FR3066687A1 - Dispositif de maintien d'une personne en differentes positions couchees - Google Patents

Abstract

Dispositif de maintien (1) d'une personne en au moins une position couchée comprenant au moins deux organes de calage (3, 4), dont au moins un (3) est configuré en cylindre et un (4) est adapté pour être configuré en une forme, dite anatomique, complémentaire à une partie du tronc de la personne, les deux organes de calage (3, 4) étant adaptés pour être positionnés, en configuration d'utilisation, sur un organe de liaison (5) et définissant, avec ce dernier, un espace de couchage de la personne entre les organes de calage (3, 4), caractérisé en ce qu'au moins un organe constitutif (3, 4, 32, 44, 5) du dispositif (1) est pourvu d'un moyen de chauffage.

Description

DISPOSITIF DE MAINTIEN D’UNE PERSONNE EN DIFFERENTES POSITIONS

COUCHEES

La présente invention concerne un dispositif de maintien d’une personne en différentes positions couchées.

Par personne, on désigne tout individu, que ce soit un nourrisson, un enfant, un adolescent, un adulte ou une personne âgée, cela quels que soient sa taille et/ou son poids.

Ici, les positions couchées sont toutes des positions comprises entre une position couchée à plat dos et une position couchée sur le flanc droit ou gauche. Dans des situations données, par exemple pour une femme enceinte, pour une personne âgée, il peut s’avérer nécessaire que la personne reste couchée pendant une période plus ou moins longue. Il est important que le couchage de la personne s’effectue de la manière la plus confortable possible. Par ailleurs, cette position de couchage doit permettre l’endormissement, lorsque la personne le souhaite.

Par la suite, pour faciliter la lisibilité, l’invention sera décrite, de manière non limitative et non exclusive, en référence à un nourrisson, étant entendu que l’invention concerne toute personne, comme mentionné précédemment. On désigne par le terme nourrisson un enfant de moins de 6 mois environ dont le développement des capacités psychomotrices ne lui permet pas de se retourner seul, cela quels que soit sa taille et son poids.

Concernant un nourrisson, il est rappelé que ce dernier peut être couché jusqu’à 20 heures par jour et que, jusqu’à un certain âge, il ne peut pas se retourner seul. De plus, la position de couchage d’un nourrisson ne peut pas être une position de couchage sur le ventre. En effet le couchage, recommandé, du nourrisson est un couchage sur le dos pour éviter la bascule du nourrisson en position ventrale afin de limiter les risques de mort subite du nourrisson. Par ailleurs, un couchage répété du nourrisson dans une position donnée, par exemple sur le dos, participe à l’apparition de certains troubles périnataux. Il est donc important de pouvoir maintenir un nourrisson dans une position donnée pendant un certain temps et d’alterner cette position avec une autre position dans laquelle le nourrisson sera également maintenu. On conçoit que, pour un adulte, il peut être également intéressant d’être maintenu dans une position dite de confort pendant un certain temps et d’alterner cette position avec un autre position de confort, par exemple dans le cas d’une femme enceinte ou d’une personne âgée.

Par EP-A-2 522 257 on connaît un dispositif de maintien d’un nourrisson en position couchée comportant deux boudins parallèles, en tissu, reliés par une bande de tissu. Le nourrisson est mis sur le dos, entre les boudins, son dos reposant sur la bande de tissu centrale. Les boudins sont situés au niveau des flancs du nourrisson et leurs extrémités biseautées permettent au nourrisson d’avoir un positionnement naturel des bras lorsqu’il est sur le dos. En effet, dans cette position, les boudins sont situés sous les aisselles du nourrisson. Ce dispositif permet le couchage sur le dos du nourrisson et reste relativement contraignant puisque le nourrisson a les mouvements de ses deux bras qui sont limités, les boudins passant sous les aisselles.

On connaît également par FR-A-3 009 782 un dispositif pour maintenir en position couchée un nourrisson comprenant un matelas et deux éléments de maintien, globalement cylindriques. Au moins un des éléments comprend un matériau rigide déformable en une conformation donnée, ledit élément restant dans cette conformation jusqu’à ce qu’une force l’amène dans une autre conformation. Ce dispositif assure le calage en position du nourrisson, sans sécuriser complètement le maintien en position couchée. Par ailleurs ce dispositif utilise au moins un élément relativement rigide, ce qui nuit au confort du nourrisson. De plus, même si un des éléments est déformable, il ne peut pas épouser compléter la morphologie du nourrisson, cela de par la rigidité de l’élément.

Ainsi, les dispositifs connus de l’état de la technique sont particulièrement adaptés au maintien d’un nourrisson dans un nombre limité de positions définies, ce qui limite les alternances possibles de la position de couchage. C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention en proposant un dispositif de maintien d’une personne en diverses positions couchées aisé à utiliser, quelle que soit la taille et/ou le poids de la personne, lorsqu’elle est allongée sur un support quelconque, cela en assurant un confort maximal à la personne. A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif de maintien d’une personne en au moins une position couchée comprenant au moins deux organes de calage, dont au moins un est configuré en cylindre et un est adapté pour être configuré en une forme, dite anatomique, complémentaire à une partie du tronc de la personne, les deux organes de calage étant adaptés pour être positionnés, en configuration d’utilisation, sur un organe de liaison et définissant, avec ce dernier, un espace de couchage de la personne entre les organes de calage, caractérisé en ce qu’au moins un organe constitutif du dispositif est pourvu d’un moyen de chauffage.

Ainsi, par la forme des organes de calage qui sont fixés sur l’organe de liaison, on assure un maintien optimal de la personne, que cette dernière soit couchée à plat sur le dos, de trois-quarts sur le flanc ou sur le flanc, par exemple en position foetale. La présence d’un moyen de chauffage permet de maintenir la personne à une température de confort, cela a la manière d’une bouillotte ou d’un contact corporelle avec une autre personne. Ainsi, en favorisant une température de confort, on facilite l’apaisement et l’endormissement de la personne dans la position dans laquelle elle est maintenue. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel dispositif peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - Le moyen de chauffage est formé par au moins un élément à forte inertie thermique, introduit dans une enveloppe insérée de manière amovible dans au moins un des organes constitutifs du dispositif. - Le moyen de chauffage est formé par des grains d’origine végétale, par exemple des noyaux de cerise, des graines de lin, des graines de colza ou des grains de blé. - Le moyen de chauffage est formé par au moins une résistance électrique introduite dans au moins un des organes constitutifs du dispositif. - Les premier et second organes de calage sont équipés chacun d’un moyen de chauffage, identique ou non. - L’organe de liaison est équipé d’un moyen de chauffage. - Un autre organe de calage, en forme de cylindre, est adapté pour être positionné, en configuration d’utilisation, sur l’organe de liaison, entre les deux organes de calage auxquels il est relié par ses extrémités. - Au moins un des premier et second organes de calage est équipé d’au moins une sangle adaptée pour être reliée à l’autre organe de calage lorsqu’une personne couchée sur l’organe de liaison, entre les organes de calage. - Chaque organe de calage est équipé d’une sangle adaptée pour être reliée à la sangle équipant l’autre organe de calage. - Le premier organe de calage est fixé de manière définitive à un côté de l’organe de liaison, ce dernier étant un parallélogramme. - Le premier organe de calage est fixé de manière amovible à un côté de l’organe de liaison, ce dernier étant un parallélogramme. - Au moins un des organes constitutifs du dispositif est formé d’au moins deux parties indépendantes liées entre elles de manière amovible. L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation de l’invention, donnée à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins suivants dans lesquels: - La figure 1 est une vue de dessus d’un dispositif conforme à un mode de réalisation de l’invention illustré dans le cas d’un usage avec un nourrisson, les éléments constitutifs étant en configuration démontée, - la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, à la même échelle, les éléments étant en configuration prête à l’emploi, - la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, une sangle reliant les organes de calage, - la figure 4 est une vue similaire à la figure 2, à une autre échelle, conforme à un autre mode de réalisation de l’invention dans lequel le premier organe de calage est fixé définitivement sur l’organe de liaison, - la figure 5 est une vue du dispositif de la figure 4, à une autre échelle, en configuration d’utilisation, un nourrisson étant en position dans le dispositif, - la figure 6 est une vue similaire à la figure 2, à une autre échelle, d’un dispositif conforme à un autre mode de réalisation de l’invention illustré dans le cas d’un usage avec un nourrisson et - les figures 7 et 8 sont des vues similaires à la figure 5, à une autre échelle, du dispositif de la figure 6 selon deux autres configurations d’utilisation.

Les figures 1 à 8 illustrent les éléments constitutifs d’un dispositif de maintien en position d’une personne. Comme indiqué en introduction, l’invention est maintenant décrite en référence à un nourrisson, étant entendu que l’invention s’applique également à toute personne, adulte ou non.

La figure 1 représente un dispositif de maintien en position 1 d’un nourrisson 2, selon un premier mode de réalisation de l’invention. Un nourrisson 2 est représenté schématiquement aux figures 5, 7 et 8.

Ici, le dispositif comprend un premier organe de calage 3, un second organe de calage 4 et un organe de liaison 5. Dans d’autres modes de réalisation non illustrés, le dispositif de maintien en position comprend d’autres éléments. Il s’agit, par exemple, d’éléments ou d’accessoires destinés à occuper ou faire jouer le nourrisson tels que des peluches, des hochets ou des éléments de sécurité tels qu’un émetteur-récepteur. Dans le cas d’une utilisation pour une personne adulte, il peut s’agir d’un éclairage d’appoint permettant la lecture.

Les éléments 3 à 5 constitutifs du dispositif 1 sont en un matériau léger, non allergique et ne présentant aucun risque de blessure ou d’ingestion. Avantageusement les éléments sont en un matériau textile, d’origine végétale, animale ou synthétique. A titre d’exemples non limitatifs on peut citer du coton, du lin ou un mélange de fibres végétales, imprimés ou non de motifs décoratifs. On conçoit que les différents éléments 3 à 5 sont, soit en un même matériau, soit en matériaux différents. Dans tous les cas, les éléments 3 à 5 sont en matériau souple.

Le premier organe de calage 3 est configuré globalement en cylindre à base circulaire. Ce cylindre est souple, ce qui lui confère une forme dite en boudin malléable. Comme cela ressort de la figure 1, le premier organe 3 est formé, dans l’exemple, d’une enveloppe 30 et d’un organe de remplissage 31, tous deux de forme cylindrique. Ici, un seul organe de remplissage 31 est prévu. En variante non illustrée, plusieurs organes 31 sont introduits dans l’enveloppe 30 pour former l’organe 3. Dans un autre mode de réalisation, le premier organe de calage est formé d’au moins deux parties indépendantes, chacune recevant un organe de remplissage, aboutées par leurs extrémités en regard à l’aide d’un moyen de liaison amovible, tel que des bandes auto-agrippantes. De ce fait, il est aisé, en utilisant le nombre de parties voulues, d’adapter la longueur du premier organe de calage à la taille de la personne.

Dans tous les cas, les dimensions de l’organe de remplissage 31 sont adaptées pour qu’il occupe l’ensemble du volume intérieur de l’enveloppe 30 lorsqu’il est introduit dans cette dernière, que l’organe de remplissage soit en une ou en plusieurs parties. L’organe de remplissage 31 participe à configurer le premier organe 3 en boudin souple et malléable. Outre cette fonction de remplissage, l’organe 31 forme également, selon l’invention, un moyen de chauffage. Par moyen de chauffage, on désigne ici un moyen adapté pour maintenir la personne, ici un nourrisson 2, à une température de confort, donc voisine de la température corporelle normale, cela quel que soit la température de l’environnement et sans aucun risque de brûlure pour la personne. En d'autres termes, le moyen de chauffage permet d’assurer pendant un temps défini, généralement inférieur à 40 minutes et, avantageusement, compris entre 15 et 30 minutes, un maintien, par contact, du corps de la personne à une température voisine de la température corporelle normale. Un tel moyen de chauffage ne permet pas de réchauffer une personne ayant froid ou en hypothermie ni de maintenir une telle température de confort pendant plusieurs heures. Le moyen de chauffage a pour but de favoriser l’apaisement et l’endormissement de la personne, en l’espèce du nourrisson 2, cela à la manière d’une bouillote ou du contact corporel avec une autre personne ou un animal.

Afin d’assurer le maintien en température de la personne, l’organe 31 est rempli avec au moins un, avantageusement plusieurs, éléments à forte inertie thermique dans un mode de réalisation préféré. En d’autres termes, le moyen de chauffage est basé sur un ou des éléments à forte inertie thermique. En l’espèce, il s’agit d’éléments d’origine végétale tels que des noyaux de cerise, des graines de lin ou de colza, des grains de blé ou d’autres céréales. On conçoit aisément que d’autres éléments, d’origine végétale ou non, solides ou non, peuvent être utilisés comme moyen de chauffage pour autant qu’ils soient hypoallergiques, de préférence avec une forte inertie thermique et aisés à mettre en température avec des moyens connus en soi. A titre d’exemples non limitatifs, on peut citer des noyaux d’olives, du latex naturel, des fragments de noix de coco, des sachets de fluide caloporteur, des billes de polystyrène ou d’autres polymères, des billes de terre ou d’argile, des pierres. Dans un autre mode de réalisation non illustré, le moyen de chauffage comprend une ou plusieurs résistance(s) électrique(s).

Le moyen de chauffage est choisi pour assurer une température de confort, généralement entre 30°C et 40°C au maximum pendant 40 minutes, avantageusement pendant environ 15 minutes à 30 minutes, tout en nécessitant qu’un temps de chauffe réduit, de l’ordre de quelques minutes.

Dans tous les cas, la mise en température du moyen de chauffage est obtenue par un moyen connu, par exemple, pour un moyen à inertie thermique, par passage dans un four traditionnel, dans un four à micro-ondes, par chauffage au bain-marie ou autre. En variante, dans le cas d’un moyen de chauffage par une résistance électrique, un branchement à une source, fixe ou mobile, d’électricité est prévu.

Le second organe de calage 4 est, dans l’exemple de la figure 1, réalisé de manière similaire au premier organe 3, il est donc souple et malléable. Le second organe 4 comprend, de façon similaire au premier organe 3, une enveloppe 40 recevant un organe de remplissage 41, de forme complémentaire à celle de l’enveloppe 40. Comme le premier organe de calage 3, le second organe de calage 4 peut être en au moins deux parties indépendantes, recevant chacune un moyen de chauffage et reliées de manière amovible.

Le second organe de calage 4 a une forme globalement en demi-lune, avec un bord cintré 42 et un bord rectiligne 43, cela tant sur l’enveloppe 40 que sur l’organe de remplissage 41. Les bords cintré 42 et rectiligne 43 sont destinés à venir en appui contre une partie du tronc de la personne, en l’espèce du nourrisson 2, cela selon le mode d’utilisation du dispositif retenu. Cet appui est non contraignant. Il est adapté pour assurer le maintien en position de la personne, tout en autorisant une certaine liberté de mouvement à cette dernière, notamment de la tête et des bras.

Ainsi, le bord cintré 42 de l’organe 4 est mis en appui, comme dans le mode d’utilisation illustré à la figure 5, contre le ventre du nourrisson 2. La forme, les dimensions et la souplesse de l’organe 4 permettent à ce dernier de s’adapter d’autant plus aisément à la morphologie de la personne, ici le nourrisson 2, que le bord 42 est cintré. On conçoit aisément que l’organe 4 peut être positionné en divers endroits du ventre de la personne, en fonction du calage recherché et de la position de la personne.

Le second organe de calage 4 reçoit, comme le premier organe de calage 3, un organe de remplissage 41 pourvu d’un moyen de chauffage. Ce moyen de chauffage est, avantageusement, identique à celui présent dans l’organe de remplissage 31. En variante, il est de nature différente. De même, l’enveloppe 40 peut recevoir un ou plusieurs organes de remplissage 41, identiques ou non entre eux et/ou avec l’organe de remplissage 31. Dans tous les cas, le moyen de chauffage présent dans l’organe de remplissage 41 est d’une mise en oeuvre aisée, hypoallergique, comme décrit précédemment pour l’organe de calage 3. L’organe de liaison 5 est ici un parallélogramme rectangle. En variante, il a une autre forme, par exemple, carré, triangulaire ou circulaire. Il est en un matériau similaire à celui d’au moins un des organes de calage 3 ou 4. En d’autres termes, il s’agit ici d’une pièce textile. Son épaisseur est suffisante pour assurer le confort du nourrisson 2 couché, cela à la manière d’un matelas. En variante, il est en un matériau différent, pour autant qu’il respecte les contraintes de compatibilité d’usage avec une personne, telles qu’évoquées précédemment. L’organe de liaison 5, dans un autre mode de réalisation de l’invention, reçoit également un moyen de chauffage, identique ou non, aux moyens de chauffage des organes de calage 3 et 4. Dans ce cas, l’organe de liaison 5 comprend une enveloppe avec un organe de remplissage amovible. L’organe de liaison 5 peut également être formé d’au moins deux parties indépendantes recevant chacune au moins un organe de remplissage. L’organe de liaison est, dans le mode de réalisation de la figure 1, équipé d’organes de fixation 50, 51 respectivement des premier 3 et second 4 organes de calage. Ici, l’organe de fixation 50 est formé par une bande auto-agrippante occupant toute la longueur d’un bord 52 destiné à recevoir, de manière amovible, le premier organe de calage 3. Le bord 52 définit, dans l’exemple, un petit côté de l’organe de liaison 5. Les organes de fixation 51 sont formés par des bandes auto-agrippantes parallèles, disposées sur l’organe de liaison 5, entre les bords 52 et 53 définissant la longueur de l’organe de liaison 5. Ici, les bandes 51 sont réparties sur toute la surface de l’organe de liaison 5, perpendiculairement aux bords 52, 53. En variante, leurs nombres et/ou leurs dispositions sont différents. Dans tous les cas, les organes de fixation 51 sont adaptés pour permettre la mise en place du second organe de calage 4 en divers endroits sur l’organe de liaison 5, selon la personne et/ou la position de maintien définie.

Comme cela ressort plus particulièrement à la figure 2, au moins un, ici avantageusement les deux organes de calage 3, 4 sont équipés chacun d’au moins une sangle, respectivement 32, 44. De telles sangles, optionnelles, permettent d’améliorer le maintien en position de la personne, cela dans certains cas. En particulier, de telles sangles sont utilisées pour le maintien en position d’un nourrisson 2.

Dans le mode de réalisation illustré, une seule sangle 32, 44, en forme de bande en un matériau textile, équipe chaque organe 3, 4. La largeur de chaque sangle est adaptée pour assurer un maintien confortable, à la manière d’une ceinture. En variante non illustrée, les organes de calage 3, 4 sont équipées chacun de plusieurs sangles parallèles. Les sangles 32, 44 sont fixés de manière définitive sur un bord 33 de l’organe de calage 3 et sur le bord rectiligne 43 de l’organe de calage 4. En variante non représentée, au moins une des sangles est fixée de manière amovible sur un organe de calage 3 ou 4, par exemple par une bande auto-agrippante, une fermeture à pression, une fermeture à glissière, une fermeture magnétique ou par nouage. Dans un autre mode de réalisation non représenté, au moins une sangle est pourvue d’un moyen de chauffage.

Comme cela apparaît aux figures 3 et 5, lorsque les organes de calage 3 et 4 sont en place sur l’organe de liaison 5, dans le cas du couchage d’un nourrisson 2, le maintien en position est finalisé par les sangles 32, 44. A la figure 3, les extrémités des sangles 32, 44 sont pourvues de bandes auto-agrippantes, non visibles, ce qui permet d’effectuer un maintien sans surépaisseur, contrairement à la figure 5 où un nouage des extrémités des sangles 32, 44 induit une surépaisseur, potentiellement inconfortable pour la personne, donc pour le nourrisson 2.

La figure 4 illustre, partiellement, un autre mode de réalisation de l’invention. Dans ce cas, le premier organe de calage 3A est fixé définitivement, en l’espèce par couture, sur l’organe de liaison 5A. De même une sangle 32A est fixée par couture sur le premier organe 3A. Un tel mode de réalisation permet de réduire le nombre d’éléments indépendants, seul le second organe de calage 4, non illustré, étant amovible. De la sorte, outre une fabrication et un transport facilités, la mise en œuvre et l’utilisation du dispositif sont optimisés.

Un autre mode de réalisation est illustré aux figures 6 à 8. Un premier organe de calage 3B est équipé d’une sangle 32B fixée, ici, de manière définitive à l’organe 3B. Un second organe de calage 4B est également pourvu d’une sangle 44B fixée à l’organe de calage 4B. Les organes de calage 3B et 4B sont amovibles et pourvus de bandes auto-aggrippantes. Il est ainsi aisé de positionner précisément les organes de calage 3B et 4B sur l’organe de liaison 5B. A cet effet, ce dernier a une forme en parallélogramme et il est équipé de bandes auto agrippantes 51 B, disposées comme les bandes autoagrippantes 51 sur l’organe de liaison 5.

Une bande autoagrippante 6 est disposée sur l’organe 3B, parallèlement à son axe longitudinal A3. Deux autres bandes auto agrippantes 7 et 8 sont fixées respectivement sur le bord cintré 42B et le bord rectiligne 43B de l’organe de calage 4B. Ces bandes auto agrippantes 6 à 8 permettent la fixation des extrémités 9 et 10 d’un autre organe de calage 11 aux organes de calage 3B et 4B.

Ce troisième organe de calage 11 a globalement une forme cylindrique, similaire à l’organe 3B mais il est de longueur et diamètre inférieurs à ceux de l’organe 3B. L’organe 11 est également en un matériau souple et malléable, avantageusement le même que le matériau constitutif d’un des autres organes 3B, 4B ou 5B. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 6 à 8, l’organe 11 est dépourvu d’un moyen de chauffage. En variante, il reçoit une enveloppe comprenant un moyen de chauffage, par exemple tels que décrits précédemment.

Comme cela apparaît à la figure 6, l’organe 11 relie les organes 3B et 4B lorsque ces derniers sont en position sur l’organe 5B. L’organe 11 est disposé sensiblement selon une direction perpendiculaire à l’axe A3 de l’organe de calage 3B lorsque ce dernier est en place sur l’organe de liaison 5B. L’organe de calage 11 définit ainsi, avec les autres organes de calage, un espace de couchage d’une personne sur l’organe de liaison 5B. En d’autres termes, ce troisième organe de calage 11 est orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal A3 de l’organe 3B lorsque ce dernier est en position sur l’organe de liaison 5B. L’organe de calage 11 a pour fonction de maintenir légèrement fléchis les membres inférieurs et donc de favoriser la mise en position foetale de la personne. En effet, une telle position est, naturellement, une position de confort, cela autant pour un nourrisson que pour un adulte. Pour cela, l’organe 11 est avantageusement placé sous la face postérieure des cuisses de la personne.

Par ailleurs, dans le cas d’une utilisation avec un nourrisson 2 ou un jeune enfant, la présence de l’organe 11 permet de sécuriser le couchage, en empêchant tout glissement, par sous-marinage sous les sangles 32B et 44B.

La mise en oeuvre et l’utilisation du dispositif objet de l’invention est maintenant décrit en référence aux différentes figures. La premier étape consiste à positionner l’organe de liaison 5 ; 5A ; 5B sur un support plan, afin d’éviter tout glissement du dispositif. Ce support peut être un lit ou un matelas. L’étape suivante consiste à positionner le ou les organes de calage 3, 4 ; 3B, 4B qui sont amovibles sur l’organe de liaison 5 ; 5A ; 5B en fonction de la morphologie de la personne et/ou de la position définie. Avant l’étape qui consiste au couchage de la personne entre les deux organes de calage 3, 4 ; 3B, 4B, le troisième organe de calage 11 est avantageusement mis en place, comme illustré à la figure 6. Il est à noter que la mise en place de l’organe 11 n’est pas obligatoire pour l’utilisation du dispositif objet de l’invention. Son emploi est particulièrement recommandé lors de l’utilisation du dispositif avec un nourrisson 2, comme illustré aux figures 7 et 8. On conçoit aisément que selon que les organes de calage sont ou non tous amovibles, le réglage de la position de chacun d’eux sur l’organe de liaison 5 ; 5A ; 5B en fonction de la morphologie de la personne est plus ou moins précis.

Quelle que soit la position couchée dans laquelle sera la personne, par exemple sur un flanc comme le nourrisson 2 aux figures 5 et 8 ou de trois-quarts sur un flanc comme à la figure 7, l’extrémité libre 34 de l’organe de calage 3 ; 3A ; 3B est située au niveau de l’épaule 20, ici celle du nourrisson 2, sans dépasser cette dernière, étant entendu que l’extrémité libre 34 de l’organe de calage 3 ; 3A ; 3B peut être positionnée en dessous de l’aisselle de la personne lorsqu’elle est couchée sur le dos, sans que cette extrémité 34 soit calée contre l’aisselle, ce qui autorise la liberté de mouvement des bras. Dans le cas du couchage sur le dos, on positionne de préférence le bord rectiligne 43 ; 43B de l’organe de calage 4 ; 4B contre le flanc de la personne plutôt que le bord cintré 42 ; 42B. Ainsi la personne sur le dos est maintenue entre deux bords parallèles des organes de calage 3, 4 ; 3A ; 3B, 4B.

La figure 7 illustre une position couchée de trois-quarts d’une personne, ici un nourrisson 2, avant la mise en place des sangles 32B et 44B. On note que le bord cintré 42B épouse la partie ventrale latérale du tronc et une partie d’une cuisse. Les bras du nourrisson sont, pour l’un 12 complètement libre de mouvement et, pour l’autre 13, en appui sur une partie du bord 42B de l’organe 4B. La présence de l’organe 11 sous les membres inférieurs du nourrisson 2 permet à ce dernier de trouver facilement une position de confort, se rapprochant de la position foetale, tout en étant maintenu et en limitant le risque de glissement hors du dispositif de maintien.

La figure 8 illustre une position sur le flanc, similaire à celle de la figure 5, un nourrisson 2 étant couché sur le flanc opposé. On note qu’ici, le bord cintré 42B est en appui principalement contre l’abdomen du nourrisson 2. Comme précédemment, les bras 12 et 13 sont, autant que possible, libres de mouvement et les membres inférieurs sont fléchis, l’organe de calage 11 étant en place sous les cuisses du nourrisson 2.

Ainsi, grâce à l’invention, on maintient en plusieurs positions confortables une personne, cela en s’adaptant aisément à la taille et à la morphologie de la personne.

Dans d’autres modes de réalisation non illustrés, plusieurs dispositifs sont reliés entre eux, en série, de sorte à assurer le maintien en position de plusieurs personnes.

En variante les premier et second organes de calage ont des formes complémentaires.

De même, l’homme du métier utilisera diverses solutions pour fixer les organes de calage et l’organe de liaison entre eux et pour relier les sangles entre elles, sans s’écarter du domaine de l’invention.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. - Dispositif de maintien (1) d’une personne (2) en au moins une position couchée comprenant au moins deux organes de calage (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B, 11), dont au moins un (3 ; 3A ; 3B ; 11) est configuré en cylindre et un (4 ; 4B) est adapté pour être configuré en une forme, dite anatomique, complémentaire à une partie du tronc de la personne (2), les deux organes de calage (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B, 11) étant adaptés pour être positionnés, en configuration d’utilisation, sur un organe de liaison (5 ; 5A ; 5B) et définissant, avec ce dernier, un espace de couchage de la personne (2) entre les organes de calage (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B, 11), caractérisé en ce qu’au moins un organe constitutif (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B, 11 ; 5 ; 5A ; 5B ; 32, 44 ; 32A ; 32B, 44B) du dispositif (1) est pourvu d’un moyen de chauffage.
2. 2, - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de chauffage est formé par au moins un élément (31, 41) à forte inertie thermique, introduit dans une enveloppe (30, 40) insérée de manière amovible dans au moins un des organes (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B, 11 ; 5 ; 5A ; 5B; 32, 44 ; 32A ; 32B, 44B), constitutifs du dispositif.
3. 3. - Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen de chauffage est formé par des grains d’origine végétale, par exemple des noyaux de cerise, des graines de lin, des graines de colza ou des grains de blé.
4. 4, - Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premier et second organes de calage (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B) sont équipés chacun d’un moyen de chauffage identique ou non.
5. 5.- Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un autre organe de calage (11), en forme de cylindre, est adapté pour être positionné, en configuration d’utilisation, sur l’organe de liaison (5B), entre les deux organes de calage (3B, 4B) auxquels il est relié par ses extrémités (9, 10).
6. 6.- Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en en ce qu’au moins un des premier et second organes de calage (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B) est équipé d’au moins une sangle (32, 44 ; 32A ; 32B, 44B) adaptée pour être reliée à l’autre organe de calage (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B) lorsqu’une personne (2) est couchée sur l’organe de liaison (5 ; 5A ; 5B), entre les organes de calage (3, 4 ; 3A ; 3B, 4B, 11 ).
7. 7. - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier organe de calage (3) est fixé de manière définitive à un côté de l’organe de liaison (5), ce dernier étant un parallélogramme.
8. 8. - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier organe de calage (3) est fixé de manière amovible à un côté (52) de l’organe de liaison (5), ce dernier étant un parallélogramme.
9. 9. - Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’au moins un des organes constitutifs du dispositif est formé d’au moins deux parties indépendantes, liées entre elles de manière amovible.