FR3066520B1 - Isolateur pour cloture electrique - Google Patents
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Abstract
Cet isolateur pour clôture électrique comprend un logement apte à recevoir de manière amovible un élément conducteur électrique, et est constitué de deux parties : - une première partie (4), solidarisable à un poteau de clôture ou système équivalent, présentant une zone centrale évidée sensiblement cylindrique (15), débouchant sur la périphérie de ladite première partie par une fente (7) ; - une seconde partie (5), apte à être reçue au sein de la zone centrale évidée (15) de ladite première partie, et susceptible de tourner au sein de ladite première partie afin d'assurer la sécurisation de l'élément conducteur au sein de l'isolateur, ladite seconde partie présentant un logement apte à recevoir de manière amovible l'élément conducteur et à communiquer avec la fente (7) dont est pourvue la première partie, et ladite seconde partie comportant des organes (13, 17, 18) aptes à assurer son maintien au sein de la première partie, tout en autorisant sa libre rotation au sein de celle-ci. Lesdites première et deuxième parties sont en outre munies d'organes aptes à assurer un blocage réversible de la rotation de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4), engendrant l'obturation de la fente (7) dont est munie ladite première partie,
Description
ISOLATEUR POUR CLOTURE ELECTRIQUE
DOMAINE DE L’INVENTION L’invention concerne un isolateur destiné à être mis en œuvre dans le cadre des clôtures électriques.
De manière aujourd’hui largement connue, une clôture électrique a vocation à définir un enclos de dimension déterminée au sein duquel sont parqués des animaux domestiques, et éventuellement de repousser les animaux sauvages hors de l’enclos.
Une telle clôture électrique est traditionnellement constituée d’au moins un élément conducteur électrique (câble, ruban etc.), tendu entre différents piquets enfichés dans le sol, la fixation dudit élément conducteur électrique sur les piquets étant réalisée au moyen d’un isolateur. L’élément conducteur est lui-même relié à une source de courant électrique typiquement dénommée électrificateur, alimenté par un courant continu ou alternatif et délivrant un courant par impulsions.
ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE
Les isolateurs de l’état antérieur de la technique sont réalisés en matière non conductrice, typiquement matière plastique telle qu’en polyéthylène ou polypropylène, avantageusement dotée de bonnes propriétés d’isolation électrique et de résistance aux rayons ultraviolets.
Un tel isolateur, dans sa version la plus répandue, est muni d’une vis de fixation, soit sur un poteau en bois, soit sur un poteau en béton, et de manière générale de tout moyen de fixation sur les poteaux. De tels isolateurs ont une forme traditionnelle sensiblement circulaire, et présentent un évidement central destiné à recevoir l’élément conducteur, ledit évidement central communiquant avec la périphérie de l’isolateur au moyen d’une fente. Afin d’éviter la sortie intempestive de l’élément conducteur électrique hors de l’isolateur par le canal de la fente précitée, celle-ci est traditionnellement relativement étroite et orientée en biseau. L’étroitesse de cette fente constitue souvent un handicap pour un usage rapide et efficace de ce type d’isolateur lors de la mise en place de la clôture et/ou de sa maintenance. En effet, l’orientation de la fente et son étroitesse rendent plus difficile l’introduction ou l’extraction du conducteur au sein de l’isolateur qui, partant, se traduit par une mise en place chronophage d’une telle clôture.
Par ailleurs, le vent, un alignement imparfait des isolateurs tout au long de la clôture qui peut quelque fois mesurer plusieurs milliers de mètres de long et donc nécessiter l’usage de plusieurs centaines ou milliers d’isolateurs, outre l’action susceptible d’être exercée par les animaux, ainsi que par la nature (branches d’arbres, ronces, herbes, etc....), sont susceptibles dans certains cas d’entraîner un allongement de l’élément conducteur, et ainsi favoriser la sortie dudit élément conducteur hors de l’isolateur. Une telle sortie engendre fréquemment la mise à la terre de l’élément conducteur et partant, ruine toute l’efficacité du caractère électrifié de la clôture.
Au demeurant, ce type d’isolateur est traditionnellement réalisé en matière plastique par injection, et la réalisation de la fente dont il est muni, constitue une certaine incompatibilité entre le sens naturel de l’isolateur dans le moule, et la pièce plate mise en place dans le moule, parfois amovible, qui obstrue l’arrivée de matière plastique afin de créer la fente.
En effet, les moules généralement utilisés pour fabriquer ce genre de pièces sont des moules en deux parties, le plan de joint de l’isolateur se trouvant dans le sens de la longueur de celui-ci au milieu de l’épaisseur de l’isolateur. Cette difficulté augmente la complexité de réalisation d’un tel isolateur.
Parmi les autres inconvénients liés à ce type d’isolateur, on peut également mentionner le fait que lorsque l’élément conducteur est constitué d’un cordon, c’est-à-dire de fils plastiques et connecteurs retordus, voire d’un cordon tressé ou d’un ruban de clôture, lors de l’introduction de l’élément conducteur au sein d’un tel isolateur, ou, en raison de l’action du vent, ledit conducteur est appelé à s’accrocher sur les arêtes de la fente, ce qui est susceptible d’entraîner l’usure de l’un ou de plusieurs des fils conducteurs, voire même leur rupture, affectant de manière dirimante l’efficacité de la clôture.
Enfin, en raison même de l’orientation de la fente, en l’espèce en biseau afin d’assurer, comme déjà dit, un maintien aussi efficace que possible de l’élément conducteur au sein de l’isolateur, la maintenance des clôtures et notamment leur démontage s’avère également chronophage en raison de la relative difficulté à extraire les éléments conducteurs de l’isolateur, difficulté tout particulièrement exacerbée lorsque le conducteur est constitué d’un fil d’acier rigide.
Afin de s’affranchir de ces différents inconvénients, à tout le moins de partie d’entre eux, on a proposé, par exemple dans le document WO 00/51144, un isolateur pour clôture électrique comportant une zone de fixation sur un poteau, et dont la fonction d’isolation proprement dite est réalisée par deux parties, respectivement une première partie présentant un évidement pourvu d’une fente débouchante, à l’intérieur de laquelle est susceptible de tourner une seconde partie actionnable au moyen d’un levier, également pourvue d’un évidement central débouchant, la fente débouchante de cette seconde partie étant susceptible d’être alignée avec la fente débouchante de la première partie, de telle sorte à permettre l’introduction d’un élément conducteur dans ledit évidement central. Après introduction de l’élément conducteur, ce dernier est sécurisé au sein de l’isolateur par simple rabat du levier actionnant la seconde partie, engendrant la rotation de ladite seconde partie par rapport à la première partie et maintenant ainsi l’élément conducteur sur l’isolateur.
Si incontestablement, ce type d’isolateur sécurise de manière efficace l’élément conducteur au sein de l’isolateur et donc, permet d’éviter tout risque d’escamotage ou de sortie de l’élément conducteur hors de l’isolateur, en revanche sa réalisation est tout particulièrement complexe à mettre en œuvre en raison de l’architecture respective des première et deuxième parties, et en outre, du fait que cet isolateur est réalisé en trois parties, complexifiant l’outillage et surenchérissant les coûts de production. L’objet de la présente invention est de proposer un isolateur du type en question, assurant la sécurisation du positionnement de l’élément conducteur au sein dudit isolateur mais de conception beaucoup plus simple.
EXPOSE DE L’INVENTION A cet effet, l’invention propose un isolateur pour clôture électrique comprenant un logement apte à recevoir de manière amovible un élément conducteur électrique, et constitué de deux parties : - une première partie, solidarisable à un poteau de clôture ou système équivalent, présentant une zone centrale évidée sensiblement cylindrique, débouchant sur la périphérie par une fente traversante ; - une seconde partie, apte à être reçue au sein de la zone centrale évidée de ladite première partie, et susceptible de tourner au sein de ladite première partie afin d’assurer la sécurisation de l’élément conducteur au sein de l’isolateur, ladite seconde partie présentant un logement apte à recevoir de manière amovible l’élément conducteur et à communiquer avec la fente traversante dont est pourvue la première partie.
Lesdites première et deuxième parties sont en outre munies d’organes aptes à assurer un blocage réversible de la rotation de la seconde partie par rapport à la première partie, engendrant l’obturation de la fente dont est munie ladite première partie.
Selon l’invention, la seconde partie comporte des moyens aptes à assurer son maintien au sein de la première partie, tout en autorisant sa libre rotation au sein de celle-ci.
Ainsi donc, l’invention permet par simple rotation de la seconde partie, d’autoriser l’introduction de l’élément conducteur au sein de l’isolateur, ou au contraire d’interdire la sortie de l’élément conducteur hors de l’isolateur, et ce de manière extrêmement simple
Selon l’invention, la seconde partie comprend un moyeu évidé, dont le diamètre externe correspond, au jeu près, au diamètre interne de la zone centrale évidée de la première partie : - l’une des extrémités ou bases dudit moyeu se prolongeant par une collerette de diamètre sensiblement supérieur au diamètre externe du moyeu, et apte à être reçue dans un évidement circulaire ménagé au sein de la première partie, ledit évidement étant de forme et de dimension complémentaires à la collerette ; - l’autre extrémité ou base dudit moyeu étant munie d’organes aptes à assurer le maintien de ladite seconde partie à l’intérieur de ladite première partie tout en permettant sa libre rotation, lesdits organes faisant saillie par rapport à l’enveloppe cylindrique du moyeu.
Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, lesdites première et deuxième parties sont désolidarisables l’une de l’autre réversiblement.
Selon un premier mode de réalisation de l’invention, les organes aptes à assurer le maintien de la seconde partie au sein de la première partie, tout en autorisant sa libre rotation au sein de celle-ci sont constitués d’une collerette circulaire secondaire, contigüe à l’une des extrémités ou bases du moyeu de la seconde partie, ladite collerette étant fendue à l’aplomb de l’évidement du moyeu, et le diamètre de ladite collerette secondaire étant supérieur au diamètre externe du moyeu.
Selon une autre forme de réalisation de l’invention, lesdits organes aptes à assurer le maintien de la seconde partie au sein de la première partie, tout en autorisant sa libre rotation au sein de celle-ci sont constitués de deux ergots émanant de ladite extrémité ou base du moyeu, et positionnés de manière sensiblement diamétralement opposés l’un par rapport à l’autre, constituant chacun deux saillies radiales, lesdites saillies s’étendant sensiblement dans un même plan, perpendiculaires à l’axe de révolution du moyeu et l’extrémité desdites saillies s’étendant au-delà du diamètre externe dudit moyeu.
Selon l’invention, les organes aptes à assurer un blocage réversible de la rotation de la seconde partie par rapport à la première partie sont constitués respectivement d’un pion de blocage mâle ménagé à la périphérie du moyeu de la seconde partie, apte à coopérer avec des crans ménagés sur la paroi interne de la zone centrale évidée de ladite première partie.
Selon l’invention, lesdites première et seconde parties sont réalisées par moulage par injection de matière plastique, typiquement polyéthylène ou polypropylène, ou toute autre matière plastique isolante et présentant de bonnes caractéristiques de solidité et de résistance aux UV.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
La manière dont l’invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif.
Premier mode de réalisation :
La figure 1 est une représentation schématique en éclaté de l’isolateur selon un premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 2 est une représentation schématique en perspective de l’isolateur de la figure précédente vu de dessous, qualifiée par convention de face inférieure.
La figure 3 est une vue schématique latérale de ce premier mode de réalisation
Les figures 4 et 5 sont des vues schématiques, respectivement du dessus et du dessous de l’isolateur de la figure 1 en position de sécurisation de l’élément conducteur.
Les figures 6 et 7 sont des vues analogues aux figures 4 et 5, mais en position de libération ou d’introduction de l’élément conducteur au sein ou hors de l’isolateur.
La figure 8 est une vue schématique en perspective de l’un des éléments de l’isolateur de l’invention selon le premier mode de réalisation.
La figure 9 est une représentation schématique d’un autre élément de l’isolateur de l’invention, vue de dessous, la figure 10 en étant une vue de dessus
Deuxième mode de réalisation :
La figure 11 est une représentation schématique en perspective de l’isolateur conformément à un second mode de réalisation de l’invention, vu de dessus selon la convention précitée, dont la figure 12 est une vue de la face inférieure.
Les figures 13 et 14 sont des vues schématiques, respectivement du dessus et du dessous de l’isolateur des figures 11 et 12 en position de sécurisation de l’élément conducteur.
Les figures 15 et 16 sont des vues analogues aux figures 13 et 14, mais en position de libération ou d’introduction de l’élément conducteur au sein ou hors de l’isolateur.
Les figures 17 et 18 sont des représentations schématiques en éclaté de l’isolateur de ce second mode de réalisation selon deux orientations différentes.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION
On a donc représenté en relation avec les figures 1 à 10, un premier mode de réalisation de l’isolateur conforme à la présente invention. Cet isolateur (1) est muni d’une vis (2), en l’espèce d’une vis à bois, destinée à permettre sa fixation sur un poteau de clôture.
La partie fonctionnelle de l’isolateur, représentée à gauche de la vis sur la figure 1 ou à droite de la vis sur la figure 2, est typiquement réalisée en matière plastique par injection (polyéthylène ou polypropylène). Il comporte un corps d’isolateur (4), également dénommé première partie, associé à des ailettes (6) sensiblement orientées perpendiculairement au corps de l’isolateur, et de surfaces décroissantes en direction de la vis. De manière connue, les ailettes (6) ont pour but de drainer l’eau de pluie afin qu’elle ne stagne pas sur l’isolateur, et d’évacuer cette eau le plus rapidement possible dans le but de ne pas favoriser une mise à la terre de l’isolateur.
Le corps (4) de l’isolateur présente une zone centrale évidée (15), de forme sensiblement cylindrique, et débouchant à la périphérie de l’isolateur par une fente traversante (7).
Cette première partie (4) est destinée à recevoir une seconde partie (5). Cette seconde partie (5) est typiquement constituée d’un moyeu cylindrique (12), dont le diamètre externe correspond au jeu près au diamètre interne de la zone centrale évidée (15) de la première partie (4).
En outre, le moyeu (12) de ladite partie (5) est également évidé sur toute sa hauteur (8) et, débouche sur sa périphérie au moyen d’une fente traversante (10).
Ainsi donc, la fente traversante (10) du moyeu (12) et la fente traversante (7) de la première partie (4) sont susceptibles d’être alignées l’une avec l’autre (voir par exemple figures 6 et 7), afin de permettre l’introduction d’un élément conducteur électrique dans l’isolateur, et plus précisément permettant audit élément conducteur d’être reçu dans la zone centrale (8) du moyeu (12). Corollairement, par rotation de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4), la fente (10) se trouve obturée par la paroi interne de la zone centrale évidée (15) de la première partie, par hypothèse après introduction de l’élément conducteur au sein de la zone centrale évidée (8) du moyeu (12) (voir figures 4 et 5), sécurisant alors ledit élément conducteur au sein de l’isolateur.
Au niveau de l’une de ses bases, ce moyeu (12) est pourvu d’une collerette supérieure (13), venant prendre appui dans un évidement (14), ménagé au sein de la face supérieure plane de la première partie (4) (voir figures 9 et 10). Les dimensions de l’évidement (14) sont compatibles avec celles de la collerette (13) afin de permettre une libre rotation de la partie (5) au sein du corps de l’isolateur (4).
De la base opposée (21) du moyeu (12), s’étendent des ergots (17) et (18), tout particulièrement bien représentés sur la figure 8.
Ces ergots (17) et (18) émanent donc du moyeu (12) (résultant de l'injection), et sont positionnés de manière diamétralement opposée, tel qu’on peut par exemple le visualiser sur les figures 5 et 7. Ils génèrent ainsi une saillie, d'une part, par rapport à la base inférieure (21) du moyeu (12) de laquelle ils émergent, générant ainsi une zone d’appui (19) et (20), sur la face inférieure de la première partie, et d'autre part, également une saillie par rapport à l'enveloppe latérale cylindrique externe du moyeu (12), tel qu’encore une fois on peut bien l’observer sur les figures 5 et 7.
Ces ergots (17) et (18) assurent, en coopération avec la collerette (13) le maintien de la seconde partie (5) au sein de ladite première partie (4), tout en permettant une libre rotation de ladite seconde partie par rapport à la première partie.
Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention et contrairement au mode de réalisation suivant, la seconde partie (5) est désolidarisable de ladite première partie (4) .
De fait, les ergots (17, 18) ont vocation à coopérer avec des entailles (22) et (23) ménagées au sein de la paroi latérale de la zone centrale évidée (15). Ces entailles ou encoches sont ménagées au sein de ladite paroi de manière sensiblement diamétralement opposée l’une par rapport à l’autre, et sont mieux visibles sur la figure 9.
Par ailleurs, les dimensions respectives des entailles (22), (23) peuvent ne pas être identiques et corollairement, les dimensions des saillies positionnées à l’extrémité des ergots (17) et (18) sont elles-mêmes susceptibles d’être différentes. Ces différences de dimensions ont pour vocation de permettre la désolidarisation réversible de la partie (5) hors de la partie (4), en fonction de l'orientation de ladite partie (5) par rapport à la partie (4), sans pour autant altérer la fonction de maintien de la seconde partie (5) au sein de la première partie (4). Plus précisément, les entailles (22, 23) autorisent ou non, en fonction de l’orientation de la partie (5) par rapport à la partie (4) le déplacement longitudinale des ergots (17, 18), c’est-à-dire, le déplacement coaxiale de la partie (5) par rapport à la partie (4).
Selon l’invention, l’isolateur est également muni de moyens assurant le blocage réversible de la rotation de la seconde partie (5) par rapport à la partie (4). Ces moyens sont constitués d’une part, d’un pion de blocage mâle (24), ménagé à la périphérie du moyeu (12) de la seconde partie (5) (voir figure 8), et d’autre part, de deux crans (26), définissant entre eux un logement (27), ménagés sur la paroi interne de la zone centrale évidée (15) de la première partie (4), ainsi qu’on peut bien l’observer sur la figure 10. Ces crans (26) forment donc une saillie radiale dirigée vers l’intérieur de la zone centrale évidée (15), susceptibles de s’opposer à la libre rotation de la seconde partie (5) au sein de la première partie (4) lorsque le pion de blocage mâle (24) arrive à leur niveau. Ces crans sont ménagés de telle sorte que la coopération du pion de blocage mâle (24) avec le logement (27), et donc après forçage du premier cran (26), corresponde à une configuration dans laquelle la fente traversante (7) est occultée, c’est-à-dire, dans une configuration de sécurisation de l’élément conducteur au sein de l’isolateur.
Ainsi, lors de la rotation de la seconde partie (5) au sein de la première partie (4), notamment de la position ouverte (figures 6 et 7) à la position fermée ( figures 4 et 5) de l’isolateur, l’utilisateur exerce la force suffisante pour vaincre la résistance opposée par le premier cran (26) jusqu’à ce que le pion de blocage mâle (24) pénètre dans le logement (27). La friction exercée par le pion de blocage mâle (24) sur les crans (26) est suffisante pour maintenir la seconde partie (5) en position fermée. On aura cependant bien compris que ce blocage est réversible, puisqu’aussi bien, une rotation de ladite seconde partie (5) dans le sens inverse, après avoir vaincu la résistance opposée par l’un des crans (26), permet de revenir en position ouverte de l’isolateur.
Afin de faciliter la manipulation d’un tel isolateur dans le cadre de la rotation de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4), ladite seconde partie (5) est pourvue d’un curseur (9) s’étendant parallèlement à l’axe de rotation du moyeu (12) et susceptible de tourner autour de la paroi latérale périphérique (16) de ladite première partie (4).
Comme déjà dit, la partie fonctionnelle de l'isolateur est typiquement réalisée par moulage par injection. Dans les faits, les deux parties (4) et (5) sont bien évidemment réalisées indépendamment l'une de l'autre. Elles peuvent cependant être injectées dans le même moule, afin de réduire les coûts d’outillage. Dans cette dernière hypothèse, un fin lien de matière plastique va de la pièce située sous la buse d’injection vers la pièce déportée afin d’en assurer l’alimentation en matière. Dans la pratique ce lien a également l’avantage de garder les deux pièces ensemble, et donc de ne pas risquer de perdre, par exemple, la seconde partie.
On conçoit l'extrême simplicité, d'une part, de la réalisation, et d’autre part, du fonctionnement de cet isolateur, notamment pour l’utilisateur. En effet, on peut tout d'abord conférer à la fente (7), et corollairement, à la fente (10) une largeur relativement importante au regard des isolateurs de l’état antérieur de la technique, permettant une introduction aisée de l'élément conducteur, quelle que soit sa forme au sein de l'isolateur. Cette largeur de fente n'a pas d'incidence sur la sécurisation de l’élément conducteur au sein de l’isolateur, puisque, par simple rotation typiquement de 180° de ladite seconde partie (5) par rapport à la première partie (4), on bloque purement et simplement l'accessibilité pour ledit élément conducteur à la fente (7), interdisant tout risque de sortie intempestive de l’élément conducteur hors de l'isolateur, et notamment hors de son logement (8) au sein de la seconde partie (5). Les moyens de blocage réversibles (24, 26, 27) permettent, en outre, d'éviter toute rotation intempestive de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4).
On a représenté en relation avec les figures 11 à 18, un second mode de relation de l'invention. Dans l'esprit, celui-ci fonctionne de manière strictement équivalente au mode de réalisation décrit en relation avec les figures 1 et 10. Ce faisant, les références identiques désigneront des organes ou parties identiques.
Selon ce second mode de réalisation, le moyeu (12) de la seconde partie (5) est pourvu à ses deux bases, non pas d’une, mais de deux collerettes, respectivement inférieure (11) et supérieure (13). Ces collerettes ont pour vocation de maintenir ladite seconde partie (5) au sein de la première partie (4) sans pour autant interdire sa libre rotation à l’intérieur de la zone centrale évidée (15) de ladite première partie (4).
Plus précisément, la collerette inférieure (11) vient prendre appui sur une face plane inférieure de la première partie (4) et, corollairement, la collerette supérieure (13) vient prendre appui dans l’évidement (14) précédemment décrit.
Les moyens de blocage réversible de la rotation de la seconde partie par rapport à la première partie sont strictement identiques à ceux mentionnés en relation avec le premier mode de réalisation.
Le mode d’assemblage de ces deux parties diffère de celui décrit en relation avec le premier mode de réalisation. Ainsi, cet assemblage s’effectue de manière extrêmement simple, puisqu’il suffit de présenter la seconde partie (5) sur la première partie (4), tel qu'illustré sur la figure 17, puis d’exercer une pression sur la partie (5) lorsque la collerette inférieure (11) prend appui sur la partie supérieure de la zone centrale évidée (15) de la première partie. La relative élasticité de la matière plastique mise en œuvre permet l'écartement de la fente (7) de ladite première partie (4) pour permettre le forçage de la collerette (11) dans ladite zone centrale évidée (15), jusqu'à ce que celle-ci émerge en face inférieure de ladite première partie (4).
Dans cette configuration, les deux parties (4, 5) ne sont pas désolidarisables l’une de l’autre, sauf à briser l’isolateur.
Le mode de fonctionnement de cette seconde forme de réalisation de l’invention est strictement identique à celui décrit en relation avec les premiers modes de réalisation.
Dans ces deux modes de réalisation, la face supérieure de la première partie (4) comporte en outre un pion de blocage (25), contre lequel est susceptible de buter le curseur (9) solidaire de la seconde partie (5). Ce faisant, on bloque la rotation de ladite seconde partie (5) de telle sorte que l’accès de l’élément conducteur en zone (8) soit facilité, par alignement parfait des fentes (7) et (10).
On conçoit tout l’intérêt de la présente invention, qui propose ainsi un isolateur tout à la fois simple à réaliser, à assembler outre à utiliser, facilitant de manière important les opérations de mise en place des clôtures électriques ou d’enlèvement de celles-ci, susceptibles de générer un gain de temps considérable pour les utilisateurs.
Claims (9)
- REVENDICATIONS1. Isolateur pour clôture électrique comprenant un logement apte à recevoir de manière amovible un élément conducteur électrique, et constitué de deux parties : - une première partie (4), solidarisable à un poteau de clôture ou système équivalent, présentant une zone centrale évidée sensiblement cylindrique (15), débouchant sur la périphérie (16) de ladite première partie par une fente traversante (7) ; - une seconde partie (5), apte à être reçue au sein de la zone centrale évidée (15) de ladite première partie, et susceptible de tourner au sein de ladite première partie afin d’assurer la sécurisation de l’élément conducteur au sein de l’isolateur, ladite seconde partie présentant un logement (8) apte à recevoir de manière amovible l’élément conducteur et à communiquer avec la fente traversante (7) dont est pourvue la première partie ; lesdites première et deuxième parties étant en outre munies d’organes aptes à assurer un blocage réversible de la rotation de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4), engendrant l’obturation de la fente (7) dont est munie ladite première partie, caractérisé en ce que la seconde partie (5) comporte des organes (11, 13, 17, 18) aptes à assurer son maintien au sein de la première partie, tout en autorisant sa libre rotation au sein de celle-ci.
- 2. Isolateur pour clôture électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde partie (5) comprend un moyeu cylindrique (12) évidé (8), dont le diamètre externe correspond, au jeu près, au diamètre interne de la zone centrale évidée (15) de la première partie (4) : - l’une des extrémités ou bases dudit moyeu (12) se prolongeant par une collerette (13) de diamètre sensiblement supérieur au diamètre externe du moyeu (12), et apte à être reçue dans un évidement circulaire (14) ménagé au sein de la première partie, ledit évidement étant de forme et de dimension complémentaires à la collerette ; - l’autre extrémité ou base dudit moyeu (12) étant munie d’organes (11, 17, 18) aptes à assurer le maintien de ladite seconde partie à l’intérieur de ladite première partie tout en permettant sa libre rotation, lesdits organes faisant saillie par rapport à l’enveloppe cylindrique du moyeu (12).
- 3. Isolateur pour clôture électrique selon la revendication 2, caractérisé en ce que les organes aptes à assurer le maintien de la seconde partie (5) à l’intérieur de la première partie (4) tout en permettant la libre rotation de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4) sont constitués d’une collerette circulaire secondaire (11), contigüe à l’une des extrémités ou bases du moyeu (12) de la seconde partie, ladite collerette (11) étant fendue à l’aplomb de l’évidement (8, 10) du moyeu (12), le diamètre de la collerette secondaire (11) étant supérieur au diamètre externe du moyeu.
- 4. Isolateur pour clôture électrique selon la revendication 2, caractérisé en ce que les organes aptes à assurer le maintien de la seconde partie (5) à l’intérieur de la première partie (4) tout en permettant la libre rotation de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4) sont constitués de deux ergots (17, 18) émanant de l’une des extrémités ou bases du moyeu (12), et positionnés de manière sensiblement diamétralement opposés l’un par rapport à l’autre, constituant chacun deux saillies radiales, lesdites saillies s’étendant sensiblement dans un même plan, perpendiculaire à l’axe de révolution du moyeu et l’extrémité desdites saillies s’étendant au-delà du diamètre externe dudit moyeu.
- 5. Isolateur pour clôture électrique selon la revendication 4, caractérisé en ce que la paroi interne de la zone centrale évidée (15) de la première partie est munie d’entailles longitudinales (22, 23) ménagées de manière diamétralement opposée l’une par rapport à l’autre, lesdites entailles étant aptes à autoriser le déplacement longitudinal des ergots (17, 18) en leur sein.
- 6. Isolateur pour clôture électrique selon la revendication 5, caractérisé en ce que les dimensions et/ou forme des entailles sont différentes l’une de l’autre, et en ce que les dimensions et/ou forme des saillies radiales émanant des ergots (17, 18) sont également différentes l’une de l’autre, mais respectivement adaptées à celles des entailles (22, 23), afin de ne permettre le déplacement des ergots (17, 18), et donc corollairement de la seconde partie (5) coaxialement par rapport à la première partie (4) que pour une orientation déterminée de ladite seconde partie par rapport à la première partie.
- 7. Isolateur pour clôture électrique selon l’une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que lesdites première (4) et deuxième (5) parties sont désolidarisables l’une de l’autre réversiblement.
- 8. Isolateur pour clôture électrique selon l’une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les organes aptes à assurer un blocage réversible de la rotation de la seconde partie (5) par rapport à la première partie (4) sont constitués respectivement d’un pion de blocage mâle (24) ménagé à la périphérie du moyeu (12) de la seconde partie, apte à coopérer avec des crans (26) ménagés sur la paroi interne de la zone centrale évidée (15) de ladite première partie (4).
- 9. Isolateur pour clôture électrique selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les première et seconde parties (4, 5) sont réalisées en matière plastique, typiquement polyéthylène ou polypropylène par moulage par injection
Priority Applications (1)
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| FR1754434A FR3066520B1 (fr) | 2017-05-19 | 2017-05-19 | Isolateur pour cloture electrique |
Applications Claiming Priority (2)
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| FR1754434A FR3066520B1 (fr) | 2017-05-19 | 2017-05-19 | Isolateur pour cloture electrique |
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Publications (2)
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Family Applications (1)
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