FR3065389B1 - Moule de realisation d'un article moule comprenant un dipositif d'ejection d'une partie tubulaire de l'article moule - Google Patents

Abstract

Le moule de réalisation (1) comprend : - une première partie (8) comprenant un orifice (10), - une tige (14) s'étendant dans l'orifice (10), - un manchon (16) s'étendant autour de la tige (14), mobile en translation par rapport à la tige (14), - un dispositif d'éjection principal (18) solidaire du manchon (16) mobile par rapport à la première partie (8) entre une position inactive et une position active, - un dispositif d'éjection secondaire (36) solidaire de la tige (14) mobile par rapport à la première partie (8) et par rapport au dispositif d'éjection principal (18) entre une position inactive et position active, - une plaque d'éjection (22) mobile entre une position rétractée et une position d'éjection, entraînant le mouvement du dispositif d'éjection principal (18) entre sa position inactive et sa position active.

Description

Moule de réalisation d’un article moulé comprenant un dipositif d’éjection d’une partie tubulaire de l’article moulé

La présente invention concerne un moule de réalisation d’un article moulé, du type comprenant au moins une partie tubulaire creuse s’étendant en saillie d’une surface principale, ledit moule comprenant : - une première et une deuxième parties mobiles l’une par rapport à l’autre entre une position ouverte et une position fermée, dans laquelle les première et deuxième parties définissent entre elles une cavité de moulage présentant une forme complémentaire de la surface principale de l’article moulé, la première partie comprenant un orifice débouchant dans la cavité de moulage et présentant une forme complémentaire de la face extérieure de la partie tubulaire de l’article moulé, - une tige présentant une forme complémentaire de la face interne de la partie tubulaire de l’article moulé, ladite tige s’étendant dans l’orifice de la première partie, - un manchon s’étendant autour d’une partie de la tige et présentant une extrémité libre présentant une forme complémentaire de l’extrémité libre de la partie tubulaire de l’article moulé, la tige et le manchon étant mobiles en translation l’un par rapport à l’autre et par rapport à l’orifice, - un dispositif d’éjection principal solidaire du manchon mobile par rapport à la première partie entre une position inactive et une position active dans laquelle le manchon s’étend en saillie de la première partie de sorte à éjecter la partie tubulaire de l’orifice de la première partie lorsque les première et deuxième parties sont dans la position ouverte, - un dispositif d’éjection secondaire solidaire de la tige mobile par rapport à la première partie et par rapport au dispositif d’éjection principal entre une position inactive et position active, dans laquelle la tige est sortie de la partie tubulaire de l’article moulé, et - une plaque d’éjection mobile entre une position rétractée et une position d’éjection dans un espace de débattement de la première partie délimité par une paroi supérieure, le mouvement de la plaque d’éjection entre sa position rétractée et sa position d’éjection entraînant le mouvement du dispositif d’éjection principal entre sa position inactive et sa position active.

Un tel moule est par exemple utilisé pour réaliser des pièces de véhicule automobile comprenant un ou plusieurs fûts de vissage ou autres éléments de fixation de forme tubulaire sur leur surface interne, destinée à être fixée sur un autre élément du véhicule.

Dans le cas de telles pièces, l’éjection de la pièce peut être problématique car il convient de sortir la partie tubulaire hors de la première partie du moule et de retirer de cette partie tubulaire la tige utilisée pour mouler la surface interne de cette partie tubulaire.

Pour ce faire, on prévoit un dispositif d’éjection principal permettant de séparer la surface principale de la surface de moulage de la première partie et de faire sortir la partie tubulaire de l’article moulé hors de l’orifice de la première partie et un dispositif d’éjection secondaire permettant de faire sortir la tige hors de la partie tubulaire de l’article moulé, ce qui permet ensuite de retirer l’article moulé du moule.

Par conséquent, un dispositif d’actionnement du dispositif d’éjection principal et un autre dispositif d’actionnement du dispositif d’éjection secondaire doivent être prévu, ce qui complique la structure du moule et son fonctionnement.

Pour pallier ce problème, il a été proposé de contraindre le déplacement du deuxième dispositif d’éjection à celui du dispositif d’éjection principal en prévoyant un élément de contrainte entre le dispositif d’éjection principal et le dispositif d’éjection secondaire. Le document JP-2010260277 décrit par exemple un tel moule.

Cependant, la structure d’un tel moule reste assez complexe et susceptible de mauvais fonctionnement, notamment au bout d’un grand nombre de cycles d’utilisation. En outre, la partie du moule dans laquelle le dispositif d’éjection principal et le dispositif d’éjection secondaire présente un encombrement important du fait de l’espace nécessaire pour permettre une course adaptée du dispositif d’éjection principal par rapport à celle du dispositif d’éjection secondaire. L’un des buts de l’invention est de pallier ces inconvénients en proposant un moule permettant l’éjection d’un article moulé comprenant une partie tubulaire de façon simple et présentant une structure simplifiée et peu encombrante. A cet effet, l’invention concerne un moule de réalisation du type précité, dans lequel le dispositif d’éjection secondaire est monté sur le dispositif d’éjection principal et comprend au moins une surface de butée supérieure venant en contact avec la paroi supérieure de l’espace de débattement de la première partie lorsque la plaque d’éjection se déplace de l’espace de débattement étant agencées de sorte à arrêter le mouvement du dispositif d’éjection secondaire avant que le dispositif d’éjection principal atteigne la position active afin que la tige soit extraite de la partie tubulaire de l’article moulé par un déplacement relatif du manchon par rapport à la tige.

En prévoyant que le dispositif d’éjection secondaire passe dans sa position active lorsque la surface de butée supérieure entre en contact avec la paroi supérieure de l’espace, cet espace peut présenter une dimension selon la direction d’éjection égale à la course nécessaire pour déplacer le dispositif d’éjection principal entre sa position inactive et sa position active. En effet, il n’est pas nécessaire de prévoir un espace supplémentaire pour permettre un déplacement relatif du dispositif d’éjection secondaire par rapport au dispositif d’éjection principal.

Selon d’autres caractéristiques du moule de réalisation selon l’invention : - le dispositif d’éjection principal comprend une première pièce de liaison solidaire du manchon et le dispositif d’éjection secondaire comprend une deuxième pièce de liaison solidaire de la tige ; - la deuxième pièce de liaison est liée à la première pièce de liaison par un élément de contrainte, ledit élément de contrainte étant agencé pour que le déplacement du dispositif d’éjection principal entre sa position inactive et sa position active entraîne un déplacement du dispositif d’éjection secondaire entre sa position inactive et sa position active pour que le dispositif d’éjection principal se déplace seul vers sa position active lorsque la surface de butée supérieure entre en contact avec la paroi supérieure (56) de l’espace de débattement ; - la deuxième pièce de liaison est mobile en translation par rapport à la première pièce de liaison de façon flottante, le dispositif d’éjection secondaire comprenant au moins une surface de butée inférieure venant en contact avec la plaque d’éjection lorsque ladite plaque d’éjection se déplace vers sa position d’éjection, de sorte à déplacer le dispositif d’éjection secondaire vers la position active ; - la première pièce de liaison comprend un orifice traversant, la tige s’étendant au travers dudit orifice traversant et étant apte à coulisser dans ledit orifice ; - la deuxième pièce de liaison comprend au moins un bras monté coulissant dans au moins une rainure complémentaire de la première pièce de liaison, la surface de butée supérieure s’étendant en saillie dudit bras ; - la plaque d’éjection comprend un orifice traversant, la deuxième pièce de liaison étant montée coulissante dans ledit orifice ; - la plaque d’éjection comprend une empreinte de réception de la première pièce de liaison, ladite empreinte définissant en outre une surface de contrebutée venant en contact avec la surface du butée inférieure lorsque la plaque d’éjection se déplace de la position rétractée vers la position d’éjection ; et - un élément de contrainte est disposé entre la première partie et le dispositif d’éjection secondaire, ledit élément de contrainte étant contraint dans la position rétractée de la plaque d’éjection et poussant le dispositif d’éjection secondaire (36) vers la position active. L’invention concerne également un procédé d’éjection d’un article moulé hors d’un moule de réalisation tel que décrit ci-dessus, le procédé comprenant les étapes suivantes : - positionner les première et deuxième parties du moule dans la position ouverte, - actionner la plaque d’éjection de la position rétractée vers la position d’éjection de sorte à déplacer le dispositif d’éjection principal de la position inactive vers la position active, le manchon poussant la partie tubulaire de l’article moulé hors de l’orifice de la première partie du moule, - retirer l’article moulé du moule lorsque le dispositif d’éjection principal est dans sa position active, dans lequel, au cours du déplacement de la plaque d’éjection, la surface de butée supérieure du dispositif d’éjection secondaire vient en contact avec la paroi supérieure de l’espace de débattement de la première partie du moule avant que le dispositif d’éjection principal atteigne la position active de sorte que la tige se déplace hors de la partie tubulaire de l’article moulé et se trouve hors de ladite partie tubulaire lorsque le dispositif d’éjection principal atteint la position active. D’autres aspects et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la Fig. 1 est une représentation schématique en coupe d’un moule de réalisation selon un premier mode de réalisation de l’invention, le dispositif d’éjection principal étant dans sa position inactive ; - la Fig. 2 est une représentation schématique en perspective d’une partie du dispositif d’éjection principal et du dispositif d’éjection secondaire du moule de réalisation de la Fig. 1, - la Fig. 3 est une représentation schématique en perspective de la plaque d’éjection du dispositif d’éjection principal du moule de réalisation de la Fig. 1, - les Fig. 4 à 6 sont des représentations schématiques en coupe d’un moule de réalisation selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, le dispositif d’éjection principal passant d’une position inactive (Fig. 4) à une position active (Fig. 6) en passant par une position intermédiaire (Fig. 5).

Dans la description, les termes « inférieur >> et « supérieur >> sont définis par rapport à la direction d’ouverture D du moule représentée sur les Fig. 1 et 4 à 6.

En référence à la Fig. 1, on décrit un moule de réalisation 1 d’un article moulé 2 comprenant une surface principale 4 et au moins une partie tubulaire creuse 6 s’étendant en saillie de la surface principale 4. La partie tubulaire creuse est par exemple un fût de vissage ou un autre élément de fixation destiné à permettre la fixation de l’article moulé à un autre article ou à un environnement. La description qui suit va être faite pour un article 2 comprenant une seule partie tubulaire creuse 6. Il est cependant entendu que cet article 2 peut comprendre plusieurs parties tubulaires creuses 6, auquel cas le moule comprend autant d’orifices de réalisation et de dispositifs d’éjection principaux et secondaires (décrits ultérieurement) qu’il y a de parties tubulaires creuses 6.

Le moule de réalisation 1 comprend une première partie 8 et une deuxième partie (non représentée pour simplifier les figures), mobiles l’une par rapport à l’autre entre une position ouverte, dans laquelle les première et deuxième parties sont écartées l’une de l’autre, et une position fermée, dans laquelle les première et deuxième parties sont rapprochées l’une de l’autre de sorte à définir une cavité de moulage fermée. La cavité de moulage présente une forme complémentaire de la forme de la surface principale 4 de l’article moulé à réaliser. Le déplacement de position fermée à la position ouverte se fait selon une direction d’ouverture D, représentée sur les Fig. 1 et 4 à 6.

La première partie comprend en outre un orifice 10 débouchant dans la cavité de moulage et dont la section présente une forme complémentaire de la section de la face externe de la partie tubulaire 6 de l’article moulé 2. Par face externe, on entend la face tournée vers l’extérieur de l’article moulé et visible depuis l’extérieur de cet article moulé. Pour une partie tubulaire 6 cylindrique à base circulaire, l’orifice 10 présente donc une forme cylindrique à base circulaire de diamètre égal au diamètre de la face externe de la partie tubulaire 6. L’extrémité de l’orifice 10 opposée à l’extrémité débouchant dans la cavité de moulage débouche dans un espace 12 de la première partie agencé pour loger les dispositifs d’éjection, comme cela sera décrit ultérieurement. L’orifice 10 s’étend selon la direction d’ouverture D, c’est-à-dire que l’axe de l’orifice 10 est sensiblement parallèle à la direction d’ouverture D.

Le moule 1 comprend en outre au moins une buse d’injection d’un matériau de moulage (non représentée) débouchant dans la cavité de moulage et permettant d’injecter un matériau de moulage dans la cavité de moulage et dans l’orifice 10 de la première partie pour réaliser l’article moulé par injection. Le moule 1 peut en outre comprendre d’autres éléments non représentés classiques pour ce type d’outillage, tels que des canaux de régulation thermique ou autres.

Le moule 1 comprend en outre une tige 14 s’étendant selon la direction d’ouverture D dans l’orifice 10. La tige 14 est donc coaxiale à l’orifice 10 et présente une section externe de forme sensiblement complémentaire à la forme de la section interne de la partie tubulaire 6 de l’article moulé. Par face interne, on entend la face opposée à la face externe, tournée vers l’intérieur de la partie tubulaire 6 et invisible depuis l’extérieur de l’article moulé. Ainsi, pour une face interne de partie tubulaire 6 sensiblement lisse et cylindrique à base circulaire, la tige 4 présente une face externe lisse cylindrique à base circulaire et présentant un diamètre sensiblement égal au diamètre interne de la face interne de la partie tubulaire 6. Ainsi, lorsque la tige 4 est disposée dans l’orifice 10 de la première partie 8, l’espace s’étendant entre la tige 4 et l’orifice 10 présente la forme de la partie tubulaire 6 de l’article moulé 2 à réaliser. La tige 4 est montée mobile en translation selon la direction d’ouverture D par rapport à la première partie 8. Ainsi, la tige 4 est apte à se déplacer en translation dans l’orifice 10 selon la direction d’ouverture D.

Pour former l’extrémité libre de la partie tubulaire 6, c’est-à-dire l’extrémité opposée à l’extrémité liée à la surface principale 4 de l’article moulé 2, un manchon 16 est disposé autour de la tige 4 et s’étend dans l’orifice 10, au cours du moulage de l’article, à une distance de la cavité de moulage correspondant à la longueur de la partie tubulaire 6 mesurée selon la direction d’ouverture D. Le manchon 16 présente une face externe de section sensiblement complémentaire à la section de l’orifice 10 et une face interne de section sensiblement complémentaire à la section de la tige 14. Ainsi, le manchon 16 est apte à remplir une partie de l’espace séparant la tige 14 de l’orifice 10 pour fermer cet espace en regard de la cavité de moulage et définir ainsi, avec la tige 14 et l’orifice 10, la forme de la partie tubulaire 6 à réaliser. Le manchon 16 est mobile en translation selon la direction d’ouverture D par rapport à l’orifice 10 et à la tige 14. Ainsi, le manchon 16 est apte à se déplacer en translation dans l’orifice 10 selon la direction d’ouverture D indépendamment de la tige 14.

Le manchon 16 est également utilisé pour éjecter l’article moulé hors de la première partie 8 du moule 1, comme cela va à présent être décrit.

Le manchon 16 est solidaire d’un dispositif d’éjection principal 18, comprenant une première pièce de liaison 20 disposé dans l’espace 12 de la première partie 8 du moule 1. La première pièce de liaison 20 est disposée sur une plaque d’éjection 22.

La première pièce de liaison 20, plus particulièrement visible sur la Fig. 2, comprend à son extrémité supérieure une empreinte 24 de fixation du manchon 16, agencée pour recevoir l’extrémité du manchon 16 opposée à l’extrémité destinée à former l’extrémité libre de la partie tubulaire 6. Ainsi, la première pièce de liaison 20 est solidaire du manchon 16. Plus particulièrement, la première pièce de liaison 20 est solidaire en translation du manchon 16, c’est-à-dire que la première pièce de liaison 20 et le manchon 16 se déplacent ensemble en translation selon la direction d’ouverture D. L’extrémité inférieure de la première pièce de liaison 20 est reçue dans une empreinte 26 de la plaque d’éjection 22, plus particulièrement visible sur la Fig. 3. Ainsi, l’ensemble plaque d’éjection 22, première pièce de liaison 20 et manchon 16 forme un ensemble mobile en translation selon la direction d’ouverture D, comme cela sera décrit ultérieurement. La première pièce de liaison 20 comprend un orifice traversant 28 s’étendant de son extrémité inférieure à son extrémité supérieure selon la direction d’ouverture D. L’orifice traversant 28 est apte à recevoir la tige 14 de sorte que la tige 14 est apte à coulisser dans l’orifice traversant 28 selon la direction d’ouverture D. La première pièce de liaison 20 comprend en outre au moins une rainure 30 s’étendant sur sa face externe selon la direction d’ouverture D à partir de l’extrémité inférieure de la première pièce de liaison 20. La rainure 30 est ouverte du côté de l’extrémité inférieure et forme à son autre extrémité une surface de contrebutée 32, s’étendant à une certaine distance de l’extrémité supérieure de la première pièce de liaison 20. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, la première pièce de liaison 20 comprend deux rainures 30 diamétralement opposées sur la surface externe de la première pièce de liaison 20.

La plaque d’éjection 22 comprend, comme indiqué précédemment, une empreinte 26 de réception de la première pièce de liaison 20. L’empreinte 26 définit en outre une surface de contrebutée 34, dont la fonction sera décrite ultérieurement. La plaque d’éjection 22 peut comprendre plusieurs empreintes 26 destinées à recevoir les premières pièces de liaison des différents dispositifs d’éjection principaux 18 lorsque plusieurs parties tubulaires 6 sont prévues sur l’article à mouler. Ainsi, une seule plaque d’éjection 22 permet de déplacer simultanément plusieurs dispositifs d’éjection principaux 18 pour permettre l’éjection de toutes les parties tubulaires de l’article moulé. Un dispositif d’actionnement, par exemple du type vérin (non représenté), est lié à la plaque d’éjection 22 afin de commander son déplacement en translation selon la direction d’ouverture D et ainsi entraîner le déplacement du ou des dispositifs d’éjection principaux qui sont liés à la plaque d’éjection 22.

Le dispositif d’éjection principal 18 permet donc le déplacement du manchon en translation selon la direction d’ouverture D par actionnement de la plaque d’éjection 22 afin de faire sortir la partie tubulaire 6 d’un article moulé de l’orifice 10 de la première partie 8 du moule 1 pour permettre le retrait de l’article moulé hors du moule, comme cela sera décrit ultérieurement.

On décrit à présent un dispositif d’éjection secondaire 36, selon un premier mode de réalisation, permettant le retrait de la tige 14 hors de la partie tubulaire 6 de l’article moulé 2.

Le dispositif d’éjection secondaire 36 comprend une deuxième pièce de liaison 38, plus particulièrement visible sur la Fig. 2, disposée dans l’espace 12 de la première partie 8 du moule 1. La deuxième pièce de liaison 38 est agencée pour recevoir l’extrémité inférieure 39 de la tige 14, c’est-à-dire l’extrémité de la tige 14 opposée à l’extrémité destinée à former l’intérieur de la partie tubulaire 6. L’extrémité inférieure 39 de la tige 14 est par exemple vissée par des moyens de vissage 40 à la deuxième pièce de liaison 38 de sorte que la deuxième pièce de liaison 38 et la tige 14 sont solidaires en translation selon la direction d’ouverture D. La deuxième pièce de liaison 38 s’étend en partie sous la première pièce de liaison 20, selon la direction d’ouverture D, de sorte qu’une partie de la tige 14, s’étendant entre ses deux extrémités, s’étend au travers de l’orifice traversant 28 de la première pièce de liaison 20. La deuxième pièce de liaison 38 comprend en outre au moins un bras 42 coopérant avec la rainure 30 de la première pièce de liaison 20, c’est-à-dire un bras 42 s’étendant dans ladite rainure 30 et apte à coulisser dans celle-ci selon la direction d’ouverture D, comme représenté sur la Fig. 2. Le bras 42 comprend un épaulement 44 s’étendant radiaiement en saillie à l’extrémité supérieure du bras 42 de sorte à définir une surface de butée inférieure 46 et une surface de butée supérieure 48 s’étendant chacune en saillie selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction d’ouverture D à une extrémité de l’épaulement 44. La distance séparant la surface de butée inférieure 46 de la surface de butée supérieure 48 selon la direction d’ouverture D est sensiblement égale à la longueur de la partie tubulaire 6 de l’article moulé 2 mesurée selon la direction d’ouverture D. La longueur des surfaces de butée inférieure 46 et supérieure 48 mesurée selon une direction perpendiculaire à la direction d’ouverture D est telle que les surfaces de butée s’étendent en saillie hors de la rainure 30, comme visible sur la Fig. 2 par exemple. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, la deuxième pièce de liaison 38 comprend deux bras 42 diamétralement opposés et coopérant chacun avec l’une des rainures 30 de la première pièce de liaison 20.

La deuxième pièce de liaison 38 est en outre montée coulissante selon la direction d’ouverture D dans une ouverture traversante 50 de la plaque d’éjection 22. L’ouverture traversante 50 débouche dans l’empreinte 26 et les surfaces de contrebutée 34 de la plaque d’éjection 22 s’étendent le long du bord de cette ouverture traversante 50 au niveau de l’empreinte 26, comme représenté sur les Fig. 1 et 3.

Selon le premier mode de réalisation, la deuxième pièce de liaison 38 est montée coulissante de façon flottante sur la première pièce de liaison 20, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’élément de contrainte entre ces deux pièces de liaison 20, de sorte que le déplacement de la deuxième pièce de liaison 36 n’est pas entraîné par celui de la première pièce de liaison 20, comme cela sera décrit ultérieurement. Ainsi, le dispositif d’éjection secondaire 36 est mobile de façon flottante en translation par rapport au dispositif d’éjection principal 18. En montant le dispositif d’éjection secondaire de façon flottante par rapport au dispositif d’éjection principal et par rapport à la première partie du moule, il n’est ni nécessaire de prévoir un dispositif d’actionnement dédié au deuxième dispositif d’éjection ni nécessaire d’agencer un élément de contrainte entre le dispositif d’éjection principal et le dispositif d’éjection secondaire pour déplacer le dispositif d’éjection secondaire. Ainsi, la structure du moule est simplifiée et le fonctionnement du moule est plus robuste, même après un grand nombre de cycles d’utilisation.

Les première et deuxième pièces de liaison ainsi que l’ouverture traversante 50 de la plaque d’éjection présentent une forme générale sensiblement cylindrique et s’étendent coaxialement au manchon 16 et à la tige 14. L’espace 12 de la première partie 8 du moule 1 comprend une partie de réception 52 de la première pièce de liaison 20 et un espace de débattement 54 de la plaque d’éjection 22 s’étendant sous la partie de réception 52. La partie de réception 52 présente une forme cylindrique dont le diamètre est légèrement supérieur à celui de la première pièce de liaison 20 de sorte que la première pièce de liaison 20 peut y pénétrer. La partie de réception 52 débouche dans l’espace de débattement 54, qui est délimité par une paroi supérieure 56 formant l’interface entre la partie de réception 52 et l’espace de débattement 54 et définissant des surfaces de contrebutée de part et d’autre de la partie de réception 52. En d’autres termes, la partie de réception 52 s’ouvre dans la paroi supérieure 56 de l’espace de débattement 54 et les surfaces de contrebutée sont formées sur le bord de l’ouverture de la partie de réception formée dans la paroi supérieure 56 de l’espace de débattement 54. L’espace de débattement 54 présente quant à lui des dimensions suffisantes pour recevoir la plaque d’éjection 22 et permettre le déplacement de celle-ci selon la direction d’ouverture D sur toute la plage nécessaire pour l’éjection de l’article moulé, qui va à présent être décrite.

Lorsque l’article moulé est réalisé, les première et deuxième parties du moule 1 sont dans une position fermée et la plaque d’éjection 22 se trouve dans une position rétractée représentée sur les Fig. 1 et 3. Dans cette position rétractée, la plaque d’éjection 22 se trouve dans la partie inférieure de la partie de débattement 54 et les dispositifs d’éjection principal 18 et secondaire 36 sont dans une position inactive.

Dans la position inactive, la tige 14 s’étend dans l’orifice 10 de la première partie du moule et affleure à la cavité de moulage destinée à former la surface principale 4 de l’article à mouler. Le manchon s’étend quant à lui à distance de la cavité de moulage, de sorte que son extrémité supérieure est séparée de la cavité de moulage selon la direction d’ouverture D d’une distance sensiblement égale à la longueur de la partie tubulaire 6 à réaliser mesurée selon la direction d’ouverture D. Ainsi, dans la position inactive, la tige 14, le manchon 16 et l’orifice 10 de la première partie 8 définissent entre eux un espace présentant une forme sensiblement complémentaire de la forme de la partie tubulaire 6 à réaliser et cet espace est en communication fluidique avec la cavité de moulage.

Le matériau de moulage est alors injecté dans la cavité de moulage et se répand dans l’espace s’étendant entre la tige 14, le manchon 16 et l’orifice 10 de sorte que la surface principale 4 et la partie tubulaire 6 de l’article 2 sont réalisés d’une seule pièce.

Une fois l’article 2 moulé, les première et deuxième parties du moule 1 sont déplacées dans la position ouverte et l’éjection de l’article moulé 2 commence.

Pour ce faire, le dispositif d’actionnement est actionné de sorte à déplacer la plaque d’éjection 22 selon la direction d’ouverture D vers la partie supérieure de l’espace de débattement 54. Ce déplacement entraîne un déplacement de la première pièce de liaison 20 et donc du manchon 16 selon la direction d’ouverture D de sorte que le manchon 16 se déplace dans l’orifice 10 en direction de la cavité de moulage.

Selon le premier mode de réalisation, comme la deuxième pièce de liaison 38 est montée de façon flottante sur la première pièce de liaison 20, le déplacement de la première pièce de liaison 20 n’entraîne pas celui de la deuxième pièce de liaison 38, qui reste dans un premier temps immobile selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1.

Le déplacement du manchon 16 entraîne une sortie de la partie tubulaire 6 hors de l’orifice 10 puisque l’extrémité supérieure du manchon 16 est en appui contre l’extrémité inférieure de la partie tubulaire 6. Ainsi, l’article moulé 2 commence à se séparer de la première partie 8 du moule 1.

Alors que la plaque d’éjection 22 se déplace selon la direction d’ouverture D, l’ouverture traversante 50 coulisse sur la deuxième pièce de liaison 38 jusqu’à ce que les surfaces de contrebutée 34 entrent en contact avec les surfaces de butées inférieures 46 de la deuxième pièce de liaison 38. La poursuite du déplacement de la plaque d’éjection 22 selon la direction d’ouverture D entraîne alors également un déplacement de la deuxième pièce de liaison 38 selon la direction d’ouverture, de sorte que la tige 14, s’étendant toujours dans la partie tubulaire 6, sort également de l’orifice 10. La tige 14 accompagne ainsi la sortie de la partie tubulaire 6 hors de l’orifice 10, ce qui permet un maintien de l’article moulé 2 au cours du début de sa phase d’éjection et évite qu’il ne se positionne de façon inappropriée lorsque la partie tubulaire 6 est sortie de l’orifice 10.

La plaque d’éjection 22 est ainsi déplacée jusqu’à ce que le manchon 16 et la tige 14 aient complètement fait sortir la partie tubulaire 6 de l’orifice 10. Ce mouvement se poursuit même jusqu’à ce que la partie tubulaire 6 s’étendent à une certaine distance de la première partie 8 de sorte qu’un élément de préhension puisse saisir l’article moulé 2 et le retirer du moule, comme représenté sur la Fig. 6.

Au cours de ce déplacement, lorsque le manchon 16 et la tige 14 sont sortis de l’orifice 10 d’une distance correspondant sensiblement à la longueur de la partie tubulaire 6 de l’article moulé, c’est-à-dire lorsque la partie tubulaire 6 est tout juste entièrement sortie de l’orifice 10, les surfaces de butée supérieures 48 de la deuxième pièce de liaison 38 entre en contact avec la paroi supérieure 56 de l’espace de débattement 54 contre les surfaces de contrebutée qui empêchent ainsi tout déplacement supplémentaire de la deuxième pièce de liaison 38 et donc de la tige 14 dans la direction d’ouverture D, alors que le mouvement du manchon 16 se poursuit. Il se produit ainsi un déplacement relatif du manchon 16 par rapport à la tige 14. Le manchon 16 continue de se déplacer selon la direction d’ouverture D en poussant la partie tubulaire 6 alors que la tige 14 ne se déplace plus. Cela entraîne un retrait de la tige 14 hors de la partie tubulaire 6.

Lorsque la tige 14 est complètement retirée de la partie tubulaire 6, l’article moulé 2 a atteint sa position représentée sur la Fig. 6 et peut être retiré du moule par un élément de préhension, par exemple robotisé. Ce retrait se fait sans obstacle puisque la tige 14 ne s’étend pas à l’intérieur de la partie tubulaire 6. Le dispositif d’éjection principal 18 et le dispositif d’éjection secondaire 36 sont alors dans une position active, dans laquelle la première pièce de liaison 20 s’étend dans l’espace de réception 52 et dans laquelle les surfaces de butée supérieures 48 de la deuxième pièce de liaison 38 sont en contact contre les surfaces de contrebutée 56 de la première partie du moule.

La plaque d’éjection 22 peut ensuite être déplacée dans une direction opposée à la direction d’ouverture D afin de repositionné les dispositifs d’éjection principal et secondaire dans leur position inactive et permettre à un nouvel article d’être moulé.

Le procédé d’éjection décrit ci-dessus se fait donc de façon simple, sans nécessiter d’actionner séparément le dispositif d’éjection principal et le dispositif d’éjection secondaire ou de prévoir un élément de contrainte entre le dispositif d’éjection principal et le dispositif d’éjection secondaire, tout en maintenant l’article moulé 2 lors de cette phase d’éjection et en ne le libérant que lorsqu’il peut être saisi par un élément de préhension.

On décrit à présent un second mode de réalisation du moule selon l’invention, représenté sur les Fig. 3 à 6.

La différence entre ce mode de réalisation et celui décrit précédemment est qu’un élément de contrainte 58 est prévu entre le dispositif d’éjection secondaire 36 et la première partie 8 du moule 1. Plus particulièrement, l’élément de contrainte 58 s’étend entre une partie inférieure de la première partie 8, contre laquelle la plaque d’éjection 22 est appliquée lorsque celle-ci est en position rétractée, et l’extrémité inférieure de la deuxième pièce de liaison 38. L’élément de contrainte 58 est agencé pour contraindre le dispositif d’éjection secondaire 36 vers sa position active. Ainsi, lorsque la plaque d’éjection 22 est dans sa position rétractée et que le dispositif d’éjection secondaire 36 est dans sa position inactive, l’élément de contrainte 58 est contraint, ou chargé, et exerce une force contre la deuxième pièce de liaison 38 tendant à la pousser vers sa position active, comme représenté sur la Fig. 3. Dans cette position, la deuxième pièce de liaison 38 est maintenue dans sa position inactive par appui de la surface de butée supérieure 48 contre la surface de contrebutée 32 de la rainure 30 de la première pièce de liaison 20. Ainsi, tant que la plaque d’éjection 22 est dans sa position rétractée, le dispositif d’éjection secondaire 36 est maintenu dans sa position inactive malgré la force exercée par l’élément de contrainte 58 contre la deuxième pièce de liaison 38.

Lorsque la plaque d’éjection 22 est déplacée vers sa position d’éjection et que le dispositif d’éjection principal 18 est ainsi entraîné vers sa position active, l’élément de contrainte 58 exerce une poussée contre le dispositif d’éjection secondaire 36 de sorte que celui-ci se déplace vers sa position active alors même que les surfaces de contrebutée 34 de la plaque d’éjection 22 ne sont pas encore en appui contre les surfaces de butée inférieures 46 de la deuxième pièce de liaison 38, comme représenté sur la Fig. 5.

Le fonctionnement ultérieur du moule est identique à celui décrit précédemment en référence au premier mode de réalisation.

Ainsi, l’élément de contrainte 58 sert à déclencher le mouvement du dispositif d’éjection secondaire 36 dès que le dispositif d’éjection principal 18 commence à se déplacer, ce qui permet à la tige 14 d’accompagner le mouvement du manchon 16 au cours du début de l’éjection et ainsi d’assurer un meilleur maintien de la partie tubulaire 6 de l’article moulé 2 au début de la phase d’éjection.

Dans le premier mode de réalisation, il existe un léger décalage entre le début du mouvement du manchon 16 et celui de la tige 14, le temps que les surfaces de contrebutée 34 de la plaque d’éjection 22 entrent en contact avec les surfaces de butée inférieures 46 de la deuxième pièce de liaison 20 alors que le dispositif d’éjection principal 18 se déplace vers sa position active. Ainsi, au prix d’une structure un peu plus complexe dans le deuxième mode de réalisation, le maintien de l’article moulé 2 au cours de l’éjection est amélioré. On notera que cette complexification reste minime puisqu’aucun élément de contrainte n’est ajouté entre le dispositif d’éjection principal 18 et le dispositif d’éjection secondaire 36, qui reste monté flottant par rapport à ce dispositif d’éjection principal. De plus, même si l’élément de contrainte 58 venait à se rompre ou à avoir un mauvais fonctionnement, le moule reste utilisable selon le fonctionnement du premier mode de réalisation.

Selon un troisième mode de réalisation, un élément de contrainte est prévu entre le dispositif d’éjection principal 18 et le dispositif d’éjection secondaire 36 de sorte que le déplacement du dispositif d’éjection principal 18 entraîne celui du dispositif d’éjection secondaire 36 au début de la phase d’éjection et jusqu’à ce que la surface de butée supérieure 48 du dispositif d’éjection secondaire entre en contact avec la paroi supérieure 56 de l’espace de débattement 54. L’élément de contrainte est alors agencé pour que le dispositif d’éjection principal 18 se déplace seul sans entraîner le dispositif d’éjection secondaire 36 de sorte que la tige 14 peut être extraite de la partie tubulaire 16 alors que le dispositif d’éjection principal 18 atteint sa position active, comme décrit précédemment. Le reste du moule reste sensiblement identique à ce qui a été décrit en référence au premier mode de réalisation.

Un tel mode de réalisation permet ainsi à la tige 14 d’accompagner le mouvement du manchon 16 au cours du début de l’éjection et ainsi d’assurer un meilleur maintien de la partie tubulaire 6 de l’article moulé 2 au début de la phase d’éjection et ne nécessite pas d’élément d’actionnement du dispositif d’éjection secondaire.

En outre, selon ce mode de réalisation, la surface de butée inférieure 46 du dispositif d’éjection secondaire 38 n’est pas nécessaire au bon fonctionnement du moule. Elle peut toutefois être utile pour retenir le dispositif d’éjection secondaire 38 et empêcher qu’il ne retourne brutalement dans sa position inactive lorsque l’élément de contrainte n’agit plus entre le dispositif d’éjection secondaire 38 et le dispositif d’éjection principal 18 une fois que la surface de butée supérieure 48 est entrée en contact avec la paroi supérieure 56. L’élément de contrainte est par exemple formé par un élément magnétique, tel qu’un aimant, prévu sur la deuxième pièce de liaison 38 et interagissant avec un élément magnétique, tel qu’un autre aimant, prévu sur la première pièce de liaison 20. La force de maintien entre les deux éléments magnétiques est agencée pour que le déplacement du dispositif d’éjection principal 18 entraîne celui du dispositif d’éjection secondaire 38 au début de la phase d’éjection et pour que le dispositif d’éjection principal se déplace seul en rompant l’interaction magnétique entre les éléments magnétiques lorsque la surface de butée supérieure 48 entre en contact avec la paroi supérieure 56. Lorsque le dispositif d’éjection principal 18 retourne vers sa position inactive, l’interaction magnétique entre les éléments magnétiques est rétablie de sorte qu’un nouveau cycle d’éjection peut être réalisé.

Selon un autre exemple, l’élément de contrainte est formé par un élément de rappel, tel qu’un ressort, interposé entre la deuxième pièce de liaison 38 et la première pièce de liaison 20. La raideur de l’élément de rappel est telle que le déplacement du dispositif d’éjection principal 18 entraîne celui du dispositif d’éjection secondaire 38 au début de la phase d’éjection et pour que le dispositif d’éjection principal se déplace seul en contraignant l’élément de rappel lorsque la surface de butée supérieure 48 entre en contact avec la paroi supérieure 56. Lorsque le dispositif d’éjection principal 18 retourne vers sa position inactive, l’élément de rappel permet ainsi de repositionner le dispositif d’éjection secondaire par rapport au dispositif d’éjection principal. Dans ce cas, l’élément de rappel empêche en outre une désolidarisation entre le dispositif d’éjection principal et le dispositif d’éjection secondaire lorsque le dispositif d’éjection principal se déplace seul. Ainsi, selon cet exemple, la structure de la plaque d’éjection et celle de la deuxième pièce de liaison peuvent être simplifiées car la surface de butée inférieure de la deuxième pièce de liaison et la surface de contrebutée de la plaque d’éjection ne sont pas nécessaires.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1,- Moule de réalisation (1) d’un article moulé (2), comprenant au moins une partie tubulaire (6) creuse s’étendant en saillie d’une surface principale (4), ledit moule comprenant : - une première et une deuxième parties (8) mobiles l’une par rapport à l’autre entre une position ouverte et une position fermée, dans laquelle les première et deuxième parties définissent entre elles une cavité de moulage présentant une forme complémentaire de la surface principale (4) de l’article moulé (2), la première partie (8) comprenant un orifice (10) débouchant dans la cavité de moulage et présentant une forme complémentaire de la face extérieure de la partie tubulaire (6) de l’article moulé (2), - une tige (14) présentant une forme complémentaire de la face interne de la partie tubulaire (6) de l’article moulé (2), ladite tige (14) s’étendant dans l’orifice (10) de la première partie (8), - un manchon (16) s’étendant autour d’une partie de la tige (14) et présentant une extrémité libre présentant une forme complémentaire de l’extrémité libre de la partie tubulaire (6) de l’article moulé (2), la tige (14) et le manchon (16) étant mobiles en translation l’un par rapport à l’autre et par rapport à l’orifice (10), - un dispositif d’éjection principal (18) solidaire du manchon (16) mobile par rapport à la première partie (8) entre une position inactive et une position active dans laquelle le manchon (16) s’étend en saillie de la première partie (8) de sorte à éjecter la partie tubulaire (6) de l’orifice (10) de la première partie (8) lorsque les première et deuxième parties sont dans la position ouverte, - un dispositif d’éjection secondaire (36) solidaire de la tige (14) mobile par rapport à la première partie (8) et par rapport au dispositif d’éjection principal (18) entre une position inactive et position active, dans laquelle la tige (14) est sortie de la partie tubulaire (6) de l’article moulé (2), - une plaque d’éjection (22) mobile entre une position rétractée et une position d’éjection dans un espace de débattement (54) de la première partie (8) délimité par une paroi supérieure (56), le mouvement de la plaque d’éjection (22) entre sa position rétractée et sa position d’éjection entraînant le mouvement du dispositif d’éjection principal (18) entre sa position inactive et sa position active, le moule étant caractérisé en ce que le dispositif d’éjection secondaire (36) est monté sur le dispositif d’éjection principal (18) et comprend au moins une surface de butée supérieure (48) venant en contact avec la paroi supérieure (56) de l’espace de débattement (54) de la première partie (8) lorsque la plaque d’éjection se déplace vers la position d’éjection, ladite surface de butée supérieure (48) et ladite paroi supérieure (56) de l’espace de débattement (54) étant agencées de sorte à arrêter le mouvement du dispositif d’éjection secondaire (36) avant que le dispositif d’éjection principal (18) atteigne la position active afin que la tige (14) soit extraite de la partie tubulaire (6) de l’article moulé (2) par un déplacement relatif du manchon (16) par rapport à la tige (14).
2. 2. - Moule de réalisation selon la revendication 1, dans lequel le dispositif d’éjection principal (18) comprend une première pièce de liaison (20) solidaire du manchon (16) et le dispositif d’éjection secondaire (36) comprend une deuxième pièce de liaison (38) solidaire de la tige (14).
3. 3. - Moule de réalisation selon la revendication 2, dans lequel la deuxième pièce de liaison (38) est liée à la première pièce de liaison (20) par un élément de contrainte, ledit élément de contrainte étant agencé pour que le déplacement du dispositif d’éjection principal (18) entre sa position inactive et sa position active entraîne un déplacement du dispositif d’éjection secondaire (36) entre sa position inactive et sa position active pour que le dispositif d’éjection principal (18) se déplace seul vers sa position active lorsque la surface de butée supérieure (48) entre en contact avec la paroi supérieure (56) de l’espace de débattement (54).
4. 4. Moule de réalisation selon la revendication 2, dans lequel la deuxième pièce de liaison (38) est mobile en translation par rapport à la première pièce de liaison (20) de façon flottante, le dispositif d’éjection secondaire (36) comprenant au moins une surface de butée inférieure (46) venant en contact avec la plaque d’éjection (22) lorsque ladite plaque d’éjection se déplace vers sa position d’éjection, de sorte à déplacer le dispositif d’éjection secondaire (36) vers la position active.
5. 5. - Moule de réalisation selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel la première pièce de liaison (20) comprend un orifice traversant (28), la tige (14) s’étendant au travers dudit orifice traversant (28) et étant apte à coulisser dans ledit orifice (28).
6. 6. - Moule de réalisation selon l’une quelconque des revendication 2 à 5, dans lequel la deuxième pièce de liaison (38) comprend au moins un bras (42) monté coulissant dans au moins une rainure (30) complémentaire de la première pièce de liaison (20), la surface de butée supérieure (48) s’étendant en saillie dudit bras (42).
7. 7. - Moule de réalisation selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, dans lequel la plaque d’éjection (22) comprend un orifice traversant (50), la deuxième pièce de liaison (38) étant montée coulissante dans ledit orifice (50).
8. 8. - Moule de réalisation selon l’une quelconque des revendicationsa revendication 4 à 7, dans lequel la plaque d’éjection (22) comprend une empreinte (26) de réception de la première pièce de liaison (20), ladite empreinte définissant en outre une surface de contrebutée (34) venant en contact avec la surface du butée inférieure (46) lorsque la plaque d’éjection (22) se déplace de la position rétractée vers la position d’éjection.
9. 9. - Moule de réalisation selon l’une quelconque des revendications 4 à 8, dans lequel un élément de contrainte (58) est disposé entre la première partie (8) et le dispositif d’éjection secondaire (36), ledit élément de contrainte (58) étant contraint dans la position rétractée de la plaque d’éjection (22) et poussant le dispositif d’éjection secondaire (36) vers la position active.
10. 10. - Procédé d’éjection d’un article moulé (2) hors d’un moule de réalisation (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, comprenant les étapes suivantes : - positionner les première et deuxième parties du moule dans la position ouverte, - actionner la plaque d’éjection (22) de la position rétractée vers la position d’éjection de sorte à déplacer le dispositif d’éjection principal (18) de la position inactive vers la position active, le manchon (16) poussant la partie tubulaire (6) de l’article moulé (2) hors de l’orifice (10) de la première partie (8) du moule (1), - retirer l’article moulé (2) du moule (1) lorsque le dispositif d’éjection principal (18) est dans sa position active, caractérisé en ce que, au cours du déplacement de la plaque d’éjection (22) la surface de butée supérieure (48) du dispositif d’éjection secondaire (36) vient en contact avec la paroi supérieure (56) de l’espace de débattement (54) de la première partie (1) du moule avant que le dispositif d’éjection principal (18) atteigne la position active de sorte que la tige (14) se déplace hors de la partie tubulaire (6) de l’article moulé (2) et se trouve hors de ladite partie tubulaire (6) lorsque le dispositif d’éjection principal (18) atteint la position active.