FR3065209A1

FR3065209A1 - Etriviere

Info

Publication number: FR3065209A1
Application number: FR1753221A
Authority: FR
Inventors: Thierry Fournier
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2017-04-12
Filing date: 2017-04-12
Publication date: 2018-10-19
Anticipated expiration: 2037-04-12
Also published as: EP3609837A1; EP3609837B1; WO2018189268A1; FR3065209B1

Abstract

La présente invention concerne une étrivière comprenant une sangle (40) dotée d'une partie inférieure (41) raccordable à un étrier (50) et une partie supérieure (42) apte à faire un virage autour d'un couteau (30) de selle (1)en formant une première portion (43) et une deuxième portion (44), la deuxième portion (44) comprenant une extrémité distale (45) de la sangle (40) et étant rabattue vers la première portion (43), caractérisée par le fait qu'elle comprend un organe de butée (60) porté par la deuxième portion (44) de la partie supérieure (42) et configurée pour s'appliquer sur le couteau (30) à l'encontre d'un effort de traction sur la sangle (40) dirigé vers la partie inférieure (41) pour tendre à empêcher un éloignement de la partie inférieure (41) relativement au couteau (30).

Description

065 209

53221 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

COURBEVOIE © N° de publication :

(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)

©) N° d’enregistrement national © Int Cl⁸ : B 68 C 1/16 (2017.01)

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION

A1

©) Date de dépôt : 12.04.17. (© Priorité :	© Demandeur(s) : FOURNIER THIERRY— FR.
	@ Inventeur(s) : FOURNIER THIERRY.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 19.10.18 Bulletin 18/42.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés :	® Titulaire(s) : FOURNIER THIERRY.
©) Demande(s) d’extension :	© Mandataire(s) : CABINET HAUTIER.

(U4) ETRIVIERE.

FR 3 065 209 - A1 _ La présente invention concerne une étrivière comprenant une sangle (40) dotée d'une partie inférieure (41) raccordable à un étrier (50) et une partie supérieure (42) apte à faire un virage autour d'un couteau (30) de selle (1 )en formant une première portion (43) et une deuxième portion (44), la deuxième portion (44) comprenant une extrémité distale (45) de la sangle (40) et étant rabattue vers la première portion (43), caractérisée par le fait qu'elle comprend un organe de butée (60) porté par la deuxième portion (44) de la partie supérieure (42) et configurée pour s'appliquer sur le couteau (30) à l'encontre d'un effort de traction sur la sangle (40) dirigé vers la partie inférieure (41 ) pour tendre à empêcher un éloignement de la partie inférieure (41) relativement au couteau (30).

i

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne en général le domaine de l’équipement pour la pratique des sports équestres. Elle vise notamment une étrivière permettant de relier, de préférence avec une capacité de réglage en longueur efficace, un étrier à une selle.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Une étrivière est l’organe qui permet de lier de façon flexible un étrier d’équitation à une selle.

îo Cette étrivière est classiquement dotée d’une courroie comportant à une extrémité une boucle et à l’autre extrémité une série de trous permettant de faire varier la longueur utile, exactement comme une ceinture.

Cette étrivière passe dans une pièce métallique solidaire de la selle appelée le couteau et dans une ouverture oblongue de l’étrier.

Une étrivière classique comporte donc une épaisseur double à laquelle il faut ajouter, à proximité du couteau, la boucle et l’excédent de longueur de la courroie que l’on dégage d’ordinaire dans un passant situé à l’arrière de la selle.

Ces épaisseurs occasionnent une gêne pour le cavalier et une usure des selles. En outre, les deux brins de la courroie de ces étrivières traditionnelles ont des mouvements tels qu’ils sont susceptibles de créer des pincements et des frottements qui rendent quasiment obligatoire l’usage des bottes ou des guêtres sous peine de bleus ou blessures.

Pour éviter cette double épaisseur, il existe des étrivières monobrins. La publication brevet FR 3027892 A1 présente dans ce contexte une étrivière monobrin qui permet un ajustement de sa longueur par un moyen de blocage du brin d’étrivière ; ce moyen est situé à proximité de l’étrier, ce qui rend sa manipulation incommode pour un cavalier et se présente sous forme d’un organe saillant, donc encombrant.

C’est donc un objet de l’invention que de pallier au moins en partie les inconvénients des techniques actuelles. Un objet de l’invention est d’améliorer le mode de montage de l’étrivière relativement à la selle. Un objet optionnel est de faire en sorte que ce montage permette un réglage de longueur plus pratique.

RESUME DE L’INVENTION

Un aspect non limitatif de l’invention est relatif à une étrivière comprenant une sangle dotée d’une partie inférieure raccordable à un étrier et une partie supérieure apte à faire un virage autour d’un couteau de selle en formant une première portion et une deuxième portion, la deuxième portion comprenant une extrémité distale de la sangle et étant rabattue vers la première portion.

to Avantageusement, elle comprend un organe de butée porté par la deuxième portion de la partie supérieure et configurée pour s’appliquer sur le couteau à l’encontre d’un effort de traction sur la sangle dirigé vers la partie inférieure pour tendre à empêcher un éloignement de la partie inférieure relativement au couteau.

Ainsi, un organe porté par la sangle permet d’arrêter en translation l’étrivière en fonctionnant en conjonction avec le couteau. Cette étrivière est ainsi monobrin, donc d’encombrement réduit en épaisseur, et l’organe de butée est porté par une portion située vers son extrémité libre, ce qui ne nécessite pas de moyens complexes pour retenir la sangle relativement à la selle en configuration de fonctionnement. Préférentiellement, cet organe est amovible pour autoriser si besoin un réglage de sa longueur depuis sa partie haute, c’està-dire à portée immédiate du cavalier.

Un autre aspect séparable de l’invention concerne une étrivière comprenant une sangle dotée d’une partie inférieure raccordable à un étrier et une partie supérieure raccordable à un couteau de selle, caractérisée en ce qu’elle comprend un organe de butée réglable en position selon une dimension en longueur de la sangle le long d’au moins une portion de la partie supérieure, la butée formant une protubérance sur une face de la sangle, au moins une zone de la protubérance présentant une dimension en épaisseur au moins égale à la dimension en épaisseur de la sangle, et de préférence au moins égale à deux fois celle-ci.

Un autre aspect séparable de la présente invention concerne un système à étrivière comprenant un couteau raccordable à une selle et une étrivière.

Un autre aspect séparable de l’invention est relatif à une selle équipée du système indiqué précédemment et/ou d’une étrivière.

Un autre aspect séparable de l’invention est relatif à un procédé de mise en place d’une étrivière. Suivant une possibilité, ce procédé emploie une étrivière comprenant une sangle dotée d’une partie inférieure raccordable à un étrier et une partie supérieure. La partie supérieure est conformée pour faire un virage autour d’un couteau de selle en formant une première portion et une deuxième portion, la deuxième portion, comprenant une extrémité distale de la sangle, étant rabattue vers la première portion. Le procédé comprend îo avantageusement le positionnement d’un organe de butée sur la deuxième portion de la partie supérieure et l’application de l’organe de butée sur le couteau à l’encontre d’un effort de traction sur la sangle dirigé vers la partie inférieure pour tendre à empêcher un éloignement de la partie inférieure relativement au couteau. De préférence, le positionnement comprend une sélection d’une position parmi plusieurs positions possibles de l’organe de butée suivant une dimension en longueur de la sangle.

BREVE INTRODUCTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples, non limitatifs, et sur lesquels :

- la FIGURE 1 montre une vue en perspective d’une selle équipée du système de l’invention ;

- la FIGURE 2 montre plus en détail un mode de réalisation de l’étrivière ;

- la FIGURE 3a montre une vue de face de l’invention et les figures 3b et

3c en présentent des vues en coupe dans deux situations différentes de l’organe de butée ;

- la FIGURE 4a et la FIGURE 4b présentent en perspective des phases de réglage de l’organe de butée ;

- la FIGURE 5 illustre en perspective l’application de l’organe de butée sur le couteau.

Les dessins sont donnés à titre d’exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention.

DESCRIPTION DETAILLEE

Avant d’entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci-après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées suivant toute association ou alternativement :

îo - Elle comprend un dispositif démontable de fixation de l’organe de butée sur la sangle 40 ;

- le dispositif démontable de fixation comprend au moins un élément saillant 65 porté par l’organe de butée 60, ledit élément faisant saillie en direction de la sangle 40 ;

- le dispositif démontable de fixation comprend au moins un trou 9 dans la sangle 40, le au moins un élément saillant 65 étant configuré pour s’insérer dans le au moins un trou 9 ;

- au moins un élément saillant 65 est porté par une face d’une partie de l’organe de butée 60 apte à être éloignée ou rapprochée de la sangle

40 ;

- le dispositif démontable de fixation de l’organe de butée 60 sur la sangle 40 est configuré pour permettre une pluralité de positions de l’organe de butée 60 le long de la sangle 40 ;

- l’organe de butée 60 comprend un bord proximal 61 configuré pour s’appliquer sur le couteau 30 ;

- le bord proximal 61 a un profil curviligne convexe suivant une dimension en largeur de la sangle 40 ;

- le bord proximal 61 a un profil curviligne suivant une dimension en épaisseur de la sangle 40, le sommet dudit profil étant situé au niveau d’une zone de contact entre le bord proximal 61 et la sangle 40 ;

- l’organe de butée 60 comporte une glissière 64 configurée pour guider l’organe de butée 60 en translation le long de la sangle 40 ;

- la glissière 64 est une boucle fermée entourant la sangle 40 ;

- la glissière 64 est localisée au niveau du bord proximal 61 ;

- l’élément saillant 65 est situé à distance de la glissière 64 suivant une dimension en longueur 10 de la sangle 40 ;

- l’organe de butée 60 comprend un système de guidage en translation complémentaire de la glissière 64 ;

- le système de guidage complémentaire comprend deux pattes 66 aptes à s’appliquer sur deux zones de tranche opposées de la sangle 40.

Eventuellement, les options suivantes sont aussi possibles : îo - la sangle 40 comprend une pluralité de trous 9 le long de la sangle 40 ;

- l’organe de butée 60 est porté uniquement par la deuxième portion 44 de la partie supérieure 42 de la sangle 40 ;

- l’organe de butée 60 est configuré pour s’opposer à la traction sur la sangle 40 en direction de la partie inférieure 41 de la sangle 40, uniquement par appui sur le couteau 30 ;

- le couteau 30 présente une branche 32 autour de laquelle la sangle 40 fait un virage en s’appuyant sur une tranche intérieure de la branche 32, l’organe de butée 60 étant configuré pour s’appliquer sur la tranche extérieure, opposée à la tranche intérieure, de la branche 32.

La figure 1 illustre une selle 1 qui peut, de manière conventionnelle, présenter une portion d’assise apte à être mise en appui sur le dos de l’animal et deux flancs 2 s’étendant au niveau des flancs de l’animal depuis la partie d’assise en direction des pattes. La selle 1 présentée est équipée, de part et d’autre des flancs 2, d’étriers 50 permettant au cavalier d’y reposer les pieds. La liaison mécanique entre la selle 1 et les étriers 50 est assurée au travers d’une étrivière comprenant une sangle 40 s’étendant sensiblement depuis une portion de la selle située au niveau ou légèrement en deçà de la partie d’assise et le niveau de hauteur correspondant aux étriers 50.

La sangle 40 comporte une partie inférieure 41, ici encore éventuellement appelée première partie, qui peut être raccordée à l’étrier 50. Par exemple, l’étrier 50 est équipé d’un œil 51 au travers duquel l’extrémité libre de la première partie de la sangle 40 peut être introduite en formant une boucle servant à solidariser la sangle 40 dans l’œil 51. Suivant une possibilité non limitative, l’œil 51 et le corps de l’étrier 50 coopèrent de manière amovible ; on peut en particulier former un œil 51 configuré pour se désolidariser automatiquement du corps de l’étrier 50 au-delà d’un seuil d’effort donné et/ou au-delà d’un angle prédéterminé formé entre la sangle 40 et l’étrier 50. On peut ainsi former un dispositif éjectable augmentant la sécurité du cavalier en cas de chute.

La partie de la sangle 40 opposée à la partie inférieure 41 correspond à sa partie supérieure 42, encore ici éventuellement appelée deuxième partie. C’est îo au niveau de la partie 42 que la sangle est raccordée à la selle 1. Selon l’invention, l’étrivière comprend une seule sangle 40, c’est-à-dire qu’elle est monobrin suivant la portion de sa longueur s’étendant entre la partie inférieure 41 et la partie supérieure 42. Cette réalisation est moins encombrante que les sangles formant une ceinture continue raccordant l’étrier et le haut de la selle.

Au niveau de la partie supérieure 42 de la sangle 40, la selle 1 est équipée au niveau de chaque flanc 2 d’un couteau 30 coopérant avec la partie supérieure 42. Un tel couteau 30 est particulièrement visible la figure 2 au niveau de laquelle le couteau 30 est un corps, par exemple de nature métallique, comprenant une partie d’accroche 31 permettant la fixation sur la selle 1 dans une zone 33. En deçà de la partie d’accroche 31, cette dernière et raccordée par un virage à une branche 32 formant une zone en crochet. Avantageusement, la branche 32 comporte une extrémité distale libre définissant, avec la partie d’accroche 31, une ouverture latérale par laquelle l’étrivière peut être introduite ou extraite. Éventuellement, on peut prévoir des moyens permettant la fermeture de cette ouverture latérale ou encore des moyens évitant l’extraction intempestive de l’étrivière, notamment grâce un rebord 34 dont un exemple est illustré à la figure 2.

On comprend que le couteau 30 a pour fonction de suspendre l’étrivière dans une position d’utilisation de la selle 1. En particulier, le poids de la partie basse de l’ensemble composé par l’étrivière et par l’étrier, ainsi que les efforts de traction sur la sangle générés par le cavalier, sont transmis à la selle 1 au moins majoritairement mais de préférence exclusivement par le couteau 30.

Pour opérer cette reprise d’efforts, il convient que la partie supérieure de l’étrivière soit configurée pour transmettre les efforts au couteau 30.

À cet effet, l’invention propose la formation d’un organe de butée 60 maintenu en position relativement à la sangle 40 et permettant, dans la position d’utilisation sur la selle 1, de former une butée coopérant avec une portion complémentaire du couteau 30 formant butée également de sorte à interdire le mouvement de translation de la sangle 40 vers le bas, pour assurer la rétention de l’étrivière relativement à la selle malgré les efforts appliqués sur celle-ci et tendant à produire une traction de haut en bas.

îo La figure 2 illustre un exemple de positionnement de l’organe de butée 60 sur la sangle 40. Sur cette vue, la partie supérieure 42 de la sangle 40 forme un virage autour de la branche 32 du couteau 30 définissant ainsi une première portion 43 de la partie supérieure 42 située dans la continuité du reste de la sangle, en direction de la partie inférieure 41, et une deuxième portion 44 formant une zone rabattue de la sangle autour du couteau 30 et comprenant l’extrémité distale 45 de la sangle 40. De façon préférentielle, le virage opéré par la partie supérieure 42 autour du couteau 30 est configuré pour exposer la première portion 43 vers l’extérieur et pour que la deuxième portion 44 soit située vers l’arrière de la première portion 43. Ainsi, la deuxième portion 44 est avantageusement appliquée sur le flanc 2 de la selle 1.

Éventuellement, un décalage angulaire peut exister entre la direction préférentielle de la partie de la sangle 40 comprenant la première portion 43 (cette direction étant sensiblement verticale en général dans la position d’utilisation de la selle 1) et la deuxième portion 44. Ce décalage apparaît aux figures 1 et 2. En effet, un élément de déflexion de la deuxième portion 44 peut être formé sur la selle 5, notamment sous la forme d’au moins un passant ou encore sous la forme d’une fente 7 permettant d’éviter un effet de balourd de la deuxième portion 44 et éventuellement d’exposer plus fortement l’organe de butée 60 pour favoriser sa manipulation. La figure 1 montre par ailleurs un rabat

8 équipant la selle 1 et assurant un recouvrement du couteau et de la portion de l’étrivière située au niveau du couteau 30.

Comme indiqué précédemment, l’organe de butée 60 interdit à la sangle 40 de se déplacer en translation relativement au couteau 30 au moins dans la direction de translation correspondant à l’application d’effort tendant à tirer sur la partie inférieure 41 de la sangle 40. À cet effet, la figure 3a montre un exemple de coopération entre le couteau 30 et l’organe de butée 60. L’organe de butée 60 est monté fixement sur la deuxième portion 44 de la partie supérieure 42 de la sangle 40. Son extrémité supérieure dans cette situation forme un bord proximal 61 définissant, suivant une dimension en épaisseur de la sangle 42, une surface apte à entrer en contact avec une surface coopérante du couteau 30, avantageusement au niveau de sa branche 32. Cette surface coopérante est typiquement formée par la tranche 35 de la branche 32 dirigée îo vers le bas de la selle 1. La tranche 35 peut notamment être plane à ce niveau. Elle peut en outre être dirigée horizontalement dans la position d’utilisation de la selle 1. Éventuellement, d’autres formes et positions de la tranche 35 sont possibles. Par exemple, la tranche 35 pourrait être à profil curviligne convexe contrairement à l’indication des figures.

Dans le cas des différentes figures, l’organe de butée 60 a la forme d’un corps s’étendant suivant la dimension en longueur 10 de la sangle et dont le bord proximal 61 est l’extrémité supérieure. II comporte une portion proximale 68 portant le bord proximal 61, une portion médiane 67 et une portion distale 69, formant la partie basse de l’organe 60. Dans le cas représenté, l’organe 60 a la forme d’un H dont la barre transversale est formée par la partie médiane 67. D’une manière générale, la partie médiane 67 peut présenter une largeur inférieure à celle des autres parties. L’organe de butée 60 peut être constitué de manière monobloc, venue d’une seule matière, par exemple en matière plastique ou préférentiellement en aluminium éventuellement avec des éléments saillants en acier. Le tout peut être en acier. II est de préférence en matière rigide. De préférence, l’organe de butée 60 présente une symétrie suivant un plan défini par l’épaisseur et la dimension en longueur 10 de la sangle 40. Cette symétrie est avantageusement située au niveau de la partie médiane de la sangle 40. En outre, il est avantageux que la dimension en épaisseur d’au moins une partie de l’organe 60, par laquelle le contact avec la tranche est susceptible de se former (formant typiquement une protubérance au-delà de la face de la sangle), soit au moins égale à l’épaisseur de la sangle (qui peut notamment être de 7 mm). De préférence, cette épaisseur de l’organe au-delà de la sangle est au moins deux fois supérieure à l’épaisseur de la sangle. Suivant une autre possibilité avantageuse, cette épaisseur de protubérance de l’organe 60 est comprise entre 60% et 140% de la dimension en épaisseur du couteau 30. À titre d’exemple supplémentaire, l’invention peut être utilisée sur une sangle 40 présentant une largeur comprise entre 20 et 30 millimètres, et notamment de 25 mm. La dimension en longueur de l’organe de butée 60 peut par exemple être comprise entre 30 et 50 millimètres, notamment 35 mm.

Suivant un mode de réalisation non illustré, la sangle 40 dispose de to largeurs différentes dans la partie inférieure 41 et dans la partie supérieure 42 (au moins dans la zone de la partie 42 qui coopère avec l’organe de butée 60). Cela permet par exemple de standardiser la partie de fixation réglable de l’étrivière (par exemple avec une seule taille d’organe de butée 60) tout en laissant aux selliers une grande liberté de conception du reste de la sangle 40 d’étrivière.

De préférence, le bord proximal 61 de l’organe de butée 60 comporte un profil 62, suivant un plan perpendiculaire à l’épaisseur de la sangle 40, de forme curviligne convexe. II peut s’agir d’une portion de section circulaire. Dans cette configuration, il est souhaitable que le sommet du profil curviligne convexe soit situé au niveau du milieu de la largeur de l’organe 60. On entend par largeur la dimension perpendiculaire à la dimension en longueur et à la dimension en épaisseur de la sangle. Grâce à cette disposition, un effet de roulement du bord proximal 61 sur la tranche 35 du couteau 30 est produit de sorte à faciliter les modifications de positions angulaires de la deuxième portion 44 de la partie supérieure 42 de la sangle 40.

Les figures 3b et 3c présentent une autre spécificité avantageuse, mais non limitative, du bord proximal 61. En effet, le bord proximal 61 y présente un profil 63, suivant un plan défini par la dimension en épaisseur et la dimension en longueur de la sangle 40, de nature curviligne convexe. Comme dans le cas du profil 62, il peut s’agir d’une section en portion de cercle. Ce profil 63 donne de préférence au bord proximal 61 une forme effilée d’épaisseur dégressive en direction de l’extrémité de l’organe 60. Grâce à cette disposition, en cas de forte traction transmise à la deuxième portion 44 par un effort de traction depuis la ίο première portion 43, l’organe de butée 60 aura tendance à opérer un mouvement de pivot relativement au couteau 30 tendant à maintenir le bord proximal 61 en appui sur la tranche 35.

De manière particulièrement avantageuse, la position relative de l’organe de butée 60 et de la sangle 40 est ajustable, en particulier pour modifier la longueur globale de l’étrivière. Pour y parvenir, l’organe de butée 60 est de préférence monté de manière au moins partiellement démontable relativement à la partie supérieure 42 de la sangle 40, en ce sens que le blocage en translation est inactivé. Dans les exemples donnés aux figures, l’organe de îo butée 60 a la fonction d’une navette susceptible de translater le long de la sangle 40 et d’être arrêtée en position un niveau prédéterminé de la dimension en longueur de la sangle 40. II n’est pas exclu que l’organe de butée 60 présente d’autres mobilités relativement à la sangle 40 et pouvant être l’objet d’un réglage. Par ailleurs, l’organe de butée 60 peut être intégralement démontable.

Le cas représenté donne l’avantage d’assurer une certaine coopération permanente entre l’organe de butée 60 et la sangle 40 dans la mesure où l’organe de butée 60 est guidé en translation sur la sangle 40 sans s’en échapper totalement. Dans le même temps, l’organe 60 peut être ajusté le long de la sangle 40. Cet aspect de l’invention peut être mis en oeuvre par un dispositif démontable de fixation de l’organe 60. Suivant la possibilité illustrée, le dispositif démontable de fixation comporte une glissière 64 réalisée sur l’organe de butée 60 de sorte à assurer le guidage en translation de ce dernier et à éliminer les autres mobilités potentielles de l’organe 60. Les figures 4a et

4b montrent un exemple de réalisation de la glissière 64 sous forme d’un contour formé formant une boucle dirigée selon la dimension en largeur de la sangle 40 autour de cette dernière. Par exemple, la sangle 40 peut être enfilée dans la glissière 64.

Le dispositif démontable de fixation de l’organe 60 comporte par ailleurs de préférence un système amovible interdisant la translation relative entre l’organe 60 et la sangle 40. Une réalisation de ce système comporte un ou plusieurs éléments en saillie 65 formant des protubérances au-delà d’une face de l’organe de butée 60 située en regard de la sangle 40 et un ou plusieurs trous 9 aptes à coopérer avec les éléments 65. Les éléments 65 peuvent être des plots de section conique ou tronconique pour en faciliter l’insertion dans les trous 9.

De préférence, les trous 9 sont alignés suivant la dimension en longueur

10 de la sangle 40 (à titre purement illustratif, l’espacement entre deux trous 9 adjacents peut être de 10 mm ; leur diamètre peut être par exemple de 6 à 7 mm) et équipent pour le moins une zone de la partie supérieure 42 de la sangle 40. Le nombre d’éléments saillants 65 n’est pas limité et les figures représentent deux éléments 65 se succédant suivant la dimension en longueur îo 10 de la sangle 40 et espacés de sorte à coopérer avec deux trous 9. De préférence, les éléments saillants 65 sont situés dans une zone de l’organe de butée 60 non équipée de la glissière 64. De cette façon, un mouvement relatif entre l’organe de butée 60 et la sangle 40 reste possible à l’endroit des éléments saillants 65 même lorsque que la glissière 64 est active, comme le montre les figures 4a et 4b.

Le dispositif démontable de fixation de l’organe de butée 60 relativement à la sangle 40 peut en outre comporter un système de guidage en translation complémentaire. Notamment, les figures 4a et 4b présentent deux pattes 66 situées de part et d’autre de l’organe de butée 60 de sorte à s’appliquer sur des tranches opposées de la sangle 40. Les pattes 66 se font avantageusement face et peuvent être de même dimension. Avantageusement, l’écartement entre les pattes 66 suivant la direction en largeur de la sangle est inférieur (par exemple de 5% à 10 %) à la largeur de la sangle 40 de sorte à produire un effet de frein à l’encontre de la translation entre la sangle 40 l’organe de butée 60 et/ou à limiter la propension de l’organe de butée 60 à s’échapper de la sangle 40 en dehors de la zone comprenant la glissière 64.

On notera que le mode de réalisation, ici décrit pour la réalisation de la fixation démontable de l’organe de butée 60, a l’avantage d’autoriser l’utilisation de sangle 40 de conception relativement simple voire conventionnelle. Cette réalisation n’est cependant pas limitative et des moyens de fixation plus complexes pourraient être portés par la sangle 40. Par exemple, on peut constituer des créneaux au niveau des tranches opposées de la sangle 40 de sorte à coopérer avec des butées, pouvant être équivalentes aux pattes 66 illustrées, pour arrêter l’organe de butée 60. En outre, il n’est pas absolument nécessaire dans toute configuration que les éléments saillants 65 coopèrent avec des trous 9 dans la sangle 40. Par exemple, le ou les éléments saillants 65 peuvent être des griffes susceptibles d’assurer la rétention de l’organe de butée 60 par insertion dans la matière de la sangle 40. On peut en outre utiliser un système à excentrique portant le ou les éléments saillants 65 et configuré pour agir sur la commande d’un levier de sorte à exercer une pression des éléments saillants 65 sur la surface de la sangle lorsque la fixation est souhaitée.

îo En référence à la figure 5, on décrit un exemple d’utilisation de l’étrivière selon l’invention. A cette figure, la sangle 40 d’étrivière est disposée sur le couteau 30 en formant un virage entre la première portion 43 et la deuxième portion 44 de la partie supérieure 42 de la sangle 40. L’utilisateur, notamment par un mouvement correspondant à celui de la figure 4a, opère un éloignement d’une partie de l’organe de butée 60 comprenant le ou les éléments saillants 65 relativement à la sangle 40. Les éléments 65 s’échappent des trous 9 libérant la translation relative entre l’organe 60 et la deuxième portion 44. Suivant une possibilité, l’opérateur maintient cet écartement relatif partiel de l’organe 60 et de la sangle 40 lors d’un mouvement de traction sur la première portion 43 de la sangle 40 permettant une translation de la sangle 40 suivant un débattement réglé par l’utilisateur. Généralement, le cavalier pourra faire coulisser l’étrivière pour accéder plus facilement à l’organe de butée 60 et faire la modification de position de l’organe 60. Lorsque la position souhaitée par l’utilisateur est atteinte, ce dernier repositionne l’organe 60 totalement contre la deuxième portion 44 de la sangle 40 de sorte que le ou les éléments saillants 65 s’insèrent dans des trous 9. Suivant ce mode opératoire, la longueur d’étrivière est augmentée. Si on souhaite la réduire, des opérations similaires peuvent être mises en oeuvre en exerçant par contre une traction sur la sangle 40 depuis la deuxième portion 44 tendant à allonger cette dernière.

REFERENCES

1.	Selle	43.	Première portion
2.	Flanc		44.	Deuxième portion
			45.	Extrémité distale
7.	Fente	25
8.	Rabat		50.	Etrier
9.	Trou		51.	Œil
10.	Dimension en longueur		60.	Organe de butée
30.	Couteau	30	61.	Bord proximal
31.	Partie d’accroche		62.	Profil
32.	Branche		63.	Profil
33.	Zone de fixation		64.	Glissière
34.	Rebord		65.	Elément saillant
35.	Tranche	35	66.	Patte
			67.	Portion médiane
40.	Sangle		68.	Portion proximale
41.	Partie inférieure		69.	Portion distale
42.	Partie supérieure

Claims

REVENDICATIONS

1. Etrivière comprenant une sangle (40) dotée d’une partie inférieure (41) raccordable à un étrier (50) et une partie supérieure (42) apte à faire un

5 virage autour d’un couteau (30) de selle (1) en formant une première portion (43) et une deuxième portion (44), la deuxième portion (44) comprenant une extrémité distale (45) de la sangle (40) et étant rabattue vers la première portion (43), caractérisée par le fait qu’elle comprend un organe de butée (60) porté par la deuxième portion (44) de la partie supérieure (42) et configurée pour îo s’appliquer sur le couteau (30) à l’encontre d’un effort de traction sur la sangle (40) dirigé vers la partie inférieure (41) pour tendre à empêcher un éloignement de la partie inférieure (41) relativement au couteau (30).
2. Etrivière selon la revendication précédente, comprenant un dispositif démontable de fixation de l’organe de butée (60) sur la sangle (40).

15 3. Etrivière selon la revendication précédente, dans laquelle le dispositif démontable de fixation comprend au moins un élément saillant (65) porté par l’organe de butée (60), ledit élément (65) faisant saillie en direction de la sangle (40).

4. Etrivière selon la revendication précédente, dans laquelle le

20 dispositif démontable de fixation comprend au moins un trou (9) dans la sangle (40), le au moins un élément saillant (65) étant configuré pour s’insérer dans le au moins un trou (9).

5. Etrivière selon l’une des deux revendications précédentes, dans laquelle au moins un élément saillant (65) est porté par une face d’une partie de

25 l’organe de butée (60) apte à être éloignée ou rapprochée de la sangle (40).

6. Etrivière selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle le dispositif démontable de fixation de l’organe de butée (60) sur la sangle (40) est configuré pour permettre une pluralité de positions de l’organe de butée (60) le long de la sangle (40).

30 7. Etrivière selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle l’organe de butée (60) comprend un bord proximal (61) configuré pour s’appliquer sur le couteau (30).

8. Etrivière selon la revendication précédente, dans laquelle le bord proximal (61) a un profil curviligne convexe suivant une dimension en largeur de la sangle (40).

9. Etrivière selon l’une des deux revendications précédentes, dans 5 laquelle le bord proximal (61) a un profil curviligne suivant une dimension en épaisseur de la sangle (40), le sommet dudit profil étant situé au niveau d’une zone de contact entre le bord proximal (61) et la sangle (40).

10. Etrivière selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle l’organe de butée (60) comporte une glissière (64) configurée pour îo guider l’organe de butée (60) en translation le long de la sangle (40).

11. Etrivière selon la revendication précédente, dans laquelle la glissière (64) est une boucle fermée entourant la sangle (40).

12. Etrivière selon l’une des deux revendications précédentes en combinaison avec l’une des revendications 7 à 9, dans laquelle la glissière (64)

15 est localisée au niveau du bord proximal (61).

13. Etrivière selon l’une des deux revendications précédentes en combinaison avec l’une des revendications 3 à 5, dans laquelle l’élément saillant (65) est situé à distance de la glissière (64) suivant une dimension en longueur (10) de la sangle (40).

20 14. Etrivière selon l’une des revendications 10 à 13, dans laquelle l’organe de butée (60) comprend un système de guidage en translation complémentaire de la glissière (64).

15. Etrivière selon la revendication précédente, dans laquelle le système de guidage complémentaire comprend deux pattes (66) aptes à

25 s’appliquer sur deux zones de tranche opposées de la sangle (40).

16. Système à étrivière, comprenant un couteau (30) raccordable à une selle (1) et une étrivière selon l’une des revendications précédentes.

17. Selle (1) équipée d’un système à étrivière selon la revendication précédente et/ou d’une étrivière selon l’une des revendications 1 à 15.

30 18. Procédé de mise en place d’une étrivière sur une selle (1), l’étrivière comprenant une sangle (40) dotée d’une partie inférieure (41) raccordable à un étrier (50) et une partie supérieure (42), procédé dans lequel la partie supérieure (42) est conformée pour faire un virage autour d’un couteau (30) de selle en formant une première portion (43) et une deuxième portion (44), la deuxième portion (44) comprenant une extrémité distale (45) de la sangle (40), étant rabattue vers la première portion (43), caractérisée par le fait qu’il comprend le positionnement d’un organe de butée (60) sur la deuxième

5 portion (44) de la partie supérieure (42) et l’application de l’organe de butée (60) sur le couteau (30) à l’encontre d’un effort de traction sur la sangle (40) dirigé vers la partie inférieure (41) pour tendre à empêcher un éloignement de la partie inférieure (41) relativement au couteau (30).

19. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel le to positionnement comprend une sélection d’une position parmi plusieurs positions possibles de l’organe de butée (60) suivant une dimension en longueur (10) de la sangle (40).

1/5 £/?

2/5

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3/5