FR3083056A1 - Agrafe de maintien d'une sangle ajustable - Google Patents

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FR3083056A1
FR3083056A1 FR1870763A FR1870763A FR3083056A1 FR 3083056 A1 FR3083056 A1 FR 3083056A1 FR 1870763 A FR1870763 A FR 1870763A FR 1870763 A FR1870763 A FR 1870763A FR 3083056 A1 FR3083056 A1 FR 3083056A1
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Abstract

L'invention concerne une agrafe de maintien d'une bride seconde sur une bride maîtresse, comprenant i) une base (1) apte à être montée transversalement sur la bride maitresse (110), comprenant une platine (11) et des moyens de guidage s'étendant au-dessus de ladite platine à distance de celle-ci pour définir une rainure (12) de dimensions telles que la base (1) peut coulisser longitudinalement sur la bride maîtresse (110), et ii) une barrette (2) unie à ladite base par une liaison autorisant une rotation de ladite barrette entre une position ouverte, et une position fermée dans laquelle la barrette (2) s'étend au-dessus des moyens de guidage à distance de ceux-ci, définissant un logement (22) apte à recevoir la bride seconde (120), le dispositif étant muni de moyens de verrouillage réversible en position fermée. L'invention concerne aussi un chaussant retenu par une sangle, notamment une surchaussure de sécurité, équipé d'une telle agrafe.

Description

Description
Titre de l’invention : AGRAFE DE MAINTIEN D’UNE SANGLE AJUSTABLE [0001] La présente invention appartient au domaine des accessoires d'ajustement des vêtements et concerne plus particulièrement un article de maintien d'une sangle réglable.
[0002] Elle a pour objet un dispositif de type agrafe, destiné à être associé à une sangle ajustable, pour maintenir une portion de la sangle de sorte qu'elle ne se détende pas ni ne gêne l'utilisateur après réglage de sa longueur. L'invention a également pour objet un chaussant retenu sur le pied par une sangle de talon, notamment une surchaussure de sécurité, qui est équipé d'une telle agrafe.
[0003] On connaît les vêtements de sécurité utilisés pour protéger les personnes dans leur cadre professionnel ou de loisir, et notamment les chaussures de sécurité qui sont des accessoires utilisées dans différentes situations présentant des risques. Dans la sphère professionnelle, elles ont vocation, d'une part à protéger les pieds de l'écrasement, et d'autre part à assurer une bonne adhérence au sol durant les déplacements. Pour ce faire, elles sont dotées d'une coque de protection recouvrant au moins les orteils et d'une semelle antidérapante. Les personnels travaillant dans les entreprises concernées par ce type de risque (restauration, entreprises agroalimentaires, construction, entrepôts et ateliers divers, etc. ...) possèdent leurs propres chaussures de sécurité qu'ils revêtent à la place de leurs chaussures citadines quand ils arrivent à leur poste.
[0004] Lorsque des personnes sont amenées à circuler occasionnellement dans des zones dangereuses, qu'il s'agisse de personnels de l'entreprise ou de visiteurs, elles doivent se conformer aux normes de sécurité avant de pénétrer sur le site. Ces personnes se voient souvent proposer des surchaussures de sécurité qu'elles peuvent commodément revêtir par-dessus leurs chaussures habituelles sans avoir à les retirer. Ces surchaussures sont généralement composées d'un étui recevant la partie antérieure du pied, tandis que l'arrière du pied est laissé découvert. L'étui est constitué d'une forme de dôme associé à une semelle antidérapante, l'ensemble créant un logement dans lequel l'usager va glisser son pied plus ou moins profondément. Une coque de protection des orteils est intégrée dans la paroi de la forme de dôme. La partie arrière du pied n'étant pas protégée, l'usager prend appui sur le sol avec le talon de sa chaussure. L'étui est maintenu en place grâce à une sangle de talon assujettie de part et d'autre de l'étui par un moyen connu en soi. La sangle contournant le pied par l'arrière, elle doit être ajustée pour maintenir correctement la surchaussure, ce qui est aussi une condition de sécurité.
[0005] Dans les surchaussures destinées aux visiteurs, il est connu de recourir à une sangle de talon ajustable, c'est-à-dire réglable en longueur, de manière à ce que la surchaussure puisse s'adapter à une gamme de pointures des utilisateurs. Grâce à un tel système de sangle réglable, il n'est pas nécessaire que l'entreprise dispose d'un nombre élevé d'exemplaires ni d'un grand assortiment de pointures pour satisfaire tous les visiteurs d'un groupe, chacun trouvant surchaussure à son pied. D'autres types de chaussant recouvrant tout ou partie de la partie antérieure du pied comportent une sangle de talon ajustable.
[0006] Une sangle de talon peut être formée de deux courroies fixées à l'étui, l'une à droite l'autre à gauche, par un anneau, des rivets ou autre. Dans ce cas, les courroies comprennent des organes de liaison permettant de les réunir entre elles avec l'ajustement désiré et de les libérer après usage. Par exemple, la première courroie peut comporter une boucle à ardillon, la seconde courroie étant perforée à intervalles réguliers. L'ardillon piqué dans l'une des perforations maintiendra la sangle à la tension désirée. La boucle à ardillon peut être remplacée par une boucle à deux fentes, ou par une double boucle dans laquelle la seconde courroie passe au moins deux fois, créant une friction accrue. On peut aussi utiliser des boucles d'attache rapide, formées d'une broche à pattes élastiquement déformables apte à se fixer dans un manchon par clipsage. Dans ce cas, la broche et le manchon sont reliés à l'étui par des courroies dont la longueur peut être ajustée par coulissement dans un anneau ou autre système de réglage. Dans ce dernier type de fixation néanmoins, si l'attache est qualifiée de rapide, le réglage préalable l'est nettement moins.
[0007] Ces sangles à deux courroies, bien qu'elles soient ajustables en longueur, présentent différents inconvénients. D'une part, l'ajustement peut être laborieux, en particulier pour les personnes dont la vue est déficiente ou ayant du mal à se pencher. Il nécessite plusieurs manipulations qui prolongent d'autant l'inconfort. D'autre part, après réglage, une partie plus ou moins longue à l'extrémité de la courroie (ou des courroies) se trouve inutilisée. Elle pend ou se soulève, et a tendance à s'accrocher au passage de l'autre pied. Outre qu'elle se détériore de ce fait plus rapidement, elle gêne la marche et risque de provoquer des chutes. Un autre problème réside pour certains de ces systèmes dans leur propension à se détendre peu à peu, laissant balloter le chaussant au détriment de la sécurité de l'utilisateur.
[0008] Une sangle de talon peut également être formée d'une seule courroie. Elle est alors fixée de manière permanente d'un seul côté de l'étui par une de ses extrémités, tandis que l'autre extrémité est déplaçable. La sangle va passer derrière le talon, être engagée dans une attache prévue sur l'autre côté de l'étui puis être rabattue et accrochée à la longueur souhaitée. Les systèmes de fixation décrits plus haut peuvent certes être utilisés, la boucle de liaison étant dans ce cas fixée à proximité de l'étui ou directement sur l'étui, mais les inconvénients précités persistent et sont même accrus par la position latérale de l'attache.
[0009] De manière plus commode, une fixation temporaire peut être réalisée à l'aide d'une bande agrippante (communément appelée bande Velcro™) formée d'une feuille portant des bouclettes, et d'une feuille portant des crochets. La sangle peut traverser un anneau fixé à l'étui et être rabattue sur elle-même. La bande agrippante est placée sur la sangle de sorte que l'élément de la bande portant les bouclettes se trouve en regard de l'élément de la bande portant les crochets lorsque la sangle est tendue contre le talon de l'utilisateur. Ainsi, après avoir engagé son pied dans l'étui, l'utilisateur glisse l'extrémité libre de la sangle dans la boucle, puis la tire jusqu'à obtenir la tension voulue et la replie en arrière pour la plaquer contre la partie de la sangle entourant le talon.
[0010] Il est cependant apparu que les conditions d'utilisation des sangles réglables avec bande agrippante peuvent conduire à une perte de fonctionnalité incommodante, voire dans le cas de surchaussures, dommageable pour la sécurité des utilisateurs. En effet, lorsqu'une visite se déroule dans un lieu humide, comme dans un atelier produisant de la vapeur ou des éclaboussures, ou encore en extérieur, les bandes agrippantes perdent en efficacité et ont tendance à se détacher. L'usage répété des bandes agrippantes conduit en outre à l'usure des crochets et des bouclettes de sorte que la force de la fixation est amoindrie. L'extrémité de la sangle risque de se soulever, créant une gêne lors des déplacements. La sangle peut aussi se détendre, induisant une démarche mal assurée, voire se détacher complètement. De telles situations pouvant conduire à la chute doivent impérativement être évitées.
[0011] Dans ce contexte, il serait utile de disposer d'une sangle réglable restant fixée en place solidement même après de nombreux usages. Il serait également utile qu'une telle sangle, dont l'extrémité est plus ou moins longue selon le réglage opéré, ne risque pas de gêner la marche, en particulier qu'elle ne se soulève pas mais au contraire reste plaquée contre la sangle. Il serait avantageux de proposer un système de fixation robuste et adaptable à toutes les tailles de chaussures, et largeurs de sangles. On souhaite également que ce système soit facile à utiliser sur les sangles des surchaussures de sécurités utilisées par des visiteurs occasionnels, sans rendre plus longue ou fastidieuse la phase d'équipement.
[0012] La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités, grâce à un dispositif de maintien de type agrafe qui se place sur une sangle réglable et se referme sur l'extrémité libre, solidarisant ainsi les deux brins.
[0013] Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif de maintien d'une sangle réglable, ladite sangle comprenant au moins une bride maîtresse apte à être associée par des moyens de fixation ajustables avec une bride seconde laquelle est constitutivement dans le prolongement de la bride maîtresse ou indépendante de celleci, la bride seconde étant superposée à la bride maîtresse après réglage de la sangle, le dispositif comprenant:
i) une base apte à être montée transversalement sur la bride maîtresse, comprenant une platine, et des moyens de guidage s'étendant au-dessus de la platine et à distance de celle-ci de sorte à définir une rainure, ladite rainure adoptant des dimensions telles que la base est déplaçable par coulissement longitudinal le long de la bride maîtresse, ii) une barrette unie à ladite base par une liaison articulée autorisant une rotation de la barrette dans un plan transversal entre une position ouverte, et une position fermée dans laquelle la barrette s'étend au-dessus des moyens de guidage et à distance de ceux-ci, définissant un logement apte à recevoir un segment de la bride seconde, le dispositif étant muni de moyens de verrouillage réversible de la barrette en position fermée.
[0014] Le dispositif objet de l'invention a pour vocation d'être monté sur une sangle réglable, c'est-à-dire dont la longueur peut être modifiée pour l'adapter aux besoins d'un utilisateur. Ce réglage peut se faire lors de chaque utilisation ou plus rarement, voire une seule fois lors de la mise en service pour un utilisateur donné. Bien que la sangle ne soit pas constitutive en tant que telle du dispositif objet de l'invention, il convient de se la représenter précisément afin de bien comprendre l'agencement du dispositif pris en lui-même et dans ses interactions fonctionnelles avec la sangle.
[0015] La sangle ayant pour fonction de réunir deux éléments (par exemple les deux côtés d'un étui chaussant), elle présente deux brins, chacun fixé à un des éléments à unir, et comporte des moyens de fixation ajustables. Ces moyens de fixation permettant de solidariser les deux brins de manière temporaire à la longueur souhaitée, peuvent être constitués d'un organe de liaison comme décrit précédemment, par exemple d'une bande agrippante, ou autre type de liaison connu de l'homme de l'art.
[0016] La sangle comprend une bride principale, dite bride maîtresse, et une bride seconde apte à être associée avec la bride maîtresse. D'un point de vue structurel, la sangle peut être formée d'une bride maîtresse et d'une bride seconde indépendantes, chacune fixée sur un côté du chaussant et se rejoignant à l'arrière du pied au niveau des moyens de liaison. La bride maîtresse comporte généralement un organe de liaison fixe à son extrémité, tandis que la bride seconde va coulisser avant d'être jointe à la bride maîtresse à une certaine longueur pour régler la tension de la sangle. Au-delà de la zone de jonction, une portion terminale de la bride seconde, plus ou moins longue selon le réglage opéré, dépasse des moyens de liaison en se superposant sensiblement à la bride maîtresse.
[0017] Selon une structure alternative, la sangle peut être formée d'un seul tenant, la bride seconde étant constitutivement dans le prolongement de la bride maîtresse. C'est le cas lorsqu'on utilise un mode de fixation à bande agrippante rabattue, comme décrit plus haut. La bride maîtresse se transforme fonctionnellement en une bride seconde après passage dans une boucle montée sur un côté du chaussant et rabattement sur la bride maîtresse, avec laquelle elle est alors superposée. Les brides sont dites superposées qu'elles soient fermement agrippées l'une à l'autre ou simplement en vis-à-vis avec un certain écartement que le dispositif objet de l'invention va réduire. Les brides de la sangle s'étendent en longueur selon une orientation longitudinale avec une souplesse adaptée à leur usage.
[0018] Le dispositif selon l'invention a vocation à interagir avec la sangle. Il est composé de deux pièces, à savoir une base et une barrette assemblées entre elles. La base est conformée de manière à pouvoir être montée transversalement sur la bride maîtresse, la direction transversale étant définie comme orthogonale à l'orientation longitudinale de la sangle. Cette base comprend une platine prolongée par des moyens de guidage qui s'étendent au-dessus de la platine et à distance de celle-ci, de sorte à définir un espace en forme de rainure. Ladite rainure adopte des dimensions telles que la base est déplaçable par coulissement longitudinal le long de la bride maîtresse, quel que soit le type de sangle réglable utilisé.
[0019] La barrette est unie à la base par une liaison articulée qui autorise une rotation de la barrette dans un plan transversal entre une position ouverte et une position fermée. A noter que les positions ouvertes ou fermés qualifieront aussi bien la barrette que le dispositif dans son ensemble. En position fermée, la barrette s'étend au-dessus des moyens de guidage et à distance de ceux-ci, définissant un logement apte à recevoir une portion de la bride seconde. L'espace ainsi créé lorsque la barrette est fermée est traversé par la bride seconde et permet d'enserrer une portion de celle-ci entre la barrette et les moyens de guidage de la platine. Le dispositif est en outre muni de moyens de verrouillage de la barrette en position fermée, de sorte que la bride seconde est maintenue en place aussi longtemps que l'utilisateur ne relève pas la barrette : les moyens de verrouillage étant réversibles, la barrette peut être ouverte pour libérer la bride seconde. L'ouverture se fait par rotation de la barrette autour de la liaison articulée unissant celle-ci à la platine. La barrette se déplace dans un plan transversal par rapport à la direction de la bride maîtresse, l'axe de rotation de la liaison étant agencé parallèlement à la direction de la sangle.
[0020] Selon une caractéristique du dispositif objet de l'invention, la platine adopte une forme plane inscrite dans un rectangle ayant deux petits côtés et deux grands côtés, les petits côtés étant surmontés respectivement d'une première et d'une seconde parois chacune perpendiculaire au plan de la platine, lesdites parois comportant à leur sommet un élément couvrant sensiblement parallèle au plan de la platine, de sorte que la platine, les parois et l'élément couvrant délimitent la rainure de guidage dans laquelle est engagée la bride maîtresse. La base sera montée sur la bride maîtresse de manière que la platine se trouve placée entre le talon de l'utilisateur et la bride, afin que la barrette puisse être actionnée.
[0021] L'élément couvrant peut être conformé en un seul élément s'étendant d'une paroi à l'autre de manière continue et recouvrant ainsi la totalité de la rainure (ou de la bride s'y trouvant), ou bien être conformé en deux onglets s'étendant chacun depuis une paroi et recouvrant partiellement la rainure. Dans ce cas, l'interstice libre entre les onglets permet d'introduire la bride dans la rainure de guidage ou de la retirer, sans avoir à la faire coulisser jusqu'à son extrémité. Cette disposition est avantageuse par exemple lorsque l'extrémité de la bride comporte une boucle de fixation ou un renfort formant une surépaisseur. Ainsi, selon l'invention, l'élément couvrant est avantageusement formé de deux onglets s'étendant chacun depuis le sommet d'une paroi au-dessus de la platine, sur une longueur identique ou différente comprise entre l/5ème et 2/5ème de la longueur de la rainure. La longueur de la rainure est prise entre les parois, face interne.
[0022] Selon une autre caractéristique du dispositif objet de l'invention, la barrette est conformée en une plaque allongée ayant une première et une seconde extrémités, la première extrémité comportant un premier retour incurvé doté de moyens de liaison avec la base, et la seconde extrémité comportant un second retour incurvé recouvrant au moins en partie la seconde paroi de la base lorsque la barrette est en position fermée. La hauteur des premier et second retours détermine la hauteur du logement et est en adéquation avec l'épaisseur de la bride seconde à maintenir. La plaque de la barrette forme ainsi un capot recouvrant le dispositif et les brides le traversant. Elle est de préférence sensiblement parallèle à la platine lorsque le dispositif est fermé.
[0023] La liaison articulée unissant la base et la barrette est ménagée à la première extrémité du dispositif. Ainsi, la première paroi de la base est dotée de moyens de liaison coopérant avec des moyens de liaison prévus à la première extrémité de la barrette. Cette liaison est avantageusement du type liaison pivot, assimilable à une charnière dans laquelle des charnons sont traversés par une broche ou tige.
[0024] Pour ce faire, selon un mode de réalisation intéressant de l'invention, la première extrémité de la barrette est munie d'une tige cylindrique dont l'axe est confondu avec la bordure du premier retour, la tige se prolongeant axialement pour former deux tétons de part et d'autre dudit retour, et la première paroi de la base comporte deux charnons latéraux coaxiaux dont l'écartement correspond à la largeur de ladite première extrémité, les charnons étant percés d'une lumière centrale dans laquelle les tétons sont engagés pour réaliser une liaison pivot entre la base et la barrette. Les tétons prolongeant la tige peuvent tourner dans la lumière des charnons, de sorte que la barrette se déplace en rotation et peut adopter une position quelconque entre ses deux positions extrêmes, d'ouverture et de fermeture.
[0025] La position d'ouverture maximale peut être déterminée par une butée interrompant la rotation de la barrette. Une telle butée peut être réalisée de différentes manières, par exemple par appui du premier retour contre la première paroi. Pour cela, selon une caractéristique préférée de l'invention, la première paroi comporte entre les charnons au moins une facette plane offrant une surface d'appui en butée du premier retour, correspondant à la position d'ouverture maximale de la barrette.
[0026] Selon un mode de réalisation préféré, ladite au moins une facette est orientée de sorte à réaliser ladite butée lorsque la barrette et la platine sont sensiblement coplanaires. Ainsi, la platine de la base montée sur la bride maîtresse étant au contact du talon de l'utilisateur (dans un plan sensiblement vertical si la personne se tient debout), la barrette en position ouverte sera orientée également à la verticale. Elle offre alors une liberté maximale de manipulation des brides, sans toutefois incommoder l'utilisateur.
[0027] Selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, la première paroi de la base peut comporter un chamon intermédiaire, coaxial de deux charnons latéraux, et le premier retour de la première extrémité peut comporter un dégagement ménageant un passage pour le charnon intermédiaire. Ce charnon supplémentaire coopère avec la tige et vient en renfort des charnons latéraux pour maintenir celle-ci rigidement durant la rotation de la barrette. Ce faisant, le premier retour doit être évidé pour qu'il puisse se mouvoir en rotation malgré la présence du charnon intermédiaire. Le dégagement prévu à cet effet a une largeur au moins égale à la largeur du chamon intermédiaire. De même, sa hauteur est telle que le charnon ne gêne pas le mouvement de la barrette entre les positions ouverte et fermée. La face sommitale que présente le dégagement (face délimitant la hauteur de celui-ci dans le premier retour, opposée à l'axe de la tige) est en outre utilisée pour créer un moyen de butée supplémentaire, s'ajoutant à la butée réalisée par la ou les facettes planes prévues entre les charnons latéraux. Ainsi, dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le dégagement dont est doté le premier retour a une hauteur telle que sa face sommitale offre une surface complémentaire d'appui en butée du premier retour correspondant à la position d'ouverture maximale de la barrette.
[0028] Cette disposition est mise à profit de manière particulièrement intéressante, pour créer un moyen de verrouillage du dispositif en positon ouverte, de manière à ce que la barrette n'ait pas tendance à se rabattre durant la manipulation des brides ni ne gêne la mise en place du dispositif. En effet, en ouverture maximale, la face sommitale du dégagement va réaliser la butée en prenant appui à la base du chamon intermédiaire. Partant, selon l'invention, le charnon intermédiaire peut être doté à sa base d'un ergot apte à coopérer avec un creux de la face sommitale du dégagement pour réaliser un verrouillage réversible de la barrette en position d'ouverture maximale. D'autres moyens de verrouillage peuvent être employés, tels que bouton magnétique, bouton pression ou autre.
[0029] On a vu par ailleurs que la barrette comprend à sa seconde extrémité un second retour incurvé recouvrant au moins en partie la seconde paroi de la base lorsque la barrette est en position fermée. Grâce à cette conformation, les moyens de verrouillage réversible en position fermée que comporte le dispositif peuvent être ménagés dans la zone de contact entre le second retour de la barrette (face interne) et la seconde paroi (face externe). Ainsi, conformément à une autre caractéristique préférée de la présente invention, la seconde paroi de la base est dotée de moyens de verrouillage de la barrette en positon fermée aptes à coopérer avec des moyens complémentaires de verrouillage prévus à la seconde extrémité de la barrette. Différents moyens connus de l'homme du métier peuvent être mis en œuvre, sous la forme d'un bouton pression, d'un bouton aimanté, d'un crochet, ou autre.
[0030] De préférence, on utilise un ergot de verrouillage en fermeture, ménagé sur la face interne du premier retour, se logeant dans un creux prévu sur la face externe de la seconde paroi. Lorsque la barrette est rabattue au-dessus de la bride seconde, le second retour recouvre la seconde paroi et, la plaque de la barrette conférant à l'ensemble une élasticité suffisante, une simple pression du doigt permet d'engager l'ergot dans le creux. C'est pourquoi, selon une caractéristique préférée de la présente invention, le second retour de la seconde extrémité de la barrette comporte un ergot faisant saillie sur sa face intérieure, et la seconde paroi latérale comprend un creux ménagé sur sa face extérieure dans lequel ledit ergot peut s'engager par déformation élastique de la barrette pour réaliser un verrouillage réversible de la barrette en position fermée.
[0031] Egalement de préférence et de manière commode, le second retour de la seconde extrémité de la barrette est doté d'une manette faisant saillie dans un plan sensiblement perpendiculaire audit retour. Il est bien connu de recourir à une manette pour manœuvrer un élément. Dans le cas présent, son emplacement est choisi pour ne pas risquer de blesser l'utilisateur lorsque la barrette est fermée, tout en étant facilement accessible. On note à ce sujet qu'il sera avantageux d'installer le dispositif sur la sangle maîtresse de sorte que la charnière soit tournée vers le bas et le système de verrouillage réversible vers le haut. L'utilisateur accède aisément à la manette et peut contrôler visuellement que l'ergot s'enclenche bien dans le creux pour une bonne installation de l'agrafe.
[0032] Le dispositif qui vient d'être décrit peut être réalisé en divers matériaux, par exemple en métal ou en bois, ou plus communément en matière plastique. Les polymères utilisables sont bien connus de l'homme de l'art qui est à même de définir un cahier des charges auquel ils doivent répondre. Ils sont disponibles auprès des fabricants qui savent offrir les compositions répondant à l'usage prévu. On utilisera par exemple un polyéthylène thermoplastique. La fabrication pourra se faire par injection moulage, la base et la barrette étant réalisées séparément et assemblées ensuite. L'assemblage est rendu possible par une disposition spécifique de la présente invention, selon laquelle les charrions sont dotés d'une fente radiale allant jusqu'à la lumière centrale. La tige cylindrique de la barrette et la première paroi la supportant peuvent alors s'engager par coulissement latéral, respectivement dans la lumière axiale des charnons et dans la fente. La liaison articulée est ainsi de type pivot glissant, c'est-à-dire que les cylindres coaxiaux que sont la tige et la lumière des charnons, peuvent se mouvoir en translation et en rotation axiale. Ainsi, selon une caractéristique intéressante de l'invention, au moins un chamon latéral et éventuellement le chamon intermédiaire (quand il existe) comportent une fente radiale parallèle à l'axe de la tige et plus étroite que le diamètre de celle-ci, dans laquelle le premier retour de la première extrémité peut coulisser, autorisant un déplacement en translation de la barrette par rapport à la base.
[0033] De manière pratique, un des charnons latéraux peut être borgne et recevoir un des tétons de la tige en butée, ce qui détermine la position relative des éléments constitutifs de la charnière. En particulier, le charnon intermédiaire est alors exactement centré sur le dégagement de la première paroi.
[0034] Le dispositif qui vient d'être décrit dans ses différents aspects, peut être utilisé pour maintenir la bride seconde d'une sangle équipant toute sorte de chaussant. Par chaussant, on entend un article qui a pour fonction de chausser. On pense en premier lieu à des articles recouvrant le pied, mais il peut aussi s'agit d'articles utilisés pour recouvrir d'autres parties du corps humain ou animal, voire des objets dont la forme ou la fonction rappelle un pied.
[0035] C'est ainsi qu'un deuxième objet de la présente invention concerne un chaussant comprenant une semelle, une partie antérieure destinée à couvrir au moins l'avant du pied et une sangle de talon réglable associée à la partie avant pour retenir ledit chaussant sur le pied, ladite sangle comprenant une bride maîtresse apte à être fixée par des moyens de fixation ajustable avec une bride seconde, laquelle est constitutivement dans le prolongement de la bride maîtresse ou indépendante de celle-ci, la bride seconde étant superposée avec la bride maîtresse après réglage de la sangle, ledit chaussant comprenant un dispositif de maintien de la sangle tel que décrit ci-dessus.
[0036] Les différents types de sangle et moyens de fixation sont tels que décrits en détail au début de cet exposé. Dans un premier mode de réalisation, le chaussant objet de l'invention peut être équipé d'une sangle réglable à un seul brin, la bride maîtresse étant prolongée par la bride seconde. Est ainsi revendiqué un chaussant à sangle de talon comprenant un dispositif de maintien de la sangle tel que décrit ci-dessus, dans lequel la sangle réglable est formée d'une bride maîtresse prolongée constitutivement d'une bride seconde, la bride maîtresse étant fixée de manière permanente d'un côté de la partie antérieure du chaussant et la bride seconde étant apte à coulisser à travers une boucle ménagée de l'autre côté de la partie antérieure du chaussant, les moyens de fixation ajustable des brides entre elles étant constitués d'une bande agrippante.
[0037] Le dispositif est également adapté pour maintenir les brides d'un chaussant selon l'invention, dans lequel la sangle de talon est formée de deux brides indépendantes, unies par un moyen de fixation ajustable. Ainsi, dans un second mode de réalisation, la présente invention concerne un chaussant comprenant un dispositif de maintien de la sangle tel que décrit précédemment, équipé d'une bride maîtresse et d'une bride seconde indépendantes l'une de l'autre, lesdites brides maîtresse et seconde étant fixées de manière permanente chacune d'un côté de la partie antérieure du chaussant, et comportant un moyen de fixation ajustable choisi parmi une bande agrippante, une boucle à ardillon, une boucle double fente, une attache rapide.
[0038] Comme exposé plus haut, l'agrafe de maintien selon l'invention est bien adaptée pour maintenir en place les deux brides d'une sangle associées par bande agrippante, afin d'éviter qu'elles se dissocient lorsque les conditions y concourent (usure, humidité, ...).
[0039] Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant, le chaussant selon l'invention est une surchaussure de sécurité. Ces surchaussures souvent dédiées à des visiteurs occasionnels et sont revêtues par-dessus les chaussures. Elles couvrent généralement uniquement l'avant du pied et sont retenues au niveau du talon par une sangle devant être réglée en fonction de la pointure de l'utilisateur du moment. Elles répondent à différentes normes attestant du coefficient d'adhérence des semelles sur des sols lisses, gras ou humides, par exemple sur un revêtement en acier contaminé par des résidus d'huile, ou sur du carrelage couvert de détergeant. La résistance aux chocs et à l'écrasement conférée par les coques de protection insérées au niveau des orteils est également testée.
[0040] La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront à la lumière de la description qui va être faite d'un mode de réalisation donné à titre illustratif et non limitatif, en relation avec les figures annexées, dans lesquelles :
[0041] [fig.l] est une vue en perspective d'une agrafe de maintien d'une sangle réglable selon l'invention, en position fermée.
[0042] [fig.2] est une vue en perspective de la même agrafe en position d'ouverture intermédiaire.
[0043] [fig.3] est une vue en perspective de la même agrafe en position d'ouverte maximale. [0044] [fig.4] est une vue de profil de l'agrafe selon l'invention en position fermée.
[0045] [fig.5a] est une vue en perspective de la barrette de l'agrafe selon l'invention. [0046] [fig.5b] est une vue en perspective de la base de l'agrafe selon l'invention.
[0047] [fig.6] est une vue schématique d'une surchaussure de sécurité à sangle réglable équipée d'une agrafe selon l'invention.
EXEMPLE 1 : Agrafe de maintien d'une sangle [0048] L'agrafe représentée aux figures 1 à 4 est un dispositif de maintien selon l'invention, qui comprend une base 1 et une barrette 2 unies par une liaison articulée.
[0049] La base 1 est formée de la platine 11 de forme plane, inscrite dans un rectangle ayant deux petits côtés et deux grands côtés, de dimensions comprises par exemple dans un intervalle de 30 mm x 20 mm à 40 mm x 25 mm. Les petits côtés sont surmontés respectivement d'une première paroi 31 et d'une seconde parois 32, chacune étant perpendiculaire au plan de la platine 11. A leur sommet, les parois 31, 32 comportent un élément couvrant 13, prenant ici la forme d'onglets 13a et 13b. Le premier onglet 13a s'étend depuis le sommet de la première paroi 31 et le second onglet 13b s'étend depuis le sommet de la seconde paroi 32, au-dessus de la platine 11 dans un plan parallèle au plan de celle-ci et distant de celui-ci de 2,5 mm à 3 mm environ (ici de 2,85 mm). La platine 11, les première et seconde parois 31, 31 et les onglets 13a, 13b, délimitent une rainure 12 dans laquelle une bride peut être insérée. La rainure remplit alors une fonction de maintien et de guidage d'une bride, comme il sera expliqué en détail plus loin.
[0050] Les onglets 13a, 13b convergent l'un vers l'autre sans se rejoindre, la distance les séparant créant un interstice plus ou moins important par lequel une bride peut être introduite dans la rainure 12. Les onglets 13a, 13b peuvent avoir des longueurs identiques ou différentes. Dans le mode de réalisation représenté aux figures, ils ont une longueur de 7,5 mm chacun, leur extrémité étant séparée de 10 mm, pour une longueur totale de la rainure 12 de 25 mm (prise entre les deux parois, face interne). Il est bien entendu que toutes ces cotes pourront évoluer pour être adaptées aux dimensions effectives des sangles utilisées.
[0051] Précisons que dans le mode de réalisation décrit dans le présent exemple, la platine lia une forme plane inscrite dans un rectangle, ce qui signifie que son plan principal a une surface qui est incluse dans un rectangle mais n'est pas obligatoirement rectangulaire elle-même. En l'occurrence, les deux petits côtés de la platine 11 sont parallèles entre eux, mais de longueur différente : le premier petit côté correspondant à la première paroi 31 est plus large que le second petit côté correspondant à la seconde paroi 32, de sorte que les grands côtés sont divergents de la seconde paroi 32 vers la première paroi 31. La platine lia ainsi une forme évasée. L'intérêt pratique de cette configuration apparaîtra plus loin, avec la description des moyens de liaison entre la base 1 et la barrette 2.
[0052] La barrette 2 est unie à la base 1 par une liaison articulée autorisant une rotation de la barrette 1 entre une position ouverte et une position fermée. De ce fait, la barrette 2 peut être orientée dans différentes positions entre les positions extrêmes, par rapport à la base 1. Sauf indication contraire, elle est décrite ci-après dans sa position fermée, qui est celle qu'elle prend lorsque l'agrafe est montée sur une sangle et remplit sa fonction de maintien d'une bride.
[0053] La barrette 2 s'étend au-dessus des onglets 13a, 13b, à distance de ceux-ci, c'est-à-dire dans un plan séparé du plan des onglets, par exemple d'environ 2,0 mm à 2,5 mm (ici 2,4 mm). Elle est conformée en une plaque 21 allongée ayant une première extrémité 41 et une seconde extrémité 42. La première extrémité 41 comporte le premier retour 43 et la seconde extrémité 42 comporte le second retour 44. Le premier retour 43 est incurvé et est doté d'un organe de liaison avec la base 1, tandis que le second retour 44, incurvé également, recouvre en partie la seconde paroi 32 de la base 1, délimitant ainsi un espace dans lequel peut être placée une bride. La barrette 2 avec ses retours 43, 44 et les onglets 13a, 13b définissent ainsi le logement 22, dans lequel pourra être placée une portion de bride pour la maintenir. La dimension de ce logement, notamment sa hauteur qui est fonction de la hauteur des premier et second retours 43, 44, est conçue en fonction de l'épaisseur de la bride à maintenir.
[0054] La forme de la plaque 21 est rectangulaire ou quasiment rectangulaire, avec une largeur voisine ou identique à la largeur du second petit côté de la base 1. La largeur de la plaque 21 au niveau du second retour 44 est ainsi comparable à la largeur de la seconde paroi 32. Par contre, la largeur de la plaque 21 au niveau du premier retour 43 est moindre que celle de la première paroi 31. L'intérêt particulier de cette configuration apparaîtra plus loin, avec la description de la liaison articulée entre la base 1 et la barrette 2.
[0055] Dans le présent exemple, la liaison articulée qui unit la barrette 2 à la base 1 est située au niveau du premier retour 41 et de la première paroi 31. Elle est agencée de sorte que la barrette 2 peut opérer un déplacement en rotation dans un plan transversal (la direction transversale est définie par rapport à l'orientation générale de la bride sur laquelle l'agrafe est montée). En d'autres termes, l'axe de rotation de la barrette 2 est parallèle au plan de la première paroi 31 et du premier retour 41, eux-mêmes parallèles à l'orientation générale de la bride sur laquelle l'agrafe est installée. L'axe de rotation est matérialisé par une tige 3 cylindrique solidaire de la première extrémité 41 de la barrette 2. L'axe de la tige 3 qui est l'axe de rotation, est confondu avec la bordure du premier retour 43. La tige 3 se prolonge axialement, c'est-à-dire de part et d'autre de la première extrémité 41 de la barrette 2. Les portions de la tige 3 dépassant de la première extrémité 41 constituent les tétons 4a et 4b.
[0056] De manière complémentaire, la première paroi 31 de la base 1 comporte deux chamons 5a, 5b coaxiaux, comportant une lumière centrale pour recevoir la tige 3. Ils sont qualifiés de latéraux parce qu'ils sont placés sur les parties extrêmes de la paroi 31. Compte tenu de la forme évasée de la platine 11, les chamons 5a, 5b peuvent avoir un écartement correspondant à la largeur de la première extrémité 41 de la barrette 2. Les deux tétons 4a, 4b dépassant de part et d'autre de la première extrémité 41 de la barrette 2 sont engagés dans la lumière centrale des charnons 5a, 5b, réalisant ainsi une liaison pivot autour de laquelle la barrette 2 peut tourner entre ses positions d'ouverture et fermeture maximales.
[0057] L'agrafe ici présentée comprend un troisième charnon 6 qui est situé sur la première paroi 31 de la base 1, entre les deux charnons latéraux 5a, 5b et coaxialement à ceuxci. Ce charnon intermédiaire 6 comporte une lumière centrale que traverse la tige 3. La rotation de la barrette 2 est ainsi soutenue par les trois segments que constituent les trois charnons. Ce faisant, pour permettre la rotation, le premier retour 43 de la première extrémité 41 comporte le dégagement 7 ménageant un passage pour le charnon intermédiaire 6. Le dégagement 7, de forme sensiblement carrée, est délimité par ses parois latérales dont l'espacement est suffisant pour laisser circuler le charnon intermédiaire 6 lors de la rotation de la barrette 2. Egalement, la hauteur de sa paroi sommitale 8 est supérieure à celle du charnon intermédiaire 6.
[0058] Position ouverte [0059] L'agrafe a une position d'ouverture maximale qui est de préférence atteinte quand la plaque 21 et la platine 11 sont sensiblement coplanaires, comme représenté à la figure 3. L'ouverture maximale est limitée par deux facettes planes 8a, 8b ménagées sur la première paroi 31 de la base 1 entre les charnons latéraux 5a, 5b et le charnon intermédiaire 6. Les facettes 8a, 8b offrent des surfaces sur lesquelles le premier retour 43 va venir en butée. L'inclinaison des facettes 8a, 8b par rapport à la forme du premier retour 43 déterminent la position d'ouverture maximale de la barrette 2.
[0060] Dans le présent mode de réalisation, une seconde butée est obtenue au niveau du charnon intermédiaire 6. En effet, le dégagement 7 dont est doté le premier retour 43 a une hauteur telle que sa face sommitale 7a offre une surface complémentaire d'appui du premier retour 43 en position d'ouverture maximale. L'appui en butée se fait à la base du charnon intermédiaire 6, qui est dotée en outre d'un ergot 6a. Un creux 6b est prévu sur la face sommitale 7a du dégagement 7, qui va se trouver vis-à-vis de l'ergot 6a. Une légère pression pour arriver à la butée va clipser l'ergot 6a dans le creux 6b et réaliser un verrouillage réversible de la barrette 2 en position d'ouverture maximale. Ainsi, la barrette n'a pas tendance à se refermer durant la manipulation de l'agrafe.
[0061] Position fermée [0062] Par ailleurs, l'agrafe comporte des moyens permettant qu'elle reste fermée lorsqu'elle est montée sur une sangle réglable pour assurer le maintien d'une bride.
[0063] Dans le mode de réalisation présenté ici, le verrouillage de l'agrafe est obtenu par la coopération d'organes disposés à la seconde extrémité 42 de la barrette 2 et sur la seconde paroi 32 de la base 1, qui coopèrent entre eux. Le second retour 44 de la seconde extrémité 42 de la barrette 2 comporte sur sa face interne un ergot 9a allongé faisant saillie vers le logement 22. La seconde paroi 32 comprend quant à elle sur sa face externe un creux 9b, également allongé, dans lequel l'ergot 9a peut s'engager. Une face de l'ergot 9a est orientée obliquement pour faciliter le glissement jusqu'au creux
9b. Le creux allongé 9b a une section droite carrée, une de ses faces constituant un épaulement de retenue contre laquelle une autre face de l'ergot prend appui.
[0064] Lorsqu'on souhaite verrouiller l'agrafe, il suffit de rabattre la barrette 2 sur la base 1 et d'exercer une pression sur la plaque 21 de la barrette 2, ce qui provoque une déformation élastique de celle-ci et permet l'engagement de l'ergot 9a dans le creux 9b. Pour une meilleure tenue du verrouillage, le creux 9b adopte ici la configuration d'une fente allongée de section droite carrée. L'ergot 9a, également allongé, peut avoir une face inclinée favorisant un déplacement par glissement contre le second retour 44 jusqu'au creux 9b, et une face orthogonale au sens du déplacement, formant un épaulement qui réalise une butée s'opposant au déplacement en sens inverse de la barrette 2. Le verrouillage est ainsi obtenu en exerçant une pression modérée sur la barrette 2. Le clipsage de l'ensemble est facilité par la déformation élastique de la barrette 2 et l'orientation oblique d'une face de l'ergot. Une fois l'ergot engagé dans le creux, l'agrafe est verrouillée en position fermée.
[0065] La manette 23 est prévue pour aider au déverrouillage de la barrette 2. Elle fait saillie à la seconde extrémité 42 de la barrette 2 dans un plan général perpendiculaire au second retour 44, de sorte qu'on peut dégager l'ergot 9a du creux 9b et déverrouiller la barrette 2 par simple poussée avec un doigt. Une fois la barrette 2 déverrouillée, il est aisé de la faire pivoter jusqu'à une position d'ouverture permettant de dégager la bride.
[0066] Montage de la barrette et de la base [0067] La barrette 2 et la base 1 sont assemblées après fabrication de chacune des pièces par moulage du polymère choisi, grâce à un système visible en particulier aux figures 5a et 5b, par lequel la tige 3 peut être introduite en coulissement dans les lumières des chamons latéraux 5a, 5b, et intermédiaire 6 pour y prendre sa place. Ceci est rendu possible par la présence d'une fente 14 dans laquelle le premier retour 43 de la première extrémité 41 peut passer. La fente 14 est pratiquée dans le chamon latéral 5a et dans le chamon intermédiaire 6. Elle est orientée radialement depuis l'axe de la tige 3 (qui est l'axe des lumières) et parallèlement à celui-ci. La fente 14 est plus étroite que le diamètre de la tige 3, de sorte à réaliser une liaison glissière. Le second chamon latéral 5b n'est pas fendu, et en outre il est borgne, ce qui fait que la barrette ne peut pas continuer son avancée, le téton 4b étant en butée au fond du chamon 5b quand la barrette est engagée au maximum. Dans cette configuration, le dégagement 7 est correctement positionné par rapport au charnon intermédiaire 6.
[0068] On a ainsi finalement une liaison pivot glissant entre la base 1 et la barrette 2. La base 1 et la barrette 2 peuvent ainsi être associées et dissociées à volonté.
[0069] EXEMPLE 2 : Surchaussure de sécurité à sangle agrippante [0070] Cet exemple illustre par référence à la figure 6 l'utilisation d'une agrafe telle que décrite à l'exemple précédent pour le maintien d'une sangle réglable d'une surchaussure de sécurité. La sangle ici décrite est formée d'une courroie à bande agrippante (de type Velcro™).
[0071] Un utilisateur s'équipe généralement d'une surchaussure de sécurité sans retirer sa chaussure. Selon le présent exemple, la surchaussure comporte une semelle 101, une partie antérieure 102 destinée à couvrir au moins en partie l'avant du pied (entre la pointe des orteils et la cheville) et une sangle 100 réglable qui est associée à la partie antérieure 102 pour retenir la surchaussure sur le pied en passant derrière le talon de l'utilisateur.
[0072] La sangle 100 est formée d'une courroie en matériau polymère sur la quelle est cousue la bande agrippante. Elle est fixée par une de ses extrémités 108 à un premier anneau 103 qui est assujetti à une première patte 105 elle-même fixée à la partie antérieure 102 de la surchaussure. La sangle 100 est fixée de façon permanente sur l'anneau 103 par le rivet 107. Une première portion de la sangle 100 va contourner le talon de l'utilisateur et passer à travers un second anneau 104. Cet anneau 104 est assujetti à une seconde patte 106, elle-même fixée à la partie antérieure 102 de la surchaussure. La portion de la sangle ayant traversé l'anneau 104 est ensuite rabattue sur la première portion de sangle.
[0073] Lorsque l'utilisateur s'équipe, il tire sur la sangle 100 pour l'ajuster contre son talon. La portion de sangle se trouvant entre le premier anneau 103 et le second anneau 104 constitue ainsi la bride maîtresse 110, tandis que la portion se trouvant au-delà du second anneau 104 et venant se plaquer sur la bride maîtresse 110 est la bride seconde 120. Les faces des brides 110 et 120 destinées à venir l'une contre l'autre sont dotées de bandes agrippantes, une face portant les crochets et l'autre les bouclettes.
[0074] Pour sécuriser la sangle 100 et maintenir son extrémité 109, le dispositif de maintien selon l'invention est monté sur la bride maîtresse 110 en introduisant celle-ci sous les onglets 13a, 13b, dans la rainure 12. La largeur et l'épaisseur de la bride sont en adéquation avec la taille de la rainure 12, de sorte que l'agrafe est immobilisée et ne peut être retirée ou déplacée le long de la bride que par une traction volontaire de l'utilisateur. Dans le cas d'une sangle à bande agrippante, l'espace sous la plaque 21 de la barrette 2 peut être par exemple de 2 mm, la bande agrippante ayant une épaisseur de 3,5 mm quand elle est libre, mais pouvant être écrasée jusqu'à 2 mm. L'utilisateur peut en particulier la déplacer le long de la bride maîtresse 110 pour qu'elle puisse recevoir une portion de la bride seconde 120, cette portion se trouvant à proximité de l'extrémité 109 de la bride. La rainure remplit ainsi une fonction de maintien et de guidage d'une bride.
[0075] De manière commode, l'agrafe est placée avec sa liaison articulée vers le bas. L'utilisateur introduit son pied dans la partie antérieure de la surchaussure, place la sangle 100 détendue derrière son talon. L'agrafe est commodément verrouillée en position ouverte. Après avoir ajusté la tension de la sangle 100, l'utilisateur superpose la bride seconde 120 sur la bride maîtresse 110 et ce faisant recouvre la base 1 de l'agrafe. L'utilisateur peut alors fermer l'agrafe en tirant vers lui la barrette 2. Le système de verrouillage étant placé vers le haut, il contrôle aisément son geste de visu et peut prendre un bon appui pour enclencher l'ergot. Une portion de la bride seconde 120 se trouve alors pincée entre les onglets 13a, 13b, et la plaque 21 de la barrette 2.
[0076] Après usage, l'agrafe sera déverrouillée en glissant un doigt sous la manette 23 et en tirant celle-ci en arrière. La bride seconde 120 libérée, la sangle se détend. La surchaussure est rangée jusqu'à l'arrivée d'un nouvel utilisateur.

Claims (1)

  1. Revendications [Revendication 1] (Dispositif de maintien d'une sangle (100) réglable, ladite sangle comprenant au moins une bride maîtresse (110) apte à être associée par des moyens de fixation ajustables avec une bride seconde (120) laquelle est constitutivement dans le prolongement de ladite bride maîtresse ou indépendante de celle-ci, la bride seconde (120) étant superposée à la bride maîtresse (110) après réglage de la sangle (100), le dispositif étant caractérisé en ce gurù comprend :
    i) une base (1) apte à être montée transversalement sur la bride maîtresse (110), comprenant une platine (11), et des moyens de guidage s'étendant au-dessus de ladite platine et à distance de celle-ci de sorte à définir une rainure (12), ladite rainure adoptant des dimensions telles que la base (1) est déplaçable par coulissement longitudinal le long de la bride maîtresse (110), et ii) une barrette (2) unie à ladite base par une liaison articulée autorisant une rotation de ladite barrette dans un plan transversal entre une position ouverte, et une position fermée dans laquelle la barrette (2) s'étend au-dessus des moyens de guidage et à distance de ceux-ci, définissant un logement (22) apte à recevoir une portion de la bride seconde (120), le dispositif étant muni de moyens de verrouillage réversible de la barrette en position fermée.
    [Revendication 2] Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la platine (11) adopte une forme plane inscrite dans un rectangle ayant deux petits côtés et deux grands côtés, les petits côtés étant surmontés respectivement d'une première et d'une seconde parois (31, 32) chacune perpendiculaire au plan de la platine (11), lesdites parois comportant à leur sommet un élément couvrant (13) sensiblement parallèle au plan de ladite platine, de sorte que la platine (11), les parois (31, 32) et l'élément couvrant (13) délimitent la rainure (12) de guidage.
    [Revendication 3] Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément couvrant (13) est formé de deux onglets (13a, 13b) s'étendant chacun depuis le sommet d'une paroi (31,32) au-dessus de la platine (11), sur une longueur identique ou différente comprise entre 1/5ème et 2/5eme de la longueur de la rainure (12).
    [Revendication 4] Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la barrette (2) est conformée en une plaque (21) allongée ayant une première et une seconde extrémités (41, 42), la première extrémité (41) comportant un premier retour (43) incurvé doté de moyens de liaison avec la base (1), et la seconde extrémité (42) comportant un second retour (44) incurvé recouvrant au moins en partie la seconde paroi (32) de la base (1) lorsque la barrette (2) est en position fermée.
    [Revendication 5] Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la première extrémité (41) de la barrette (2) est munie d'une tige (3) cylindrique dont l'axe est confondu avec la bordure du premier retour (43), ladite tige se prolongeant axialement pour former deux tétons (4a, 4b) de part et d'autre dudit retour, et la première paroi (31) de la base (1) comporte deux charnons latéraux (5a, 5b) coaxiaux dont l'écartement correspond à la largeur de ladite première extrémité, lesdits charnons étant percés d'une lumière centrale dans laquelle les tétons (4a, 4b) sont engagés pour réaliser une liaison pivot entre la base (1) et la barrette (2).
    [Revendication 6] Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la première paroi (31) comporte entre lesdits charnons latéraux au moins une facette plane (8a, 8b) offrant une surface d'appui en butée du premier retour (43), correspondant à la position d'ouverture maximale de la barrette (2).
    [Revendication 7] Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite au moins une facette plane est orientée de sorte à réaliser ladite butée lorsque la barrette (2) et la platine (11) sont sensiblement coplanaires.
    [Revendication 8] Dispositif selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que la première paroi (31) de la base (1) comporte un charnon intermédiaire (6), coaxial de deux charnons latéraux (5a, 5b), et le premier retour (43) de la première extrémité (41) comporte un dégagement (7) ménageant un passage pour ledit charnon intermédiaire.
    [Revendication 9] Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dégagement (7) dont est doté le premier retour (43) de la première extrémité (41) a une hauteur telle que sa face sommitale (7a) offre une surface complémentaire d'appui en butée dudit premier retour, correspondant à la position d'ouverture maximale de la barrette (2).
    [Revendication 10] Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le charnon intermédiaire (6) est doté à sa base d'un ergot (6a) apte à coopérer avec un creux (6b) de la face sommitale (7a) du dégagement (7) pour réaliser un verrouillage réversible de la barrette (2) en position d'ouverture maximale.
    [Revendication 11] Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde paroi (32) de la base (1) est dotée de moyens de verrouillage de la barrette (2) en positon fermée aptes à coopérer avec des moyens complémentaires de verrouillage prévus à la seconde extrémité (42) de ladite barrette.
    [Revendication 12] Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le second retour (44) de la seconde extrémité (42) de la barrette comporte un ergot (9a) faisant saillie sur sa face interne, et la seconde paroi (32) comprend un creux (9b) ménagé sur sa face externe dans lequel ledit ergot peut s'engager par déformation élastique de la barrette (2) pour réaliser un verrouillage réversible de ladite barrette en position fermée.
    [Revendication 13] Dispositif selon l'une des revendications 4 à 12, caractérisé en ce que le second retour (44) de la seconde extrémité (42) de la barrette (2) est doté d'une manette (23) faisant saillie dans un plan sensiblement perpendiculaire audit second retour.
    [Revendication 14] Dispositif selon l'une des revendications 5 à 13, caractérisé en ce qu'au moins un charnon latéral (5a, 5b) et éventuellement le charnon intermédiaire (6) comportent une fente (14) radiale parallèle à l'axe de la tige (3) et plus étroite que le diamètre de celle-ci, dans laquelle le premier retour (43) de la première extrémité (41) peut coulisser, autorisant un déplacement en translation de la barrette (2) par rapport à la base (1).
    [Revendication 15] Chaussant comprenant une semelle (101), une partie antérieure (102) destinée à couvrir au moins l'avant du pied et une sangle (100) de talon réglable associée à ladite partie avant pour retenir ledit chaussant sur le pied, ladite sangle comprenant une bride maîtresse (110) apte à être fixée par des moyens de fixation ajustable avec une bride seconde (120), laquelle est constitutivement dans le prolongement de ladite bride maîtresse ou indépendante de celle-ci, ladite bride seconde étant superposée avec ladite bride maîtresse après réglage de la sangle (100), caractérisé en ce qur\\ comprend un dispositif de maintien de ladite sangle réglable selon l'une des revendications précédentes.
    [Revendication 16] Chaussant selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la sangle (100) réglable est formée d'une bride maîtresse (110) prolongée constitutivement d'une bride seconde (120), ladite bride maîtresse étant fixée de manière permanente d'un côté de la partie antérieure (102) du chaussant et ladite bride seconde étant apte à coulisser à travers une boucle ménagée de l'autre côté de ladite partie antérieure (102) du chaussant, les moyens de fixation ajustable desdites brides entre elles étant constitués d'une bande agrippante.
    [Revendication 17] Chaussant selon la revendication 15, caractérisé en ce que la sangle (100) réglable est formée d'une bride maîtresse (110) et d'une bride seconde (120) indépendantes l'une de l'autre, lesdites brides maîtresse et seconde étant fixées de manière permanente chacune d'un côté de la partie antérieure (102) du chaussant, et comportant un moyen de fixation ajustable choisi parmi une bande agrippante, une boucle à ardillon, une boucle double fente, une attache rapide.
    [Revendication 18] Chaussant selon l'une des revendications 15 à 17, caractérisé en ce que le chaussant est une surchaussure de sécurité)
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US11412818B1 (en) 2021-01-26 2022-08-16 Lawrence Skolnik Retainer assembly for a knot

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