FR2956567A1 - Dispositif en forme de passant pour cordon souple - Google Patents

Abstract

La présente invention porte sur un dispositif en forme de passant pour un cordon souple, par exemple un lacet de serrage (L), lequel dispositif (1) comprend un élément fixe (2) et un élément mobile (3) manipulable entre deux positions : - une position active, dans laquelle ledit élément mobile (3) vient pincer le cordon (L) avec ledit élément fixe (2) de sorte à assurer son verrouillage notamment en translation, et - une position inactive, dans laquelle ledit cordon (L) est apte à être inséré et/ou extrait par rapport audit dispositif (1) ; et lesdits éléments fixe (2) et mobile (3) comportent encore des moyens complémentaires (5b1, 13) pour assurer le verrouillage amovible dudit élément mobile (3) dans ladite position active.

Description

La présente invention concerne un dispositif en forme de passant destiné à coopérer avec un cordon souple, notamment un cordon (ou lacet) du type de ceux équipant les articles d'habillement et en particulier les articles chaussants.

II est fréquent de prévoir un ou plusieurs cordons ou lacets souples sur les articles d'habillement, de manière, par serrage, à permettre d'adapter au mieux ces derniers à la morphologie de la personne qui les porte. Pour préserver le serrage appliqué, il est aujourd'hui classique de nouer le cordon sur lui-même.

Or, il arrive que le noeud réalisé ne soit pas convenablement exécuté, ce qui entraîne une perte du serrage et oblige à le reproduire. De plus, certaines personnes, en particulier les enfants, peuvent avoir du mal à exécuter un tel noeud. De manière à remédier à ces inconvénients, la demanderesse a développé une nouvelle structure de passant destiné à être fixé sur une structure de réception, qui permet de bloquer rapidement et sans difficulté le cordon associé, notamment en translation. Un tel dispositif a l'intérêt de pouvoir être utilisé notamment sur des articles d'habillement équipés d'un lacet, en particulier un article chaussant, de manière à offrir une possibilité de blocage efficace du serrage appliqué. Le dispositif selon l'invention, destiné à être fixé sur un support de réception, est caractérisé en ce qu'il comprend un élément fixe comportant une partie embase destinée à être solidarisée avec ledit support de réception, et une partie porteuse, associé à un élément mobile ; ledit élément mobile coopère avec ladite partie porteuse par le biais de moyens de liaison autorisant sa manipulation entre deux positions : - une position active, dans laquelle ledit élément mobile est apte à venir pincer ledit cordon avec ledit élément fixe de sorte à assurer son verrouillage notamment en translation, et - une position inactive, dans laquelle ledit cordon est libre notamment en translation par rapport audit dispositif ; et lesdits éléments fixe et mobile comportent encore des moyens complémentaires pour assurer le verrouillage amovible dudit élément mobile dans ladite position active. Selon un mode de réalisation préféré, la partie embase de l'élément fixe comporte (i) une face inférieure, destinée à venir côté structure de réception, et (ii) une face supérieure opposée la partie porteuse de l'élément fixe consiste avantageusement en une structure saillante, ménagée au niveau de ladite face supérieure de la partie embase, sur laquelle le cordon vient prendre appui ; en position active, ledit élément mobile vient pincer le cordon avec ladite partie porteuse.

Dans ce cas, l'élément mobile comporte avantageusement un logement comportant au moins une partie en forme générale de U qui est délimité par une paroi de fond et par deux parois latérales ; et la partie porteuse de l'élément fixe vient se placer dans ledit logement lors de la manoeuvre dudit élément mobile en position active, de sorte que lesdites parois du logement et ladite partie porteuse forment ensemble un conduit de pinçage également en forme de U pour le cordon. L'élément mobile comporte avantageusement, sur sa longueur, successivement (i) le logement de pinçage, (ii) les moyens de liaison avec la partie porteuse de l'élément fixe et (iii) une partie avant pour sa préhension.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie porteuse présente avantageusement une forme générale de crochet, apte à servir de guide pour la traction sur le cordon et apte à maintenir le cordon lors de la manoeuvre de l'élément mobile en position inactive. Pour cela, cette partie porteuse en crochet présente avantageusement une forme générale de L, comprenant un tronçon formant montant dont l'extrémité inférieure est solidarisée avec la partie embase et dont l'extrémité supérieure comporte un tronçon latéral s'étendant en regard et à distance de ladite partie embase ; et l'élément mobile coopère avec ledit tronçon latéral par le biais des moyens de liaison.

Dans ce cas, la face supérieure de l'embase présente avantageusement une forme générale courbe de sorte que la hauteur définie entre ladite face supérieure et ledit tronçon latéral de la partie porteuse diminue, partant du tronçon montant du crochet ; et l'extrémité libre dudit tronçon latéral et ladite face supérieure de la partie embase définissent alors ensemble un passage latéral d'entrée/sortie pour le cordon. Encore selon une autre caractéristique, les moyens de liaison entre l'élément fixe et l'élément mobile consistent en des moyens de liaison pivot qui autorisent la manoeuvre dudit élément mobile autour d'un axe de rotation ; cet axe de rotation est avantageusement orienté perpendiculairement, ou au moins approximativement perpendiculairement, à un axe avant I arrière dudit élément fixe. Selon un mode de réalisation particulier, les éléments fixe et mobile sont chacun constitués par une pièce distincte ; les moyens de liaison assurent également leur assemblage. Dans ce cas, les moyens de liaison sont constitués avantageusement par des structures complémentaires d'emboîtement. Toujours selon une autre caractéristique, les moyens de verrouillage amovible consistent en des structures complémentaires d'emboîtement.

La présente invention porte également sur un article chaussant comportant des moyens de serrage du type lacet, équipé d'au moins un dispositif en forme de passant tel que défini ci-dessus, qui est apte à coopérer avec ledit lacet de sorte à bloquer le serrage qui lui est appliqué. L'invention est encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple, en relation avec les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue générale et en perspective d'un article chaussant équipé de dispositifs en forme de passants conformes à l'invention, coopérant avec un lacet ; - les figures 2 et 3 montrent le dispositif en forme de passant selon l'invention, illustré isolément, respectivement en position inactive et en position active ; - les figures 4 et 5 correspondent à l'élément fixe du dispositif en forme de passant selon l'invention, illustré respectivement en perspective et vu de côté , - les figures 6 à 8 montrent l'élément mobile du dispositif en forme de passant selon l'invention, respectivement vu de dessus, de derrière et selon un plan de coupe longitudinal vertical ; - la figure 9 est une vue de dessus du dispositif en forme de passant selon les figures 1 à 8. La figure 1 représente un article chaussant A de structure générale classique. Cette chaussure A se compose d'une semelle S prolongée par une tige T qui est munie (i) d'une languette ou soufflet B, et (ii) de moyens de serrage formés par un ensemble de passants P convenablement répartis et reliés ensemble par un lacet L. Les passants P, équipant la tige T et traversés par le lacet L, sont par exemple de type oeillet, crochet ou similaire. Ces passants P peuvent tout-à- faire être choisis parmi ceux disponibles dans le commerce. Le lacet L consiste quant à lui en un cordon réalisé dans une matière souple, notamment en cuir, en coton tressé ou en polyester. Conformément à l'invention, l'article chaussant A comporte encore deux dispositifs passants 1 prévus pour bloquer le lacet L après serrage, notamment en translation. Sur la figure 1, seul l'un de ces dispositifs passants 1 est visible ; le second est situé de l'autre côté de la tige T symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la chaussure. Les passants bloquants 1 correspondants sont fixés sur la tige T, ici du côté de son extrémité supérieure, de part et d'autre de sa languette B ; ils coopèrent chacun avec l'une des deux portions d'extrémité du lacet L. Un mode particulier de réalisation du passant bloquant 1 selon l'invention est décrit en détail ci-après en relation avec les figures 2 à 9. Tel qu'illustré par les figures 2 et 3, ce passant bloquant 1 se compose de deux pièces distinctes 2, 3 qui coopèrent ensemble par le biais de moyens de liaison pivots 4 en forme d'axe de rotation 4'. Cet axe de rotation 4' est ici orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal avant/arrière de ces deux pièces 2, 3. Une première pièce 2 du passant 1, constituant un élément « fixe », est destinée à être solidarisée ici avec la tige de chaussure T.

La seconde pièce 3 du passant 1, constituant un élément « mobile », est manipulable en pivotement autour de l'axe de rotation 4' entre deux positions : (i) une position inactive (figure 2), dans laquelle le lacet L est libre par rapport au passant 1, autorisant sa translation, son extraction et/ou son insertion, et (ii) une position active (figure 3), dans laquelle ledit élément mobile 3 vient pincer le lacet L avec l'élément fixe 2 de sorte à assurer son blocage notamment en translation par rapport à ce passant 1. L'élément fixe 2, représenté plus en détail sur les figures 4 et 5, comprend (i) une partie embase 5, destinée à être solidarisée avec la tige de chaussure T, et (ii) une partie porteuse 6, sur laquelle est rapporté l'élément mobile 3 par le biais des moyens de liaison 4. Cet élément fixe 2 consiste en une pièce monobloc, réalisée ici en matière plastique. La partie embase 5 est ici en forme de platine rectangulaire, comportant une face inférieure 5a, destinée à venir côté tige T, et une face supérieure opposée 5b ; elle est encore délimitée par deux extrémités, l'une arrière 5c et l'autre avant 5d. Cette partie embase 5 comporte, du côté de son extrémité avant 5d, un orifice 7 pour sa fixation sur la tige T, par exemple au moyen d'un rivet, d'un oeillet, d'un crochet ou d'un ruban (figure 4).

La face supérieure 5b de cette partie embase 5 comporte également un logement 5b1 en forme de rainure transversale, formant une partie de moyens pour le verrouillage en position active de l'élément mobile 3. La partie porteuse 6 consiste en une structure saillante, ménagée au niveau de la face supérieure 5b de la partie embase 5 et du côté de son extrémité arrière 5c. Cette partie porteuse 6 présente ici une forme générale de crochet rappelant un L à l'envers, pouvant être considérée comme comportant deux tronçons : (i) un tronçon formant montant 6a, orienté perpendiculairement ou au moins approximativement perpendiculairement par rapport au plan passant par la partie embase 5, et (ii) un tronçon latéral 6b, s'étendant en regard et à distance de la partie embase 5. Le tronçon montant 6a comporte deux extrémités, l'une inférieure 6a1 (côté partie embase 5) et l'autre supérieure 6a2 (à l'opposé de ladite partie embase 5). Le tronçon latéral 6b est également délimité par deux extrémités, l'une arrière 6b1 confondue avec l'extrémité supérieure 6a2 du tronçon montant 6a, et une extrémité avant opposée 6b2 libre.

Cette partie porteuse 6 comporte un ensemble de faces, à savoir (i) une face intérieure 6c en forme générale de L, en regard de la face supérieure 5b de la partie embase 5, (ii) une face extérieure 6d, également en forme générale de L, et opposée à ladite face intérieure 6c, et (iii) deux faces latérales opposées 6e.

Les deux faces latérales 6e de cette partie porteuse 6 comportent chacune, au niveau du tronçon latéral 6b, une empreinte 8 destinée à former une partie des moyens de liaison 4 avec l'élément mobile 3. Chaque empreinte 8 est orientée parallèlement ou au moins approximativement parallèlement au plan passant par la partie embase 5. Elle comprend (i) une partie arrière 8a en forme générale de V, ouverte au niveau de son extrémité arrière (du côté de l'extrémité arrière 5c de la partie embase 5), et (ii) une partie avant 8b, située au niveau de l'extrémité avant de la partie arrière d'empreinte 8 et en avant du tronçon montant 6a, consistant en une réservation de contour cylindrique qui est orientée concentriquement avec l'axe de rotation 4' précité. On note que l'axe de rotation 4' s'étend perpendiculairement par rapport au plan général passant par cette partie porteuse 6. Comme développé par la suite, cette structure particulière d'empreinte 8 va, d'une part, permettre le positionnement par emboîtement de l'élément mobile 3 et, d'autre part, constituer l'axe de pivotement 4' de cette dernière. Sur la figure 5, on remarque encore que la face supérieure 5b de la partie embase 5 présente une forme générale courbe de sorte que la hauteur définie entre cette face supérieure 5b et le tronçon latéral 6b de la partie porteuse 6 diminue, partant du tronçon montant 6a de cette partie porteuse 6. L'extrémité libre 6b2 du tronçon latéral 613 et la face supérieure 5b de la partie embase 5 définissent ensemble un passage 10, pour autoriser l'entrée et la sortie latérale du lacet L lorsque l'élément mobile 3 est manoeuvré en position inactive. L'élément mobile 3 est quant à lui illustré en détails sur les figures 6 à 8. II consiste également en une pièce monobloc, réalisée ici en matière plastique. Cet élément mobile 3 comporte {i) une face inférieure 3a, destinée en position active à être orientée côté support de réception T, et (ii) une face supérieure opposée 3b. Il est encore délimité par une extrémité arrière 3c et une extrémité avant 3d. L'élément mobile 3 est muni d'un logement 12 en forme générale de U, qui est ménagé selon une direction avant/arrière et sur une partie de sa longueur.

Ce logement 12 s'ouvre au niveau de l'extrémité arrière 3c et de la face supérieure 3b de l'élément mobile 3. Il comprend deux parties, à savoir : (i) une partie arrière 12a, destinée à venir au niveau du tronçon montant 6a de la partie porteuse 6 lorsque l'élément mobile 3 est manoeuvré en position active, de manière à assurer le pinçage du lacet L associé, et (ii) une partie avant 12b, destinée à venir recouvrir le tronçon latéral 6b de la partie porteuse 6 et formant la partie complémentaire des moyens de liaison 4. La partie arrière 12a du logement 12 est délimitée par un ensemble de trois parois agencées en U : (i) une paroi de fond 12a1, à distance de l'extrémité arrière 3ç de l'élément mobile 3, et (ii) deux parois latérales 12a2, prolongeant ladite paroi de fond 12a1 jusqu'à la ladite extrémité arrière 3c. La partie avant 12b comporte quant à elle deux parois latérales 12b1, en regard et à distance l'une de l'autre, comportant chacune un ergot cylindrique 12b2. Ces deux ergots 12b2 sont destinés à coopérer avec la partie avant 8b des empreintes 8 de la partie porteuse 6, de manière à former ensemble les moyens de liaison pivot 4 pour l'élément mobile 3. Ce logement 12 est adapté pour coopérer avec la partie porteuse 6 de l'élément fixe 2, de sorte à venir pincer le lacet L lors de la manoeuvre de cet élément mobile 3 en position active. Pour cela, la partie arrière 12a du logement 12 est caractérisée ici par le fait que : (i) la distance horizontale entre la paroi de fond 12a1 et les ergots 12b2 est inférieure à la distance horizontale entre la partie avant 8b des empreintes 8 et la face intérieure 6c du tronçon montant 6a (figures 3 et 8), et (ii) les parois latérales 12a2 s'étendent à une distance supérieure à la largeur de la partie porteuse 6, définie par ses deux faces latérales 6e (figure 9). D'autre part, la partie avant 12b du logement 12 présente une largeur, définie par ses deux parois latérales 12b1, qui correspondent, au jeu près, à la largeur de la partie porteuse 6 (comme on peut l'observer sur la figure 9). Sur la figure 8, on remarque encore que la face inférieure 3a de l'élément mobile 3 comporte un ergot transversal 13, destiné à coopérer avec la nervure transversale 5b1 de la partie embase 5 pour former ensemble des moyens de verrouillage en position active de l'élément mobile 3 (figure 3).

Sur la figure 3, on remarque encore que la face inférieure 3a de l'élément mobile 3, du côté de son extrémité avant 3d et en position active, s'étend à distance de la partie embase 5 de l'élément fixe 2. Cette partie d'extrémité 3a1 de la face inférieure 3a constitue ainsi un moyen structurel autorisant sa préhension et sa manoeuvre en position inactive. Pour assembler l'élément mobile 3 sur l'élément fixe 2, les ergots 12b2 de cet élément mobile 3 sont introduits le long des empreintes 8, cela depuis leur partie arrière 8a jusqu'à la partie avant 8b au sein desquelles ils s'emboitent. ~o Les éléments 2, 3 ainsi assemblés permettent une manoeuvre de l'élément mobile 3 autour de l'axe de rotation 4'. En pratique, l'élément mobile 3 est tout d'abord pivoté autour de son axe de rotation 4', dans la position inactive (figure 2). Dans cette position, la face intérieure 6c de la partie porteuse 6 est 15 libérée, de sorte à autoriser le positionnement du lacet L. La partie porteuse 6 en forme de crochet permet un positionnement et un maintien optimum du lacet L ; en fonction de son orientation, cette forme permet également d'exercer une traction sur le lacet L de sorte à serrer la tige T avant son verrouillage. 20 Une fois le lacet L convenablement serré, l'élément mobile 3 est manoeuvré autour de son axe de rotation 4' jusqu'à ce que sa face inférieure 3a vienne s'appuyer sur la face supérieure 5b de la partie embase 5 (figure 3). Cet élément mobile 3 se verrouille automatiquement dans cette position. Dans cette position, le lacet L est pincé selon une forme générale de 25 U autour de la partie porteuse 6 de l'élément fixe 2, par la partie arrière 12a du logement 12 de l'élément mobile 3. Plus précisément, la partie arrière 12a du logement 12 de l'élément mobile 3 définit un conduit en U 15 avec le tronçon montant 6a de la partie porteuse 6 : 30 (i) les parois latérales 12a2 du logement 12 et les faces latérales 6e de la partie porteuse 6 en regard définissent les parties latérales du conduit 15, ouvertes du côté de l'extrémité arrière 5c de la partie embase (figure 9), et (ii) la paroi de fond 12a1 du logement 12 et la face intérieure 6c de la partie porteuse 6 en regard définissent la partie centrale du conduit 15 (figure 3).

Ainsi pincé dans le conduit 15, le lacet L est efficacement bloqué en translation, assurant un maintien optimal du serrage appliqué ; les dimensions du conduit 15 sont adaptées à celles du lacet L (ou inversement) pour obtenir un blocage efficace.

Lorsque l'on souhaite desserrer la chaussure, il suffit de libérer le lacet L en faisant pivoter l'élément mobile 3 en position inactive. Pour cela, on peut saisir l'élément mobile 3 en passant un doigt sous sa partie d'extrémité 3a1, pour ensuite réaliser son pivotement autour de l'axe de rotation 4'. II faut ici exercer une force suffisante pour extraire l'ergot ~o transversal 13 par rapport à la rainure transversale 5b1. Le lacet L peut alors librement circuler par rapport au passant 1 désactivé. Un article chaussant équipé de tels passants bloquants 1 a l'intérêt de permettre de figer efficacement la tension qui est appliquée sur le lacet L, de sorte à préserver un maintien optimal de l'article chaussant A sur le pied de 15 l'utilisateur. De plus, ces passants bloquants 1 ont l'intérêt de permettre un maintien du serrage de manière simple et rapide, sans nécessairement réaliser un noeud final, ce qui est en particulier utile pour les individus ne pouvant pas ou ne sachant pas faire de tels noeuds.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS- 1.- Dispositif en forme de passant pour un cordon souple (L), par exemple un lacet de serrage, lequel dispositif (1), destiné à être fixé sur un support de réception (T), est caractérisé en ce qu'il comprend un élément fixe (2) comportant une partie embase (5) destinée à être solidarisée avec ledit support de réception (T), et une partie porteuse (6), recevant un élément mobile (3), en ce que ledit élément mobile (3) coopère avec ladite partie porteuse (6) par le biais de moyens de liaison (4) autorisant sa manipulation entre deux positions : - une position active, dans laquelle ledit élément mobile (3) est apte à venir pincer ledit cordon (L) avec ledit élément fixe (2) de sorte à assurer son verrouillage notamment en translation, et - une position inactive, dans laquelle ledit cordon (L) est libre notamment en translation par rapport audit dispositif (1), et en ce que lesdits éléments fixe (2) et mobile (3) comportent encore des moyens complémentaires (5b1, 13) pour assurer le verrouillage amovible dudit élément mobile (3) dans ladite position active.

   2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie embase (5) de l'élément fixe (2) comporte (i) une face inférieure (5a), destinée à venir côté structure de réception (T), et (ii) une face supérieure (5b) opposée, en ce que la partie porteuse (6) de l'élément fixe (2) consiste en une structure saillante, ménagée au niveau de ladite face supérieure (5b) de la partie embase (5), sur laquelle le cordon (L) est destiné à venir prendre appui, et en ce que, en position active, ledit élément mobile (3) est destiné à pincer le cordon (L) avec ladite partie porteuse (6).

   3.- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément mobile (3) comporte un logement (12) comportant au moins une partie (12a) en forme générale de U qui est délimité par une paroi de fond (12a1) et par deux parois latérales (12a2), et en ce que la partie porteuse (6) de l'élément fixe (2) vient se placer dans ledit logement (12) lors de la manoeuvre dudit 3o élément mobile (3) en position active, de sorte que lesdites parois (12a1, 12a2) du logement (12) et ladite partie porteuse (6) forment ensemble un conduit de pinçage (15) également en forme de U pour le cordon (L).

   4.- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément mobile (3) comporte, sur sa longueur, successivement (i) le logement de 35 pinçage (12a), (ii) une partie (12b2) des moyens de liaison (4) avec la partieporteuse (6) de l'élément fixe (2), et (iii) une partie avant (3a1) pour sa préhension et sa manipulation.

   5.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la partie porteuse (6) présente une forme générale de L, comprenant un tronçon formant montant (6a) dont l'extrémité inférieure (6al) est solidarisée avec la partie embase (5) et dont l'extrémité supérieure (6a2) comporte un tronçon latéral (613) s'étendant en regard et à distance de ladite partie embase (5), et en ce que l'élément mobile (3) coopère avec ledit tronçon latéral (6b) par le biais des moyens de liaison (4).

   6.- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la face supérieure (5b) de la partie embase (5) présente une forme générale courbe de sorte que la hauteur définie entre ladite face supérieure (5b) et le tronçon latéral (6b) de la partie porteuse (6) diminue, partant du tronçon montant (6a) de la partie porteuse (6), et en ce que l'extrémité libre (6b2) dudit tronçon latéral (6b) et ladite face supérieure (5b) de la partie embase (5) définissent ensemble un passage latéral d'entrée/sortie (10) pour le cordon (L).

   7.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de liaison (4) entre les deux éléments (2, 3) consistent en des moyens de liaison pivot, autorisent une manoeuvre de l'élément mobile (3) autour d'un axe de rotation (4').

   8.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les éléments fixe (2) et mobile (3) sont chacun constitués par une pièce distincte, et en ce que les moyens de liaison (4) consistent en des structures complémentaires d'emboîtement.

   9.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage amovible (5b1, 13) consistent en des structures complémentaires d'emboîtement.

   10.- Article chaussant comportant des moyens de serrage du type lacet, équipé d'au moins un dispositif en forme de passant selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 qui est apte à coopérer avec ledit lacet de sorte à bloquer le serrage qui lui est appliqué.