FR3064992A1 - Moufle de palan, et dispositif de tension de ligne mettant en œuvre une telle moufle - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une moufle de palan (3, 4), comprenant au moins deux réas principaux (301, 302, 303) centrés sur un premier axe de poulie, au moins un ré a secondaire (304) centré sur un deuxième axe de poulie parallèle audit premier axe de poulie, et au moins un ringot (372). Selon l'invention, ce ringot (372) est placé à une distance H non nulle du plan passant par ledit premier axe de poulie et ledit deuxième axe de poulie. L'invention concerne également un dispositif de tension d'une ligne, comprenant un palan comprenant au moins une telle moufle (3, 4).

Description

Domaine de l'invention [001] La présente invention concerne un dispositif de tension destiné à tendre une ligne, et plus particulièrement une sangle destinée à une pratique sportive.

[002] L'invention concerne également une moufle, ou poulie multiple, particulièrement adaptée à la mise en œuvre d'un tel dispositif de tension.

Art antérieur [003] De très nombreuses applications exigent la tension d'une ligne entre deux points d'accroche. Parmi ces applications, on connaît la pratique du funambulisme, ou, plus récemment, la pratique sportive d'équilibrisme sur sangle, usuellement appelé « slackline ».

[004] Cette pratique de l'équilibrisme sur sangle regroupe plusieurs disciplines. Certaines de ces disciplines se pratiquent sur une sangle courte, de l'ordre d'une dizaine de mètres, qui est tendue entre deux points d'accroche, par exemple entre deux arbres. [005] D'autres disciplines se pratiquent sur des sangles longues, pouvant mesurer plusieurs centaines de mètres. Pour réaliser une pratique sportive sur une telle sangle, il est nécessaire qu'elle soit suffisamment tendue et qu'elle soit accrochée, à ses deux extrémités, de façon suffisamment fiable.

[006] De façon usuelle, une telle sangle est reliée à un dispositif de tension de type palan, mettant en œuvre une paire de moufles, ou poulies multiples, reliées par une corde. Ce dispositif de mise sous tension est lui-même connecté à l'un des points d'accroche.

[007] Les palans mettant en œuvre une paire de moufles sont bien connus dans l'art antérieur, pour le levage ou la tension de ligne. De façon classique, un palan comporte une paire de moufles, et une corde qui passe alternativement, autour d'un réa, ou roue de poulie, de chacune des deux moufles, de façon à obtenir, entre les deux moufles, une démultiplication de l'effort de traction exercé sur la corde.

[008] Cependant, les moufles connues de l'art antérieur pour la mise en œuvre de tels palans sont généralement conçues pour des applications de marine à voile ou pour le levage de charges, et ne sont pas adaptées pour l'installation et la tension facile et sûre d'une ligne pour une application sportive de funambulisme ou d'équilibrisme sur sangle. [009] Il existe donc un besoin pour un dispositif spécialement adapté à la tension d'une ligne, et plus particulièrement d'une sangle, dans un contexte sportif.

Objectifs de l'invention [010] La présente invention a pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur.

[011] En particulier, la présente invention a pour objectif de fournir un dispositif de tension de ligne qui permet à un utilisateur, seul, de réaliser facilement et efficacement la tension d'une ligne longue.

Exposé de l'invention [012] Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints à l'aide d'une moufle de palan, comprenant au moins deux réas principaux centrés sur un premier axe de poulie, au moins un réa secondaire centré sur un deuxième axe de poulie parallèle audit premier axe de poulie, et au moins un ringot, dans laquelle, selon l'invention ledit ringot est placé à une distance H non nulle du plan passant par ledit premier axe de poulie et ledit deuxième axe de poulie.

[013] Un tel ringot excentré facilite l'accrochage de la corde par l’utilisateur.

[014] Avantageusement, la distance H est supérieure au rayon du plus grand desdits réas de la moufle.

[015] Le ringot est ainsi placé à l'extérieur des cordes circulant autour des réas. Il est ainsi plus accessible.

[016] De préférence, la distance entre ledit ringot et ledit premier axe de poulie est inférieure à la distance entre ledit premier axe de poulie et ledit deuxième axe de poulie. [017] Ainsi, la traction exercée par la corde sur le ou les réas secondaires empêche une rotation excessive de la moufle, causée par la traction exercée par la corde sur le ringot. [018] Dans d'autres modes de réalisation possibles de l'invention, cependant, la distance entre le ringot et le premier axe de poulie peut être supérieure à la distance entre ledit premier axe de poulie et ledit deuxième axe de poulie. Une telle position ne cause en effet pas nécessairement de rotation excessive de la moufle, par exemple si le ringot est proche du plan de symétrie de la moufle.

[019] De préférence, la moufle comprend au moins deux ringots, placés de façon symétrique par rapport au plan passant par ledit premier axe de poulie et ledit deuxième axe de poulie.

[020] Ces ringots permettent avantageusement de fixer les deux extrémités de la corde mouflée dans la moufle, ce qui permet d'équilibrer la tension de la corde sur la moufle. [021] Dans d'autres modes de réalisation possibles, les ringots peuvent avoir des positions asymétriques. De telles position peuvent permettre, par exemple, de contrer les frottements dus aux bagues de pivotement.

[022] Selon un mode de réalisation préférentiel, la moufle comprend trois réas principaux, centrés sur ledit premier axe de poulie.

[023] Avantageusement, la moufle comporte au moins un réa secondaire ouvert latéralement, centré sur ledit deuxième axe de poulie.

[024] Ce réa secondaire ouvert permet la mise en œuvre facile de mécanismes de tension supplémentaire.

[025] Selon un mode de réalisation préférentiel, la moufle comprend trois réas secondaires, centrés sur ledit deuxième axe de poulie, deux desdits réas secondaires étant des réas ouverts latéralement.

[026] Préférentiellement, ledit ou lesdits réas secondaires présentent un diamètre inférieur au diamètre desdits réas principaux.

[027] De façon avantageuse, la moufle présente une ouverture traversante, sensiblement centrée sur ledit premier axe de poulie, apte à permettre le passage d'un lien de fixation au milieu desdits réas principaux.

[028] Une telle fixation de la moufle par un lien passant dans les réas permet de garantir la sécurité des utilisateurs en cas de rupture de la moufle.

[029] L'invention concerne également un dispositif de tension d'une ligne, comprenant un palan constitué d'une première moufle et d’une seconde moufle reliées par au moins une corde, caractérisé en ce qu'au moins l'une desdites moufles est une moufle telle que décrite ci-dessus.

[030] Avantageusement, une extrémité de la corde de ce dispositif est fixée audit ringot.

[031] Selon un mode de réalisation particulier, l'invention concerne un tel dispositif qui comprend :

une première moufle qui comprend trois réas principaux, centrés sur ledit premier axe de poulie, et trois réas secondaires, centrés sur ledit deuxième axe de poulie, deux desdits réas secondaires étant des réas ouverts latéralement.

une seconde moufle qui comprend trois réas principaux, centrés sur ledit premieraxe de poulie, et au moins un réa secondaire, centré sur le deuxième axe de poulie, la première extrémité de la corde étant fixée audit ringot de la première moufle, ladite corde circulant pour former, entre les réas principaux et le réa secondaire non ouvert de chacune desdites moufles, un premier mouflage à huit brins et un premier brin libre sortant de ladite première moufle, une poulie double présentant deux réas étant fixée sur le brin non libre dudit premier mouflage le plus éloigné de ladite première extrémité de la corde, ledit premier brin libre circulant pour former, entre les deux réas de ladite poulie doubles et un premier desdits réas secondaires ouverts de ladite première moufle, un second mouflage à quatre brins et un second brin libre sortant de ladite poulie double.

[032] De façon particulièrement avantageuse, ce dispositif peut également comprendre une poulie simple fixée sur ledit second brin libre, ledit second brin libre circulant pour former, entre ladite poulie simple et un second desdits réas secondaires ouverts de ladite première moufle, un troisième mouflage à deux brins et un troisième brin libre.

Liste des figures [033] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférentiels, donnée à titre de simple exemple figuratif et non limitatif, et accompagnée des figures parmi lesquelles :

la figure 1 est une représentation schématique d'une ligne tendue grâce à un dispositif de tension selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une représentation schématique du dispositif de tension utilisé pour tendre la ligne de la figure 1 ;

les figures 3 et 4 sont des vues en perspective d'une moufle selon un mode de réalisation de l'invention, mise en œuvre dans le dispositif de tension de la figure 2 ;

la figure 5 est une vue de dessus de la moufle de la figure 3 ;

la figure 6 est une vue en perspective d'une moufle selon un autre mode de réalisation de l'invention ;

la figure 7 est une vue en perspective montrant la mise en œuvre d'un mécanisme de tension supplémentaire sur la moufle de la figure 3 ; la figure 8 est une vue en perspective montrant la mise en œuvre de deux mécanismes de tension supplémentaire sur la moufle de la figure 3 ; la figure 9 est une vue de dessus d'une moufle selon un autre mode de réalisation de l'invention ;

la figure 10 est une vue en perspective de la moufle de la figure 9.

Description détaillée de modes de réalisation de l'invention

La ligne tendue [034] La figure 1 représente de façon schématique une ligne tendue par un dispositif de tension selon un mode de réalisation de l'invention. Cette ligne est constituée d'une sangle 1 dont une première extrémité 101 est fixée à un point de fixation 11 par des moyens d’arrimage connus de l’homme du métier. Le point de fixation 11 peut par exemple être constitué par un arbre. Dans ce cas, les moyens d'arrimage peuvent comprendre une élingue 12 entourant l'arbre et sur laquelle la sangle 1 est accrochée par un nœud adapté et/ou par un connecteur.

[035] À sa seconde extrémité 102, la sangle 1 est reliée à un deuxième point d’attache

13, qui peut par exemple être constitué par un arbre, par des moyens d'arrimage qui peuvent comprendre une élingue 14 sur laquelle la sangle 1 est accrochée par un nœud adapté et/ou par un connecteur.

[036] Un bloqueur de sangle 15 est placé sur la sangle 1, de préférence à une distance de quelques mètres de sa première extrémité 101, pouvant par exemple aller jusqu'à 12 mètres quand la ligne à tendre fait plus de 100 mètres. Ce bloqueur, dont le fonctionnement est connu de l'homme du métier, peut s'accrocher à la sangle 1, à une position souhaitée.

[037] Un dispositif de tension 2 est fixé, à sa première extrémité, à l'élingue 12 et, à sa deuxième extrémité, au bloqueur 15, par l'intermédiaire d'une élingue 16. Ce dispositif de tension 2, de type palan, permet de rapprocher le bloqueur 15 de l'élingue 12. II permet ainsi de tendre la portion 104 de la sangle 1 qui est située entre le bloqueur 15 et la seconde extrémité 102, en détendant la portion de sangle 103 située entre le bloqueur 15 et la première extrémité 101. Bien entendu, la portion de sangle tendue 104 est avantageusement beaucoup plus longue que la portion détendue. Elle peut par exemple mesurer plusieurs dizaines de mètres.

[038] La ligne représentée schématiquement par la figure 1 n'est qu'un exemple de ligne pouvant être tendue par le dispositif de tension 2. L'homme du métier peut, sans difficulté, adapter le dispositif de tension 2 à des lignes agencées différemment.

Le dispositif de tension de ligne [039] Le dispositif de tension 2, qui est représenté plus en détail par la figure 2, est avantageusement un palan formé d'une première moufle 3 et d'une seconde moufle 4, reliées l'une à l'autre par une corde 20. La première moufle 3, fixe, est liée à l'élingue 12, et la seconde moufle 4, mobile, est liée au bloqueur 15, par l'intermédiaire de l'élingue 16. La corde 20, dont une extrémité est fixée à la première moufle 3, est mouflée entre les moufles 3 et 4, c'est-à-dire passe alternativement autour des réas, ou roues de poulie, de Sa moufle 4 et autour des réas, ou roues de poulie, de la moufle 3. Cet agencement de la corde, appelé mouflage, permet qu'une traction sur l'extrémité libre de cette corde 20 rapproche la moufle 3 et la moufle 4 avec une force démultipliée. La moufle [040] Les figures 3, 4 et 5 représentent une moufle 3 selon un mode de réalisation de l'invention.

[041] Cette moufle 3 comporte un tube 31 centré sur un premier axe de poulie 310, qui connecte quatre plaques s'étendant perpendiculairement au premier axe de poulie

310. La première de ces plaques, connectée à la première extrémité du tube 31, est le premier flanc latéral 32. La seconde plaque est la première cloison intermédiaire 33. La troisième plaque est la deuxième cloison intermédiaire 34. Enfin la quatrième plaque est le deuxième flanc latéral 35, qui est connecté à la deuxième extrémité du tube 31. Les réas principaux [042] Des réas sont prévus, autour du tube 31, dans des espaces ménagés entre ces quatre plaques.

[043] Un réa, ou une roue de poulie, désigne dans la présente description une surface au moins partiellement circulaire qui permet à une corde, une chaîne, un câble ou une sangle, de tourner autour d'un axe de poulie. Ce réa peut être constitué par une bague tournant autour d'un axe de poulie, dont la surface externe, pouvant par exemple être cylindrique ou former une gorge, reçoit la corde. Cette bague peut pivoter autour de l'axe de poulie grâce à un système de roulement ou par simple glissement. Selon un autre mode de réalisation possible, le réa peut être formé par une surface lisse à faible coefficient de frottement sur laquelle la corde peut glisser selon un parcours semicirculaire centré sur l'axe de poulie.

[044] Un premier réa 301 est formé, autour du tube 31, entre le premier flanc latéral 32 et la première cloison intermédiaire 33. Un deuxième réa 302 est formé, autour du tube 31, entre la première cloison intermédiaire 33 et la seconde cloison intermédiaire 34. Un troisième réa 303 est formé, autour du tube 31, entre la seconde cloison intermédiaire 34 et le deuxième flanc latéral 35.

[045] Ces trois réas sont centrés sur le premier axe de poulie 310. Ils sont appelés par la suite « réas principaux » de la moufle 3. Dans le mode de réalisation représenté par la figure 3, ces réas 301, 302 et 303 sont constitués par des bagues pivotant par glissement autour du tube 31.

Fixation de la moufle [046] Le tube 31 forme une ouverture traversant la moufle 3 sur toute sa largeur. De façon avantageuse, cette ouverture sert de point de fixation de la moufle 3, en permettant le passage d'une corde ou une élingue formant un lien de fixation, ou une boucle de fixation. Comme le montre la figure 2, cette boucle de fixation formée par l'élingue 12 passe ainsi à l'intérieur des boucles formées par la corde mouflée autour des réas principaux 301, 302 et 303. Ainsi, en cas de rupture des éléments mécaniques de ces réas, les boucles de la corde restent dans la boucle de fixation formée par l'élingue 12, ce qui évite une rupture de tension de la ligne et des projections d'éléments de la moufle.

Le réa secondaire [047] La première cloison intermédiaire 33 et la seconde cloison intermédiaire 34 de la moufle 3 s'étendent sur une surface plus grande que les flancs latéraux 32 et 35. Les cloisons intermédiaires 33 et 34 sont traversées, dans une zone sur laquelle ne s'étendent pas les flancs latéraux 32 et 35, par une barre 36 de forme sensiblement cylindrique, qui s'étend selon un deuxième axe de poulie 360 parallèle au premier axe de poulie 310.

[048] Un réa, appelé par la suite « premier réa secondaire 304 », est formé, autour de la barre, entre la première cloison intermédiaire 33 et la seconde cloison intermédiaire 34. Ce réa, centré sur le deuxième axe de poulie 360, est constitué par une bague pivotant par glissement autour de la barre 36.

[049] De façon avantageuse, la moufle 3 est symétrique par rapport au plan, appelé par la suite « plan de symétrie 300 », incluant le premier axe de poulie 310 et le deuxième axe de poulie 360. La position du réa secondaire 304 par rapport aux réas principaux est avantageusement similaire à la position des réas dans une poulie de type « violon ». Ainsi, comme le montre la figure 2, lorsque la moufle 3 est utilisée dans un dispositif de tension de type palan, les réas principaux sont situés à proximité d'une extrémité du dispositif, alors que le réa secondaire 304 est situé plus proche de l'autre moufle.

[050] Le réa secondaire 304 est, dans le mode de réalisation représenté, plus petit que les réas principaux 301, 302 et 303. De préférence, le diamètre de ces réas principaux est supérieur au diamètre du réa secondaire additionné de deux fois l'épaisseur d'une corde. Ainsi, dans le dispositif de tension représenté sur la figure 2, les brins de corde mouflés autour, respectivement, du deuxième réa principal 302 et du réa secondaire 304, n'entrent pas en contact l'un avec l'autre.

[051] Le ringot extérieur [052] La moufle 3 comporte deux tiges 37 et 38, s'étendant parallèlement aux axes de poulies 310 et 360, et traversant le premier flanc latéral 32, la première cloison intermédiaire 33, la seconde cloison intermédiaire 34 et le deuxième flanc latéral 35. [053] De préférence, le plan 309 passant par les axes de ces deux tiges 37 et 38, est perpendiculaire au plan de symétrie 300 de la moufle 3 et coupe ce plan 300 entre le premier axe de poulie 310 et le deuxième axe de poulie 360. II est cependant possible, dans d'autres modes de réalisation, que le plan 309 inclue le deuxième axe de poulie 360, ou coupe le plan 300 du côté du deuxième axe de poulie 360 opposé au premier axe de poulie 310.

[054] Dans le mode de réalisation représenté, les tiges 37 et 38 sont situées à une distance H du plan de symétrie 300 de la moufle, cette distance H étant supérieure au rayon R des réas principaux, et de préférence supérieure à ce rayon R additionné de l'épaisseur d'une corde. Ainsi, dans la configuration d'utilisation de la moufle 3 représentée par la figure 2, la corde passant autour des réas principaux n'entre pas en contact avec les tiges 37 et 38.

[055] Les tiges 37 et 38 présentent dans les espaces aménagés entre les plaques parallèles de la moufle 3, des segments de tiges formant des ringots, ou points d'accroche, aptes à servir à l'accrochage d'une corde.

[056] Ainsi, la tige 37 forme un premier ringot 371 entre le premier flanc latéral 32 et la première cloison intermédiaire 33, un deuxième ringot 372 entre la première cloison intermédiaire 33 et la deuxième cloison intermédiaire 34 et un troisième ringot 373 entre la deuxième cloison intermédiaire 34 et le deuxième flanc latéral 35. De même, la tige 38 forme un premier ringot 381 entre le premier flanc latéral 32 et la première cloison intermédiaire 33, un deuxième ringot 382 entre la première cloison intermédiaire 33 et la deuxième cloison intermédiaire 34 et un troisième ringot 383 entre la deuxième cloison intermédiaire 34 et le deuxième flanc latéral 35.

[057] Sur chacun de ces ringots, une corde peut être attachée par un nœud, ou par l'intermédiaire d'un connecteur ou de tout système d'attache connu de l'homme du métier.

[058] La position de ces ringots est telle que, quand une corde est mouflée autour des réas de la moufle 3, les ringots restent à l'extérieur de ces cordages et sont donc ίο facilement accessibles pour l'utilisateur. Par ailleurs, les portions de corde fixées aux ringots sont écartées des portions de corde passant autour des réas, ce qui limite le risque de frottement des cordes.

[059] De plus, dans le mode de réalisation représenté, les positions latérales symétriques de ces ringots permettent de fixer une première extrémité de la corde sur un ringot formé par une première tige, par exemple 37, et, après le mouflage de la corde et la mise en tension du système, d'accrocher l'extrémité libre de la corde à un ringot formé par l'autre tige, par exemple 38, par un nœud ou un système de freinage ou de fixation approprié. Les efforts exercés sur la moufle 3 dans le système de tension ainsi constitué sont répartis symétriquement, par rapport au plan de symétrie de la moufle 3.

Le mouflage de la corde [060] Dans le dispositif de tension 2 représenté sur la figure 2, les deux moufles 3 et 4 utilisées sont identiques. Dans la description qui suit d'un exemple de mouflage de la corde 20 autour des réas de ces moufles 3 et 4, les réas de la moufle 4 sont nommés de la même façon, et portent les mêmes numéros de référence que les réas correspondants de la moufle 3.

[061] Le mouflage de la corde 20 entre les moufles 3 et 4, dans le mode de réalisation représenté par la figure 2, est le suivant :

une première extrémité 200 de la corde 20 est fixée au ringot 372 de la moufle 3 ;

un premier brin 201 de la corde 20 s'étend entre cette première extrémité 200 et le deuxième réa principal 302 de la moufle 4 ; après son passage autour du deuxième réa principal 302 de la moufle 4, la corde 20 forme un deuxième brin 202 s'étendant jusqu'au deuxième réa principal 302 de la moufle 3 ;

après son passage autour du deuxième réa principal 302 de la moufle 3, la corde 20 forme un troisième brin 203 s'étendant jusqu'au premier réa secondaire 304 de la moufle 4 ;

après son passage autour du premier réa secondaire 304 de la moufle 4, la corde 20 forme un quatrième brin 204 s'étendant jusqu'au premier réa secondaire 304 de la moufle 3 ;

après son passage autour du premier réa secondaire 304 de la moufle 3, la corde 20 forme un cinquième brin 205 s'étendant jusqu'au troisième réa principal 303 de la moufle 4 ;

après son passage autour du troisième réa principal 303 de la moufle 4, la corde 20 forme un sixième brin 206 s'étendant jusqu'au troisième réa principal 303 de la moufle 3 ;

après son passage autour du troisième réa principal 303 de la moufle 3, la corde 20 forme un septième brin 207 s'étendant jusqu'au premier réa principal 301 de la moufle 4 ;

après son passage autour du premier réa principal 301 de la moufle 4, la corde 20 forme un huitième brin 208 s'étendant jusqu'au premier réa principal 301 de la moufle 3 ;

après son passage autour du premier réa principal 301 de la moufle 3, la corde 20 forme un brin libre 209 allant jusqu'à l'extrémité libre de la corde 20.

[062] Pour tendre la ligne 1, l'utilisateur peut exercer une tension sur ce brin libre 209, afin de rapprocher la moufle mobile 4 de la moufle fixe 3. Du fait de la démultiplication des efforts rapportés par le palan, la force exercée sur la corde 20 génère une force de rapprochement, entre les moufles 3 et 4, égale à huit fois la force exercée sur le brin libre 209.

[063] De façon avantageuse, le mouflage est prévu pour que les brins de corde n'entrent pas en contact les uns avec les autres. L'homme du métier peut imaginer sans difficulté d'autres solutions de mouflage adaptées aux moufles 3 et 4.

Equilibrage des forces de rotation [064] Lors de la mise en tension du dispositif de tension 2, chaque brin de la corde 20 exerce une force F sur la moufle. La force F exercée par le brin 201 sur le ringot 372 tend à faire pivoter la moufle 3 autour de sa fixation constituée par l'élingue 12. Ce pivotement génère un angle entre le plan de symétrie 300 de la moufle 3 et la direction générale de la ligne tendue.

[065] Cependant, la position du second axe de poulies 360 est prévue pour que la force F exercée par les brins 206 et 207 de la corde 20 sur le premier réa secondaire 304 tende, au contraire, à maintenir le plan de symétrie de la moufle 3 aligné avec la direction générale de la ligne tendue.

[066] De façon préférentielle, les positions respectives du deuxième axe de poulie et des tiges 37 et 38 formant les ringots sont choisies de telle façon que les forces tendant à aligner le plan de symétrie de la moufle 3 sur la direction générale de la ligne 1, générée par la traction des brins 206 et 207 sur le premier réa secondaire 304, soient prédominantes par rapport aux forces tendant à faire pivoter la moufle 3, générées par la traction du brin 201. L'homme du métier peut donc calculer les positions des différents composants de la moufle qui permettent que la résultante des forces exercées par les cordes sur les axes 310 et 360 n'engendrent pas de pivotement de la moufle supérieur aux limites entraînant le frottement des brins de corde les uns avec les autres. [067] Le pivotement de la moufle 3 par rapport à la direction générale de la ligne 1, au cours de la mise en tension de la ligne 1, reste ainsi dans des limites acceptables, c'està-dire n'entraînant pas de frottement des brins de corde les uns avec les autres.

[068] A titre d'exemple non limitatif, dans le mode de réalisation représenté, il a ainsi été choisi de placer les ringots de telle sorte que la distance D entre le premier axe de poulie 310 et le deuxième axe de poulie 360 soit supérieure à la distance H entre les ringots et le plan de symétrie de la moufle 3. Cette caractéristique, associée aux autres caractéristiques de la moufle 3 (parmi lesquelles la distance d entre le premier axe de poulie 310 et l'axe du ringot 37, l'angle z entre le plan de symétrie 300 et le plan passant par le premier axe de poulie 310 et l'axe du ringot 37, le rayon R des réas principaux et le rayon r des réas secondaires) permet que le pivotement de la moufle reste dans des limites acceptables.

[069] Il est également possible, dans d'autres modes de réalisation que les ringots soit placés de façon asymétrique et/ou que la distance H entre les ringots et le plan de symétrie de la moufle 3 soit supérieure à la distance D entre le premier axe de poulie

310 et le deuxième axe de poulie 360. De telles configurations peuvent par exemple permettre de rééquilibrer les forces si il y a trop de perte en frottement dans les bagues pivotante ou roulements à billes.

[070] Dans le mode de réalisation représenté par les figures, après la mise en tension du dispositif de tension 2, le brin 208 de la corde peut être fixé au ringot 381, par un nœud adapté ou par tout autre moyen connu de l'homme du métier, par exemple un bloqueur de corde fixé au ringot 381. La position symétrique des ringots par rapport au plan 300 permet que les résultantes d'une même force exercée sur des ringots opposés aient des effets contraires sur le pivotement de la moufle. Quand une corde exerce une tension sur deux ringots opposés de la moufle, les forces s'exerçant sur la moufle 3 s'équilibrent, et le plan de symétrie 300 de la moufle s'aligne sur la direction générale de la ligne.

Les réas secondaires latéraux [071] Dans la moufle 3, la barre 36 qui porte le réa secondaire 304 se prolonge au-delà de la cloison intermédiaire 33 et au-delà de la cloison intermédiaire 34. Sur sa portion qui se prolonge au-delà de la première cloison intermédiaire 33, cette barre 36 porte une collerette 361. Un réa, appelée par la suite « deuxième réa secondaire ouvert 305 », est formé, autour de la barre 36, entre la première cloison intermédiaire 33 et cette collerette 361.

[072] Sur sa portion qui se prolonge au-delà de la cloison intermédiaire 34, la barre 36 porte une collerette 362. Un réa, appelé par la suite « troisième réa secondaire ouvert 306 » est formé, autour de la barre 36, entre la deuxième cloison intermédiaire 33 et cette collerette 361.

[073] Ces deuxième et troisième réas secondaires sont centrés sur le deuxième axe de poulie 360, et sont chacun constitués par une bague pivotant par glissement autour de la barre 36. Ils présentent avantageusement le même diamètre que le premier réa secondaire 304.

[074] Ces deuxième et troisième réas secondaires 305 et 306 sont avantageusement des réas ouverts latéralement, encore appelés « réas fendus », sur lesquels on peut placer une boucle d'une corde sans avoir à y introduire l'extrémité de la corde. Ces réas ne sont pas utilisés dans la configuration de mouflage représentée par la figure 2.

Cependant, ils peuvent être avantageusement utilisés pour mettre en œuvre des mécanismes de tension supplémentaire.

Mécanisme de tension supplémentaire [075] Pour améliorer la tension exercée par le dispositif de tension représenté à la figure 2, il est en effet possible de mettre en œuvre des mécanismes de tension supplémentaire permettant de démultiplier encore la force exercée par l'utilisateur. La figure 7 représente un tel mécanisme de tension supplémentaire. Cette figure représente une partie du dispositif de tension représenté par la figure 2. Le dispositif est installé comme le représente la figure 2, mais, pour des raisons de clarté, seuls la moufle 3 et les brins 208 et 209 de la corde 20 sont représentés.

[076] Le brin 208, provenant de la moufle 4, passe dans un bloqueur 6 fixé au ringot 381, qui permet le déplacement de la corde 20 dans le sens correspondant à une tension du dispositif, mais interdit son déplacement dans l'autre sens. Un tel bloqueur est connu de l’homme du métier. Après son passage dans le bloqueur 6, la corde 20 passe autour du réa 301 et ressort de la moufle 3 pour former le brin 209, qui est le brin sur lequel il faut exercer une traction pour tendre le dispositif de tension 2.

[077] Pour augmenter la traction exercée sur ce brin 209, une poulie double 7 est fixée sur le brin 208, par un nœud approprié réalisé avec une cordelette 71 ou par un système d'accroche adapté. Le brin 209 est avantageusement passé autour d'un premier réa 72 de cette poulie double 7, dont il ressort en formant un brin 210, qui s'étend depuis cette poulie double 7 jusqu'au troisième réa ouvert 306 de la moufle 3.

[078] Depuis ce troisième réa ouvert 306, la corde 20 se prolonge par le brin 211 qui s'étend jusqu'au deuxième réa 73 de la poulie double 7. Après son passage autour de ce deuxième réa 73, la corde 20 forme un brin libre 212 sur lequel il est possible d'exercer une traction pour exercer une tension supplémentaire sur le système de tension.

[079] La force exercée sur ce brin libre 212 est démultipliée par le mécanisme de tension supplémentaire représenté par la figure 7, qui contribue à tendre le dispositif de tension. Ce mécanisme permet, d'obtenir une démultiplication de la force exercée d’un facteur cinq, en plus de la démultiplication d'un facteur huit obtenu par le dispositif de tension de la figure 2. Le système de tension de la figure 2 équipé de ce mécanisme de tension supplémentaire permet donc d'exercer une force démultipliée d'un facteur théorique de quarante.

[080] Par ailleurs, de façon avantageuse, les brins de corde formant le mécanisme de tension supplémentaire passent au milieu des brins de cordes formant le mouflage représenté par la figure 2, sans générer de frottement avec ces cordes. Cette caractéristique est notamment due au fait que la largeur des réas de la poulie double est inférieure au diamètre des réas secondaires.

Second mécanisme de tension supplémentaire [081] Si nécessaire, il est également possible d'ajouter encore une démultiplication. La figure 8 montre ainsi une partie du dispositif de tension de la figure 2 équipée du mécanisme de tension supplémentaire représenté par la figure 7 et par un second mécanisme de tension supplémentaire. Le dispositif est installé comme le représente la figure 2, mais, pour des raisons de clarté, seuls la moufle 3 et les brins 208 et 209 de la corde 20 sont représentés.

[082] Dans ce dispositif, le brin 212 sortant du mécanisme de tension supplémentaire représenté par la figure 7 passe autour du deuxième réa ouvert 305 de la moufle 3. Depuis ce deuxième réa ouvert 305, la corde forme un brin 213 qui passe dans une poulie simple 8 attachée sur le brin 212 par un nœud approprié réalisé avec une cordelette 81 ou par un système d'accroche adapté. Depuis cette poulie simple 8, la corde forme un brin libre 214 sur lequel il est possible d'exercer une traction pour exercer encore une tension supplémentaire sur le système de tension.

[083] Ce second mécanisme de tension supplémentaire permet d'obtenir une démultiplication de la force exercée d'un facteur trois, en plus de la démultiplication d’un facteur quarante obtenu par le dispositif de tension de la figure 2 équipé du mécanisme de tension supplémentaire de la figure 7. Le système de tension de la figure 2 équipé de ce second mécanisme de tension supplémentaire permet donc d'exercer une force démultipliée d'un facteur théorique de cent-vingt.

[084] II est ainsi possible de tendre facilement la ligne à des niveaux de tension très élevés, par exemple de l'ordre de 15 kN ou supérieur.

Moufle sans réas ouverts.

[085] La figure 6 représente une moufle 5 selon un autre mode de réalisation possible de l'invention. Cette moufle 5 est identique à la moufle 3 représentée par la figure 3, à l'exception de la barre 36 et des réas. Cette barre 36 est en effet plus courte sur la moufle 5, et elle ne porte pas de réas ouverts. Cependant, comme dans la moufle 3, cette barre 36 porte un réa secondaire 304. Une paire de moufles identiques à la moufle 5 peut être utilisée pour mettre en œuvre le dispositif de tension représenté par la figure 2, qui ne nécessite pas de réas ouverts, mais ne permet pas la mise en œuvre des mécanismes de tension supplémentaire représenté par les figures 7 et 8. Il est en revanche possible de mettre en œuvre un dispositif de tension de ligne semblable à celui de la figure 2 en combinant une moufle 3, sur laquelle peut être installé les mécanismes de tension supplémentaire des figures 7 et 8, et une moufle 5.

Moufle avec tiges anti-frottement.

[086] Les figures 9 et 10 représentent une moufle 9 selon un autre mode de réalisation possible de l'invention. Comme la moufle 3 représentée par la figure 3, cette moufle 9 comporte un tube 91 centré sur un premier axe de poulie 910, qui connecte un premier flanc latéral 92, une première cloison intermédiaire 93, une deuxième cloison intermédiaire 94 et un deuxième flanc latéral 95. Des réas principaux 901, 902 et 903 sont prévus, autour du tube 91, dans des espaces ménagés entre ces quatre plaques. [087] Les cloisons intermédiaires 93 et 94 sont traversées, dans une zone sur laquelle ne s'étendent pas les flancs latéraux 92 et 95, par une barre 96 de forme sensiblement cylindrique, qui s'étend selon un deuxième axe de poulie 960 parallèle au premier axe de poulie 910. Des réas secondaires 904, 905 et 906 sont formé, autour de la barre, respectivement entre la première cloison intermédiaire 93 et la seconde cloison intermédiaire 94, entre la première cloison intermédiaire 93 et une collerette 961, et entre la deuxième cloison intermédiaire 94 et une collerette 962.

[088] La moufle 9 comporte deux tiges 97 et 98, s'étendant parallèlement aux axes de poulies 910 et 960, et traversant le premier flanc latéral 92, la première cloison intermédiaire 93, la seconde cloison intermédiaire 94 et le deuxième flanc latéral 95. Ces deux tiges sont destinées à former des ringots.

[089] Contrairement à la moufle 3, la moufle 9 comporte également deux autres tiges 991 et 992, s'étendant parallèlement aux axes de poulies 910 et 960, et traversant le premier flanc latéral 92, la première cloison intermédiaire 93, la seconde cloison intermédiaire 94 et le deuxième flanc latéral 95. Ces deux tiges sont placées de façon à empêcher, lors de Γutilisation de la moufle 9, que les cordes passant autour des réas principaux entrent en contact avec les cordes passant autour des réas secondaires, ce qui permet d'éviter les frottements entre les cordes.

[090] Les moufles et le système de tension de ligne selon l'invention sont particulièrement adaptés à la tension de lignes pour des applications sportives, comme de l'équilibrisme sur sangle. Ils permettent en effet à un utilisateur seul de tendre facilement, à la main, une sangle à des niveaux de tension très élevés. Cependant, il est également possible d'utiliser ces moufles et ce système de tension de ligne dans d'autres applications de levage, de traction ou de mise sous tension, par exemple pour la mise en place d'une poutre, le treuillage d'un véhicule, la tension de câbles électriques sur des pylônes, le montage d'un chapiteau... Un tel système de tension de ligne peut donc être utilisé, de façon non limitative, par des arboristes, des garagistes, des services de secours, des agriculteurs, dans les domaines du levage humain ou animal, dans les domaines médicaux et paramédicaux, par des personnes pratiquant l'escalade, ou dans les domaines maritimes, dans un contexte portuaire ou de navigation.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Moufle de palan, comprenant au moins deux réas principaux (301, 302, 303) centrés sur un premier axe de poulie (310), au moins un réa secondaire (304, 305, 306) centré sur un deuxième axe de poulie (360) parallèle audit premier axe de poulie, et au moins un ringot (371, 372, 373, 381, 382, 383), caractérisée en ce que ledit ringot (371, 372, 373, 381, 382, 383) est placé à une distance H non nulle du plan (300) passant par ledit premier axe de poulie (310) et ledit deuxième axe de poulie (360).
2. 2. Moufle selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la distance H est supérieure au rayon (R) du plus grand desdits réas (301, 302, 303, 304, 305, 306) de la moufle (3, 4, 5).
3. 3. Moufle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la distance (d) entre ledit ringot (371, 372, 373, 381, 382, 383) et ledit premier axe de poulie (310) est inférieure à la distance (D) entre ledit premier axe de poulie (310) et ledit deuxième axe de poulie (360).
4. 4. Moufle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux ringots (371, 372, 373, 381, 382, 383), placés de façon symétrique par rapport au plan (300) passant par ledit premier axe de poulie (310) et ledit deuxième axe de poulie (360).
5. 5. Moufle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend trois réas principaux (301, 302, 303), centrés sur ledit premier axe de poulie (310).
6. 6. Moufle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un réa secondaire ouvert latéralement (305, 306), centré sur ledit deuxième axe de poulie (360).
7. 7. Moufle selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend trois réas secondaires (304, 305, 306), centrés sur ledit deuxième axe de poulie (360), deux desdits réas secondaires étant des réas ouverts latéralement (305, 306).
8. 8. Moufle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit ou lesdits réas secondaires (304, 305, 306) présentent un diamètre inférieur au diamètre desdits réas principaux (301, 302, 303).
9. 9. Moufle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une ouverture traversante, sensiblement centrée sur ledit premier axe de poulie (310), apte à permettre le passage d'un lien de fixation (12, 16) au milieu desdits réas principaux (301, 302, 303).
10. 10. Dispositif de tension d'une ligne, comprenant un palan constitué d'une première moufle (3) et d'une seconde moufle (4, 5) reliées par au moins une corde (20), caractérisé en ce qu'au moins l'une desdites moufles (3, 4, 5) est une moufle selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.
11. 11. Dispositif de tension d'une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'une première extrémité de ladite corde (20) est fixée audit ringot (372).
12. 12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend :

    une première moufle (3) selon les revendications 5 et 7, une seconde moufle (4) selon la revendication 5, la première extrémité (200) de la corde (20) étant fixée audit ringot (372) de la première moufle (3), ladite corde (20) circulant pour former, entre les réas principaux (301, 302, 303) et le réa secondaire non ouvert (304) de chacune desdites moufles (3, 4), un premier mouflage à huit brins et un premier brin libre (209) sortant de ladite première moufle (3), une poulie double (7) présentant deux réas étant fixée sur le brin non libre (208) dudit premier mouflage le plus éloigné de ladite première extrémité (200) de la corde, ledit premier brin libre (209) circulant pour former, entre les deux réas de ladite poulie doubles (7) et un premier desdits réas secondaires ouverts (306) de ladite première moufle (3), un second mouflage à quatre brins et un second brin libre (212) sortant de ladite poulie double.
13. 13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend une poulie simple (8) fixée sur ledit second brin libre (212), ledit second brin libre (212) circulant pour former, entre ladite poulie simple (8) et un second desdits réas secondaires ouverts (305) de ladite première moufle (3), un troisième mouflage à deux brins et un troisième brin libre (214).

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