FR3064200B1 - Drageoir pour une machine d''emboutissage d''un flan, comprenant un socle de reception de corps interchangeables a surfaces de forme differenciees. - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un drageoir (7) pour une machine à emboutir (1) des flans (2). Le drageoir (7) comprend une assise (8) et une surface de forme (14) ménageant une rampe pour le guidage d'un flan (2) à emboutir. Le drageoir (7) comprend un premier corps (7a) muni de l'assise (8) et formant un socle de réception d'un deuxième corps (7b1, 7b2) muni de la surface de forme 14. Le deuxième corps (7b1, 7b2) et le premier corps (7a) sont assemblés l'un à l'autre par un moyen de fixation réversible (11) apte à procurer une interchangeabilité du deuxième corps (7b1, 7b2) parmi un jeu (J) de deuxième corps (7b1, 7b2) munis de surfaces de forme (14) différenciées.

Description

Drageoir pour une machine d'emboutissage d'un flan, comprenant un socle de réception de corps interchangeables à surfaces de forme différenciées.

La présente invention relève du domaine des machines à emboutir configurées pour mettre en forme un flan, afin notamment d'obtenir un élément de carrosserie d'un véhicule automobile. L'invention concerne plus spécifiquement un drageoir équipant de telles machines à emboutir.

Les éléments de carrosserie d'un véhicule automobile sont couramment mis en forme par emboutissage d'un flan, tel qu'une tôle en métal ou une plaque en matériau plastique. A cet effet, il est utilisé une machine à emboutir comprenant essentiellement une matrice et un poinçon, entre lesquels le flan est déformé sous l'effet d'une poussée exercée par le poinçon contre le flan en direction de la matrice.

De telles machines à emboutir comprennent aussi des serre-flans procurant une immobilisation du flan préalablement à l'introduction du poinçon vers l'intérieur de la matrice. Les serre-flans permettent ainsi d'éviter la formation de plis et/ou de cassures dans le flan à emboutir. Le positionnement latéral du flan par rapport aux serre-flans est alors procuré par des drageoirs.

Les drageoirs sont classiquement conformés en équerre et forment des guides latéraux du flan procurant son centrage par rapport aux serre-flans. Une branche de l'équerre forme une assise de fixation du drageoir sur le serre-flan et l'autre branche de l'équerre ménage une surface d'appui pour le bord latéral du flan préalablement à son immobilisation entre les serre-flans et la matrice.

Cependant, le flan se galbe sur les serre-flans sous l'effet de son propre poids préalablement à son immobilisation. Lors de la prise de galbe par le flan, un jeu peut se former entre le flan et les drageoirs qui sont positionnés sur les serre-flans selon les dimensions du flan préalablement à sa prise de galbe.

Inversement, il n'est aussi pas à exclure un potentiel coincement du flan sur les drageoirs lors de sa prise de galbe.

La qualité du centrage du flan par rapport aux serre-flans en est alors affectée, ce qui pose des problèmes de répétabilité du centrage du flan dans la machine à emboutir. En outre, un flottement ou un coincement du flan entre les drageoirs peut l'abimer, ce qui est particulièrement préjudiciable pour un élément de carrosserie dont l'aspect extérieur doit être préservé.

Pour remédier à cet inconvénient, il est connu de configurer ladite surface d'appui d'un drageoir, en correspondance avec la trajectoire suivie par le bord du flan en contact avec le drageoir lorsque le flan prend son galbe, tel qu'il ressort du document FR 2 947 467 (PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA).

Il a aussi été proposé d'équiper le drageoir d'un rabatteur qui est monté mobile sur le drageoir entre deux positions, pour permettre le passage du flan vers sa position d'emboutissage et pour ensuite le bloquer en position tel qu'il ressort du document FR 2 947 744 (PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA).

Cependant, il est apparu à l'usage que l'aménagement des drageoirs pour éviter un mauvais positionnement latéral du flan sur les serre-flans suite à sa prise de galbe pouvait être amélioré.

Dans ce contexte, la présente invention a pour objet un drageoir pour une machine à emboutir des flans entre une matrice et un poinçon.

Un but de l'invention est de proposer un drageoir permettant de procurer un guidage fiable et continu du flan jusqu'à sa prise de galbe, et cela au moyen d'un drageoir de structure simple permettant son obtention et/ou son exploitation à moindres coûts.

Le drageoir de la présente invention est un drageoir pour une machine à emboutir des flans. Le drageoir comprend une assise et une surface de forme ménageant une rampe pour le guidage d'un flan à emboutir.

La surface de forme est typiquement configurée en rampe le long de laquelle un bord du flan est apte à être guidé pour son centrage sur les serre-flans, préalablement à son immobilisation entre un poinçon et une matrice que comprend la machine à emboutir.

Selon l'invention, un tel drageoir est principalement reconnaissable en ce qu'il comprend un premier corps muni de l'assise et formant un socle de réception d'un deuxième corps muni de la surface de forme. Le deuxième corps et le premier corps sont assemblés l'un à l'autre par un moyen de fixation réversible apte à procurer une interchangeabilité du deuxième corps parmi un jeu de deuxième corps munis de surfaces de forme différenciées.

Le moyen de fixation est notamment un moyen d'immobilisation du deuxième corps sur le premier corps. Le premier corps et le deuxième corps forment alors conjointement un ensemble monobloc suite à leur assemblage l'un à l'autre via le moyen de fixation réversible, un tel ensemble monobloc interdisant une mobilité relative entre le premier corps et le deuxième corps.

Inversement, la réversibilité du moyen de fixation autorise une séparation aisée et rapide à effectuer par un opérateur entre le premier corps et le deuxième corps. Ainsi, le deuxième corps peut être rapidement et aisément remplacé par un opérateur par un autre deuxième corps muni d'une surface de forme différente de celle du deuxième corps qu'il remplace.

Selon la démarche menée par l'invention, il est fait le constat que la surface de forme est délicate à définir pour procurer un centrage correct du flan perdurant lors d'une prise de galbe par le flan installé sur les serre-flan. L'organisation du drageoir en deux corps distincts assemblés l'un à l'autre par le moyen de fixation réversible, permet de faciliter le remplacement par un opérateur du deuxième corps par un autre deuxième corps choisi parmi un jeu de deuxième corps présentant des surfaces de forme différenciées. Il est ainsi possible de rectifier rapidement et aisément en cas de besoin, notamment après essai, la configuration de la surface de forme pour obtenir un centrage correct du flan sur les serre-flans pendant la phase d'approche du poinçon vers la matrice.

Le centrage latéral du flan sur les serre-flans est ainsi obtenu fiable à moindres coûts. Le drageoir composé de deux corps distincts composant l'ensemble monobloc lorsqu'ils sont assemblés l'un à l'autre est de structure simple et peut être obtenu à moindres coûts. En outre, le remplacement du deuxième corps par un autre deuxième corps peut être effectué rapidement par l'opérateur et le temps coûteux nécessaire au réglage de la machine à emboutir en est ainsi considérablement réduit.

Le moyen de fixation réversible est notoirement un moyen procurant une fixation entre deux organes qui peut être facilement inhibée par un opérateur, par exclusion de tout mode de fixation imposant une rupture du moyen de fixation et/ou de l'un au moins des organes pour inhiber leur fixation l'un à l'autre. Typiquement, un tel moyen de fixation réversible peut être du type par vissage ou par emboîtement par exemple.

Selon une forme de réalisation, le moyen de fixation réversible est avantageusement formé par des organes d'emboîtement coopérants que comportent respectivement le premier corps et le deuxième corps. L'organisation du moyen de fixation est ainsi simplifiée tout en procurant une immobilisation fiable du deuxième corps sur le premier corps. La réversibilité du moyen de fixation peut être rapidement effectuée par un opérateur.

Plus particulièrement, le moyen de fixation réversible est avantageusement du type à montage coulissant du deuxième corps sur le premier corps suivant une direction perpendiculaire à un plan de l'assise dédié au repos du drageoir sur un plan de soutien.

Il est compris que le plan de l'assise est typiquement formé par une face de l'assise via laquelle le drageoir est apte à reposer sur un plan de soutien, qui est notamment ménagé par le serre-flan qui reçoit le drageoir dans le contexte de l'invention.

Autrement dit, le moyen de fixation réversible est configuré en moyen de coulissement relatif entre le premier corps et le deuxième corps perpendiculairement au plan de l'assise. Un tel moyen de coulissement est notamment configuré en organe de retenue du deuxième corps sur le premier corps suite à leur assemblage l'un à l'autre via le moyen de coulissement constitutif du moyen de fixation réversible.

Le deuxième corps peut avantageusement être installé via le moyen de coulissement sur une colonne que comprend le premier corps et qui est orientée perpendiculairement au plan de l'assise. L'emboîtement coulissant entre le deuxième corps et le premier corps peut être effectué par un opérateur depuis une extrémité de la colonne située à son sommet ou autrement dit à l'opposé de son autre extrémité solidaire de l'assise, jusqu'à sa mise en butée en une position prédéfinie suivant la direction perpendiculaire au plan de l'assise.

De préférence, la mise en butée du deuxième corps sur le premier corps est réalisée par application d'une base du deuxième corps opposée à son sommet contre le plan de soutien du premier corps via son assise. Selon une variante, la mise en butée du deuxième corps sur le premier corps peut aussi être réalisée au moyen d'un organe de butée spécifique dont est munie la colonne.

Selon une forme de réalisation, le moyen de fixation réversible comprend au moins un rail et au moins une glissière coopérants qui sont respectivement ménagés indifféremment sur le premier corps et/ou sur le deuxième corps.

Par exemple, la glissière est préférentiellement ménagée sur le premier corps et le rail est ménagé sur le deuxième corps.

Par exemple encore, la glissière et le rail présentent des profils d'emboîtement globalement configurés en T. Plus particulièrement, la tête du T est orientée parallèlement au plan de l'assise en formant un organe de retenue du deuxième corps sur le premier corps de part et d'autre de la jambe du T. D'autres configurations analogues des profils d'emboîtement peuvent être envisagées pour procurer le coulissement relatif entre le premier corps et le deuxième corps suivant la direction perpendiculaire au plan de l'assise et la retenue du deuxième corps sur le premier corps.

Selon une forme de réalisation, le premier corps est globalement conformé en équerre dont une premier branche forme l'assise et dont une deuxième branche forme une colonne de guidage en coulissement du deuxième corps sur le premier corps.

Selon une forme de réalisation, le deuxième corps comprend un support porteur d'une lame conformée suivant la surface de forme.

Plus particulièrement, la lame est de préférence intégrée au support, notamment par scellement et plus spécifiquement par soudage. La lame s'étend globalement suivant un plan transverse au plan de l'assise en présentant suivant sa longueur, qui s'étend vers le plan d'assise, au moins une zone d'inflexion ménageant la surface de forme.

La lame est susceptible de présenter suivant sa longueur une conformation régulière définie par un unique point d'inflexion. La lame peut aussi présenter suivant sa longueur une conformation irrégulière définie par plusieurs points d'inflexion. D'une manière générale, la lame est conformée suivant ladite surface de forme définie selon la configuration du flan et/ou de la trajectoire suivie par son bord le long du drageoir lors de la prise de galbe par le flan.

De préférence, la lame est débordante de part et d'autre du support suivant une direction transverse à l'extension en longueur de la lame.

La surface de forme est plus particulièrement ménagée le long d'une première tranche du deuxième corps qui est opposée à une deuxième tranche du deuxième corps via laquelle le deuxième corps est monté amovible sur le premier corps par l'intermédiaire du moyen de fixation réversible. L'invention a aussi pour objet une machine à emboutir un flan comprenant une matrice coopérant avec un poinçon et comprenant un serre-flan équipé d'au moins un drageoir conforme à l'invention.

Des exemples de réalisation de la présente invention vont être décrits en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : -) la figure 1 est une représentation schématique d'une machine à emboutir un flan, illustrant le contexte de l'invention. -) la figure 2 est une illustration en perspective d'un drageoir conforme à l'invention, représenté en vue éclatée. -) la figure 3 est une vue en coupe d'une colonne que comprend le drageoir représenté sur la figure 2. -) les figures 4 à 6 sont des vues en perspective du drageoir représenté sur la figure 2, illustrant successivement un mode d'assemblage entre deux corps que comprend le drageoir.

Les figures et leur description exposent une description détaillée de l'invention et de modalités particulières de sa mise en oeuvre. Les figures et leur description détaillée peuvent si besoin servir à mieux définir l'invention, notamment en relation avec la description générale qui vient d’en être faite.

Par ailleurs pour clarifier et rendre aisée la lecture des figures et de leur description, les organes représentés sur les différentes figures sont respectivement identifiés dans la description des figures avec les mêmes numéros et/ou lettres de référence, sans impliquer leur représentation et/ou leur référencement sur chacune des figures.

Sur la figure 1, une machine à emboutir 1 un flan 2 comprend une matrice 3 et un poinçon 4 entre lesquels le flan 2 est prévu d'être pressé pour le mettre en conformation. Le flan 2 est notamment destiné à former un élément de carrosserie pour un véhicule automobile. Le poinçon 4 est monté fixe sur un plateau de presse 5 muni de serre-flans 6a, 6b qui sont mobiles en étant poussés par des tiges, pour serrer le flan 2 contre la matrice 3 lors de sa mise en forme. Les serres-flans 6a, 6b sont chacun équipés d'au moins un drageoir 7 pour centrer entre eux le flan 2 sur les serre-flans 6a, 6b.

Les drageoirs 7 sont chacun agencés en équerre et sont installés sur les serre-flans 6a, 6b. Une branche de l'équerre forme une assise 8 d'installation du drageoir 7 sur un plan de soutien P1 ménagé par le serre-flan 6a, 6b qui lui est affecté. Lorsque le flan 2 est installé sur les serre-flans 6a, 6b, le flan 2 se galbe sous l'effet de son poids.

La deuxième branche de l'équerre ménage dès lors une surface de forme 14 configurée en rampe de guidage du flan 2 jusqu'à son application contre la matrice 3 pour sa mise en conformation entre le poinçon 4 et la matrice 3. Les surfaces de forme 14 permettent ainsi de maintenir un centrage correct du flan 2 sur les serre-flans 6a, 6b, en étant typiquement configurée selon la trajectoire suivie par les bords latéraux 10a, 10b du flan suite à sa prise de galbe.

Sur la figure 2, un drageoir 7 conforme à l'invention est composé de deux corps 7a et 7b1 ou 7b2 pouvant alternativement être séparés l'un de l'autre ou être assemblés l'un à l'autre via un moyen de fixation réversible 11. Lorsque les corps 7a et 7b1 ou 7b2 sont assemblés l'un à l'autre, les corps 7a et 7b1 ou 7b2 forment un ensemble monobloc interdisant toute mobilité relative entre les corps 7a et 7b1 ou 7b2.

Un premier corps 7a forme un socle de réception d'un deuxième corps 7b1 ou 7b2 sélectionnés parmi un jeu J de deuxièmes corps 7b1 ou 7b2 interchangeables sur le premier corps 7a. Le deuxième corps 7b1 ou 7b2 est notamment sélectionné par un opérateur suite au résultat obtenu au cours d'une phase d'essai du centrage latéral du flan 2 sur les serre-flans 6a, 6b que comprend la machine à emboutir 1.

Le premier corps 7a comprend l'assise 8 qui s'étend suivant un plan d'assise P2 pour son installation sur le plan de soutien P1 ménagé par le serre-flan 6a ou 6b qui lui est affecté. L'assise 6 comporte des logements 18a, 18b de réception d'organes de fixation et/ou de positionnement du drageoir 7 sur le serre-flanc 6a ou 6b qui lui est affecté. L'un des logements 18a est notamment prévu pour la réception d'une goupille et l'autre logement 18b est notamment prévu pour la réception d'une vis. L'assise 8 est rehaussée d'une colonne 12 de réception amovible du deuxième corps 7b1 ou 7b2 via le moyen de fixation réversible 11. La colonne 12 s'étend suivant une direction D1 perpendiculaire au plan de l'assise P2.

Chaque deuxième corps 7b1 ou 7b2 ménage à l'une de ses tranches 13a une surface de forme 14 typiquement dédiée au guidage des bords 10a, 10b du flan 2 lors de sa prise de galbe. Les illustrations des surfaces de forme 14 que comportent les deuxièmes corps 7b1 ou 7b2 représentés sur la figures 2 sont données à titre indicatif et pour exemples, et ne sont pas restrictives vis-à-vis de diverses configurations potentielles des surfaces de forme 14.

Le premier corps 7a et le deuxième corps 7b1 ou 7b2 assemblés entre eux via le moyen de fixation réversible 11 confère au drageoir 7 une conformation typiquement configurée en équerre monobloc, comme illustré sur la figure 6.

Selon l'exemple illustré, le moyen de fixation réversible 11 est du type à emboîtement coulissant entre le premier corps 7a et le deuxième corps 7b1 ou 7b2. Le moyen d'emboîtement coulissant comprend des organes d'emboîtement 15a, 15b de formes complémentaires qui coopèrent entre eux pour fixer de manière réversible le deuxième support 7b1 ou 7b2 sur le premier support 7a.

Le moyen de fixation réversible 11 comprend ainsi les organes d'emboîtement 15a, 15b coopérants entre eux pour fixer l'un des deuxièmes supports 7b1 ou 7b2 sur le premier support 7a. Le moyen de fixation réversible 11 comprend plus particulièrement une glissière 16a qui forme l'un des organes d'emboîtement 15a.

La glissière 16a est ménagée sur le premier corps 6a en s'étendant en longueur suivant la direction D1 d'extension en longueur de la colonne 12. La glissière 16a est ménagée à l'intérieur de la colonne 12 et débouche à son sommet situé à une extrémité 17a longitudinale de la colonne 12 opposée à celle 17b reliée à l'assise 8. La glissière 16a est aussi ouverte latéralement vers l'extérieur suivant une direction D2 latérale orientée perpendiculairement à la direction D1 d'extension en longueur de la colonne 12, pour autoriser le coulissement du deuxième corps 7b1 ou 7b2 le long de la colonne 12.

Comme illustré sur les figures 2 à 6, la glissière 12 est configurée pour recevoir par emboîtement coulissement un rail 16b que comportent chacun des deuxièmes corps 7b1 ou 7b2. Le rail 16b est ménagé le long de la tranche 13b des deuxièmes corps 7b1 ou 7b2 qui est opposée, suivant la direction latérale D2, à celle 13a comportant la surface de forme 14.

Le rail 16b et la glissière 16a présentent un profil d'emboîtement configuré en T, comme illustré pour exemple sur la figure 3 qui représente en coupe transverse le profil de la colonne 12 traversé par la glissière 16a.

Les deuxièmes corps 7b1 ou 7b2 comportent chacun une base 19 dédiée à leur prise d'appui contre le plan de soutien P1 ménagé par le serre-flan 6a, 6b affecté au drageoir 7. La base 19 du deuxième corps 7b1 ou 7b2 forme une butée de fin de course le long de la colonne 12 de l'un des deuxièmes corps 7b1 ou 7b2 installé sur le premier corps 6a.

Autrement dit lorsqu'un deuxième corps 7b1 ou 7b2 est monté sur le premier corps 7a, les faces inférieures de l'assise 8 et du deuxième corps 7b1 ou 7b2 affleurent pour prendre conjointement appui contre le plan de soutien P1 ménagé par le serre-flan 6a ou 6b affecté au drageoir 7.

Sur les exemples illustrés, la surface de forme 14 que comportent chacun des deuxièmes corps 7b1 ou 7b2 est ménagée par une lame 20a ou 20b intégrée au deuxième corps 7b1 ou 7b2. L'intégration de la lame 20a ou 20b au deuxième corps 7b1 ou 7b2 est par exemple réalisée par scellement de la lame 20a ou 20b sur un support 21 que comprennent les deuxième corps 7b1 ou 7b2.

Les supports 21 des deuxièmes corps 7b1 ou 7b2 sont de préférence sensiblement identiques de l'un à l'autre des deuxièmes corps, au moins en ce qui concerne l'organe d'emboîtement 15b dont ils sont chacun équipés. Les supports 21 sont configurés pour la réception d'une lame 20a, 20b spécifique comportant au moins une zone d'inflexion C1-C4 de la surface de forme 14.

Typiquement, une surface de forme 14 est configurée en rampe de guidage d'un organe circulant le long de la surface de forme 14. La ou les inflexions C1-C4 de la surface de forme 14 définissent la configuration de la rampe selon la trajectoire de guidage de l'organe circulant le long de la rampe.

Il est ainsi compris que la surface de forme 14 ménage une rampe apte à procurer le centrage du flan 2 sur les serre-flans 6a, 6b en cas d'une prise de galbe par le flanc 2. La surface de forme 14, et donc la rampe, sont définies en fonction de la trajectoire suivie par le bord latéral 10a, 10b du flan 2 circulant le long de la surface de forme 14 que comporte un deuxième corps 7b1 ou 7b2 donné installé sur le premier corps 7a. A partir de la sélection et de l'installation d'un deuxième corps 7b1 ou 7b2 donné sur le premier corps 7a par un opérateur, une surface de forme 14 adaptée au centrage correct du flan 2 sur les serre-flans 6a, 6b lors de sa prise de galbe peut être rapidement mise en oeuvre.

Le jeu J de deuxièmes supports 7b1, 7b2 illustré pour exemple sur la figure 2 comprend deux deuxièmes supports 7b1, 7b2. Il est bien évidemment compris que le jeu J de deuxièmes supports 7b1, 7b2 peut comprendre N deuxièmes supports 7b1,7b2, N étant supérieur à deux.

Sur les figures 4 à 6, le premier support 7a est monté sur l'un des serre-flancs 6b que comprends la machine à emboutir 1, au moyen d'organes de fixations 22a, 22b reçus par les logements 18a, 18b, tels que par exemple une goupille formant l'organe de fixation 22a et une vis formant l'organe de fixation 22b. Le premier support 7a repose alors via le plan P1 de l'assise 8 sur le plan de soutien P2 ménagé par le serre-flan 6b.

Sur la figure 4, un deuxième support 7b1 est approché par un opérateur suivant la direction D1, en disposant le rail 16b au débouché de la glissière 16a ouvert vers l'extérieur à l'extrémité 17a de la colonne 12 opposée à celle 17b reliée à l'assise 8. Puis le deuxième support 7b1 coulisse à l'intérieur de la colonne 12 suivant la direction D1, par mise en coopération entre la glissière 16a logeant le rail 16b tel qu'illustré sur la figure 5. Le deuxième support 7b1 coulisse à l'intérieur de la colonne 12 jusqu'à sa mise en butée contre le plan de soutien P2 via la base du deuxième support 7b1 tel qu'illustré sur la figure 6.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. -Drageoir (7) pour une machine à emboutir (1) des flans (2), comprenant une assise (8) et une surface de forme (14) ménageant une rampe pour le guidage d'un flan (2) à emboutir, caractérisé en ce que le drageoir (7) comprend un premier corps (7a) muni de l'assise (8) et formant un socle de réception d'un deuxième corps (7b1, 7b2) muni de la surface de forme 14, le deuxième corps (7b1, 7b2) et le premier corps (7a) étant assemblés l'un à l'autre par un moyen de fixation réversible (11) apte à procurer une interchangeabilité du deuxième corps (7b1, 7b2) parmi un jeu (J) de deuxième corps (7b1, 7b2) munis de surfaces de forme (14) différenciées.
2. 2. - Drageoir (7) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de fixation réversible (11) est formé par des organes d'emboîtement (15a, 15b) coopérants que comportent respectivement le premier corps (7a) et le deuxième corps (7b1,7b2).
3. 3. - Drageoir (7) selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le moyen de fixation réversible (11) est du type à montage coulissant du deuxième corps (7b1, 7b2) sur le premier corps (7a) suivant une direction (D1) perpendiculaire à un plan (P2) de l'assise (8) dédié au repos du drageoir (7) sur un plan de soutien (P1).
4. 4. - Drageoir (7) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de fixation réversible (11) comprend au moins un rail (16b) et au moins une glissière (16a) coopérants qui sont respectivement ménagés indifféremment sur le premier corps (7a) et/ou sur le deuxième corps (7b1,7b2).
5. 5. - Drageoir (7) selon la revendication 4, caractérisé en ce que la glissière (16a) est ménagée sur le premier corps (7a) et en ce que le rail (16b) est ménagé sur le deuxième corps (7b1,7b2).
6. 6. - Drageoir (7) selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que la glissière (16a) et le rail (16b) présentent des profils d'emboîtement globalement configurés en T.
7. 7. - Drageoir (7) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le premier corps (7a) est globalement conformé en équerre dont une première branche forme l'assise (8) et dont une deuxième branche forme une colonne (12) de guidage en coulissement du deuxième corps (7b1,7b2) sur le premier corps (7a).
8. 8. - Drageoir (7) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le deuxième corps (7b1, 7b2) comprend un support (21) porteur d'une lame (20a, 20b) conformée suivant la surface de forme (14).
9. 9. - Drageoir (7) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la surface de forme (14) est ménagée le long d'une première tranche (13a) du deuxième corps (7b1, 7b2) qui est opposée à une deuxième tranche (13b) du deuxième corps (7b1, 7b2) via laquelle le deuxième corps (7b1, 7b2) est monté amovible sur le premier corps (7a) par l'intermédiaire du moyen de fixation réversible (11).
10. 10. -Machine à emboutir (1) un flan (2) comprenant une matrice (3) coopérant avec un poinçon (3) et comprenant au moins un serre-flan (6a, 6b) équipé d'au moins un drageoir (7) selon l'une quelconque des revendications précédentes.