FR3060619A1 - Systeme de battage de pieux - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un système de battage (10) de pieux (100) comprenant : - une plateforme (200), - une matrice de guidage (300) comprenant un premier et un deuxième guides de battage (301, 302) agencés en regard du côté avant (202) de la plateforme (200), - un actionneur (400) configuré pour déplacer la plateforme (200) en translation selon la direction longitudinale (L), en direction de son côté avant (202), entre une position de battage (n) dans laquelle des pieux (100) ont été battus dans chacun des premier et deuxième guides de battage (301, 302, 311, 312) et une position de battage suivante (n+1) dans laquelle des pieux (100) suivants sont à battre, - une première et une deuxième série (501, 502) de rails de déplacement (500) sur lesquels la plateforme (200) est montée mobile en translation selon la direction longitudinale L, lesdits rails de déplacement (500) étant configurés pour être montés sur des pieux (100) battus dans des positions de battage précédentes (n-1 ; n-2 ; n-3 ; etc.) et les premier et deuxième guides de battage (301, 302) de la matrice de guidage (300) étant respectivement agencés dans l'alignement des première et deuxième séries (501, 502) de rails de déplacement 500, de sorte que la plateforme (200) se déplace de la position de battage (n) à la position de battage suivante (n+1) sur des rails de déplacement (500) supportés par les pieux (100) battus dans la position de battage (n).

Description

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL

La présente invention concerne le domaine de la construction de bâtiments et les travaux publics. Plus précisément, la présente invention concerne un système pour le battage de pieux destiné à former les fondations d’un bâtiment ou d’un ouvrage.

ETAT DE L’ART

Lorsque le sol sur lequel un bâtiment ou un ouvrage doit être construit ne peut pas supporter le poids de ce bâtiment ou de cet ouvrage, il est connu d’utiliser des pieux sur lesquels appuyer le bâtiment ou l’ouvrage. De tels pieux sont également employés pour supporter un bâtiment ou un ouvrage construit audessus d’une étendue d’eau.

Pour cela, les pieux sont enfoncés dans le sol ou le lit de l’étendue d’eau, jusqu’à la roche, de sorte à former les fondations profondes du bâtiment ou de l’ouvrage et assurer ainsi le soutien de la structure du bâtiment ou de l’ouvrage.

Le battage est l’une des méthodes connues pour la mise en oeuvre de tels pieux. Le battage consiste à provoquer l’enfoncement dans le sol ou le lit d’une étendue d’eau d’un pieu, suivant un axe d’enfoncement généralement vertical, par la chute d’une masse appelée « mouton » sur la tête du pieu. Le battage se poursuit jusqu’au « refus », c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible d’enfoncer davantage le pieu dans le sol ou le lit de l’étendue d’eau.

Ainsi, un système pour le battage de pieux comprend de manière conventionnelle un outil de battage ou mouton pour battre le pieu et des moyens de levage, par exemple une sonnette ou une grue, pour activer la chute de l’outil de battage et ainsi battre le pieu.

Il est également connu d’utiliser une ou plusieurs matrices de guidage comprenant plusieurs guides de battage tubulaires destinés à accueillir un pieu à battre. Les guides de battage s’étendent chacun selon un axe d’allongement correspondant à l’axe d’enfoncement du pieu inséré dans son guide de battage. De telles matrices de guidage permettent ainsi de s’assurer que, lors du battage, l’alignement des pieux avec leur axe d’enfoncement respectif et leur positionnement les uns par rapport aux autres sont corrects. De cette manière, le battage est plus rapide et plus précis.

Plusieurs exemples de systèmes pour le battage de pieux munis de telles matrices de guidage sont décrits dans les documents US 2 651 181, EP 2 546 418, US 6 036 404, US 4 051 587.

Cependant, ces documents décrivent l’utilisation d’une unique matrice de guidage comprenant un nombre limité de guides de battage, par exemple quatre dans les documents US 2 641 181 et EP 2 546 418 et US 4 051 587, de sorte que ces exemples trouvent une application limitée à la construction de bâtiments ou d’ouvrages ne nécessitant qu’un petit nombre de pieux. Par ailleurs, ces documents décrivent une matrice de guidage simple, c’est-à-dire que la fonction du guide qui y est décrite est uniquement le guidage d’un tube d’un diamètre unique ; de plus les guides sont dans la plupart des cas à usage unique et servent dans la phase définitive (contreventement). Aucune réutilisation du guide, d’adaptation à des tubes variable, d’intégration du moyen de battage et de manutention, ni d’intégration du déplacement n’est envisagée.

Le système décrit dans le document US 3 878 662 est en revanche destiné à la construction de bâtiments ou d’ouvrages de plus grande ampleur. Ce système comprend une grue, un outil de battage activé par la grue et une pluralité de fondations permanentes comprenant chacune quatre tubes parallèles entre eux, chacun destinés à accueillir un pieu à battre. Les fondations permanentes font ainsi office de matrices de guidage.

Dans un premier temps, la grue est supportée par une première plateforme montée sur des fondations temporaires, tandis que les fondations permanentes sont agencées tout autour de ladite première plateforme supportant la grue, de sorte à former un premier cercle de fondations permanentes. Dans ce premier temps, des pieux sont battus dans chacun des tubes des fondations permanentes du premier cercle de fondations.

Dans un deuxième temps, la grue est déplacée pour venir se placer sur une deuxième plateforme montée sur l’une des fondations permanentes du premier cercle de fondations. Les fondations temporaires accueillant initialement la grue sont alors retirées et remplacées par des fondations permanentes et de nouvelles fondations permanentes sont disposées tout autour de la deuxième plateforme supportant la grue, de sorte à former un deuxième cercle de fondations permanentes. Des pieux sont alors battus dans chacun des tubes des fondations permanentes du deuxième cercle de fondations.

Dans un troisième temps, la grue est à nouveau déplacée pour venir se placer sur une troisième plateforme montée sur l’une des fondations permanentes du deuxième cercle de fondations. La construction des fondations se poursuit ainsi de suite jusqu’à avoir battu tous les pieux nécessaires.

Le système décrit dans ce document nécessite cependant de mettre en oeuvre des moyens de transport complexes et coûteux, en l’occurrence un hélicoptère. Par ailleurs, cet hélicoptère est non seulement utilisé pour déplacer la grue de plateforme en plateforme mais également pour mettre en place les fondations temporaires et permanentes. La multiplicité des tâches à accomplir avec l’hélicoptère est donc conséquente.

Par ailleurs, l’utilisation de fondations permanentes en plus des pieux pour former les fondations du bâtiment ou de l’ouvrage augmente considérablement le nombre de pièces nécessaires pour la construction, ce qui peut poser des problèmes de stockage sur le chantier et en tout état de cause ralentit et complique la construction des fondations.

Il existe donc un besoin de fournir un système pour le battage de pieux permettant une mise en oeuvre simple et rapide.

PRESENTATION DE L’INVENTION

La présente invention a pour objectif de pallier les inconvénients précédemment mentionnés en proposant un système de battage de pieux comprenant une plateforme qui se déplace d’une position de battage à une position de battage suivante sur des rails de déplacement montés sur les pieux précédemment battus par le système de battage.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un système de battage pour le battage de pieux comprenant :

- une plateforme comprenant un côté avant et un côté arrière suivant une direction longitudinale,

- une matrice de guidage comprenant au moins un premier et un deuxième guides de battage tubulaires configurés pour accueillir chacun un pieu à battre, lesdits premier et deuxième guides de battage s’étendant suivant un axe d’allongement respectif globalement parallèle à une direction verticale perpendiculaire à la direction longitudinale, lesdits premier et deuxième guides de battage étant agencés en regard du côté avant de la plateforme,

- un actionneur configuré pour déplacer la plateforme en translation selon la direction longitudinale, en direction de son côté avant, entre une position de battage dans laquelle des pieux ont été battus dans chacun des premier et deuxième guides de battage et une position de battage suivante dans laquelle des pieux suivants sont à battre,

- une première et une deuxième série de rails de déplacement s’étendant globalement parallèlement à la direction longitudinale, à distance l’une de l’autre, et sur lesquels la plateforme est montée mobile en translation selon la direction longitudinale, lesdits rails de déplacement étant configurés pour être montés sur des pieux battus dans des positions de battage précédentes et les premier et deuxième guides de battage de la matrice de guidage étant respectivement agencés dans l’alignement des première et deuxième séries de rails de déplacement, de sorte que la plateforme se déplace de la position de battage à la position de battage suivante sur des rails de déplacement supportés par les pieux battus dans la position de battage.

Un tel système de battage est particulièrement avantageux car il avance vers la position de battage suivante sur les pieux déjà battus par ledit système de battage. Un tel système de battage est donc autonome. Par ailleurs, la mise en oeuvre d’un tel système de battage est particulièrement simple, rapide et de moindre coût.

De préférence, la plateforme est montée sur les rails de déplacement de chacune des première et deuxième séries par l’intermédiaire d’au moins une platine de ripage, lesdites platines de ripage comprennent une plaque de support présentant une surface supérieure supportant la plateforme et une surface inférieure sur laquelle est montée une plaque de glissement qui s’appuie contre les rails de déplacement et qui est configurée pour glisser contre lesdites rails de déplacement, lorsque la plateforme est déplacée par l’actionneur.

De préférence, la plaque de glissement des platines de ripage comprend un polyamide adapté pour procurer un glissement sans à-coup.

De préférence, les platines de ripage comprennent une ou plusieurs ailettes de renfort s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure de la plaque de support et formant ensemble un logement de forme complémentaire avec la plaque de glissement accueillant ladite plaque de glissement.

De préférence, les platines de ripage comprennent deux parois de guidage s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure de la plaque de support, lesdites parois de guidage sont agencées globalement perpendiculairement à une direction transversale perpendiculaire aux directions longitudinale et verticale et de part et d’autre de la plaque de glissement, et lesdites parois de guidage forment ensemble une rainure accueillant les rails de déplacement.

De préférence, la matrice de guidage est d’un seul tenant avec la plateforme.

De préférence, la matrice de guidage comprend en outre deux guides de battages supplémentaires tubulaires configurés pour accueillir chacun un pieu à battre, lesdits guides de battage supplémentaires s’étendent suivant un axe d’allongement respectif globalement parallèle à la direction verticale, et dans lequel lesdits guides de battage supplémentaires sont agencés de part et d’autre de l’ensemble formé par les premier et deuxième guides de battage et par la plateforme.

De préférence, les guides de battage supplémentaires sont agencés dans l’alignement, suivant une direction transversale perpendiculaire aux directions longitudinale et verticale, des pieux battus dans la position de battage, lorsque le système de battage est dans la position de battage suivante.

De préférence, au moins un guide de battage comprend un ensemble de guidage configuré pour guider les pieux le long de l’axe d’allongement du guide de battage, lorsque lesdits pieux sont insérés dans ledit guide de battage.

De préférence, l’ensemble de guidage comprend une pluralité de rouleaux de guidage comprenant une partie allongée s’étendant selon un axe d’allongement globalement radial par rapport à l’axe d’allongement du guide de battage, et un galet configuré pour venir en contact avec un pieu inséré dans le guide de battage, est monté en rotation autour d’un axe de rotation globalement perpendiculaire à l’axe d’allongement de la partie allongée, sur une extrémité de ladite partie allongée, l’axe de rotation des galets s’étendant globalement perpendiculairement à l’axe d’allongement du guide de battage.

De préférence, l’ensemble de guidage comprend trois rouleaux de guidage agencés les uns par rapport aux autres de sorte que leurs axes d’allongement forment entre eux sensiblement un angle de 120°.

De préférence, les rouleaux de guidage de l’ensemble de guidage comprennent une partie de fixation par l’intermédiaire de laquelle lesdits rouleaux de guidage sont montés en rotation par rapport à leur guide de battage, de sorte à pivoter entre une position de guidage dans laquelle l’axe d’allongement des rouleaux de guidage s’étend globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement du guide de battage et une position de repos dans laquelle l’axe d’allongement des rouleaux de guidage forme avec l’axe d’allongement du guide de battage un angle de repos autorisant le passage de l’outil de battage.

De préférence, les rouleaux de guidage de l’ensemble de guidage comprennent une partie de fixation par l’intermédiaire de laquelle les rouleaux de guidage sont fixés à leur guide de battage, et dans lequel les rouleaux de guidage de l’ensemble de guidage sont en outre pourvus de moyens de réglage de la distance entre leur galet et leur partie de fixation respectifs.

De préférence, le galet des rouleaux de guidage de l’ensemble de guidage est amovible.

De préférence, le galet des rouleaux de guidage de l’ensemble de guidage présente une section longitudinale globalement en forme de sablier ou diabolo.

De préférence, le galet comprend du Téflon.

De préférence, l’actionneur comprend un vérin hydraulique associé à chacune des première et deuxième séries de rails de déplacement.

De préférence, les vérins s’étendent parallèlement à la direction longitudinale et sont reliés par une première extrémité suivant l’axe longitudinal à la première ou à la deuxième série de rails de déplacement et par une deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, à la plateforme.

De préférence, les vérins sont reliés au côté arrière de la plateforme.

De préférence, la première extrémité des vérins est fixée de manière amovible aux rails de déplacement par l’intermédiaire d’une pièce d’ancrage.

De préférence, la deuxième extrémité des vérins est reliée à la plateforme par l’intermédiaire d’une pièce d’attache configurée pour transmettre un effort de poussée du vérin à la plateforme.

De préférence, les pièces d’attache comprennent un épaulement s’étendant parallèlement à la direction transversale perpendiculaire aux directions longitudinale et verticale, et formant une surface de butée contre laquelle s’appuie une platine de ripage.

De préférence, le système de battage comprend en outre des têtes de pieu configurées pour coiffer l’extrémité des pieux battus dans les positions de battage précédentes, agencée en regard du système de battage, et par l’intermédiaire desquelles les rails de déplacement sont montés sur lesdits pieux., lorsque le système de battage est en position de battage.

De préférence, le système de battage comprend en outre des passerelles disposées de sorte à relier la plateforme à chacun des guides de battage.

La présente invention a également pour objet un procédé de battage de pieux pouvant être mis en oeuvre par le système de battage précédemment décrit, ledit système de battage étant dans une position de battage, comprenant les étapes de :

- mise en fiche des pieux dans les premier et deuxième guides de battage de la matrice de battage ;

- battre lesdits pieux ;

- monter un rail de déplacement entre chacun des pieux battus dans les premier et deuxième guides de battage dans une position de battage précédente de la matrice de guidage et les pieux battus dans les premier et deuxième guides de battage dans la position de battage ;

- déplacer la plateforme vers la position de battage suivante par translation suivant la direction longitudinale, en direction du côté avant de ladite plateforme, sur les rails de déplacement.

PRESENTATION DES FIGURES

D’autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatif et sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d’un système de battage selon un mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 2 est une vue de dessus du système de battage illustré à la figure ;

- la figure 3 est une vue de côté du système de battage illustré à la figure 1 ;

- la figure 4 est une vue en perspective d’une platine de ripage du système de battage illustré à la figure 1 ;

- la figure 5 est une vue de dessous d’une plaque de support de la platine de ripage illustrée à la figure 4 ;

- la figure 6 est une vue en perspective d’un guide de battage du système de battage illustré à la figure 1 ;

- la figure 7 est une vue de dessus d’un ensemble de guidage du guide de battage illustré à la figure 6 ;

- la figure 8 est une vue de côté de l’ensemble de guidage représenté à la figure 7 ;

- la figure 9 est une vue de dessus d’un rouleau de guide de l’ensemble de guidage illustré à la figure 7 ;

- la figure 10 est une vue de côté du rouleau de guidage représenté à la figure 9 ;

- la figure 11 est une vue de dessus d’un vérin du système de battage illustré à la figure 1 ;

- la figure 12 est une vue de côté d’une pièce d’ancrage du vérin illustré à la figure 11 ;

- la figure 13 est une vue en coupe suivant le plan A-A de la pièce d’ancrage représenté à la figure 12 ;

- la figure 14 est une vue de côté d’une pièce d’attache du vérin illustré à la figure 11 ;

- la figure 15 est une vue de de côté d’un rail de déplacement du système de battage illustré à la figure 1 ;

- la figure 16 est une vue en coupe suivant la plan B-B du rail de déplacement représenté à la figure 15 ;

- la figure 17 est une vue de devant d’une tête de pieu du système de battage illustré à la figure 1 ;

- la figure 18 est une vue de côté de la tête de pieu représentée à la figure

17;

- la figure 19 est une vue de dessus d’une partie de la tête de pieu représentée à la figure 17 ;

- la figure 20 est une vue de détail du système de battage illustré à la figure

2;

- la figure 21 est une vue en coupe suivant le plan C-C du système de battage illustré à la figure 20 ;

- la figure 22 est un ordinogramme d’un procédé de battage pouvant être mis en oeuvre par le système de battage illustré à la figure 1.

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION DE L’INVENTION

Système de battage 10

Les figures 1 à 3 montrent un système de battage 10 pour le battage de pieux 100 destinés à former des fondations d’un bâtiment ou d’un ouvrage selon un mode de réalisation de l’invention.

Dans la suite de la description, on entend par « pieu » un élément de construction en acier, en béton armé, ou en bois de forme allongée et cylindrique, de préférence plein, que l’on enfonce dans le sol ou le lit d’une étendue d’eau.

On définit par ailleurs une direction longitudinale L, une direction transversale T et une direction verticale V disposées perpendiculairement les unes par rapport aux autres. La direction longitudinale L et la direction transversale T sont horizontales par rapport à la direction verticale V.

Dans la suite de la description, on entend par « globalement parallèle », parallèle aux erreurs près, c’est-à-dire à 3° près. II en est de même de « globalement perpendiculaire », « globalement radial » et « globalement tangentiel ».

Le système de battage 10 comprend :

- une plateforme 200 globalement horizontale configurée pour accueillir des moyens de levage 201, telle qu’une grue, et comprenant, suivant la direction longitudinale L, un côté avant 202 et un côté arrière 203,

- un outil de battage 204 configuré pour être actionné par la grue 201 et battre les pieux 100,

- une matrice de guidage 300 comprenant au moins un premier et un deuxième guides de battage 301, 302 tubulaires configurés pour accueillir chacun un pieu 100 à battre et le cas échéant l’outil de battage 204, lorsque l’outil de battage 204 bat ledit pieu, lesdits premier et deuxième guides de battage 301, 302 s’étendant suivant un axe d’allongement 303, 304 respectif globalement parallèle à la direction verticale V, et étant agencés en regard du côté avant 202 de la plateforme 200, et

- un actionneur 400 configuré pour déplacer la plateforme 200 en translation selon la direction longitudinale L en direction de son côté avant 202, entre une position de battage n (n étant un entier) dans laquelle des pieux 100 ont été battus dans chacun des premier et deuxième guides de battage 301, 302 et une position de battage suivante n+1 dans laquelle des pieux 100 suivants sont à battre.

Le système de battage 10 comprend en outre une première et une deuxième série 501, 502 de rails de déplacement 500 s’étendant globalement parallèlement à la direction longitudinale L, à distance l’une de l’autre, et sur lesquelles la plateforme 200 est montée mobile en translation selon la direction longitudinale L. Les rails de déplacement 500 sont configurés pour être montés sur des pieux battus dans les positions de battage précédentes (n-1 ; n-2 ; n-3 ; etc.) et les premier et deuxième guides de battage 301, 302 de la matrice de guidage 300 sont respectivement agencés dans l’alignement des première et deuxième séries 501, 502 de rails de déplacement 500, de sorte que la plateforme 200 se déplace entre la position de battage n et la position de battage suivante n+1 sur les rails de déplacement 500 supportés par les pieux 100 battus dans la position de battage n.

On entend par « agencés dans l’alignement » le fait que l’axe respectif suivant lequel s’étendent les première et deuxième séries 501, 502 de rails de déplacement 500 est concourant avec l’axe d’allongement 303, 304 respectif des premier et deuxième guides de battage 301, 302 de la matrice de guidage 300. Autrement dit, l’axe de la première série 501 de rails de déplacement 500 et l’axe d’allongement 303 du premier guide de battage 301 ont un point d’intersection commun. De même, l’axe de la deuxième série 502 de rails de déplacement 500 et l’axe d’allongement 304 du deuxième guide de battage 302 ont un point d’intersection commun. Les axes sont concourants aux erreurs près, c’est à dire à 10mm près.

De cette manière, les pieux 100 battus dans la position de battage n peuvent respectivement former un support pour des rails de déplacement 500 de la première et de la deuxième séries 501, 502, de sorte que la plateforme 200 avance vers la position de battage suivante n+1, sur des rails de déplacement 500 supportés par les pieux 100 battus dans la position de battage n.

Ainsi, le système de battage 10 est supporté par et avance sur les pieux 100 qu’il a précédemment battus. Le système de battage 10 est donc autonome, de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser des moyens de support supplémentaires, tels qu’une barge ou un bateau ou une piste de chantier, pour sa mise en oeuvre. On comprendra cependant que pour le démarrage de la construction des fondations et donc le battage des premiers pieux 100, le système de battage 10 peut partir d’un quai existant, d’une berge ou d’une plateforme qu’il quittera progressivement, à mesure que des pieux 100 sont battus. Dans l’exemple illustré à la figure 1, il est visible que le système de battage 10 est parti d’un quai existant 50. En variante, les premiers pieux 100 peuvent être battus de manière conventionnelle jusqu’à être en nombre suffisant pour accueillir le système de battage 10, le système de battage 10 étant installé sur ces premiers pieux 100 avant d’être autonome. En variante, des tubes provisoires peuvent être utilisés pour supporter le système de battage 10 au démarrage.

Par ailleurs, la plateforme 200 et donc la grue 201 sont simplement déplacées par translation sur les rails de déplacement 500, de sorte qu’il n’est pas non plus nécessaire d’utiliser des moyens de transport supplémentaires, tel qu’un hélicoptère ou une barge ou un bateau, pour déplacer la grue 201 et procéder au battage des pieux 100 suivants.

La mise en oeuvre du système de battage 10 est donc simple, rapide et de moindre coût.

Le système de battage 10 prévoit en outre d’utiliser la même matrice de guidage 300 pour battre tous les pieux 100 formant les fondations du bâtiment ou de l’ouvrage. Cela facilite et accélère également les opérations de battage, tout en limitant les coûts, dans la mesure où il n’est pas nécessaire de se procurer, de stocker et de transporter une matrice de guidage pour les pieux à battre dans chaque position de battage.

Le système de battage 10 présente également l’avantage d’être indépendants des conditions environnantes et du milieu dans lequel la construction du bâtiment ou de l’ouvrage est réalisée. Il peut en effet aussi bien être utilisé pour des constructions au-dessus d’une étendue d’eau, telle qu’un fleuve ou la mer, que pour des constructions sur le sol ou sur du marnage.

Dans la suite de la description, on s’attachera à décrire plus en détail et successivement la plateforme 200, la matrice de guidage 300, l’actionneur 400 et les rails de déplacement 500.

• Plateforme 200

La plateforme 200 comprend un platelage formé d’une pluralité de plaques 208 par exemple supportée par une première et une deuxième série de rails de support 211 s’étendant globalement parallèlement à la direction longitudinale L.

Les rails de support 211 des première et deuxième séries sont eux-mêmes supportés par les rails de déplacement 500 des première et deuxième séries 501,

502 respectivement. Pour cela, les première et deuxième séries de rails de support 211 sont par exemple agencées sensiblement à une même distance l’une de l’autre que les première et deuxième séries 501, 502 de rails de déplacement 500, de sorte à se superposer sur les rails de déplacement 500 des première et deuxième séries 501, 502 respectivement, lorsque la plateforme 200 est montée sur les rails de déplacement 500. On entend par « sensiblement à une même distance » le fait que les première et deuxième séries de rails de support 211 sont agencées à une même distance l’une de l’autre que les première et deuxième séries 501, 502 de rails de déplacement 500 aux erreurs près, c’est-à-dire à 10 mm près.

Le platelage est en outre supporté par des premières barres transversales (non représentées) s’étendant entre les rails de support 211 des première et deuxième séries.

Les rails de support 211 présentent une section transversale en forme de I. Autrement dit, les rails de support 211 comprennent une paroi inférieure 213 et une paroi supérieure globalement parallèles entre elles et reliées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’une paroi longitudinale globalement perpendiculaire à la direction transversale T. La paroi longitudinale est globalement perpendiculaire à la direction transversale T. La surface inférieure des plaques 208 est montée sur la paroi supérieure des rails de support 211.

o Platine de ripage 220

La plateforme 200 comprend en outre une pluralité de platines de ripage 220 par l’intermédiaire desquelles la plateforme 200, par exemple via les rails de support 211, est montée sur les rails de déplacement 500. Les platines de ripage 220 sont réparties le long des première et deuxième séries 501, 502 de rails de déplacement 500.

Un exemple de platine de ripage 220 est illustré aux figures 4 et 5.

On associe à la platine de ripage 220 un repère orthogonal comprenant un axe longitudinal 221, un axe transversal 222 et un axe vertical 223 respectivement parallèles à la direction longitudinale L, à la direction transversale T et à la direction verticale V, lorsque le système de battage 10 est en position de battage n.

La platine de ripage 220 comprend une plaque de support 224. La plaque de support 224 est représentée plus en détail à la figure 5.

La plaque de support 224 présente une surface supérieure 225 configurée pour supporter la plateforme 200, par exemple la surface inférieure de la paroi inférieure d’un rail de support 211, et une surface inférieure 226 sur laquelle est montée une plaque de glissement 227. La plaque de glissement 227 est configurée pour s’appuyer contre les rails de déplacement 500, par exemple la surface supérieure d’une paroi supérieure 507 de rails de déplacement 500, et glisser contre ces derniers 500, lorsque la plateforme 200 est déplacée par l’actionneur 400.

La plaque de glissement 227 est fixée à la plaque de support 224 par exemple au moyen de perçages taraudés 228, 229 ménagés en correspondance dans chacune des plaques de support 224 et de glissement 227 et dans lesquels sont insérés des vis filetées 230.

De préférence, la plaque de glissement 227 comprend un polyamide présentant un faible coefficient de frottement et une résistance à l’usure élevée, sous forte charge. Un tel polyamide est par exemple commercialisé sous la dénomination NYLATRON®. Un tel matériau procure un glissement sans à-coup (absence d’effet « stick-slip »).

La platine de ripage 220 comprend également au moins une ailette de renfort 231 s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure 226 de la plaque de support 224. Les ailettes de renfort 231 forment ensemble un logement 232 de forme complémentaire avec la plaque de glissement 227 et dans lequel ladite plaque de glissement 227 est insérée. Le logement 232 est de préférence ajusté aux dimensions de la plaque de glissement 227, de sorte que les ailettes de renfort 231 soient en contact serré avec la plaque de glissement 227, lorsque ladite plaque de glissement 227 est montée sur la plaque de support 224. Les ailettes de renfort 231 permettent ainsi de reprendre les efforts générés par les rails de déplacement 500 sur la plaque de glissement 227, lorsque la plateforme 200 est déplacée par l’actionneur 400. Les ailettes de renfort 231 permettent plus précisément de limiter les efforts de cisaillement qui s’appliquent sur les vis 230 par l’intermédiaire desquelles la plaque de glissement 227 est fixée sur la plaque de support 224, notamment à la jonction entre lesdites plaques de support 224 et de glissement 227, lorsque la plateforme 200 est déplacée par l’actionneur 400.

La platine de ripage 220 comprend par exemple quatre ailettes de renfort 231 agencées globalement parallèlement deux à deux et globalement perpendiculairement deux à deux. En variante, la platine de ripage 220 peut comprendre deux ailettes de renfort en forme de L configurées chacune pour accueillir un coin opposé de la plaque de glissement 227. La plaque de ripage 220 peut également ne comprendre que deux ailettes de renfort agencée globalement parallèlement l’une par rapport à l’autre. Dans ce cas, les ailettes de renfort sont de préférence agencées globalement perpendiculairement à l’axe longitudinal 221.

La platine de ripage 220 comprend en outre deux parois de guidage 233 qui s’étendent globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure 226 de la plaque de support 224. Les parois de guidage 233 sont agencées globalement perpendiculairement à l’axe transversal 222 et de part et d’autre de la plaque de glissement 227. Les parois de guidage 233 forment ensemble une rainure configurée pour accueillir la paroi supérieure 507 des rails de déplacement 500. Pour cela, la rainure présente une section transversale de forme complémentaire avec celle de la paroi supérieure 507 des rails de déplacement 500. De cette manière, la rainure guide le déplacement en translation selon la direction longitudinale L de la plateforme 200 sur les rails de déplacement 500.

Les parois de guidage 233 comprennent chacune une partie intermédiaire 234 agencée globalement perpendiculairement à l’axe transversal 222, se prolongeant à chacune de ses extrémités opposées 235, 236 suivant l’axe longitudinal 221, par une partie d’extrémité 237, 238 qui est inclinée par rapport à la partie intermédiaire 234 depuis lesdites extrémités 235, 236 vers une direction opposée à la plaque de glissement 227. De cette manière, l’inclinaison de la partie d’extrémité 237, 238 par rapport à la partie intermédiaire 234 limite les points de blocage lors du ripage au passage des jonctions des rails de déplacement 500.

Les parois de guidage 233 peuvent également présenter des contreforts 239 s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure 226 de la plaque de support 224, et s’appuyant contre lesdites parois de guidage 233. Les contreforts 239 sont de préférence agencés globalement perpendiculairement aux parois de guidage 233. Les contreforts 239 sont par exemple ménagés contre la partie intermédiaire 234 des parois de guidage 233. Les contreforts 239 permettent d’augmenter la résistance mécanique des parois de guidage 233 qui peuvent ainsi supporter des contraintes plus importantes.

L’assemblage entre la platine de ripage 220 et les rails de déplacement 500 et de support 211 est montré plus en détail à la figure 21.

• Matrice de guidage 300

La matrice de guidage 300 est de préférence d’un seul tenant avec la plateforme 200. La matrice de guidage 300 se tient donc en porte-à-faux par rapport à la plateforme 200.

Ainsi, le système de battage 10 permet non seulement de s’assurer que l’espacement entre chacun des premier et deuxième guides de battage 301, 302 est constant mais aussi que l’espacement entre lesdits premier et deuxième guides de battage 301, 302 et la plateforme 200 est constant. Le risque d’erreur de positionnement des pieux 100 est donc limité.

La matrice de guidage 300 et la plateforme 200 sont par exemple rendues monobloc par l’intermédiaire de barres longitudinales 308 reliant chacun des premier et deuxième guides de battage 301, 302 à la plateforme 200, de premières barres transversales 309 reliant les premier et deuxième guides de battage 301, 302 entre eux et de deuxième barres transversales 310 reliant les barres longitudinales 308 entre elles et à la plateforme 200. Les deuxièmes barres transversales 310 sont de préférence décalées entre elles suivant la direction longitudinale L de sorte à fixer la matrice de guidage 300 sur la plateforme 200 au niveau de plusieurs zones décalées entre elles longitudinalement et ainsi assurer une plus grande stabilité du système de battage 10 malgré le fait que la matrice de guidage 300 se tienne en porte-à-faux.

Les premier et deuxième guides de battage 301, 302 sont par exemple agencés à une même distance de la plateforme 200. Les premier et deuxième guides de battage 301,302 sont donc alignés l’un avec l’autre suivant la direction transversale T. Autrement dit, les axes d’allongement 303, 304 des premier et deuxième guides de battage 301, 302 sont concourants avec un axe parallèle à la direction transversale T. Cela permet d’équilibrer transversalement la répartition des contraintes au sein de la plateforme 200 et de la matrice de guidage 300. En variante, les premier et deuxième guides de battage 301, 302 sont agencés à des distances différentes de la plateforme 200. Cette alternative est notamment adaptée au cas d’une matrice de pieux triangulaire.

o Guides de battage supplémentaires 311, 312

La matrice de guidage 300 peut en outre comprendre, en plus des premier et deuxième guides de battage 301, 302, des guides de battage supplémentaires 311, 312. Les guides de battage supplémentaires 311, 312 sont également tubulaires, configurés pour accueillir chacun un pieu 100 à battre et le cas échéant l’outil de battage 204, lorsque l’outil de battage 204 bat ledit pieu 100, s’étendent suivant un axe d’allongement 313, 314 respectif globalement parallèle à la direction verticale V et sont agencés en regard du côté avant 202 de la plateforme 200.

De cette manière, le système de battage 10 permet de battre quatre pieux par position de battage. La construction des fondations du bâtiment ou de l’ouvrage est donc plus rapide.

La matrice de guidage 300 comprend par exemple deux guides de battage supplémentaires 311, 312. Les deux guides de battage supplémentaires 311, 312 sont agencés de part et d’autre de l’ensemble formé par les premier et deuxième guides de battage 301, 302 et de la plateforme 200.

De préférence, les guides de battage supplémentaires 311, 312 sont alignés l’un avec l’autre suivant la direction transversale T. Autrement dit, les axes d’allongement 313, 314 des guides de battage supplémentaires 311, 312 sont concourants avec un axe parallèle à la direction transversale T. Cela permet d’équilibrer transversalement la répartition des contraintes au sein de la plateforme 200 et de la matrice de guidage 300. En variante, les guides de battage supplémentaires 311, 312 sont décalés l’un par rapport à l’autre suivant la direction longitudinale L. Cette alternative est notamment adaptée au cas d’une matrice de pieux triangulaire ou de tubes doubles. La structure de la plateforme 200 et la matrice de guidage 300 est alors dimensionnée en conséquence.

De préférence, les deux guides de battage supplémentaires sont également décalés par rapport aux premier et deuxième guides de battage 311, 312 suivant la direction longitudinale L, vers le côté avant 202 de la plateforme 200.

De préférence, les guides de battage supplémentaires 311, 312 sont agencés dans l’alignement, suivant la direction transversale T, des pieux 100 battus dans la position de battage précédente n-1 et sur lesquels reposent désormais la plateforme 200 par l’intermédiaire des rails de déplacement 500. Autrement dit, les axes d’allongement 313, 314 des guides de battage supplémentaires 311, 312 et les axes d’allongement 101 des pieux 100 battus dans la position de battage précédente n-1 sont tous concourants avec un axe parallèle à la direction transversale T. Les axes sont concourants aux erreurs près, c’est à dire à 10mm près.

Les guides de battage supplémentaires 311, 312 sont par exemple reliés à la plateforme 200 par l’intermédiaire de troisièmes barres transversales 315 qui relient les guides de battage supplémentaires 311, 312 entre eux et qui sont fixées aux barres longitudinales 308 au niveau de leurs points d’intersection avec lesdites barres longitudinales 308. Des barres de rigidification 316 sont en outre pourvues entre les barres longitudinales 308 et les troisièmes barres transversales 315 pour augmenter la résistance mécanique de la matrice de guidage 300.

Dans la suite de la description, les premier et deuxième guides de battage 301, 302 et les guides de battage supplémentaires 311,312 seront indistinctement nommés « guides de battage ».

o Guides de battage 301, 302, 311,312

Un guide de battage est montré plus en détail à la figure 6.

Les guides de battage 301, 302, 311, 312 comprennent une paroi latérale formant un cylindre creux qui s’étend autour de leur axe d’allongement 303, 304, 313, 314 respectif. La paroi latérale définit ainsi un espace intérieur pour accueillir un pieu 100 et l’outil de battage 204, lors du battage dudit pieu 100.

De préférence, la paroi latérale des guides de battage 301, 302, 311, 312 présente la forme d’une cage réalisée à partir d’une pluralité de barreaux 317. Cela a pour avantage de permettre à des opérateurs de contrôler et de manipuler le pieu 100 et/ou de l’outil de battage 204, pendant les opérations de battage.

Les guides de battage 301, 302, 311, 312 présentent par exemple une section radiale de forme parallélépipédique, notamment carrée. La fabrication des cages formant les guides de battage 301, 302, 311, 312 s’en trouve facilitée. En variante, les guides de battage 301, 302, 311, 312 peuvent présenter une section radiale de forme circulaire.

o Ensemble de guidage 330

Les guides de battage 301, 302, 311, 312 comprennent par exemple chacun au moins un ensemble de guidage 330 configuré pour guider les pieux 100 le long de l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 de leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif, lorsque lesdits pieux 100 sont insérés dans ledit guide de battage 301, 302, 311, 312. Les ensembles de guidage 330 permettent ainsi de s’assurer que les pieux 100 ne dévient pas de l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 des guides de battage 301, 302, 311,312, et donc globalement de la verticale, lors de leur insertion dans leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif.

Un ensemble de guidage est illustré plus en détail aux figures 7 et 8. L’ensemble de guidage 330 comprend une pluralité de rouleaux de guidage

331.

Les rouleaux de guidage 331 comprennent chacun une partie allongée 332 s’étendant selon un axe d’allongement 333. Les rouleaux de guidage 331 comprennent en outre un galet 336 configuré pour venir en contact avec le pieu 100 inséré dans le guide de battage 301, 302, 311, 312 et qui est monté en rotation autour d’un axe de rotation 335 globalement perpendiculaire à l’axe d’allongement 333 de la partie allongée 332, sur une extrémité 334 de la partie allongée 332 suivant l’axe d’allongement 333.

Les rouleaux de guidage 331 comprennent en outre une partie de fixation 337 par l’intermédiaire de laquelle lesdits rouleaux de guidage 331 sont fixés à la paroi latérale des guides de battage 301, 302, 311, 312.

Lorsqu’un ensemble de guidage 330 est monté sur la paroi latérale d’un guide de battage 301, 302, 311,312:

- les rouleaux de guidage 331 dudit ensemble de guidage 330 sont agencés autour de l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312,

- l’axe d’allongement 333 respectif des rouleaux de guidage 331 s’étend globalement radialement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312, depuis la paroi latérale du guide de battage 301, 302, 311, 312, vers l’intérieur dudit guide de battage,

- les galets 336 de chacun des rouleaux de guidage 331 sont orientés en regard les uns autres, et

- l’axe de rotation 335 des galets 336 s’étend globalement perpendiculairement à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301,302, 311, 312.

De cette manière, les galets 336 des rouleaux de guidage 331 entourent le pieu 100 qui est inséré dans le guide de battage 301, 302, 311, 312 et accompagne le déplacement dudit pieu 100 le long du guide de battage 301, 302,

311, 312 en roulant autour de l’axe de rotation 335 contre le pieu 100. Le pieu 100 est ainsi maintenu dans l’alignement de l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312 pendant l’insertion et le déplacement du pieu 100 le long dudit guide de battage.

De préférence, l’ensemble de guidage 330 comprend trois rouleaux de guidage 331 équi-répartis autour de l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312. Autrement dit, les trois rouleaux de guidage 331 sont de préférence agencés les uns par rapport aux autres de sorte que leurs axes d’allongement 333 forment entre eux sensiblement un angle de 120°. On entend par « sensiblement un angle de 120° » un angle de 120° ± 2° pour tenir compte des éventuels jeux de translation.

Chaque guide de battage 301, 302, 311, 312 comprend par exemple deux ensembles de guidage 330a, 330b. Cela permet d’augmenter la précision du guidage des pieux 100 dans les guides de battage 301, 302, 311, 312.

De préférence, un premier 330a des ensembles de guidage est agencé à une première extrémité 338a du guide de battage 301, 302, 311, 312 suivant l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 dudit guide de battage, par laquelle les pieux 100 sont insérés dans ledit guide de battage, tandis que le deuxième 330b des ensembles de guidage est agencé à une deuxième extrémité 338b dudit guide de battage, opposées à la première extrémité 338a. Une telle disposition des premier et deuxième ensembles de guidage 330a, 330b permet d’augmenter encore plus la précision du guidage des pieux 100 dans les guides de battage 301, 302, 311,

312.

De préférence, les rouleaux de guidage 331 d’un ensemble de guidage 330 sont montés, par l’intermédiaire de leur partie de fixation 337, en rotation par rapport à leur guide de battage 301, 302, 311, 312, de sorte à pivoter entre une position de guidage dans laquelle l’axe d’allongement 333 des rouleaux de guidage 331 s’étend globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312 et une position de repos dans laquelle l’axe d’allongement 333 des rouleaux de guidage 331 forme avec l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312 un angle de repos a autorisant le passage de l’outil de battage. Par exemple, l’angle de repos a est supérieur ou égal à 80°. Un rouleau de guidage 331 en position de repos est par exemple illustré à droite sur la figure 8, les rouleaux de guidage 331 de gauche étant en position de guidage.

Ainsi, dans la position de guidage, les galets 336 des rouleaux de guidage 331 sont en contact avec le pieu 100 inséré dans le guide de battage 301, 302, 311, 312 et accompagnent ledit pieu 100 pendant son déplacement le long du guide de battage 301, 302, 311, 312, assurant ainsi le guidage du pieu 100 dans ledit guide de battage. En revanche, dans la position de repos, les galets 336 des rouleaux de guidage 331 ne sont plus en contact avec le pieu 100, de sorte que le guidage du pieu 100 par les rouleaux de guidage 331 est relâché. Les rouleaux de guidage 331 sont par exemple mis en position de repos, lorsque le pieu 100 a déjà été enfoncé en partie et que, pour poursuivre le battage du pieu 100, il est nécessaire que l’outil de battage 204 soit également inséré dans le guide de battage 301, 302, 311, 312. La position de repos permet ainsi d’éviter que l’outil de battage 204 n’endommage les rouleaux de guidage 331 pendant le battage du pieu 100.

Pour cela, la partie de fixation 337 des rouleaux de guidage 331 comprend par exemple un axe de rotation 339 globalement parallèle à l’axe de rotation 335 du galet 336 et par l’intermédiaire duquel la partie de fixation 337 est montée en rotation par rapport au guide de battage 301, 302, 311,312.

Cadre 340

L’ensemble de guidage 330 comprend par exemple un cadre 340 par l’intermédiaire duquel l’ensemble de guidage 330 est monté sur le guide de battage 301, 302, 311, 312 et sur lequel repose les rouleaux de guidage 331 en position de guidage. Le cadre 340 est formé d’une pluralité de barres 341 a-d s’étendant autour de l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312, lorsque l’ensemble de guidage 330 est monté sur ledit guide de battage.

Les barres 341 a-d présentent par exemple une section transversale en forme de U. Autrement dit, les barres 341 comprennent un fond à partir duquel s’étendent une paroi latérale extérieure et une paroi latérale intérieure située à plus petite distance de l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312 que la paroi latérale extérieure, lorsque l’ensemble de guidage 330 est monté sur ledit guide de battage.

De préférence, le cadre 340 est monté de manière amovible sur le guide de battage 301, 302, 311, 312 par exemple au moyen d’ouvertures traversantes ménagées en correspondance dans les barres 341 a-d du cadre 340 de l’ensemble de guidage 330 et des barreaux 317 du guide de battage 301, 302, 311, 312 et d’assemblages boulonnés montés dans lesdites ouvertures des barres 341 a-d et des barreaux 317.

Les barres 341 comprennent des saillies de fixation s’étendant globalement radialement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312, à partir desdites barres 341 a-d, lorsque l’ensemble de guidage 330 est monté sur ledit guide de battage. De préférence, les saillies de fixation s’étendent à partir de la paroi latérale extérieure des barres 341 dans une direction opposée à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312. Les saillies de fixation comprennent des ouvertures traversantes s’étendant globalement tangentiellement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312. Les ouvertures traversantes accueillent l’axe de rotation 339 de la partie de fixation 337 des rouleaux de guidage 331.

De préférence, les saillies de fixation sont agencées deux à deux en regard et à distance l’une de l’autre pour accueillir ensemble l’axe de rotation 339 de la partie de fixation 337 d’un rouleau de guidage 331. Les saillies de fixation sont par exemple planes et globalement perpendiculaires à un axe s’étendant tangentiellement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312, lorsque l’ensemble de guidage 330 est monté sur ledit guide de battage.

Le cadre 340 comprend par exemple quatre barres 341a, 341b, 341c, 341 d globalement parallèles entre elles deux à deux et globalement perpendiculaires entre elles deux à deux.

La première barre 341a est reliée aux deuxième et troisième barres 341b, 341c qui lui sont adjacentes par l’intermédiaire de barres de liaison 343 disposées en diagonal par rapport à la première barre 341a et aux deuxième et troisième barres 341b, 341c.

Les deuxième et troisième barres 341b, 341c présentent chacune une première partie 344b, 344c globalement perpendiculaire à la première barre 341a et reliée à cette dernière par l’intermédiaire des barres de liaison 343 et une deuxième partie 345b, 345c reliée directement à la quatrième barre 341 d. La deuxième partie 345b, 345c des deuxième et troisième barres 341b, 341c est inclinée par rapport à la première partie 344b, 344c desdites deuxième et troisième barres 341b, 341c et par rapport aux première et quatrième barres 341a, 341 d.

Un rouleau de guidage 331 est par exemple monté sur la première barre 341a et sur chacune des deuxièmes parties 345b, 345c des deuxième et troisième barres 341b, 341c. Pour cela, une paire de saillies de fixation accueillant l’axe de rotation 339 de la partie de fixation 337 des rouleaux de guidage 331 s’étend par exemple depuis la première barre 341a et depuis chacune des deuxièmes parties 345b, 345c des deuxièmes et troisième barres 341b, 341c.

Les deuxième et troisième barres 341b, 341c peuvent en outre comprendre une troisième partie 346b, 346c par l’intermédiaire de laquelle lesdites deuxième et troisième barres 341b, 341c sont reliées à la quatrième barre 341 d. Les troisièmes parties 346b, 346c des deuxième et troisième barres 341b, 341c sont respectivement agencées globalement perpendiculairement aux premières parties

344b, 344c des deuxième et troisième barres 341b, 341c et parallèlement aux première et quatrième barres 341a, 341 d. La quatrième barre 341 d est insérée entre les troisièmes parties 346b, 346c des deuxième et troisième barres 341b, 341c.

Les troisièmes parties 346b, 346c des deuxième et troisième barres 341b, 341c et la quatrième barre 341 d présentent respectivement à leur extrémité située en regard de la quatrième barre 341 d et à chacune de ses extrémité des ouvertures traversantes qui sont ménagées en correspondance et qui s’étendent globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312. Les ouvertures accueillent des assemblages boulonnés pour fixer la quatrième barre 341 d aux deuxième et troisième barres 341b, 341c.

La première barre 341a présente, à chacune de ses extrémités, une pluralité d’ouvertures traversantes s’étendant globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312, et accueillant des assemblages boulonnés pour fixer de manière amovible l’ensemble de guidage 330 au guide de battage 301,302, 311, 312.

Les troisièmes parties 346b, 346c des deuxième et troisième barres 341b, 341c présentent, à leur extrémités opposées à la quatrième barre 341 d, une pluralité d’ouvertures traversantes s’étendant globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 du guide de battage 301, 302, 311, 312, et accueillant des assemblages boulonnés pour fixer de manière amovible l’ensemble de guidage 330 au guide de battage 301, 302, 311, 312.

La barre 341 d est articulée à son extrémité avec la barre 346b et a un assemblage boulonné à son autre extrémité cote 345c.

Rouleaux de guidage 331

Un rouleau de guidage 331 est représenté plus en détail aux figures 9 et

10.

La partie de fixation 337 du rouleau de guidage 331 comprend deux branches de fixation 347 s’étendant depuis la partie allongée 332 globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement 333 de ladite partie allongée 332. Les branches de fixation 347 sont agencées globalement parallèlement, en regard et à distance l’une de l’autre. Les branches de fixation 347 sont en outre agencées de manière globalement perpendiculaire avec l’axe de rotation 339 de la partie de fixation 337. Les branches de fixation 347 comprennent chacune une ouverture traversante agencée en regard l’une de l’autre et accueillant l’axe de rotation 339 de la partie de fixation 337. Ainsi, le rouleau de guidage 331 est fixé au guide de battage 301, 302, 311, 312 par l’intermédiaire des branches de fixation 347 et de l’axe de rotation 339. Lorsque le rouleau de guidage 331 est monté sur le cadre 340, les saillies de fixation du cadre 340 sont insérées entre les branches de fixation 347 du rouleau de guidage 331 et au contact desdites branches de fixation 347.

La partie de fixation 337 peut par exemple comprendre deux branches de stabilisation 349 qui s’étendent également depuis la partie allongée 332 globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement 333 de ladite partie allongée 332. Les branches de stabilisation 349 sont agencées globalement parallèlement, en regard et à distance l’une de l’autre. Les branches de stabilisation 349 sont en outre agencées de manière globalement perpendiculaire avec l’axe de rotation 339 de la partie de fixation 337 et en regard et à distance des branches de fixation 347. Les branches de stabilisation 349 peuvent en outre comprendre des ouvertures s’étendant perpendiculairement à l’axe d’allongement 333, en regard l’une de l’autre, et accueillant un axe 349a. En position de guidage, les branches de stabilisation 349 sont insérées entre les parois latérales des barres 341 a-d du cadre 340, en regard du fond desdites barres 341, tandis que l’espace formé entre les branches de fixation 347 et les branches de stabilisation 349 accueille la paroi latérale extérieure desdites barres 341 a-d. Ainsi, les rouleaux de guidage 331 sont stables en position de guidage.

De préférence, les rouleaux de guidage 331 sont en outre pourvus de moyens de réglage de la distance entre leur galet 336 et leur partie de fixation 337 respectifs, notamment entre l’axe de rotation 335 du galet 336 et l’axe de rotation 339 de la partie de fixation 337.

La partie de fixation 337 est montée de manière coulissante autour de la partie allongée 332 par l’intermédiaire d’un tube 350 de section complémentaire avec celle de la partie allongée 332. Les branches de fixation 347 et le cas échéant les branches de stabilisation 349 s’étendent alors depuis la surface externe du tube 350.

Les rouleaux de guidage 321 peuvent ainsi s’adapter aux dimensions radiales des pieux 100, en rapprochant ou en éloignant le galet 336 de la partie de fixation 337 selon que la section radiale du pieu 100 est plus ou moins grande.

Le tube 350 et la partie allongée 332 comprennent chacun une saillie 351, 352 qui s’étend globalement perpendiculairement depuis la paroi extérieure du tube 350 et de la partie allongée 332, respectivement. Les saillies 351, 352 sont en outre chacune pourvues d’une ouverture traversante s’étendant globalement parallèlement à l’axe d’allongement 333. De préférence, la saillie 352 de la partie allongée 332 est agencée à l’extrémité 355 de ladite partie allongée 332 opposée au galet 336.

Une tige 356 s’étend par exemple globalement parallèlement à l’axe d’allongement 333 de la partie allongée 332, à travers les ouvertures ménagées dans les saillies 351, 352 du tube 350 et de la partie allongée 332. La tige 356 est montée libre en translation dans les ouvertures des saillies 351, 352. La tige 356 guide ainsi le coulissement du tube 350 le long de la partie allongée 332 et permet de cette manière de régler la longueur L entre le galet 336 et la partie de fixation 337.

La tige 356 est par exemple filetée.

La tige 356 peut en outre munie de moyens de blocage 357 configurés pour bloquer le déplacement de la tige 356 dans les ouvertures des saillies 351, 352, et donc celui du tube 350 par rapport à la partie allongée 332. Les moyens de blocage 357 sont par exemple des écrous papillon agencés à chacune des extrémités de la tige 356.

• Galet 336

De préférence, le galet 336 est amovible. De cette manière, il est possible de ne remplacer que le galet 336, lorsque ce dernier est endommagé, et non pas le rouleau de guidage 331 dans son intégralité.

Le galet 336 est monté sur la partie allongée 332 par l’intermédiaire d’une pièce de support 358. La pièce de support 358 présente un fond 359 solidaire de la partie allongée 332 et deux branches 360.

Les branches 360 de la pièce de support 358 s’étendent globalement perpendiculairement depuis le fond 359, en regard l’une de l’autre, et sont agencées globalement perpendiculairement à l’axe de rotation 335 du galet 336. Le fond 359 et les deux branches 360 de la pièce de support 358 forment ainsi un espace accueillant le galet 336. Les branches 360 de la pièce de support 358 présentent en outre chacune une ouverture traversante accueillant une extrémité de l’axe de rotation 335 du galet 336. Le galet 336 présente en outre une ouverture traversante accueillant l’axe de rotation 335 dudit galet 336.

Ainsi, il suffit de retirer l’axe de rotation 335 de l’ouverture du galet 336 et des ouvertures des branches 360 de la pièce de support 358 pour libérer le galet 336.

De préférence, le galet 336 présente une section longitudinale globalement en forme de sablier ou diabolo. Autrement dit, le galet 336 présente une section transversale dont le diamètre diminue progressivement à mesure que l’on s’éloigne des extrémités dudit galet 336 jusqu’à sensiblement la mi-distance entre lesdites extrémités du galet 336. Le diamètre est par exemple diminué de 10 à 15% entre les extrémités et la mi-distance entre lesdites extrémités du galet 336. De cette manière, le galet 336 épouse la forme arrondie de la paroi latérale des pieux 100. Le guidage des pieux 100 s’en trouve ainsi amélioré. On entend par « sensiblement la mi-distance », la mi-distance entre les extrémités du galet 336 aux erreurs près, c’est-à-dire à 5mm près.

Le galet 336 comprend par exemple du Téflon. Autrement dit, le galet 336 est par exemple formé en partie à partir de polytétrafluoroéthylène (PTFE), ce qui permet de limiter l’arrachage de la protection anti-corrosion des pieux battus.

• Actionneur 400

De préférence, l’actionneur 400 comprend un vérin hydraulique. De manière connue en elle-même, la pression nécessaire au déplacement de la plateforme est générée par une centrale hydraulique (non représentée) pourvue de distributeurs et de limiteurs de pression.

Plus préférentiellement, l’actionneur 400 comprend un vérin hydraulique associé à chacune des première et deuxième séries 501, 502 de rails de déplacement 500.

Un vérin hydraulique 400 est représenté plus en détail à la figure 11.

Les vérins 400 s’étendent chacun selon un axe longitudinal 401 globalement parallèle à la direction longitudinale L, lorsqu’ils sont montés sur les rails de déplacement 500, et sont reliés par une première extrémité 402 suivant l’axe longitudinal 401 à la première ou à la deuxième série 501, 502 de rails de déplacement 500 et par une deuxième extrémité 403, opposée à la première extrémité 402, à la plateforme 200, par exemple au côté arrière 203 de la plateforme 200.

Les vérins 400 comprennent chacun un cylindre 404 comprenant une première et une deuxième chambres (non représentées) et un piston (non représenté) s’étendant à l’intérieur du cylindre 404 entre la première et la deuxième chambre. Le cylindre 404 est relié à la première ou à la deuxième série 501, 502 de rails de déplacement 500. Le piston est muni d’une tige 405 s’étendant en partie à l’extérieur du cylindre 404, par laquelle le vérin 400 est relié à la plateforme 200. Le piston est configuré pour se déplacer par rapport au cylindre 404 entre une position armée et une position désarmée dans laquelle la longueur de la partie de la tige 405 s’étendant à l’extérieur du cylindre 404 est plus grande que dans la position rétractée.

Lorsque le vérin 400 est en position armée, la plateforme 200 est dans la position de battage n. Les vérins 400 sont actionnés dans la position armée. L’actionnement des vérins 400 entraîne le déplacement de leur piston et de leur tige 405 respectifs de la position armée à la position désarmée et de ce fait le déplacement de la plateforme 200 sur les rails de déplacement 500 de la position de battage n à la position de battage suivante n+1. Plusieurs cycles de vérins peuvent intervenir entre deux positions successives de battage.

La différence de longueurs totales de chacun des vérins 400 entre la position désarmée et la position armée est égale à la distance entre une position de battage n et une position de battage suivante n+1 du système de battage 10, et donc à la distance entre un pieu 100 battu à la position de battage n par un guide de battage 301, 302, 311, 312 et un pieu 100 battu à la position de battage suivante n+1 par ledit guide de battage. La distance entre chaque position de battage peut être constante ou variable. On augmente ainsi la précision avec laquelle les pieux 100 sont positionnés entre eux.

Le cylindre 404 des vérins 400 présente par exemple, à son extrémité 402 opposée à la tige 405, deux saillies de fixation 406 s’étendant longitudinalement, à distance l’une de l’autre. Les deux saillies de fixation 406 présentent chacune une ouverture 407 traversante s’étendant globalement perpendiculairement à l’axe longitudinal 401 et agencée en regard l’une de l’autre. Lorsque les vérins 400 sont montés sur les rails de déplacement 500, les ouvertures 407 des saillies de fixation 406 du cylindre 403 s’étendent globalement parallèlement à la direction transversale T. Les ouvertures 407 des saillies de fixation 406 du cylindre 404 accueillent une première broche de fixation 408 du vérin 400.

La tige 405 des vérins 400 présente par exemple, à son extrémité 402 opposée au cylindre 404, deux saillies de fixation 409 s’étendant longitudinalement, à distance l’une de l’autre. Les deux saillies de fixation 409 présentent chacune une ouverture traversante s’étendant globalement perpendiculairement à l’axe longitudinal 401 et agencée en regard l’une de l’autre. Lorsque les vérins 400 sont montés sur les rails de déplacement 500, les ouvertures 410 des saillies de fixation 409 de la tige 405 s’étendent globalement parallèlement à la direction transversale T. Les deux ouvertures des saillies de fixation 409 de la tige 405 accueillent une deuxième broche de fixation 411 du vérin 400.

o Pièce d’ancrage 420

Le cylindre 404 de chacun des vérins 400 est par exemple relié à la première ou à la deuxième série 501, 502 de rails de déplacement 500 par l’intermédiaire d’une pièce d’ancrage 420 fixée auxdits rails de déplacement 500.

La pièce d’ancrage 420 de chacun des vérins 400 est fixée de manière amovible dans la direction longitudinale (le blocage étant assuré par la broche 441 ) sur les rails de déplacement 500 des première et deuxième séries 501, 502. De cette manière, lorsque les vérins 400 sont en position désarmée (broche 441 enlevée) et que la plateforme 200 est dans la position de battage suivante n+1, la pièce d’ancrage 420 de chacun des vérins 400 est translatée de la première ou de la deuxième série 501, 502 de rails de déplacement 500 et le cylindre 404 de chacun des vérins 400 est déplacé par coulissement autour du piston dans la direction longitudinale L vers la plateforme 200, jusqu’à ce que les vérins 400 soient en position armée (broche 441 mise en place). Une fois les vérins 400 en position armée, leur pièce d’ancrage 420 respective est brochée sur la première et à la deuxième série 501, 502 de rails de déplacement 500. Ainsi, la plateforme 200 peut à nouveau être déplacée vers une position de battage suivante n+1. Autrement dit, à chaque position de battage n et donc après chaque avancée de la plateforme 200, les vérins 400 sont remis en position armée pour permettre à la plateforme 200 d’avancer vers la position de battage suivante n+1 et ainsi battre les pieux 100 suivants.

Une pièce d’ancrage 420 est représentée plus en détail aux figures 12 et

13.

On associe à la pièce d’ancrage 420 un repère orthogonal comprenant un axe longitudinal 421, un axe transversal 422 et un axe vertical 423 respectivement parallèles à la direction longitudinale L, à la direction transversale T et à la direction verticale V, lorsque le système de battage 10 est en position de battage n. La pièce d’ancrage 420 comprend un côté avant 424, un côté arrière 425 et deux côtés latéraux 426, 427 reliant le côté avant 424 au côté arrière 425. Le coté avant 424 de la pièce d’ancrage 420 est agencé en regard du côté arrière 203 de la plateforme 200, lorsque la pièce d’ancrage 420 est montée sur les rails de déplacement 500. Le côté arrière 425 de la pièce d’ancrage 420 est agencé à l’opposé du côté arrière 203 de la plateforme 200 par rapport au côté avant 424 de la pièce d’ancrage 420, lorsque le système de battage 10 est en position de battage n.

La pièce d’ancrage 420 comprend un caisson d’appui 428 et au moins deux mâchoires 429. La pièce d’ancrage 420 comprend par exemple quatre mâchoires 429.

Caisson d’appui 428

Le caisson d’appui 428 comprend une paroi supérieure 430 et une paroi inférieure 431 disposées de manière globalement perpendiculaire par rapport à l’axe vertical 423 et reliées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’une paroi centrale 432 disposée globalement perpendiculairement à l’axe transversal 422.

Le caisson d’appui 428 comprend en outre deux parois latérales 433 reliant les parois supérieure 430 et inférieure 431. Les parois latérales 433 sont disposées de manière globalement parallèle par rapport à la paroi centrale 432. Les parois latérales 433 sont également agencées de part et d’autre et à distance de ladite paroi centrale 432. Un espace 434 est ainsi formé entre la paroi centrale 432 et chacune des parois latérales 433 pour accueillir chacune des saillies de fixation 406 du cylindre 403 du vérin 400. De préférence, les parois latérales 433 sont agencées sensiblement à égale distance de la paroi centrale 432. On entend par « sensiblement à égale distance » le fait que les parois latérales 433 sont à égale distance de la paroi centrale 432 aux erreurs près, c’est-à-dire à 5mm près.

Des ouvertures traversantes et coaxiales sont respectivement ménagées dans les parois centrale 432 et latérales 433 du caisson d’appui 428. Les ouvertures s’étendent suivant un axe globalement parallèle à l’axe transversal

422. Les ouvertures sont de préférence disposées à proximité du côté avant 424 de la pièce d’ancrage 420. Lorsque la pièce d’ancrage 420 est fixée à l’un des vérins 400, les ouvertures du caisson d’appui sont placées coaxialement par rapport aux ouvertures 407 des saillies de fixation 406 du cylindre 403 du vérin 400 et accueillent avec lesdites ouvertures 407 du vérin 400 la première broche de fixation du vérin 408.

La paroi supérieure 430 du caisson d’appui 428 comprend également une ailette 436 s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface supérieure de la paroi supérieure 430. L’ailette 436 est agencée globalement perpendiculairement à l’axe transversal 422. De préférence, l’ailette 436 s’étend depuis une zone centrale de la surface supérieure de la paroi supérieure 430. L’ailette 436 présente en outre une ouverture 437 traversante s’étendant suivant un axe globalement parallèle à l’axe transversal 422, permettant la manutention de la pièce d’ancrage 420.

Le côté avant 424 de la paroi inférieure 431 du caisson d’appui 428 se prolonge longitudinalement par une plaque de centrage 439. La plaque de centrage 439 comprend deux ouvertures traversantes s’étendant chacune suivant un axe globalement parallèle à l’axe vertical 423. Chacune des ouvertures de la plaque de centrage 439 est alignée longitudinalement avec l’un des espaces 434 formés entre la paroi centrale 432 et les parois latérales 433.

Les ouvertures accueillent chacune un axe de centrage 441. Les axes de centrage 441 présentent chacun à l’une de leurs extrémités un chanfrein 442 destiné à faciliter la mise en place de l’axe dans des perçages des rails 500 et à l’autre de leurs extrémités une saillie 4 servant de poignée de manutention. La platine 459 est agencée en regard et à distance de la surface inférieure de la plaque de centrage 439 la platine 459 prend appui sur la face inferieure de la semelle supérieure du rail 500, la platine 459 sert d’anti soulèvement à la pièce

420. La platine 459 a une forme de ski à chaque extrémité afin de faciliter le passage des joints d’assemblage des rails 500 en phase de ripage.

Chacun des côtés latéraux 426, 427 de la paroi inférieure 431 du caisson d’appui 428 se prolonge transversalement par au moins une plaque de fixation 447 par l’intermédiaire desquelles le caisson d’appui 428 est fixé aux mâchoires 429. Chacun des côtés latéraux 426, 427 de la paroi inférieure 431 du caisson d’appui 428 se prolonge transversalement par exemple par deux plaques de fixation 447. Les plaques de fixation 447 sont par exemple alignées transversalement deux à deux. Les plaques de fixation 447 présentent chacune une ouverture traversante s’étendant globalement parallèlement à l’axe vertical

423.

Le caisson d’appui 428 comprend également des contreforts 449 disposés globalement perpendiculairement par rapport à l’axe longitudinal 421. Les contreforts 449 s’étendent depuis les plaques de fixation 447 et la paroi inférieure 431 vers la paroi supérieure 430, en s’appuyant contre les parois latérales 426,

427. Chacune des plaques de fixation 447 est associée à deux contreforts 449 s’étendant de part et d’autre de l’ouverture desdites plaques de fixation 447. Les contreforts 449 viennent ainsi augmenter la résistance mécanique des plaques de fixation 447.

Mâchoires 429

Les mâchoires 429 comprennent chacune une plaque de fixation 450 par l’intermédiaire de laquelle lesdites mâchoires 429 sont fixées au caisson d’appui

428. Pour cela, la surface supérieure de la plaque de fixation 450 des mâchoires 429 est disposée contre la surface inférieure des plaques de fixation 447 du caisson d’appui 428. Les plaques de fixation 450 des mâchoires 429 comprennent chacune une ouverture traversante s’étendant globalement parallèlement à l’axe vertical 423, agencée en regard de l’ouverture de la plaque de fixation 447 correspondante du caisson d’appui 428. Et les ouvertures correspondantes du caisson d’appui 428 et des mâchoires 429 accueillent ensemble un assemblage boulonné 452.

Les mâchoires 429 comprennent en outre des plaques de maintien 453 s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure des plaques de fixation 450 desdites mâchoires 429. De préférence, chaque mâchoire 429 comprend deux plaques de maintien 453 disposées globalement parallèlement, en regard et à distance l’une par rapport à l’autre. Les plaques de maintien 453 d’une mâchoire 429 sont par exemple agencées de part et d’autre de l’ouverture de la plaque de fixation 450 de ladite mâchoire 429. Les plaques de maintien 453 sont globalement agencées perpendiculairement à l’axe longitudinal

421.

Les plaques de maintien 453 comprennent chacune une première partie s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure des plaques de fixation 450, et une deuxième partie s’étendant transversalement depuis l’extrémité de la première partie opposée à la plaque de fixation 450 de la mâchoire 429, en direction de la mâchoire 429 opposée. Autrement dit, les plaques de maintien 453 d’une mâchoire 429 présentent une forme de L. Les première et deuxième parties des plaques de maintien 453 forment ainsi avec la surface inférieure de la paroi inférieure 431 du caisson d’appui 428 un logement 456 pour accueillir la paroi supérieure 507 d’un rail de déplacement 500.

Les plaques de maintien 453 d’une mâchoire 429 peuvent en outre être reliées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’une plaque de liaison 457 disposée globalement parallèlement à la plaque de fixation 450 de ladite mâchoire 429. La plaque de liaison 457 permet ainsi d’augmenter la résistance mécanique de la mâchoire 429. De préférence, la plaque de liaison 457 est agencée aux extrémités des plaques de maintien 453 opposées à la plaque de fixation 450 de la mâchoire

429.

Les plaques de maintien 453 d’une mâchoire 429 peuvent également comprendre des ouvertures disposées globalement parallèlement à l’axe longitudinal 421 et en regard l’une de l’autre. Lesdites ouvertures accueillent une pièce plate 459. De préférence, lesdites ouvertures et les pièces plates 459 sont agencées à plus proche distance de la plaque de fixation 450 de la mâchoire 429 que de l’extrémité des plaques de maintien 453 opposée à ladite plaque de fixation. La pièce plate 459 présente une partie intermédiaire s’étendant globalement parallèlement à l’axe longitudinal 421, et qui se prolonge à chacune de ses extrémités opposées par une partie d’extrémité inclinée par rapport à la partie intermédiaire, depuis ladite partie intermédiaire vers une direction opposée à la plaque de fixation 450 de la mâchoire 429. Les pièces plates 459 sont généralement soudées sur les plaques de maintien 453. Lesdites pièces plates 459 peuvent être en butée sur la face inférieure de la partie supérieure des rails de déplacement 500.

La fixation de la pièce d’ancrage 420 sur un rail de déplacement 500 est assurée par le brochage des axes de centrage 441 dans des perçages dudit rail.

o Pièce d’attache 470

La tige 405 des vérins 400 est reliée à la plateforme 200 par l’intermédiaire d’au moins une pièce d’attache 470 configurée pour transmettre un effort de poussée du vérin 400 à la plateforme 200. La tige 405 de chacun des vérins 400 est par exemple reliée à la plateforme 200 par l’intermédiaire de quatre pièces d’attache 470.

Une pièce d’attache 470 est représentée plus en détail à la figure 14.

On associe à la pièce d’attache 470 un repère orthogonal comprenant un axe longitudinal 471, un axe transversal 472 et un axe vertical 473 respectivement globalement parallèles à la direction longitudinale L, à la direction transversale T et à la direction verticale V, lorsque le système de battage 10 est en position de battage n.

La pièce d’attache 470 est plane et est agencée globalement perpendiculairement à l’axe transversal 472.

La pièce d’attache 470 est placée entre les saillies de fixation 409 de la tige 405, lorsque la pièce d’attache 470 est reliée à l’un des vérins 400.

Les quatre pièces d’attache 470 sont par exemple placées entre les saillies de fixation 409 de la tige 405, à distance les unes des autres et desdites saillies de fixation 409, lorsque lesdites pièces d’attache 470 sont reliées à l’un des vérins 400. En variante, une seule pièce d’attache peut être reliée à la tige 405 des vérins 400. Dans ce cas, la pièce d’attache n’est pas plane et présente une dimension transversale supérieure à celle de la pièce d’attache 470 illustré à la figure 14, afin d’augmenter la surface de contact avec la plateforme 200.

La pièce d’attache 470 comprend une ouverture 474 traversante s’étendant globalement parallèlement à l’axe transversal 472. Lorsque la pièce d’attache 470 est fixée à l’un des vérins 400, l’ouverture 474 de ladite pièce d’attache 470 est placée coaxialement par rapport aux ouvertures 410 des saillies de fixation 409 de la tige 405 du vérin 100 et accueille avec lesdites ouvertures 410 du vérin 400 la deuxième broche de fixation 411 du vérin 400.

La pièce d’attache 470 comprend en outre un épaulement 475 s’étendant globalement parallèlement à l’axe transversal 472 et formant une surface de butée 476 contre laquelle s’appuie la platine de ripage 220, et plus précisément la plaque de support 224 de ladite platine de ripage 220.

L’assemblage entre la pièce d’attache 470 et la platine de ripage 220 est montré plus en détail à la figure 21.

• Rails de déplacement 500

On associe à chaque rail de déplacement 500 un repère orthogonal comprenant un axe longitudinal 503, un axe transversal 504 et un axe vertical 505 respectivement parallèles à la direction longitudinale L, à la direction transversale T et à la direction verticale V, lorsque le système de battage 10 est en position de battage n.

Un rail de déplacement est représenté plus en détail aux figures 15 et 16.

Les rails de déplacement 500 présentent une section transversale en forme de I. Autrement dit, les rails de déplacement 500 comprennent une paroi inférieure 506 et une paroi supérieure 507 globalement parallèles entre elles et reliées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’une paroi intermédiaire 508 globalement perpendiculaire à l’axe transversal 504.

Chacune des extrémités des rails de déplacement 500 suivant l’axe longitudinal 503 est pourvue d’une paroi de support 509 par l’intermédiaire de laquelle les rails de déplacement 500 sont fixés entre eux. Les parois de support 509 s’étendent entre les parois inférieure et supérieure 506, 507 et sont disposées globalement perpendiculairement auxdites parois inférieure et supérieure 506, 507 et à la paroi intermédiaire 508.

Les parois de support 509 comprennent par exemple deux ouvertures 510 traversantes s’étendant globalement parallèlement à l’axe longitudinal 503 et de part et d’autre de la paroi intermédiaire 508. Lorsque deux rails de déplacement 500 sont assemblés l’un à l’autre, leurs parois de support 509 sont placés l’une contre l’autre de sorte que leurs ouvertures 510 soient disposées en regard les unes avec les autres. Les ouvertures 510 des parois de support 509 accueillent chacune une tige 511 filetée qui est munie à chacune de ses extrémités d’un écrou 512.

De préférence, les ouvertures 510 des parois de support 509 sont plus proches de la paroi inférieure 506 que de la paroi supérieure 507.

De préférence, les rails de déplacement 500 comprennent également une saillie 513 globalement parallèle aux parois de support 509 et s’étendant globalement perpendiculairement depuis la paroi inférieure 506 en direction de la paroi supérieure 507, en regard des ouvertures 510 de chacune de leurs parois de support 509. Les saillies 513 comprennent des ouvertures 514 traversantes, agencées de manière coaxiale avec les ouvertures 510 de la paroi de support 509 la plus proche. De cette manière, les tiges 511 filetées sont placées à travers les ouvertures 514 de la saillie 513 et de la paroi de support 509 la plus proche.

L’assemblage entre deux rails de déplacement 500 est montré plus en détail à la figure 21.

Les parois de support 509 présentent une forme globalement trapézoïdale dont la petite base est agencée globalement parallèlement et du côté de la paroi supérieure 507 et la grande base est agencée globalement parallèlement et du côté de la paroi inférieure 506.

La petite base des parois de support 509 présente une dimension transversale inférieure à celle de la paroi supérieure 507, de sorte à pouvoir accueillir la pièce d’ancrage 420 d’un vérin 400. Pour cela, des évidements 515 sont par exemple formée entre la petite base et chacun des côtés latéraux des parois de support 509.

La grande base des parois de support 509 présente une dimension transversale supérieure à celle de la paroi inférieure 506. Les parois de support 509 se prolongent verticalement depuis la paroi inférieure 506 dans une direction opposée à la paroi supérieure 507. Autrement dit, la grande base des parois de support 509 est disposée à distance et en regard de la surface inférieure de la paroi inférieure 506.

Les rails de déplacement 500 comprennent en outre des pièces de support de fixation 516 par l’intermédiaire de laquelle les rails de déplacement 500 sont montés sur les pieux 100 battus. Les pièces de support de fixation 516 sont reliées d’une part à l’une des parois de support 509 et d’autre part à la paroi inférieure 506. A chaque paroi de support 509 sont par exemple associées deux pièces de support de fixation 516 qui sont agencées de part et d’autre de la paroi intermédiaire 508.

Les pièces de support de fixation 516 comprennent chacune une ouverture traversante s’étendant globalement parallèlement à l’axe vertical 505 et accueillant un assemblage boulonné 518.

Les pièces de support de fixation 516 comprennent par exemple une première, une deuxième et une troisième paroi 519, 520, 521.

La première paroi 519 s’étend globalement perpendiculairement depuis la grande base de la paroi de support 509 et est agencée perpendiculairement à l’axe vertical 505. La première paroi 519 accueille l’ouverture. La deuxième paroi 520 s’étend globalement perpendiculairement depuis la paroi de support 509 et depuis la première paroi 519, en s’appuyant contre la paroi inférieure 506. La troisième paroi 521 s’étendant globalement perpendiculairement depuis les première et deuxième parois 519, 520, à distance de la paroi de support 509. L’ouverture est ménagée entre la paroi de support 509 et la troisième paroi 521.

o Tête de pieu 600

L’extrémité 102 des pieux 100 battus dans les positions de battage précédentes (n-1, n-2, n-3, etc.) agencée en regard du système de battage 10 est munie d’une tête de pieu 600 par l’intermédiaire de laquelle les rails de déplacement 500 sont montés sur lesdits pieux 100 battus.

On associe à chaque tête de pieu 600 un repère orthogonal comprenant un axe longitudinal 601, un axe transversal 602 et un axe vertical 603 respectivement parallèles à la direction longitudinale L, à la direction transversale T et à la direction verticale V, lorsque la tête de pieu 600 est montée sur un pieu 100 battu dans la position de battage n.

Une tête de pieu 600 est montrée plus en détail aux figures 17 à 19.

La tête de pieu 600 comprend une première partie 604 comprenant ellemême une paroi latérale 605 définissant un cylindre creux qui s’étend autour de l’axe vertical 603 et une paroi de fermeture 606 agencée globalement perpendiculairement à la paroi latérale 605, et donc à l’axe vertical 603, et obturant, à l’une de ses extrémités suivant l’axe vertical 603, le cylindre creux formé par ladite paroi latérale 605. La paroi latérale 605 et la paroi de fermeture 606 définissent ensemble un espace intérieur accueillant l’extrémité 102 du pieu 100 battu. De préférence, la section radiale de la première partie 604 de la tête de pieu 600 est de forme complémentaire avec celle de l’extrémité 102 du pieu 100 battu.

La paroi latérale 605 est par exemple annulaire.

La première partie 604 de la tête de pieu 600 peut en outre comprendre une protubérance 615 s’étendant globalement parallèlement à l’axe transversal 602 depuis la paroi latérale 605 vers l’extérieur de la première partie 604.

La tête de pieu 600 comprend en outre une deuxième partie 607 solidaire de la première partie 604, s’étendant globalement perpendiculairement depuis la paroi de fermeture 606 dans une direction opposée à la première partie 604.

La deuxième partie 607 de la tête de pieu 600 comprend une paroi inférieure 608 globalement perpendiculaire à l’axe vertical 603 et dont la surface inférieure est solidaire de la paroi de fermeture 606, une paroi supérieure 609 agencée globalement parallèlement à et à distance de la paroi inférieure 608, et une paroi transversale 610 reliant la paroi inférieure 608 et la paroi supérieure 609. La paroi transversale 610 est agencée globalement perpendiculairement à l’axe longitudinal 601.

La deuxième partie 607 de la tête de pieu 600 comprend en outre plusieurs parois longitudinales 611 reliant également la paroi inférieure 608 et la paroi supérieure 609. Les parois longitudinales 611 sont agencées globalement perpendiculairement à l’axe transversal 602 et coupent globalement perpendiculairement la paroi transversale 610. Par exemple, la deuxième partie 609 comprend trois parois longitudinales 611a, 611b, 611c, une première des parois longitudinales 611a étant positionnée sensiblement à mi-distance entre les extrémités 612a, 612b de la deuxième partie 607 par rapport à l’axe transversal 602, et les deux autres parois longitudinales 611b, 611c étant placées de part et d’autre de la première paroi longitudinale 611a, à distance de celle-ci. Les deux autres parois longitudinales 611b, 611c sont de préférence respectivement plus proches des extrémités transversales 612a, 612b de la deuxième partie 607 que de la première paroi longitudinale 611a. On entend par «sensiblement à midistance » le fait que la première paroi longitudinale 611a est positionnée à midistance entre les extrémités 612a, 612b de la deuxième partie 607 aux erreurs près, c’est-à-dire à 10mm près.

La paroi supérieure 609 de la deuxième partie 607 de la tête de pieu 600 est pourvue d’une pluralité d’ouvertures 613. traversantes s’étendant globalement parallèlement à l’axe vertical 603. Par exemple, la paroi supérieure 609 comprend quatre ouvertures 613 traversantes. Les ouvertures 613 sont disposées par paire de part et d’autre de la paroi transversale 610 et de part et d’autre de la première paroi longitudinale 611a. Les ouvertures 613 accueillent les assemblages boulonnés 518 des rails de déplacement 500.

Les ouvertures 613 sont de préférence oblongues, leur plus grande dimension étant disposée globalement parallèlement à l’axe transversal 602 et leur plus petite dimension étant disposée globalement parallèlement à l’axe longitudinal 601. Ainsi, il est possible de corriger l’alignement longitudinal des rails de déplacement 500 des première et deuxième séries 501, 502 entre eux.

L’assemblage entre des rails de déplacement 500 et une tête de pieu 600 est montré plus en détail à la figure 21.

La paroi supérieure 609 de la deuxième partie 607 de la tête de pieu 600 est en outre pourvue de deux ailettes 614 agencées globalement parallèlement l’une par rapport à l’autre et s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface supérieure de la paroi supérieure 609 à distance l’une de l’autre. Les ailettes 614 sont agencées globalement perpendiculairement à l’axe longitudinal 601. Les ailettes 614 sont positionnées au niveau d’une zone centrale de la surface supérieure de la paroi supérieure 609. Les ailettes 614 sont par exemple entourées par les ouvertures 613. Lesdites ailettes permettent un blocage longitudinal des rails de déplacement 500, l’espacement entre deux ailettes étant égale au double de l’épaisseur des parois de support 509 formant l’about des rails 500.

• Premier et deuxième ensembles de sécurité 700, 710

Le système de battage 10 comprend en outre un premier ensemble de sécurité 700 reliant la plateforme 200 aux guides de battage 301, 302, 311, 312 pour permettre à des opérateurs de se déplacer de ladite plateforme 200 auxdites guides de battage 301, 302, 311,312.

Pour cela, le premier ensemble de sécurité 700 comprend une pluralité de passerelles 701 disposée de sorte à relier la plateforme 200 à chacun des guides de battage 301, 302, 311, 312. Les passerelles 701 fournissent ainsi un accès depuis la plateforme 200 jusqu’à chaque guide de battage 301, 302, 311,312.

L’ensemble de sécurité 700 comprend par exemple une première passerelle 701a s’étendant globalement parallèlement à la direction longitudinale L et reliant la plateforme 102 au premier guide de battage 301, une deuxième passerelle 701b s’étendant globalement parallèlement à la direction transversale T et reliant la première passerelle 701 a aux guides de battage supplémentaires 311, 312, et une troisième passerelle 701c s’étendant globalement parallèlement à la direction longitudinale L et reliant la deuxième passerelle 701b au deuxième guide de battage 302.

Chacun des guides de battage 301, 302, 311, 312 est en outre pourvu d’une première passerelle supplémentaire 702 agencée autour dudit guide de battage. Les premières passerelles supplémentaires 702 sont reliées d’une part à la paroi latérale de leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif, notamment via les barreaux 317 formant la cage dudit guide de battage, et d’autre part à la passerelle 701 reliant elle-même ledit guide de battage à la plateforme 200. Les premières passerelles supplémentaires 702 comprennent par exemple deux portions de passerelle globalement parallèles entre elles et globalement perpendiculaires à une troisième portion de passerelle. Les premières passerelles supplémentaires 702 peuvent en outre être munies de crinolines 703.

Les guides de battage 301, 302, 311, 312 peuvent également être pourvus d’une deuxième passerelle supplémentaire 704 agencée autour dudit guide de battage et à distance de la première passerelle supplémentaire 702 suivant la direction verticale V. Les deuxièmes passerelles supplémentaires 704 sont reliées à la paroi latérale de leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif, notamment via les barreaux 317 formant la cage dudit guide de battage. Les deuxièmes passerelles supplémentaires 704 sont par exemple reliées à la première passerelle supplémentaire 702 de leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif par l’intermédiaire d’une échelle. Les deuxièmes passerelles supplémentaires 704 et le cas échéant les échelles peuvent également être munies de crinolines 703.

De préférence, les passerelles supplémentaires 702, 704 sont ménagées en regard d’un ensemble de guidage 330a, 330b. Cela permet aux opérateurs de contrôler le guidage du pieu 100 à l’intérieur du guide de battage 301, 302, 311, 312 et le cas échéant de positionner alternativement les rouleaux de guidage 331 en position de guidage et en position de repos. Les premières passerelles supplémentaires 702 sont par exemple ménagées en regard de la première extrémité 338a de leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif, et donc en regard du premier ensemble de guidage 330a, et les deuxièmes passerelles supplémentaires 704 sont par exemple ménagées en regard de la deuxième extrémité 338b de leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif, et donc en regard du deuxième ensemble de guidage 330b.

Le système de battage 10 comprend également un deuxième ensemble de sécurité 710 comprenant au moins une passerelle 711 reliée à la plateforme 200 et s’étendant le long de chacun des côtés latéraux 240, 241 de ladite plateforme 200 globalement parallèlement à la direction longitudinale L. Les côtés latéraux 240, 241 de la plateforme 200 relient le côté avant 202 au côté arrière 203 de ladite plateforme 200. Le deuxième ensemble de sécurité 710 donne ainsi accès aux platines de ripage 220.

Les passerelles 711 du deuxième ensemble de sécurité 710 sont de préférence situées plus proche du côté arrière 203 que du côté avant 202 de la plateforme 200. Le deuxième ensemble de sécurité 710 donne ainsi également accès aux vérins 400.

Le système de battage 10 permet ainsi d’assurer la sécurité des opérateurs pendant les opérations de battage.

Procédé de battage P

La figure 21 illustre un procédé de battage P de pieux pouvant être mis en oeuvre par le système de battage 10 selon un mode de réalisation de l’invention.

Le système de battage 10 est en position de battage n.

Au cours d’une première étape E1, les pieux 100 sont mis en fiche dans les premier et deuxième guides de battage 301, 302 de la matrice de battage 300. Pour cela, les pieux 100 sont insérés dans les guides de battage 301, 302, 311, 312 au moyen de la grue 201. Lors de cette première étape E1 de mise en fiche des pieux 100, les guides de battage 301, 302, 311, 312 sont de préférence guidés par les ensemble de guidage 330. Les rouleaux de guidage 331 sont par exemple mis au préalable en position de guidage par les opérateurs.

Au cours d’une deuxième étape E2, les pieux 100 sont battus. Pour cela, l’outil de battage 204 est accroché à la grue 201 qui dépose l’outil de battage 204 contre l’extrémité 102 des pieux 100, active la fonction de battage de l’outil et permet ainsi le battage desdites pieux 100. Au cours de la deuxième étape E2 de battage, les rouleaux de guidage 331 sont par exemple mis en position de repos par les opérateurs dès lors que l’extrémité 102 des pieux 100 se trouve à l’intérieur des guides de battage 301, 302, 311, 312, les pieux 100 étant alors suffisamment enfoncé pour que les risques de déviation de leur axe d’allongement 101 par rapport à l’axe d’allongement 303, 304, 313, 314 de leur guide de battage 301, 302, 311, 312 respectif soit limités. Le battage continu l’outil de battage 204 peut traverser les guides 301, 302, 311,312 sans percuter les rouleaux guide 331. Le battage est interrompu à l’obtention du refus.

Au cours d’une troisième étape E3, optionnelle, les pieux 100 battus sont recépés. Autrement dit, l’extrémité 102 des pieux 100 est coupée.

Au cours d’une quatrième étape E4, optionnelle, les pieux 100 battus et recépés sont chacun coiffés d’une tête de pieu 600. Les têtes de pieu 600 des pieux battus dans les positions de battage précédentes (n-1 ; n-2 ; n-3 ; etc.) et qui ne supportent plus de rails de déplacement 500 peuvent au cours de cette étape E4 être récupérées pour être montées sur les pieux 100 battus dans la position de battage n.

Au cours d’une cinquième étape, un rail de déplacement 500 est monté entre chacun des pieux 100 battus dans les premier et deuxième guides de battage 301, 302 à la position de battage précédente n-1 et les pieux 100 battus dans lesdits premier et deuxième guides de battage 301, 302 dans la position de battage n. Les rails de déplacement 500 ainsi montés au cours de la cinquième étape prolongent les première et deuxième séries 501, 502 respectivement. Les rails 500 sont assemblés au moyen des ensembles tige filetée 511 - écrou 512. Les rails de déplacement 500 sont par exemple montés sur les têtes de pieu 600 enfilées sur les pieux 100 battus dans la position de battage n au cours de la quatrième étape E4. Les rails de déplacement 500 s’étendant entre des pieux battus dans les positions de battage précédentes (n-1 ; n-2 ; n-3 ; etc.) et qui ne supportent plus la plateforme 200 peuvent au cours de cette étape E5 être récupérées pour être montées entre les pieux 100 battus dans la position de battage précédente n-1 et les pieux 100 battus dans la position de battage n.

Au cours d’une sixième étape E6, la plateforme 200 est déplacée vers la position de battage suivante n+1 par translation suivant la direction longitudinale L, en direction de son côté avant 203, sur les rails de déplacement 500 des première et deuxième séries 501, 502 ainsi montés. Le déplacement de la plateforme 200 est mis en oeuvre par l’actionneur 400. La sixième étape E6 se déroule par exemple de la manière suivante. Les vérins 400 sont actionnés et leur actionnement entraîne le déplacement par translation de leur tige 405 respective par rapport à leur cylindre 403 respectif suivant la direction longitudinale L de la position armée à la position désarmée. Les cylindres 403 prennent appui sur les rails de déplacement 500 par l’intermédiaire de leur pièce d’ancrage 420 respective, qui est solidarisée aux rails 500 par les axes de centrage 441 décrits plus haut, permettant ainsi aux tiges 405 qui se déplacent par rapport auxdits cylindre 403 de pousser la plateforme 200 vers la position de battage suivante n+1 via leur(s) pièce(s) d’attache respective(s) 470 et par l’intermédiaire des platines de ripage 220. Un déplacement entre deux positions de battage représente quatre cycles de vérins.

Le système de battage 10 se trouve ainsi dans la position de battage suivante n+1.

Le procédé de battage P peut à nouveau être mis en oeuvre. Toutefois, pour cela, préalablement à la sixième étape E6, les vérins 400 sont réarmés. Les axes de centrage 441 sont retirés pour permettre de détacher la pièce d’ancrage 420 des rails 500. Le cylindre 404 des vérins 400 est déplacé le long de l’axe longitudinal 401 desdits vérins 400 en direction de leur tige 405 respective jusqu’à ce que les vérins 400 soient en position rentrée. Les pièces d’ancrage 420 sont désaccouplées des rails de déplacement 500 et déplacées le long desdits rails de déplacement 500 avec la rentrée des vérins^ Les pièces d’ancrage 420 sont alors brochées avec les axes de centrage 441 sur les rails de déplacement 500. Le réarmement des vérins 400 peut intervenir simultanément à l’une quelconque des étapes E1 à E5 ou entre deux étapes consécutives E1 et E2, E2 et E3, E3 et E4, E4 et E5 ou E5 et E6.

Le procédé de battage P est particulièrement avantageux car il permet de tirer profit des pieux 100 déjà battus pour faire avancer la plateforme 200. Par ailleurs, il permet de réutiliser les rails de déplacement 500 et le cas échéant les têtes de pieu 600 qui ont déjà été utilisés pour supporter la plateforme 200 mais qui ne le sont plus pour faire avancer la plateforme 200. Le procédé P facilite et accélère donc les opérations de battage, dans la mesure où il n’est pas nécessaire d’approvisionner le système de battage 10 de nouveaux rails de déplacement 500 et le cas échéant de nouvelles têtes de pieu 600. Il est en outre particulièrement économique.

Claims (25)

1. REVENDICATIONS

   1. Système de battage (10) pour le battage de pieux (100) comprenant :

   - une plateforme (200) comprenant un côté avant (202) et un côté arrière (203), suivant une direction longitudinale (L),

   - une matrice de guidage (300) comprenant au moins un premier et un deuxième guides de battage (301, 302) tubulaires configurés pour accueillir chacun un pieu (100) à battre, lesdits premier et deuxième guides de battage (301, 302) s’étendant suivant un axe d’allongement (303, 304) respectif globalement parallèle à une direction verticale (V) perpendiculaire à la direction longitudinale (L), lesdits premier et deuxième guides de battage (301, 302) étant agencés en regard du côté avant (202) de la plateforme (200),

   - un actionneur (400) configuré pour déplacer la plateforme (200) en translation selon la direction longitudinale (L), en direction de son côté avant (202), entre une position de battage (n) dans laquelle des pieux (100) ont été battus dans chacun des premier et deuxième guides de battage (301, 302) et une position de battage suivante (n+1) dans laquelle des pieux (100) suivants sont à battre,

   - une première et une deuxième série (501, 502) de rails de déplacement (500) s’étendant globalement parallèlement à la direction longitudinale (L), à distance l’une de l’autre, et sur lesquels la plateforme (200) est montée mobile en translation selon la direction longitudinale (L), lesdits rails de déplacement (500) étant configurés pour être montés sur des pieux (100) battus dans des positions de battage précédentes (n-1 ; n-2 ; n-3 ; etc.) et les premier et deuxième guides de battage (301, 302) de la matrice de guidage (300) étant respectivement agencés dans l’alignement des première et deuxième séries (501, 502) de rails de déplacement (500), de sorte que la plateforme (200) se déplace de la position de battage (n) à la position de battage suivante (n+1) sur des rails de déplacement (500) supportés par les pieux (100) battus dans la position de battage (n).
2. 2. Système de battage (10) selon la revendication 1, dans lequel la plateforme (200) est montée sur les rails de déplacement (500) de chacune des première et deuxième séries (501, 502) par l’intermédiaire d’au moins une platine de ripage (220), dans lequel lesdites platines de ripage (220) comprennent une plaque de support (224) présentant une surface supérieure (225) supportant la plateforme (200) et une surface inférieure (226) sur laquelle est montée une plaque de glissement (227) qui s’appuie contre les rails de déplacement (500) et qui est configurée pour glisser contre lesdites rails de déplacement (500), lorsque la plateforme (200) est déplacée par l’actionneur (400).
3. 3. Système de battage (10) selon la revendication 2, dans lequel la plaque de glissement (227) des platines de ripage (220) comprend un polyamide adapté pour procurer un glissement sans à-coup.
4. 4. Système de battage (10) selon la revendication 2 ou la revendication 3, dans lequel les platines de ripage (220) comprennent une ou plusieurs ailettes de renfort (231) s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure (226) de la plaque de support (224) et formant ensemble un logement (232) de forme complémentaire avec la plaque de glissement (227) accueillant ladite plaque de glissement (227).
5. 5. Système de battage (10) selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel les platines de ripage (220) comprennent deux parois de guidage (233) s’étendant globalement perpendiculairement depuis la surface inférieure (226) de la plaque de support (224), dans lequel lesdites parois de guidage (233) sont agencées globalement perpendiculairement à une direction transversale (T) perpendiculaire aux directions longitudinale (L) et verticale (V) et de part et d’autre de la plaque de glissement (227), et dans lequel lesdites parois de guidage (233) forment ensemble une rainure accueillant les rails de déplacement (500).
6. 6. Système de battage (10) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel la matrice de guidage (300) est d’un seul tenant avec la plateforme (200).
7. 7. Système de battage (10) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel la matrice de guidage (300) comprend en outre deux guides de battages supplémentaires (311, 312) tubulaires configurés pour accueillir chacun un pieu (100) à battre, dans lequel lesdits guides de battage supplémentaires (311, 312) s’étendent suivant un axe d’allongement (313, 314) respectif globalement parallèle à la direction verticale (V), et dans lequel lesdits guides de battage supplémentaires (311, 312) sont agencés de part et d’autre de l’ensemble formé par les premier et deuxième guides de battage (301, 302) et par la plateforme (200).
8. 8. Système de battage (10) selon la revendication 7, dans lequel les guides de battage supplémentaires (311, 312) sont agencés dans l’alignement, suivant une direction transversale (T) perpendiculaire aux directions longitudinale et verticale, des pieux 100 battus dans la position de battage (n), lorsque le système de battage (10) est dans la position de battage suivante (n+1).
9. 9. Système de battage (10) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel au moins un guide de battage (301, 302, 311, 312) comprend un ensemble de guidage (330) configuré pour guider les pieux (100) le long de l’axe d’allongement (303, 304, 313, 314) dudit guide de battage, lorsque lesdits pieux (100) sont insérés dans ledit guide de battage.
10. 10. Système de battage (10) selon la revendication 9, dans lequel l’ensemble de guidage comprend une pluralité de rouleaux de guidage (331) comprenant une partie allongée (332) s’étendant selon un axe d’allongement (333) radial par rapport à l’axe d’allongement (303, 304, 313, 314) du guide de battage 301, 302, 311, 312), dans lequel un galet (336) configuré pour venir en contact avec un pieu (100) inséré dans le guide de battage (301, 302, 311, 312), est monté en rotation autour d’un axe de rotation (335) globalement perpendiculaire à l’axe d’allongement (333) de la partie allongée (332), sur une extrémité (334) de ladite partie allongée (332), et dans lequel l’axe de rotation (335) des galets (336)

    5 s’étend globalement perpendiculairement à l’axe d’allongement (303, 304, 313,

    314) du guide de battage (301, 302, 311, 312).
11. 11. Système de battage (10) selon la revendication 10, dans lequel l’ensemble de guidage (330) comprend trois rouleaux de guidage (331) agencés les uns par

    10 rapport aux autres de sorte que leurs axes d’allongement (333) forment entre eux sensiblement un angle de 120°.
12. 12. Système de battage (10) selon la revendication la revendication 10 ou la revendication 11, dans lequel les rouleaux de guidage (331) de l’ensemble de

    15 guidage (330) comprennent une partie de fixation (337) par l’intermédiaire de laquelle lesdits rouleaux de guidage (331) sont montés en rotation par rapport à leur guide de battage (301, 302, 311, 312), de sorte à pivoter entre une position de guidage dans laquelle l’axe d’allongement (333) des rouleaux de guidage (331) s’étend globalement perpendiculairement par rapport à l’axe d’allongement (303,

    20 304, 313, 314) du guide de battage (301, 302, 311, 312) et une position de repos dans laquelle l’axe d’allongement (333) des rouleaux de guidage (331) forme avec l’axe d’allongement (303, 304, 313, 314) du guide de battage (301, 302, 311, 312) un angle de repos (a) autorisant le passage de l’outil de battage.

    25
13. 13. Système de battage (10) selon l’une des revendications 10 à 12, dans lequel les rouleaux de guidage (331 ) de l'ensemble de guidage (330) comprennent une partie de fixation (337) par l’intermédiaire de laquelle les rouleaux de guidage (331) sont fixés à leur guide de battage (301, 302, 311, 312), et dans lequel les rouleaux de guidage (331) de l’ensemble de guidage (330) sont en outre pourvus de moyens de réglage de la distance entre leur galet (336) et leur partie de fixation (337) respectifs.
14. 14. Système de battage (10) selon l’une des revendications 10 à 13, dans lequel le galet (336) des rouleaux de guidage (331) de l’ensemble de guidage (330) est amovible.
15. 15. Système de battage (10) selon l’une des revendications 10 à 14, dans lequel le galet (336) des rouleaux de guidage (331) de l’ensemble de guidage (330) présente une section longitudinale globalement en forme de sablier ou diabolo.
16. 16. Système de battage (10) selon l’une des revendications 10 à 15, dans lequel le galet (336) comprend du Téflon.
17. 17. Système de battage (10) selon l’une des revendications 1 à 16, dans lequel l’actionneur (400) comprend un vérin hydraulique associé à chacune des première et deuxième séries (501, 502) de rails de déplacement (500).
18. 18. Système de battage (10) selon la revendication 17, dans lequel les vérins (400) s’étendent globalement parallèlement à la direction longitudinale (L) et sont reliés par une première extrémité (402) suivant l’axe longitudinal (401) à la première ou à la deuxième série (501, 502) de rails de déplacement (500) et par une deuxième extrémité (403), opposée à la première extrémité (402), à la plateforme (200).
19. 19. Système de battage (10) selon la revendication 18, dans lequel les vérins (400) sont reliés au côté arrière (230) de la plateforme (200).
20. 20. Système de battage (10) selon la revendication 18 ou la revendication 19, dans lequel la première extrémité (402) des vérins (400) est fixée de manière amovible aux rails de déplacement (500) par l’intermédiaire d’une pièce d’ancrage (420).
21. 21. Système de battage (10) selon l’une des revendications 18 à 20, dans lequel la deuxième extrémité (403) des vérins (400) est reliée à la plateforme (200) par l’intermédiaire d’une pièce d’attache (470) configurée pour transmettre un effort de poussée du vérin (400) à la plateforme (200).
22. 22. Système de battage (10) selon l’une des revendications 18 à 21, lorsqu’elles sont en combinaison avec la revendication 2, dans lequel les pièces d’attache (470) comprennent un épaulement (475) s’étendant globalement parallèlement à la direction transversale (T) perpendiculaire aux directions longitudinale (L) et verticale (V), et formant une surface de butée (476) contre laquelle s’appuie une platine de ripage (220).
23. 23. Système de battage (10) selon l’une des revendications 1 à 22, comprenant en outre des têtes de pieu (600) configurées pour coiffer l’extrémité (102) des pieux (100) battus dans les positions de battage précédentes (n-1 ; n-2 ; n-3 ; etc.) et la position de battage (n), agencée en regard du système de battage (10), et par l’intermédiaire desquelles les rails de déplacement (500) sont montés sur lesdits pieux., lorsque le système de battage (10) est en position de battage (n).
24. 24. Système de battage (10) selon l’une des revendications 1 à 23, comprenant en outre des passerelles disposées de sorte à relier la plateforme 200 à chacun des guides de battage (301, 302, 311,312).
25. 25. Procédé de battage (P) de pieux (100) pouvant être mis en oeuvre par le système de battage (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit système de battage (10) étant dans une position de battage (n), comprenant les étapes de :

    - mise en fiche des pieux (100) dans les premier et deuxième guides de battage (301,302, 311, 312) de la matrice de battage (300) ;

    - battre lesdits pieux (100) ;

    - monter un rail de déplacement (500) entre chacun des pieux (100) battus dans 5 les premier et deuxième guides de battage (301, 302) dans une position de battage précédente (n-1) de la matrice de guidage (300) et les pieux (100) battus dans les premier et deuxième guides de battage (301, 302) dans la position de battage (n) ;

    - déplacer la plateforme (200) vers la position de battage suivante (n+1) par 10 translation suivant la direction longitudinale (L), en direction du côté avant (203) de ladite plateforme (200), sur les rails de déplacement (500) ainsi montés.

    1/12