FR3060353A1 - Composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge - Google Patents

Composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge Download PDF

Info

Publication number
FR3060353A1
FR3060353A1 FR1663086A FR1663086A FR3060353A1 FR 3060353 A1 FR3060353 A1 FR 3060353A1 FR 1663086 A FR1663086 A FR 1663086A FR 1663086 A FR1663086 A FR 1663086A FR 3060353 A1 FR3060353 A1 FR 3060353A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
chosen
composition according
compound
acid
mixtures
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR1663086A
Other languages
English (en)
Other versions
FR3060353B1 (fr
Inventor
Henri Samain
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
LOreal SA
Original Assignee
LOreal SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by LOreal SA filed Critical LOreal SA
Priority to FR1663086A priority Critical patent/FR3060353B1/fr
Publication of FR3060353A1 publication Critical patent/FR3060353A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR3060353B1 publication Critical patent/FR3060353B1/fr
Active legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q17/00Barrier preparations; Preparations brought into direct contact with the skin for affording protection against external influences, e.g. sunlight, X-rays or other harmful rays, corrosive materials, bacteria or insect stings
    • A61Q17/04Topical preparations for affording protection against sunlight or other radiation; Topical sun tanning preparations
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/19Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing inorganic ingredients
    • A61K8/24Phosphorous; Compounds thereof
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/30Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic compounds
    • A61K8/55Phosphorus compounds
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q1/00Make-up preparations; Body powders; Preparations for removing make-up
    • A61Q1/02Preparations containing skin colorants, e.g. pigments

Landscapes

  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Animal Behavior & Ethology (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • Public Health (AREA)
  • Veterinary Medicine (AREA)
  • Birds (AREA)
  • Epidemiology (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Inorganic Chemistry (AREA)
  • Dermatology (AREA)
  • Cosmetics (AREA)

Abstract

La présente invention se rapporte à une composition cosmétique comprenant : (i) au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges, et (ii) au moins un additif cosmétique choisi parmi les huiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides, les antioxydants, les tensioactifs, les gélifiants hydrophiles, les élastomères de silicone, les monoalcools comportant de 2 à 6 atomes de carbone, les polyéthylène glycols ayant de 4 à 80 unités oxyde d'éthylène, les alkylènediols ayant de 2 à 8 atomes de carbone et le sorbitol.

Description

® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication : 3 060 353 (à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national : 16 63086
COURBEVOIE
©) Int Cl8 : A 61 K8/55 (2017.01), A 61 Q 1/10
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1
©) Date de dépôt : 21.12.16. (30) Priorité : ©) Demandeur(s) : L'OREAL Société anonyme— FR.
(72) Inventeur(s) : SAMAIN HENRI.
@) Date de mise à la disposition du public de la demande : 22.06.18 Bulletin 18/25.
(56) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés : ©) Titulaire(s) : L'OREAL Société anonyme.
©) Demande(s) d’extension : ©) Mandataire(s) : LAVOIX.
FR 3 060 353 - A1
Q4) composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge.
©) La présente invention se rapporte à une composition cosmétique comprenant:
(i) au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphatede cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges, et (ii) au moins un additif cosmétique choisi parmi les huiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides, les antioxydants, les tensioactifs, les gélifiants hydrophiles, les élastomères de silicone, les monoalcools comportant de 2 à 6 atomes de carbone, les polyéthylène glycols ayant de 4 à 80 unités oxyde d'éthylène, les alkylènediols ayant de 2 à 8 atomes de carbone et le sorbitol.
Composés phosphates de cuivre comme anti-infrarouge
La présente invention a pour objet une composition cosmétique comprenant au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges, et au moins un additif cosmétique choisi parmi les huiles volatiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides et les antioxydants. L'invention a également pour objet un procédé de maquillage ou de soin des matières kératiniques.
Les produits de soin ou de maquillage de la peau sont connus sous formes de galéniques très diverses : crème fluide ou épaisse, lotion, stick, produit solide coulé, poudre libre, poudre compacte. Certains produits cosmétiques contiennent des filtres UV (filtres solaires) pour protéger la peau des dégradations engendrées par les rayons UV-A (longueur d'onde comprise entre 320 et 400 nm) et UV-B (longueur d'onde comprise entre 280 et 320 nm).
Les radiations naturelles proche-infrarouge (IR) affectent également la peau. Ainsi, la peau exposée à l’environnement extérieur est soumise à des radiations allant de 780 nm jusqu’à 2000 nm : les couches internes cutanées, et notamment les couches adipeuse et musculaire, sont affectées, puisque la plupart de ces longueurs d’onde pénètrent sur plusieurs millimètres.
En particulier, par exposition prolongée (i.e. allant d’une à quelques heures selon les latitudes), ces radiations peuvent provoquer une altération des couches de muscles peauciers et une suractivation des couches adipeuses (Tanaka et al, Eplasty 2010 ;10 ; e40, Long-Lasting Muscle Thinning Induced by Infrared Irradiation Specialized With Wavelengths and Contact Cooling: A Preliminary Report ; Tanaka et al, Eplasty 2011 ;11 ; e12, Near-lnfrared Irradiation Non-thermally Affects Subcutaneous Adipocytes and Bones). Ces effets observés durent au moins un mois. Certaines études indiquent que le phénomène peut être cumulatif, ce qui peut aboutir à des ptoses du visage. Ainsi, il est décrit que la chute de la position des sourcils sur le visage provient de l’irradiation cumulée des radiations proche-IR (Tanaka et al, Eplasty 2010 ;10 ; e40, Long-Lasting Muscle Thinning Induced by Infrared Irradiation Specialized With Wavelengths and Contact Cooling: A Preliminary Report).
Pour se protéger, il est donc nécessaire de filtrer ces longueurs d’onde, et ce, sur le long terme.
L’usage des filtres habituels, tels que les filtres organiques ou les filtres particulaires, a été envisagé. Toutefois, ces filtres sont plus puissants dans la zone des UV que dans la zone des radiations proche-IR. Ainsi, l’emploi de ces filtres, très utiles pour se protéger des expositions aiguës au soleil, peut poser problème. En effet, pour obtenir une filtration significative dans les radiations proche-IR, une forte quantité de filtre serait nécessaire.
Or, très souvent, la présence de filtres, en quantité importante pour être efficace, induit une opacité ou une blancheur de la composition. Des traces blanches, ou des marques de couleur, apparaissent alors à l’application, ce qui est globalement inesthétique. En outre, il n’est pas souhaitable de se priver des UV continuellement.
Dans les périodes où la radiation UV est loin d’une dose considérée comme dangereuse (comme cela est le cas de l’hiver ou du printemps /automne ; ou bien l’été tôt le matin ou tard dans l’après-midi), il existe un besoin de profiter des UV. De même, lors de périodes où l’on vit en intérieur, les lumières artificielles irradient des rayonnements proche-IR, tandis que les doses d’UV sont assez faibles ; il faut alors pouvoir filtrer les radiations proche-IR sans se priver des rares UV.
II existe donc un besoin pour des composés qui filtrent la zone des radiations proche-IR (i.e. entre 800 et 2000 nm), tout en minimisant la filtration dans les UV.
Cependant, il existe un besoin pour des compositions cosmétiques, i.e. compatibles avec une application sur les matières kératiniques, comprenant de tels composés, qui présentent en outre de bonnes propriétés. En particulier, elles doivent être invisibles à l’application.
De façon surprenante, la Demanderesse a maintenant découvert que certains composés minéraux de la famille des phosphates de cuivre, permettent de filtrer efficacement les radiations proche-IR, tout en minimisant la filtration dans les UV. Ces composés présentent en outre l’avantage d’être invisibles à l’application. Ils peuvent donc être formulés au sein de compositions cosmétiques, qui sont compatibles avec une application sur les matières kératiniques.
Le document EP1790701 décrit des encres pour impression par gravure en creux sur une matrice en acier, à base de matériau absorbeur d’IR. Ces compositions sont utilisables comme marqueurs de sécurité d’articles industriels. Elles comprennent un composé phosphate, qui est notamment le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, ou le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ; ainsi qu’une résine filmogène de type alkyde, époxy ou réticulant aux UV, et des pigments, des charges, des solvants et/ou des cires.
La présente invention a ainsi pour objet une composition cosmétique comprenant :
(i) au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges, et (ii) au moins un additif cosmétique choisi parmi les huiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides, les antioxydants, les tensioactifs, les gélifiants hydrophiles, les élastomères de silicone, les monoalcools comportant de 2 à 6 atomes de carbone, les polyéthylène glycols ayant de 4 à 80 unités oxyde d’éthylène, et les alkylènediols ayant de 2 à 8 atomes de carbone et le sorbitol.
De préférence, l’additif (ii) de la composition cosmétique selon l’invention est choisi parmi les huiles, de préférence volatiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides et les antioxydants.
L'invention concerne également l’utilisation d’une composition cosmétique selon l’invention comme filtre anti-radiations proche-infrarouge.
Par « radiations proche-IR >>, on entend des radiations dont la longueur d’onde est comprise entre 800 et 2000 nm.
L'invention concerne également un procédé de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau ou des lèvres, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur les matières kératiniques, notamment la peau et/ou les lèvres, une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges. Par « milieu cosmétiquement acceptable >>, on entend un milieu qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptible de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition.
Elle concerne également un procédé cosmétique non-thérapeutique pour les matières kératiniques, notamment la peau ou les lèvres, comprenant l'application sur la surface de la matière kératinique, notamment la peau et/ou les lèvres, d'une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges.
La composition cosmétique selon l’invention comprend ainsi au moins un composé (i) choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) (Cu2P2O7) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) (CuP2O6) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges.
De préférence, le composé (i) est présent sous forme de particules présentant une granulométrie comprise entre 0.3 et 10 pm, de préférence entre 1 et 5 pm. La granulométrie indiquée est évaluée par observation sous microscope.
De préférence, le composé (i) est présent en quantité comprise entre 0,1 et 99% en poids par rapport au poids total de composition, de préférence en quantité comprise entre 1 et 60% en poids, de préférence entre 1 et 20% en poids.
Le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre, ainsi que le métaphosphate de cuivre (II) (CuP2O6 ou Cu2P40i2) sous forme anhydre, peuvent être préparés comme indiqué dans Florian Norindr, septembre 2009, Study of Inorganic Transparent Materials with Near Infrared Absorption, à savoir :
Les synthèses sont réalisées en mélangeant de façon stoechiométrique pour chaque cas des poudres de CuO et (NH4)2HPO4.
Puis, après mélange, le tout est chauffé jusqu’à 450°C à la vitesse de 0,5°C par minute, puis refroidi et réduit en poudre à nouveau. Puis une partie de cette poudre est pressée et chauffée à 900°C pendant 48h.
Puis, on laisse la poudre résultante revenir à température ambiante.
La composition cosmétique selon l’invention peut comprendre, comme composé (ii) , au moins une huile. L’huile peut être volatile ou non volatile. Selon un mode particulier, l’huile volatile peut être choisie parmi les huiles volatiles de type hydrocarbonées, siliconées ou fluorées.
On entend par « huile », tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20-25°C) et à pression atmosphérique. L’hjile volatile peut être présente dans la composition cosmétique selon l’invention en une teneur allant de 5 à 99,9% en poids, de préférence allant de 40 à 90% en poids, et préférentiellement allant de 50 à 80% en poids par rapport au poids total de ladite composition. Elle peut être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile volatile >>, une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et à pression atmosphérique, en particulier, ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm Hg), et de préférence, allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm Hg).
Au sens de la présente invention, on entend par « huile non volatile >>, une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée >>, une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. On entend par « huile fluorée >>, une huile comprenant au moins un atome de fluor. On entend par « huile hydrocarbonée >>, une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone.
Les huiles volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-16 (appelées aussi isoparaffines), comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et, par exemple, les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPARS® ou de PERMETHYLS®.
Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme, par exemple, les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment, celles ayant une viscosité 8 centistokes (cSt) (8 x 10-6 m2/s), et ayant, notamment, de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier, de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant, éventuellement, des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer, notamment, les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges.
On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées, telles que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges.
L’huile peut également être non volatile. L’huile non volatile peut être choisie parmi les huiles non volatiles de type hydrocarbonées ou siliconées.
A titre d’exemple d’huile hydrocarbonée non volatile utilisable dans l’invention, on peut citer :
les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d’acides gras de 4 à 24 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore les huiles les huiles de germe de blé, d'olive, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d’onagre, de millet, d’orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l’huile de jojoba, de beurre de karité ;
les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone comme le diméthyléther;
les esters de synthèse notamment d'acides gras comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle Ri représente le reste d’un acide gras supérieur linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone avec Ri + R2 > 10 comme par exemple l’huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l’isononanoate d'isononyle, le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d’hexyle, l’adipate de diisopropyle, l’isononanoate d’isononyle, le palmitate d’éthyl 2-hexyle, le stéarate d’octyl 2-dodécyle, l’érucate d’octyl 2-dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le tridecyl trimellitate ; les octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme l’isostéaryl lactate, l’octyl hydroxy stéarate, l’hydroxy stéarate d’octyl dodécyle, le diisostéaryl malate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentyl glycol, le diisononanoate de diéthylène glycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétra-isostéarate de pentaérythrytyle ;
- les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, les polybutènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parléam, le squalane ;
- des alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l’octyl dodécanol, l’alcool isostéarylique, le 2-butyloctanol, le 2-hexyl décanol, le 2-undécyl pentadécanol, l’alcool oléique ;
- les acides gras supérieurs tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique ;
- les carbonates ;
- les acétates ; ou
- les citrates.
A titre d’exemple d'huiles siliconées non volatiles, on peut citer les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, linéaires ou cycliques ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényl éthyl triméthyl-siloxysilicates, et leurs mélanges. On utilisera plus particulièrement un polydiméthylsiloxane (PDMS) non volatile linéaire.
La composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre, comme composé (ii), au moins un corps gras pâteux. Par corps gras pâteux au sens de la présente invention, on entend désigner un composé gras lipophile, à changement d'état solide/liquide réversible, et comportant à la température de 23°C une fraction liquide et une fraction solide. En d'autres termes, la température de fusion commençante du corps gras pâteux peut être inférieure à 23°C. La fracticn liquide du corps gras pâteux mesurée à 23 °C peut représenter 9 à 97 % en poids du corps gras pâteux. Cette fraction liquide à 23 °C représente de préférence entre 15 et 85 %, de préférence encore entre 40 et 85 % en poids.
Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 1 1357-3 ; 1999. Le point de fusion d'un corps gras pâteux peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 >> par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de corps gras pâteux disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de - 20°C à 100°C, à la vitesse de chauffe de 10°C/minute, puis est refroidi de 100°C à -20°Câ une vitesse de refroidissement de 10°C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20°C à 100°C à une vitesse de chauffe de 5°C/minute. Pendait la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de corps gras pâteux en fonction de la température. Le point de fusion du corps gras pâteux est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
La fraction liquide en poids du corps gras pâteux à 23°C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23°C sur l'entha|cie de fusion du corps gras pâteux.
L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est l'enthalpie consommée par ce dernier pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le corps gras pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le corps gras pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide.
L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10°C par minute,selon la norme ISO 1 1357-3:1999.
L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le corps gras pâteux de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g.
L'enthalpie de fusion consommée à 23°C est la quanfté d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23°C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32°C représente de préférence de 30 à 100 % en poicfe du corps gras pâteux, de préférence de 50 à 100 %, de préférence encore de 60 à 100 % en poids du corps gras pâteux. Lorsque la fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32°C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du corps gras pâteux est inférieure ou égale à 32 °C.
La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32°C sur l'entha|cie de fusion du corps gras pâteux.
L'enthalpie de fusion consommée à 32 °C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23°C.
Le corps gras pâteux peut être choisi parmi les corps gras synthétiques et les corps gras d'origine végétale. Un corps gras pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale.
Le corps gras pâteux est avantageusement choisi parmi :
- la lanoline et ses dérivés;
- les éthers de polyol choisi parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d'alcool gras et de sucre, et leurs mélanges, l'éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 OE) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l'éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide >> par la société VEVY, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46% de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46% de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8% d'huile de soja,
- les composés siliconés polymères ou non,
- les composés fluorés polymères ou non,
- les polymères vinyliques, notamment les homopolymères et les copolymères d'oléfines et les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés,
- les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-C50,
- les esters,
- et leurs mélanges.
Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1.000 à 10.000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 OE) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par AKZO NOBEL.
Parmi les esters, on préfère notamment :
- les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensais d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxylés des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique et l'acide 12hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société SASOL,
- le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par ALZO, les esters de phytostérol,
- les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés,
- les esters de pentaérythritol,
- les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate; de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), le phytostéryl isostéaryl dimerdilinoléate (Lusplan PI-DA, Lusplan PHY/IS-DA), le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S) et leurs mélanges.
On peut également citer comme autres corps gras pâteux préférés :
- le beurre de mangue, tel que celui commercialisé sous la référence Lipex 203 par la société AARHUSKARLSHAMN,
- l'huile de soja hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de colza hydrogénée, les mélanges d'huiles végétales hydrogénées tels que le mélange d'huile végétale hydrogénée de soja, coprah, palme et colza, par exemple le mélange commercialisé sous la référence Akogel® par la société AARHUSKARLSHAMN (nom INCI Hydrogenated Vegetable Oil), le beurre de karité, en particulier celui dont le nom INCI est Butyrospermum Parkii Butter, tel que celui commercialisé sous la référence Sheasoft® par la société AARHUSKARLSHAMN,
- le beurre de cacao, en particulier celui qui est commercialisé sous la dénomination CT COCOA BUTTER DEODORIZED par la société DUTCH COCOA BV ou celui qui est commercialisé sous la dénomination BEURRE DE CACAO NCB HD703 758 par la société BARRY CALLEBAUT ;
- le beurre de shorea, en particulier celui qui est commercialisé sous la dénomination DUB SHOREA T par la société STEARINERIE DUBOIS ;
- et leurs mélanges.
Le composé pâteux peut être présent dans la composition cosmétique selon l’invention en une teneur allant de 1 à 30% en poids, de préférence allant de 3 à 20% en poids par rapport au poids total de ladite composition.
La composition cosmétique peut comprendre, comme composé (ii), au moins un parfum. Un parfum est une substance odorante, qui peut être d’origine naturelle ou synthétique.
Comme composés ou arômes d'origine naturelle, on peut citer par exemple les extraits de fleurs (lis, lavande, rose, jasmin, ylang-ylang), de tiges et de feuilles (patchouli, géranium, petit-grain), de fruits (coriandre, anis, cumin, genièvre), d'écorces de fruits (bergamote, citron, orange), de racines (angélique, céleri, cardamome, iris, acore), de bois (bois de pin, santal, gaïac, cèdre rose), d'herbes et de graminées (estragon, lemon grass, sauge, thym), d'aiguilles et de branches (épicéa, sapin, pin, pin nain), de résines et de baumes (galbanum, élémi, benjoin, myrrhe, oliban, opopanax).
Comme composés d'origine synthétique, on peut citer par exemple les composés du type ester, éther, aldéhyde, cétone, alcool aromatique et hydrocarbure, et leurs mélanges.
Comme esters, on peut citer en particulier l'acétate de benzyle, le benzoate de benzyle, l'isobutyrate de phénoxyéthyle, l'acétate de p-tert-butylcyclohexyle, l'acétate de citronellyle, le formiate de citronellyle, l'acétate de géranyle, l'acétate de linalyle, l'acétate de diméthyl-benzylcarbinyle, l'acétate de phényléthyle, le benzoate de linalyle, le formiate de benzyle, le glycinate d'éthylméthylphényle, le propionate d'alkylcyclohexyle, le propionate de styralyle et le salicylate de benzyle.
Comme éthers, on peut citer le benzyléthyléther.
Comme aldéhydes, on peut citer par exemple les alcanals linéaires comportant de 8 à 18 atomes de carbone, le citral, le citronellal, le citronellyloxyacétaldéhyde, le cyclamènaldéhyde, l'hydroxycitronellal, le lilial et le bourgeonal.
Comme cétones, on peut citer par exemple les ionones comme l'alpha-5 isométhylionone, et la méthylcédrylcétone.
Parmi les alcools aromatiques et notamment terpéniques, on peut citer l’anéthol, le citronellol, l'eugénol, l'isoeugénol, le géraniol, le linalol, le phényléthylalcool et le terpinéol.
Comme hydrocarbures, on peut citer notamment les terpènes.
Par ailleurs, on peut aussi utiliser des huiles essentielles, composants d'arômes, comme par exemple les essences de sauge, de camomille, de girofle, de mélisse, de menthe, de feuilles de cannelier, de fleurs de tilleul, de genièvre, de vétiver, d'olibian, de galbanum ou de lavandin.
Le parfum peut être présent en quantité allant de 0.01 à 10% en poids par rapport au poids total de composition, de préférence de 0.05 à 5% en poids.
La composition cosmétique peut comprendre, comme composé (ii), au moins un conservateur.
Le conservateur peut être choisi parmi les parabènes (comme le méthylparaben, l’éthylparaben, le propylparaben ou le butylparaben), l’acide benzoïque, l’alcool benzylique, le phénoxyéthanol, l’imidazolidinyl urée, l’acide salicylique, le chlorure de benzéthonium, le chlorure de cétrimonium, le chlorure de benzalkonium, le chlorure de behentrimonium, la chlorphénésine, l’acide sorbique, l’acide déhydroacétique, la methylisothiazolinone, la diazolidinyl urée, le triclosan, le iodopropynyl butyl carbamate, d’autres conservateurs classiques, et leurs mélanges.
Le conservateur peut être présent en quantité allant de 0.01 à 5% en poids par rapport au poids total de composition, de préférence de 0.05 à 1% en poids.
La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre, comme composé (ii), au moins un filtre UV. Le filtre UV peut être anti-UVA ou anti-UVB, minéral ou organique ; on peut également utiliser les mélanges de filtres UV. Parmi les filtres UV minéraux, on peut citer les oxydes métalliques, de préférence les oxydes de titane, de zinc, de fer ou leurs mélanges et plus particulièrement le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc et leurs mélanges. De manière particulièrement préférée, le filtre UV minéral est le dioxyde de titane (Ti02). De préférence, la teneur en particules de filtre UV minéral dans la composition selon l'invention est comprise entre 0,1% et 40% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0.5% et 30% en poids et de manière encore plus préférentielle entre 1% et 20% en poids.
Parmi les filtres UV organiques, on peut citer :
- les salicylates, de préférence l’homosalate (ou salicylate d'homomentyle) tel que celui vendu sous le nom « NEO HELIOPAN HMS PBF» par SYMRISE ou « Eusolex HMS » par Merck/EMD Chemicals ; le salicylate d'éthyl-2 hexyle, tel que celui vendu sous le nom « NEO HELIOPAN OS » par HAARMANN 40 et REIMER ; ou le salicylate de dipropylèneglycol, tel que celui vendu sous le nom « DI PSAL » par SCHER ;
- les dérivés de β,β'-diphénylacrylate liquides, en particulier l'a-cyano-β,β' diphénylacrylate de 2-éthylhexyle ou octocrylène, commercialisé par la société BASF sous la dénomination UVINUL N539 ;
- les cinnamates (ou esters de l'acide cinnamique) tels que l’éthylhexyl methoxycinnamate ou Cinoxate, tel que celui vendu notamment sous le nom commercial « PARSOL MCX » par DSM ; l’isopropyl méthoxy cinnamate ; l’isoamyl méthoxy cinnamate, tel que celui vendu sous le nom commercial « NEO HELIOPAN E 1000 » par SYMRISE ; ou le diisopropyl méthylcinnamate ; et
- les dérivés d’acide benzylidène camphre, comme l'acide benzène 1,4 [di(3méthylidènecampho-10-sulfonique)] éventuellement sous forme partiellement ou totalement neutralisée, commercialisé sous la dénomination MEXORYL SX par la société Chimex.
De préférence, la teneur en filtre UV organique dans la composition selon l'invention est comprise entre 1% et 40% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 2% et 20% en poids et de manière encore plus préférentielle entre 3% et 10% en poids.
La composition cosmétique peut comprendre, comme composé (ii), au moins un hydratant. L’hydratant est de préférence choisi parmi la glycérine, la triméthylglycine et l’acide hyaluronique.
L’hydratant peut être présent en quantité allant de 0.1 à 20% en poids par rapport au poids total de composition, de préférence de 1 à 10% en poids.
La composition cosmétique peut comprendre, comme composé (ii), au moins une céramide, qui peut être présente en quantité allant de 0.01 à 5% en poids par rapport au poids total de composition, de préférence de 0.1 à 10% en poids.
La composition cosmétique peut comprendre, comme composé (ii), au moins un antioxydant, tel que la vitamine E et ses dérivés, comme le DL alpha tocophérol ou l'acétate de tocophérol ; la vitamine C et ses dérivés, comme l'ascorbyl palmitate ; ou le butylhydroxy toluène.
L’antioxydant peut être présent en quantité allant de 0.01 à 5% en poids par rapport au poids total de composition, de préférence de 0.05 à 1% en poids.
La composition selon l’invention peut comprendre au moins un solvant organique physiologiquement acceptable choisi parmi les monoalcools comportant de 2 à 6 atomes de carbone, comme l’éthanol, l’isopropanol, le propanol, le butanol ; les polyéthylène glycols ayant de 4 à 80 unités oxyde d’éthylène, et les alkylenediols ayant de 2 à 8 atomes de carbone comme l’éthylène glycol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l’hexylèneglycol, l’octane 1,2-diol ; la glycérine et le sorbitol.
La composition selon l’invention peut comprendre au moins un gélifiant hydrophile.
Le gélifiant hydrophile peut être choisi par exemple parmi :
(i) les polymères carboxyvinyliques (comme les polymères d’acide acrylique, éventuellement réticulé), tels que les produits commercialisés sous les dénominations Carbopol (nom INCI : Carbomer) par la société Goodrich ; le polyacrylate de sodium ;
(ii) les polyacrylamides et les polymères et copolymères d’acide 2-acrylamido 2méthylpropane sulfonique (AMPS), éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination « Hostacerin AMPS >> (nom INCI : ammonium polyacryloyldimethyltaurate) ; les copolymères anioniques réticulés d'acrylamide et d'AMPS, tels ceux commercialisés sous le nom de SEPIGEL 305 (nom C.T.F.A. : Polyacrylamide / C13-14 Isoparaffin / Laureth-7) et sous le nom de SIMULGEL 600 (nom C.T.F.A. : Acrylamide / Sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / Isohexadecane / Polysorbate 80) par la société SEPPIC ; les copolymères anioniques réticulés d’acide acrylique et d’AMPS, tels ceux commercialisés sous le nom de SIMULGEL EG (nom CTFA : Sodium acrylate/sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / Polysorbate 80) ; les copolymères acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique /méthacrylate d’alcool en C12-C14 éthoxylé (ARISTOFLEX LNC de chez Clariant), les copolymères acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique / méthacrylate de stéaryle éthoxylé (ARISTOFLEX HMS et ARISTOFLEX SNC de chez Clariant) ;
(iii) les polysaccharides comme les gommes de xanthane, les gomme de guar, les alginates, les polymères de celluloses comme l’hydroxyéthyl cellulose, l’hydroxypropyl cellulose, la carboxyméthyl cellulose ;
(iv) les silicates mixtes tels que les smectites, les laponites, les hectorites, les montmorillonites, telles que les produits BENTONE commercialisés par la société Rheox, les produits LAPONITE commercialisés par la société Southern Clay Products, le produit VEEGUM HS commercialisé par la société R.T.Vanderbilt.
La composition selon l’invention peut comprendre au moins un élastomère de silicone.
L'organopolysiloxane réticulé élastomère (élastomère de silicone) peut être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de diorganopolysiloxane ayant des groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence de catalyseur platine ; ou par réaction de condensation réticulation déhydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et un diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium, notamment en présence d'un organoétain ; ou par réaction de condenstaion réticulation d'un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et d'un organopolysilane hydrolysable ; ou par réticulation thermique d'oranopolysiloxane, notamment en présence de catalyseur organopéroxyde ; ou par réticulation d'organopolysiloxane par radiations de haute énergie telles que rayons gamma, rayons ultraviolet, faisceau électronique.
De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B) de diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence (C) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans la demande EP-A-295886.
En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine.
Le composé (A) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A) avec le composé (B) en présence du catalyseur (C).
Le composé (A) est avantageusement un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupes alkényles inférieur (par exemple en C2-C4) ; le groupe alkényle inférieur peut être choisi parmi les groupes vinyl, allyl, et propényl. Ces groupements alkényles inférieurs peuvent être situés en toute position de la molécule organopolysiloxane mais sont de préférence situés aux extrémités de la molécule organopolysiloxane. L'organopolysiloxane (A) peut avoir une structure chaîne ramifiée, chaîne linéaire, cyclique ou réseau mais la structure chaîne linéaire est préférée. Le composé (A) peut avoir une viscosité allant de l'état liquide à l'état de gomme. De préférence, le composé (A) a une viscosité d'au moins 100 centistokes à 25 °C.
Les organopolysiloxanes (A) peuvent être choisis parmi les méthylvinylsiloxanes, les copolymères méthylvinylsiloxane-diméthylsiloxane, les diméthylpolysiloxanes à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylphénylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-diphénylsiloxaneméthylvinylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les méthyl(3,3,33060353 trifluoropropyljpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, et les copolymères diméthylsiloxane-méthyl(3,3,3-trifluoropropyl)siloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy.
Le composé (B) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 hydrogènes liés au silicium dans chaque molécule et est donc le réticulant du composé (A).
Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (A) et le nombre d'atomes d'hydrogène liés au silicum par molécule du composé (B) est d'au moins 5.
Le composé (B) peut être sous toute structure moléculaire, notamment de structure chaîne linéaire, chaîne ramifiée, structure cyclique.
Le composé (B) peut avoir une viscosité à 25 °C albnt de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (A).
Il est avantageux que le composé (B) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés au silicium dans le composé (B) et la quantité totale de tous les goupements à insaturation éthylénique dans le composé (A) aille dans la gamme de 1,5/1 à 20/1.
Le composé (B) peut être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane.
Le composé (C) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatinique-oléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support.
Le catalyseur (C) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A) et (B).
D'autres groupes organiques peuvent être liés au silicium dans les organopolysiloxane (A) et (B) décrits précédemment, comme par exemple des groupes alkyles tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl ; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl ; des groupes aryles substitutés tel que phényléthyl ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels que un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, un groupe mercapto.
L'élastomère peut être un élastomère non-émulsionnant, un élastomère émulsionnant.
Le terme non émulsionnant défini des élastomères organopolysiloxane ne contenant pas de motifs polyoxyalkylène.
Le terme émulsionnant signifie des élastomères organopoysiloxanes réticulés ayant au moins un motif polyoxyalkylène, notamment polyoxyéthyléné ou polyoxypropylène.
Les particules d’organopolysiloxane réticulés élastomères peuvent être véhiculées sous forme de gel constitué d’un organopolysiloxane élastomérique inclus dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, les particules d'organopolysiloxanes sont souvent des particules non-sphériques.
Les particules d’organopolysiloxane réticulés élastomères peuvent également se présenter sous forme de poudre, notamment sous forme de poudre sphérique.
Des élastomères non-émulsionnants sont notamment décrits dans les brevets US4970252, US4987169, US 5412004, US5654362, US5760116, dans la demande JP-A61-194009.
Comme élastomères non-émulsionnants, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations KSG-6, KSG-15, KSG-16, KSG-18, KSG-31, KSG-32, KSG-33, KSG-41, KSG-42, KSG-43, KSG-44 par la société Shin Etsu, DC 9040, DC9041, DC 9509, DC9505, DC 9506 par la société Dow Corning, GRANSIL par la société Grant Industries, SFE 839 par la société General Electric.
Avantageusement, les élastomères émulsionnants comprennent les élastomères modifiés polyoxyalkylène formé à partir de composés divinyliques, en particulier des polysiloxanes ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane. Des élastomères émulsionnants sont notamment décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487.
Comme élastomère émulsionnant, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations KSG-21, KSG-20, KSG-30, X-226146 par la société Shin Etsu, DC9010, DC9011 par la société Dow Corning.
Les particules d'organopolysiloxane réticulé élastomère peuvent se présenter également sous forme de poudre d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobée de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane, comme décrit par exemple dans le brevet US5538793. De tels élastomère sont vendus sous les dénominations KSP100, KSP-101, KSP-102, KSP-103, KSP-104, KSP-105 par la société Shin Etsu.
D'autres organopolysiloxane réticulé élastomère sous forme de poudres peuvent être des poudres de silicone hybride fonctionnalisé par des groupes fluoroalkyle, notamment vendues sous la dénomination KSP-200 par la société Shin Etsu ; des poudres de silicones hybride fonctionnalisé par des groupes phényl, notamment vendues sous la dénomination KSP-300 par la société Shin Etsu.
La composition selon l’invention peut comprendre au moins un tensioactif.
Les tensioactifs peuvent être de toute sorte usuellement utilisés en cosmétique.
Préférentiellement, on utilise des tensioactifs non ioniques comme :
- les alcools gras en C8-C30 polyoxyéthylénés, ayant notamment de 2 à 100 moles d’oxyde d’éthylène,
- les éthers d’alcool gras en C8-C30 et de sucre, en particulier les alkyl (C8-C30) (poly)glucosides,
- les éthers de polyéthylène glycol, ayant notamment de 20 à 120 motifs d’oxyde d éthylène, et d’ester d'acide gras en C8-C30 et de glucose ou de méthylglucose,
- les esters d'acide gras en C8-C30 et de sorbitane,
- les esters d'acides gras en C8-C30 et de sorbitane polyoxyéthylénés, ayant notamment de 2 à 30 moles d’oxyde d’éthylène,
- les esters polyoxyéthylénés d’acide gras en C8-C30 et de sorbitane, ayant notamment de 2 à 100 moles d’oxyde d’éthylène,
- les mono ou di esters d’acide gras en C8-C30 et de glycérol,
- les esters d’acides gras en C8-C30 polyglycérolés, ayant notamment de 2 à 16 moles de glycérol,
-les esters d’acide gras en C8-C30 et de polyéthylène glycol, ayant notamment de 2 à 200 motifs d’oxyde d’éthylène,
- les esters d'acide gras en C8-C30 et de glucose ou d'alkyl(C1-C2)glucose ou de sucrose, et
- leurs mélanges.
De préférence, la composition cosmétique présente un pH supérieur à 3, et de façon plus préférée, le pH de ladite composition est supérieur à 5. Le maintien du pH à une valeur supérieure à 3 permet d’éviter la décomposition partielle des composés (i) phosphates de cuivre. Aussi, de préférence, la composition selon l’invention comprend un régulateur de pH, tel que par exemple un acide ou une base usuellement utilisés dans le domaine cosmétique.
La composition cosmétique selon l’invention peut également comprendre, outre les composés (i) et (ii), au moins un ingrédient additionnel. Cet ingrédient additionnel peut être une charge et/ou une matière colorante pulvérulente.
Les huiles non volatiles peuvent, notamment, être choisies parmi les huiles hydrocarbonées, fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles.
Par « charges >>, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les charges peuvent être minérales ou organiques, de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon®), de poly-p-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), la lauroyl-lysine, l'amidon, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, le sulfate de baryum, les oxydes d'aluminium, les poudres de polyuréthanes, les charges composites, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc et le myristate de magnésium.
La composition selon l'invention peut également comprendre une matière colorante pulvérulente, notamment choisie parmi les pigments, les nacres, les pigments interférentiels, les paillettes, et leurs mélanges.
Par « pigments >>, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Les pigments peuvent ou non avoir subi un traitement de surface dédié à améliorer leur dispersion et/ou à leur conférer des propriétés annexes par exemple un caractère hydrophobe. A titre d'exemple, l'agent de traitement hydrophobe peut être choisi parmi les acides gras comme l'acide stéarique; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné; les perfluoroalkyl phosphates ; les polyoxydes d'hexafluoropropylène; les perfluoropolyéthers; les acides aminés; les acides aminés N-acylés ou leurs sels; la lécithine ; le trisostéaryle titanate d'isopropyle; le sébaçate d’isostéaryle ; et leurs mélanges. De préférence, l'agent de traitement hydrophobe est choisi parmi les acides gras, les acides aminés, les acides aminés N- acyles ou leurs sels. Les acides aminés Nacylés peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbone, comme par exemple un groupe 2-éthyl-hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, ou cocoyle. Les sels de ces composés peuvent être les sels d'aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zinc, de sodium, ou de potassium. L'acide aminé peut être par exemple la lysine, l'acide glutamique, ou l'alanine. A titre d'exemple de pigments traités hydrophobes, on peut citer les oxydes de fer et dioxyde de titane enrobés de stéaroyle glutamate d'aluminium vendus sous les références commerciale NAI-TAO-77891®, NAI - C47-051 - 10®, NAI - C33-8001-10®, NAI - C33-7001-10®, ou NAI - C33-9001-10® de la Société MIYOSHI KASEI. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques, notamment les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, de strontium, de calcium, ou d'aluminium. Les nacres peuvent être choisies parmi les nacres blanches telles que le mica recouvert de titane, les nacrés colorées telles que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité.
Avantageusement, les matières colorantes pulvérulentes sont choisies parmi les pigments d'oxydes métalliques. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 5 à 15 % en poids.
Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels ingrédients additionnels ajoutés à la composition selon l'invention de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée.
La composition selon l'invention peut être une composition anhydre. Par composition anhydre au sens de la présente demande, on entend une composition comprenant moins de 5 % en poids d'eau, par rapport au poids total de la composition, de préférence moins de 2 % en poids d'eau. Plus préférentiellement encore, la composition est exempte d'eau.
Alternativement, la composition peut être sous la forme d'une émulsion, notamment une émulsion eau-dans-huile (E/H) ou huile-dans-eau (H/E). Dans ce cas, elle peut comprendre un tensioactif. Comme tensioactif utilisable dans l'invention, adapté à l'obtention d'une émulsion E/H, on peut citer ceux ayant un HLB inférieur 7 et notamment les ester d'acides gras de polyols comme les mono-, di-, tri- ou sesquioléates ou stéarates de sorbitol ou de glycérol, les laurates de glycérol ou de polyéthylène glycol ; les alkyl ou alkoxy diméthicone copolyols à chaîne alkyle ou alkoxy pendante ou en bout de squelette silicone ayant par exemple de 6 à 22 atomes de carbone. Comme tensioactif utilisable dans l'invention pour l'obtention d'une émulsion H/E on peut citer ceux ayant un HLB supérieur à 7 comme les esters d'acides gras de polyéthylène glycol (monostéarate ou monolaurate de polyéthylène glycol) ; les esters d'acides gras (stéarate, oléate) de sorbitol polyoxyéthylénés ; les alkyl (lauryl, cétyl, stéaryl, octyl) éthers polyoxyéthylénés, les diméthicone copolyols et les alkyl C8-C22 diméthicone copolyols. De façon générale, on peut utiliser tout tensioactif ionique (cationique ou anionique), amphotère et tout tensioactif non ionique, bien connu de l'homme du métier.
Les compositions selon l'invention se présentent sous toute forme qui convient notamment pour une application par voie topique sur la peau.
Par exemple, les compositions cosmétiques selon l’invention peuvent se présenter sous forme de solutions huileuses, d'émulsions eau-dans-huile ou huile-dans-eau, de produits solides éventuellement anhydres, de lotions ou de microdispersions, de dispersions vésiculaires - les lipides constitutifs des vésicules pouvant être du type ionique ou non ionique ou bien un mélange de ceux-ci -, de laits pour le soin de la peau, de crèmes (crèmes pour le visage, pour les mains, pour le corps, crèmes antisolaires, crèmes démaquillantes, crèmes fonds de teint), de fonds de teint fluides, de laits démaquillants, de laits antisolaires, d’huiles pour le bain, de rouges à lèvres, de fards à paupières, de sticks déodorants, d'onguents, de pommades, de produits coulés (tels que des sticks utilisés pour maquiller les lèvres et le visage, en particulier les pommettes ou les cernes, mais aussi les produits coulés dans des coupelles appelés communément «coulés à chaud» pour le maquillage du visage ou plus anciennement celui des cils ou des sourcils) ou de poudres libres (comme les fonds de teint poudres).
Avantageusement, la composition peut être sous la forme d’un soin de contour de l’œil.
L'invention concerne également un procédé de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau ou des lèvres, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur les matières kératiniques, notamment la peau et/ou les lèvres, une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges.
Elle concerne également un procédé cosmétique non-thérapeutique pour les matières kératiniques, notamment la peau ou les lèvres, comprenant l'application sur la surface de la matière kératinique, notamment la peau et/ou les lèvres, d'une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges.
Le milieu cosmétiquement acceptable comprend de préférence au moins un additif cosmétique choisi parmi les huiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides, les antioxydants, les tensioactifs, les gélifiants hydrophiles, les élastomères de silicone, les monoalcools comportant de 2 à 6 atomes de carbone, les polyéthylène glycols ayant de 4 à 80 unités oxyde d’éthylène, et les alkylènediols ayant de 2 à 8 atomes de carbone et le sorbitol.
Plus préférentiellement, ledit milieu cosmétiquement acceptable comprend au moins un additif cosmétique choisi parmi les huiles, de préférence volatiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides et les antioxydants.
L'expression «compris entre» ou « allant de » doit s'entendre bornes incluses.
Les exemples qui suivent sont présents à titre illustratifs et non limitatifs du domaine de l'invention. Sauf indication contraire, les valeurs sont indiquées en % en poids par rapport au poids total de ladite composition.
Exemple 1 : Evaluation des propriétés anti-radiations proche-IR des composés selon l’invention, et de leur invisibilité à l’œil nu
Plusieurs composés ont été étudiés : les irradiances (W/m2) ont été mesurées, et les absorbances ont été déduites.
Pour ce faire, les composés étudiés sont préalablement dispersés à 15% dans l’eau, puis les compositions sont appliquées à raison de 133 μΙ sur une plaque plastique en polyméthacrylate de méthyle sur laquelle un anneau de 2,2 cm de diamètre a été placé. Ainsi, la solution sèche dans une surface de 3,8 cm2, produisant un revêtement de 5,2 mg par cm2.
Après séchage, on réalise un spectre avec un spectrographe (Varian Carry 5000 UV/Vis/NIR spectrophotometer) dans la plage comprise entre 250 et 2500 nm, et une évaluation à l’œil de l’invisibilité du revêtement.
Ensuite, on calcule le rapport entre l’absorbance à 390 nm (UVA longs) et l’absorbance à 1000 nm (IR) (qui correspond à la colonne « filtration 390/1000 » du tableau ci-dessous), ainsi que le rapport entre l’absorbance à 360 nm (UVA) et l’absorbance à 1000 nm (qui correspond à la colonne « filtration 360/1000 » du tableau ci-dessous) :
Filtration 390/1000 Filtration 360/1000 Invisibilité += très visible, ++++++=in visible
Ου2Ρ2θ7 0,025 0,15 +++++
CuP2O6 <0,01 0,05 +++++
Cu3(PO4)2 0,34 0,71 ++
Cu4P 2Ο9 0,65 0,7 +
CU5P 2O10 0,87 0,89 +
Comparatifs:
Fe(PO4), 2H2O >10 »10 +++++
TiO2 <0,005 <0,005 +++
Plus ces rapports sont faibles, plus le composé testé filtre dans les IR en minimisant la filtration dans les UV.
Ces résultats montrent que seuls CU2P2O7 et CuP2O6 sont efficaces pour filtrer les radiations proche-IR et minimisent la filtration dans UV, tout en étant invisibles à l’œil nu.
Exemple 2 : Evaluation de l’efficacité et de la transparence des composés selon l’invention
On applique les composés suivants, sous forme de poudre, sur un support équivalent de peau en élastomère, puis on laisse sécher pendant 30 minutes à la température ambiante (25 °C), à raison de 5,2mg /cm2 :
A (métaphosphate de cuivre (II) anhydre) = CuP2O6
B (pyrophosphate de cuivre (II) anhydre) = Cu2P2O7
B’ (pyrophosphate de cuivre (II) hydraté) = Cu2P2O7, 3 H2O
C=Cu3(PO4)2
D=Cu4P 2Og
E= CU5P 2O10
X= Fe(PO4), 2H2O (Comparatif)
Puis on observe les composés déposés à la lumière naturelle.
L’aspect sous lumière naturelle sélectionne clairement les composés A, B, B’ et X.
Ensuite, sous lumière proche-IR (850 nm) créée avec un llluminateur 16 W (850 nm) placé à 30 cm, on prend une photo avec un appareil sans filtre NIR (proche-IR), Canon 60DA, dans l’obscurité. Il apparaît que :
• les composés A, B et B’ s’avèrent efficaces pour filtrer ;
• les composés C, D et E filtrent aussi, mais n’ont pas la transparence voulue ;
• le comparatif X a la transparence voulue mais ne filtre pas.
Ces résultats montrent que seuls les composés revendiqués sont efficaces pour filtrer les radiations proche-IR, tout en étant transparents (donc invisibles).
Exemple 3 : Compositions selon l’invention
a) Composition de soin de contour de l’œil :
On prépare une composition de soin de la peau suivante (% en poids) :
Métaphosphate de cuivre (II) anhydre (= CuP2O6) 3 %
Gomme de xanthane 2 %
Parfum qs
Eau qsp 100 %
La composition appliquée sur la peau permet de protéger la peau contre les infrarouges.
b) Composition de soin de contour de l’œil :
On prépare une composition de soin de la peau suivante (% en poids) :
Métaphosphate de cuivre (II) anhydre (= CuP2O6) 3 %
Gomme de xanthane 2 %
Parfum qs
Eau qsp 100 %
La composition appliquée sur la peau permet de protéger la peau contre les infrarouges.
c) Composition de soin de contour de l’œil :
On prépare une composition de soin de la peau suivante (% en poids) :
Pyrophosphate de cuivre (II) anhydre (= Cu2P2O7) 4 %
Gomme de xanthane 2 %
Parfum qs
Eau qsp 100 %
La composition appliquée sur la peau permet de protéger la peau contre les infrarouges.

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition cosmétique comprenant :
    (i) au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges, et (ii) au moins un additif cosmétique choisi parmi les huiles, les corps gras pâteux, les parfums, les conservateurs, les filtres UV, les hydratants, les céramides, les antioxydants, les tensioactifs, les gélifiants hydrophiles, les élastomères de silicone, les monoalcools comportant de 2 à 6 atomes de carbone, les polyéthylène glycols ayant de 4 à 80 unités oxyde d’éthylène, les alkylènediols ayant de 2 à 8 atomes de carbone et le sorbitol.
  2. 2. Composition selon la revendication 1, caractérisée en ce que le composé (i) est présent sous forme de particules présentant une granulométrie comprise entre 0.3 et 10 pm, de préférence entre 1 et 5 pm.
  3. 3. Composition selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le composé (i) est présent en quantité comprise entre 0,1 et 99% en poids par rapport au poids total de composition, de préférence en quantité comprise entre 1 et 60% en poids, de préférence entre 1 et 20% en poids.
  4. 4. Composition selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le composé (ii) est une huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-16, comme l’isododécane, l'isodécane, l’isohexadécane ; les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane ; le nonafluorométhoxybutane, le perfluorométhylcyclopentane ; les huiles hydrocarbonées végétales; les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; les esters de synthèse notamment d'acides gras comme les huiles de formule RtCOOR2 dans laquelle Ri représente le reste d’un acide gras supérieur linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone avec Rt + R2 > 10 ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique; les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone; les acides gras supérieurs; les carbonates ; les acétates ; les citrates ; les polydiméthylsiloxanes non volatiles, linéaires ou cycliques ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées ; et leurs mélanges.
  5. 5. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le composé (ii) est un corps gras pâteux choisi parmi :
    - la lanoline et ses dérivés;
    - les éthers de polyol choisi parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d'alcool gras et de sucre, et leurs mélanges, l'éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 OE), l'éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP), et leurs mélanges,
    - les composés siliconés polymères ou non,
    - les composés fluorés polymères ou non,
    - les polymères vinyliques, notamment les homopolymères et les copolymères d'oléfines et les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés,
    - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-C50,
    - les esters,
    - le beurre de mangue,
    - l'huile de soja hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de colza hydrogénée, les mélanges d'huiles végétales hydrogénées tels que le mélange d'huile végétale hydrogénée de soja, coprah, palme et colza, le beurre de karité,
    - le beurre de cacao,
    - le beurre de shorea,
    - et leurs mélanges.
  6. 6. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le composé (ii) est un parfum, de préférence choisi parmi les composés ou arômes d'origine naturelle, les composés d'origine synthétique et les huiles essentielles.
  7. 7. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le gélifiant hydrophile est choisi parmi les polymères carboxyvinyliques; le polyacrylate de sodium ; les polyacrylamides et les polymères et copolymères d’acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés; les copolymères anioniques réticulés d'acrylamide et d’acide 2acrylamido 2-méthylpropane sulfonique; les copolymères anioniques réticulés d’acide acrylique et d’acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique; les copolymères acide 2acrylamido 2-méthylpropane sulfonique/méthacrylate d’alcool en C12-C14 éthoxylé, les copolymères acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique / méthacrylate de stéaryle éthoxylé; les polysaccharides; et les silicates mixtes tels que les smectites, les laponites, les hectorites, les montmorillonites.
  8. 8. Composition selon Tune quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le composé (ii) est un conservateur choisi parmi les parabènes, comme le méthylparaben, l’éthylparaben, le propylparaben ou le butylparaben ; l’acide benzoïque ; l’alcool benzylique ; le phénoxyéthanol ; Timidazolidinyl urée ; l’acide salicylique ; le chlorure de benzéthonium ; le chlorure de cétrimonium ; le chlorure de benzalkonium ; le chlorure de behentrimonium ; la chlorphénésine ; l’acide sorbique ; l’acide déhydroacétique ; la méthylisothiazolinone ; la diazolidinyl urée ; le triclosan ; le iodopropynyl butyl carbamate ; et leurs mélanges.
  9. 9. Composition selon Tune quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le composé (ii) est choisi parmi les filtres UV minéraux, comme les oxydes métalliques, de préférence les oxydes de titane, de zinc, de fer ou leurs mélanges ; et les filtres UV organiques, tels que :
    - les salicylates, de préférence Thomosalate; le salicylate d'éthyl-2 hexyle; ou le salicylate de dipropylèneglycol;
    - les dérivés de β,β'-diphénylacrylate liquides, en particulier Ta-cyano-β,β' diphénylacrylate de 2-éthylhexyle ou octocrylène;
    - les cinnamates tels que Téthylhexyl methoxycinnamate; Tisopropyl méthoxy cinnamate ; Tisoamyl méthoxy cinnamate; ou le diisopropyl méthylcinnamate ; et
    - les dérivés d’acide benzylidène camphre, comme l'acide benzène 1,4 [di(3méthylidènecampho-10-sulfonique)] éventuellement sous forme partiellement ou totalement neutralisée.
  10. 10. Composition selon Tune quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le composé (ii) est un hydratant choisi parmi la glycérine, la triméthylglycine et l’acide hyaluronique.
  11. 11. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le composé (ii) est un antioxydant choisi parmi la vitamine E et ses dérivés, comme le DL alpha tocophérol ou l'acétate de tocophérol ; la vitamine C et ses dérivés, comme l'ascorbyl palmitate ; et le butylhydroxy toluène.
  12. 12. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle présente un pH supérieur à 3, et de façon plus préférée, le pH de ladite composition est supérieur à 5.
  13. 13. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une charge et/ou une matière colorante pulvérulente.
  14. 14. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle constitue une solution huileuse, une émulsion eau-dans-huile ou huile-dans-eau, un produit solide éventuellement anhydre, une lotion, une microdispersion, une dispersion vésiculaire, un lait pour le soin de la peau, une crème, un fonds de teint fluide, un lait démaquillant, un lait antisolaire, une huile pour le bain, un rouge à lèvres, un fards à paupières, un stick déodorant, un onguent, une pommade, un produit coulé tel qu’un stick utilisé pour maquiller les lèvres et le visage, en particulier les pommettes ou les cernes, ou une poudre libre.
  15. 15. Utilisation d’une composition selon l’une des revendications 1 à 14 comme filtre anti-radiations proche-infrarouge.
  16. 16. Procédé de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau ou des lèvres, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur les matières kératiniques, notamment la peau et/ou les lèvres, une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi le pyrophosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, le métaphosphate de cuivre (II) sous forme anhydre ou hydratée, et leurs mélanges.
FR1663086A 2016-12-21 2016-12-21 Composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge Active FR3060353B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1663086A FR3060353B1 (fr) 2016-12-21 2016-12-21 Composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1663086 2016-12-21
FR1663086A FR3060353B1 (fr) 2016-12-21 2016-12-21 Composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR3060353A1 true FR3060353A1 (fr) 2018-06-22
FR3060353B1 FR3060353B1 (fr) 2019-12-20

Family

ID=58645163

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR1663086A Active FR3060353B1 (fr) 2016-12-21 2016-12-21 Composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3060353B1 (fr)

Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2622441A1 (fr) * 1987-10-28 1989-05-05 Oreal Composition cosmetique transparente reflechissant le rayonnement infrarouge et son utilisation pour la protection de l'epiderme humain contre le rayonnement infrarouge
EP1462088A1 (fr) * 2003-03-25 2004-09-29 L'oreal Composition de traitement des matières kératiniques comprenant un acide hydroxycarboxylique et un agent protecteur ou conditionneur
WO2005079738A1 (fr) * 2004-02-18 2005-09-01 Marianna Cooley Formulations anti-microbiennes et procedes d'utilisation de celles-ci
WO2008104607A2 (fr) * 2007-03-01 2008-09-04 Coty Prestige Lancaster Group Gmbh Produit cosmétique photoprotecteur
WO2016167600A1 (fr) * 2015-04-17 2016-10-20 주식회사 엘지생활건강 Composition buccale

Patent Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2622441A1 (fr) * 1987-10-28 1989-05-05 Oreal Composition cosmetique transparente reflechissant le rayonnement infrarouge et son utilisation pour la protection de l'epiderme humain contre le rayonnement infrarouge
EP1462088A1 (fr) * 2003-03-25 2004-09-29 L'oreal Composition de traitement des matières kératiniques comprenant un acide hydroxycarboxylique et un agent protecteur ou conditionneur
WO2005079738A1 (fr) * 2004-02-18 2005-09-01 Marianna Cooley Formulations anti-microbiennes et procedes d'utilisation de celles-ci
WO2008104607A2 (fr) * 2007-03-01 2008-09-04 Coty Prestige Lancaster Group Gmbh Produit cosmétique photoprotecteur
WO2016167600A1 (fr) * 2015-04-17 2016-10-20 주식회사 엘지생활건강 Composition buccale

Also Published As

Publication number Publication date
FR3060353B1 (fr) 2019-12-20

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP3576713B1 (fr) Émulsion cosmétique eau-dans-huile solide
EP1184028B2 (fr) Composition cosmétique sans transfert comprenant un composé non volatil siliconé, une huile hydrocarbonée non volatile et une phase particulaire inerte
CA2327239C (fr) Composition cosmetique sans transfert comprenant un compose non volatil silicone et une huile hydrocarbonee non volatile incompatible avec ce compose silicone
WO2010063958A2 (fr) Procede cosmetique utilisant une composition comprenant des resines de siloxane et un solvant volatil
FR2944289A1 (fr) Composition huileuse volatile
EP1769787B1 (fr) Composition cosmétique fluorescente
EP3139900B1 (fr) Préparation d&#39;une composition pulvérulente / pâteuse comprenant un gel d&#39;élastomère de silicone, des particules solides et une phase liante et procédé de traitement des lèvres
EP1441692A2 (fr) Composition contenant un ester n-acyle d&#39;acide amine et un filtre uv structuree par un polyamide
FR3117361A1 (fr) Procédé de maquillage des matières kératiniques appliquant une couche de revêtement formée par interaction d’un polyphénol avec un composé à liaisons hydrogène et une couche de maquillage
EP1447078A1 (fr) Emulsion solide a phase grasse liquide structuree par un polymere
KR19990077718A (ko) 신규한 안료를 함유하는 화장품용 조성물
FR2968983A1 (fr) Composition cosmetique liquide de maquillage et/ou de soin des levres
EP1925292A1 (fr) Composition cosmétique comprenant au moins un ester d&#39;acide carbonique volatil
FR2813184A1 (fr) Composition cosmetique mate comprenant une huile hydrocarbonee non volatile et une phase particulaire inerte
EP1925291B1 (fr) Composition cosmétique comprenant au moins un ester volatil
WO2009092934A1 (fr) Composition cosmetique, notamment de maquillage des matieres keratiniques, a proprietes cosmetiques ameliorees
FR2968973A1 (fr) Composition cosmetique aqueuse comprenant de l&#39;alkylcellulose et une resine siliconee
FR3035323A1 (fr) Composition pulverulente / pateuse comprenant un gel d&#39;elastomere de silicone, des particules solides et une huile hydrocarbonee et procede de traitement des levres
FR3060353A1 (fr) Composes phosphates de cuivre comme anti-infrarouge
FR2916630A1 (fr) Composition cosmetique comprenant des cires et des elastomeres de silicone.
FR3060352A1 (fr) Composes phosphates comme anti-infrarouge
FR2952528A1 (fr) Melange de solvants hydrocarbones.
FR2920985A1 (fr) Composition comprenant une phase grasse continue et un ester particulier
FR2835529A1 (fr) Copolymeres a squelette hydrocarbone et compositions cosmetiques ou dermatologiques les comprenant
FR2920984A1 (fr) Composition comprenant une phase grasse continue et un ester particulier

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20180622

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 3

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 4

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 5

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 6

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 7

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 8