FR3058348B1 - Dispositif pour le vissage et le devissage d'une patte a vis pour la fixation d'un collier dans un mur - Google Patents

Abstract

Le dispositif comprend une douille (2) avec une portée (2a) destinée à être engagée dans un mandrin d'une visseuse/dévisseuse, ladite douille (2) présentant un chambrage (2b) profilé apte à recevoir, avec capacité de déplacement angulaire, un fourreau cylindrique (3) présentant trois logements périphériques (3a) décalés angulairement de 120°, et débouchant dans un chambrage interne (3b) dudit fourreau, chacun des logements (3a) recevant un rouleau cylindrique (4) en communication par ses génératrices avec ledit chambrage (3b) destiné à recevoir la patte à vis (1) de façon à permettre, d'une part, un libre engagement coaxial dans un sens et dans l'autre de la patte à vis (1), et d'autre part, son entraînement en rotation dans un sens et dans l'autre, au moyen de la visseuse/dévisseuse par effet de coincement avec les rouleaux (4) résultant d'un déplacement angulaire du fourreau (3) dans le chambrage profilé (2b) de la douille.

Description

L'invention se rattache au secteur technique de l’outillage à main. L’invention concerne plus particulièrement un dispositif pour le vissage et le dévissage d’une patte à vis, notamment M7 au pas de 150.

Les pattes à vis sont parfaitement connues pour un homme du métier, et ont essentiellement pour fonction d’assurer la fixation dans un mur, au moyen généralement de chevilles, de colliers et de rosaces.

Ces pattes à vis sont couramment utilisés dans le bâtiment, notamment en plomberie.

Une patte à vis présente une tête filetée, destinée à recevoir un collier de serrage. Sous cette tête filetée, de longueur réduite, est formée une collerette sur laquelle prend appui le collier de serrage, après vissage. La tête filetée est prolongée coaxialement sous la collerette par une tige présentant un filet pour être vissée, par exemple dans un mur, au moyen d'une cheville. Généralement, une rosace conique est engagée librement sur la tige, en appui sur la collerette. Cette rosace conique est destinée à prendre appui contre le mur où est fixée la patte à vis.

Le vissage et le dévissage de ces pattes à vis présentent certaines difficultés, étant donné qu’une patte à vis ne présente pas réellement une tête de manœuvre susceptible de coopérer avec un outil de serrage et de desserrage. Notamment, le dévissage d’une patte à vis est particulièrement délicat, étant donné que seule déborde du mur la tête filetée, qui peut uniquement être saisie, après avoir enlevé le collier de serrage par un outil, du type pince. On conçoit qu’une telle opération est particulièrement longue et délicate à réaliser. L’invention s’est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d’une manière simple, sûre, efficace et rationnelle.

Le problème que se propose de résoudre l'invention, est de permettre le vissage et le dévissage d'une patte à vis au moyen d'une visseuse/dévisseuse, de tous types connus et appropriés.

Pour résoudre un tel problème, le dispositif comprend une douille avec une portée hexagonale destinée à être engagée dans un mandrin d’une visseuse/dévisseuse, ladite douille présentant un chambrage profilé apte à recevoir avec capacité de déplacement angulaire un fourreau cylindrique présentant trois logements périphériques décalés de 120°, et débouchant dans un chambrage interne dudit fourreau, chacun des logements recevant un rouleau cylindrique en communication par leur génératrice avec ledit chambrage destiné à recevoir la patte à vis de façon à permettre, d’une part, un libre engagement coaxial, dans un sens et dans l’autre, de la patte à vis, et d’autre part, son entraînement en rotation dans un sens et dans l’autre, au moyen de la visseuse/dévisseuse par effet de coincement avec les rouleaux résultant d’un déplacement angulaire du fourreau dans le chambrage profilé de la douille.

Il résulte de ces caractéristiques, qu’après avoir bloqué la douille sur le mandrin de la visseuse/dévisseuse, il suffit d’engager coaxialement ladite douille sur la tête filetée de la patte à vis, qui se trouve centrée entre les rouleaux du fourreau. L'entraînement en rotation de la douille provoque d’une manière concomitante, le déplacement angulaire du fourreau générant un effet de coincement avec les rouleaux, de la tête filetée de la patte à vis permettant, par conséquent, son vissage ou son dévissage.

Selon d’autres caractéristiques, le chambrage profilé de la douille est formé par trois évidements en arc de cercle réunis par un rayon de courbure délimitant une circonférence égale à celle du fourreau.

Les rouleaux cylindriques débordent par leur génératrice, de la circonférence du fourreau.

Le fourreau et les rouleaux sont maintenus en translation dans le chambrage de la douille, par un circlips.

Avantageusement, le chambrage du fourreau et les rouleaux délimitent un diamètre pour patte à vis M7. L’invention est exposée ci-après plus en détail à l’aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de la douille avant la mise en place du fourreau équipé des rouleaux de coincement, - la figure 2 est une vue en coupe transversale de la douille, en position de libre engagement de la tête filetée dans le fourreau. - la figure 3 est une vue semblable à la figure 2 en position de coincement de la tête filetée dans le fourreau, en vue de l'entraînement en rotation de la patte à vis, - la figure 4 est une vue à caractère purement schématique, montrant rutilisation du dispositif avant la mise en place de la douille - la figure 5 est une vue correspondant à la figure 4, après accouplement de la douille avec le mandrin d’une visseuse/dévisseuse, et engagement de la douille sur la tête filetée de la patte à vis.

La patte à vis (1) est du type de celles couramment connue dans le commerce, et présente une tête filetée (la), une collerette (lb) et une portée filetée (le) destinée à être vissée, par exemple dans un mur (M), par l'intermédiaire d'une cheville.

La tête filetée (la) est destinée à recevoir un collier de serrage, tandis qu’une rosace conique (C) (tracer traits interrompus figures 4 et 5) est engagée librement sur la portée filetée (le), en étant destinée à prendre appui contre le mur, et à recevoir également en appui la collerette (lb).

Selon l’invention, les dispositif pour le vissage ou le dévissage de la patte à vis (1), comprend une douille (2) présentant une portée polygonale, notamment hexagonale (2a), destinée à être engagée dans le mandrin d’une visseuse/dévisseuse, (VD), de tous types connus et appropriés.

La douille (2) présente un chambrage profilé (2b), destiné à recevoir avec capacité de déplacement angulaire, un fourreau cylindrique (3). Le chambrage profilé (2b) de la douille (2), est formé par trois évidements (2b 1), (2b2) et (2b3), profilés en arc de cercle, et réunis par un rayon de courbure (2c). Les rayons de courbure (2c), qui réunissent les trois évidements en arc de cercle (2b 1), (2b2), et (2b3), délimitent une circonférence égale à la circonférence externe du fourreau (3).

Le fourreau cylindrique (3) présente périphériquement, et selon ses génératrices, trois logements (3a) décalés angulairement de 120°. Ces trois logements (3a) débouchent dans un chambrage interne (3b), que présente coaxialement le fourreau (3). Chacun des logements (3a) du fourreau (3), est destiné à recevoir un rouleau cylindrique (4), en communication par ses génératrices avec l'alésage interne (3b) du fourreau. Le chambrage interne (3b) du fourreau (3) est destiné à coopérer avec la patte à vis (1), plus particulièrement avec la tête filetée (la) de cette dernière.

Comme il sera indiqué dans la suite de la description, l'alésage (3b) du fourreau (3) permet, en combinaison avec les rouleaux (4), d'une part, le libre engagement coaxial dans un sens et dans un autre de la tête filetée (la) de la patte à vis (1), et d'autre part, son entraînement en rotation dans un sens ou dans l'autre, au moyen de la visseuse/dévisseuse (VD) sous un effet de coincement avec les rouleaux (4) résultant d’un déplacement angulaire du fourreau (3) dans les évidements du fourreau (2b 1) (2b2) (2b3) de l'alésage de la douille (2).

Dans la position illustrée figure 2, le fourreau (3) est positionné de sorte que les rouleaux (4) sont positionnés au niveau des évidements (2b 1) (2b2) (2b3) sans être contraints par la paroi interne du chambrage (2b). Dans cette position, la tête (la) peut être engagée librement dans l'alésage (3b) du fourreau (3), entre les trois rouleaux (4). A la figure 3, suite à l’entraînement en rotation de la douille (2) par la visseuse/dévisseuse, le fourreau (3) est déplacé angulairement, de sorte que les rouleaux (4) viennent en en appui dans les évidements en arc de cercle (2b 1) (2b2) (2b3), provoquant d’une manière concomitante, un déplacement des rouleaux (4) en direction du centre de l’alésage (3b), entraînant un effet de coincement de la tête filetée (la) de la patte à vis. Dans cette position, un actionnement de la visseuse/dévisseuse permet, par conséquent, un entraînement en rotation dans un sens ou dans l'autre de la patte à vis (1), correspondant à son vissage ou à son dévissage

On renvoie aux figures 4 et 5, qui montrent par les vues à caractère schématique, rutilisation du dispositif, selon les caractéristiques de l'invention. A noter que le fourreau (3) avec les rouleaux (4) est maintenu en translation à l’intérieur de la douille (2), au moyen d’un circlips, par exemple. L’invention trouve une application avantageuse pour une patte à vis M7, au pas de 150.

Les avantages ressortent bien de la description.

En particulier, on souligne et on rappelle la facilité et la rapidité de vissage/ et dévissage de la patte à vis, d'une manière simple et efficace, sans risques de détérioration de ladite patte à vis, et sans aucun effort pour l'utilisateur.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS -1- Dispositif pour le vissage et le dévissage d’une patte à vis (1) pour la fixation d’un collier dans un mur, le dispositif comprend une douille (2) avec une portée (2a) destinée à être engagée dans un mandrin d’une visseuse/dévisseuse, ladite douille (2) présentant un chambrage (2b) profilé apte à recevoir, avec capacité de déplacement angulaire, un fourreau cylindrique (3) présentant trois logements périphériques (3a) décalés angulairement de 120°, et débouchant dans un chambrage interne (3b) dudit fourreau, chacun des logements (3a) recevant un rouleau cylindrique (4) en communication par ses génératrices avec ledit chambrage (3b) destiné à recevoir la patte à vis (1) de façon à permettre, d’une part, un libre engagement coaxial dans un sens et dans l’autre de la patte à vis (1), et d’autre part, son entraînement en rotation dans un sens et dans l’autre, au moyen de la visseuse/dévisseuse par effet de coincement avec les rouleaux (4) résultant d’un déplacement angulaire du fourreau (3) dans le chambrage profilé (2b) de la douille, caractérisé en ce que le chambrage (2b) du fourreau (3) et les rouleaux (4) délimitant un diamètre pour patte à vis M7. -2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le chambrage profilé (2b) de la douille (2) est formé par trois évidements (2b 1), (2b2), et (2b3)en arc de cercle réunis par un rayon de courbure (2c) délimitant une circonférence égaleà celle du fourreau (3). -3- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rouleaux cylindriques (3) débordent par leur génératrice, de la circonférence du fourreau. -4- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fourreau (3) et les rouleaux (4) sont maintenus en translation dans le chambrage de la douille (2), par un circlips.