FR3056067A1

FR3056067A1 - Dispositif de chauffage electrique

Info

Publication number: FR3056067A1
Application number: FR1658434A
Authority: FR
Inventors: Frederic Pierron; Jose LeBorgne; Laurent Tellier; Serif Karaaslan
Original assignee: Valeo Systemes Thermiques SAS
Current assignee: Valeo Systemes Thermiques SAS
Priority date: 2016-09-09
Filing date: 2016-09-09
Publication date: 2018-03-16
Anticipated expiration: 2036-09-09
Also published as: FR3056067B1; WO2018046834A1

Abstract

Un dispositif de chauffage électrique comporte un carter de réception (6) d'au moins un élément chauffant (3) par diffusion de chaleur sous l'effet d'un potentiel électrique et une interface de connexion (7) participant à la liaison du au moins un élément chauffant (3) à une alimentation électrique source du véhicule, par l'intermédiaire d'une extrémité libre d'électrode de l'élément chauffant. Le dispositif comporte des éléments de verrouillage de la au moins une extrémité libre d'électrode dans une position de raccordement électrique par rapport à l'interface de connexion (7) et des éléments de blocage additionnels (70) aptes à prendre une position de blocage pour figer l'extrémité libre de l'électrode dans ladite position de raccordement.

Description

056 067

58434 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :

(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction) (© N° d’enregistrement national

COURBEVOIE © Int Cl⁸ : H 05 B 3/06 (2017.01)

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION

A1

(© Date de dépôt : 09.09.16.	© Demandeur(s) : VALEO SYSTEMES THERMIQUES
(30) Priorité :	Société par actions simplifiée — FR.
	@ Inventeur(s) : PIERRON FREDERIC, LEBORGNE
	JOSE, TELLIER LAURENT et KARAASLAN SERIF.
(43) Date de mise à la disposition du public de la
demande : 16.03.18 Bulletin 18/11.
(© Liste des documents cités dans le rapport de
recherche préliminaire : Se reporter à la fin du
présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux	® Titulaire(s) : VALEO SYSTEMES THERMIQUES
apparentés :	Société par actions simplifiée.
©) Demande(s) d’extension :	© Mandataire(s) : VALEO SYSTEMES THERMIQUES.

FR 3 056 067 - A1 (04) DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE.

©) Un dispositif de chauffage électrique comporte un carter de réception (6) d'au moins un élément chauffant (3) par diffusion de chaleur sous l'effet d'un potentiel électrique et une interface de connexion (7) participant à la liaison du au moins un élément chauffant (3) à une alimentation électrique source du véhicule, par l'intermédiaire d'une extrémité libre d'électrode de l'élément chauffant.

Le dispositif comporte des éléments de verrouillage de la au moins une extrémité libre d'électrode dans une position de raccordement électrique par rapport à l'interface de connexion (7) et des éléments de blocage additionnels (70) aptes à prendre une position de blocage pour figer l'extrémité libre de l'électrode dans ladite position de raccordement.

Dispositif de chauffage électrique

L’invention a trait au domaine de la ventilation, du chauffage et/ou de la climatisation de véhicule automobile, et elle concerne les dispositifs de chauffage ou radiateurs additionnels, de type électrique, destinés à être montés dans une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d’un véhicule automobile.

Plus particulièrement, l’invention concerne un dispositif de chauffage additionnel muni d’éléments chauffants à résistances électriques, par exemple des résistances à coefficient de température positif (CTP), pour réaliser un appoint de chaleur pratiquement immédiat dans les véhicules déficient en chaleur au démarrage.

On connaît des dispositifs de chauffage additionnel électrique de ce type, pour le chauffage d’un flux d'air traversant notamment un conduit d’une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation d'un véhicule automobile, dans lequel un cadre est apte à porter un corps de chauffe formé par des éléments chauffants par diffusion de chaleur sous l’effet d’un potentiel électrique.

Le cadre comporte un carter de réception d’au moins un élément chauffant s’étendant longitudinalement et une interface de connexion qui s’étend transversalement au carter. Les éléments chauffants sont habituellement constitués de dissipateurs thermiques enserrés par des électrodes de part et d’autre d’une ou plusieurs pierres à coefficient de température positif (effet CTP).

L’interface de connexion permet d’une part le raccordement électrique des éléments chauffants à un réseau électrique source embarqué sur le véhicule et d’autre part la fixation mécanique du corps de chauffe dans le conduit de l’installation.

Dans les dispositifs de chauffage additionnel de ce type, il convient de s’assurer que le raccordement électrique des éléments chauffants via l’interface de connexion est correctement effectué pour la bonne alimentation électrique des résistances de ces éléments chauffants et donc la réalisation optimale de la fonction de chauffage du flux d’air passant dans le conduit. Or, le raccordement électrique consiste notamment en une opération d’enfichage par emboîtement d’une languette dans une fente et il peut arriver que les éléments chauffants ne soient pas assez enfoncés dans la zone de réception et que la connexion électrique ne soit pas effectuée correctement.

Dans ce contexte, l’invention vise à proposer une alternative aux réalisations connues de dispositifs de chauffage additionnels, qui permette un positionnement sûr et fiable des différents composants d’un dispositif ayant trait à la connexion électrique des éléments chauffants.

L’invention a pour objet un dispositif de chauffage additionnel électrique pour le chauffage d’un flux d’air traversant notamment un conduit d’une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation d’un véhicule automobile. Le dispositif comporte au moins un carter de réception d’élément(s) chauffant(s) par diffusion de chaleur sous l’effet d’un potentiel électrique, ce ou ces éléments chauffants s’étendant longitudinalement, et une interface de connexion qui s’étend transversalement au carter et qui participe à la liaison du au moins un élément chauffant à une alimentation électrique source du véhicule par l’intermédiaire d’une extrémité libre d’électrode de l’élément chauffant.

Selon l’invention, le dispositif comporte des éléments de verrouillage de la au moins une extrémité libre d’électrode dans une position de raccordement électrique par rapport à l’interface de connexion et des éléments de blocage additionnels aptes à figer l’extrémité libre de l’électrode dans ladite position de raccordement électrique.

De la sorte, on réalise un double niveau de positionnement et de maintien de l’extrémité libre de l’électrode dans la position de raccordement électrique, avec des éléments de verrouillage qui sont configurés pour assurer un premier niveau de positionnement et de maintien tandis que les éléments de blocage additionnels assurent le second niveau de verrouillage.

Selon des caractéristiques de l’invention, prises seules ou en combinaison, on peut prévoir que :

- les éléments de verrouillage et les éléments de blocage additionnels sont des éléments distincts ;

- les éléments de verrouillage sont propres à chaque extrémité libre d’électrode tandis que les éléments de blocage additionnels constituent un moyen commun à l’ensemble des électrodes de l’élément chauffant ;

- les éléments de blocage additionnels sont mobiles entre une première position ouverte, dans laquelle ces éléments de blocage additionnels laissent le passage à au moins une extrémité libre d’électrode pour prendre la position de raccordement électrique par rapport à l’interface de connexion, et une deuxième position fermée, dite de blocage, dans laquelle les éléments de blocage additionnels sont aptes à figer l’extrémité libre d’électrode dans sa position de raccordement électrique par rapport à l’interface de connexion.

Tel que cela sera repris plus après, les éléments de blocage additionnels peuvent être mobiles en rotation, passant en basculement de la position ouverte à la position fermée, ou bien mobiles en translation, passant en coulissement d’une position à l’autre.

Selon différentes caractéristiques de l’invention, prises seules ou en combinaison, on pourra prévoir que :

- les éléments de verrouillage comportent des moyens d’encliquetage entre l’extrémité libre d’électrode et l’interface de connexion ;

- les moyens d’encliquetage sont portés par l’interface de connexion et par un terminal de raccordement électrique monté sur l’extrémité libre d’électrode ;

- les moyens d’encliquetage comportent un élément d’encliquetage apte à prendre, par déformation élastique, une position escamotée lors de l’insertion de l’extrémité libre d’électrode dans une fente d’insertion ménagée dans l’interface de connexion et une position déployée dans un logement de réception de cette interface de connexion apte à assurer ladite position de raccordement électrique de l’extrémité libre d’électrode par rapport à l’interface de connexion ;

Le terminal de raccordement peut notamment comporter, à une de ses extrémités, une partie de fixation formant manchon apte à venir en recouvrement de l’extrémité libre de l’électrode et, à l’extrémité opposée, une partie de raccordement portant un élément d’encliquetage apte à être insérée dans la fente d’insertion d’un logement de réception de l’interface de connexion. Le manchon du terminal de raccordement peut être rendu solidaire de l’électrode associée, par exemple par sertissage ou par soudage ou par clinchage ou par collage.

Par ailleurs, l’élément d’encliquetage peut être porté par une languette faisant saillie du manchon à l’opposé de l’élément chauffant, en prenant la forme d’une lame de déformation élastique dont l’extrémité libre s’étend, dans une position de repos, en saillie du plan principal défini par la languette, l’extrémité libre de la lame étant positionnée en arrière de son extrémité solidaire de la languette.

Selon une caractéristique de l’invention, les éléments de verrouillage peuvent comporter des moyens coopérants avec les éléments de blocage additionnels. Notamment dans le cas d’application où un terminal de raccordement est ménagé sur une extrémité libre d’électrode, on pourra prévoir que ces moyens coopérant sont agencés sur une arête du manchon correspondant.

Ces moyens coopérants peuvent consister en des encoches aptes à former tout ou partie d’un élément de positionnement et/ou de guidage coopérant avec un élément en saillie agencé sur les éléments de blocage additionnels.

Lorsque chacun des éléments chauffants est correctement inséré dans l’interface de connexion et donc que les éléments de verrouillage sont disposés successivement dans une série transversale, c’est-à-dire perpendiculaire à l’axe d’allongement des éléments chauffants, l’alignement des encoches réalisées sur ces éléments de verrouillage, et notamment sur les terminaux de raccordement, forme un chemin de positionnement et/ou de guidage des éléments de blocage additionnels.

Le chemin, lorsque les encoches sont alignées, peut ainsi présenter une forme et des dimensions équivalents à celles d’un élément en saillie s’étendant depuis les éléments de blocage additionnels mobiles.

Selon une caractéristique de l’invention, un même élément en saillie est configuré pour être logé dans chacune des encoches, de sorte que l’on procède à un deuxième niveau de verrouillage commun à chacun des éléments de verrouillage indépendants. On comprend que dans le cas décrit, l’élément en saillie est porté par les éléments de blocage additionnels et que l’élément femelle est porté par les éléments de verrouillage, mais il pourrait en être inversement. L’élément en saillie peut être une nervure de rigidification.

Selon une autre série de caractéristiques de l’invention, prises seules ou en combinaison entre elles et avec chacune des caractéristiques par ailleurs présentées dans la présente demande, on pourra prévoir que :

- le carter de réception comporte une pluralité de parois s’étendant depuis l’interface de connexion, au moins l’une des parois comportant un dégagement apte à recevoir les éléments de blocage additionnels dans leur position de blocage ;

- le cadre comporte une paroi intermédiaire parallèle à deux parois latérales et disposée entre celles-ci, ladite paroi intermédiaire présentant un dégagement dans lequel on réalise une encoche additionnelle apte à former avec les encoches disposées par ailleurs sur les extrémités libres d’électrodes le chemin de positionnement et/ou de guidage, pour recevoir la nervure de rigidification de la face interne des éléments de blocage additionnels mobiles ;

- la série d’encoches disposées respectivement sur les arêtes des terminaux de raccordement et l’encoche additionnelle formée dans le dégagement de la paroi intermédiaire constituent un chemin de positionnement et/ou de guidage des éléments de blocage additionnels et de la nervure de rigidification lorsque ces éléments de blocage additionnels se retrouvent dans la position fermée de blocage ;

- au moins un moyen de guidage, notamment solidaire de l’interface de connexion, est disposé pour faciliter l’insertion d’au moins un élément chauffant, ce moyen de guidage pouvant être constitué d’une paire de lamelles parallèles entre elles et disposées perpendiculairement à l’interface de connexion, en alternance avec les éléments de verrouillage ; les lamelles d’une même paroi sont alors notamment dimensionnées pour recevoir les dissipateurs thermiques constitutifs des éléments chauffants.

Selon un premier mode de réalisation de l’invention, les éléments de blocage additionnels sont mobiles par rotation. Notamment dans ce cas, on peut prévoir que :

- les éléments de blocage additionnels mobiles en rotation présentent une forme de plaque comportant latéralement au moins un pion cylindrique pour la mise en rotation dans au moins un palier porté par le carter de réception ou par l’interface de connexion ;

- les éléments de blocage additionnels mobiles en rotation comportent deux pions cylindriques localisés à chaque jonction de la face arrière et d’une face latérale et définissant, avec les paliers correspondants l’axe de rotation de ces éléments de blocage additionnels mobiles ;

- la plaque présente une première face configurée pour s’étendre en recouvrement des extrémités libres d’électrodes dans la position de blocage des éléments de blocage additionnels ;

- la première face des éléments de blocage additionnels comporte une nervure de rigidification, dimensionnée pour s’insérer dans un chemin de positionnement et/ou de guidage transversal formé par les éléments de verrouillage dans la position de raccordement électrique des éléments chauffants ;

- les éléments de blocage additionnels, mobiles en rotation, comportent au moins un premier moyen de fixation apte à coopérer avec un deuxième moyen de fixation solidaire du carter de réception ou de l’interface de connexion pour figer la position de blocage des éléments de blocage additionnels ; les premiers moyens de fixation sont notamment des moyens de fixation élastique, aptes à coopérer par encliquetage avec les deuxièmes moyens de fixation ; notamment, le premier moyen de fixation peut prendre la forme d’un crochet dimensionné pour venir en prise autour d’un ergot agencé en saillie d’une paroi latérale du carter de réception ;

- la nervure de rigidification présente au moins une arête biseautée apte à favoriser l’insertion de la nervure de rigidification dans les encoches des éléments de blocage additionnels ;

- la plaque des éléments de blocage additionnels comporte en son milieu une entaille apte à coopérer avec un élément d’indexation formant saillie de l’interface de connexion et le cas échéant dans le voisinage de la paroi intermédiaire du carter de réception.

On comprend que les éléments de blocage additionnels mobiles en rotation ne peuvent adopter leur deuxième position fermée de blocage, que sous condition du déploiement total, dans le logement de réception correspondant de l’interface de connexion, d’un élément d’encliquetage de chacune des éléments de verrouillage, de sorte qu’au moins les encoches forment un chemin de positionnement et/ou de guidage approprié pour recevoir la nervure de rigidification solidaire des éléments de blocage additionnels.

Selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, les éléments de blocage additionnels sont mobiles par translation. Notamment dans ce cas, on pourra prévoir que :

- les éléments de blocage additionnels mobiles en translation présentent une forme de clé en U comportant une base et des ailettes qui prolongent perpendiculairement les extrémités de ladite base ;

- au moins une ailette porte, sur sa face interne orientée vers l’ailette opposée, une nervure de rigidification, dimensionnée pour s’insérer dans un chemin de positionnement et/ou de guidage transversal formé par les éléments de verrouillage dans la position de raccordement électrique des éléments chauffants ;

- en position fermée de blocage, la base de la clé en U vient s’accoler à la première paroi latérale du carter, tandis que les extrémités libres des ailettes coopèrent avec la seconde paroi latérale opposée de manière à figer la position de blocage des éléments de blocage additionnels par rapport au carter ;

- des premiers moyens de fixation, pour figer les éléments additionnels de blocage dans la position de blocage, peuvent consister en un doigt de fixation à déformation élastique, porté en bout d’au moins une ailette à l’opposé de la base, configuré pour coopérer avec des deuxièmes moyens de fixation complémentaires portés par la paroi latérale opposée à la paroi latérale au contact de la base de la clé en U formant les éléments additionnels de blocage ;

- l’extrémité libre d’au moins une ailette comporte un doigt de fixation, apte à coopérer avec une fenêtre formée dans la seconde paroi latérale du carter de réception pour figer les éléments additionnels de blocage dans leur position de blocage.

On comprend que les éléments de blocage additionnels mobiles en translation ne peuvent adopter leur deuxième position fermée de blocage, que sous condition du déploiement total, dans le logement de réception correspondant de l’interface de connexion, d’un élément d’encliquetage de chacun des éléments de verrouillage de sorte qu’au moins les encoches forment un chemin de positionnement et/ou de guidage approprié pour recevoir la nervure de rigidification solidaire des éléments de blocage additionnels.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à l’aide de la description et des dessins parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue partielle d’un dispositif de chauffage additionnel selon un premier mode de réalisation, dans laquelle on a représenté en perspective, de trois quart arrière, une partie proximale d’un carter du dispositif, une interface de connexion et des moyens de guidage, les éléments chauffants ayant été retirés pour rendre particulièrement visibles les parois constitutives du carter de réception de ces éléments chauffants et l’interface de connexion ;

- la figure 2 est une vue en perspective d’éléments de blocage additionnels, assurant un deuxième niveau de verrouillage, et configurés ici pour être mobiles en rotation ;

- la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1 dans laquelle on a représenté trois des cinq éléments chauffants pouvant être logés dans la carter de réception du dispositif, et dans laquelle on a représenté les éléments de blocage additionnels de la figure 2 montés sur le dispositif, ici dans leur deuxième position fermée de blocage ;

- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d’une partie du dispositif de chauffage additionnel selon le premier mode de réalisation, dans laquelle on a rendu visible une extrémité libre d’une électrode d’un élément chauffant coopérant avec l’interface de connexion pour assurer un premier niveau de verrouillage tandis que les éléments de blocage additionnels mobile en rotation sont dans leur première position ouverte ;

- la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4, dans laquelle les éléments de blocage additionnels mobile en rotation assurent un second niveau de verrouillage par leur deuxième position fermée de blocage ;

- la figure 6 est une vue de côté de la partie du dispositif de chauffage additionnel dans la position illustrée sur la figure 5 ;

- la figure 7 est une vue en perspective, de trois quart arrière, des éléments chauffants retirés de la figure 1, et partiellement visibles sur la figure 3, les éléments chauffants étant munis respectivement de terminaux de raccordement rapportés chacun sur une extrémité d’électrode prolongeant en saillie les éléments chauffants ;

- la figure 8 est une représentation en perspective d’un terminal de raccordement tel que visible sur la figure 7, porteur à la fois d’éléments de verrouillage de la position de l’extrémité d’électrode dans l’interface de connexion et d’éléments de blocage additionnels ;

- la figure 9 est une vue partielle d’une interface de connexion, vue à l’opposé du carter de réception des éléments chauffants, rendant visibles des fentes d’insertion des extrémités libres des éléments chauffants, et des moyens élastiques de rappel associés à chacune de ces fentes d’insertion ;

- la figure 10 est une vue partielle de l’interface de connexion, vue à l’opposé du carter de réception des éléments chauffants, rendant visible une extrémité libre d’électrode d’un élément chauffant et les éléments de verrouillage formés par la coopération de cette extrémité libre et de l’interface de connexion ;

- la figure 11 est une vue, similaire à celle de la figure 1, d’un dispositif de chauffage additionnel selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, dans lequel les éléments de blocage additionnels sont mobiles en translation, lesdits éléments de blocage additionnels étant ici dans une première position ouverte ;

- la figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 11, avec les éléments de blocage additionnels mobiles en translation illustrés dans une deuxième position fermée de blocage.

Dans la description qui va suivre, on se référera à une orientation fonction des axes Longitudinaux, Verticaux et Transversaux tels qu’ils sont définis arbitrairement par le trièdre L,V,T notamment représenté sur la figure 1. Le choix des appellations de ces axes n’est pas limitatif de l’orientation que peut prendre le dispositif dans son application à un véhicule automobile, et l’utilisation de termes tels que « supérieur >> et « inférieur >> est choisie en fonction de l’orientation dans l’illustration accompagnant cette description sans qu’elle soit non plus limitative.

Un dispositif de chauffage électrique additionnel 1, 101 est apte à être logé en travers d’un conduit de circulation d’air d’une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation, de manière à transformer l'énergie électrique prélevée sur le véhicule en énergie thermique restituée dans l’air traversant ce conduit. L’installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation n’est pas ici représentée, mais on comprendra qu’un conduit principal de cette installation comporte de façon classique une ouverture réalisée dans la paroi pour l’insertion du dispositif de chauffage additionnel.

Dans le dispositif de chauffage additionnel selon l’invention, un corps de chauffe comporte un cadre 2 et des éléments chauffants 3, constitués notamment de dissipateurs thermiques 4 et d’électrodes 5 (visibles sur la figure 7), aptes à transformer un courant électrique en énergie thermique. Le dispositif de chauffage additionnel est notamment agencé de sorte que le cadre 2 comporte au moins un carter 6 de réception des éléments chauffants et une interface de connexion 7 disposée à une extrémité proximale du carter pour le raccordement du dispositif, via les extrémités libres d’électrodes 5 logées dans des fentes 61 (visibles sur les figures 9 ou 10) de cette interface de connexion, à un réseau électrique du véhicule et l’alimentation des éléments chauffants.

On a illustré sur les figures 1 à 6 un dispositif de chauffage additionnel 1 selon un premier mode de réalisation de l’invention et sur les figures 11 à 12 un dispositif de chauffage additionnel 101 selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, ces modes de réalisation différant l’un de l’autre notamment dans les moyens de maintien et de position des éléments chauffants.

On va maintenant décrire le dispositif de chauffage additionnel 1 selon le premier mode de réalisation.

Le cadre 2 du dispositif de chauffage additionnel comporte des moyens de guidage 8 agencés en saillie de l’interface de connexion 7 en direction du carter de réception 6. Ces moyens de guidage sont disposés par paires, disposés en regard l’un de l’autre, chaque paire étant espacée l’une de l’autre d’un intervalle prédéterminé.

Sur l’illustration de la figure 1, on comprend que les éléments chauffants ont été retirés pour rendre particulièrement visibles les parois constitutives du carter de réception 6 de ces éléments chauffants, l’interface de connexion 7, et chacun des moyens de guidage 8.

Dans l’exemple illustré, le carter présente une forme de parallélépipède rectangle dont les deux faces principales sont ajourées pour permettre la diffusion dans le conduit de la chaleur dégagée par les éléments chauffants logés, au moins par une extrémité, à l’intérieur du carter. Avantageusement, le carter est venu de matière avec l’interface de connexion, même s’il est envisageable sans sortir du contexte de l’invention que ce carter soit réalisé distinctement de l’interface correspondante et rapportée et fixée, par soudage notamment, sur l’interface.

Le carter comporte trois parois qui s’étendent longitudinalement, depuis l’interface de connexion et parallèlement entre elles, et parmi lesquelles on peut distinguer deux parois latérales 9,10 et une paroi intermédiaire 11 disposée entre ces parois latérales. On définit de la sorte deux logements distincts de réception des éléments chauffants dans le carter 6. Un premier logement 28 est défini par l’interface de connexion, la première paroi latérale 9 et la paroi intermédiaire 11, tandis qu’un deuxième logement 29 est défini par l’interface de connexion, la deuxième paroi latérale 10 et la paroi intermédiaire 11.

On comprend que le carter de réception est délimité longitudinalement, à une extrémité proximale 18, par l’interface de connexion 7 qui forme une face de butée à l’insertion des éléments chauffants, qui sont insérés par l’extrémité longitudinale distale 20 opposée du carter de réception, ouverte entre les parois latérales 9,10, une barre supérieure 22 et une barre inférieure 26 reliant chacune les parois latérales. On présente ainsi une configuration particulièrement avantageuse dans laquelle l’insertion des éléments chauffants dans le carter et l’insertion des électrodes dans les fentes correspondantes se fait avec un unique mouvement de translation.

Chacune des parois latérales 9, 10 porte dans le cas illustré des moyens de fixation 19 d’une barrette rainurée 21 (représentée sur les figures 11 et 12) qui s’étend le long du carter de réception, ici depuis l’interface de connexion, et qui joue un double rôle de perte de charge aéraulique et de tenue mécanique de l’ensemble du corps de chauffe.

L’interface de connexion présente une double fonction, à savoir une fonction de connexion électrique pour permettre le raccordement des éléments chauffants à une source d’énergie électrique embarquée sur le véhicule et une fonction mécanique pour fermer de façon étanche l’ouverture du conduit par laquelle le dispositif de chauffage est inséré.

L’interface de connexion 7 comporte une platine 23 sensiblement plane, et un fourreau 24 qui s’étend longitudinalement en saillie de la platine. La platine s’étend perpendiculairement aux parois longitudinales du carter qu’elle supporte, les parois longitudinales prolongeant une face interne 34 de la platine tandis que le fourreau s’étend depuis la face externe de la platine, à l’opposé du carter du corps de chauffe.

Les moyens de fixation mécanique associés à l’interface de connexion sont portés par la platine qui présente à ses extrémités verticales des pattes de fixation 25 dans lesquelles des trous de fixation permettent la coopération de moyens de vissage avec des moyens taraudés solidaires du conduit ici non représentés, pour la fixation mécanique du dispositif de chauffage additionnel par rapport au conduit. Par ailleurs, la platine comporte sur sa face interne, tournée vers le carter du corps de chauffe, une gorge périphérique 27 dans laquelle un joint peut être positionné de sorte à assurer l’étanchéité à l'air entre l'intérieur de l'installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation où s'étend le carter du dispositif et l'extérieur de l'installation où s'étend la platine et notamment le fourreau. On comprendra que la présence d’un joint est facultative et que l’on pourrait limiter les fuites d’air par un jeu de chicanes formées par des formes complémentaires de l’installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation et de la platine.

L’interface de connexion présente des fentes 61 (visibles sur les figures 9 et 10) qui s’étendent de la face interne de la platine à la face externe portant le fourreau. Les fentes débouchent sur la face externe de l’interface de connexion à l’intérieur du fourreau, dont les dimensions sont aptes à permettre la réception dans ce fourreau de moyens de raccordement électrique directement reliés au réseau du véhicule. Ces fentes s’étendent longitudinalement et elles présentent une section définie pour recevoir et guider à travers l’interface les extrémités libres d’électrodes 5 des éléments chauffants, et le cas échéant les terminaux de raccordement montés sur ces extrémités libres d’électrodes tels qu’ils vont être décrit ci-après, afin qu’elles puissent s’étendre dans le fourreau en saillie de la face externe de la platine.

On décrira plus en détail ci-après la forme des fentes 61 pour définir en quoi elles consistent en des moyens coopérants avec les extrémités libres des électrodes des éléments chauffants pour former des éléments de verrouillage.

On comprend que la face pleine formée par l’interface est une face de butée pour la mise en place des éléments chauffants dans le carter, ces éléments chauffants étant insérés par la face ouverte à l’extrémité longitudinale opposée.

Les moyens de guidage 8 à l’insertion des éléments chauffants 3 permettent le guidage des extrémités libres des électrodes, via les terminaux de raccordement le cas échéant, lors de leur insertion dans les fentes correspondantes de l’interface de connexion. Ces moyens de guidage sont constitués de paires de lamelles parallèles entre elles et agencées en saillie, perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement, de l’interface de connexion 7, en alternance avec les fentes d’insertion 61. Les paires de lamelles sont distantes l’une de l’autre d’un espace d’insertion 30 de sorte que cet espace d’insertion donne accès aux fentes d’insertion 61 ménagées entre chaque paire de lamelles. Les lamelles de guidages d’une même paire de moyens de guidage sont écartées l’une de l’autre pour loger entre elles les dissipateurs thermiques 4 constitutifs des éléments chauffants 3. Ces moyens de guidage supplémentaires participent au bon positionnement des éléments chauffants dans le carter et donc leur bon raccordement à la source électrique du véhicule. Dans le cas illustré, on peut distinguer, dans le premier logement 28 du carter 6 défini par la première paroi latérale 9 et la paroi intermédiaire 11, trois paires de moyens de guidages 8, aptes à guider et à recevoir trois dissipateurs thermiques 4, et dans le deuxième logement 29 du carter, défini par la paroi deuxième latérale 10 et la paroi intermédiaire 11, deux paires de moyens de guidages 8, aptes à guider et à recevoir deux dissipateurs thermiques 4.

Selon l’invention, le dispositif comporte des éléments de verrouillage d’au moins une, et préférentiellement chacune, extrémité libre d’électrode dans une position de raccordement électrique par rapport à l’interface de connexion et des éléments de blocage additionnels aptes à figer l’extrémité libre de l’électrode dans ladite position de raccordement.

Ces éléments de verrouillage et de blocage additionnels sont des éléments distincts, coopérant entre eux au moins en ce que les éléments de blocage additionnels assurent la position verrouillée des éléments chauffants obtenue par l’intermédiaire des éléments de verrouillage.

Les éléments de verrouillage consistent en des éléments coopérants portés respectivement par l’extrémité libre d’une électrode constitutive de chaque élément chauffant et par l’interface de connexion, au niveau de la fente d’insertion attribuée à cette électrode. On comprend ainsi que les éléments de verrouillage sont propres à chaque extrémité libre d’électrode.

On a illustré sur la figure 7 un ensemble d’éléments chauffants configurés pour être insérés dans le carter de réception illustré sur la figure 1 et logés en bout dans logements et fentes ménagés à cet effet dans l’interface de connexion, notamment visible sur la figure 9.

Chaque élément chauffant 3 comporte un dissipateur thermique 4 porté par une électrode 5 qui se prolonge en saillie du dissipateur thermique, à une extrémité proximale 33, par une extrémité libre qui va permettre le raccordement électrique au niveau de l’interface de connexion.

Dans l’exemple illustré, l’extrémité libre des électrodes est prolongée par un terminal de raccordement 41, comportant une partie de fixation, formant manchon 42 raccordé à l’extrémité libre de l’électrode et, à l’extrémité opposée, une partie de raccordement 43 formée par une languette 50 dont une des faces porte un élément d’encliquetage 44 à déformation élastique.

Cet élément d’encliquetage 44 est escamotable, sensiblement dans le plan de la languette 50, pour permettre, tel que cela sera décrit plus en détail ci-après, l’insertion de ladite extrémité libre de l’électrode, et à tout le moins du terminal de raccordement correspondant, dans la fente du logement de réception de l’interface de connexion, étant entendu qu’une force de rappel élastique la rappelle dans sa position d’origine pour se déployer dans le logement de réception de l’interface de connexion et verrouiller ainsi la position de l’extrémité libre de l’électrode dans l’interface de connexion, tel qu’illustré sur la figure 10.

La largeur d’un manchon est légèrement supérieure à la largeur de l’électrode de manière à pouvoir entourer l’électrode associée et être rendu solidaire de celle-ci par soudage ou sertissage par exemple, ou encore par clinchage ou collage. On comprendra par ailleurs que la partie de fixation pourrait, sans sortir du contexte de l’invention, ne pas entourer complètement l’électrode et venir en recouvrement sur l’une ou l’autre des faces de l’électrode, pour soudage ou par collage par exemple. Dans le mode de réalisation illustré, la forme de manchon est obtenue par pliage sur lui-même de la partie de fixation, en laissant un espace entre la paroi supérieure 46 du manchon s’étendant dans le plan de la partie de raccordement et la paroi inférieure 47 du manchon repliée sous la paroi inférieure. Le terminal est soudé, ou bien serti, collé ou clinché à titre d’exemple, sur l’extrémité libre de l’électrode au niveau de cette paroi inférieure repliée du manchon, la figure 8 illustrant des points d’amorce de sertissage 45 sur cette paroi inférieure.

Le manchon comporte, sur au moins une arête formée par le pliage entre la paroi inférieure 47 et la paroi supérieure 46, une encoche 55. Le rôle de cette encoche 55 sera défini ci-après, notamment dans l’explication de la coopération des éléments de verrouillage et des éléments de blocage additionnels mobiles. On expliquera notamment comment le logement d’une nervure de rigidification dans cette encoche, et dans les encoches alignées de chaque terminal de raccordement, permet de bloquer la position verrouillée des terminaux de raccordement et donc d’assurer la position optimale pour le raccordement électrique au réseau électrique du véhicule. Dans le mode de réalisation illustré, une encoche est prévue sur chacune des arêtes d’un même terminal de raccordement.

En se référant à la figure 8, on peut noter que la partie de raccordement 43 est reliée au manchon 42 par une portion d’étranglement 48, et elle comporte immédiatement après cette portion d’étranglement deux ailettes 49 qui s’étendent de chaque côté de la partie de raccordement en saillie radiale de manière à former une butée par épaulement au déplacement longitudinal du terminal, et qui portent la languette 50. A la jonction des ailettes 49 et de la languette 50, on prévoit des encoches 51 formant une réduction de largeur de la languette à sa base.

La languette 50 présente ici une section transversale sensiblement rectangulaire, de forme complémentaire de celle des fentes d’insertion 61 réalisées dans l’interface de connexion 7. On peut observer, notamment sur la figure 8, que l’extrémité libre 52 de cette languette présente un léger biseau, notamment pour faciliter son insertion dans la fente correspondante.

Tel que cela a été précisé, la languette 50 comporte un élément d’encliquetage 44 à déformation élastique, réalisé par une lame 53 articulée à une de ses extrémités sur la languette, autour d’un axe transversal à la languette. La lame est conformée, par exemple par un poinçonnage, pour prendre une position de repos dans laquelle son extrémité libre 56 s’étend en saillie du plan longitudinal et transversal défini par la languette 50. On peut observer que la lame est agencée de sorte que son extrémité libre est positionnée en arrière de son extrémité articulée, c’est-à-dire que l’extrémité libre est plus proche de la partie de fixation du terminal.

Les éléments de verrouillage sont formés d’une part par les éléments d’encliquetage 44 à déformation élastique portés par l’extrémité libre d’électrodes de chaque élément chauffant, le cas échéant par un terminal de raccordement, et d’autre part par les logements 60 dans lesquels débouchent les fentes 61 réalisées dans l’interface de connexion 7, tel que cela est notamment visible sur les figures 9 ou 10.

L’interface de connexion comporte ainsi des fentes 61 d’insertion, visibles sur la figure 4, dont la section transversale est complémentaire de celle des languettes 50 montées en bout des extrémités libres d’électrodes, et des logements 60 coopérants avec les éléments d’encliquetage 44 portés par les éléments de verrouillage 40.

Les éléments d’encliquetage à déformation élastique sont aptes à passer d’une position escamotée, sensiblement dans le plan de languette, lors de l’insertion de la partie d’extrémité libre du terminal de raccordement 41 dans la fente correspondante 61 de l’interface de connexion à une position déployée dans le logement 60 correspondant lorsque l’élément chauffant 3 est en position par rapport au carter 6 et à l’interface de connexion 7.

On comprend que lors de l’insertion de la languette de l’élément de verrouillage 40 dans la fente 61, l’extrémité libre 56 de l’élément d’encliquetage, en arrière de l’extrémité articulée, est amenée dans le plan de la languette 50, dans une position escamotée, sous l’effet de la contrainte verticale exercée par les parois délimitant la fente 61. Lorsque l’élément chauffant est dans sa position finale souhaitée par rapport au carter, la languette est insérée au maximum dans la fente, les ailettes 49 formant contre la face interne de la platine 23 une butée longitudinale à l’avancement du terminal. Et dans cette position finale, la lame 53 de l’élément d’encliquetage 44 est disposée à l’aplomb du logement 60 aménagé sur le chemin de la fente. La lame n’est plus contrainte par les parois délimitant la fente et elle peut reprendre sa position déployée initiale en saillie du plan de la languette. La languette est alors immobilisée longitudinalement, c’est-à-dire dans le sens d’insertion, dans un sens par la butée des ailettes 49 contre l’interface de connexion 7, et dans l’autre sens par la butée de l’extrémité libre 56 des éléments d’encliquetage contre la paroi verticale du logement 60. On comprend que si un élément chauffant devait être dégagé de l’interface de connexion, il conviendrait d’utiliser un outil pour contraindre l’élément d’encliquetage 54 à prendre sa position escamotée, en accédant au logement par le côté de la face externe de l’interface de connexion 7.

Dans ce contexte, la figure 10 illustre la position verrouillée d’une extrémité libre d’électrode dans l’interface de connexion, de manière à prendre la position souhaitée de raccordement électrique. Dans cette position de raccordement électrique, la languette 50 est logée dans la fente d’insertion 61, la lame 53 de l’élément d’encliquetage 44 est en position déployée dans le logement 60 de l’interface de connexion, et l’extrémité libre 52 de la languette 50 est suffisamment dégagée de platine 23 pour pouvoir être en prise avec des moyens de raccordement électrique, ici non représentés, montés sur le fourreau 24 de l’interface de connexion.

Afin d’éviter un jeu trop important de la languette 50 dans la fente d’insertion 61, on prévoit, tel que visible sur la figure 9 qui illustre l’interface de connexion sans extrémité libre d’électrode insérée dans les fentes de cette interface, un moyen de rappel élastique 63 agencé au voisinage de chacune des fentes d’insertion et qui, dans sa position de repos, tend à s’étendre en travers du passage de l’extrémité libre d’électrode en sortie de la fente d’insertion. Le moyen de rappel élastique 63 est configuré pour s’escamoter au passage de l’extrémité libre d’électrode tout en appuyant sur l’extrémité libre d’électrode et la pousser contre la paroi délimitant la fente à l’opposé du moyen de rappel élastique.

On comprend de ce qui précède que les éléments de verrouillage, ici formés par l’élément d’encliquetage 44 et le logement 61, permettent de bloquer dans la position de raccordement électrique les éléments chauffants. Ces éléments de verrouillage ne sont opérationnels que si l’élément chauffant est suffisamment avancé vers l’interface de connexion. Dans le cas contraire, l’extrémité libre d’électrode insérée dans la fente pourrait ne pas dépasser suffisamment de l’autre côté de l’interface de connexion, dans le fourreau, de sorte que l’extrémité libre de l’élément d’encliquetage serait coincée dans la fente et ne pourrait se déployer pour verrouiller la position.

Dans le mode de réalisation illustré, les terminaux de raccordement 41 sont portés par les extrémités libres des électrodes et les fentes réalisées dans l’interface débouchent de chaque côté de la platine pour que les terminaux puissent traverser l’interface de connexion et être en prise avec les moyens de raccordement électrique reliés au réseau électrique du véhicule. On comprend que l’on peut prévoir que les extrémités libres des électrodes soient directement insérées dans les fentes de l’interface sans qu’un terminal soit interposé. Dès lors, ce sont les extrémités libres des électrodes qui portent les moyens coopérants avec l’élément de verrouillage, que ces éléments soient des encoches ou des ouvertures.

Selon l’invention, le dispositif comporte en outre des éléments de blocage additionnels qui visent d’une part à figer la position de raccordement électrique des éléments chauffants, et à maintenir cette position même si les éléments de verrouillage venaient à lâcher, et qui visent d’autre part à former un moyen de détrompage pour s’assurer que chaque élément chauffant est dans sa position de raccordement et que les éléments de verrouillage correspondant sont donc opérationnels.

Tel que cela sera décrit plus en détails ci-après, les éléments de blocage additionnels constituent un moyen commun à l’ensemble des éléments chauffants, de sorte que l’on s’assure en une manipulation la vérification que les éléments chauffants sont tous dans la position de raccordement électrique souhaitée, et de sorte que l’on assure en une unique manipulation le double verrouillage de chacun des éléments chauffants, chaque élément chauffant ayant été verrouillé à un premier niveau de façon individuelle au préalable.

Dans le cas illustré sur la figure 2, les éléments de blocage additionnels 70, mobiles en rotation, présentent la forme d’une plaque 71 définissant notamment une première face 72 destinée à être en regard des extrémités libres d’électrodes lorsque les éléments de blocage additionnels sont dans leur deuxième position de blocage (position visible sur la figure 3).

La plaque est délimitée par des bords principaux 73, 74 parallèles entre eux et par des bords latéraux 75,76 parallèles entre eux et reliant deux à deux les extrémités de ces bords principaux.

Dans l’exemple illustré, les éléments de blocage additionnels sont agencés de sorte que, dans leur deuxième position de blocage, un premier bord principal 73 est disposé au contact de l’interface de connexion, un premier bord latéral 75 soit en appui, ou à tout le moins en regard, d’une première paroi latérale 9 du carter de réception 6 et le deuxième bord latéral 76 est en appui, où à tout le moins en regard de la deuxième paroi latérale du carter 6.

La plaque 71 porte à ses extrémités latérales et au voisinage du premier bord principal, c’est-à-dire dans le prolongement de ce premier bord latéral au-delà des bords latéraux, deux pions ΊΊ, 78 de section principalement circulaire. Ces pions sont agencés de chaque côté de la plaque en présentant des axes d’allongement sensiblement parallèles, de manière à définir un axe de rotation des éléments additionnels mobiles 70 lorsque ces pions sont logés dans des paliers correspondants. On comprend que les éléments de blocage additionnels sont mobiles en rotation autour de cet axe de rotation pour adopter, par basculement, une première position ouverte de dégagement (visible sur la figure 4) ou une seconde position fermée de blocage (visible sur les figures 3, 5 et 6). Par section principalement circulaire, on vise à décrire le méplat 77a, visible sur la figure 2 et plus nettement sur la figure 6, par lequel le pion vient en butée contre le carter de réception pour participer à l’arrêt en rotation des éléments de blocage additionnels dans la deuxième position fermée de blocage.

Les bords latéraux 75,76 de la plaque portent chacun un crochet de fixation 79,80. Chaque crochet de fixation comporte deux portions identiques 81, 82, sensiblement en forme de U et jointes à leur extrémité libre, c’est-à-dire leur extrémité à l’opposé de la plaque, par une barre de maintien 84. On définit ainsi un crochet avec un évidement central, la face interne 84’ de la barre de maintien 84 étant tournée à l’intérieur de cet évidement.

La dimension de l’évidement des crochets de fixation est définie de manière à permettre aux crochets de venir respectivement en prise autour d’un ergot 31,32 solidaire du carter de réception tel qu’il va être décrit ci-après.

La première face 72 des éléments de blocage additionnels 70 comporte une nervure de rigidification 88 (visible sur les figures 4 et 5) s’étendant transversalement, c’est-à-dire parallèlement aux bords principaux 73, 74, et cette nervure présente une forme et des dimensions adaptées pour pouvoir se loger dans le chemin de positionnement et/ou de guidage formé par l’alignement longitudinal des encoches 55 de chacun des terminaux de raccordement. La forme de la section de la nervure de rigidification 88, complémentaire de celle de chacune des encoches 55, est dans le cas illustré rectangulaire. On peut prévoir que cette nervure de rigidification présente un biseau 88a, de manière à favoriser l’introduction et la sortie de la nervure de rigidification par rapport au chemin de positionnement et/ou de guidage.

Par ailleurs, le premier bord principal 73 de la plaque 71 comporte une entaille 89 de forme et de dimensions telles que dans la deuxième position de blocage des éléments de blocage additionnels, l’entaille coopère avec un élément d’indexation 17 formant saillie de l’interface de connexion et/ou d’une des parois du carter de réception. Dans le cas illustré, l’entaille et l’élément d’indexation ont une position centrale par rapport aux éléments de blocage additionnels.

On comprend que les éléments de blocage additionnels 70 coopèrent avec des éléments spécifiques portés par l’interface de connexion et/ou le carter de réception. Notamment, les deux pions portés par la plaque 71 sont configurés, et notamment dimensionnés, pour être logés de manière pivotante dans des paliers 14 et 15. Dans l’exemple illustré, ces paliers sont portés par l’interface de connexion 7, mais on comprendra qu’ils pourraient, sans sortir du contexte de l’invention, être portés par le carter de réception 6. Et chacune des parois du carter de réception, à savoir ici les deux parois latérales et la paroi intermédiaire, comporte un évidement au niveau de leur jonction avec l’interface de connexion, les évidements 12,13,16 respectifs des parois latérales et de la paroi intermédiaire formant des surfaces d’appui pour la première face 72 de la plaque 71. Sur les parois latérales, la formation de ces évidements crée un épaulement qui guide la plaque 71 dans l’évidement lors du basculement des éléments de blocage additionnels. Et chacune des parois latérales comporte en outre un ergot 31,32 faisant saillie de la face externe de la paroi latérale correspondante, c’est-à-dire dirigé à l’opposé du carter de réception. Chaque ergot comporte une face supérieure formant plan incliné et une face inférieure formant surface d’appui, de manière à permettre l’encliquetage des crochets précédemment décrits.

La paroi intermédiaire 11 présente, au centre de son évidement 16, une encoche additionnelle 16a de forme et de dimensions égales à celles des encoches 55 formées dans les terminaux de raccordement 41 de manière à participer au chemin de positionnement et/ou de guidage défini précédemment.

On va maintenant décrire le mode de fonctionnement du double étage de verrouillage, notamment dans le cas d’application du premier mode de réalisation des éléments de blocage additionnels, mobiles en rotation. Ces éléments de blocage additionnels sont ainsi pivotés autour d’un axe de rotation, défini ici par les deux pions logés dans les paliers portés par l’interface de connexion, pour passer d’une première position ouverte, visible sur la figure 4, dans laquelle le passage est laissé pour l’insertion longitudinale des extrémités libres des électrodes, et des terminaux de raccordement qu’elles portent, dans les fentes respectives formées dans l’interface de connexion, à une position fermée, notamment visible sur les figures 3, 5 et 6, dans laquelle les éléments de blocage additionnels est rabattu sur les extrémités libres des électrodes pour figer la position de celles-ci par rapport à l’interface de connexion.

Dans la position ouverte, les éléments de blocage additionnels sont basculés en direction de l’interface de connexion, en éloignement des parois latérales du carter de réception. L’angle de basculement entre la position ouverte et la position fermée est suffisant pour laisser passage aux éléments chauffants et aux terminaux de raccordement équipant ceux-ci, et prend ici à titre d’exemple une valeur de 15°.

Les éléments chauffants sont insérés dans le carter de réception par l’ouverture distale, à l’opposé de l’interface de connexion avec en tête l’extrémité libre des électrodes et les terminaux de raccordement éventuels, porteurs de la lame de déformation élastique. Les éléments chauffants glissent le long des parois délimitant le premier ou le deuxième logement jusqu’à l’interface de connexion. Les languettes 50 des terminaux de raccordement s’insèrent dans les fentes 61 disposées entre les moyens de guidage 8 et les éléments chauffants sont enfoncés jusqu’à encliquetage des éléments de verrouillage, c’est-à-dire le déploiement de la languette élastique dans le logement.

Les éléments de verrouillage assurent un premier niveau de verrouillage en maintenant une extrémité libre d’une électrode en position de raccordement électrique, c’est-à-dire suffisamment éloignée de la platine 23 pour permettre le raccordement à des contacteurs électriques insérés dans le fourreau 24.

A ce stade intermédiaire, dans lequel les éléments de verrouillage sont opérants et les éléments additionnels de blocage sont inopérants, on constate que chaque terminal est disposé de manière à ce que ses arêtes s’étendent respectivement au-delà du plan défini par la lamelle de guidage correspondante 8a,8b de sorte que les encoches 55 soient dégagées et forment respectivement un chemin de positionnement et/ou de guidage accessible.

Les éléments de blocage additionnels sont configurés pour prendre, après basculement, une deuxième position fermée en réalisant un deuxième niveau de verrouillage des éléments chauffants dans leur position de raccordement électrique. Sur la figure 3 notamment, on a illustré le dispositif de chauffage avec les éléments additionnels de blocage dans leur deuxième position fermée, et pour plus de clarté, on a uniquement illustré les éléments chauffants insérés dans le premier logement 28 du carter 6 défini par la première paroi latérale 9 et la paroi intermédiaire 11, le deuxième logement du carter étant ici laissé libre de manière à distinguer dans ce deuxième logement 29 deux terminaux de raccordement 41 enfichés dans l’interface de connexion avec une paire de lamelles de guidage 8 agencée entre ces terminaux.

La figure 5 est une vue en coupe, similaire à celle de la figure 4, représentative du dispositif selon l’invention lorsque les éléments additionnels sont dans la deuxième position fermée pour assurer un second niveau de verrouillage, à savoir assurer la position de raccordement électrique des éléments chauffants en complément du premier niveau de verrouillage réalisé par les éléments de verrouillage 40. Notamment visible sur la figure 5, la nervure de rigidification 88 se retrouve engagée dans l’encoche, ici supérieure, 55a du terminal de raccordement, l’engagement de la nervure dans cette encoche étant notamment rendu possible par la face biseautée de la nervure de rigidification.

Cette deuxième position des éléments de blocage est obtenue par basculement de la plaque 71 autour de l’axe de rotation défini par les pions cylindriques 77,78 dans les paliers 14,15 portés par l’interface de connexion 7 et ce jusqu’à ce que la forme du méplat 77a génère éventuellement une butée à la rotation, et/ou jusqu’à ce que la plaque vienne reposer sur les dégagements des parois latérales, tel que cela est visible sur la figure 6.

On peut observer la position en retrait des moyens de guidage par rapport aux faces d’appui formés par ces dégagements des parois latérales, de sorte que les moyens de guidage n’interfèrent pas dans le basculement des éléments de blocage additionnels vers la deuxième position fermée. Et l’entaille 89 formée dans le premier bord principal de la plaque permet le basculement tout en coopérant avec l’élément d’indexation.

Afin de figer la deuxième position fermée et empêcher le basculement en sens inverse de la plaque, les crochets de fixation 79,80 formant des premiers moyens de fixation coopèrent par encliquetage avec les ergots 31, 32 agencés en saillie des parois latérales 9, 10 du carter de réception et formant des deuxièmes moyens de fixation.

Lors du basculement des éléments additionnels de blocage 70 vers leur deuxième position fermée, la barre de maintien de chaque crochet vient en appui sur la rampe formée sur chacun des ergots 31, 32 agencés en saillie des parois latérales. Au fur et à mesure du basculement, la barre de maintien 84 des crochets glissent sur la rampe associée en s’écartant de la plaque 71, du fait de l’élasticité des crochets, et les crochets ne reprennent leur forme d’origine que lorsque les ergots sont respectivement logés dans l’évidement central du crochet correspondant, la barre de maintien étant alors en butée sous l’ergot pour empêcher le dégagement du crochet.

Tel que cela a pu être précisé par ailleurs, dans cette deuxième position fermée, la nervure de rigidification 88 agencée sur la première face 72 de la plaque s’étend dans le chemin de positionnement et/ou de guidage formé par chacune des encoches 55 des terminaux en raccordement disposée en regard de cette première face, et le cas échéant par une encoche additionnelle 16a formée dans le dégagement 16 de la paroi intermédiaire 11 du carter de réception 6, tel que cela est visible sur la figure 1.

On va maintenant décrire un dispositif de chauffage additionnel 101 selon un deuxième mode de réalisation, notamment en se référant aux figures 11 et 12, selon lequel les éléments de blocage additionnels en position verrouillée des éléments chauffants sont mobiles en translation, se distinguant ainsi des moyens rotatifs précédemment décrits. Les éléments de blocage additionnels 170 du deuxième mode de réalisation sont ainsi configurés pour passer par coulissement de la position ouverte, selon laquelle un passage est laissé à au moins une extrémité libre d’électrode pour prendre la position de raccordement électrique par rapport à l’interface de connexion, à la deuxième position fermée de blocage, dans laquelle les éléments de blocage additionnels sont aptes à figer la ou les extrémités libres d’électrode dans leur position de raccordement.

Là encore, les éléments de verrouillage 140 et les éléments de blocages additionnels 170 sont des éléments distincts, les éléments de verrouillage étant ici similaires à ce qu’ils ont été présentés dans le premier mode de réalisation, c’est-à-dire notamment propres à chaque extrémité libre d’électrode. Tels qu’ils vont être décrits, là encore, les éléments de blocage additionnels mobiles en translation du deuxième mode de réalisation constituent un moyen commun à l’ensemble des électrodes de l’élément chauffant.

Sur les figures 11 et 12, seuls les terminaux de raccordement 141, sans les électrodes et les éléments chauffants correspondants, sont illustrés afin de faciliter la représentation du deuxième niveau de verrouillage par la coopération des éléments de blocage additionnels avec les encoches de ces terminaux. Dans un même esprit de simplification des représentations, les moyens de guidage disposés au voisinage des fentes d’insertion ne sont pas visibles.

Dans ce deuxième mode de réalisation, les éléments de blocage additionnels 170 sont mobiles en translation et aptes à coulisser transversalement le long du cadre 102 et de l’interface de connexion 107 depuis la première paroi latérale 109 du carter 106 en direction de la deuxième paroi latérale 110, de manière à passer d’une première position ouverte, visible sur la figure 11, à sa deuxième position fermée de blocage, visible sur la figure 12.

Les éléments de blocage additionnels présentent une forme de clé en U comportant une base 90 et des ailettes 91, 92 qui prolongent perpendiculairement les extrémités de ladite base. Au moins une ailette, de préférence l’ailette supérieure 91 porte, sur sa face interne 93 orientée vers l’ailette 92 inférieure opposée, une nervure de rigidification, ici non visible, qui s’étend sensiblement sur toute la longueur de ladite ailette, c’est-à-dire depuis la base jusqu’à l’extrémité libre de l’ailette.

Les terminaux de raccordement présentent la même forme que dans le premier mode de réalisation, et lorsqu’ils sont positionnés dans la position électrique de raccordement, l’alignement des encoches 155 qu’ils portent respectivement délimitent un chemin de positionnement et/ou de guidage des éléments de blocage additionnels mobiles, et notamment de la nervure de rigidification.

Au moins une extrémité libre d’une ailette 91,92 des éléments de blocage additionnels 170, mobiles par translation, comporte un doigt 94 de fixation apte à coopérer, en position de blocage, avec une fenêtre 95 réalisée au niveau de l’extrémité proximale de la seconde paroi latérale 110 du cadre. Le doigt 94 s’insère dans la fenêtre 95, en bout de course des éléments de blocage additionnels lorsque ceux-ci prennent leur deuxième position de blocage, et il se déforme élastiquement pour permettre ce passage, en reprenant sa forme initiale après être passé au-delà de la fenêtre. On comprend que ce doigt 94 de fixation joue le même rôle que le crochet de fixation dans le premier mode de réalisation, à savoir bloquer les éléments de blocage additionnels dans leur deuxième position fermée.

On peut également prévoir une rainure 96 réalisée sur la face interne de la base 90 de la clé en U formant les éléments de blocage additionnels, de largeur et profondeur complémentaires de la largeur et de la hauteur d’une nervure de rigidification supplémentaire 97 présente sur la face externe de la première paroi latérale 109 du carter.

Pour prendre la deuxième position fermée de blocage, visible sur la figure 11, on exerce sur la clé en U formant les éléments de blocage additionnels un mouvement de translation, avec notamment la nervure de rigidification qui doit passer dans le chemin de positionnement et/ou de guidage formé au moins par les encoches 155.

Conformément au premier mode de réalisation, les éléments de blocage additionnels 170 ne peuvent prendre leur deuxième position de blocage que si la nervure de rigidification peut s’insérer correctement dans le chemin de positionnement et/ou de guidage formé par les encoches. Si l’un des éléments chauffants n’est pas correctement inséré dans l’interface de connexion via son extrémité libre d’électrode et le terminal de raccordement associé, cela produit un décalage longitudinal de l’encoche correspondante et une rupture dans le chemin de positionnement et/ou de guidage formé par les autres encoches, de sorte que la nervure de rigidification ne peut être insérée sur tout ce chemin. L’opérateur qui constate cet empêchement en déduit un mauvais positionnement de l’un des éléments chauffants et les réajuste afin de les aligner et de pouvoir correctement positionner les éléments de blocage additionnels dans la deuxième position fermée.

La description qui précède explique clairement comment l’invention permet d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés et notamment de proposer un dispositif de chauffage de type électrique apte à être disposé en travers d’un conduit d’une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation d'un véhicule automobile, pour permettre la diffusion de chaleur par excitation électrique d’éléments chauffants portés par un corps de chauffe, et pour lequel on s’est assuré du bon positionnement et donc de la bonne connexion électrique des éléments chauffants, afin d’optimiser la production de chaleur pour un dispositif donné. Notamment, selon l’invention, on a créé un double étage de verrouillage, de sorte que des éléments additionnels viennent, en prenant une position fermée, verrouiller la position d’éléments primaires de verrouillage de la position adéquate des éléments chauffants. Les éléments chauffants sont bloqués dans une position souhaitée de raccordement électrique, au moyen des éléments primaires de verrouillage, et les éléments additionnels bloquent les éléments primaires de verrouillage de manière à ce que la position de raccordement électrique soit figée par deux verrous successifs.

L’invention permet donc principalement de doubler le niveau de verrouillage. On s’assure que les éléments chauffant ne peuvent bouger lors de l’utilisation du dispositif chauffant, soumis aux contraintes du véhicule, qui pourrait entraîner la rupture notamment d’un des éléments de verrouillage formant le premier niveau de verrouillage. Dans ce cas, les éléments de blocage additionnels prennent le relais. Le fait que ces éléments de blocage additionnels s’étendent en travers de chacun des éléments de verrouillage primaires permet en un unique moyen d’assurer l’ensemble des éléments de verrouillage.

L’invention permet également de réaliser, par la mise en place des éléments de blocage additionnels, un détrompage validant la position correcte des éléments de verrouillage primaires et donc des éléments chauffants, et donc le bon fonctionnement du dispositif de chauffage.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de chauffage électrique (1, 101) comportant un carter de réception (6) d’au moins un élément chauffant (3) par diffusion de chaleur sous l’effet d’un potentiel électrique et une interface de connexion (7) participant à la liaison du au moins un élément chauffant (3) à une alimentation électrique source du véhicule, par l’intermédiaire d’une extrémité libre d’électrode (5) de l’élément chauffant, caractérisé en ce qu’il comporte des éléments de verrouillage (40,140) de la au moins une extrémité libre d’électrode (5) dans une position de raccordement électrique par rapport à l’interface de connexion (7) et des éléments de blocage additionnels (70, 170) aptes à prendre une position de blocage pour figer l’extrémité libre de l’électrode dans ladite position de raccordement.
2. Dispositif de chauffage selon la revendication 1, caractérisé en en ce que les éléments de verrouillage (40,140) et les éléments de blocages additionnels (70,170) sont des éléments distincts.
3. Dispositif de chauffage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de verrouillage (40,140) sont propres à chaque extrémité libre d’électrode (5) tandis que lesdits éléments de blocage additionnels (70,170) constituent un moyen commun à l’ensemble des électrodes (5) de l’élément chauffant (3).
4. Dispositif de chauffage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de blocage additionnels (70,170) sont mobiles, entre une première position ouverte, dans laquelle ils sont configurés pour laisser le passage à au moins une extrémité libre d’électrode (5) pour prendre la position de raccordement électrique par rapport à l’interface de connexion (7), et une deuxième position fermée, correspondant à la position de blocage, dans laquelle ils sont aptes à figer cette au moins une extrémité libre d’électrode (5) dans sa position de raccordement.
5. Dispositif de chauffage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de verrouillage (40,140) comportent des moyens d’encliquetage entre l’extrémité libre d’électrode (5) et l’interface de connexion (7).
6. Dispositif de chauffage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens d’encliquetage sont portés par l’interface de connexion (7) et par un terminal de raccordement électrique (41) monté sur l’extrémité libre d’électrode (5).
7. Dispositif de chauffage selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens d’encliquetage comportent un élément d’encliquetage (44) apte à prendre, par déformation élastique, une position escamotée lors de l’insertion de l’extrémité libre d’électrode dans une fente d’insertion (61) ménagée dans l’interface de connexion (7) et une position déployée dans un logement (60) de réception de cette interface de connexion apte à assurer ladite position de raccordement électrique de l’extrémité libre d’électrode (5) par rapport à l’interface de connexion (7).
8. Dispositif de chauffage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de verrouillage (40,140) comportent des moyens coopérants avec les éléments de blocage additionnels (70, 170).
9. Dispositif de chauffage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens coopérants consistent en des encoches (55,155) aptes à former tout ou partie d’un élément de positionnement et/ou de guidage coopérant avec un élément en saillie (88) agencée sur les éléments de blocage additionnels (70, 170).
10. Dispositif de chauffage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le carter de réception comporte une pluralité de parois (9,10,11) s’étendant depuis l’interface de connexion (7), au moins l’une des parois comportant un dégagement (12,13,16) apte à recevoir les éléments de blocage additionnels (70, 170) dans leur position de blocage.
11. Dispositif de chauffage selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en en ce que les éléments de blocage additionnels (70) sont mobiles par rotation.
12. Dispositif de chauffage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les éléments de blocage additionnels mobiles en rotation (70) présentent une forme de plaque (71) comportant latéralement au moins un pion cylindrique (77,78) pour la mise en rotation dans au moins un palier (14,15) porté par le carter de réception (6) ou par l’interface de connexion (7).
13. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la plaque (71) présente une première face (72) configurée pour s’étendre en recouvrement des extrémités libres d’électrodes (5) dans la position de blocage des éléments de blocage additionnels.
14. Dispositif de chauffage selon l’une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que les éléments de blocage additionnels (70) comportent une nervure de rigidification (88), dimensionnée pour s’insérer dans un chemin de positionnement et/ou de guidage formé par les éléments de verrouillage (40) dans la position de raccordement électrique des éléments chauffants (3).
15. Dispositif de chauffage selon l’une des revendications 11 à 14, caractérisé en ce que les éléments de blocage additionnels (70), mobiles en rotation, comportent au moins un premier moyen de fixation (79,80) apte à coopérer avec un deuxième moyen de fixation (31, 32) solidaire du carter de réception (6) ou de l’interface de connexion (7) pour figer la position de blocage des éléments de blocage additionnels (70).
16. Dispositif de chauffage selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en en ce que les éléments de blocage additionnels (170) sont mobiles par translation.
17. Dispositif de chauffage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les éléments de blocage additionnels mobiles en translation (170) présentent une forme de clé en U comportant une base (90) et des ailettes (91,92) qui prolongent perpendiculairement les extrémités de ladite base (90).
18. Dispositif de chauffage selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’au moins une ailette (91 ) porte, sur sa face interne (93) orientée vers l’ailette opposée

5 (92), une nervure de rigidification, dimensionnée pour s’insérer dans un chemin de positionnement et/ou de guidage transversal formé par les éléments de verrouillage (140) dans la position de raccordement électrique des éléments chauffants.
19. Dispositif de chauffage selon l’une des revendications 17 ou 18, caractérisé en ce

10 que l’extrémité libre d’au moins une ailette (91, 92) comporte un doigt de fixation (94), apte à coopérer avec une fenêtre (95) formée dans la seconde paroi latérale (110) du carter de réception (106) pour figer les éléments additionnels de blocage (170) dans leur position de blocage.

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