FR3062898A1 - Dispositif de chauffage electrique comprenant un dispositif de limitation du debattement des elements chauffants - Google Patents

Dispositif de chauffage electrique comprenant un dispositif de limitation du debattement des elements chauffants Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un ensemble comprenant : - un cadre d'un dispositif de chauffage électrique (1) assurant un chauffage d'un flux d'air (F1) circulant à l'intérieur d'une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d'un véhicule automobile, ledit cadre (3) comprenant un compartiment de chauffe (30) présentant au moins un logement (7, 71, 72), chaque logement (7, 71, 72) étant destiné à recevoir au moins un élément chauffant (5, 51, 52), chaque logement (7, 71, 72) étant défini par des parois, et - un dispositif de limitation d'un débattement (10) d'un ou plusieurs élément(s) chauffant(s) (5, 51, 52), ledit dispositif de limitation du débattement (10) coopérant avec le cadre (3) de manière à exercer une force perpendiculaire à un plan médian (M) du cadre (3).

Description

® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :
(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national
062 898
51170
COURBEVOIE
©) Int Cl8 : F24 F1/40 (2017.01), F24 F 13/24, B 60 H 1/00, H 05 B 3/20
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1
©) Date de dépôt : 14.02.17. © Demandeur(s) : VALEO SYSTEMES THERMIQUES
(30) Priorité : Société par actions simplifiée — FR.
©) Inventeur(s) : PIERRON FREDERIC, TELLIER
LAURENT, COUAPEL YANN et KARAASLAN SERIF.
(43) Date de mise à la disposition du public de la
demande : 17.08.18 Bulletin 18/33.
(56) Liste des documents cités dans le rapport de
recherche préliminaire : Se reporter à la fin du
présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux ©) Titulaire(s) : VALEO SYSTEMES THERMIQUES
apparentés : Société par actions simplifiée.
©) Demande(s) d’extension : @) Mandataire(s) : VALEO SYSTEMES THERMIQUES.
DU
DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE COMPRENANT UN DISPOSITIF DE LIMITATION DEBATTEMENT DES ELEMENTS CHAUFFANTS.
FR 3 062 898 - A1 yf) L'invention concerne un ensemble comprenant:
- un cadre d'un dispositif de chauffage électrique (1) assurant un chauffage d'un flux d'air (F1 ) circulant à l'intérieur d'une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d'un véhicule automobile, ledit cadre (3) comprenant un compartiment de chauffe (30) présentant au moins un logement (7, 71, 72), chaque logement (7, 71, 72) étant destiné à recevoir au moins un élément chauffant (5, 51, 52), chaque logement (7, 71,72) étant défini par des parois, et
- un dispositif de limitation d'un débattement (10) d'un ou plusieurs élément(s) chauffant(s) (5, 51,52), ledit dispositif de limitation du débattement (10) coopérant avec le cadre (3) de manière à exercer une force perpendiculaire à un plan médian (M) du cadre (3).
Figure FR3062898A1_D0001
Figure FR3062898A1_D0002
ι
L’invention concerne les dispositifs de chauffage électrique, notamment pour une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d’un véhicule automobile.
Le réchauffage de l’air destiné au chauffage de l’habitacle d’un véhicule automobile à moteur thermique, ainsi qu’au désembuage et au dégivrage des surfaces vitrées, est assuré par échange de chaleur entre un flux d’air et un liquide de refroidissement du moteur thermique circulant dans un échangeur de chaleur.
Au démarrage du moteur thermique et pendant une certaine durée suivant le temps de démarrage, les calories transportées par le liquide de refroidissement du moteur sont insuffisantes pour assurer un chauffage rapide et efficace de l’habitacle. Cela est observé plus particulièrement avec certains types de moteur et présente un inconvénient par temps froid, car non seulement la température interne de l’habitacle ne peut être élevée rapidement, mais en outre les fonctions de désembuage et de dégivrage ne peuvent être assurées efficacement.
Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé de monter un dispositif de chauffage électrique additionnel dans le flux d’air dirigé vers l’habitacle.
Un tel dispositif de chauffage électrique additionnel comprend généralement un cadre présentant un corps de chauffe comportant une pluralité de plaques conductrices parallèles entre lesquelles sont montés des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif (CTP), et des éléments radiants augmentant la surface d’échange thermique avec le flux d’air traversant le dispositif de chauffage électrique. Ces différents éléments sont assemblés de manière à former au moins un élément chauffant, le ou les éléments chauffants constitutifs du corps de chauffe étant alors insérés dans un logement de celui-ci.
On connaît des dispositifs de chauffage électrique selon lesquels, le logement, défini par des parois, comporte des éléments élastiques, notamment disposés en saillie de ces parois, qui sont contraints lors de l’insertion du ou des éléments chauffants et qui exercent alors une force de rappel élastique participant au plaquage de l’élément chauffant correspondant vers la paroi opposée du logement. On s’assure ainsi du maintien en position de l’élément chauffant dans son logement qui doit être prévu avec des dimensions sensiblement supérieures à celles de l’élément chauffant pour permettre son insertion.
L’inconvénient lié à l’utilisation de ces éléments élastiques exerçant une force de rappel sur les éléments chauffants réside dans le fait qu’ils se fragilisent voire se cassent. Dans ce cas, les éléments chauffants ne sont alors plus maintenus correctement dans leur logement, ce qui peut provoquer une gêne sonore pour les usagers voire contribuer à une rupture mécanique des éléments chauffants.
Dans ce contexte, l’invention vise à proposer une alternative au maintien des éléments chauffants au sein du cadre d’un dispositif de chauffage électrique additionnel, qui soit au moins aussi efficace et fiable.
L’invention propose à cet effet un dispositif de limitation du débattement d’un ou de plusieurs élément(s) chauffant(s) situé(s) dans un cadre d’un dispositif de chauffage électrique, ledit dispositif de chauffage électrique étant destiné à assurer un chauffage d’un flux d’air circulant à l’intérieur d’une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d’un véhicule automobile. Le dispositif de limitation du débattement comprend au moins une ouverture configurée pour recevoir un pion situé sur le cadre du dispositif de chauffage électrique, ledit pion étant amené à être déformé plastiquement.
Ainsi, un tel dispositif de limitation du débattement peut être utilisé pour assurer un maintien d’au moins un élément chauffant d’un dispositif de chauffage électrique en limitant les débattements. Le dispositif de limitation du débattement d’élément chauffant comporte une paroi rigide qui vient se plaquer contre une ou plusieurs parois du cadre logeant les éléments chauffants, et permet de s’affranchir d’éléments élastiques susceptibles de se casser.
Plus précisément, l’ouverture est dimensionnée de manière à ce qu’après déformation plastique, le pion déformé remplisse au moins toute l’ouverture. Cette déformation permet une fixation définitive du dispositif de limitation du débattement au cadre. De préférence, cette fixation est réalisée en montage serré de manière à ce que le dispositif de limitation du débattement exerce une force sur les éléments chauffants afin de les contraindre dans leur logement.
Le dispositif de limitation du débattement selon l’invention peut comporter en outre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison.
- Le dispositif de limitation du débattement présente une surface dans laquelle est ménagée l’ouverture, ladite surface formant, autour de l’ouverture, une zone d’accueil d’une partie du pion déformé plastiquement.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend un système de maintien en position, distinct de l’ouverture, permettant un maintien en position du dispositif de limitation du débattement par rapport au cadre du dispositif de chauffage électrique. Ainsi, en plus de la coopération entre le pion du cadre et l’ouverture, le dispositif de limitation du débattement est maintenu au cadre à l’aide du système de maintien en position.
- Ledit système de maintien en position comprend au moins un élément d’encliquetage. Cet élément d’encliquetage est destiné à coopérer avec le cadre et plus précisément avec une fente d’aération prévue sur le cadre. Il est précisé que l’élément d’encliquetage coopère avec le cadre par une déformation élastique.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend au moins une fenêtre autorisant un flux d’air à circuler à travers.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend une première face sensiblement plane opposée à une deuxième face comprenant au moins une nervure de rigidification.
- L’au moins une ouverture traverse le dispositif de limitation du débattement, en s’étendant depuis la première face jusqu’à la deuxième face.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend au moins un rebord s’étendant en saillie de la face plane.
- Le rebord prolonge perpendiculairement une extrémité du dispositif. Ainsi, le rebord permet de former une butée contre le cadre du dispositif de chauffage.
- Le rebord est situé à une des extrémités du dispositif. Ainsi, le dispositif présente une forme en L.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend deux extrémités opposées présentant chacune un rebord s’étendant en saillie de la face plane. Ainsi, ce dispositif présente une forme en U.
- L’élément d’encliquetage s’étend à partir du rebord et de manière perpendiculaire à la face plane, dite première face. Autrement dit, l’élément d’encliquetage s’étend dans la continuité du rebord.
- L’élément d’encliquetage correspond à un doigt comprenant une tête formant crochet à l’extrémité du doigt. Le doigt et la tête sont suffisamment fins pour passer à travers une fente d’aération prévue sur le cadre. Ainsi, le dispositif de limitation du débattement peut être maintenu en position sur le cadre à l’aide de cet élément d’encliquetage s’accrochant aux fentes d’aération, avant que le pion soit déformé plastiquement et que la position du dispositif de limitation du débattement soit figée sur le cadre.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend au moins une ouverture présentant un centre aligné sur un axe médian du dispositif de limitation du débattement.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend plusieurs ouvertures, et notamment trois. Les ouvertures présentent chacune un centre, ces centres étant alignés sur un même axe, et par exemple sur l’axe médian du dispositif de limitation du débattement.
L’invention a également pour objet un cadre d’un dispositif de chauffage électrique assurant un chauffage d’un flux d’air circulant à l’intérieur d’une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d’un véhicule automobile, ledit cadre comprenant un compartiment de chauffe présentant au moins un logement, chaque logement étant destiné à recevoir au moins un élément chauffant, chaque logement étant défini par des parois. Au moins une des parois comprend au moins un pion configuré pour s’insérer dans une ouverture ménagée dans un dispositif de limitation du débattement d’un ou de plusieurs élément(s) chauffant(s).
Plus précisément, par « configuré pour » on entend que le pion est à la fois dimensionné pour et localisé de manière à s’insérer dans l’ouverture ménagée dans un dispositif de limitation du débattement.
Le cadre selon l’invention peut comporter en outre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison.
- Le pion présente un axe de révolution perpendiculaire à un plan médian du cadre. Le plan médian du cadre correspond à un plan passant par une moitié du cadre et étant perpendiculaire à une direction suivie par le flux d’air circulant au travers du dispositif de chauffage électrique.
- Le pion est destiné à être déformé plastiquement à l’intérieur de l’ouverture.
- Une des parois définissant en partie le ou les logement(s) comprend au moins deux pions.
- Les pions sont situés sur une même face du cadre ou sur deux faces opposées.
- La paroi comprenant le pion comprend au moins un dégagement s’étendant à partir du pion, le dégagement étant destiné à accueillir le dispositif de limitation du débattement.
- La paroi comprend deux dégagements situés de part et d’autre de chaque pion.
- Seules les parois longitudinales, c’est-à-dire les parois s’étendant selon une direction d’allongement principale du ou des logement(s) comprennent le ou les pions.
- Le cadre comprend au moins une paroi verticale d’opposition reliant au moins deux parois longitudinales entre elles et s’étendant dans un plan parallèle au plan médian du cadre, la paroi verticale d’opposition étant située sur une face opposée à une face comprenant le ou les pion(s) et longitudinalement au même niveau que les pions. Par longitudinalement au même niveau, on comprend que la projection des pions selon leur axe de révolution rencontre la paroi verticale d’opposition. Cette dernière présente par ailleurs une surface externe, c’est-à-dire la surface située à l’opposé du dispositif de limitation du débattement, qui est plane, c’est-à-dire dépourvue d’aspérités. Ainsi, cela permet d’offrir une contre-forme d’appui pour les opérations de déformation plastique des pions lors de la fixation du dispositif de limitation du débattement sur le cadre.
- Le cadre comprend au moins une barrette dite d’aération s’étendant à partir du compartiment de chauffe jusqu’à une extrémité libre du cadre. Cette barrette d’aération comprend des fentes d’aération autorisant un flux d’air à circuler à travers. Les fentes d’aération sont positionnées selon une même direction que les parois verticales du cadre.
L’invention a également pour objet un ensemble comprenant un cadre d’un dispositif de chauffage électrique assurant un chauffage d’un flux d’air circulant à l’intérieur d’une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d’un véhicule automobile, ledit cadre comprenant un compartiment de chauffe présentant au moins un logement, chaque logement étant destiné à recevoir au moins un élément chauffant, chaque logement étant défini par des parois, caractérisé en ce que l’ensemble comprend un dispositif de limitation d’un débattement d’un ou plusieurs élément(s) chauffant(s), ledit dispositif de limitation du débattement coopérant avec le cadre de manière à exercer une force perpendiculaire à un plan médian du cadre.
Ainsi, un tel ensemble permet d’assurer un maintien d’au moins un élément chauffant d’un dispositif de chauffage électrique en limitant les débattements selon au moins une direction perpendiculaire au plan médian du cadre tout en s’affranchissant d’éléments élastiques susceptibles de se casser. Avantageusement, la force perpendiculaire au plan médian du cadre contraint les éléments chauffants dans leur logement respectif.
Le plan médian du cadre correspond à un plan passant par une moitié du cadre et étant perpendiculaire à une direction suivie par le flux d’air circulant au travers du dispositif de chauffage électrique.
On comprend également que la force exercée pour le maintien des éléments chauffants suit une direction parallèle à une direction suivie par le flux d’air circulant au travers du dispositif de chauffage électrique. Ainsi, avec un unique dispositif de limitation du débattement on peut limiter le débattement de l’ensemble des éléments chauffants présents dans le cadre.
L’ensemble selon l’invention peut comporter en outre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison.
- Une fixation du dispositif de limitation du débattement sur le cadre autorise l’exercice de la force de maintien des éléments chauffants.
- Le cadre comprend au moins un pion solidaire du cadre, et le dispositif de limitation du débattement comprend au moins une ouverture. Le pion solidaire du cadre se situe dans l’ouverture du dispositif de limitation du débattement, ledit pion étant déformé plastiquement à l’intérieur de l’ouverture.
- Le pion présente une dimension la plus grande configurée pour être supérieure à une épaisseur de l’ouverture du dispositif de limitation du débattement. La dimension la plus grande du pion ainsi que l’épaisseur de l’ouverture du dispositif de limitation du débattement sont mesurées selon une même direction, cette direction étant parallèle à un axe de révolution du pion.
- Le cadre de l’ensemble correspond à un cadre tel que défini précédemment et/ou le dispositif de limitation du débattement de l’ensemble correspond à un dispositif de limitation du débattement tel que défini précédemment.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend une première face sensiblement plane, ladite première face étant tournée vers l’intérieur du ou des logement(s) du cadre. Par sensiblement, on entend que les tolérances de fabrications sont admises pour apprécier la planéité de la face.
- La première face du dispositif de limitation du débattement est sensiblement plane sur l’ensemble de sa surface.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend autant de fenêtre(s) qu’il y a de logement(s) dans le cadre.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend N+l ouvertures, N correspondant à un nombre de logements dans le cadre.
- Selon une direction perpendiculaire à une direction d’allongement principale du ou des logement(s), le dispositif de limitation du débattement présente une dimension plus grande que celle du compartiment de chauffe, les dimensions étant mesurées dans le plan médian du cadre. Le plan médian du cadre correspond à un plan passant par une moitié du cadre et étant perpendiculaire à une direction suivie par le flux d’air circulant au travers du dispositif de chauffage électrique.
- Le dispositif de limitation du débattement comprend des nervures de rigidification entourant les fenêtres, les nervures de rigidification étant ménagée(s) sur la deuxième face du dispositif de limitation du débattement. La deuxième face du dispositif de limitation du débattement étant opposée au(x) logement(s) du cadre.
L’invention a également pour objet un dispositif de chauffage électrique caractérisé en ce qu’il comprend un ensemble tel que défini précédemment ainsi qu’un ou plusieurs éléments chauffants situés dans le ou les logement(s) du cadre et une interface de connexion électrique située à une extrémité du cadre.
Selon une réalisation, le dispositif de chauffage électrique comprend une interface de connexion électrique qui comporte des encoches de réception de terminaux électriques des éléments chauffants, ainsi qu’un dispositif de limitation du cisaillement de ces éléments chauffants au niveau des terminaux électriques.
Selon une caractéristique de l’invention, le dispositif de limitation du débattement et le dispositif de limitation du cisaillement sont agencés de sorte que la force d’appui que le dispositif de limitation du débattement exerce sur les éléments chauffants lorsque le ou les pions sont déformés plastiquement est perpendiculaire à la direction d’insertion des éléments chauffants dans les encoches ménagées dans l’interface de connexion pour le raccordement électrique, et donc à la direction principale d’allongement du dispositif de limitation du cisaillement.
L’invention a également pour objet un procédé de montage d’un dispositif de chauffage électrique tel que défini précédemment caractérisé en ce qu’il comprend :
- une première étape d’insertion d’un ou de plusieurs élément(s) chauffant(s) dans le cadre,
- une deuxième étape de positionnement du dispositif de limitation du débattement du ou des élément(s) chauffant(s) sur le cadre, ledit dispositif de limitation du débattement coopérant avec le cadre par une complémentarité de forme entre au moins une ouverture et au moins un pion,
- une troisième étape de déformation plastique du pion de manière à bloquer en position le dispositif de limitation du débattement par rapport au cadre.
Selon une mise en œuvre du procédé, la deuxième étape de positionnement comprend un encliquetage du dispositif de limitation du débattement sur le cadre.
D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à l’aide de la description et des dessins parmi lesquels :
- la figure 1 est une vue d’ensemble, en perspective, d’un dispositif de chauffage électrique selon un aspect de l’invention, dans laquelle on a notamment rendu visible un cadre formant logements pour deux éléments chauffants et à une extrémité duquel est fixé une interface de connexion électrique, le cadre étant équipé ici de deux dispositifs de limitation du débattement de ces éléments chauffants ;
- la figure 2 est une vue en perspective du cadre de la figure 1 ;
- la figure 3 est un agrandissement d’une partie du cadre illustré sur la figure 2, et notamment la partie la plus proche de l’interface de connexion dans l’illustration de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue selon une autre perspective du dispositif de chauffage électrique de la figure 1, laissant apparaître que le dispositif de limitation du débattement selon l’invention est en regard des éléments chauffants du dispositif de chauffage électrique, six pions solidaires du cadre étant insérés dans six ouvertures agencées respectivement dans deux dispositifs de limitation du débattement ;
- la figure 5 est une vue en perspective d’un dispositif de limitation du débattement tel qu’illustré sur la figure 4, montrant sa face interne, destinée à venir au contact des éléments chauffants ;
- la figure 6 est une vue de dessus du dispositif de limitation du débattement de la figure 5
- la figure 7 est une vue du dispositif de limitation du débattement de la figure 5 selon une autre perspective montrant sa face externe, destinée à être tournée à l’opposé du cadre ;
- la figure 8 est une vue en coupe du dispositif de chauffage électrique selon l’invention, selon un axe de coupe B-B visible en figure 1 ;
- la figure 9 est une représentation partielle du dispositif de chauffage électrique de la figure 1, selon une autre perspective rendant visible la face opposée à celle visible sur la figure 1 ;
- la figure 10 est une vue similaire à celle de la figure 4, dans laquelle on a illustré les six pions déformés plastiquement, rendant visible le contact des dispositifs de limitation du débattement avec les éléments chauffants qui est obtenu après la déformation plastique de ces pions ;
- la figure 11 est une représentation en perspective d’une interface de connexion seule, selon un angle de perspective rendant visible la face interne de cette interface amenée à être en regard des éléments chauffants, cette face interne étant équipée d’une pluralité de nervures formant un dispositif de limitation du cisaillement des éléments chauffants ; et
- la figure 12 est une représentation du montage des éléments chauffants et des terminaux électriques de raccordement correspondant dans l’interface de connexion, dans laquelle on a rendu visible l’interaction entre les nervures et les terminaux électriques de raccordement pour limiter le cisaillement des éléments chauffants.
Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant. Toutefois, il est à noter que ces figures n’exposent qu’une partie des variantes de réalisation possibles selon l’invention.
Dans la description qui va suivre, on se référera à une orientation en fonction des axes longitudinaux L, verticaux V et transversaux T, tels qu’ils sont définis arbitrairement par le trièdre L,V,T représenté sur les figures. L’axe longitudinal L correspond à la direction d’allongement du cadre du dispositif de chauffage électrique. Il est à noter que le choix des appellations de ces axes n’est pas limitatif de l’orientation que peut prendre le dispositif de chauffage électrique dans son application à un véhicule automobile.
Le dispositif de chauffage électrique additionnel selon l’invention est apte à être logé dans un conduit de circulation d’air d’une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation, de manière à transformer l'énergie électrique prélevée sur le véhicule en énergie thermique restituée dans l’air traversant ce conduit. L’installation n’est pas représentée ici, mais on comprendra qu’un conduit principal de cette installation comporte de façon classique une ouverture réalisée dans la paroi pour l’insertion du dispositif de chauffage électrique additionnel.
La figure 1 montre un dispositif de chauffage électrique additionnel 1 selon l’invention, comprenant un cadre 3 dans lequel des éléments chauffants 5, aptes à transformer un courant électrique en énergie thermique, sont logés. Pour assurer que les éléments chauffants 5 ne débattent pas à l’intérieur du cadre 3, le dispositif de chauffage électrique 1 est, ici, équipé de ίο deux dispositifs de limitation 10 du débattement des éléments chauffants 5 qui seront décrits en détails plus loin.
Les éléments chauffants 5 comprennent des moyens aptes à échanger de la chaleur, tels que des éléments radiants 53 permettant d’augmenter la surface d’échange thermique, avec le flux d’air Fl traversant le dispositif de chauffage électrique 1. Les éléments chauffants 5 comprennent également des électrodes 54 entre lesquelles sont disposées des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif 55 (CTP), et contre lesquelles sont fixés les éléments radiants. Les électrodes 54 et les résistances CTP 55 permettent de transformer un courant électrique en énergie thermique. Il est à noter que les résistances à coefficient de température positif 55 peuvent être collés directement sur les éléments radiants 53.
Le cadre 3 comporte un compartiment de chauffe 30, formant un carter de réception pour les éléments chauffants 5, et il est configuré pour coopérer à une de ses extrémités avec une interface de connexion 100. Les éléments chauffants 5 sont insérés dans des logements 7 ménagés à l’intérieur du compartiment de chauffe 30. Et l’interface de connexion 100 vient fermer un accès par lequel sont insérés les éléments chauffants dans les logements 7 du compartiment de chauffe en même temps qu’elle permet le raccordement du dispositif de chauffage électrique 1 à un réseau électrique du véhicule permettant l’alimentation électrique des éléments chauffants 5.
Le cadre 3 et le compartiment de chauffe 30 présentent une forme de parallélépipède rectangle. Les deux faces principales du cadre 3, respectivement avant 31 et arrière 32, sont ajourées pour permettre le passage d’un flux d’air Fl et une diffusion de chaleur dans le conduit où le dispositif de chauffage électrique 1 est installé. Le cadre 3 comprend un plan médian M correspondant à un plan passant par une moitié du cadre et étant perpendiculaire à une direction suivie par le flux d’air Fl circulant au travers du dispositif de chauffage électrique 10. Il est entendu que les faces avant 31 et arrière 32 s’étendent dans des plans parallèles au plan médian M.
On note également que le cadre 3 comprend une barrette 9 s’étendant à partir du compartiment de chauffe 30 dans le plan médian M du cadre, de manière à former une extrémité libre du cadre 3. Cette barrette 9 rigidifie le cadre 3 et elle comprend des fentes d’aération 90 autorisant le flux d’air à circuler à travers. Fes fentes d’aération 90 sont positionnées selon l’axe vertical V du dispositif de chauffage 1. Plus particulièrement, le cadre 3 comprend deux barrettes 9 disposées de part et d’autre du compartiment de chauffe 30. Fes deux barrettes 9 présentent des hauteurs différentes, mesurée selon l’axe vertical V.
Comme le montre la figure 2, les logements 7 du cadre 3 sont définis par des parois aussi bien verticales 21 que longitudinales 22, 23, 24.
Plus précisément, des parois verticales 21, disposées à intervalles réguliers ou non les unes des autres, s’étendent selon l’axe vertical V au niveau du compartiment de chauffe 30 afin de le rigidifier sans pénaliser le dégagement de chaleur. Des parois verticales 21 sont ménagées à la fois sur la face avant 31 et sur la face arrière 32 du cadre 3, de sorte que ces parois verticales 21 délimitent une épaisseur, mesurée selon l’axe transversal T, des logements 7.
Des parois longitudinales 22, 23, 24, ici au nombre de trois, parallèles entre elles définissent les côtés longitudinaux des logements 7 à l’intérieur du compartiment de chauffe 30, et le cas échéant les côtés longitudinaux de ce compartiment de chauffe. Parmi les parois longitudinales, on distingue deux parois latérales 22, 24 et une paroi intermédiaire 23 disposée entre ces parois latérales 22, 24. Les parois verticales 21 s’étendent sensiblement perpendiculairement à ces parois longitudinales 22, 23, 24 depuis une paroi longitudinale 22, 23, 24 à l’autre. Selon l’exemple de réalisation de l’invention, les parois longitudinales 22, 23, 24 s’étendent au moins selon toute la longueur des éléments chauffants 5.
On définit deux logements 7 distincts dans le compartiment de chauffe 30 séparés l’un de l’autre par la paroi longitudinale intermédiaire 23. Un premier logement 71 est défini par une première paroi longitudinale latérale 22, les parois verticales 21 et la paroi longitudinale intermédiaire 23, tandis qu’un deuxième logement 72 est défini par une deuxième paroi latérale 24, les parois verticales 21 et la paroi intermédiaire 23. Les logements 7, 7L 72 sont fermés à une première extrémité longitudinale par une paroi de fond 25 et à l’extrémité opposée par l’interface de connexion 100 lorsque celle-ci est rapportée sur le cadre 3, comme cela est visible sur la figure 1. La paroi de fond 25 et l’interface de connexion 100 s’étendent dans des plans parallèles définis par l’axe transversal T et l’axe vertical V.
Avantageusement, le cadre 3, défini par ses parois 21, 22, 23, 24, 25, peut être réalisé monobloc. Les éléments chauffants 5 sont alors insérés selon l’axe longitudinal L en direction de la paroi du fond 25 puis l’interface de connexion 100 est rendue solidaire du cadre 3 de manière à fermer l’accès aux logements 7, 7L 72. Alternativement, le cadre 3 est réalisé en deux coquilles, avec la première coquille comprenant la face avant 31 ajourée du cadre 3 et la deuxième coquille comprenant la face arrière 32 ajourée du cadre 3. Dans ce cas, la direction d’insertion des éléments chauffants peut être la même que précédemment ou suivre l’axe transversal T en direction d’une des deux coquilles.
Les logements 7, 7L 72 peuvent présenter des tailles variables en fonction de la distance séparant les parois 21, 22, 23, 24, 25 délimitant chaque logement. À titre d’exemple, dans le cas illustré, le premier logement 71 présente ici une hauteur Hl, selon l’axe vertical V, plus petite qu’une hauteur H2 du deuxième logement 72. Le premier logement 71 est dimensionné pour recevoir un premier élément chauffant 51 équipé de deux éléments radiants 53 tandis que le deuxième logement 72 est dimensionné pour recevoir un deuxième élément chauffant 52 équipé de trois éléments radiants 53.
Selon l’invention, au moins une des parois 21, 22, 23, 24, 25 formant au moins un des logements 7L 72 comprend au moins un pion 4 configuré pour s’insérer dans une ouverture ménagée sur le dispositif de limitation du débattement 10 des éléments chauffants 5, 5L 52 tel que cela sera décrit plus en détails ci-après. Les pions 4 s’étendent, en saillie de la paroi dont ils sont issus, en s’éloignant du compartiment de chauffe 30. Les pions sont ainsi orientés vers l’extérieur du dispositif de chauffage électrique 1.
Comme le montre plus particulièrement la figure 3, chaque pion 4 présente un axe de révolution A sécant au plan médian M du cadre 3 ou à tout plan parallèle à ce plan médian M. L’axe de révolution A correspond à une droite passant par le centre d’une face libre 40 du pion 4 et perpendiculaire à celle-ci ainsi que par le centre de la base du pion 4, la base du pion 4 étant confondue avec la paroi à partir de laquelle il s’étend. Selon l’exemple de réalisation illustré par les figures, les pions 4 présentent chacun une forme de cylindre à base elliptique, et ils présentent chacun un axe de révolution A perpendiculaire au plan médian M du cadre 3· Les axes de révolution A des pions 4 sont donc parallèles entre eux.
Les pions 4 sont localisés, ici, sur les parois longitudinales 22, 23, 24, qu’elles soient latérales ou intermédiaire. Plus particulièrement, les pions 4 peuvent être regroupés par ensemble dans lequel ils sont alignés selon l’axe vertical V du dispositif de chauffage 10, et chaque ensemble de pions alignés est destiné à coopérer avec un même dispositif de limitation du débattement 10. Par « alignés » on entend qu’il existe une droite imaginaire 1 passant par chacun des centres des faces libres 40 des pions 4, cette droite 1 étant parallèle à l’axe vertical V du dispositif de chauffage 10. Les pions 4 sont venus de matière avec la paroi 22, 23, 24 du logement 7, 7L 72, notamment par une unique opération de moulage.
Une même paroi comprend autant de pion(s) 4 qu’un nombre de dispositifs) de limitation du débattement 10 prévu sur le cadre 3. Selon l’exemple de réalisation illustré par les figures, chaque paroi longitudinale 22, 23, 24 comprend deux pions 4 situés à deux extrémités opposées de la paroi longitudinale 22, 23, 24, de sorte qu’on forme deux ensembles de pions alignés tel que précédemment définis, aptes à coopérer respectivement avec un dispositif de limitation du débattement 10. Ainsi, deux dispositifs de limitation du débattement 10 sont prévus pour coopérer avec ce cadre 3. Il est à noter que, s’il est évident que les pions 4 d’un même ensemble sont situés sur une même face du cadre, les deux ensembles peuvent être situés sur une même face du cadre 3, c’est-à-dire sur la face avant 31 ou sur la face arrière 32, ou bien sur deux faces opposées, c’est-à-dire un premier ensemble de pions alignés disposé sur la face avant 31 et un deuxième ensemble de pions alignés disposé sur la face arrière 32.
Comme on peut le voir notamment sur les figures 2 et 3, les parois comprenant un pion 4 comprennent également des dégagements 45 situés longitudinalement de part et d’autre de chaque pion 4. Les dégagements 45 correspondent à des évidements réalisés ici dans les parois longitudinales 22, 23, 24, permettant de prévoir un espace pour accueillir le dispositif de limitation du débattement 10. Chaque dégagement 45 s’étend, selon l’axe longitudinal L, à partir d’un pion 4 jusqu’à un épaulement, et sur une dimension longitudinale sensiblement égale à la dimension longitudinale du pion, et chaque dégagement 45 s’étend selon l’axe vertical V sur toute la dimension de la paroi longitudinale 22, 23, 24 correspondante, de manière à traverser complètement cette paroi longitudinale.
La figure 4 illustre un dispositif de chauffage 1 comprenant le cadre 3 tel qu’il vient d’être décrit et deux dispositifs de limitation du débattement 10 coopérant avec ce cadre 3, l’ensemble formé par le cadre et les dispositifs de limitation du débattement 10 étant dans une position de pré-positionnement, la position figée de fixation étant décrite par la suite en référence à la figure 10. On observe dans cette position de pré-positionnement que le dispositif de limitation du débattement 10 est engagé dans les dégagements 45 prévus de part et d’autre de chaque pion 4 et qu’il comprend des ouvertures 11 dimensionnées pour être traversées par les pions 4.
On remarque que chaque pion 4 présente une épaisseur, mesurée selon l’axe transversal T, telle que le pion 4 dépasse du dispositif de limitation du débattement 10 lorsque celui-ci est engagé sur le cadre 3. Autrement dit, chaque pion 4 présente une épaisseur supérieure à une épaisseur du dispositif de limitation du débattement 10 au niveau de l’ouverture 11, les épaisseurs étant mesurées le long de l’axe transversal T. Cette différence d’épaisseurs ainsi que la localisation du pion 4 peuvent permettre de rendre accessible le pion 4 à un outil dédié à la déformation plastique de ce pion 4. En effet, le pion 4 est destiné à être déformé à l’intérieur de l’ouverture 11, tout en évitant que le dispositif de limitation du débattement 10 soit déformé durant ce processus. La déformation plastique du pion 4 a pour but d’assurer la fixation du dispositif de limitation du débattement 10 sur le cadre 3, de préférence en montage serré, ce qui permet de limiter le débattement voire d’exercer une force de maintien sur les éléments chauffants 5, 5L 52.
La déformation plastique peut se faire par l’intermédiaire d’un processus de déformation à chaud telle que par une technique de bouterollage à chaud ou à ultrasons. Ainsi, sous l’effet de la chaleur, le pion 4 fond et se répand dans l’ouverture 11 du dispositif de limitation du débattement 10. La matière ainsi ramollie adhère à la paroi délimitant l’ouverture 11 lors de son refroidissement. Le fait que le pion 4 dépasse du dispositif de limitation du débattement 10 permet de fournir un surplus de matière afin de s’assurer que le pion 4 remplisse l’ouverture 11 une fois la déformation plastique à chaud réalisée et que le cas échéant, une partie de la matière du pion déformée s’étale sur la surface du dispositif de limitation du débattement 10, notamment autour de l’ouverture 11. A cet effet, la surface du dispositif de limitation du débattement 10 peut comprendre une zone d’accueil pour la partie du pion 4 déformé plastiquement débordant de l’ouverture 11.
Il est notable que la déformation plastique est faite sous contrainte d’une machine-outil qui participe à plaquer le dispositif de limitation du débattement contre les éléments chauffants, et qui peut avantageusement maintenir une pression pour continuer à plaquer ces éléments jusqu’au refroidissement de la matière déformée du pion et son adhésion aux parois délimitant l’ouverture et/ou à la zone d’accueil de la surface autour de l’ouverture.
Après déformation plastique des pions 4, le dispositif de limitation du débattement 10 coopère avec le cadre 3 de manière à exercer une force F perpendiculaire au plan médian M du cadre 3 permettant ainsi de plaquer les éléments chauffants 5, 5L 52, notamment contre la ou les parois verticales 21 situées à l’opposé du dispositif de limitation du débattement 10. Autrement dit, la force F exercée pour le maintien des éléments chauffants 5, 5L 52 suit une direction parallèle à une direction suivie par le flux d’air Fl circulant au travers du système de chauffage électrique.
Une telle fixation permet d’assurer un maintien des éléments chauffants 5, 5L 52 en limitant les débattements selon une direction perpendiculaire au plan médian M du cadre 3 tout en s’affranchissant d’éléments élastiques susceptibles de vibrer et de se casser.
On note sur la figure 4 que, le dispositif de limitation du débattement 10 présente une hauteur, mesurée selon l’axe vertical V, au moins égale et ici supérieure à celle du compartiment de chauffe 30. Ainsi, un unique dispositif de limitation du débattement 10 peut limiter le débattement de l’ensemble des éléments chauffants 5, 5L 52 présents dans le compartiment de chauffe 30.
Les figures 4 et 5 montrent également que, contrairement aux parois verticales 21, le dispositif de limitation du débattement 10 comprend une face interne 12, c’est-à-dire une face tournée vers le compartiment de chauffe, qui est sensiblement plane pour venir au contact des éléments chauffants 5, 5L 52. Les parois verticales 21, quant à elles, comprennent un décrochement médian 210 autorisant le passage d’un joint de colle (ici non représenté) reliant les électrodes 54, les résistances CTP 55 et les éléments radiants 53 et qui dépasse légèrement en saillie transversale des éléments chauffants. De plus, un jeu est prévu entre les parois verticales 21 et les éléments chauffant 5, 51, 52 afin de permettre une insertion des éléments chauffants 5, 51, 52 dans leurs logements 7, 71, 72 respectifs sans effort.
Les figures 4 et 6 montrent que le dispositif de limitation du débattement 10 comprend une deuxième face, ou face externe, 13 opposée à la face interne 12, c’est-à-dire tournée vers l’extérieur du dispositif de chauffage 1 lorsque le dispositif de limitation du débattement 10 est monté sur le cadre. Cette face externe 13 comprend ici des nervures de rigidification 14 entourant des fenêtres 15 ménagées sur le dispositif de limitation du débattement 10. Ces fenêtres autorisent le flux d’air Fl à circuler à travers. Avantageusement, il y a autant de fenêtre(s) 15 qu’il y a de logement(s) 7, 7L 72 prévus dans le cadre 3. Les fenêtres 15 sont donc ici au nombre de deux, avec des hauteurs respectives, mesurées selon l’axe vertical, proportionnelles aux hauteurs des logements 7, 7L 72 de manière à respectivement surplomber un logement. Ainsi, la fenêtre 15 ayant la plus grande hauteur est destinée à se superposer au deuxième logement 72, c’est-à-dire celui ayant la plus grande hauteur également, tandis que la fenêtre 15 ayant la plus petite hauteur est destinée à se superposer au premier logement 7L c’est-à-dire celui ayant la plus petite hauteur.
Par ailleurs, sur la figure 6, on voit que le dispositif de limitation du débattement 10 comprend trois ouvertures 11 configurées pour recevoir les pions 4 qui, eux, sont solidaires du cadre 3. Plus précisément, les ouvertures sont dimensionnées de manière à ce qu’après déformation plastique, le pion 4 déformé remplisse toute l’ouverture 11. Par remplir l’ouverture 11, on entend que le pion 4 la bouche au moins en partie afin que le matériau déformé du pion adhère au moins aux parois délimitant l’ouverture pour figer la position du dispositif de limitation du débattement 10 sur le cadre 3. Tout comme les pions 4, il est à noter que les ouvertures 11 sont au nombre de N+l avec N correspondant à un nombre de logements 7, 7L 72 prévus dans le cadre 3.
Dans l’exemple illustré, les ouvertures 11 présentent chacune un centre aligné sur un axe médian C du dispositif de limitation du débattement 10.
Tel que cela est illustré notamment sur les figures 7 et 8, le dispositif de limitation du débattement 10 comprend un système de maintien en position 16, distinct de l’ouverture 11. Ce système de maintien en position 16 participe au pré positionnement du dispositif de limitation du débattement 10 sur le cadre 3 du dispositif de chauffage électrique 1 avant que le ou les pions 4 soient déformés plastiquement et figent la position du dispositif de limitation du débattement 10. Dans la phase de pré-positionnement, on comprend que, en plus de la coopération du pion 4 non déformé et de l’ouverture 11, le dispositif de limitation du débattement 10 est maintenu au cadre 3 à l’aide de ce système de maintien en position 16. Bien entendu, un tel maintien présente un intérêt uniquement avant l’étape de déformation plastique du pion 4. On comprend en effet que ce système de maintien en position 16 permet de relier de manière réversible le dispositif de limitation du débattement 10 au cadre 3, et que cela présente l’intérêt d’éviter une désolidarisation d’un ensemble formé par le dispositif de limitation du débattement 10 et le cadre 3 lors des diverses manipulations avant l’étape de déformation plastique du pion 4 qui a pour but de figer les positions de manière irréversible des composants de cet ensemble.
Plus précisément, ce système de maintien en position 16 comprend au moins un élément d’encliquetage 17- Cet élément d’encliquetage 17 est destiné à coopérer avec le cadre 3 et plus précisément avec une fente d’aération 90 prévue sur les barrettes 9 du cadre 3. Il est précisé qu’un élément d’encliquetage 17 correspond à un élément capable de retrouver sa forme d'origine après avoir été déformé. En effet, l’élément d’encliquetage 17 coopère avec le cadre 3 par déformation élastique.
Dans l’exemple illustré, l’élément d’encliquetage 17 s’étend principalement de manière perpendiculaire à la face interne 12 du dispositif de limitation du débattement 10. L’élément d’encliquetage 17 correspond ici à un doigt 170 comprenant, à son extrémité, un crochet 171. Le doigt 170 et le crochet 171 sont suffisamment fins pour passer à travers une fente d’aération 90, étant entendu que le crochet 171 présente un épaulement permettant de s’accrocher à un bord de la fente d’aération 90. Ainsi, le dispositif de limitation du débattement 10 est maintenu en position sur le cadre 3 à l’aide de cet élément d’encliquetage 17 en s’accrochant aux fentes d’aération 90. Pour un meilleur maintien, chaque dispositif de limitation du débattement 10 est pourvu de quatre éléments d’encliquetage 17 disposés aux quatre coins du dispositif de limitation du débattement 10.
Par ailleurs, un rebord 18 peut être agencé entre la face interne 12 du dispositif de limitation du débattement 10 et l’élément d’encliquetage 17 du système de maintien en position
16. Notamment, les figures 5 et 7 illustrent la présence de deux rebords 18 qui prolongent respectivement l’une des deux extrémités verticales opposées du dispositif de limitation du débattement 10, du côté de la face interne 12. Ainsi, le dispositif de limitation du débattement 10 présente une forme en U, avec deux rebords 18 de part et d’autre. La présence de ce rebord 18 permet de former une butée sur le cadre 3 du dispositif de chauffage 1 permettant de limiter des mouvements du dispositif de limitation du débattement 10 selon l’axe vertical V et/ou selon l’axe transversal T avant la déformation plastique des pions 4.
Comme on peut le voir sur la figure 8, qui illustre l’ensemble formé par le cadre et le dispositif de limitation du débattement 10 après la déformation plastique, ici par bouterollage à chaud, des pions 4 dans les ouvertures 11, la face interne 12 du dispositif de limitation du débattement 10 se rapproche des éléments chauffants 5, 51, 52 qui se retrouvent alors contraints dans les logements 7, 71, 72, sous l’effet du contact avec le dispositif de limitation du débattement 10. ll en résulte que le système de maintien en position 16 n’est plus sollicité, c’est-àdire que les crochets 171 ne sont plus au contact des bords délimitant les fentes d’aération 90.
Complémentairement au maintien des éléments chauffants 5, 51, 52 par le dispositif de limitation du débattement 10 tel qu’il vient d’être décrit, l’interface de connexion 100 du dispositif de chauffage 1 peut être équipé d’un dispositif de limitation du cisaillement 101 de l’extrémité libre de ces éléments chauffants tel que cela est décrit ci-dessous et en relation avec les figures 11 et 12.
L’interface de connexion 100 comporte une platine 102, qui s’étend perpendiculairement aux parois du cadre, lorsque l’interface de connexion est en position de fermeture du cadre, et un fourreau 104 qui s’étend en saillie d’une face externe 105 de la platine 102, c’est-à-dire une face tournée à l’opposé du cadre 3, en définissant une cavité de réception de moyens de raccordement à un réseau électrique ici non représentés. (Cf. figure l)
L’interface de connexion électrique comprend également au moins un pion de positionnement 114 qui s’étend en saillie de la platine, depuis la face interne 110 de cette dernière. Ce pion de positionnement 114 a pour effet de coopérer, pour le guidage lors de la mise en place de l’interface de connexion sur le cadre, avec un fût 113 de dimensions correspondantes ménagé sur le cadre, notamment visible sur la figure 3. Dans l’exemple illustré, l’interface de connexion électrique 100 comporte deux pions de positionnement 114 agencés de part et d’autre du dispositif de limitation du cisaillement 101 qui va être décrit ci-après.
L’interface de connexion 100 présente des encoches 124 (visibles notamment sur la figure ll) qui traversent la platine 102 en s’étendant depuis la face interne 110 jusqu’à la face externe 105 de cette platine. Les encoches 124 débouchent sur la face externe 105 à l’intérieur du fourreau 104, dont les dimensions sont aptes à permettre la réception dans ce fourreau 104 de moyens de raccordement électrique sources, c’est-à-dire des moyens directement reliés au réseau du véhicule.
Dans l’exemple illustré, dans lequel le cadre 3 est configuré pour loger cinq éléments radiants 53, l’interface de connexion 100 est munie de cinq encoches 124 dimensionnées pour recevoir respectivement un terminal de raccordement agencé en extrémité d’une électrode 54. Ces encoches sont régulièrement réparties, c’est-à-dire qu’elles sont espacées les unes des autres d’une valeur constante.
Tel que cela est notamment visible sur la figure 12, un terminal de raccordement électrique 126 au faisceau électrique du véhicule est disposé sur l’extrémité libre de chacune des électrodes 54 prolongeant les éléments chauffants à une extrémité proximale. Le terminal électrique de raccordement présente notamment une partie de fixation 130 à l’électrode et une partie de raccordement formée par une languette qui s’étend dans le prolongement de l’électrode.
La partie de fixation 130 à l’électrode prend la forme d’un manchon de largeur légèrement supérieure à la largeur de l’électrode (visible sur la figure 12), de manière à pouvoir entourer l’électrode 54 associée et être rendu solidaire de celle-ci par soudage ou sertissage par exemple, ou encore par clincbage.
La partie de raccordement comporte la languette dont la largeur est sensiblement égale à celle de l’électrode, et elle comporte en outre deux ailettes 134 qui s’étendent en saillie de chaque côté de la partie de raccordement de manière à former une butée par épaulement au déplacement longitudinal du terminal. L’extrémité libre de la languette peut présenter un léger biseau, notamment pour faciliter son insertion dans l’encoche correspondante.
Il résulte de l’épaisseur des différentes parties du terminal électrique une surépaisseur au niveau de la partie de fixation 130 à l’électrode.
Le dispositif de limitation de cisaillement 101 est ménagé sur la face interne 110 de la platine, et il s’étend en saillie de cette face interne, au voisinage de chacune des encoches 124.
Le dispositif de limitation du cisaillement a pour rôle d’augmenter la longueur de guidage du terminal de raccordement, de manière à ce qu’il ne soit pas uniquement maintenu sur la hauteur de l’encoche, c’est-à-dire sur l’épaisseur de la platine, lorsque le dispositif de chauffage électrique additionnel est fini d’être monté, notamment selon le procédé de montage qui va être décrit ci-après. On dispose ainsi un élément en saillie de la platine qui est configuré de sorte à ce qu’il s’étende le long, au contact ou immédiatement en regard, de la partie du terminal de raccordement non enfoncée dans l’encoche. Cet élément en saillie de la platine s’étend en direction du cadre, pour augmenter la zone de contact avec le terminal de raccordement et l’électrode du côté de l’élément chauffant, c’est-à-dire du côté susceptible de vibrer le plus.
Selon une caractéristique de l’invention, le dispositif de limitation du cisaillement 101 comporte au moins une paire de nervures 138 agencées de part et d’autre d’une des encoches. Dans l’exemple illustré sur les figures où l’interface de connexion comporte dans sa platine cinq encoches, on prévoit cinq paires de nervures, chaque paire étant respectivement associée à l’une des encoches.
On assure ainsi une tenue du terminal de raccordement de part et d’autre de ce terminal, et on limite fortement, par le contact ou la proximité immédiate d’une paroi de butée formée par un bord de nervure, le débattement possible des éléments chauffants et le risque de cisaillement qui en découle.
Les nervures 138 sont orientées perpendiculairement à l’orientation de l’encoche associée.
Tel qu’évoqué précédemment, le dispositif de limitation du cisaillement 101 est formé par une paire de nervures 138 disposées de part et d’autre, selon la direction verticale, d’une encoche et donc de part et d’autre du terminal de raccordement destiné à venir en prise dans l’encoche. Le dispositif de limitation du cisaillement 101 est configuré de sorte que chacune des nervures soit en contact, ou à tout le moins très proche par complémentarité de formes, avec le terminal de raccordement venant se loger entre les nervures. La forme précédemment décrite du terminal de raccordement implique une surépaisseur dans la direction verticale au niveau du manchon formant la partie de fixation à l’électrode, et la forme des nervures venant en regard du terminal de raccordement est impactée par cette surépaisseur.
On va maintenant décrire le montage du dispositif de chauffage électrique additionnel 1 comprenant le cadre 3 selon l’invention et le dispositif de limitation du débattement 10 selon l’invention, en se référant notamment aux figures 2, 4 et 10, où on a illustré un cadre seul, puis un cadre et des éléments chauffants, sur lequel on a pré-positionné deux dispositifs de limitation du débattement, puis le même cadre avec les dispositifs de limitation du débattement qui sont figées en position du fait de la déformation plastique des pions qui scellent les dispositifs de limitation sur le cadre, au contact ou à tout le moins au plus proche des éléments chauffants.
On réalise dans un premier temps l’insertion des éléments chauffants 5, 5L 52 dans les logements appropriés 7L 72 à l’intérieur du compartiment de chauffe 30. Pour cela, on insère les éléments chauffants 5, 5L 52 selon une direction d’insertion suivant, de préférence, l’axe longitudinal L. Pour cela, les éléments chauffants 5, 5L 52 sont insérés dans le cadre par un accès formé dans le cadre 3 (cf. figure 3), et on fait glisser les éléments chauffants 5, 5L 52 en translation vers la paroi de fond 25.
Simultanément, ou non, à cette première étape d’insertion des éléments chauffants 5, 51, 52, le dispositif de limitation du débattement 10 est positionné sur le cadre 3 par un mouvement de rapprochement de l’un vers l’autre selon la direction transversale. Ce mouvement permet l’insertion, par complémentarité de formes, d’un pion 4 du cadre 3 dans une ouverture 11 du dispositif de limitation du débattement 10. Puis, si le dispositif de limitation du débattement 10 est équipé d’un système de maintien en position 16 tel que décrit précédemment, le mouvement de rapprochement initié génère l’insertion de l’élément d’encliquetage 17 solidaire du dispositif de limitation du débattement 10 dans une fente d’aération 90 présente sur le cadre 3 et la déformation élastique du système de maintien en position 16, de sorte que le dispositif de limitation du débattement 10 est ensuite maintenu en position par un encliquetage du système de maintien en position 16 sur les fentes d’aération 90 prévues sur le cadre 3.
Par ailleurs, une fois les éléments chauffants 5, 51, 52 insérés, le procédé comprend une troisième étape au cours de laquelle le cadre 3 et le compartiment de chauffe 30 sont fermés par l’interface de connexion 100. L’interface de connexion 100 est alors disposée à une extrémité du cadre 3 et du compartiment de chauffe 30 et permet le raccordement du dispositif de chauffage électrique 1 à un réseau électrique du véhicule.
Le procédé comprend une quatrième étape au cours de laquelle on réalise une déformation plastique du pion 4 de manière à ce que le dispositif de limitation du débattement 10 exerce une force perpendiculaire au plan médian M du cadre de manière à contraindre les éléments chauffants 5, 5L 52 dans leur logement respectif 7, 7L 72. Plus précisément, cette quatrième étape comprend une déformation plastique, et par exemple un bouterollage à chaud ou par ultrasons, du pion 4 dans l’ouverture 11 correspondante. À cet effet, comme cela est illustré en figure 9, le cadre 3 comprend sur sa face arrière 32, c’est-à-dire sur la face opposée à celle où les pions 4 sont ménagés, des parois verticales 21 et des parois longitudinales 22, 23, 24 dépourvues de nervures de rigidification respectivement référencées 210, 220, 230 et 240 sur chacune des parois verticales 21 et longitudinales 22, 23, 24. Autrement dit, la surface externe des parois verticales 21 et des parois longitudinales 22 situées sur la face arrière 32 du cadre 3 au niveau du dispositif de limitation du débattement 10, est plane. Ainsi, cela génère sur le cadre 3 une surface plane permettant une prise d’appui des outils participant à déformer plastiquement les pions de l’autre côté du cadre.
Le dispositif de chauffage électrique 1 est ensuite inséré dans un conduit de l’installation de chauffage-ventilation et/ou climatisation.
La description qui précède explique clairement comment l’invention permet d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés et notamment de proposer un dispositif de chauffage électrique dans lequel les éléments chauffants ne débattent pas à l’intérieur de leur logement et ne génèrent donc pas de bruits susceptibles d’être entendus par les usagers du véhicule automobile.

Claims (8)

  1. REVENDICATIONS
    1. Dispositif de limitation d’un débattement (lO) d’un ou plusieurs élément(s) chauffant(s) (5, 51. 52) situé(s) dans un cadre (3) d'un dispositif de chauffage électrique (l), ledit dispositif de chauffage électrique (l) étant destiné à assurer un chauffage d’un flux d’air (Fl) circulant à l’intérieur d’une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d’un véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit dispositif de limitation du débattement (lO) comprend au moins une ouverture (il) configurée pour recevoir un pion (4) situé sur le cadre (3) du dispositif de chauffage électrique (l), ledit pion (4) étant destiné à être déformé plastiquement.
  2. 2. Dispositif de limitation d’un débattement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend un système de maintien en position (16), distinct de l’ouverture (il), permettant un maintien en position du dispositif de limitation du débattement (lO) par rapport au cadre (3) du dispositif de chauffage électrique (l).
  3. 3.
    Dispositif de limitation d’un débattement selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit système de maintien en position (16) comprend au moins un élément d’encliquetage (17).
  4. 4. Dispositif de limitation d’un débattement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il présente une surface (12, 13) dans laquelle est ménagée l’ouverture (ll), ladite surface (12, 13) formant, autour de l’ouverture (il), une zone d’accueil d’une partie du pion (4) déformé plastiquement.
  5. 5. Dispositif de limitation d’un débattement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une première face (12) sensiblement plane opposée à une deuxième face (13) comprenant au moins une nervure de rigidification (H)·
  6. 6. Dispositif de limitation d’un débattement selon la revendication 5. caractérisé en ce qu’il comprend au moins un rebord (18) s’étendant en saillie de la face plane (12).
  7. 7- Dispositif de limitation d’un débattement selon la revendication 6 prise en combinaison avec la revendication 3. caractérisé en ce que l’élément d’encliquetage (17) s’étend à partir du rebord (18) et de manière perpendiculaire à la face plane (12), dite première face.
  8. 8. Dispositif de limitation d’un débattement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une ouverture (15) présentant un centre aligné sur un axe médian (C) du dispositif de limitation du débattement (lO).
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