FR3051077A1

FR3051077A1 - Contact electrique femelle

Info

Publication number: FR3051077A1
Application number: FR1654111A
Authority: FR
Inventors: Francois Cormier; Pascal Guillet; Sylvain Bossuyt; Gert Droesbeke
Original assignee: Delphi International Operations Luxembourg SARL
Current assignee: Delphi International Operations Luxembourg SARL
Priority date: 2016-05-09
Filing date: 2016-05-09
Publication date: 2017-11-10
Anticipated expiration: 2036-05-09
Also published as: FR3051077B1

Abstract

L'invention concerne un contact électrique femelle (1) réalisé par découpe et pliage dans un feuillard de matériau électriquement conducteur. Il comprend un corps de connexion (4) avec une section de contact (6) tubulaire dans laquelle une languette de contact mâle peut être insérée. Il comporte une lame de contact (15) flexible avec une zone courbée vers l'intérieur de la section de contact. Lorsqu'une languette mâle est introduite dans la section de contact (6), la lame de contact (15) est déformée et la zone courbée devient plus aplatie. La lame de contact (15) est reliée à au moins un ressort (17) permettant d'accommoder la variation de la longueur située entre les deux extrémités de la zone plus ou moins courbée.

Description

CONTACT ELECTRIQUE FEMELLE

[001] L’invention concerne le domaine des contacts, ou bornes, électriques avec une lame de contact flexible. L'invention concerne plus particulièrement, par exemple, des contacts électriques destinés à être logés dans les connecteurs utilisés dans les véhicules automobiles.

[002] Pour les connexions électriques dans des véhicules automobiles, il est courant d'utiliser des contacts mâles et femelles réalisés à partir d'au moins un feuillard de matériau électriquement conducteur (un alliage de cuivre par exemple) découpé et plié. Ces contacts mâles et femelles sont ensuite montés dans des boîtiers de connecteur en matériau isolant constitué d’une matière plastique.

[003] Ainsi, par exemple, à partir d’un feuillard de matériau conducteur, on réalise un contact électrique pour connecteur électrique femelle, tel que décrit dans le brevet EP1617521B1.

[004] Un but de l’invention est de mieux contrôler la force de contact entre les contacts électriques mâle et femelle, c’est à dire la force normale exercée par le ou les points de contact du contact femelle sur la languette du contact mâle. En effet, cette force normale doit être suffisante pour maintenir une bonne conduction électrique entre les contacts mâle et femelle, même s’ils sont soumis à des vibrations. En outre, cette force normale, qui peut diminuer au cours du vieillissement des contacts et des cycles de connexion et déconnexion, doit rester suffisante tout au long de la vie des contacts. Ainsi, on peut viser une force normale de 4N à la fabrication du contact femelle pour qu’elle reste supérieure ou égale à 2N en fin de vie de celui-ci.

[005] Par contre, en relation avec une tendance à concentrer le nombre de voies susceptibles de transmettre un signal électrique au sein d’un connecteur (par exemple de 80 voies ou plus), si la force normale est trop importante on peut aboutir à une force d’accouplement également trop importante pour l’ensemble du connecteur. Ceci peut rendre l’accouplement avec un contre-connecteur impossible ou tellement difficile que cela est susceptible d’engendrer des troubles musculo-squelettiques pour les opérateurs.

[006] Il est donc important de contrôler le plus précisément possible la force normale et que celle-ci demeure suffisante malgré le vieillissement du contact. Ceci est au moins en partie atteint avec le contact électrique suivant. Il s’agit d’un contact électrique pour connecteur électrique femelle, réalisé par découpe et pliage d’au moins un feuillard de matériau électriquement conducteur. Il est éventuellement monobloc, c’est-à-dire formé d’une seule pièce. Il comprend un corps de connexion et une portion de fixation.

[007] Le corps de connexion comprend lui-même une section de contact, par exemple essentiellement tubulaire, dans laquelle une languette de contact mâle peut être insérée. Le corps de connexion peut éventuellement également comporter un linguet pour verrouiller le contact dans une cavité du connecteur femelle. La section de contact s’étend selon une direction longitudinale à partir d’une ouverture frontale. Par exemple, la section de contact s’étend selon cette direction longitudinale entre l’ouverture frontale, pour l’introduction de la languette du contact mâle, et la portion de fixation. Néanmoins, d’autres positions et/ou configurations sont possibles pour la portion de fixation par rapport à la section de contact. La section de contact comprend une face supérieure, une face inférieure, et deux faces latérales, toutes essentiellement parallèles à la direction longitudinale. Ces faces supérieure, inférieure et latérales ne sont pas nécessairement intégralement constituées de la matière du feuillard. Elles peuvent être seulement partiellement garnies de matériau et avoir de plus ou moins larges zones ouvertes.

[008] Il comporte également au moins une lame de contact flexible s’étendant longitudinalement entre deux portions et la distance entre ces deux portions varie lors de l’introduction d’une languette de contact mâle. En outre, au moins un ressort est relié à au moins l’une des deux portions et accommode les variations de la distance entre ces deux portions.

[009] Ainsi, grâce à la flexibilité de la lame de contact et à la résilience du ressort, on privilégie les déformations élastiques, plutôt que les déformations plastiques. On diminue donc le risque de voir la force de contact diminuer de manière trop importante au cours de la vie du contact selon l’invention. Le ressort permet d’accompagner de manière élastique les déformations de la lame de contact. Cette élasticité permet de mieux contrôler la force de contact, puisque celle-ci évoluera moins dans le temps autour de sa valeur initialement définie.

[010] Ce contact électrique femelle peut en outre comporter l’une ou l’autre des caractéristiques suivantes considérées isolément ou en combinaison d’une ou plusieurs autres : [011] - le ressort s’étend sur l’une des faces latérales ; [012] - il comporte deux ressorts s’étendant chacun respectivement sur l’une des faces latérales ; [013] - le ressort se déforme essentiellement par rotation dans le plan d’une face latérale ; [014] - le ressort se déforme essentiellement par élongation parallèlement à la direction longitudinale, dans le plan d’une face latérale.

[015] - il comporte deux lames de contact s’étendant longitudinalement, en vis-à-vis l’une de l’autre, respectivement sur la face supérieure et sur la face inférieure ; [016] -la lame de contact interagit avec au moins une butée, au moins lorsqu’une languette de contact mâle est introduite dans la section de contact ; [017] - au moins l’une des butés interagit avec une lame de contact au niveau de la portion lame de contact reliée au ressort ; [018] - il comporte, éventuellement, sur une même face latérale, au moins deux ressorts reliés à une lame de contact ; [019] - la lame de contact comporte une zone convexe se rapprochant de la face de la section de contact opposée à celle sur laquelle s’étend essentiellement la lame de contact ; [020] - la zone convexe se trouve essentiellement en vis-à-vis d’une zone de contact formée sur la face de la section de contact opposée à celle sur laquelle s’étend essentiellement la lame de contact ; [021] - un ressort est relié à une portion de la lame de contact située en éloignement de l’ouverture frontale, par rapport à la zone convexe.

[022] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit ainsi que sur les dessins annexés. Sur ces dessins : [023] - La figure 1 représente schématiquement en perspective un premier mode de réalisation du contact électrique femelle conforme à l’invention ; [024] - La figure 2 représente schématiquement en perspective, la section de contact du contact électrique femelle représenté sur la figure 1, la section de détrompage et une partie d’une face latérale ayant été partiellement retirées pour mieux voir la lame de contact ; [025] - Les figures 3A et 3B représentent schématiquement, vue de côté, la section de contact représentée sur la figure 2, respectivement avant et en cours d’insertion d’une languette de contact mâle ; [026] Les figures 4A et 4B représentent schématiquement la lame de contact et le ressort du premier mode de réalisation du contact électrique femelle selon l’invention, respectivement avant et en cours d’insertion d’une languette de contact mâle dans la section de contact ; [027] - Les figures 5A à 8 représentent schématiquement, vue de côté, cinq variantes de la section de contact représentée sur les figures précédentes ; [028] - La figure 9 représente schématiquement, vu de dessus, le flanc découpé et déplié, correspondant à la section de contact d’un deuxième mode de réalisation du contact électrique femelle conforme à l’invention ; [029] - Les figures 10A et 10B représentent schématiquement, en perspective, sous deux angles différents, la section de contact du contact de la figure 9, après pliage ; [030] - La figure 11 représente schématiquement, en coupe longitudinale, une partie de la section de contact représentée sur les figures 9, 10A et 10B ; [031] - Les figures 12A et 12B représentent schématiquement la lame de contact et le ressort du deuxième mode de réalisation du contact électrique femelle selon l’invention, respectivement avant et en cours d’insertion d’une languette de contact mâle dans la section de contact ; [032] - La figure 13 représente schématiquement, vue de face, la section de contact du contact des figures 9 à 11.

[033] Dans ce document les termes « frontale », « avant », « arrière », « dessus », « dessous », « supérieure », « inférieure », etc. sont purement conventionnels et font, le cas échéant, référence aux orientations telles que représentées sur les figures.

[034] Sur les figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

[035] Un premier mode de réalisation, et des variantes, d’un contact électrique femelle 1 selon l’invention est décrit en relation avec les figures 1 à 8.

[036] Le contact électrique femelle 1 représenté sur la figure 1 est découpé et plié à partir d’un feuillard de matériau électriquement conducteur.

[037] Le contact femelle 1 s’étend selon une direction longitudinale L, qui correspond également à la direction d’accouplement, ou d’insertion, d’un contact mâle 3 avec ce contact femelle 1 (voir aussi FIG. 3B).

[038] Revenant à la description du contact femelle 1 en relation avec la figure 1, le contact femelle 1 comporte un corps de connexion 4 et une portion de fixation 5. La portion de fixation 5 est destinée à être reliée électriquement et mécaniquement (ici par sertissage) à un câble ou un fil électrique (non représenté). Le corps de connexion 4 comporte une section de contact 6 pour recevoir une languette 7 d’un contact mâle 3, et une section de détrompage 8. La section de détrompage 8 est située au-dessus de la section de contact 6 et permet d’orienter le contact 1 dans une cavité d’un boîtier de connecteur (non représenté) dans laquelle il doit être logé.

[039] Comme représenté sur la figure 2, la section de contact 6 est formée en repliant, autour d’un axe parallèle à la direction longitudinale L, un feuillard de manière à obtenir une forme essentiellement tubulaire avec quatre faces et dont les faces adjacentes sont essentiellement perpendiculaires. Ainsi, le contact électrique femelle 1 définit une cage avec une face supérieure 9, une face inférieure 10 et deux faces latérales lia, 11b. On peut en outre définir une partie avant 12 et une partie arrière 13 au niveau desquelles la section de contact 6 est fermée sur ses faces supérieure 9, inférieure 10 et latérales lia, 11b. On définit également une partie intermédiaire 14 entre les parties avant 12 et arrière 13. Les parties avant 12 et arrière 13 contribuent à la fermeture de la section de contact 6 de manière rigide autour de la languette 7 du contact mâle 3.

[040] Une lame de contact 15 s’étend essentiellement au niveau de la face supérieure 9 et dans la direction longitudinale, à partir d’une extrémité 16a située vers la partie avant 12 jusqu’à une extrémité 16b reliée à un ressort 17. La lame de contact 15 a une forme légèrement incurvée vers l’intérieur de la section de contact 6. Autrement dit, la lame de contact 15 comporte une zone convexe 18 se rapprochant de la face inférieure 10. On peut également définir des portions de la lame de contact 15 à chacune de ses extrémités 16a, 16b.

[041] Sur les figures 2, 3A et 3B, la face latérale lia est représentée partiellement arrachée, de manière à mieux visualiser l’intérieur de la section de contact 6. Mais comme on peut le constater sur la figure 1, la lame de contact 15 est bien protégée dans la section de contact 6, des contraintes et éventuelles déformations qu’elle pourrait subir lors de manipulations, lors du passage du contact 1 à travers un joint d’étanchéité, lors de l’introduction du contact 1 dans une cavité de boîtier de connecteur, etc.

[042] L’une 11b des parois latérales lia, 11b comporte deux butées 19, 20, tandis que l’autre face latérale lia comporte le ressort 17. L’une 19 des butées 19, 20 s’étend à partir d’une paroi latérale 11b au-dessus de la zone convexe 18. L’autre butée 20 s’étend à partir de cette même paroi latérale 11b au-dessus de l’extrémité 16b de la lame de contact 15 reliée au ressort 17.

[043] La zone convexe 18 de la lame de contact 15 est découpée dans l’épaisseur du feuillard, sans repli sur ses bords longitudinaux. La zone convexe 18 peut donc être courbée aisément et sa courbure peut être définie précisément. Par ailleurs, cette disposition permet de conférer plus d’élasticité à la lame de contact 15, que si elle possédait un rebord sur l’un et/ou l’autre de ses bords longitudinaux. La zone convexe 18 se trouve en regard d’une zone de contact 21 réalisée par emboutissage de la paroi de la section de contact 6 correspondant à la face inférieure 10. La zone de contact 21 présente une rampe 22 pour faciliter l’introduction de la languette 7 du contact mâle 3.

[044] Le ressort 17 est relié par l’une de ses extrémités à la lame de contact 15 et par l’autre de ses extrémités à la paroi de la section de contact 6 s’étendant au niveau de la face inférieure 10. L’extrémité du ressort 17 reliée à cette paroi est située plus proche de l’ouverture frontale 23 par laquelle la languette 7 est introduite dans la section de contact 6, que ne l’est son extrémité relié à la lame de contact 15. Le ressort 17 s’étend donc de la lame de contact 15 vers la face inférieure 10, de l’arrière (vers la partie arrière 13) vers la partie avant 12, avec un angle a voisin de 30° par rapport à la direction longitudinale L. D’une manière plus générale, cet angle a peut être par exemple compris entre 55° et 25°.

[045] Lors de l’introduction, dans la section de contact 6, de la languette 7 du contact mâle 3, la pointe de celle-ci vient au contact de la rampe 22, puis monte sur la zone de contact 21. Ainsi, l’extrémité de la languette 7 est amenée à se rapprocher de la lame de contact 15 et à entrer en contact avec la zone convexe 18. Au fur et à mesure que l’introduction de la languette se poursuit, la zone convexe 18 est éloignée de la face inférieure 10. L’extrémité 16b de la lame de contact 15 reliée au ressort 17 est par ailleurs retenue par la butée 20. Les deux extrémités 16a, 16b de la lame de contact 15 étant maintenues essentiellement à la même hauteur par rapport à la face inférieure 10 et la zone convexe 18 étant soulevée, la lame de contact 15 tend à s’aplatir (le rayon de courbure de la zone convexe 18 augmente). Les portions de la lame de contact 15 correspondant aux deux extrémités 16a, 16b ont donc tendance à s’éloigner l’une de l’autre. L’extrémité 16b reliée au ressort 17 glisse sur la butée 20 et fait fléchir le ressort 17 dont l’angle a par rapport à la direction longitudinale L diminue par rapport à sa valeur initiale proche de 30°. Les configurations initiale et finale de la lame de contact 15 et du ressort 17, respectivement avant et après introduction de la languette 7, sont représentées sur les figures 4A et 4B. Le ressort 17 se déforme essentiellement par rotation dans le plan de la face latérale lia sur laquelle il est situé.

[046] La forme et le nombre de ressorts 17 permet d’ajuster et de contrôler la force de contact de la lame de contact 15 sur la languette 7 d’un contact mâle 3 et la force d’insertion d’une telle languette 7 dans la section de contact 6.

[047] Les figures 5A et 5B montrent ainsi deux variantes qui diffèrent essentiellement par la largeur / plus ou moins importante du ressort 17, de manière à augmenter ou diminuer la flexibilité de celui-ci.

[048] La figure 6 montre une variante dans laquelle le nombre (deux dans le cas représenté) de ressorts 17 reliés à la lame de contact 15 a été choisi pour ajuster la force de contact et/ou la force d’insertion.

[049] De même, l’orientation du ressort 17 de l’arrière vers l’avant ou de l’avant vers l’arrière (voir figure 7) permet de déplacer les zones de contact 21 et convexe 18, le long de la direction longitudinale L, d’augmenter ou réduire la longueur de la lame de contact 15, etc. et donc d’ajuster ainsi la force de contact et/ou la force d’insertion.

[050] Indépendamment ou non du nombre, ou de la position, ou encore de l’orientation des ressorts 17, le contact femelle 1 peut comporter de nombreuses variantes. Par exemple, comme représenté sur la figure 8, le contact femelle 1 comporte une barre supérieure de renfort 24 et/ou un linguet 25. On veillera dans ce cas, à ce qu’il n’y ait pas d’interférence entre le linguet 25 et la butée 19.

[051] Un deuxième mode de réalisation d’un contact électrique femelle 1 selon l’invention est décrit en relation avec les figures 9 à 12.

[052] Le contact électrique femelle 1 représenté sur la figure 9 est découpé et plié à partir d’un feuillard 2 de matériau électriquement conducteur (pour ce mode de réalisation, la portion de fixation n’est pas représentée sur les figures, elle est néanmoins présente dans le prolongement de la partie arrière 13 de la section de contact 6 ; elle est par exemple semblable à celle représentée sur la figure 1).

[053] Comme pour le premier mode de réalisation et comme représenté sur les figures 10A et 10B, la section de contact 6 est formée en repliant, autour d’un axe parallèle à la direction longitudinale L, le feuillard 2 de manière à obtenir une forme essentiellement tubulaire avec quatre faces et dont les faces adjacentes sont essentiellement perpendiculaires. Ainsi, le contact électrique femelle 1 définit une cage avec une face supérieure 9, une face inférieure 10 et deux faces latérales lia, 11b. On peut en outre définir une partie avant 12 et une partie arrière 13 au niveau desquelles la section de contact 6 est fermée sur ses faces supérieure 9, inférieure 10 et latérales lia, 11b. On définit également une partie intermédiaire 14 entre les parties avant 12 et arrière 13. Les parties avant 12 et arrière 13 contribuent à la fermeture de la section de contact 6 de manière rigide autour de la languette 7 du contact mâle 3. Pour plus de fiabilité et de solidité, ainsi que pour une meilleure adaptation aux variations dimensionnelles dans l’intervalle des tolérances, les parties avant 12 et arrière 13 sont munies d’encoches 26 avec des ailettes 27 ayant un effet de pincement sur une dent 28 introduite entre elles.

[054] Deux lames de contact 115, 215 s’étendent essentiellement chacune respectivement au niveau des faces supérieure 9 et inférieure 10, dans la direction longitudinale L, de la partie avant 12 à la partie arrière 13. Chaque lame de contact 115, 215 a une forme légèrement incurvée vers l’intérieur de la section de contact 6. Autrement dit, chaque lame de contact 115, 215 comporte une zone convexe 118, 218 se rapprochant l’une de l’autre.

[055] Deux ressorts 117, 217 s’étendent essentiellement chacun respectivement au niveau de l’une des faces latérales lia, 11b, dans la direction longitudinale L, entre la partie avant 12 et la partie arrière 13. Chaque ressort 117, 217 est découpé à plat, dans l’épaisseur du feuillard 2, et présente plusieurs méandres 29 (sept dans le cas présent). Chaque méandre 29 comporte une portion en demi-cercle 30. Les portions en demi-cercle 30 de deux méandres 29 consécutifs sont reliées par une portion droite 31 essentiellement perpendiculaire à la direction longitudinale L. Les portions droites 31 sont espacées les unes des autres dans la direction longitudinale L. L’espace entre les portions droites varie en fonction de la forme plus ou moins étirée du ressort 117, 217. La hauteur des méandres 29, perpendiculairement à la direction longitudinale L, est supérieure à la distance entre surfaces externes des lames de contact 115, 215, au niveau des zones convexes 118, 218. Ainsi, les lames de contact 115, 215 sont bien protégées.

[056] Comme représenté sur la figure 11, les zones convexes 118, 218 des lames de contact 115, 215, ne sont pas exactement en vis-à-vis. Elles sont décalées l’une par rapport à l’autre selon la direction longitudinale L. Cette disposition permet d’obtenir une force d’insertion d’une languette 7 de contact mâle 3 qui augmente plus progressivement lors de l’introduction de la languette 7 dans la section de contact 6, que si les deux zones convexes 118, 218 avaient été en vis à vis. Par exemple, la zone convexe 218 de la lame de contact inférieure 215 est située à une distance d=2,16mm de l’ouverture frontale, tandis que la zone convexe 118 de la lame de contact supérieure 115 est située à une distance D=2,33mm de l’ouverture frontale 23.

[057] La zone convexe 118, 218 de chaque lame de contact 115, 215 est découpée dans l’épaisseur du feuillard 2, sans repli sur ses bords longitudinaux. La zone convexe 118, 218 peut donc être courbée aisément et sa courbure peut être définie précisément. Cette disposition permet d’optimiser la forme de la surface de contact, ainsi que les forces d’insertion et les forces de contact. Elle permet également d’obtenir une plus grande élasticité de la lame de contact 115, 215.

[058] Lors de l’introduction de la languette 7 du contact mâle 3, la pointe de celle-ci vient au contact de la zone convexe 218 la plus proche de l’ouverture frontale 23, puis monte sur cette zone convexe 218 jusqu’à ce qu’elle touche la zone convexe 118 opposée. Ensuite, au fur et à mesure que l’introduction de la languette 7 se poursuit, les zones convexes 118, 218 sont écartées l’une de l’autre. Mais comme les portions correspondant à leur extrémités respectives 116a, 116b, 216a, 216b sont liées au parties avant 12 et arrière 13, les lames de contact 115, 215 tendent à s’aplatir (le rayon de courbure des zones convexes 118, 218 augmente). Les deux extrémités 116a, 116b ; 216a, 216b de chaque lame de contact 15, de part et d’autre de sa zone convexe 118, 218, ont donc tendance à s’éloigner l’une de l’autre dans la direction longitudinale L. Ceci engendre un étirement des ressorts 117, 217 situés au niveau des faces latérales lia, 1 lb.

[059] Les figures 12A et 12B illustrent schématiquement l’aplatissement d’une lame de contact 115 et l’élongation d’un ressort 117 (réciproquement, la hauteur h de la zone convexe 118 augmente jusqu’à une valeur H) . Comme on peut le constater sur ces figures, ce ressort 117 se déforme essentiellement par élongation E parallèlement à la direction longitudinale L, dans le plan de la face latérale lia ou 1 lb sur laquelle il est situé.

[060] Comme représenté sur la figure 13, les dimensions de la section de contact 6 sont adaptées pour recevoir, par exemple, des languettes 7 ayant une section transversale dont la plus grande dimension est de 0,5 mm ou moins (avec par exemple une épaisseur de 0,4mm). Par exemple, les dimensions extérieures de la section de contact 6 sont de LA=0,9 mm en largeur (d'une paroi de face latérale lia à l'autre 11b) et de HA=1,1 mm en hauteur (de la paroi de la face supérieure 9 à la paroi de la face inférieure 10. L’écartement entre les zones convexes, mesuré perpendiculairement à la direction longitudinale est EC= 0,2mm.

[061] De nombreuses variantes peuvent être envisagées pour les deux modes de réalisation décrits ci-dessus. Par exemple, une face de la section de contact peut comporter un ressort se déformant en rotation comme pour le premier mode de réalisation et un ressort sur l’autre face se déformant en élongation comme dans le deuxième mode de réalisation.

Claims

REVENDICATIONS

1. Contact électrique pour connecteur électrique femelle, réalisé par découpe et pliage d’au moins un feuillard de matériau électriquement conducteur et comprenant un corps de connexion (4) et une portion de fixation (5), dans lequel le corps de connexion (4) comprend une section de contact (6) dans laquelle une languette (7) de contact mâle (3) peut être insérée, cette section de contact(6) s’étendant selon une direction longitudinale (L) à partir d’une ouverture frontale (23), pour l’introduction de la languette (7), et comprenant deux faces latérales (lia, 1 lb), une face supérieure (9), et une face inférieure (10), caractérisé par le fait qu’il comporte au moins une lame de contact (15, 115, 215) flexible s’étendant longitudinalement entre deux portions et dont la distance entre ces deux portions varie lors de l’introduction d’une languette (7) de contact mâle (3) et au moins un ressort (17, 117, 217) relié à au moins l’une des deux portions et accommodant les variations de la distance entre ces deux portions.
2. Contact selon la revendication 1, dans lequel le ressort (17, 117, 217) s’étend sur l’une (1 la) des faces latérales (1 la, 1 lb).
3. Contact selon la revendication 2, comportant deux ressorts (117, 217) s’étendant chacun respectivement sur l’une des faces latérales (lia, 11b).
4. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel un ressort (17) se déforme essentiellement par rotation dans le plan d’une face latérale (lia).
5. Contact selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel un ressort (117, 217) se déforme essentiellement par élongation parallèlement à la direction longitudinale (L), dans le plan d’une face latérale (1 la ou 1 lb).
6. Contact selon l’une des revendications précédentes, comportant deux lames de contact (115, 215) s’étendant longitudinalement, en vis-à-vis l’une de l’autre, respectivement sur la face supérieure (9) et sur la face inférieure (10).
7. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel une lame de contact (15) interagit avec au moins une butée (19, 20), au moins lorsqu’une languette (7) de contact mâle (3) est introduite dans la section de contact (6).
8. Contact selon la revendication 7, dans lequel au moins l’une (19) des butés (19, 20) interagit avec une lame de contact (15) au niveau de la portion (16b) lame de contact (15) reliée au ressort (17).
9. Contact selon l’une des revendications précédentes, comportant au moins deux ressorts (17) reliés à une lame de contact (15).
10. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la lame de contact (15, 115, 215) comporte une zone convexe (18, 118, 218) se rapprochant de la face de la section de contact (6) opposée à celle sur laquelle s’étend essentiellement la lame de contact (15, 115, 215).
11. Contact selon la revendication 10, dans lequel la zone convexe (18) se trouve essentiellement en vis-à-vis d’une zone de contact (21) formée sur la face de la section de contact (6) opposée à celle sur laquelle s’étend essentiellement la lame de contact (15).
12. Contact selon la revendication 10 ou 11, dans lequel un ressort (17) est relié à une portion (16b) de la lame de contact (15) située en éloignement de l’ouverture frontale (23), par rapport à la zone convexe (18).
13. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel un ressort (117, 217) est relié à deux portions (116a, 116b, 216a, 216b) entre lesquelles s’étend une lame de contact (115, 215).