FR3055916A1

FR3055916A1 - Fenetre coulissante motorisee

Info

Publication number: FR3055916A1
Application number: FR1658471A
Authority: FR
Inventors: Pierre-Emmanuel Cavarec; Marc Brechemier; David Serve
Original assignee: Somfy SA
Current assignee: Somfy Activites SA
Priority date: 2016-09-12
Filing date: 2016-09-12
Publication date: 2018-03-16
Anticipated expiration: 2036-09-12
Also published as: FR3055916B1

Abstract

Cette fenêtre coulissante pour un bâtiment comprend un cadre dormant, au moins un panneau mobile, un dispositif d'entraînement motorisé pour déplacer par coulissement le panneau mobile par rapport au cadre dormant et un dispositif de verrouillage (33) du panneau mobile par rapport au cadre dormant. Le dispositif d'entraînement motorisé comprend un actionneur électromécanique, l'actionneur électromécanique comprenant un moteur électrique, un réducteur et un arbre de sortie. Le dispositif d'entraînement motorisé est intégré dans une partie supérieure du cadre dormant et le dispositif de verrouillage est intégré en majorité dans une partie latérale du cadre dormant et comprend une ferrure latérale comprenant au moins un corps de ferrure fixe vis-à-vis du panneau mobile et une baguette mobile (35) par rapport au corps fixe. Le dispositif d'entraînement motorisé comprend, en outre, un premier lien flexible (42), le premier lien flexible (42) étant entraîné en déplacement par l'actionneur électromécanique, et un dispositif à effort asymétrique (69) entraîné par l'intermédiaire du premier lien flexible (42) et relié à la baguette mobile (35) du dispositif de verrouillage.

Description

©) N° d’enregistrement national : 16 58471 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

COURBEVOIE

©) Int Cl⁸ : E 05 F15/603 (2017.01), E 05 F 15/643, 15/681

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1

©) Date de dépôt : 12.09.16.	©) Demandeur(s) : SOMFY SAS Société par actions sim-
(30) Priorité :	pli fiée — FR.
	©) Inventeur(s) : CAVAREC PIERRE-EMMANUEL,
	BRECHEMIER MARC et SERVE DAVID.
(43) Date de mise à la disposition du public de la
demande : 16.03.18 Bulletin 18/11.
(56) Liste des documents cités dans le rapport de
recherche préliminaire : Se reporter à la fin du
présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux	©) Titulaire(s) : SOMFY SAS Société par actions simpli-
apparentés :	fiée.
©) Demande(s) d’extension :	©) Mandataire(s) : LAVOIX.

PU FENETRE COULISSANTE MOTORISEE.

FR 3 055 916 - A1

Fenêtre coulissante motorisée

Domaine de l’invention

L’invention se rapporte à une fenêtre coulissante motorisée.

Etat de la technique

L'invention concerne le domaine des dispositifs de fermeture comprenant un panneau mobile de type coulissant. Plus précisément, le panneau mobile est vertical et apte à se déplacer sur un rail horizontal par rapport à un dormant fixé sur une baie dans un bâtiment. Le déplacement du panneau mobile est motorisé.

L'invention vise à résoudre simultanément des problèmes d'entraînement et de verrouillage du panneau mobile à partir d’un seul moteur électrique d’entraînement.

L'invention s'applique notamment à des fenêtres coulissantes, mais également à des portes, volets ou portes-fenêtres coulissantes, vitrées ou pleines, comprenant au moins un panneau vertical mobile, guidé par un rail horizontal, éventuellement susceptible d'entraîner d'autres panneaux mobiles.

Le brevet FR 2963047 au nom de la société Somfy décrit un dispositif de motorisation de fenêtre coulissante et son verrouillage, à partir d’une chaîne pousséetirée logée dans le cadre dormant de la fenêtre coulissante.

Le moyen de verrouillage décrit dans ce document nécessite une course importante du chariot pour être activé ou désactivé. L'ensemble de la course du chariot dans son mouvement relatif par rapport au panneau mobile, quand celui-ci est en position de fermeture, peut être utilisé pour la manœuvre du moyen de verrouillage.

Le verrouillage peut également être assuré par un moyen de débrayage de roulettes, notamment par un mouvement relatif vertical des roulettes par rapport au reste du panneau mobile, mouvement provoqué par la manipulation d'une poignée de fermeture. Quand les roulettes montent par rapport au reste du panneau mobile, celui-ci vient en contact avec un socle. Le seul frottement du panneau mobile avec le socle constitue un verrouillage efficace.

En revanche, un effort important est requis au moment de l'ouverture, puisqu'il faut soulever sur quelques millimètres l'ensemble du panneau mobile. L'effort à fournir lors d'un déplacement d'ouverture est moins important que l’effort à fournir pour un déplacement de fermeture.

La transmission par chaîne de type poussée-tirée est donc particulièrement adaptée puisqu’elle présente de manière naturelle un rendement beaucoup plus faible dans le sens de la poussée que dans le sens de la traction. Ainsi, un actionneur électromécanique est amené à fournir une puissance sensiblement équivalente lors d'un mouvement de fermeture et lors d'un mouvement d'ouverture avec déverrouillage, la différence des rendements de transmission compensant les différences de besoins d'efforts réels.

Toutefois, bien qu’il soit prévu que la chaîne soit éventuellement remplacée par un autre élément flexible poussé ou tiré comme un câble, permettant de limiter l’encombrement, ou par une chaîne fermée, ces différents types de transmission ne semblent pas applicables à un verrouillage tel que celui décrit dans le brevet FR 2963047.

Le modèle d'utilité CN 2450337U décrit une fenêtre coulissante motorisée utilisant le cadre dormant pour loger des moyens de verrouillage raccordés au moteur électrique.

Ce modèle d’utilité décrit une motorisation pour fenêtre coulissante, à l’aide d’une crémaillère et d’un dispositif de roues dentées localisées dans le linteau supérieur de la fenêtre. Un verrou est situé sur le côté de la fenêtre. Il est activé à l’aide d’un câble, coopérant avec une première pièce mobile en rotation formant une partie du verrou. Le câble est lui-même tiré ou relâché à partir d’une deuxième pièce mobile en rotation. Le moteur électrique entraîne les roues dentées en rotation, ce qui a pour effet faire bouger une crémaillère et une ferrure liée à la crémaillère. Des pions d’entraînement sont disposés sous la ferrure pour entraîner la fenêtre dans le mouvement. Du fait d’un décalage latéral, résultant d’un jeu ou déplacement relatif, entre un des pions d’entraînement et la fenêtre, lorsque le moteur électrique se met en route, seule la ferrure est entraînée provisoirement. La deuxième pièce mobile en rotation est mise en rotation, ce qui a pour effet de tirer sur le câble, de faire pivoter la première pièce mobile en rotation et de soulever le verrou. Au cours de la poursuite du mouvement de la crémaillère, le pion d’entraînement entre en contact avec le cadre de la fenêtre et celle-ci s’ouvre. A l’inverse, lors de la fermeture, l’autre pion d’entraînement pousse la fenêtre vers la fermeture, puis le câble est relâché et le verrou est refermé. Une activation manuelle du verrou est également possible grâce à un bouton d’activation.

Ce modèle d’utilité explique qu’il est avantageux de pouvoir verrouiller et déverrouiller la fenêtre, ainsi que d’entraîner celle-ci, à partir d’un seul moteur électrique. Le déplacement relatif permis entre la crémaillère d’entraînement et le mouvement de la fenêtre permet de décaler les deux actions de déverrouillage et ouverture ou de fermeture et de verrouillage.

Toutefois, il n’est pas expliqué dans ce document comment le verrou retrouve sa position de verrouillage suite à la fermeture de la fenêtre.

D’autre part, la solution connue ne fait mention que d’une solution avec un élément poussé-tiré, à savoir la crémaillère, qui est considérée comme plus simple à utiliser qu’une solution avec un lien d’entraînement en boucle. L’homme de l’art ne voit dans ce document aucune solution permettant d’adapter la solution de verrouillage à l’utilisation d’un lien d’entraînement en boucle. En particulier, ce document n’offre aucune solution à un entraînement par cordelette ou câble, minimisant le bruit et les coûts.

Ce document ne fournit également aucune information sur la façon de gérer un pion anti fausse manœuvre ou pion mobile, communément présent sur les modèles de fenêtres coulissantes, ce pion mobile empêchant le verrouillage en dehors de la position fermée de la fenêtre coulissante. Le modèle d’utilité précité nécessite également un dispositif de verrouillage adapté, indépendant de la ferrure existante.

Définition de l’invention

Le but de l'invention est de fournir une fenêtre coulissante remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les dispositifs connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention fournit un dispositif simple pouvant être intégré de manière efficace et esthétique à une fenêtre coulissante. La fenêtre coulissante selon l’invention permet également de minimiser les coûts d’adaptation industrielle par le fait de réutiliser au maximum les éléments existants de la fenêtre. La fenêtre coulissante selon l'invention permet également de commander des moyens de verrouillage à partir d’un système d’entraînement à câble utilisé pour le déplacement du panneau mobile. La fenêtre coulissante selon l’invention est également compatible avec la ferrure existante et notamment avec un pion anti fausse manœuvre empêchant le verrouillage hors de la position fermée de la fenêtre.

A cet effet, l’invention concerne une fenêtre coulissante pour un bâtiment, cette fenêtre comprenant un cadre dormant, au moins un panneau mobile, un dispositif d’entraînement motorisé pour déplacer par coulissement le panneau mobile par rapport au cadre dormant et un dispositif de verrouillage du panneau mobile par rapport au cadre dormant. Le dispositif d’entraînement motorisé comprend un actionneur électromécanique, l’actionneur électromécanique comprenant un moteur électrique, un réducteur et un arbre de sortie, le dispositif d’entraînement motorisé étant intégré dans une partie supérieure du cadre dormant et le dispositif de verrouillage étant intégré en majorité dans une partie latérale du cadre dormant et comprenant une ferrure latérale comprenant au moins un corps de ferrure fixe vis-à-vis du panneau mobile et une baguette mobile par rapport au corps fixe. Conformément à l’invention, le dispositif d’entraînement motorisé comprend, en outre, un premier lien flexible entraîné en déplacement par l’actionneur électromécanique, ainsi qu’un dispositif à effort asymétrique entraîné par l’intermédiaire du premier lien flexible et relié à la baguette mobile du dispositif de verrouillage.

Grâce à l’invention, la combinaison du premier lien flexible et du dispositif à effort asymétrique permet de décomposer les séquences d’ouverture et de fermeture du panneau mobile, en séparant la désactivation ou l’activation de moyens de verrouillage par rapport aux mouvements de coulissement du panneau.

Selon des acquêts avantageux mais non obligatoires de l’invention, une telle fenêtre peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :

Le dispositif de verrouillage comprend un pion anti fausse manœuvre, mobile entre une position de repos, dans laquelle il s’étend perpendiculairement à la ferrure latérale et bloque le déplacement de la baguette mobile par rapport au corps de ferrure, et une position enfoncée, dans laquelle, sous l’action d’une force exercée sur le pion anti fausse manœuvre, il est rétracté dans un logement de la ferrure latérale et il autorise le déplacement de la baguette mobile par rapport au corps de ferrure.

- Le dispositif de verrouillage comprend des pênes montés sur la baguette mobile et des gâches correspondantes, aptes à se verrouiller l’un dans l’autre lorsque la baguette mobile est déplacée verticalement par rapport à la fenêtre coulissante vers une position verrouillage et à se déverrouiller l’un de l’autre lorsque la baguette mobile est déplacée verticalement par rapport au panneau mobile vers une position libre.

- Le dispositif d’entraînement motorisé comprend une patte de désolidarisation, fixée de manière amovible au premier lien flexible, en particulier au niveau d’une patte de fixation du premier lien flexible sur le panneau mobile, la patte de désolidarisation étant intercalée cinématiquement entre le premier lien flexible et le dispositif de verrouillage.

- La patte de désolidarisation est apte à se déplacer entre deux butées liées au panneau mobile, le déplacement de la patte de désolidarisation étant guidé en translation suivant un axe parallèle à la direction de déplacement du premier lien flexible.

- Le dispositif de verrouillage comprend un deuxième lien flexible comprenant au moins une boucle, tournant autour de deux renvois d’angle et à laquelle est rattaché un brin de tirage rattaché par une de ses extrémités à la boucle et par son autre extrémité à la baguette mobile, le dispositif à effort asymétrique comprenant les deux renvoi d’angle ayant des coefficients de frottement différents l’un par rapport à l’autre.

- Le point d’accroche du brin de tirage à la boucle du deuxième lien flexible est situé plus bas que le point haut de la baguette mobile sur laquelle il agit.

- Le dispositif de verrouillage comprend un deuxième lien flexible sous forme d’un brin rattaché, par une première extrémité, à la patte de désolidarisation ou à un système de guidage de la patte de désolidarisation et, par sa deuxième extrémité, à la baguette mobile et orienté, au niveau de son point d’accroche à la baguette mobile, parallèlement à celle-ci par l’intermédiaire de deux renvois d’angle.

- Le dispositif à effort asymétrique comprend deux ressorts, à savoir un ressort de déverrouillage, situé entre un point d’ancrage bas, fixe par rapport au panneau mobile et la baguette mobile, et un ressort de verrouillage, situé entre la baguette mobile et la deuxième extrémité du brin du deuxième lien flexible.

- Les ressorts de déverrouillage et de verrouillage du dispositif à effort asymétrique ont des raideurs différentes.

Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 représente, en vue de face, une fenêtre coulissante selon l'invention, dans un deuxième état ouvert,

- la figure 2 représente, en vue de face, la fenêtre coulissante selon l'invention, dans un premier état fermé et verrouillé,

- la figure 3 est une vue analogue à la figure 1, où certains éléments sont représentés partiellement en transparence,

- la figure 4 représente un détail d’un dispositif de verrouillage selon un premier mode de réalisation de l’invention,

- la figure 5 représente un détail d’un dispositif de verrouillage selon un deuxième mode de réalisation de l’invention,

- la figure 6 représente le même détail du dispositif de verrouillage de la figure 5 lors d’une étape de fermeture de la fenêtre coulissante,

- la figure 7 représente le même détail du dispositif de verrouillage des figures 5 et 6 lors d’une étape de fermeture et de verrouillage de la fenêtre coulissante,

- la figure 8 représente le même détail du dispositif de verrouillage des figures 5 à 7 lors d’une étape de déverrouillage et d’ouverture de la fenêtre coulissante,

- la figure 9 est un organigramme représentant les étapes d’un procédé de commande d’ouverture d’une fenêtre coulissante selon l'invention,

- la figure 10 est un organigramme représentant les étapes d’un procédé de commande de fermeture d’une fenêtre coulissante selon l'invention.

Description de modes de réalisation de l’invention

La figure 1 représente en vue de face et schématiquement une fenêtre coulissante 1 selon l'invention, munie de deux panneaux 4 et 5 dont l’un au moins est coulissant. Pour simplifier la description, les panneaux 4 et 5 sont qualifiés de panneaux mobiles dans la suite de la description. La fenêtre coulissante 1 est représentée dans un premier état fermé et verrouillé, c'est-à-dire que les panneaux mobiles de la fenêtre coulissante 1 sont verrouillés en position fermée.

L'invention s'applique de même à tout dispositif de fermeture comprenant au moins un panneau vertical mobile apte à se déplacer sur un rail horizontal par rapport à un dormant fixé sur une baie dans un bâtiment.

La fenêtre comprend un cadre dormant 2 entourant les deux panneaux mobiles 4, 5. Ceux-ci comprennent respectivement un vitrage 6, 8, entouré d’un cadre 7, 9. Le cadre 7 enserrant le vitrage 6 est constitué par un montant vertical gauche 22, un montant vertical droit 23, une traverse horizontale inférieure 24 et une traverse horizontale supérieure 27. Ces quatre éléments sont assemblés rigidement.

Le cadre dormant 2 comprend un premier montant vertical 12, un deuxième montant vertical 13, une traverse horizontale inférieure 14, et une traverse horizontale supérieure 17. Ces montants et traverses du cadre dormant 2 sont assemblés de manière rigide et chaque panneau mobile 4, 5 peut coulisser le long des traverses horizontales 14, 17, entre le premier dormant vertical 12 et le deuxième dormant vertical 13. Les éléments du cadre dormant 2 sont, par exemple, réalisés en profilés d'aluminium obtenus par extrusion, avec des formes différentes résultant des contraintes mécaniques et d'isolation thermique spécifiques relatives à chaque élément. La traverse horizontale supérieure 17 a globalement une section en forme d'un U renversé, ouvert vers le bas, ce qui lui permet de masquer, voire de guider, la partie haute du panneau mobile 4, 5 et/ou d’incorporer des éléments de construction de la fenêtre coulissante 1.

Chaque traverse horizontale 14, 17 peut être associée à un rail non représenté, fixé sur ou dans la traverse 14, 17 correspondante. Les traverses inférieure 14 et supérieure 17 forment ainsi respectivement un ou plusieurs rails de coulissement des panneaux mobiles 4 et 5. L’un des panneaux coulissants peut être le panneau mobile 5 muni du vitrage 8. Celui-ci peut être manœuvré manuellement, en particulier par un utilisateur exerçant un effort manuel sur une poignée non représentée de ce panneau mobile 5.

Dans le cas où les deux panneaux sont mobiles par rapport au cadre dormant 2, les traverses inférieure 14 et supérieure 17 du cadre dormant 2 comprennent respectivement un premier rail de coulissement du premier panneau mobile 4 et un deuxième rail de coulissement du deuxième panneau mobile 5, ces rails n’étant pas représentés. Les premier et deuxième rails sont alors disposés parallèlement l’un par rapport à l’autre.

La fenêtre coulissante 1 comprend un dispositif de commande 10 de l'état du panneau mobile 4. Celui-ci peut notamment être incorporé et masqué dans le dormant horizontal supérieur. Ce dispositif de commande 10 comprend un dispositif d’entraînement motorisé 50 configuré pour déplacer par coulissement un seul des deux panneaux mobiles par rapport au cadre dormant 2.

Sur la figure 1, la fenêtre est fermée, c'est-à-dire que le panneau mobile 4 est disposé en contact, notamment en contact étroit, avec le deuxième dormant vertical 13.

La figure 2 représente en vue de face et schématiquement la fenêtre coulissante 1 selon l'invention représentée dans un deuxième état semi-ouvert, c'est-à-dire que l’un des panneaux mobiles, en l’espèce le panneau 4, est déplacé par rapport au deuxième dormant vertical 13 par exemple. Le panneau mobile 4 n'est donc plus en contact avec le deuxième dormant vertical 13. Un dispositif de verrouillage 30 est représenté partiellement sur le bord du panneau mobile 4, ce dispositif de verrouillage 30 comprenant notamment un ou plusieurs crochets ou pênes 33 aptes à s’engager dans une ou plusieurs gâches 18 correspondantes, par exemple réalisées dans le deuxième dormant vertical 13, de sorte à bloquer le déplacement du panneau mobile 4 lorsque celui-ci est dans sa position fermée et verrouillée.

Les pênes 33 du dispositif de verrouillage 30 sont montés sur une ferrure latérale 31, celle-ci comprenant au moins un corps de ferrure 34, fixe vis-à-vis du panneau mobile 4, et une baguette 35, mobile par rapport au corps de ferrure 34, en translation verticale le long du panneau mobile 4. La baguette mobile 35 est mobile entre deux positions, une position libre 35I et une position verrouillée 35v. Lorsque la baguette mobile 35 est dans la position libre 35I, les crochets sont chacun situés face à une ouverture )[Ezi]d’une des gâches 18 correspondantes dans le deuxième dormant vertical 13. Il s’agit d’une position de repos des pênes 33. Lorsque la baguette mobile 35 est en position verrouillée, les pênes 33 sont décalés par rapport aux ouvertures des gâches 18, notamment décalés en direction de la traverse horizontale supérieure 17, bloquant ainsi leur retrait des gâches 18.

Alternativement, les pênes 33 sont mobiles en rotation ou, selon toute autre cinématique, vers le haut et/ou vers le bas, et entraînés en position verrouillée par tout autre type de déplacement de la baguette mobile 35.

En fonctionnement, lorsque le panneau mobile 4 est rapproché du deuxième dormant vertical 13, les pênes 33 pénètrent dans les ouvertures des gâches 18. Lorsque la fenêtre est verrouillée, la baguette mobile 35 est conduite en position verrouillée, ce qui décale également les pênes 33 par rapport aux ouvertures et empêche leur retrait dans le cas où on chercherait à manœuvrer le panneau mobile 4 dans un sens d’ouverture, bloquant ainsi le panneau mobile 4 en position fermée et verrouillée.

Un pion anti fausse manœuvre 37 se situe également sur la ferrure latérale 31. Celui-ci permet d’éviter que la baguette mobile 35 ne se déplace en position verrouillée tant que le pion anti fausse manœuvre 37 n’est pas enfoncé dans le montant 23, du fait de son appui contre le deuxième dormant vertical 13, autrement dit, tant que la fenêtre n’est pas en position fermée.

Le pion anti fausse manœuvre 37 est un pion mobile entre deux positions : une position de repos 37r, visibles aux figures 2, 4, 5, 6 et 8, dans laquelle il s’étend perpendiculairement à la ferrure latérale 31 et dépasse de celle-ci, et une position enfoncée 37e, visible à la figure 7 dans laquelle, sous l’action d’une force Fe exercée sur le pion anti-fausse manœuvre 37, celui-ci se rétracte dans un logement 38 de la ferrure latérale 31. Lorsque le pion anti-fausse manœuvre 37 est dans sa position enfoncée 37e, la baguette mobile 35 peut se déplacer par rapport au corps de ferrure 34 fixe. Lorsque le pion anti fausse manœuvre 37 est dans sa position de repos 37r, la baguette mobile 35 est bloquée en position par rapport au corps de ferrure 34 fixe.

Une solution alternative non représentée consiste à avoir des pênes coopérant avec des cames pour être dans une position de verrouillage au repos. Cependant, cette solution n’est pas privilégiée. Elle entraîne un sur-effort lors d’une fermeture manuelle de la fenêtre car il faut d’abord déplacer le pêne en position déverrouillée avant de fermer la fenêtre et de laisser le pêne retrouver sa position de repos verrouillée, Cette solution nécessite, en outre, une course plus longue du fait de la coopération des cames et des pênes. Ceci nécessite un montant vertical et/ou un dormant vertical plus épais pour loger la ferrure latérale et les gâches correspondantes.

La figure 3 reproduit la configuration de la figure 1 dans le cas où certains éléments sont devenus transparents, au moins partiellement, à savoir la traverse horizontale supérieure 17 et une partie inférieure du cadre 7 du panneau mobile 4, comme décrit ci-dessous. Le montant horizontal inférieur 24 est représenté en transparence partielle. Une première roulette 25 et une deuxième roulette 26 sont disposées sur la traverse horizontale inférieure 14 du cadre dormant 2, celle-ci ayant globalement une section en forme de U ouvert vers le haut, et coopèrent en rotation avec le rail horizontal formé sur cette traverse verticale inférieure 14. Les deux roulettes 25, 26 supportent la masse du panneau mobile 4. Le panneau mobile 4 peut ainsi être déplacé en translation par roulement guidé des roulettes 25, 26 dans le rail.

Le dispositif d'entraînement motorisé 50 comprenant en particulier un actionneur électromécanique 54 tubulaire, apte à recevoir des ordres issus d'une télécommande, comme représenté par le symbole d'une antenne 51. L’actionneur électromécanique 54 entraîne le déplacement d’un premier lien flexible 42, par exemple une cordelette ou un câble, maintenu notamment au niveau d’au moins une patte de fixation 46 fixée au panneau mobile 4. Le premier lien flexible 42 passant autour d’une poulie 43 et formant un parcours 44. Par parcours, on entend que le premier lien flexible 42 forme une boucle, ouverte ou fermée, comprenant au moins un renvoi d’angle. Le lien flexible comprend un ou plusieurs brins, dont au moins un brin passe autour de la poulie 43.

La traverse horizontale supérieure 17 du cadre dormant 2 comprend au moins un élément non représenté de guidage du premier lien flexible 42, cet élément de guidage s’étendant suivant la longueur de la traverse horizontale supérieure 17. L’élément de guidage est formé par une cavité à l’intérieur de la traverse horizontale supérieure 17. Par exemple, l’élément de guidage comprend une goulotte ménagée à l’intérieur de la traverse horizontale supérieure 17, ou l’élément de guidage est formé par une cavité définie pour le coulissement du panneau mobile 4 à l’intérieur de la traverse horizontale supérieure 17.

Le dispositif d’entraînement motorisé 50 comprend les moyens matériels et logiciels pour permettre, à la réception d’un ordre d’ouverture, de déverrouiller le panneau mobile 4 et de déplacer celui-ci en position ouverte. De même, le dispositif d’entraînement motorisé 50 comprend les moyens matériels et logiciels pour permettre, à la réception d’un ordre de fermeture, de déplacer le panneau mobile 4 et vers une position fermée et de verrouiller le panneau mobile 4 contre le dormant.

En particulier, l’actionneur électromécanique 54 comprend un moteur électrique

55, un réducteur 56, un arbre de sortie 57 entraînant en rotation le premier lien flexible 42 et une unité électronique de contrôle 58, munie notamment d’un circuit électronique, apte à analyser des ordres de commande, à contrôler l’alimentation à fournir au moteur électrique 55 et à déterminer la position du panneau mobile 4.

Le dispositif de verrouillage 30 est défini plus en détail en regard des figures 4 et 5.

La fenêtre coulissante 1, notamment au niveau du dispositif d’entraînement motorisé 50, comprend une patte de désolidarisation 60. Cette patte de désolidarisation 60 est fixée de manière amovible au premier lien flexible 42, en particulier au niveau de la patte de fixation 46 du câble sur le panneau mobile 4. De façon préférentielle, la patte de désolidarisation 60 est intercalée dans la chaîne cinématique entre la patte de fixation 46 du câble et le cadre 7 du panneau mobile 4. Elle peut également être intercalée entre le premier lien flexible 42 et la patte de fixation 46 du câble sur le panneau mobile 4. La patte de désolidarisation 60 permet de désolidariser manuellement le dispositif de verrouillage 30 du premier lien flexible 42, notamment pour pouvoir manœuvrer manuellement le panneau mobile 4 dans le cas où l’actionneur électromécanique 54 ne serait plus alimenté. Ceci permet également de déverrouiller le panneau mobile 4 manuellement en cas de panne d’alimentation électrique.

La patte de désolidarisation 60 peut comprendre un élément de fixation amovible 61, par exemple un clip ou une vis. Cet élément de fixation peut être accessible depuis l’intérieur du bâtiment en position fermée et verrouillée du panneau mobile 4.

La patte de désolidarisation 60 est guidée en translation par rapport à la traverse horizontale supérieure 27 du panneau mobile 4 par l’intermédiaire d’un système de guidage 70. Celui-ci peut comprendre une tringle de guidage 71, insérée dans une gorge 72 prévue dans la traverse horizontale supérieure 27 du panneau mobile 4.

Le système de guidage 70 comporte, en outre, deux butées mécaniques 64, 65, limitant le déplacement relatif de la patte de désolidarisation 60 et la traverse horizontale supérieure 27 : la butée avant 65 en direction de l’un des montants du cadre dormant 2 dans le sens de la fermeture et la butée arrière 64 en direction de l’autre montant du cadre dormant 2 dans le sens de l’ouverture. Ces butées permettent de limiter les efforts appliqués sur l’ensemble de la chaîne cinématique permettant le verrouillage et le déverrouillage de la fenêtre coulissante 1. Ainsi, les efforts transmis par le premier lien flexible 42 pour déplacer le panneau mobile 4 ne sont que partiellement transmis au mécanisme de verrouillage.

La patte de désolidarisation 60 est fixée avec une possibilité de coulissement sur le panneau mobile 4, notamment par rapport à la traverse horizontale supérieure 27 du panneau mobile 4. En particulier, un jeu est possible entre les deux butées 64, 65 montées sur la traverse horizontale supérieure 27 du panneau mobile 4. La patte de désolidarisation 60 peut alternativement être fixée avec une possibilité de coulissement par rapport au premier lien flexible 42.

Le dispositif de verrouillage 30 comprend également un deuxième lien flexible 62, passant par deux renvois d’angle 66, 67, par exemple des poulies de renvoi d’angle. Le premier et le deuxième de ces deux renvois d’angle 66, 67 sont décalés de part et d’autre de la patte de désolidarisation 60.

Un dispositif à effort asymétrique 69 permet de contraindre différemment le deuxième lien flexible 62 selon son sens de déplacement et donc selon le sens de déplacement du premier lien flexible 42. Dans un premier mode de réalisation représenté à la figure 2, le dispositif à effort asymétrique 69 est défini comme suit :

- Le deuxième lien flexible 62 comprend au moins une boucle 74, tournant autour des deux renvois d’angle, ou poulies 66, 67 et à laquelle est attaché un brin de tirage 75, rattaché par une de ses extrémités 75a à la boucle 74 et par son autre extrémité 75b à la baguette mobile 35.

- Le coefficient de frottement des renvois d’angle, ou poulies 66, 67 est différent : le premier renvoi d’angle 66, sur lequel la boucle 74 est tendue lors d’un mouvement dans le sens de la fermeture a un coefficient de frottement supérieur au deuxième renvoi d’angle 67, ce qui permet de créer des efforts différents dans les deux sens de déplacement de la boucle 74.

- Le point d’accroche du brin de tirage 75 sur la boucle 74 du deuxième lien flexible 62 est situé plus bas que le point le plus haut 35h de la baguette mobile 35 sur laquelle il agit.

La baguette mobile 35 est éventuellement maintenue par une de ses extrémités 35b à l’aide d’un ressort de rappel 80, placé entre un point d’ancrage bas 48 fixe par rapport au panneau mobile 4 et l’extrémité basse 35b de la baguette mobile 35. Ce ressort de rappel 80 n’est pas obligatoire dans la mesure où la baguette est maintenue dans ses positions libres 35I et verrouillées 35v par le dispositif à effort asymétrique 69.

L’objectif des frictions différenciées obtenues dans les renvois d’angle 66, 67 est de minimiser, lors de la fermeture, les efforts appliqués sur la baguette mobile 35 par rapport à l’effort appliqué sur le premier lien flexible 42. Le déplacement de la baguette mobile 35, et donc le mouvement des pênes 33, nécessite un effort de l’ordre de 10N pour être activé, alors que l’effort appliqué sur le premier lien flexible 42 peut atteindre 100N. Il est donc nécessaire de protéger l’ensemble du dispositif de verrouillage 30.

A l’inverse, lors de l’ouverture, il est important que le déverrouillage ait lieu avant le début du mouvement du panneau mobile 4, afin de ne pas créer un blocage par la friction entre les pênes 33 et les gâches 18 sous l’effort d’ouverture du premier lien flexible 42. Le déverrouillage doit donc être facile et avec peu de friction.

Dans un deuxième mode de réalisation représenté aux figures 5 à 8, le dispositif à effort asymétrique 69 est défini comme suit :

- Le deuxième lien flexible 62 est un lien sous la forme d’un brin 63 rattaché par une première extrémité 63a à la patte de désolidarisation 60 ou au système de guidage 70 et par sa deuxième extrémité 63b à la baguette mobile 35.

- Le deuxième lien flexible 62 tourne autour de deux renvois d’angle 66, 67 situés latéralement de part et d’autre de la patte de désolidarisation 60 ou de la patte de fixation 46, de sorte qu’il est orienté, au niveau de son point d’accroche à la baguette mobile 35, parallèlement à celle-ci par l’intermédiaire des deux renvois d’angle 66, 67.

- La baguette mobile 35 est maintenue par ses extrémités 35h, 35b à l’aide de deux ressorts : un ressort de déverrouillage 82 est situé entre un point d’ancrage bas 48 fixe par rapport au panneau mobile 4 et l’extrémité basse 35b de la baguette mobile 35. Un ressort de verrouillage 83 est situé entre la baguette mobile 35 et le deuxième lien flexible 62. Les ressorts de déverrouillage 82 et de verrouillage 83 sont, par exemple, des ressorts hélicoïdaux.

- Le point d’accroche de la première extrémité 63a du brin 63 est situé au-dessus de la baguette mobile 35

- Le ressort de déverrouillage 82 agit comme un ressort de rappel, maintenant le dispositif de verrouillage normalement ouvert en l’absence d’autres efforts, c'est-à-dire notamment dès que le mouvement d’ouverture est amorcé.

II est nécessaire que le ressort de verrouillage 82 soit plus raide que le ressort de déverrouillage 83. Lors d’un mouvement de fermeture, la patte de désolidarisation 60 est en appui sur la butée avant 65. Le ressort de verrouillage 83 est bandé, les spires du ressort étant alors par exemple non jointives. La résultante des efforts produits par les deux ressorts 82 et 83 doit être orientée dans le sens du verrouillage des pênes dans les gâches, à savoir, dans l’exemple, vers le haut, pour permettre le déplacement de la baguette mobile 35 vers sa position verrouillée 35v. Lors de l’ouverture, la patte de désolidarisation 60 est en appui sur la butée arrière 64. Le ressort 83 est débandé, les spires du ressort étant alors par exemple jointives. La résultante des efforts des ressorts et 83 doit être orientée dans le sens du déverrouillage des pênes par rapport aux gâches, à savoir, dans l’exemple, vers le bas, pour permettre le déplacement de la baguette mobile 35 vers sa position libre 35I.

La figure 9 représente un procédé de commande à l’ouverture d'une fenêtre coulissante selon l'invention. Ce procédé s'applique à une fenêtre coulissante comprenant un dispositif de verrouillage 30 tel que décrit plus haut.

Dans une première étape 01 d’ouverture, on commande l’ouverture de la fenêtre coulissante 1 depuis sa position fermée et verrouillée.

Après la réception d'un ordre d'ouverture et lors d’une deuxième étape d’ouverture 02, l'actionneur électromécanique 54 active une rotation du premier lien flexible 42. Le premier lien flexible 42 est donc entraîné dans un premier sens d’ouverture, entraînant la désactivation du dispositif de verrouillage 30, par le mouvement relatif de la patte de fixation 46 et du panneau mobile 4 quand celui-ci est dans sa position fermée-verrouillée. La baguette mobile 35 est libre de se déplacer de sa position verrouillée 35v à sa position libre 35I mais uniquement par le biais du dispositif à effort asymétrique 69. Le dispositif à effort asymétrique 69 est tel que l’effort pour déplacer la baguette mobile 35 est moins importante que l’effort pour déplacer le panneau mobile 4. Le mouvement de la baguette mobile 35 intervient donc avant le mouvement d’ouverture du panneau mobile 4. Le panneau mobile 4 est alors dans sa position fermée, non verrouillée, à la fin de cette deuxième étape d’ouverture 02.

Dans une troisième étape 03 d’ouverture, le mouvement de la patte de fixation 46 se poursuit et entraîne le déplacement du panneau mobile 4 dans le sens de l’ouverture à l'aide du premier lien flexible 42 accroché à l’actionneur électromécanique. En effet, lorsqu’il n’y a plus de mouvement relatif entre la patte de fixation 46 et le panneau mobile 4, le mouvement de la patte de fixation 46 se poursuit et entraîne le déplacement du panneau mobile 4 dans le sens de l’ouverture à l'aide du premier lien flexible 42 raccordé à l’actionneur électromécanique.

La figure 10 représente un procédé de commande en fermeture d'une fenêtre coulissante selon l'invention. Ce procédé s'applique à une fenêtre coulissante comprenant un dispositif de verrouillage 30 tel que décrit plus haut.

Dans une première étape de fermeture F1, on commande la fermeture de la fenêtre coulissante 1 depuis une position ouverte.

Dans une deuxième étape de fermeture F2, l'actionneur électromécanique 54 active une rotation du premier lien flexible 42. Le premier lien flexible 42 est donc entraîné dans un deuxième sens de fermeture. Celui-ci entraîne le déplacement de la patte de fixation 46 et, donc, le déplacement du panneau mobile 4 dans le sens de la fermeture.

Cette étape se poursuit, la patte de fixation 46 étant entraînée en direction du deuxième montant vertical 13, jusqu’à ce que le panneau mobile 4 vienne en contact avec le deuxième dormant vertical 13, en particulier jusqu’à ce que le pion anti fausse manœuvre 37 vienne en contact avec le deuxième montant vertical 13. Le mouvement du deuxième lien flexible 62 et le déplacement de la baguette mobile 35 est bloqué par le pion anti fausse manœuvre 37 tant que celui-ci n’est pas enfoncé. Le ressort de verrouillage 83 est tendu, du fait que la baguette mobile 35 est bloquée dans sa position libre 35I.

Dans une troisième étape de fermeture F3, l’effort produit par le premier lien flexible 42 dans le sens de fermeture va à l’encontre de l’effort élastique exercé sur le pion anti fausse manœuvre 37 par un élément élastique, non représenté, cet élément élastique pouvant appartenir au pion anti fausse manœuvre 37. Le pion anti fausse manœuvre 37 passe alors d’une position de repos 37r à une position enfoncée 37e.

Dans une quatrième étape de fermeture F4, la baguette mobile 35 est libre de se déplacer vers sa position verrouillée 35v mais uniquement par le biais du dispositif à effort asymétrique 69. Le dispositif à effort asymétrique 69 présentant dans le sens de fermeture un effort plus important pour déplacer la baguette mobile 35 que pour déplacer la patte de fixation 46, le mouvement de fermeture du panneau mobile 4 intervient avant le mouvement de la baguette mobile 35 de sa position libre 35I à sa position verrouillée 35v. Le ressort de déverrouillage 82 est alors tendu, alors que le ressort de déverrouillage retourne à un état de repos. Le panneau mobile 4 est alors dans sa position ferméeverrouillée à la fin de cette quatrième étape de fermeture F4.

Les modes de réalisation et variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés pour générer de nouveaux modes de réalisation de l’invention.

Claims

REVENDICATIONS

1. Fenêtre coulissante (1) pour un bâtiment comprenant :

- un cadre dormant (2),

- au moins un panneau mobile (4),

- un dispositif d’entraînement motorisé (50) pour déplacer par coulissement le panneau mobile (4) par rapport au cadre dormant (2),

- un dispositif de verrouillage (30) du panneau mobile (4) par rapport au cadre dormant (2), le dispositif d’entraînement motorisé (50) comprenant un actionneur électromécanique, l’actionneur électromécanique (54) comprenant un moteur électrique (55), un réducteur (56) et un arbre de sortie (57), le dispositif d’entraînement motorisé (50) étant intégré dans une partie supérieure du cadre dormant (2) et le dispositif de verrouillage (30) étant intégré en majorité dans une partie latérale du cadre dormant (2) et comprenant une ferrure latérale (31) comprenant au moins un corps de ferrure (34) fixe vis-à-vis du panneau mobile (4) et une baguette mobile (35) par rapport au corps fixe, caractérisée en ce que le dispositif d’entraînement motorisé (50) comprend, en outre,

- un premier lien flexible (42), le premier lien flexible (42) étant entraîné en déplacement par l’actionneur électromécanique (54),

- un dispositif à effort asymétrique (69) entraîné par l’intermédiaire du premier lien flexible (42) et relié à la baguette mobile (35) du dispositif de verrouillage (30).
2. Fenêtre coulissante (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (30) comprend un pion anti fausse manœuvre (37), mobile entre une position de repos (37r), dans laquelle il s’étend perpendiculairement à la ferrure latérale (31) et bloque le déplacement de la baguette mobile (35) par rapport au corps de ferrure (34), et une position enfoncée (37e), dans laquelle, sous l’action d’une force (Fe) exercée sur le pion anti fausse manœuvre (37), il est rétracté dans un logement (38) de la ferrure latérale (31) et il autorise le déplacement de la baguette mobile (35) par rapport au corps de ferrure (34).
3. Fenêtre coulissante (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (30) comprend des pênes (33) montés sur la baguette mobile (35) et des gâches (18) correspondantes, aptes à se verrouiller l’un dans l’autre lorsque la baguette mobile 35 est déplacée verticalement par rapport à la fenêtre coulissante (1) vers une position verrouillage (35v) et à se déverrouiller l’un de l’autre lorsque la baguette mobile (35) est déplacée verticalement par rapport au panneau mobile (4) vers une position libre (35I).
4. Fenêtre coulissante (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif d’entraînement motorisé (50) comprend une patte de désolidarisation (60), fixée de manière amovible au premier lien flexible (42), en particulier au niveau d’une patte (46) de fixation du premier lien flexible (42) sur le panneau mobile (4), la patte de désolidarisation (60) étant intercalée cinématiquement entre le premier lien flexible (42) et le dispositif de verrouillage (30).
5. Fenêtre coulissante (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la patte de désolidarisation (60) est apte à se déplacer entre deux butées (64, 65) liées au panneau mobile (4), le déplacement de la patte de désolidarisation (60) étant guidé en translation suivant un axe parallèle à la direction de déplacement du premier lien flexible (42).
6. Fenêtre coulissante (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (30) comprend un deuxième lien flexible (62) comprenant au moins une boucle (74), tournant autour de deux renvois d’angle (66, 67) et à laquelle est rattaché un brin de tirage (75) rattaché par une de ses extrémités (75a) à la boucle (74) et par son autre extrémité (75b) à la baguette mobile (35), le dispositif à effort asymétrique (69) comprenant les deux renvoi d’angle (66, 67) ayant des coefficients de frottement différents l’un par rapport à l’autre.
7. Fenêtre coulissante (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le point d’accroche du brin de tirage (75) à la boucle (74) du deuxième lien flexible (62) est situé plus bas que le point haut de la baguette mobile (35) sur laquelle il agit.
8. Fenêtre coulissante (1) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (30) comprend un deuxième lien flexible (62) sous forme d’un brin (63) rattaché par une première extrémité (63a) à la patte de désolidarisation (60) ou à un système (70) de guidage de la patte de désolidarisation (60) et par sa deuxième extrémité (63b) à la baguette mobile (35) et orienté, au niveau de son point d’accroche à la baguette mobile (35), parallèlement à celle-ci par l’intermédiaire de deux renvois d’angle (66, 67).
9. Fenêtre coulissante (1) selon la revendication précédente, caractérisée en 5 ce que le dispositif à effort asymétrique (69) comprend deux ressorts, à savoir un ressort de déverrouillage (82), situé entre un point d’ancrage bas (48) fixe par rapport au panneau mobile (4) et la baguette mobile (35) et un ressort de verrouillage (83), situé entre la baguette mobile (35) et la deuxième extrémité (63b) du brin (63) du deuxième lien flexible (62).
10. Fenêtre coulissante (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les ressorts de déverrouillage (82) et de verrouillage (83) du dispositif à effort asymétrique (69) ont des raideurs différentes.

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