FR3050061A1 - Consigne comportant un module de stockage et un module de commande - Google Patents

Abstract

Consigne (5) comportant un module de stockage (20a-d) et un module de commande (25) superposés verticalement, le module de stockage comportant un bâti définissant au moins deux casiers destinés chacun à contenir un objet d'une taille prédéfinie, notamment un casque de motocycliste, et au moins deux organes d'entrave associés montés sur le bâti, chaque organe d'entrave étant mobile par rapport au bâti entre une position verrouillée empêchant l'extraction de l'objet disposé dans le casier associé, et une position ouverte permettant l'extraction de l'objet hors du casier, en réponse à une commande de déverrouillage provenant du module de commande.

Description

CONSIGNE COMPORTANT UN MODULE DE STOCKAGE ET UN MODULE DE

COMMANDE

La présente invention concerne une consigne pour contenir temporairement un objet d’une taille prédéfinie, notamment un casque de motocycliste.

De nombreuses consignes sont installées dans des lieux publics, par exemple dans des gares, des salles de concert ou encore des centres commerciaux. Elles sont généralement fixes et disposées à demeure dans des zones déterminées du lieu public. Par exemple, la société déposante propose une consigne adaptée notamment aux gares et centres commerciaux. Le bâti définit quatre casiers disposés les uns sur les autres selon la direction verticale. L’intérieur de chaque casier est adapté au stockage temporaire d’un casque de motocycliste, et peut être fermé sur le bâti par verrouillage d’un tube coudé et courbe, qui empêche l’extraction du casque hors du casier. Un clavier et un écran sont disposés sur la paroi latérale de la consigne et permettent â l’utilisateur de choisir le casier dans lequel il souhaite déposer son casque.

Lors d’un évènement ponctuel auquel un public nombreux vient assister, par exemple un concert en plein air ou une rencontre sportive, les consignes précitées ne sont plus adaptées, car leur installation nécessite des phases de montage et de démontage complexes avant et après la tenue de l’évènement qui sont incompatibles avec les contraintes imposées par l’organisation de ce type d’évènement. Par exemple, les festivals musicaux d’été ont bien souvent lieu sur des terrains agricoles, dont le sol meuble n’est pas adapté aux consignes prévues pour être installées dans les sols rigides des lieux publics, par exemple en béton. En outre, les consignes précitées ne sont pas adaptées à un évènement de courte durée, par exemple un concert ou un match de football, où l’affluence est forte et concentrée sur la période de temps ou a lieu l’évènement. Généralement, lors d’évènements ponctuels, un service de consignation d’objets est assuré par un personnel chargé de récupérer les objets des spectateurs puis, en échange d’un ticket remis à chacun d’entre eux, de stocker temporairement chaque objet. Le temps d’attente pour déposer un objet est généralement relativement élevé, par exemple de l’ordre de 15 minutes pour une rencontre sportive, ce qui peut décourager certains spectateurs et poser des problèmes d’accès au lieu où sont consignés les objets. En outre, certains spectateurs, et plus particulièrement les motocyclistes, rechignent à laisser un objet précieux, le cas échéant leur casque, à un tiers, de crainte que l’objet ne soit dégradé. Ils sont alors contraints à conserver avec eux leur casque, soit en le tenant par exemple au coude, ce qui s’avère inconfortable à la longue, soit en le posant au sol, ce qui peut le salir ou le dégrader. Il existe donc un besoin pour une consigne automatique dans laquelle un objet peut être consigné par son propriétaire, sans intervention d’une tierce personne.

Par ailleurs, plusieurs milliers, voire dizaines de milliers de personnes peuvent assister à un tel évènement ponctuel. Pour faire face à une telle affluence, il est nécessaire d’installer dans un délai court, un ensemble de consignes, qui soient notamment aisément transportables. Par ailleurs, les consignes pouvant être dégradées, il est requis qu’elles soient d’une maintenance aisée.

Il existe donc un besoin pour une consigne permettant de s’affranchir au moins partiellement des inconvénients cités précédemment, notamment utile pour une mise en place lors d’un évènement ponctuel. A cette fin, l’invention concerne selon un premier de ses aspects, une consigne comportant un module de stockage et un module de commande superposés verticalement, le module de stockage comportant un bâti définissant au moins deux casiers destinés chacun à contenir un objet d’une taille prédéfinie, notamment un casque de motocycliste, et au moins deux organes d’entrave associés montés sur le bâti, chaque organe d’entrave étant mobile par rapport au bâti entre une position verrouillée empêchant l’extraction de l’objet disposé dans le casier associé, et une position ouverte permettant l’extraction de l’objet hors du casier, en réponse à une commande de déverrouillage provenant du module de commande.

Par son aspect modulaire, la consigne selon l’invention est adaptée à une mise en place en des lieux de tenue d’évènements ponctuels. En particulier, il est possible d’adapter le nombre de modules de stockage de la consigne en fonction des contraintes spatiales du lieu où la consigne doit être déposée.

En outre, la fabrication d’une consigne est aisée, puisqu’elle s’effectue par assemblage d’un nombre réduit de modules qui la constituent. Il est ainsi possible d’installer dans des délais réduits un ensemble de consignes adaptées par exemple aux spécificités d’un évènement ponctuel.

Pour autant, la consigne selon l’invention n’est pas limitée à une utilisation exclusive lors d’évènements ponctuels. Elle peut aussi être disposée à demeure dans un lieu public, tel qu’une gare, un aéroport, un centre commercial, un cinéma, une salle de concert, ou un parking.

Par ailleurs, comme cela apparaîtra par la suite, la consigne est d’une maintenance aisée. Par exemple, lorsqu’un module de stockage est devenu défectueux par suite d’une tentative d’effraction, il suffit simplement de remplacer ce dernier par un module fonctionnel.

De préférence, le module de stockage et le module de commande présentent des sections transversales de contours extérieurs sensiblement identiques, et de préférence oblongs. Ainsi, la consigne présente une forme générale colonnaire s’étendant selon la direction verticale, et qui est sensiblement invariante quelle que soit l’ordre dans lequel le ou les modules de stockages et le module de commande sont disposés les uns sur les autres verticalement.

De préférence, les casiers sont disposés symétriquement par rapport à un plan de séparation vertical. L’encombrement des casiers, et par conséquent de la consigne est ainsi réduit.

De préférence, le module de stockage comporte deux organes de verrouillage maintenant chacun en position verrouillée un organe d’entrave correspondant, les organes de verrouillage étant disposés entre les casiers. Notamment, lorsqu’une consigne comporte un empilement de plusieurs modules de stockage, les organes de verrouillage sont alors tous disposés dans une zone verticale centrale, ce qui facilite leur maintenance.

De préférence, le ou chaque module de stockage comporte seulement deux organes d’entrave et un bâti définissant seulement deux casiers. De cette façon, la maintenance est encore simplifiée.

En particulier, les deux casiers du module de stockage peuvent présenter les mêmes dimensions.

Chaque organe d’entrave peut être choisi parmi une grille, un tube, notamment doublement coudé, ou une porte. De préférence chaque organe d’entrave est une porte.

De préférence, chaque organe d’entrave comporte un ajour formant de notamment une poignée de préhension de l’organe d’entrave. Par ailleurs, l’ajour peut être formé de manière qu’une main humaine puisse y être introduite. De cette façon, le contenu du casier peut à la fois être inspecté visuellement de l’extérieur, ainsi qu’être palpé.

Chaque organe d’entrave est de préférence mobile en rotation par rapport au bâti. Notamment, la consigne peut comporter un moteur pour entraîner en rotation chaque organe d’entrave.

De préférence, chaque organe d’entrave est engagé en position verrouillée dans une ouverture du casier qui lui correspond. La consigne est ainsi rigidifiée et renforcée vis-à-vis d’une effraction.

De préférence, chaque organe d’entrave comprend une paroi horizontale guidée dans son déplacement par une butée à roulements ou un palier coulissant. L’ouverture et la fermeture de chaque organe d’entrave peuvent ainsi s’effectuer aisément, notamment à l’aide d’une unique main de l’utilisateur.

De préférence, chaque organe d’entrave présente une portion concave vers l’intérieur du casier associé, et dont le rayon de courbure est sensiblement égal à son rayon de giration. Cette disposition facilite l’engagement de l’organe d’entrave dans l’ouverture du casier, réduisant le risque d’effraction par déformation de l’organe d’entrave. En outre, l’axe de rotation de l’organe d’entrave autour du bâti étant distant de l’organe d’entrave et disposé à l’intérieur du casier, l’encombrement au sol de la consigne est limité lorsque l’organe d’entrave est déployé en position ouverte.

De préférence, l’organe d’entrave comporte une portion sensiblement plate, liée à la portion courbe. De préférence, le rapport de la largeur de la portion plate sur la profondeur de la consigne est compris entre 0,8 et 1,2, de préférence inférieur ou égal à 1. De cette façon, l’encombrement de la consigne est le même que l’organe d’entrave soit dans la position où l’ouverture accessible du casier est maximale, ou en position verrouillée.

Le ou chaque module de stockage peut comporter un ressort rappelant l’organe d’entrave dans sa position de verrouillage.

Comme cela apparaîtra par la suite, la consigne peut comporter un nombre pair de modules de stockage, par exemple quatre ou huit.

En particulier, le module de commande peut être intercalé entre deux modules de stockage.

De préférence, la consigne comporte un empilement constitué consécutivement, de bas en haut selon la direction verticale, de trois modules de stockage, du module de commande et d’un module de stockage. En particulier, le module de commande est de préférence disposé à une hauteur comprise entre 1,2 m et 1,8 m, de préférence entre 1,4 m à 1,6 m du sol. De cette façon, les modules de stockage sont situés à des hauteurs accessibles par un utilisateur adulte, et le module de commande est disposé à une hauteur qui facilite la saisie et la lecture d’informations relatives au stockage de l’objet.

Par ailleurs, notamment lorsque la place disponible au sol est limitée, la consigne peut comporter deux empilements disposés l’un sur l’autre. Il est alors possible de disposer un échafaudage ou autre moyen d’accès auprès de la consigne pour faciliter l’accès aux modules de stockage supérieurs par l’utilisateur.

Le module de commande comporte de préférence un organe de saisie d’informations, de préférence un écran tactile, permettant ainsi à l’utilisateur d’introduire par exemple un code de déverrouillage de l’organe d’entrave associé au casier dans lequel il a disposé son objet.

Par ailleurs, le module de commande peut comporter un dispositif permettant l’identification d’un utilisateur, notamment un dispositif d’acquisition choisi parmi un lecteur optique, notamment un lecteur de code à barres ou de code QR, un lecteur radiofréquence, notamment un lecteur RFID ou un lecteur NFC, un dispositif de reconnaissance oculaire ou faciale, un lecteur d’empreintes digitales, ou un digicode.

De préférence, afin que l’utilisateur choisisse rapidement un casier dans lequel introduire son objet, le module de commande peut comporter un indicateur visuel de l’état de verrouillage des organes d’entrave.

De préférence la consigne comporte un module de base destiné à reposer sur le sol, sur lequel sont empilés le module de stockage et le module de commande.

De préférence, le module de base comporte des ouvertures adaptées à recevoir les fourches d’un engin de manutention. La consigne peut ainsi être aisément déplacée, ce qui facilite sa mise en place notamment lors d’évènements ponctuels.

De préférence, le module de base comporte des ouvertures pour le passage de moyens de fixation de la consigne au sol. On évite ainsi que la consigne ne soit volée, notamment lorsqu’elle est disposée dans un lieu sans surveillance, par exemple lorsqu’elle est disposée à demeure dans un lieu public, et aussi qu’elle ne puisse basculer.

Par ailleurs, le module de base comporte de préférence un dispositif d’alimentation électrique de la consigne, notamment relié au réseau électrique ou à une batterie. Ainsi, l’alimentation électrique de la consigne peut être disposée dans un unique module. De cette façon, lorsque le module de stockage ou le module de commande doit être remplacé, il suffit de débrancher la liaison d’alimentation électrique liant ledit module au module de base.

La consigne peut comporter un socle stabilisateur, présentant la forme d’une plaque et sur lequel le module de base est disposé. Le socle stabilisateur permet d’assurer que la consigne soit disposée verticalement et ne bascule pas lors de son utilisation, notamment lorsqu’elle est déposée sur un sol meuble. Par exemple, lors d’un festival musical en plein air, il est courant que les installations soient disposées sur des terrains agricoles.

Pour améliorer encore la stabilisation, le socle stabilisateur peut comporter des moyens de fixation insérés chacun dans une ouverture correspondante du module de base.

Le socle stabilisateur peut présenter un contour extérieur oblong.

Dans une variante préférée, le socle stabilisateur présente sur un côté un bord concave et sur le côté opposé un bord convexe de forme complémentaire. Ainsi, comme cela apparaîtra par la suite, cette configuration permet d’emboiter les socles stabilisateurs de consignes adjacentes, réduisant l’encombrement au sol des consignes tout en assurant la fonction de stabilisation.

Par ailleurs, la consigne comporte de préférence un module de communication.

En particulier, le module de communication peut être configuré pour communiquer, notamment à une autre consigne selon l’invention, une information choisie parmi l’état de fonctionnement de la consigne, l’état de verrouillage des casiers du module de stockage, les durées de présence en position verrouillée de chaque organe d’entrave et les instants de passage de la position ouverte à la position verrouillée de chaque organe d’entrave, l’état d’activité de la consigne, un avis de l’utilisateur de la consigne, un identifiant d’utilisateur, notamment un numéro de billet ou un numéro d’abonnement. De cette façon, dans le cas où un ensemble de consignes est mis en place, une consigne dont les casiers sont tous remplis peut indiquer à l’utilisateur les consignes alentour présentant un casier vide et disponible.

De préférence, la consigne présente une largeur comprise entre 0,9 m et 1,2 m, et une profondeur comprise entre 0,3 m et 0,6 m. L’invention concerne encore, selon un deuxième de ses aspects, une consigne comportant au moins deux modules de stockage superposés verticalement comportant chacun: - un bâti définissant deux casiers destinés chacun à contenir un objet d’une taille prédéfinie, notamment un casque de motocycliste, deux organes d’entrave, chacun étant mobile relativement au bâti entre une position verrouillée empêchant l’extraction de l’objet disposé dans le casier associé et une position ouverte permettant l’extraction de l’objet hors du casier, - une trappe d’accès, - un mécanisme de verrouillage des organes d’entrave accessible depuis l’extérieur par enlèvement de la trappe d’accès, la consigne comportant une tringle mobile par rapport à chaque module de stockage entre une position de verrouillage de la ou des trappes d’accès et une position de maintenance permettant l’ouverture et/ou l’enlèvement de la ou des trappes d’accès.

Le verrouillage des trappes d’accès des modules de stockage est ainsi centralisé, ce qui facilite l’intervention d’un agent de maintenance. L’accès à chacun des mécanismes de verrouillage est alors aisé. En outre, les mécanismes de verrouillage sont inaccessibles de l’extérieur lorsque les trappes d’accès sont verrouillées, améliorant la résistance â l’effraction de la consigne.

De préférence, les modules de stockage présentent des sections transversales de contours extérieurs sensiblement identiques, et de préférence oblongs. Ainsi, la consigne présente une forme générale colonnaire s’étendant selon la direction verticale.

De préférence, les modules de stockage sont identiques. La fabrication et la maintenance de la consigne sont ainsi simplifiées. De nombreuses consignes peuvent être produites à partir d’un même modèle de module de stockage, qui peut être aisément remplacé si nécessaire.

De préférence, le bâti de chaque module de stockage comporte un logement dans lequel le mécanisme de verrouillage est disposé.

De préférence, le logement est obturé au moins partiellement par la trappe d’accès du module de stockage correspondant. La trappe permet ainsi d’empêcher l’accès de l’extérieur aux mécanismes de verrouillage et améliore la protection de la consigne en cas d’effraction.

En particulier, la tringle peut être disposée dans chaque logement des modules de stockage, ce qui la rend inaccessible depuis l’extérieur, et améliore la protection de la consigne en cas d’effraction.

La tringle peut comporter des crans de verrouillage des organes d’entrave. Dans une variante, la tringle comporte des cames de verrouillage des organes d’entrave.

En particulier, la tringle peut être mobile en translation ou en rotation autour d’un axe, entre les positions de verrouillage et de maintenance.

Dans une variante, pour améliorer encore la résistance à l’effraction, la consigne comporte deux tringles, et de préférence l’une d’entre elles comportant des crans de verrouillage et l’autre comporte des cames de verrouillage, les deux tringles empêchant l’enlèvement de la trappe d’accès lorsqu’elles sont chacune en position de verrouillage de ladite trappe d’accès.

La trappe d’accès d’au moins un module de stockage peut être une trappe coulissante ou une trappe pivotante.

Dans un mode de réalisation particulier, la consigne peut comporter une seule trappe d’accès commune à tous les modules de stockage.

La consigne comporte de préférence un nombre pair de modules de stockage, par exemple quatre ou huit.

De préférence, la consigne comporte un module de commande superposé verticalement aux modules de stockage. La tringle peut être actionnée par le module de commande.

Le module de commande peut comporter un bâti définissant un logement accessible de l’extérieur par enlèvement d’une trappe d’accès. La trappe d’accès du module de commande peut être verrouillée par la tringle, respectivement déverrouillée, lorsque la tringle est disposée en position de verrouillage, respectivement de déverrouillage, des trappes d’accès des modules de stockage.

De préférence, la tringle est disposée partiellement dans le logement du module de commande et elle est accessible dans ledit logement pour être actionnée, de préférence manuellement.

Le verrouillage/déverrouillage des trappes d’accès peut ainsi être réalisé aisément par un agent de maintenance de la consigne.

De préférence, la consigne comporte un module de base destiné à reposer sur le sol, sur lequel sont empilés les modules de stockage et, le cas échéant, le module de commande.

Le module de base peut comporter un bâti définissant un logement accessible de l’extérieur par enlèvement d’une trappe d’accès.

La trappe d’accès du module de base peut être verrouillée par la tringle, respectivement déverrouillée, lorsque la tringle est disposée en position de verrouillage, respectivement de déverrouillage, des trappes d’accès des modules de stockage. L’invention concerne encore, selon un troisième de ses aspects, une consigne comportant au moins un module de stockage et un module de commande superposés verticalement, le module de stockage comportant: - un bâti définissant deux casiers destinés chacun à contenir un objet d’une taille prédéfinie, notamment un casque de motocycliste, deux organes d’entrave, chacun étant mobile relativement au bâti entre une position verrouillée empêchant l’extraction de l’objet disposé dans le casier associé et une position ouverte permettant l’extraction de l’objet hors du casier, - une trappe d’accès, - un mécanisme de verrouillage des organes d’entrave, le module de commande comportant une façade et une unité de commande dudit mécanisme de verrouillage des organes d’entrave, la façade et la trappe d’accès étant solidaires, le mécanisme de verrouillage et l’unité de commande étant accessibles par déplacement d’ensemble de la façade et de la trappe d’accès entre des positions ouverte et fermée.

La consigne selon le troisième aspect de l’invention est de maintenance aisée, puisqu’il est possible après déverrouillage de la trappe d’accès et de la façade, d’accéder à l’intérieur de l’ensemble des modules constitutifs de la façade.

De préférence, la consigne comporte un module de base destiné à reposer sur le sol, sur lequel sont empilés le module de stockage et le module de commande.

De préférence, le module de base comporte une façade solidaire de la façade du module de commande, l’intérieur du module de base étant accessible par déplacement d’ensemble des façades des modules de base et de commande et de la trappe. L’invention selon l’un quelconque de ses aspects peut en outre comporter une ou plusieurs des caractéristiques de l’un quelconque de ses autres aspect, dès lors que lesdites caractéristiques des différents aspects ne sont pas incompatibles entre elles. L’invention concerne encore un ensemble de consignes formé d’une pluralité de consignes selon l’invention, les consignes étant de préférence disposées en rang dans le sens de leur largeur.

En particulier, deux rangs de consignes peuvent être disposés dos à dos, et être optionnellement séparés par une cloison commune.

En outre, lorsque les consignes comportent chacune un socle stabilisateur présentant sur un côté un bord concave et sur le côté opposé un bord convexe de forme complémentaire, le bord concave du socle stabilisateur d’une consigne est de préférence imbriqué dans le bord convexe complémentaire du socle stabilisateur d’une consigne adjacente. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective d’une consigne selon l’invention, - la figure 2 est une vue éclatée de la consigne de la figure 1, - la figure 3 est une vue en perspective du module de stockage, - la figure 4 est une vue en perspective du module de stockage dans une configuration particulière, - les figures 5 et 6 sont des vues partielles et en coupe de la partie supérieure du module de stockage, - la figure 7 est une vue en perspective d’une variante du module de stockage dans une configuration particulière, - la figure 8 est une vue en perspective et en coupe selon le plan P3 d’un module de stockage selon un mode de réalisation, - la figure 9 est une vue en perspective du module de stockage de la figure 3 duquel la trappe d’accès a été retirée, - la figure 10 est une vue partielle, en coupe selon le plan P3 et en perspective d’un exemple de module de stockage, - la figure 11 est une vue de dessous du module de stockage de la figure 10, - la figure 12 est une vue agrandie de l’organe de verrouillage de la figure 8, - la figure 13 est une vue de dessus de l’organe de verrouillage de la figure 8, - la figure 14 est une vue partielle du logement entre les casiers du module de stockage et d’un exemple d’organe de verrouillage, - la figure 15 est une vue partielle, en perspective et en coupe selon le plan P3, d’une consigne selon un mode de réalisation, - la figure 16 est un agrandissement de la figure 15, - la figure 17 est une vue partielle, en perspective et en coupe selon le plan P3, d’une consigne selon un mode de réalisation, - la figure 18 est une vue de dessus du logement de la figure 17, - la figure 19 est une vue en perspective et éclatée du module de commande, - la figure 20 est une vue en perspective et éclatée du module de base, - la figure 21 est une vue en perspective du module de base dans laquelle une partie frontale a été retirée, - la figure 22 est une vue partielle d’une consigne selon un exemple particulier, - les figures 23 et 24 illustrent des exemples de réalisation du socle stabilisateur, - la figure 25 est une vue d’un exemple de consigne, et - les figures 26 à 28 sont des vues d’agencements particuliers de consignes. Dans le dessin annexé, les proportions réelles des divers éléments constitutifs ou leurs espacements n’ont pas été toujours été respectés dans un souci de clarté.

La consigne 5 illustrée sur la figure 1 s’étend selon la direction verticale Z et présente une forme colonnaire. Elle comporte, empilés consécutivement les uns sur les autres et de bas en haut : - un socle stabilisateur 10, - un module de base 15, - trois modules de stockage 20a-c, - un module de commande 25, - un module de stockage 20d, et - un module de communication 30.

Comme cela apparaît sur la figure 2, chacun des modules de stockage, de base, de commande et de communication comporte à la périphérie de sa partie supérieure une nervure 35a-f, sur lequel un évidement correspondant prévu dans la partie inférieure d’un module voisin peut être emboité. Les modules peuvent être disposés les uns sur les autres aisément lors de la fabrication de la consigne pour former une consigne présentant une forme générale symétrique par rapport à deux plans P1,P2 verticaux et perpendiculaires, l’invention n’étant toutefois pas limitée à une consigne présentant une telle symétrie.

Par ailleurs, les différents modules sont connectés électriquement entre eux, par des connections électriques non apparentes sur les figures, notamment afin d’assurer le verrouillage et le déverrouillage d’organes d’entrave qui seront décrits par la suite.

Les modules qui constituent la consigne présentent par exemple tous une forme prismatique selon la direction verticale, dont la base 40, de forme extérieure oblongue, présente deux portions latérales 45a-b semi-circulaires, liées entre elles par des portions 50 rectilignes. Les modules de stockage, le module de commande, le module de base et le module de communication présentent par exemple des sections transverses à l’axe vertical de contours identiques.

La largeur et la profondeur de chaque module de la consigne de la figure 1 sont par exemple respectivement de 1,0 et de 0,5 m. Sa hauteur est de 1,95 m.

Les modules de stockage visibles sur la figure 1 sont identiques et comportent chacun un bâti 48 qui définit deux casiers. Dans une variante, les modules de stockages sont différents. Par exemple, un module de stockage comporte un bâti qui définit quatre casiers disposés en deux rangées de deux casiers.

Un module de stockage présentant deux casiers 55a-b seulement, tel qu’illustré sur la figure 3, est préféré. Lorsqu’un casier d’une consigne est en panne ou a subi une effraction, il suffit de remplacer le module de stockage défectueux par un module de stockage similaire en état de marche présentant deux casiers seulement.

Les deux casiers du module de stockage sont par exemple, comme illustré, disposés symétriquement par rapport à un plan de séparation vertical P3.

Les dimensions de chaque casier sont adaptées à loger un objet d’une taille prédéfinie. L’objet peut notamment être choisi parmi un casque de motocycliste, un sac à main, un sac â dos, ou un colis â retirer.

En particulier, un casier peut présenter une hauteur H comprise entre 200 mm et 500 mm, et/ou une profondeur P comprise entre 200 mm et 500 mm. Notamment, lorsqu’il est destiné à loger un casque de motocycliste, un casier présente de préférence une hauteur comprise entre 300 mm et 500 mm et/ou une profondeur comprise entre 300 mm et 400 mm.

Chaque module de stockage comporte deux organes d’entrave 60a-b associés chacun à un casier, qui empêchent que l’objet mis en consigne ne puisse en être extrait. Les organes d’entrave sont liés au bâti.

Chaque organe d’entrave peut être choisi parmi une grille, un tube coudé, notamment métallique, ou de préférence une porte, comme cela est illustré sur la figure 3.

Les organes d’entrave des deux casiers de la figure 3 sont symétriques l’un par rapport à l’autre. Chacun d’entre eux présente une portion plate 65a-b liée à une portion cylindrique 70a-b d’axe vertical et de rayon de courbure constant, concave vers l’intérieur du bâti.

Chaque organe d’entrave peut présenter comme illustré un ajour 75a-b s’étendant latéralement sur les portions plate et courbe, dont la hauteur h est adaptée au passage d’une main humaine. De cette façon, il est possible d’inspecter visuellement l’intérieur du casier associé et le cas échéant de palper l’objet qui y est contenu.

Par ailleurs, la forme de l’ajour peut définir une poignée 80 de préhension par une main de l’utilisateur pour ouvrir l’organe d’entrave. Notamment, comme cela est illustré sur la figure 3, l’organe d’entrave peut être recouvert, par exemple sur sa partie plate, d’un revêtement 85a-b, par exemple en un matériau polymère souple, de préférence ayant une couleur différente de la couleur de l’organe d’entrave, pour indiquer visuellement la position de la poignée de préhension et pour améliorer le confort de prise en main.

Par ailleurs, l’organe d’entrave est intégralement engagé en position verrouillée dans l’ouverture du casier qui lui est associé. Ainsi, en position verrouillée, l’extrémité latérale de la portion concave de l’organe d’entrave peut être recouverte par la paroi latérale 90 du bâti. Cette disposition limite la possibilité d’insérer un outil, par exemple un pied de biche, pour forcer l’ouverture de l’organe d’entrave. L’organe d’entrave du module de stockage de la figure 3 est mobile en rotation autour du bâti. Comme cela peut être observé sur la figure 4, il comporte, sur sa partie supérieure, une paroi horizontale 95, engagée dans le casier 55b, et sur laquelle se superpose une paroi supérieure 100 du bâti.

La paroi horizontale de l’organe d’entrave et la paroi supérieure du bâti comportent chacune des ouvertures traversantes dans leurs épaisseurs respectives, de préférence cylindriques, et superposées l’une à l’autre. La rotation de l’organe d’entrave par rapport au bâti peut être assurée par une butée à roulements 96 comme illustré sur la figure 5. Cette butée â roulements comporte une portion cylindrique de révolution d’axe Zl, engagée dans les ouvertures de la paroi horizontale de l’organe d’entrave et de la paroi supérieure du bâti. La portion cylindrique est reliée à une couronne 110 annulaire qui prend appui sur la face inférieure de la paroi horizontale de l’organe d’entrave. Un disque 115 est fixé, de préférence par vissage, sur la paroi supérieure de la portion cylindrique, de sorte que la butée à roulements prenne en sandwich l’organe d’entrave et le bâti.

Par ailleurs, la butée à roulements comporte un anneau 120 monté sur la portion cylindrique et rotatif autour de l’axe Zl. Cet anneau est percé d’évidements de section rectangulaire s’étendant radialement et répartis régulièrement angulairement, dans lesquels des rouleaux 125 sont montés rotatifs chacun autour d’une direction radiale Dr. Les rouleaux sont au contact d’une gorge 130 prévue dans la paroi supérieure du bâti. Ils roulent sur une piste définie par la gorge lorsque l’organe d’entrave tourne autour de l’axe Zl.

En variante, la rotation de l’organe d’entrave par rapport au bâti est réalisée â l’aide d’un palier 134 coulissant. Comme cela est illustré sur la figure 6, de préférence alors, le palier coulissant comporte une portion 135 cylindrique de révolution, engagée dans une ouverture traversante ménagée dans la paroi supérieure du bâti. La portion cylindrique est fixée à la paroi horizontale 95 de l’organe d’entrave, de préférence par vissage. La portion cylindrique est reliée au niveau de sa face supérieure à une couronne 120 annulaire, qui prend appui sur une gorge 145 ménagée dans l’ouverture de la paroi supérieure du bâti. Lorsque l’organe d’entrave est actionné en rotation autour de l’axe du palier coulissant, la couronne glisse sur une piste définie par la gorge de la paroi supérieure du bâti.

En particulier, la couronne du palier coulissant peut être en un matériau thermoplastique ou la face de la couronne en regard de la piste peut être en un matériau thermoplastique. En outre, la paroi supérieure du bâti peut être en un matériau thermoplastique ou la piste peut être recouverte d’un revêtement en un matériau thermoplastique. De cette manière, le glissement du palier sur la piste est facilité.

Par ailleurs, le bâti comporte une paroi latérale 90 partiellement courbe, ayant de préférence une forme de portion de cylindre de révolution, qui définit avec la portion plate 65b de l’organe d’entrave une butée en rotation autour de l’axe Zl. De préférence, la portion de cylindre de révolution est un quart de cylindre, de sorte que l’angle de giration de l’organe d’entrave entre la position verrouillée sur le bâti et la position ouverte et en butée est de préférence compris entre 80° et 130°, de préférence supérieur ou égal à 90°, notamment sensiblement égal à 90°.

En outre, lorsque l’organe d’entrave est en position ouverte pour accéder au contenu du casier associé, l’encombrement de la consigne est réduit, la partie 70b cylindrique de rayon de courbure constant et concave vers l’intérieur du bâti étant disposée dans le casier, comme cela apparaît par exemple sur la figure 7. En particulier, comme illustré sur la figure 3, la largeur Ip de la partie plate de l’organe d’entrave peut être sensiblement égale à la moitié de la profondeur de la consigne.

Dans la variante de la figure 7, outre une paroi horizontale supérieure montée rotative sur la paroi supérieure du bâti comme décrit précédemment, l’organe d’entrave comporte une paroi inférieure 150 disposée dans le casier, et montée rotative sur une paroi inférieure 155 du bâti. La paroi inférieure de l’organe d’entrave est de préférence plane pour que l’objet â consigner dans le casier puisse y être disposé. De cette façon, lorsque l’organe d’entrave est ouvert pour accéder au casier, l’objet tourne avec l’organe d’entrave. En outre, la résistance â l’effraction de la consigne est améliorée, la rigidité de la liaison entre l’organe d’entrave et le bâti étant augmentée.

Par ailleurs, l’organe d’entrave peut être rappelé en position verrouillée au moyen d’un organe de rappel, notamment un ressort hélicoïdal. A titre illustratif, sur la figure 8, la paroi supérieure 100 du bâti peut comporter une fente 160 en forme de portion d’anneau, dans laquelle est engagé un pion 165, fixé sur la paroi supérieure de l’organe d’entrave. Une extrémité d’un ressort hélicoïdal 170 est fixée au pion, l’autre extrémité étant reliée au bâti. Lorsque l’organe d’entrave est en position ouverte, le ressort est allongé et exerce alors une force de rappel sur l’organe d’entrave tendant â l’amener en position verrouillée.

Dans la variante illustrée sur la figure 6, la portion cylindrique du palier coulissant est creuse et définit un logement 175 débouchant sur la paroi horizontale de l’organe d’entrave, et dans lequel est disposé un ressort hélicoïdal 180. Une extrémité 185 du ressort, présentant la forme d’une tige rectiligne, est fixée au bâti. L’autre extrémité du ressort est reliée à la paroi horizontale. Lorsque l’organe d’entrave est entraîné en rotation autour du bâti, le ressort hélicoïdal est soumis â une torsion résultant en une force de rappel sur l’organe d’entrave tendant à l’amener en position verrouillée

Par ailleurs, chaque organe de stockage peut être verrouillé au moyen d’un organe de verrouillage.

Comme cela est illustré sur la figure 9, l’organe de verrouillage 187 est de préférence disposé dans un logement 190 situé horizontalement entre les casiers. L’organe de verrouillage constitue de préférence une partie d’un verrou à pêne. Il est de préférence relié électriquement au module de commande, et il est configuré pour prendre une position déverrouillée ou verrouillée, le pêne étant alors respectivement libre ou engagée dans la gâche du verrou, suite â une commande provenant du module de commande. En particulier, le mécanisme d’engagement du pêne dans la gâche peut être actionné par un moteur électrique.

De préférence, l’organe de verrouillage comporte une targette et un pêne, le pêne étant monté sur la targette qui le guide en translation. De préférence, la gâche du verrou est alors formée dans ou fixée sur l’organe d’entrave. L’organe de verrouillage est fixé sur le bâti, de préférence sur une paroi verticale 193 séparant le logement du casier associé. Sur les figures 10 et 11, le module de stockage comporte deux organes de verrouillage pour verrouiller le casier associé. Dans une variante non représentée, le module de stockage comporte seulement un de ces deux organes de verrouillage.

Un premier organe de verrouillage 195 est fixé sur la paroi verticale à mi-hauteur au niveau de l’ouverture du logement pour bloquer la partie plate 65b de l’organe d’entrave. Un deuxième organe de verrouillage 200 est fixé sur la partie supérieure de la paroi pour bloquer la paroi supérieure horizontale 65b de l’organe d’entrave. Chacun des organes de verrouillage comporte une targette 202, 203 dans laquelle est monté un pêne 204 d’un verrou correspondant.

La gâche 205 du verrou correspondant au premier organe de verrouillage est fixée sur la portion plate de l’organe d’entrave, de laquelle elle s’étend sensiblement perpendiculairement vers l’intérieur du casier. En position de verrouillage de l’organe d’entrave, la gâche est disposée contre la paroi, de telle sorte que le pêne du premier organe de verrouillage y soit engagé. A cette fin, la paroi verticale comporte un trou la traversant dans son épaisseur et d’un diamètre adapté au passage du pêne.

Comme illustré sur la figure 10, le premier organe de verrouillage est de préférence fixé â mi-hauteur de la paroi verticale. De cette façon, la résistance â l’effraction est optimale. En variante, il est possible de disposer le premier organe de verrouillage dans la partie inférieure, ou respectivement supérieure du module de stockage.

Le deuxième organe de verrouillage 200 de la figure 10 est fixé sur la paroi verticale, de sorte que le déplacement du pêne s’effectue par translation selon la direction verticale Z. La gâche du verrou associé au deuxième organe de verrouillage est définie par une encoche 210 formée sur la périphérie de la paroi horizontale supérieure de l’organe d’entrave. La paroi verticale 193 comporte par ailleurs une ouverture dans laquelle la paroi horizontale de l’organe d’entrave est engagée. Lorsque l’organe d’entrave est en position verrouillée, la gâche 210 est disposée dans le logement 190. Le pêne 204 est introduit dans la gâche, bloquant la rotation de l’organe d’entrave par rapport au bâti selon la direction Zl.

Dans une variante, illustrée sur les figures 12 et 13, l’organe de verrouillage comporte une targette 215 fixée sur la paroi verticale entre le logement et le casier, et débouche sur l’ouverture 220 du logement en façade de la consigne. La gâche est définie par une rainure 225 formée dans un relief 230 faisant saillie vers l’intérieur du casier. En position verrouillée, le pêne 235 est engagé dans la rainure, bloquant la rotation de la porte relativement au bâti.

Le pêne est pris en sandwich entre la targette et des boulons inférieur 240a et supérieur 240b qui le guident en translation selon une direction horizontale Dh. L’organe de verrouillage comporte un moteur, de préférence électrique, rotatif lié au module de commande, dont l’arbre de rotation est surmonté d’une came 250. Le moteur est configuré de sorte que par rotation de l’arbre, la came appuie sur le pêne pour l’extraire entièrement de la gâche, suite à une commande de déverrouillage en provenance du module de commande. L’organe de verrouillage comporte en outre un ressort hélicoïdal 255 dont les extrémités sont respectivement reliées à la targette et au pêne. Le ressort est conformé pour être allongé en position déverrouillée. En réponse à une commande de verrouillage provenant du module de commande, le moteur électrique est configuré pour que la came soit disposée dans une position où elle n’est plus en contact avec le pêne. De préférence, comme illustré sur la figure 12, dans ladite position, la came s’étend verticalement. Ainsi, le ressort hélicoïdal, par fonction de rappel, déplace le pêne de la position déverrouillée à la position verrouillée.

Dans une autre variante illustrée sur la figure 14, l’organe de verrouillage comporte un pêne 260 présentant une encoche 265, monté rotatif sur un pivot 270 disposé sur la paroi verticale 193 séparant le casier et le logement. Le pêne à encoche est relié à un moteur 275 configuré pour positionner le pêne dans des configurations ouverte et verrouillée. De préférence, l’organe d’entrave 60 comporte un pion 280, disposé de façon être engagé dans l’encoche du pêne en position verrouillée.

Comme cela est illustré sur la figure 14, l’organe de verrouillage comporte deux pênes à encoche montés chacun rotatif sur un pion 270a-b faisant saillie de la paroi verticale séparant le logement du boîtier. Chaque pêne est maintenu en position horizontale par un ressort reliant le pêne à la paroi du bâti. L’organe d’entrave est une porte qui présente des parois horizontale inférieure 150 et supérieure 95, des bords desquelles des pions 280a-b font saillie. La paroi présente des évidements 290a-b dans lesquels les pions sont engagés en position verrouillée.

Lors de la fermeture de l’organe d’entrave, chaque pion vient glisser contre le bord biseauté 295a-b du pêne respectif Le pêne tourne autour du pivot, puis le pion est logé dans l’encoche, le pêne remontant en position horizontale sous l’effort de rappel du ressort le liant au bâti. L’organe d’entrave est ainsi verrouillé au bâti, la rotation de l’organe d’entrave étant empêchée par la butée de chaque pion contre le bord de l’encoche du pêne respectif

Par ailleurs, chaque pêne est relié à un moteur au moyen de ressorts hélicoïdaux 300a-b. Le moteur 275 est fixé sur la paroi verticale et les ressorts hélicoïdaux s’étendent le long de la paroi. Toutefois, d’autres dispositions du moteur et des ressorts peuvent être envisagées.

Le moteur est de préférence relié au module de commande. Il est configuré de sorte qu’en réponse à une commande de déverrouillage, le moteur exerce un effort de traction sur chaque ressort adapté à entraîner en rotation le pêne autour du pivot. Le pion peut alors être libéré de l’encoche et l’organe d’entrave peut ainsi être amené en position ouverte.

Comme cela a été décrit ci-dessus, le module de stockage 20 comporte de préférence un logement 190 dans lequel au moins un organe de verrouillage 187 peut être disposé. Afin de protéger l’organe de verrouillage d’une éventuelle effraction, et pour faciliter la maintenance du module de stockage, par exemple pour remplacer un organe de verrouillage défectueux, le module de stockage peut comporter une trappe d’accès 305 qui peut être enlevée pour accéder au logement.

La trappe d’accès peut être coulissante. A titre illustratif, sur les figures 9 et 15, la trappe d’accès comporte une portion verticale 310, faisant office de façade lorsque la trappe d’accès est verrouillée au bâti, de laquelle s’étendent horizontalement des pattes inférieure 315 et supérieure 320, engagées dans le logement en position verrouillée. En outre, la patte inférieure présente une encoche 333 venant en butée, lorsque la trappe d’accès est engagée dans le logement, contre un pion 334 fixé au bâti, bloquant le déplacement de la trappe d’accès vers le fond du logement 336 lorsqu’elle y est engagée.

De préférence, la distance entre les pattes de la trappe d’accès est sensiblement égale à la hauteur du logement. De cette façon, le déplacement vertical de la trappe d’accès est bloqué lorsque la trappe d’accès est engagée dans le logement.

Les pattes de la trappe d’accès présentent chacune une ouverture traversante 325 pour verrouiller la trappe d’accès au bâti. En outre, un rebord vertical 330 s’étend verticalement vers le haut à l’extrémité libre de la patte inférieure.

Comme le montrent les figures 15 et 16, la consigne comporte une tringle 335, logée dans les logements respectifs de chaque module de stockage, en étant engagée dans des fentes 340 ménagées dans les parois inférieure et supérieure du bâti. Par ailleurs, la tringle est aussi partiellement disposée dans le module de commande. Elle peut être actionnée au moyen d’un moteur en réponse à une commande du module de commande, ou de préférence manuellement.

Sur la figure 16 la tringle comporte des encoches 345 régulièrement réparties, qui définissent des crans 350 respectifs. Les crans sont disposés le long de la tringle de sorte qu’en position de verrouillage des trappes d’accès, chaque cran est engagé dans l’ouverture traversante de la patte inférieure d’une trappe d’accès correspondante, et dans un logement ménagé dans le bâti, de telle manière à bloquer tout déplacement de la trappe par rapport au bâti. La tringle est mobile en translation selon la direction verticale. Ainsi, pour déverrouiller les trappes d’accès, la tringle peut être déplacée selon la direction verticale vers le haut, de manière â dégager les crans de l’ouverture traversante de la trappe d’accès.

Dans une variante, la tringle 335 est mobile en rotation autour d’un axe et, de préférence, comporte des cames de verrouillage. Selon le mode de réalisation illustré sur la figure 17, la tringle est mobile en rotation autour d’un axe vertical. Elle est par ailleurs bloquée en translation selon cet axe. Elle comporte des cames 355 qui s’étendent horizontalement de l’axe de la tringle. En position verrouillée, une came est disposée de sorte que la trappe d’accès associée, telle qu’illustrée sur la figure 17, en particulier le rebord vertical 330 de la trappe d’accès, est en butée contre le rebord vertical de la trappe d’accès, empêchant tout déplacement de la trappe hors du logement. Dans l’exemple de la figure 17, la tringle est amenée en position déverrouillée par rotation autour de l’axe de rotation Ζχ de la tringle dans le sens de la flèche F d’un angle de 90°.

La trappe d’accès est amenée de la position déverrouillée à la position verrouillée par rotation de la came associée.

Le module de commande permet à la consigne d’interagir avec un utilisateur. De préférence, comme cela est illustré sur la figure 18, le module de commande comporte un bâti 370 définissant un logement 375 accessible par enlèvement d’une façade 380.

De préférence, la tringle décrite précédemment est disposée partiellement dans le logement du module de commande en étant insérée dans des rainures traversantes 385 disposées sur les faces inférieure et supérieure 390 du bâti. Ainsi, après déverrouillage de la façade, lors par exemple d’une maintenance de la consigne, l’agent de maintenance peut accéder â la tringle et la manipuler de manière à déverrouiller les trappes d’accès des modules de stockage.

Le module de commande peut comporter comme illustré un écran tactile, un lecteur de code à barres et de code QR 400, un lecteur NFC 405, un lecteur RFID 410, et au moins une diode électroluminescente 415, disposés dans le logement et visibles au travers d’ouvertures 420a-d correspondantes ménagées dans la façade. L’écran tactile est configuré pour la saisie par un utilisateur d’un code d’identification de déverrouillage d’un casier. Le module de commande comporte en outre une unité de stockage 425, disposée dans le logement, pour stocker le code d’identification de déverrouillage et un identifiant du casier associé. Lorsque l’organe d’entrave du casier associé est verrouillé, après saisie sur l’écran tactile de code de déverrouillage, le module de commande est configuré pour émettre une commande qui est transmise, de préférence électriquement, à l’organe de déverrouillage du casier associé. L’unité de stockage peut être configurée pour enregistrer un ensemble prédéfini d’identifiants d’utilisateurs. Les identifiants d’utilisateur peuvent être transmis au module de communication de la consigne, par exemple par transmission sans fil, qui communique ces identifiants à l’unité de stockage. Par exemple, les identifiants d’utilisateurs peuvent être des numéros de billets d’un concert, des identifiants, par exemple numérotés, de carte d’abonnement.

Un identifiant d’utilisateur peut être enregistré sous la forme d’un code à barres ou d’un code QR, par exemple imprimé sur un billet. Il peut être enregistré sur une étiquette RFID, par exemple comprise dans une carte d’abonnement. Il peut encore être enregistré dans la mémoire d’un téléphone intelligent, doté d’une antenne de communication NFC.

De cette façon, lorsque l’utilisateur présente son billet, ou sa carte d’abonnement ou son téléphone intelligent devant un lecteur respectif de la consigne, le module de commande compare l’identifiant lu avec chacun des identifiants enregistrés sur l’unité de stockage. Dans le cas d’une comparaison positive, le module de commande vérifie si un casier est disponible. Le cas échéant, il transmet une commande au module de stockage correspondant de sorte que l’organe d’entrave du module correspondant soit déverrouillé. L’utilisateur peut ainsi disposer un objet dans le casier associé et fermer l’organe d’entrave pour qu’il soit verrouillé. Lorsque l’utilisateur veut récupérer son objet stocké, il présente de nouveau son identifiant à l’un des lecteurs. Le module de commande, après avoir effectué la comparaison telle que décrite ci-dessus, transmet, en réponse à une commande de déverrouillage, l’organe d’entrave du casier associé.

La diode électroluminescente indique, par exemple au moyen d’une couleur, pour chaque casier de la consigne, son état, notamment, s’il est en cours de verrouillage, verrouillé, ou déverrouillé.

La façade peut être coulissante et être retirée du bâti par translation selon une direction horizontale. Elle peut notamment être la devanture d’un tiroir comportant des bras télescopiques, par exemple des glissières à billes, montés sur le bâti. En variante, la façade est pivotante, de préférence montée sur une charnière disposée en périphérie du bâti. Ces dispositions de la façade améliorent le confort de travail de l’agent lors de la maintenance de la consigne.

Le module de commande comporte de préférence une serrure configurée pour verrouiller la façade sur le bâti. La serrure peut être actionnée par introduction d’une clé ou saisie d’un code de déverrouillage sur l’écran tactile, voire lecture d’un identifiant au moyen de l’un des lecteurs disposés en façade décrits précédemment.

Dans le mode de réalisation de la figure 1, le module de commande est disposé â une hauteur de 1,5 m, adaptée pour que l’utilisateur de la consigne puisse y lire des informations relatives au stockage de son objet ou y saisisse des informations.

Le module de base 15 présente un bâti 430 sur lequel est disposée une façade 435 amovible. Il comporte deux appuis latéraux 440a-b configurés pour être au contact du sol ou du socle stabilisateur, entre lesquels est prévu un espace inférieur 445 adapté à l’introduction de fourches d’un engin de manutention. En variante, les appuis latéraux peuvent être prolongés par une portion destinée elle aussi à reposer sur le sol ou sur le socle stabilisateur, formant une ouverture dans le module de base.

Dans une variante non représentée, des roulettes sont fixées aux appuis pour déplacer de la consigne.

Le module de base illustré comporte en outre des poteaux 450a-b assurant une rigidité et une résistance mécanique au module de base pour supporter plusieurs modules de stockage, le module de commande et le module de communication.

Le module de base peut comporter par ailleurs une ou plusieurs batteries disposées dans le logement, adaptées à conférer une autonomie électrique à la consigne supérieure à 24 h, suffisante pour une utilisation de la consigne lors d’un évènement ponctuel. En variante, des dispositifs d’alimentation électrique par connexion au réseau électrique sont disposés en lieu et place des batteries, notamment lorsque la consigne est destinée à être installée à demeure dans un lieu public.

Le module de base est relié électriquement aux modules de commande, de stockage et de communication, au moyen de câbles traversant lesdits modules dans le volume intérieur de la consigne.

Comme illustré sur la figure 21 où la partie 458 inférieure et frontale du bâti a été enlevée, le module de base peut comporter des ouvertures 460a-b, disposées de préférence dans les appuis latéraux, notamment pour fixer la consigne au sol. En variante, les ouvertures sont ménagées dans des pattes 463 du bâti s’étendant horizontalement, de préférence dans la direction de la largeur du module de base.

La façade 435 amovible du module de base peut être coulissante. Elle peut notamment constituer la devanture d’un tiroir comportant des bras télescopiques, par exemple des glissières â billes, montés sur le bâti. En variante, elle est pivotante, de préférence montée sur une charnière disposée en périphérie du bâti. L’ouverture peut être commandée par un moteur, pour simplifier l’intervention de l’agent de maintenance.

Le module de base peut comporter une serrure configurée pour verrouiller sa façade sur son bâti. La serrure peut être actionnée par introduction d’une clé ou saisie d’un code de déverrouillage sur l’écran tactile du module de commande, voire lecture d’un identifiant au moyen de l’un des lecteurs disposés en façade du module de commande décrits précédemment.

Le socle stabilisateur 10 permet d’éviter le basculement de la consigne lorsque cette dernière n’est pas fixée au sol, et notamment lorsqu’elle est disposée sur un sol meuble.

Il présente la forme d’une plaque. D’une manière préférée, illustrée sur la figure 23, le socle stabilisateur comporte des pions 470a-b s’étendant de la façe supérieure 475 de la plaque, espacés entre eux et conformés pour être engagés dans les ouvertures 460a-b du module de commande. Ainsi, le glissement du module de commande sur le socle stabilisateur est empêché.

De préférence, le socle stabilisateur est métallique, de préférence en acier inoxydable.

De préférence, la largeur du socle stabilisateur est comprise entre 900 mm et 1200 mm et la profondeur du socle stabilisateur est comprise entre 600 mm et 800 mm.

Sur la figure 23, le socle stabilisateur présente, lorsqu’observé selon la direction verticale, un contour convexe. Cette forme du contour limite le risque de basculement de la consigne par rapport au cas où les modules reposent sur un socle dont le contour présente des portions rectilignes.

Dans une variante illustrée sur la figure 24, le socle stabilisateur présente sur un côté un bord concave 480 et sur le côté opposé un bord convexe 490 de forme complémentaire. Les socles stabilisateurs de deux consignes adjacentes sont ainsi emboités les uns dans les autres, réduisant l’encombrement au sol des consignes tout en assurant la fonction de stabilisation.

Comme illustré sur la figure 1, le module de communication 30 est de préférence celui disposé en position la plus haute de l’empilement de modules de la consigne, ce qui améliore la qualité de la communication sans fil de la consigne.

Le module de communication comporte au moins une antenne choisie par exemple parmi une antenne GSM, une antenne WiFi et une antenne Bluetooth.

Le module de communication est configuré pour communiquer avec d’autres consignes d’un ensemble comportant une pluralité de consignes selon l’invention.

Par exemple, le module de communication peut communiquer l’identifiant d’un utilisateur ainsi que, le cas échéant, l’état de verrouillage d’un casier associé à cet identifiant aux autres consignes. Par exemple, dans le cas où l’identifiant est enregistré sur un code à barres imprimé sur un billet, et que l’utilisateur a introduit son objet et verrouillé l’organe d’entrave, les autres consignes sont configurées pour refuser l’accès à un casier libre audit utilisateur présentant son billet aux lecteurs de code à barres respectifs.

Le module de communication peut aussi comporter un émetteur récepteur de signal GPS.

Par exemple, le module de communication est configuré pour transmettre à l’utilisateur de la consigne, une fois que ce dernier a verrouillé un organe de verrouillage, la position géographique de la consigne.

En variante, notamment lorsque la consigne fait partie d’un ensemble de consigne, elle peut comporter un identifiant de consigne. Le module de communication peut ainsi transmettre à l’utilisateur, par exemple par SMS, l’identifiant de la consigne.

La figure 25 illustre un mode de réalisation particulier de la consigne. La consigne comporte un empilement de modules tel que décrit sur la figure 1. Elle s’en distingue toutefois en ce que les trappes d’accès 305 aux modules de stockage et les façades des modules de commande et de base sont solidaires. L’ensemble constitué par les trappes d’accès et par les façades est verrouillé au moyen de la serrure 495 disposée dans le module de commande tel que décrit précédemment.

Par ailleurs, la consigne est alors de préférence exempte de tringle telle que décrite ci-dessus.

Dans ce mode de réalisation, l’enlèvement de l’ensemble constitué par les trappes d’accès et par les façades permet d’accéder en une unique opération de déverrouillage à l’intérieur des différents modules.

Les figures 26 et 27 illustrent des dispositions d’ensembles 498 comportant chacun une pluralité de consignes adaptées à stocker des casques de motocyclistes.

Par exemple, sur la figure 25, les consignes sont disposées côte à côte en rang dans le sens de leur largeur. En variante, sur la figure 26, elles sont disposées dos à dos. Plusieurs rangs de consignes peuvent être disposés les uns à la suite des autres.

Par ailleurs, un identifiant de consigne 500 est imprimé sur chaque consigne et indique par exemple le rang et la position de chaque consigne dans le rang. A titre illustratif, sur les figures 26 et 27, l’ensemble des consignes permet de stocker jusqu’à quatre-vingt casques de motocyclistes, pour un encombrement au sol de 5m^.

La figure 28 montre une consigne comportant empilés les uns sur les autres de haut en bas selon la direction verticale, un module de base et deux ensembles constitués chacun de trois modules de base, un module de commande et un module de base. La consigne présente une hauteur de 4 m. Une consigne, comme celle de la figure 28, comportant au moins huit modules de stockage, est particulièrement adaptée à être mise place dans un lieu où l’espace disponible au sol est limité. De préférence, une structure d’accès, telle qu’une passerelle 505 accessible par un escalier, est disposée pour permettre à l’utilisateur d’accéder aux modules qui sont inaccessibles pour un adulte depuis le sol.

Comme cela est apparu tout au long de la description, l’invention propose une consigne aisée à fabriquer et maintenir et adaptée à de nombreux types de lieux d’installation et pour des durées aussi bien de quelques heures que de plusieurs années. Bien évidemment, l’invention n’est toutefois pas limitée aux modes de réalisation et exemples présentés dans la description.

Claims (35)

1. REVENDICATIONS

   1. Consigne (5) comportant un module de stockage (20a-d) et un module de commande (25) superposés verticalement, le module de stockage comportant un bâti (48) définissant au moins deux casiers (55a-b) destinés chacun à contenir un objet d’une taille prédéfinie, notamment un casque de motocycliste, et au moins deux organes d’entrave (60a-b) associés montés sur le bâti, chaque organe d’entrave étant mobile par rapport au bâti entre une position verrouillée empêchant l’extraction de l’objet disposé dans le casier associé, et une position ouverte permettant l’extraction de l’objet hors du casier, en réponse à une commande de déverrouillage provenant du module de commande.
2. 2. Consigne selon la revendication 1, le module de stockage et le module de commande présentant des sections transversales de contours extérieurs sensiblement identiques, et de préférence oblongs.
3. 3. Consigne selon les revendications 1 et 2, les casiers étant disposés symétriquement par rapport à un plan de séparation vertical (P3).
4. 4. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module de stockage comportant deux organes de verrouillage (187) maintenant chacun en position verrouillée un organe d’entrave correspondant, les organes de verrouillage étant disposés entre les casiers.
5. 5. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, le ou chaque module de stockage comportant seulement deux organes d’entrave et un bâti définissant seulement deux casiers.
6. 6. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, les deux casiers présentant les mêmes dimensions.
7. 7. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, chaque organe d’entrave étant une porte.
8. 8. Consigne selon la revendication précédente, l’organe d’entrave comportant un ajour (75a-b) formant notamment une poignée de préhension (80) de l’organe d’entrave.
9. 9. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, chaque organe d’entrave étant mobile en rotation par rapport au bâti.
10. 10. Consigne selon la revendication précédente, comportant un moteur pour entraîner en rotation chaque organe d’entrave.
11. 11. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, chaque organe d’entrave étant engagé en position verrouillée dans une ouverture du casier qui lui correspond.
12. 12. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, chaque organe d’entrave comportant une paroi horizontale (95) guidée dans son déplacement par une butée à roulements (96) ou un palier (134) coulissant.
13. 13. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, dont la revendication 9, chaque organe d’entrave présentant une portion concave (70a-b) vers l’intérieur du casier associé, et dont le rayon de courbure est sensiblement égal à son rayon de giration.
14. 14. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, le ou chaque module de stockage comportant un ressort (170,180) rappelant l’organe d’entrave dans sa position de verrouillage.
15. 15. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un nombre pair de modules de stockage, par exemple quatre ou huit.
16. 16. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module de commande étant intercalé entre deux modules de stockage.
17. 17. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un empilement constitué consécutivement, de bas en haut selon la direction verticale, de trois modules de stockage, du module de commande et d’un module de stockage.
18. 18. Consigne selon la revendication précédente, comportant deux empilements disposés l’un sur l’autre.
19. 19. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module de commande étant disposé à une hauteur comprise entre 1,2 m et 1,8 m, de préférence entre 1,4 m et 1,6 m du sol.
20. 20. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module de commande comportant un organe de saisie d’informations, de préférence un écran tactile (400).
21. 21. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module de commande comportant un dispositif permettant l’identification d’un utilisateur, notamment un dispositif d’acquisition choisi parmi un lecteur optique, notamment un lecteur de code à barres ou de code QR (405), un lecteur radiofréquence (410), notamment un lecteur RFID ou un lecteur NFC, un dispositif de reconnaissance oculaire ou faciale, un lecteur d’empreintes digitales, ou un digicode.
22. 22. Consigne l’une quelconque des revendications précédentes, le module de commande comportant un indicateur visuel (415) de l’état de verrouillage des organes d’entrave.
23. 23. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un module de base (15) destiné à reposer sur le sol, sur lequel sont empilés le module de stockage et le module de commande.
24. 24. Consigne selon la revendication précédente, le module de base comportant des ouvertures (445) adaptées à recevoir les fourches d’un engin de manutention.
25. 25. Consigne selon l’une quelconque des deux revendications immédiatement précédentes, le module de base comportant des ouvertures (460a-b) pour le passage de moyens de fixation de la consigne au sol.
26. 26. Consigne selon l’une quelconque des trois revendications précédentes, le module de base comportant un dispositif d’alimentation électrique de la consigne, notamment relié au réseau électrique ou à une batterie.
27. 27. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un socle stabilisateur (10), présentant la forme d’une plaque et sur lequel le module de base est disposé.
28. 28. Consigne selon la revendication précédente, le socle stabilisateur comportant des moyens de fixation (470a-b) insérés chacun dans une ouverture correspondante du module de base.
29. 29. Consigne selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, le socle stabilisateur présentant sur un côté un bord concave (480) et sur le côté opposé un bord convexe (490) de forme complémentaire.
30. 30. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un module de communication (30).
31. 31. Consigne selon la revendication précédente, le module de communication étant configuré pour communiquer, notamment à une autre consigne, une information choisie parmi l’état de fonctionnement de la consigne, l’état de verrouillage des casiers du module de stockage, les durées de présence en position verrouillée de chaque organe d’entrave et les instants de passage de la position ouverte à la position verrouillée de chaque organe d’entrave, l’état d’activité de la consigne, un avis de l’utilisateur de la consigne, un identifiant d’utilisateur, notamment un numéro de billet ou un numéro d’abonnement.
32. 32. Consigne selon l’une quelconque des revendications précédentes, présentant une largeur L comprise entre 0,9 m et 1,2 m, et une profondeur P comprise entre 0,3 m et 0,6 m.
33. 33. Ensemble de consignes formé d’une pluralité de consignes selon l’une quelconque des revendications précédentes, les consignes étant disposées en rang dans le sens de leur largeur.
34. 34. Ensemble (498) de consignes selon la revendication précédente, deux rangs de consignes étant disposés dos à dos, et étant optionnellement séparés par une cloison commune.
35. 35. Ensemble de consignes selon l’une quelconque des deux revendications immédiatement précédentes, les consignes étant en outre selon la revendication 29, le bord concave du socle stabilisateur d’une consigne étant imbriqué dans le bord convexe complémentaire du socle stabilisateur d’une consigne adjacente.