FR3049164B1 - Composition pour lutter contre les punaises de lit - Google Patents

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    • A01NPRESERVATION OF BODIES OF HUMANS OR ANIMALS OR PLANTS OR PARTS THEREOF; BIOCIDES, e.g. AS DISINFECTANTS, AS PESTICIDES OR AS HERBICIDES; PEST REPELLANTS OR ATTRACTANTS; PLANT GROWTH REGULATORS
    • A01N37/00Biocides, pest repellants or attractants, or plant growth regulators containing organic compounds containing a carbon atom having three bonds to hetero atoms with at the most two bonds to halogen, e.g. carboxylic acids
    • A01N37/36Biocides, pest repellants or attractants, or plant growth regulators containing organic compounds containing a carbon atom having three bonds to hetero atoms with at the most two bonds to halogen, e.g. carboxylic acids containing at least one carboxylic group or a thio analogue, or a derivative thereof, and a singly bound oxygen or sulfur atom attached to the same carbon skeleton, this oxygen or sulfur atom not being a member of a carboxylic group or of a thio analogue, or of a derivative thereof, e.g. hydroxy-carboxylic acids

Abstract

L'invention concerne une composition pour lutter contre les punaises de lit, qui a un effet attractif sur les cibles par diffusion atmosphérique. Elle comporte une fraction liquide et/ou solide ; elle contient de l'acide L-tartrique.

Description

L’invention a trait à une composition pour lutter contre les punaises de lit et à un procédé pour une mise en œuvre particulièrement efficace pour sa mise en œuvre.
On sait que deux espèces de punaises de lit se nourrissent préférentiellement de sang humain : Cimex lectularis dans les régions tempérées et C. hemipterus dans les régions tropicales et subtropicales. Pour ces insectes, le sang est idéalement ingéré à des intervalles de quelques jours, mais ces insectes sont capables de survivre à des jeûnes de plusieurs mois si aucune source de nourriture n'est présente. Durant le jour, les punaises de lit restent cachées dans des refuges tels que des fissures du plancher, le sommier, des meubles ou des replis de matelas, de tapis et de tissus divers, tandis qu’elles sont au maximum de leur activité entre minuit et l’aurore. Ces cachettes protègent physiquement les punaises de lit contre les attaques chimiques ou les attaques de prédateurs. De plus, ces cachettes servent de lieu de rendez-vous et il s'y déroule la dépose des œufs et la reproduction. Alors qu'elles avaient disparu des habitations des pays développés, on a constaté que les punaises de lit ont entamé une reconquête des maisons, hôtels ou transports publics depuis une quinzaine d'années ; ce ré-envahissement est lié à plusieurs causes distinctes, telles que l'interdiction de certains insecticides rémanents efficaces, tel que le dichloro-diphényl-trichloroéthane (DDT), mais dangereux pour la santé, la rapide apparition de résistances aux nouveaux insecticides et une aide à la propagation efficace de l'insecte via l'augmentation des flux d'échanges internationaux dus au tourisme. A l'heure actuelle, peu de solutions efficaces existent pour se débarrasser de ces insectes nuisibles. La plupart nécessitent l'intervention d'un spécialiste pour inspecter et détecter la présence de punaises de lit puis pour mettre en place des moyens de lutte d'envergure, tels que le chauffage de la pièce à traiter à 45 °C ou l’utilisation d’insecticides très puissants et concentrés. Cependant, les insecticides en spray ou en gels couramment utilisés dans le commerce ne sont pas spécifiques aux punaises de lit et sont, de fait, peu rémanents et assez inefficaces. Il a été démontré que pour attirer les punaises de lit, une quantité de CO2 de 50 mL/minute serait nécessaire (Anderson et al., Med. Vet. Ent., 2009, 23 : 99-105) ; une telle quantité est idéalement obtenue au moyen d’un compresseur à gaz. Une température proche de celle d’un hôte est aussi susceptible d’attirer les punaises de lit.
La demande de brevet publiée US2015/0121745 décrit un système de monitoring pour lutter contre les infestations de punaises de lit. Ce système consiste à placer, sur au moins la partie inférieure des pieds d’un lit à protéger, un dispositif de détection comportant un capteur apte à détecter et à analyser instantanément des substances biochimiques spécifiques des punaises de lit, telles que la chitine ou la nitrophorine (protéine contenue dans la salive de ces insectes), puis de transformer ce dosage chimique en un signal, par exemple électrique. Le dispositif comprend un réservoir vers lequel sont dirigées les punaises de lit ; le réservoir contient un insecticide connu par l’homme de métier ; l’ouverture dudit réservoir est actionnée par le signal électrique indiquant la présence de l’insecte. Un produit attractif peut être associé à un tel dispositif ; dans ce cas, il est placé au sein du même dispositif. Le produit attractif peut être le CO2, en une quantité comprise entre 0,003 et 0,042 mL/m2. D’autres molécules attractives telles que le chlorure de sodium et l’urée peuvent être utilisées.
La demande de brevet publiée US2010/0212213 décrit aussi un système de monitoring pour lutter contre les infestations de punaises de lit ; ce système comprend un dispositif de détection sous forme de deux plateaux transparents montés l’un sur l’autre, séparés par un espace intérieur qui autorise la pénétration des punaises de lit. L’espace intérieur a une épaisseur de 1 à 5 mm ; du papier absorbant imprégné d’une substance attractive, telle que du sang ou une phéromone, est collé sur un des deux plateaux, alors que la paroi intérieure de l’autre plateau est enduite d’un insecticide tel que des carbamates, des pyréthroïdes, des phénylpyrazoles ou des chloronicotinyles.
La demande de brevet publiée US2011/0203159 décrit une composition attractive pour les punaises de lit constituée par un mélange d’acide lactique, d’octenol, d’acide propionique, d’acide butyrique et d’acide valérique. Cette composition est associée à un piège qui comporte une source de chaleur et de CO2.
La demande de brevet publiée US2008/0168703 décrit une méthode pour lutter contre les punaises de lit grâce à une formulation d’attractif pour ces insectes ; cette formulation comprend un monoterpène, un aldéhyde saturé, un aldéhyde insaturé et une cétone ; l’usage de cette formulation est associé à l’usage d’un rayonnement infrarouge. Cette mise en œuvre est associée à un dispositif de piège, qui comporte au moins un insecticide de la famille des carbamates ou des pyréthrinoides.
La demande de brevet publiée US2012/0285076 décrit aussi une composition attractive et un procédé pour attirer et lutter contre les punaises de lit dans une habitation. Le procédé consiste à répartir des dispositifs d’attraction de punaises de lit disposés à 30 cm de la bordure extérieure du lit à protéger dans une chambre d’habitation ; ce dispositif est constitué d’un support adhésif, d’une source de CO2, et d’une source de phéromone disposée à proximité d’une source de chaleur. Le CO2 est fourni par une composition attractive comprenant un mélange de sucre, de levures qui font fermenter le sucre pour produire du CO2, d’acide citrique et d’eau. La composition est placée dans une boîte ou une bouteille pourvue d’un orifice de sortie ; un chauffage associé à une phéromone est disposé au-dessus de la boîte afin de combiner la diffusion du CO2 avec celle de la phéromone. La source de phéromone et celle de la composition sont disposées sur un support adhésif pour piéger directement les punaises de lit attirées.
Malheureusement, tous ces dispositifs n’ont qu’une efficacité réduite et l’on recherche donc une composition et un procédé, dont la mise en œuvre serait plus performante. Bien que la cible particulièrement visée soit la destruction des punaises de lit, on a constaté que l’invention ci-après définie, permet également d’obtenir un résultat intéressant contre les infestations d’insectes rampants autres que les punaises de lit dans tout type d’habitation et/ou tout type de local, fermé ou non.
La présente invention a, en conséquence, pour premier objet une composition pour lutter contre les infestations d’insectes rampants constituant des cibles dans un espace de surveillance délimité à l’intérieur d’un local, ladite composition ayant un effet attractif sur les cibles par diffusion atmosphérique d’une phase gazeuse appropriée, caractérisée en ce qu’elle comporte une fraction liquide et/ou une fraction solide, ladite composition, prise dans son ensemble, contenant, dans l’une au moins de ses deux fractions, de 0,1 à 100 g d’acide L-tartrique par m2 de l’espace de surveillance auquel elle est affectée.
Dans un mode de réalisation, la composition selon l’invention comporte une fraction liquide, qui contient de l’eau partiellement imbibée sur un support hydrorétenteur, ce contenu étant mis en place dans un conteneur comportant au moins un orifice, qui permet une évaporation du liquide renfermé dans le conteneur.
Dans un mode de réalisation, la composition selon l’invention comporte au moins un support hydrorétenteur d’origine naturelle constitué d’un matériau choisi dans le groupe formé par la gélatine, les pectines, le coton et les fibres végétales.
Dans un mode de réalisation, la composition selon l’invention comporte au moins un support hydrorétenteur constitué d’un matériau synthétique choisi dans le groupe formé par les polyacrylamides, les copolymères d’acrylamide et d’acrylate de sodium, les polyuréthanes hydrophiles, les polyacrylates, les alginates de sodium et les gels de silice. Dans un mode de réalisation, la composition selon l’invention comporte, en phase liquide ou solide, des ingrédients complémentaires attractifs pour les cibles.
Dans un mode de réalisation, la composition selon l’invention comporte des ingrédients complémentaires attractifs pour les cibles, ingrédients qui sont choisis dans le groupe formé par les acides gras, les esters utilisés comme additifs alimentaires, les acides, les aldéhydes, les cétones, les amines, les alcools aliphatiques, les kairomones et leurs mélanges. Avantageusement, les ingrédients complémentaires attractifs ci-dessus mentionnés, peuvent être choisis comme indiqué ci-après : - les esters sont choisis dans le groupe formé par les lactates, les tartrates, les carbonates, les malates, les alginates, les stéarates, les silicates, les glutamates ; - les acides sont choisis dans le groupe formé par l’acide acétique, l’acide citrique, l’acide décanoïque, l’acide dodécanoïque, l’acide furamique, l’acide hexadécanoïque, l’acide humique, l’acide lactique, l’acide malique, l’acide myristique, l’acide nonanoïque, l’acide octadécanoïque, l’acide propionique, l’acide silicique ; - les aldéhydes sont choisis dans le groupe formé par l’hexanal, l’octanal, le nonanal, le décanal, le benzaldéhyde, l’hexénal, l’octénal, l’oxo-hexénal, l’oxo-octénal ; - les cétones sont choisies dans le groupe formé par la butanone, la pentanone, l’hexanone, l’undécane-2-one, le sulcatone ; - les amines sont choisies dans le groupe formé par l’ammoniac, la méthylamine, l’éthylamine, la propylamine, la butylamine, la méthyldiéthylamine, la triéthylamine ; - les alcools aliphatiques sont choisis parmi l’octénol et le 2-propanol ; - comme kairomone, on choisit avantageusement le 2-phénetyl propionate.
On peut aussi choisir comme ingrédients complémentaires attractifs, le laurylsulfate, la vanilline et le CO2.
Dans la composition selon l’invention, le(s) supports) hydrorétenteur(s) qu’elle comporte, peut permettre la dissolution dans l’eau de l’acide L-tartrique présent dans la composition. Dans une variante, Ie(s) supports) hydrorétenteur(s), que comporte ladite composition, permettent) l’exécution en milieu aqueux d’une réaction acido-basique entre des composants faisant partie de la fraction solide de ladite composition, ce qui génère un flux de CO2 évacué du conteneur par les orifices que comporte ce dernier.
La composition selon l’invention peut comporter du bicarbonate de soude. Dans un mode de réalisation dans lequel les cibles sont des punaises de lit, la composition selon l’invention comporte au moins une pastille renfermant de l’acide L-tartrique, au moins un agent de cohésion et éventuellement du bicarbonate de soude ; l’agent de cohésion peut être choisi dans le groupe formé par les sels d’acides gras et notamment les stéarates de sodium de potassium ou de calcium, les dérivés de la cellulose, tels que l’hydroxyéthyl- ou l’hydroxypropylcellulose, les polysaccharides et notamment, les gommes naturelles telles que la gomme de xanthane, d’agar-agar et la gomme d’acacia.
Dans un mode de réalisation, la composition selon l’invention est constituée d’au moins un support hydrorétenteur chargé d’eau et d’une poudre d’acide L-tartrique, les cibles étant des punaises de lit.
La présente invention a aussi pour objet un procédé pour lutter contre les infestations d’insectes rampants constituant les cibles dans un espace de surveillance délimité, formé par l’ensemble de deux zones partielles A et B, dont aucuns des points ne se superposent, la source principale des cibles étant présumée être contenue dans la zone B, ce procédé mettant en œuvre, dans ledit espace de surveillance, au moins deux types différents d’unité(s) ayant une action simultanée sur les cibles contre lesquelles on désire lutter, caractérisé en ce que l’(ou les) unité(s) du premier type a(ou ont) une action attractive sur lesdites cibles par diffusion atmosphérique d’une phase gazeuse à partir d’une composition liquide ou solide et est (ou sont) positionnées dans la zone A de l’espace de surveillance, et que l’(ou les) unité(s) du deuxième type a(ou ont) une action répulsive sur lesdites cibles et est(ou sont) positionnée^) dans la zone B, ladite action répulsive étant obtenue par diffusion atmosphérique d’une phase gazeuse à partir d’une composition liquide ou solide mise en place dans la zone B.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on établit une distance minimum supérieure ou égale à 1 cm entre chaque point d’une bordure de l’une des zones A ou B et un point quelconque de la bordure de l’autre zone de l’espace de surveillance. Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on utilise au moins une unité attractive constituée d’un conteneur renfermant une composition attractive, qui peut libérer une phase gazeuse, la paroi dudit conteneur étant pourvue d’au moins un orifice permettant la diffusion de ladite phase gazeuse vers l’extérieur et l’entrée des cibles dans ledit conteneur.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on associe à une unité attractive par diffusion, au moins une unité complémentaire, attractive par un stimulus visuel approprié et/ou une source d’émission de chaleur, et/ou on associe à une unité attractive par diffusion au moins une unité complémentaire insecticide contenant au moins un agent insecticide.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on munit un conteneur d’au moins un moyen permettant d’empêcher la sortie des cibles, qui y ont pénétré ; dans un premier mode de mise en œuvre d’un tel procédé, le moyen peut être un insecticide de contact mis en place dans le conteneur ; dans un deuxième mode de mise en œuvre d’un tel procédé, le moyen peut être un liquide ou une colle ayant une action neutralisante sur les cibles, qui ont pénétré dans le conteneur, ledit moyen étant enduit sur la paroi intérieure du conteneur ; dans un troisième mode de mise en œuvre d’un tel procédé, le moyen peut être une structure appropriée de la paroi du conteneur.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on met en place dans un conteneur au moins un support hydrorétenteur fournissant de l’eau pour permettre la dissolution d’une composition attractive solide et son évaporation ultérieure.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on met en place dans un conteneur au moins un support hydrorétenteur fournissant de l’eau pour permettre l’exécution d’une réaction acido-basique entre des réactifs solides logés dans le conteneur, afin de produire un dégagement de CO2.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, la composition attractive contient au moins un constituant choisi dans le groupe formé par les esters, les acides carboxyliques, les aldéhydes, les cétones, les amines, les alcools aliphatiques, les kairomones et leurs mélanges.
Avantageusement, les constituants attractifs ci-dessus mentionnés, utilisés pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention, peuvent être choisis comme indiqué de façon plus détaillée ci-après : -les esters sont choisis dans le groupe formé par les lactates, les tartrates, les carbonates, les malates, les alginates, les stéarates, les silicates, les glutamates ; - les acides sont choisis dans le groupe formé par l’acide acétique, l’acide citrique, l’acide décanoïque, l’acide dodécanoïque, l’acide furamique, l’acide hexadécanoïque, l’acide humique, l’acide lactique, l’acide malique, l’acide myristique, l’acide nonanoïque, l’acide octadécanoïque, l’acide propionique, l’acide silicique, l’acide L-tartrique ; - les aldéhydes sont choisis dans le groupe formé par l’hexanal, l’octanal, le nonanal, le décanal, le benzaldéhyde, l’hexénal, l’octénal, l’oxo-hexénal, l’oxo-octénal ; - les cétones sont choisies dans le groupe formé par la butanone, la pentanone, l’hexanone, l’undécane-2-one, la sulcatone ; - les amines sont choisies dans le groupe formé par l’ammoniac, la méthylamine, l’éthylamine, la propylamine, la butylamine, la méthyldiéthylamine, la triéthylamine ; - les alcools aliphatiques sont choisis parmi l’octénol, le 2-propanol ; - le 2-phénetyl propionate est choisi comme kairomone.
On peut aussi choisir comme ingrédients complémentaires attractifs, pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention, le laurysulfate, la vanilline et le CO2.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on met en place, dans le conteneur attractif, de l’acide L-tartrique, les cibles étant des punaises de lit.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on utilise au moins une unité répulsive, qui incorpore au moins un agent de répulsion liquide ou solide des cibles, sous forme particulaire.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, l’agent de répulsion est un liquide, que l’on distribue sous forme de spray ou de lotion sur la zone B, les cibles étant atteintes par évaporation du liquide.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, l’agent de répulsion est un solide que l’on saupoudre sur la zone B.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, l’agent de répulsion est un solide que l’on solubilise d’abord dans une solution aqueuse, hydroalcoolique ou dans une huile ; on incorpore alors la solution obtenue dans un polymère solide particulaire ; si l’on prépare un polymère plastique en granulés, on peut le mettre sous diverses formes, notamment plaquettes ou bandes, par les méthodes connues en plasturgie. Le matériau plastique ainsi obtenu peut avantageusement être positionné sur, ou à proximité immédiate de, la source principale présumée de cibles. Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, la matrice polymère, qui contient l’agent de répulsion, forme un élément discret collant, tel qu’une plaque, susceptible d’être mis en place dans la zone B par appui direct sur un support.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on associe à une unité répulsive par diffusion, au moins une unité complémentaire répulsive comportant au moins un solide particulaire d’origine minérale et/ou au moins une unité complémentaire insecticide contenant au moins un agent insecticide, qui a, par contact sur les cibles, des effets desséchants ou irritant, comme notamment, la terre de diatomée ou la silice.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, l’agent de répulsion est choisi dans le groupe formé par les huiles végétales, les extraits végétaux, les huiles essentielles, les macéras, les acides carboxyliques, les aldéhydes, les cétones, les alcools monoterpéniques, les kairomones et leurs mélanges.
Avantageusement, les agents de répulsion ci-dessus mentionnés peuvent être choisis comme indiqué ci-après : - les huiles végétales sont choisies dans le groupe formé par l’huile de l’ail, l’huile de lin, l’huile de coton, l’huile de ricin, l’huile de ricin hydrogénée, l’huile de sésame, l’huile de soja, l’huile de maïs ; - les extraits végétaux sont des extraits de margosa ; -les macéras sont choisis dans le groupe formé par les pyréthrines, les pyréthroïdes, la vanille ; - les huiles essentielles sont choisies dans le groupe formé par l’huile essentielle de camphre, de cannelle, de cèdre, de citronnelle, de clou de girofle, de gaulthérie, de géranium, de lavande, de lavandin, de menthe, de romarin, de thym ; - les acides carboxyliques sont choisis dans le groupe formé par l’acide acétique, l’acide propionique, l’acide nonanoïque, l’acide décanoïque, l’acide dodécanoïque ; - les aldéhydes sont choisis dans le groupe formé par le citronellal, l’hexénal, l’octanal, le benzaldéhyde, l’hexénal, l’octénal, l’oxo-hexénal, l’oxo-octénal ; - les cétones sont choisies dans le groupe formé par l’undécane-2-one, la sulcatone ; - les alcools monoterpéniques sont choisis dans le groupe formé par l’eugénol, le géraniol, l’eucalyptol ; - on choisit comme kairomone le 2-phénetyl propionate.
Dans ün mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, on choisit un agent de répulsion dans le groupe formé par le géraniol, le citronellal et leurs mélanges, les cibles étant des punaises de lit.
Dans un mode de mise en œuvre du procédé selon l’invention, dans lequel au moins une unité attractive ou répulsive est associée à une unité complémentaire insecticide, l’agent insecticide est choisi dans le groupe formé par les insecticides naturels, synthétiques, d’origine minérale, biologiques ou leurs mélanges. A titre d’exemples purement illustratifs et non limitatifs, on va décrire ci-après deux modes de mise en œuvre de l’invention représentés sur le dessin annexé. Sur ce dessin : - la figure 1 représente en perspective le matériel de test utilisé pour évaluer l’attractivité d’une substance sur les punaises de lit ; - la figure 2 représente une coupe du matériel de la figure 1 par le plan P, qui est le plan de symétrie longitudinal du bac utilisé ; - la figure 3 représente, en perspective, un bac d’essai analogue à celui de la figure 1, l’essai montrant la mise en œuvre simultanée d’un attractif et d’un répulsif.
Exemple 1 : test d’attractivité d’une solution aqueuse d’acide L-tartrique sur les punaises de lit.
Le matériel utilisé pour ce test est représenté sur les figures 1 et 2.
On dispose d’une arène rectangulaire 1 de 65cm de longueur, 35cm de largeur et 15cm de hauteur, qui constitue un bac plat. On dispose de deux conteneurs cylindriques 4 et 5, ayant 9cm de diamètre et 11cm de hauteur ; un embrèvement 6 de 1,3cm de hauteur est ménagé au niveau de la partie basale du conteneur pour permettre aux punaises de lit d’y pénétrer à partir de l’arène 1. On fixe, à l’intérieur des deux conteneurs 4 et 5, au niveau de leur partie supérieure 3 constituant le plafond, une bande de papier-filtre 2. On dépose sur la bande de papier-filtre du conteneur 4, lg d’une solution aqueuse d’acide L-tartrique à 25% en poids. Les axes des deux conteneurs 4 et 5 se trouvent à chaque extrémité de l’arène 1, dans le plan longitudinal de symétrie de cette arène. 20 punaises mâles ou femelles 7 sont déposées au centre de l’arène 1, puis on laisse l’expérience se dérouler. Après 12 heures, le pourcentage de punaises présentes dans chaque conteneur est quantifié. Au minimum, deux répliquas par sexe, soit un total de quatre tests sont réalisés en alternant le placement de la solution aqueuse d’acide L-tartrique, afin de limiter les biais liés à la position.
Après 12 heures, on constate que 90% des punaises de lit se sont réfugiés dans le passage 6 ménagé à la base du conteneur 4 portant la solution aqueuse d’acide L-tartrique.
Exemple 2 : on dispose d’une arène identique à celle précédemment définie pour l’exemple 1. La composition attractive testée est constituée par lg de solution aqueuse d’acide L-tartrique à 25% en poids déposée sur une bandelette de papier-filtre 2a fixée à la partie supérieure d’un dôme hémisphérique 4a de 14cm de diamètre et 5cm de hauteur ; ce dôme a la forme d’un bol renversé. La paroi du dôme 4a est percée de 8 orifices de 23mm de diamètre chacun, uniformément répartis sur le dôme, chaque orifice se prolongeant par un tunnel de 1cm de longueur, en direction de l’intérieur du dôme, afin d’empêcher les punaises de lit, qui y ont pénétré, de ressortir. On place, à chacune des deux extrémités de l’axe longitudinal de l’arène la, un dôme ; les dômes 4a, 5a des deux extrémités sont identiques à cette différence près que le dôme 5a ne porte pas de papier-filtre.
La zone rectangulaire d’extrémité de l’arène la, qui supporte le dôme 4a, représente un quart de la surface totale de l’arène 4a et est délimitée par une bande 3a de matière plastique, qui est saupoudrée avec une poudre répulsive obtenue en incorporant un mélange 1/1 géraniol/citronellal dans des particules d’argile. La bande 3a sépare donc l’arène la en deux parties : d’un côté se trouve une zone A, dans laquelle est positionné le dôme 4a et de l’autre, une zone B, dans laquelle est positionné le dôme 5a. 20 punaises mâles ou femelles sont déposées au centre de l’arène 4a et après 12 heures de test, le pourcentage des punaises présentes dans le refuge contenant le produit attractif est testé et quantifié. Au minimum, deux répliquas par sexe soit quatre tests ont été réalisés. Tous les attractifs testés ont montré une perte significative d’attractivité du refuge attractif 4a dès lors que la bande de répulsif 3a avait été mise en place : leur attractivité passe de 90% des punaises sous le refuge attractif 4a à moins de 5% des punaises sous le refuge attractif une fois que le répulsif est mis en place au moyen de la bande 3a et quelque soit la galénique utilisée pour le répulsif. La réduction d’attractivité se maintient avec le temps.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition pour lutter contre les infestations de punaises de lit constituant des cibles dans un espace de surveillance délimité à l’intérieur d’une habitation, ladite composition ayant un effet attractif sur les cibles par diffusion atmosphérique d’une phase gazeuse appropriée, caractérisée en ce qu’elle comporte une fraction liquide et/ou une fraction solide, ladite composition, prise dans son ensemble, contenant, dans l’une au moins de ses deux fractions, de 0,1 à 100 g d’acide L-tartrique par rrc de l’espace de surveillance auquel elle est affectée, ladite fraction liquide, contenant de l’eau partiellement imbibée sur un support hydrorétenteur, ce contenu étant mis en place dans un conteneur comportant au moins un orifice, qui permet une évaporation du liquide renfermé dans le conteneur.
  2. 2. Composition selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins un support hydrorétenteur d’origine naturelle constitué d’un matériau choisi dans le groupe formé par la gélatine, les pectines, le coton et les fibres végétales.
  3. 3. Composition selon 1a. revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins un support hydrorétenteur constitués d’un matériau synthétique choisi dans le groupe formé par les copolymères d’acrylamide et d’acrylate de sodium, les polyuréthanes hydrophiles et les polyacrylates.
  4. 4. Composition selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu’elle comporte, en phase liquide ou solide, des ingrédients complémentaires attractifs pour les cibles.
  5. 5. Composition selon la revendication 4, caractérisée en ce que les ingrédients complémentaires attractifs pour les cibles, sont choisis dans le groupe formé par les acides gras, les esters, les acides, les aldéhydes, les cétones, les amines, les alcools aliphatiques, les kairomones et leurs mélanges.
  6. 6. Composition selon l’une des revendications 4 ou 5, caractérisée en ce que le(s) support(s) hydroréfenteur(s) qu’elle comporte, permettent) la dissolution dans l’eau de l’acide L-tartrique présent dans la. composition.
  7. 7. Composition selon l’une des revendications 2, 3 ou 6, caractérisée en ce que le(s) support(s) hydrorétenteur(s) qu’elle comporte, permettent) l’exécution en milieu aqueux d’une réaction acido-basique entre des composants faisant partie de la fraction solide de ladite composition, ce qui génère un flux de CO2 évacué du conteneur par les orifices que comporte ce dernier.
  8. 8. Composition selon la revendication 7, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins une pastille renfermant de l’acide L-tartrique et au moins un agent de cohésion.
  9. 9. Composition selon la revendication 8, caractérisée en ce que l’agent de cohésion est choisi dans le groupe formé par les sels d’acides gras et notamment les stéarates de sodium.
  10. 10. Composition selon l’une des revendications 2 ou .3, caractérisée en ce qu’elle est constituée d’au moins un support hydrorétenteur chargé d’eau et d’une poudre d’acide L-tartrique.
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