FR3048686A3 - Feuille d'emballage pliable pour la realisation d'un paquet monte - Google Patents

Abstract

Feuille d'emballage pliable pour réaliser un paquet monté (1) de forme pyramidale autour d'un emplacement rectangulaire (101) ayant deux paires de côtés (105, 106). La feuille rectangulaire (1) a deux côtés opposés (104b) munis d'une plaquette de pliage (2), ayant un bord droit (20) dont les extrémités forment deux points d'extrémité (22, 23). Chaque plaquette (2) est munie d'une découpe (21) traversant la feuille pour permettre le passage d'un doigt (D). La feuille (1) forme un emplacement rectangulaire (101) bordé sur deux côtés opposés (bi, b2) d'une surface trapézoïdale (105) délimitée par deux lignes de pliage (103) reliant respectivement un coin (C1-4) de l'emplacement (101) et le point d'extrémité (22, 23) de la plaquette sur le bord (104b) de la feuille. Chaque ligne de pliage (103) est bordée d'un triangle isocèle (PP1-4) dont la base (1031) est de longueur égale à cette (a) de l'autre côté (ai-2), de l'emplacement (101), et se repliant autour de sa ligne de pliage (103) pour former respectivement l'autre côté (106) du paquet,

Description

Domaine de l*invention

La présente invention a pour objet une feuille d’emballage pliable pour la réalisation d’un paquet monté.

Etat de la technique

Certains types de produits comme les gâteaux, les pâtisseries sont traditionnellement emballées pour la vente â emporter sous la forme de paquets montés et éventuellement dans des boîtes â pâtisserie.

Le paquet monté est un emballage formé par une base, en général en carton, de forme carrée, munie d’un petit bord replié sur les quatre côtés et recevant les gâteaux â emballer.

Ces cartons appelés "carrés rainés" sont placés sur une feuille de papier d’emballage, ayant par exemple généralement des dimensions de 60 X 40 cm, le carré rainé ayant lui-méme une arête de 15, 17 ou 19 centimètres.

Après avoir placé le carré rainé, chargé au milieu de la feuille, on relève les deux côtés de la feuille d’emballage en les pinçant entre le pouce et l’index pour former la pyramide constituant cette structure de paquet monté. A partir de la zone de pincement des deux feuilles qui constitue alors l’amorce de deux faces opposées de la pyramide, on replie la partie restante de la feuille pour former les deux autres faces de la pyramide tout en pinçant les deux feuilles initiales â ce qui est le sommet de la pyramide.

Ensuite, on rabat un premier côté libre de la feuille autour de l’arête incertaine entre la zone de pincement du sommet de la pyramide et le coin correspondant de la base. Par ce mouvement on forme un triangle bordé par le côté suivant de la base.

Par-dessus cette face de la pyramide, on rabat le volet libre suivant de la feuille en procédant de la même manière en repliant suivant l’arête fictive entre le sommet et l’autre coin de la base. Ce rabat couvre alors la troisième face déjà faite avec le rabat précédent.

Ensuite, tout en pinçant le sommet de la pyramide en évitant de déplacer la zone de pincement et en soulevant légèrement pour tendre le papier, on procède de la même manière sur la troisième arête pour replier le volet libre et former la première couche de la quatrième face de la pyramide. Ensuite, on passe au quatrième coin et on rabat le quatrième volet libre sur cette quatrième face de la pyramide.

Une fois ces rabats pliés pour former les faces de la pyramide, on replie contre le dessous de la base, les becs formés par le pliage des volets deux à deux. Les deux becs ainsi formés sont repliés et fixés sous la base par un adhésif.

On termine le paquet en enroulant ou comprimant légèrement le papier au sommet de la pyramide pour former une touffe que l’on noue avec un ruban. Le ruban passe sous la base de la pyramide pour assurer la tenue de l’ensemble.

En réalité un tel paquet monté est très difficile à réaliser car le sommet théorique de la pyramide est mal défini. Il est simplement défini par la surface de pincement des deux parties de feuille, relevées. Ce pincement doit rester ferme et immobile pendant tout le temps nécessaire au repliage des quatre volets formant respectivement deux à deux les deux autres faces de la pyramide. Or, cette surface de pincement étant très mal définie, on ne peut pas avoir une arête franche autour de laquelle on peut replier chaque fois un volet. A cause de cette imprécision, on a une arête arrondie, incertaine et le pliage qui est ensuite fait à la base contre le côté suivant du carré rainé est tout aussi imprécis.

Les imprécisions se cumulent au fur et à mesure que l’on replie les volets suivants autour de leur arête respective. Pour réaliser un paquet monté ayant un aspect convenable, il faut une grande expérience. La difficulté globale de la réussite d’un paquet monté dépend d’un grand nombre de facteurs et de l’habileté et de l’expérience de la personne qui réalise l’assemblage. Selon la nature du papier, qui peut être plus ou moins glissant, la feuille repliée est tenue de manière incertaine par le pincement de sorte que la feuille se déplace et glisse et les volets sont mal formés.

Etant donné la difficulté pour réussir un paquet monté, souvent les personnes sans expérience utilisent les boîtes à pâtisserie. Mais cette solution est beaucoup plus coûteuse que le paquet monté et présente l’inconvénient de nécessiter autant de boîtes à pâtisserie qu’il y a formats souhaités alors que dans le cas du paquet monté le choix entre les formats se limite au choix de la base carrée d’aréte de 15, 17 ou 19 centimètres.

But de l’invention

La présente invention a pour but de développer une feuille de papier permettant de réussir de façon quasi certaine le repliage de la feuille pour former un paquet monté, ayant un aspect parfait avec des arêtes nettes, mettant en évidence le paquet et valorisant les produits emballés.

Exposé et avantages de rinvention A cet effet, la présente invention a pour objet une feuille d’emballage pliable pour réaliser un paquet monté de forme pyramidale autour d’une base rectangulaire (3) portant les produits à emballer, le paquet étant composé d’un emplacement rectangulaire entourant la base et de deux paires de côtés, feuille d’emballage caractérisée en ce qu’elle a une feuille rectangulaire dont les deux côtés opposés sont munis d’une plaquette de pliage, ayant un bord droit dont les extrémités forment deux points d’extrémité, chaque plaquette étant fixée à la feuille sensiblement au milieu du côté, le côté droit de la plaquette étant aligné sur le bord de la feuille, chaque plaquette étant munie d’une découpe traversant la feuille pour permettre le passage d’un doigt, la feuille formant un emplacement rectangulaire recevant la base rectangulaire, remplacement étant bordé sur deux côtés opposés d’une surface trapézoïdale délimitée par deux lignes de pliage reliant respectivement un coin de l’emplacement et le point d’extrémité de la plaquette sur le bord de la feuille, chaque ligne de pliage étant bordée d’un triangle isocèle dont la base est de longueur égale à celle de l’autre côté, de remplacement, ce triangle se repliant autour de sa ligne de pliage pour former respectivement l’autre côté du paquet, les parties bordant ce côté et celles bordant la base se repliant les unes sur les autres dans le contour du triangle du côté pour former un bec destiné à être replié autour du côté sous remplacement.

Cette feuille d’emballage a l’avantage de permettre de définir de manière très précise les lignes de pliage de la feuille pour former les facettes de la forme pyramidale ou pseudo-pyramidale délimitée en partie haute par la longueur des plaquettes formant l’arête de cette structure en dièdre.

La réalisation de ce paquet monté est particulièrement simple et ne nécessite pas de formation particulière pour obtenir des arêtes parfaitement nettes donnant un paquet monté ayant une forme parfaite de pyramide. De plus, ce paquet monté se tient simplement en passant un doigt dans les deux ouvertures des deux plaquettes pour tenir le paquet monté de manière suspendue éventuellement en le soutenant par l’autre main venant sous le dessous de l’emplacement rectangulaire et de la base portant les produits.

Cette réalisation du paquet monté évite également que la feuille d’emballage ne risque de toucher les produits à emballer, au cours de cette opération. Enfin, le paquet monté se réalise simplement et d’une manière extrêmement rapide avantageux pour un service rapide dans les lieux de vente de grande affluence. Enfin, la facilité avec laquelle se réalise un tel paquet monté évite l’utilisation générale de boîtes à pâtisserie qui constituent une source de coût supplémentaire et de déchets en carton et papier.

La feuille d’emballage pour paquet monté selon l’invention peut se personnaliser très simplement par une étiquette apposée sur le paquet ou un petit ruban passé dans les deux ouvertures des plaquettes au sommet de la pyramide.

La fabrication de la feuille d’emballage selon l’invention est extrêmement simple et comme les plaquettes d’aide au pliage sont fixées sur la feuille à l’intérieur du contour de la feuille, cela ne modifie pas l’encombrement de la feuille rectangulaire tant pour son empilage en vue du transport ou sur le lieu de vente.

La feuille selon l’invention s’adapte facilement aux différentes dimensions usuelles des bases dites bases carrées car généralement comme celle-ci sont, comme indiqué ci-dessus, de forme carrée. L’invention n’exclut pas l’utilisation de bases de formes rectangulaires si, pour certaines applications, de telles bases sont plus avantageuses, voire nécessaires.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses, la découpe de la plaquette laisse une languette découpée et rattachée à un bord de la découpe de façon à former un petit volet qui permet également de maintenir les deux plaquettes rapprochées, écartées en forme de dièdre pour suivre la surface inclinée des deux pans formant le dièdre et dont l’ouverture à chaque extrémité est le pignon sui sera fermé par le rabattement d’une partie de la feuille.

La feuille d’emballage est de préférence une feuille de papier. Cette feuille de papier peut être imprimée.

La plaquette de pliage est de préférence une pièce en carton ou en matière plastique. Cette plaquette est collée de préférence sur toute sa surface ou par point à l’endroit approprié de la feuille. L’invention a également pour objet un procédé de pliage d’une feuille d’emballage pour former un paquet monté. Selon le procédé après avoir placé la base au milieu de la feuille pour délimiter l’emplacement rectangulaire, on relève deux bandes latérales munies des plaquettes de pliage autour de lignes de pliages passant par deux côtés opposés de remplacement rectangulaire pour réunir les bords de la feuille qui forment la ligne de faitage du dièdre constitué par les bandes latérales, dans une première partie de la feuille par rapport à l’axe XX passant par les plaquettes, on replie autour de la ligne de pliage reliant un premier coin de l’emplacement au coin d’extrémité pour faire venir la partie de la bande latérale, adjacente à cette ligne contre le côté de remplacement qui rejoint le premier coin au deuxième coin de remplacement et contre la ligne reliant le deuxième coin et l’autre point d’extrémité de la plaquette de l’autre bande latérale, on replie autour de cette nouvelle ligne de pliage, entre le deuxième coin et le point d’extrémité de la partie de la seconde bande latérale bordant cette ligne de pliage pour couvrir la partie repliée avec une nouvelle partie repliée en formant le pignon, on replie chaque fois le résidu de la feuille subsistant entre les partie formant le pignon et réalisant un bec, on replie le bec autour du côté de l’emplacement pour le fixer sous l’emplacement, et on procède de façon analogue pour l’autre partie de la feuille, symétrique à la précédente par rapport à l’axe longitudinal.

Dessins

La présente invention sera décrite ci-après, de manière plus détaillée, à l’aide d’un exemple de feuille d’emballage selon l’invention représentée dans les dessins annexés montrant les différentes étapes de repliage de la feuille pour former un paquet monté, Ainsi : la figure 1 est une vue en perspective schématique d’un paquet monté selon l’invention, la figure 2 est une vue en plan d’une feuille selon l’invention pour la réalisation d’un paquet monté, la figure 3A est une vue en perspective d’une feuille de paquet monté selon l’invention présentée dans sa première étape de pliage, la figure 3B est une vue en coupe de la section du dièdre formé par la feuille d’emballage repliée autour de la base chargée du produit, la figure 4 est une vue en perspective analogue à la précédente montrant une première étape de repliage pour former l’un des pignons, la figure 5 montre l’étape de repliage suivante pour compléter le même pignon que celui de la figure 4, la figure 6 montre le pignon terminé, le bec formé par le repliage des deux volets de pignon, autour de l’arête de la base pour passer sous la base à laquelle il a été collé.

Description de modes de réalisation de l*invention

La figure 1 est une vue en perspective d’un paquet monté 100 réalisé avec une feuille 1 (figure 2) selon l’invention. Le paquet 100 a globalement une forme pyramidale, plus précisément une forme quasi pyramidale ou de toit dont la base appelée emplacement rectangulaire 101 est délimitée par les bords de la base rectangulaire 3 portant les produits à emballer et dont le sommet est formé par une ligne de faitage 102 d’où partent les arêtes 103, deux à deux issues chacune d’un des points d’extrémité 21, 22 des deux plaquettes de pliage 2, sur le bord respectif de la feuille 1 repliée.

Les deux faces trapézoïdales 105 du paquet formé sont combinées aux deux autres faces 106 qui elles sont triangulaires. Les parties résiduelles de la feuille d’emballage 1 forment à l’avant et à l’arrière de l’emplacement rectangulaire 101, par le pliage qui sera décrit ensuite, deux becs opposés 107 non représentés ici, rabattus chacun autour du côté correspondant de remplacement 101 pour être fixé sous la base 101 de la feuille 1.

La longueur de l’arête de faitage formée par la ligne de faîtage 102 est ainsi définie par la longueur (d) du côté droit des plaquettes de pliage 2. 11 faut souligner que partant de l’arête de faitage 102, les deux plaquettes 2 forment entre elles un dièdre dont l’ouverture est celle du dièdre formé par les deux faces 105 ou rampants 105 de cette forme de toit.

Pour simplifier la description et le repérage des différentes zones de la feuille d’emballage, avant et après son pliage, il est préférable de décrire le paquet monté selon l’invention non comme une pyramide mais comme un toit 100 ayant deux rampants 105, de forme trapézoïdale, qui sont les faces munies des plaquettes de pliage 2 et les deux autres faces intermédiaires, triangulaires 106 comme étant les deux pignons de ce toit.

Pour faciliter la description du pliage de la feuille 1 pour obtenir le paquet monté 100 en se référant à la feuille 1 à plat, la figure 2 montre les axes d’orientation XX, YY dans le plan de la base 101, l’axe ZZ perpendiculaire à ce plan représentant la direction verticale.

La figure 2 est une vue en plan de la feuille d’emballage 1 pliable selon l’invention pour réaliser le paquet monté 100 évitant les difficultés souvent insurmontables du pliage de la feuille suivant une forme de pyramide comme cela a été décrit ci-dessus.

La feuille 1 reçoit la base 3 relativement rigide en carton ou en autre matériau de ce type telle qu’une base en matière plastique. Cette base est chargée des produits à emballer, par exemple des gâteaux ou des pâtisseries. La base 3 a quatre bords de faible hauteur, repliés et relevés. Les bords n’apparaissent pas en vue de dessus.

Cette forme généralement carrée de dimensions usuelles de 15, 17, 19 centimètres ne s’impose pas nécessairement, car la base 3 peut aussi être de forme générale rectangulaire (le carré est un cas particulier) dont les dimensions sont réduites par rapport â celles de la feuille 1 elle aussi généralement rectangulaire de format 60 cm x 40 cm selon les dimensions usuelles. Les dimensions respectives de la base 3 doivent laisser subsister de chaque côté suffisamment de largeur de feuille pour permettre de former la structure de toit.

Par sa mise en place sur la feuille 1 au moment de la réalisation de l’emballage, la base 3 définit les côtés de l’emplacement rectangulaire 101 qui forment les lignes de pliage. Dans la suite de la description il ne sera question que de l’emplacement rectangulaire 101 synonyme de la base rigide 3 portant les produits. L’emplacement 101 est un rectangle de petits côtés (ai, a.2) et de grands côtés (bi, b2) de longueurs a et b. Le grand côté la, 2a est parallèle à l’axe longitudinal XX de la feuille 1 et le petit côté bi, ba est parallèle à l’axe transversal YY.

La feuille 1 est subdivisée par ses deux axes de symétrie XX et YY, ses côtés 104a sont parallèles à l’axe XX et ses côtés 104b parallèles à l’axe YY.

Dans l’axe XX, la feuille 1 comporte les deux plaquettes de pliage 2, identiques et dans des positions symétriques. Les plaquettes 2, sont fixées sur la face intérieure ou extérieure de la feuille 1 de manière jointive avec chaque bord 104b de la feuille.

La plaquette 2 a au moins un côté droit 20 dont les deux extrémités sont les points d’extrémité 22, 23. La plaquette 2 peut avoir une forme rectangulaire ou de façon générale une forme polygonale ou plus ou moins arrondie avec toujours un côté droit 20. Chaque plaquette 2 est munie d’une découpe ou orifice 21 traversant également la feuille pour former un passage pour un doigt comme cela sera vu ensuite. La découpe 21 peut former une languette restant attachée par un côté à la découpe et servant de cale d’écartement lorsqu’elle est poussée par le doigt au début du pliage de la feuille pour former un paquet monté.

Les côtés de la plaquette 2 rejoignent le bord 104a, b de la feuille aux points d’extrémité 22, 23 qui sont des points importants pour le pliage car ils imposent de manière précise, la ligne de pliage à chaque coin Cl-4 de l’emplacement 101.

La description géométrique de la feuille 1 munie de ses deux plaquettes de pliage 2 qui sont des plaquettes d’aide au pliage est la suivante, dans le cas général d’une application à une base rectangulaire 3 définissant un emplacement rectangulaire 101 de longueurs (a) et (b) des côtés et, à une feuille 1 ayant un grand côté de longueur L = c+a+c et de largeur l=e+b+e, e étant la largeur des bandes latérales selon la figure 2.

La feuille 1 se subdivise en trois bandes parallèles à l’axe transversal YY : deux bandes latérales 110 entre le côté bi ou ba et le bord associé 104a de la feuille, une bande médiane 111 entre les deux côtés bi, ba.

La bande médiane 111 est ainsi bordée par les deux bandes latérales.

Comme les deux bandes latérales 110 seront relevées suivant les flèches circulaires FCi, FC2 en tenant chacune par sa plaquette 2, la feuille 1 sera relevée autour des deux côtés bi, b2 selon les deux lignes de pliage de base LPi, LP2. Lorsque les deux bandes latérales 110 de la feuille sont repliées et relevées autour des lignes de pliage LPi,2 leurs deux bords 104a,b constituent la ligne de faitage 102 sur la longueur (d) des deux plaquettes 2 entre les deux points d’extrémité 22, 23. Les traces des futures lignes de pliage ont été portées sur le dessin de la figure 2.

Ainsi, partant d’un premier coin Ci de la base 101, la trace de l’aréte 103 rejoint le point 22 du bord 104b de la feuille.

De façon symétrique par rapport à l’axe YY, la trace de la seconde arête de pliage 103 part du second coin C2 de la base 101 et rejoint l’autre point d’extrémité 23 de la plaquette 2 sur le bord 104b de la feuille repliée ou formant la ligne de faîtage. On a, de façon symétrique, la trace de l’arête 103 partant du troisième coin ca et rejoignant le point 22 et de même, la trace de l’arête 103 reliant le quatrième coin C4 au point 23.

Les lignes 103 délimitent ainsi les deux rampants 105 entre le côté bi, b2 et chaque bord 104b de la feuille avec chaque fois une plaquette 2. A droite de la première arête de pliage 103 on a tracé un triangle isocèle TPi dont le deuxième côté 1031 issu du point d’extrémité 22 est égal à la longueur de l’arête de pliage 103 et le troisième côté ou base du triangle 1031 est de longueur égale à celle (a) du côté (ai) de l’emplacement 101 puisque ce triangle (TPi) formera le rabat couvrant le pignon 106.

Les deux lignes de pliage LPi, LPa qui bordent remplacement 101 ne sont que provisoires et ne seront de réelles lignes de pliage que le long des côtés (bi, b2) de la base 101.

Ainsi, le rampant 105 trapézoïdal est bordé symétriquement selon l’axe XX par un pignon 106 couvert par un triangle isocèle TPi, TP4 ou TP2, TP3 dont le sommet est le point 22 ou 23 de l’arête 103 et le deuxième côté 1031 de longueur égale à celle de l’arête 103, le troisième côté 1032 ayant une longueur égale à celle (a) de l’autre côté (ai, a2) de la base 101.

Par pliage, on forme une structure qui n’est pas exactement pyramidale, mais en forme de « toit » dont l’arête de faitage 102 est le bord du côté 104b de la feuille 1 sur la longueur (d) des deux plaquettes 2 réunies. Les pignons 106 de cette structure en forme de toit sont formés chacun par le repliage des triangles isocèles TPi, TP2 et TP3, TP4 associés chacun à l’arête 103 homologue de l’autre rampant 105, d’abord par le repliage l’un sur l’autre des triangles TPi, TP2 sur l’ouverture (pignon 106) entre les deux rampants 105 dans une moitié de la feuille par rapport à l’axe XX, puis dans l’autre moitié.

Entre le bord 104b de la feuille 1, et le côté 1031 du triangle TPi, il subsiste un petit triangle rectangle PTi et au bord du côté 1032, il subsiste un triangle rectangle GPi formé avec la ligne de pliage LPi.

Cette disposition est symétrique par rapport aux axes XX et YY en bordure des quatre lignes de pliage 103 des arêtes (triangles GTi, GT3, GT4 et PTi, PT2, PT3, PT4). Entre les deux triangles GTi, GT2 ou GT3, GT4 il subsiste un rectangle 112 dans la bande médiane 111.

Pour ne pas surcharger la figure 2, toutes les références ne sont pas répétées.

La figure 2 montre le mouvement de pliage par les flèches FCi, FC2 autour des deux lignes de pliage LPi, LP2 et le pliage autour des arêtes 103 par les flèches FC3, FC4.

Le tracé géométrique des lignes de pliage selon la figure 2 reste le même pour des largeurs différentes de la base 3 ou de la feuille, même si le tracé des triangles TPi, TPa formant les pignons 106 dépassent par exemple le grand côté de la feuille 1 ou est en retrait par rapport à celui-ci : dans un cas, le troisième côté 1032 du triangle TPi-4 ne couvre pas complètement le côté al ou a2 de la base 101. Mais comme les deux triangles TP1-2 ou TP3-4 se recouvrent à partir des arêtes homologues 103 des deux rampants, le chevauchement des deux triangles TPi-2 ou TP3-4 fermera complètement le pignon 106.

Dans le cas contraire, si la feuille 1 est plus large dans la direction YY que ce qui est représenté et que le sommet des triangles TP1-TP4 (sommet correspondant à la jonction des côtés 1031, 1032) n’arrive pas jusqu’au bord 104a de la feuille, il aura un résidu de surface de feuille supplémentaire qui sera plié au moment de la réalisation de chaque pignon.

Les opérations de pliage seront décrites ci-après à l’aide des figures 3 à 6.

Selon la figure 3, partant de la feuille 1, à plat et après une mise en place de la base 3, on replie les deux bandes latérales 110 autour des lignes de pliage LPi, LP2.

La figure 3A montre en coupe le pliage en dièdre ou en toit le long des deux côtés bi-2, LP1-2 de l’emplacement 101.

Pour ce premier pliage, on tient chaque bande latérale 110 par sa plaquette de pliage 2 et pendant cette opération ou à la fin de cette première phase, on engage un doigt D dans la découpe 21 de chacune des deux plaquettes 2 de façon à maintenir les plaquettes 2, écartées selon l’angle (a) du dièdre formé par les deux bandes 110 qui deviendront ensuite les facettes trapézoïdales ou les rampants 105.

Dans le cas où il subsiste un morceau de la découpe 21, ce morceau peut également servir de cale d’écartement pour les deux plaquettes 2 et les tenir en forme de dièdre.

En même temps que l’on tient les deux plaquettes 2 avec un doigt passé dans les deux découpes 21, on exerce une certaine traction dans le sens du soulèvement (flèche F) avec le doigt de manière à tendre les deux bandes latérales 110 sans toutefois soulever l’ébauche de paquet ainsi réalisée.

Le passage d’un doigt, par exemple de la main gauche pour un droitier, maintient l’écartement en forme de dièdre des deux plaquettes 2 qui ne se touchent que le long de la ligne de faîtage 102.

Lorsque les deux rampants 105 sont réunis et forment l’arête de faîtage 102, tout en tenant les deux plaquettes accrochées au doigt de la main, avec l’autre main on replie successivement l’un et l’autre triangle TPi, TP2. On choisit un premier triangle TPi (quelconque) et on le replie autour de l’arête de pliage 103 du premier rampant 105 pour conduire son troisième côté 1032 sur le côté (al) de l’emplacement 101 en repliant également le petit triangle TPi autour du deuxième côté 1031 du triangle TP2. Le grand triangle GTi qui borde le troisième côté 1032 est obligé de suivre le mouvement du triangle TPi et vient couvrir le rectangle 112 tout en se déformant et en déformant la partie du rectangle à laquelle il est rattaché par la ligne de pliage LPi. Cette ligne est « effacée » et est remplacée par une nouvelle ligne de pliage LPu. Le triangle GTi est agrandi et le rectangle 112 est amputé et devient un trapèze (figure 4).

Il convient de souligner que pendant toute cette opération, les deux plaquettes 2 sont tenues par le doigt (D) avec d’une part, les autres doigts de cette main et d’autre part, avec l’autre main, on replie le triangle TPi qui, en réalité n’existe pas encore en tant que tel, pour replier toute la partie de la bande latérale 110 au-delà de la ligne 103 reliant le point Ci au point 22. Cette ligne géométrique se forme comme arête par la simple tension de la bande 110 entre le coin Ci et le point 22.

La bande latérale 110 est rabattue autour de cette arête 103 pour la conduire contre l’arête ai : on réalise ainsi le pli selon la ligne 1032 et en même temps comme on arrive avec la feuille contre l’autre bande latérale 110 on forme le pli entre le triangle TPi et le petit triangle PTi le long de la ligne de pliage 1031 reliant le deuxième coin C2 au coin d’extrémité 22.

Les deux mouvements de pliage forcent automatiquement le pliage et la déformation du triangle GTi et celle du triangle PTi dont un sommet se replie sur le triangle GTi dans le plan de la base 101 et du résidu du rectangle 112.

Le pignon 106 est ainsi couvert par le triangle TPi. 11 faut toutefois remarquer que si la bande bordée par le grand côté 104 de la feuille 1 n’a pas une largeur (e) suffisante pour former un triangle TPi entier, celui-ci sera tronqué et le pignon ne sera couvert que partiellement à partir de l’aréte 103 associée à ce coin Ci.

La figure 5 montre l’étape suivante concernant toujours le même pignon 106, mais pour l’arête issue du coin C2 et rejoignant le point d’extrémité 23. Le mouvement de pliage se fait de façon symétrique à ce qui a été décrit par la figure 4, toujours en tendant les deux rampants 105 ou les bandes 110 qui les forment, en exerçant une tension F de soulèvement pour former la deuxième arête 103 reliant le coin C2 au point 23 (qui est celui de l’autre plaquette 2) et de l’autre bande latérale 110 puisque cette autre bande latérale 110 est maintenant concernée.

Le deuxième triangle TP2 destiné à couvrir le premier triangle déjà placé est celui qui borde l’arête 103 homologue de l’autre rampant 105. Ce triangle TP2 sera replié dans les mêmes conditions que le premier autour de son arête 103 respective pour conduire la base 1032 du triangle contre le côté ai de la base rectangulaire 101.

Le petit triangle PT2 qui subsiste est lui-même replié autour du deuxième côté 1032 du triangle TP2 est aussi replié autour d’une ligne de pliage non esquissée.

Après ce rabattement des deux triangles TPi, TP2 superposés pour former le premier pignon 106 de cette structure en forme de toit, il subsiste un bec 107 de résidus repliés, formé par les grands triangles GTi, GT2 et le résidu du rectangle 112 bordant le côté ai de la base 101.

Ce bec 107 sera ensuite replié autour de la ligne de pliage al de la base 101, mais vers le bas pour passer sous la base 101 et y être fixé par un adhésif.

Le repliage du bec 107 se fait comme les autres opérations en tenant toujours l’ébauche de paquet suspendue légèrement au doigt pendant qu’avec l’autre main on le replie sous la base 101 (figure 6).

Le pliage de l’autre moitié de la feuille 1 par rapport à l’axe XX se fait de la même manière pour réaliser l’autre pignon 106 de cette structure qui sera ainsi particulièrement rigide grâce aux arêtes 103 pliées de manière précise comme les autres plis. La géométrie de tous les plis est imposée par la ligne géométrique des arêtes des rampants, définis de manière parfaitement précise, car les sommets de chaque arête 103 issue d’un coin C1-C4 de la base 101 se situe chaque fois sur le bord de la feuille à l’extrémité de la plaquette de pliage 2 aux points d’extrémité 22 ou 23.

Les arêtes 103 sont ainsi exactement symétriques deux à deux.

NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 1 Feuille 2 Plaquette de pliage 20 Bord droit 21 Découpe 22, 23 Point d’extrémité 3 Base 100 Paquet monté 101 Emplacement rectangulaire 102 Ligne de laitage / arête de laitage 103 Arête 1031 Côté du triangle TPi-4 1032 Côté du triangle TPi-4 104 Bord longitudinal de la leuille 105 Face trapézoïdale / rampant 106 Face triangulaire / pignon 107 Bec 110 Bande latérale 111 Bande médiane 112 Rectangle C1-C4 Coin de la base 101 ai-bi Grand côté de la base a2-b2 Petit côté de la base GTi-4 Grand triangle LPi Ligne de pliage de base LP2 Ligne de pliage de base TP 1-4 Triangle isocèle PT 1-4 Petit triangle XX Axe longitudinal YY Axe transversal ZZ Axe vertical

Claims (6)

1. REVENDICATIONS 1°) Feuille d’emballage pliable pour réaliser un paquet monté (1) de forme pyramidale autour d’une base rectangulaire (3) portant les produits à emballer, le paquet étant composé d’un emplacement rectangulaire (101) entourant la base et de deux paires de côtés (105, 106), feuille d’emballage caractérisée en ce qu’elle a - une feuille rectangulaire (1) dont les deux côtés opposés (104b) sont munis d’une plaquette de pliage (2), * ayant un bord droit (20) dont les extrémités forment deux points d’extrémité (22, 23), * chaque plaquette (2) étant fixée à la feuille (1) sensiblement au milieu du côté, le côté droit (20) de la plaquette étant aligné sur le bord (104b) de la feuille, * chaque plaquette (2) étant munie d’une découpe (21) traversant la feuille pour permettre le passage d’un doigt (D), - la feuille (1) formant un emplacement rectangulaire (101) recevant la base rectangulaire (3), * l’emplacement étant bordé sur deux côtés opposés (bi, ba) d’une surface trapézoïdale (105) délimitée par deux lignes de pliage (103) reliant respectivement un coin (C1-4) de remplacement (101) et le point d’extrémité (22, 23) de la plaquette sur le bord (104b) de la feuille, * chaque ligne de pliage (103) étant bordée d’un triangle isocèle (TPi-4) dont la base (1031) est de longueur égale à celle (a) de l’autre côté (ai-2), de l’emplacement (101), ** ce triangle (TP1-4) se repliant autour de sa ligne de pliage (103) pour former respectivement l’autre côté (106) du paquet, * les parties (GTi, 112) ; (GT2, 112) bordant ce côté (ai-2) et celles (PT1-2) bordant la base (1031) se repliant les unes sur les autres dans le contour du triangle du côté (106) pour former un bec (107) destiné à être replié autour du côté (ai-2) sous l’emplacement (101).
2. 2°) Feuille d’emballage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la découpe (21) laisse une languette découpée et rattachée à un bord de la découpe pour former un volet.
3. 3°) Feuille d’emballage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la feuille est une feuille de papier.
4. 4°) Feuille d’emballage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la plaquette (2) est une pièce en carton ou en matière plastique.
5. 5°) Feuille d’emballage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la plaquette (2) est collée sur une face de la feuille (1).
6. 6°) Procédé de pliage d’une feuille d’emballage selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que après avoir placé la base (3) au milieu de la feuille (1) pour délimiter l’emplacement rectangulaire (101), on relève deux bandes latérales (110) munies des plaquettes de pliage (2) autour de lignes de pliages (LP1-2) passant par deux côtés opposés (bi, b2) de l’emplacement rectangulaire (101) pour réunir les bords (104b) de la feuille qui forment la ligne de faitage (102) du dièdre constitué par les bandes latérales (110), dans une première partie de la feuille par rapport à l’axe XX passant par les plaquettes (2), on replie autour de la ligne de pliage (103) reliant un premier coin (Ci) de l’emplacement (101) au coin d’extrémité (22) pour faire venir la partie (TPi) de la bande latérale (110), adjacente à cette ligne (103) contre le côté (Ai) de l’emplacement (101) qui rejoint le premier coin (Ci) au deuxième coin (C2) de l’emplacement (101) et contre la ligne reliant le deuxième coin (C2) et l’autre point d’extrémité (23) de la plaquette (2) de l’autre bande latérale (110), on replie autour de cette nouvelle ligne de pliage (103), entre le deuxième coin (C2) et le point d’extrémité (23) de la partie de la seconde bande latérale (110) bordant cette ligne de pliage (103) pour couvrir la partie repliée (TPi) avec une nouvelle partie repliée (TP2) en formant le pignon (106), - on replie chaque fois le résidu de la feuille (GTi-112, GT2) subsistant entre les parties (TP1-TP2) formant le pignon (106) et réalisant un bec (107), - on replie le bec (107) autour du côté (al-2) de l’emplacement (101) pour le fixer sous l’emplacement (101), et - on procède de façon analogue pour l’autre partie de la feuille (1), symétrique à la précédente par rapport à l’axe longitudinal (XX).