FR3048251A1

FR3048251A1 - Systeme d'assemblage de cloture barreaudee, comprenant une paire de pieces de liaison complementaires

Info

Publication number: FR3048251A1
Application number: FR1651646A
Authority: FR
Inventors: Samuel Blin
Original assignee: Portalis SARL
Current assignee: Nexmed Pharma SAS
Priority date: 2016-02-26
Filing date: 2016-02-26
Publication date: 2017-09-01
Anticipated expiration: 2036-02-26
Also published as: EP3420162A1; FR3048251B1; WO2017144812A1

Abstract

Système (1) d'assemblage de barreaux (2) pour former une clôture barreaudée, qui comprend une première et une deuxième pièces (4) de liaison complémentaires, chaque pièce (4) de liaison comprenant un corps (5) pourvu de deux réserves (6) en creux chacune complémentaire d'un barreau (2) et un pion (7) qui fait saillie d'un fond de l'une au moins des réserves (6) pour venir s'insérer dans un trou (8) préformé dans le barreau (2) ou pour vernir perforer celui-ci, la première pièce (4) de liaison étant pourvue d'au moins un doigt (9) qui fait saillie du corps (5) et la deuxième pièce (4) de liaison étant pourvue d'au moins une cheminée (10) munie d'un alésage (11) pour accueillir en force le doigt (9) de la première pièce (4) de liaison.

Description

Système d’assemblage de clôture barreaudée, comprenant une paire de pièces de liaison complémentaires L’invention a trait au domaine des clôtures, et plus précisément aux clôtures barreaudées.

Les clôtures barreaudées sont connues de longue date ; on les trouve sur de nombreux sites publics ou privés nécessitant une protection efficace contre les intrusions.

Une clôture barreaudée comprend classiquement une pluralité de barreaux cylindriques (à section quelconque, notamment circulaire, rectangulaire, carrée, en losange) maintenus espacés au moyen d’une lisse haute continue et, le cas échéant, d’une lisse basse également continue.

Pour fabriquer une telle clôture, une première technique consiste à percer dans la (ou les) lisse(s) des trous de forme complémentaire des barreaux et à emmancher ceux-ci dans les trous, puis à souder les barreaux aux lisses à leur interface. Cette technique est employée pour réaliser des clôtures dont les barreaux dépassent de la (des) lisse(s). Cette première technique est fastidieuse.

Une deuxième technique consiste à souder directement les extrémités des barreaux sur la (les) lisse(s). Cette technique est employée pour réaliser des clôtures dont les barreaux ne dépassent pas de la (des) lisse(s). Cette technique, plus simple que la première, est également fastidieuse et ne convient pas aux clôtures dont les barreaux doivent dépasser de la (des) lisse(s).

Une troisième technique consiste à visser les barreaux sur la (les) lisses. Cette technique est elle aussi fastidieuse et requiert, en outre, une quincaillerie importante (vis, écrous, rondelles) soumise à corrosion et fatigue thermique.

Des perfectionnements ont été proposés aux techniques précédentes pour faciliter l’assemblage des barreaux sur les lisses, cf. par ex. le brevet américain US 6 341 764 qui décrit des passants rapportés en matière synthétique ou composite, qui sont montés aux interfaces entre les barreaux et les lisses. Cette technique ne dispense pas de percer la (les) lisse(s) ; l’assemblage est par ailleurs difficilement automatisable. L’esthétique, en outre, est discutable.

On voit par là que le besoin existe d’un système d’assemblage de barreaux pour former une clôture barreaudée qui soit à la fois simple, efficace, fiable, rapide, esthétique et, autant que possible, automatisable. A cet effet, il est proposé, en premier lieu, un système d’assemblage de barreaux pour former une clôture barreaudée, qui comprend une première et une deuxième pièces de liaison complémentaires, chaque pièce de liaison comprenant un corps pourvu de deux réserves en creux chacune complémentaire d’un barreau et un pion qui fait saillie d’un fond de l’une au moins des réserves pour venir s’insérer dans un trou préformé dans le barreau ou pour venir perforer celui-ci, la première pièce de liaison étant pourvue d’au moins un doigt qui fait saillie du corps et la deuxième pièce de liaison étant pourvue d’au moins une cheminée munie d’un alésage pour accueillir en force le doigt de la première pièce de liaison.

Il est proposé, en deuxième lieu, une clôture barreaudée comprenant une pluralité de barreaux espacés, et une pluralité de systèmes d’assemblage de ce type, reliant les barreaux deux à deux.

Ce système permet un assemblage rapide de la clôture par simple emmanchement des pièces de liaison les unes dans les autres. Il en résulte rapidement une clôture solide et de belle présentation.

Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison. Ainsi : chaque pièce de liaison peut présenter une paroi de fond et définir, à l’opposé de cette paroi de fond, un plan de joint ; le plan de joint est par exemple formé par des bords frontaux de deux parois parallèles qui s’étendent à l’équerre à partir de la paroi de fond ; le pion peut s’étendre en saillie à partir du fond de la réserve sans aller au-delà du plan de joint ; le doigt peut s’étendre à partir de la paroi de fond jusqu’au-delà du plan de joint ; la cheminée s’étend par exemple à partir de la paroi de fond jusqu’au-delà du plan de joint ; chaque pièce de liaison peut comprendre un doigt et une cheminée ; le doigt présente par exemple une base carrée et un sommet circulaire dont le diamètre est inférieur ou égal au côté de la base ; dans ce cas, l’alésage de la cheminée est avantageusement d’un diamètre inférieur ou égal au côté de la base du doigt. D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description d’un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : FIG.1 est une vue en perspective éclatée montrant un système d’assemblage d’une clôture barreaudée au moyen d’une paire de pièces de liaison ; FIG.2 est une vue en perspective à plus grande échelle montrant une pièce de liaison ; FIG.3 est une vue en coupe illustrant l’assemblage de deux barreaux au moyen d’une paire de pièces de liaison ; FIG.4 est une vue en coupe illustrant deux barreaux assemblés au moyen des deux pièces de liaison ; FIG.5 est une vue en perspective d’une clôture incluant une série de barreaux assemblés deux à deux au moyen d’une paire de pièces de liaison ; FIG.6 est une vue en perspective illustrant l’éclissage de deux panneaux de clôture sur site ; FIG.7 est une vue en coupe illustrant, à plus grande échelle, la structure de l’éclisse.

Sur FIG.1 est représenté un système 1 d’assemblage de barreaux 2 pour former une clôture 3 barreaudée, elle-même illustrée sur FIG.5.

Ce système 1 comprend, pour assembler les barreaux 2 deux à deux, au moins une paire de pièces 4 de liaison de formes complémentaires, qui viennent conjointement emprisonner deux barreaux 2 préalablement disposés parallèlement.

Chaque pièce 4 de liaison est avantageusement réalisée de manière monobloc, par ex. par moulage. Il est préférable de réaliser chaque pièce 4 de liaison dans un matériau métallique, par ex. dans un aluminium éventuellement allié. On peut prévoir un traitement tel qu’une anodisation à des fins décoratives et/ou de résistance à la corrosion.

Chaque pièce 4 de liaison comprend un corps 5 pourvu de deux réserves 6 en creux chacune complémentaire d’un barreau 2, et au moins un pion 7 qui fait saillie d’un fond de l’une au moins des réserves 6 pour venir s’insérer dans un trou 8 préformé dans un barreau 2.

En variante, aucun trou n’est préformé dans le barreau 2 et le pion 7 est dans ce cas prévu pour perforer le barreau 2 lors de l’assemblage. Il est également envisageable de réaliser un avant-trou sous forme d’une découpe délimitant le bord du trou 8 sans réaliser le perçage, en laissant par exemple une pastille qui comble le trou jusqu’à son enfoncement par le pion 7 lors de l’assemblage.

Le pion 7 est avantageusement effilé, et présente une base (par ex. carrée) plus large que son sommet, de sorte à venir s’emmancher à force dans le trou 8 ou à faciliter la perforation du barreau 2.

Chaque paire de pièces 4 de liaison comprend : une première pièce 4 de liaison pourvue d’au moins un doigt 9 qui fait saillie du corps 5 ; une deuxième pièce 4 de liaison pourvue d’au moins une cheminée 10 pourvue d’un alésage 11 pour accueillir en force le doigt 9 de la première pièce 4 de liaison.

Dans l’exemple illustré, où les barreaux 2 sont à section circulaire, les réserves 6 en creux sont à contour semi-circulaire.

Selon un mode de réalisation non illustré, les pièces 4 de liaison sont différentes : la première pièce 4 de liaison, de type mâle, comprend un ou plusieurs doigts 9, et la deuxième pièce 4 de liaison, de type femelle, comprend une ou plusieurs cheminées 10 propres chacune à accueillir en force un doigt 9 de la pièce 4 de liaison mâle.

Cependant, il est plus avantageux, comme dans l’exemple illustré, de prévoir un modèle unique de pièce 4 de liaison incluant à la fois un doigt 9 et une cheminée 10. De la sorte, les deux pièces 4 de liaison d’une même paire sont identiques quoique montées tête-bêche, le doigt 9 de la première pièce 4 de liaison venant s’insérer dans la cheminée 10 de la deuxième pièce 4 de liaison, et inversement le doigt 9 de la deuxième pièce 4 de liaison venant simultanément s’insérer dans la cheminée 10 de la première pièce 4 de liaison.

Selon un mode de réalisation illustré sur les figures, et plus particulièrement sur FIG.1 à FIG.4 chaque pièce 4 de liaison est creuse ; elle présente une paroi 12 de fond et définit, à l’opposé de cette paroi 12 de fond, un plan 13 de joint. Lorsque les pièces 4 de liaison sont assemblées de part et d’autre d’une paire de barreaux 2, les plans 13 de joints sont appliqués l’un contre l’autre.

Dans l’exemple illustré sur FIG.2, chaque pièce 4 de liaison comprend deux parois 14 parallèles qui s’étendent à l’équerre à partir de la paroi 12 de fond jusqu’à des bords 15 frontaux qui forment conjointement le plan 13 de joint.

Dans l’exemple illustré sur FIG.1 à FIG.4, chaque pièce 4 de liaison comprend deux pions 7 : un dans chaque réserve 6 en creux. Dans ce cas, le (ou chaque) pion 7 s’étend en saillie à partir du fond de la réserve 6 sans aller au-delà du plan 13 de joint, pour éviter que les pions 7 des pièces 4 de liaison d’une même paire ne viennent buter l’un contre l’autre à l’intérieur d’un barreau 2.

En revanche, le doigt 9 et/ou la cheminée 10 s’étend(ent) avantageusement à partir de la paroi 12 de fond jusqu’au-delà du plan 13 de joint. Dans l’exemple illustré, tant le doigt 9 que la cheminée 10 s’étendent à partir de la paroi 12 de fond jusqu’au-delà du plan 13 de joint. Cela permet de maximiser les surfaces en contact du doigt 9 et de la cheminée 10 correspondante et d’assurer ainsi une bonne tenue mécanique des pièces 4 de liaison assemblées à force.

Selon un mode préféré de réalisation illustré sur les figures, et plus particulièrement visible sur FIG.2, le doigt 9 présente une base 16 carrée et un sommet 17 circulaire dont le diamètre est inférieur ou égal au côté de la base 16. En d’autres termes, le doigt 9 diminue en section de sa base 16 à son sommet 17.

Par ailleurs, l’alésage 11 de la cheminée 10 est de préférence d’un diamètre inférieur ou égal au côté de la base 16 du doigt 9, de sorte que l’assemblage des pièces 4 de liaison d’une même paire provoque un emmanchement à force du (ou de chaque) doigt 9 dans la cheminée 10 correspondante et induit une déformation par écartement de la cheminée 10, les pièces 4 de liaison étant ainsi rigidement fixées l’une à l’autre par le frottement de la face externe du (de chaque) doigt 9 contre l’alésage 11 déformé de la (ou chaque) cheminée 10 correspondante, cf. FIG.4.

Pour assembler un panneau 19 de clôture 3, on peut procéder comme suit. On recourt de préférence à un support dans lequel sont formées des empreintes des barreaux 2 et des pièces 4 de liaison. On commence par disposer une première série de pièces 4 de liaison dans les empreintes, puis on les recouvre des barreaux 2. On rapporte ensuite les autres pièces 4 de liaison par-dessus les barreaux 2, à l’opposé des pièces 4 de liaison déjà disposées sous ceux-ci. Puis on écrase le tout, par ex. au moyen d’un rouleau compresseur ou d’une presse. On obtient alors un panneau 19 de clôture comprenant une pluralité de barreaux 2 espacés, équipé d’une pluralité de systèmes 1 d’assemblage reliant les barreaux 2 deux à deux, comme illustré sur FIG.5. On voit que cette procédure est au moins partiellement automatisable.

Dans l’exemple illustré sur FIG.5, les pièces 4 de liaison sont disposées pour former une (ou plusieurs) lisse(s) 18, mais cette configuration n’est fournie qu’à titre purement illustratif. On pourrait imaginer disposer les pièces 4 de liaison de manière aléatoire, de sorte à former sur la clôture 3 des motifs quelconques et/ou décoratifs, figuratifs ou abstraits. En outre, les pièces 4 de liaison pouvant être de couleur, il est possible de mêler les couleurs pour égayer la clôture 3.

On voit que le système 1 d’assemblage permet de former une clôture 3 ou des panneaux 19 de clôture de manière simple et efficace. Dans l’exemple décrit, l’assemblage est réalisé sans quincaillerie et, outre le rouleau compresseur ou la presse, sans outil. Comme on le voit bien sur FIG.5, les systèmes 4 d’assemblage sont décalés les uns par rapport aux autres pour assurer la continuité de la clôture 3.

Ce système 1 d’assemblage rend possibles de nombreuses configurations. En particulier, il est possible de décaler un ou plusieurs barreaux 2 pour adapter la clôture 3 à la topographie d’un terrain accidenté. Il est également possible de former une clôture 3 non plane, par ex. en arc de cercle ou ondulée. Dans ce cas, il est préférable que les pions 7 soient perforants et les barreaux 2 dépourvus de trous prépercés, de sorte à donner au monteur la liberté de former la clôture 3 selon son désir ou selon les nécessités du terrain à clôturer.

En outre, le système 1 d’assemblage, sans soudure, permet d’utiliser des barreaux de diverses couleurs pour former une clôture 3 colorée ou des panneaux 19 de clôture colorés. Les barreaux sont avantageusement colorés (par ex. par pulvérisation) à la fabrication, c'est-à-dire avant même la formation de la clôture 3.

Pour former une clôture 3 complète à partir de panneaux 19 préassemblés selon la procédure qui vient d’être décrite, on peut par ailleurs abouter et assembler plusieurs panneaux 19.

On a illustré sur FIG.6 et FIG.7 un mode d’assemblage de panneaux 19 de clôture au moyen d’un système 20 d’éclissage, qui comprend une paire d’éclisses 21 semblables ayant chacune un corps 22 pourvu de deux réserves 23 en creux chacune complémentaire d’un barreau 2, et au moins un fût 24 en saillie en son centre.

Plus précisément, dans le mode de réalisation illustré sur FIG.6 et FIG.7, chaque éclisse 21 est creuse ; elle présente une paroi 25 de fond et définit, à l’opposé de cette paroi 25 de fond, un plan 26 de joint. Lorsque les éclisses 21 sont assemblées de part et d’autre d’une paire de barreaux 2, les plans 26 de joints sont appliqués l’un contre l’autre.

Dans l’exemple illustré sur FIG.6 et FIG.7, chaque éclisse 21 comprend deux parois 27 parallèles qui s’étendent à l’équerre à partir de la paroi 25 de fond jusqu’à des bords 28 frontaux qui forment conjointement le plan 26 de joint.

Dans cette configuration, le fût 24 fait saillie à partir de la paroi 25 de fond sans toutefois dépasser du plan 26 de joint, de manière à préserver un jeu entre les fûts 24 des deux éclisses 21 en position assemblée (FIG.7).

Comme on le voit bien sur FIG.7, le fût 24 est creux et débouche sur une face externe de l’éclisse, pour permettre l’assemblage des éclisses de part et d’autre d’une paire de barreaux 2 (l’un appartenant à un premier panneau 19 et l’autre à un deuxième panneau 19) adjacent, au moyen : d’une vis 29 ayant une tête 30 logée dans le fût 24 de l’une des éclisses 21 et un corps 31 fileté qui s’étend au travers d’un trou 32 percé au fond du fût 24, d’un écrou 33 logé dans le fût 24 de l’autre éclisse 21, dans lequel le corps 31 de la vis 29 vient en prise hélicoïdale pour serrer les éclisses sur les barreaux 2.

Le serrage de l’écrou 33 sur la vis 29 est avantageusement réalisé au moyen d’un outil 34 spécial pourvu d’ergots 35 qui viennent se loger dans des trous 36 complémentaires formés dans l’écrou.

Pour éviter d’avoir à recourir à un outil supplémentaire destiné à immobiliser en rotation la vis 29 lors du serrage de l’écrou 33, le trou 32 dans le fût 24 est avantageusement à contour carré, et la vis est pourvue d’une section 37 intermédiaire à profil carré complémentaire, qui vient se loger dans le trou 32 sans possibilité de rotation. A partir de panneaux 19 préassemblés en usine, il est ainsi possible de monter une clôture 3 en réunissant les panneaux 19 à l’aide d’un ou plusieurs systèmes 20 d’éclissage tel que celui qui vient d’être décrit. On observera que les éclisses 21 laissent toute latitude pour orienter les panneaux 19 selon les besoins du terrain, de sorte qu’il est possible de réaliser une clôture 3 présentant des courbes, des méandres, éventuellement même en boucle fermée.

On observera enfin que la longueur des pièces 4 de liaison (et le cas échéant des éclisses 21) peut être adaptée en fonction de la demande ; en particulier, les pièces 4 de liaison (et le cas échéant les éclisses 21) pourraient s’étendre sur une longueur faible devant la hauteur des barreaux 2 (comme dans l’exemple illustré), ou sur toute longueur jusqu’à une longueur équivalente à la hauteur des barreaux 2.

Claims

REVENDICATIONS

1. Système (1) d’assemblage de barreaux (2) pour former une clôture (3) barreaudée, caractérisé en ce qu’il comprend une première et une deuxième pièces (4) de liaison complémentaires, chaque pièce (4) de liaison comprenant un corps (5) pourvu de deux réserves (6) en creux chacune complémentaire d’un barreau (2) et un pion (7) qui fait saillie d’un fond de l’une au moins des réserves (6) pour venir s’insérer dans un trou (8) préformé dans le barreau (2) ou pour vernir perforer celui-ci, la première pièce (4) de liaison étant pourvue d’au moins un doigt (9) qui fait saillie du corps (5) et la deuxième pièce (4) de liaison étant pourvue d’au moins une cheminée (10) munie d’un alésage (11) pour accueillir en force le doigt (9) de la première pièce (4) de liaison.
2. Système (1) d’assemblage selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque pièce (4) de liaison présente une paroi (12) de fond et définit, à l’opposé de cette paroi (12) de fond, un plan (13) de joint.
3. Système (1) d’assemblage selon la revendication 2, caractérisé en ce que le plan (13) de joint est formé par des bords (15) frontaux de deux parois (14) parallèles qui s’étendent à l’équerre à partir de la paroi (12) de fond.
4. Système (1) d’assemblage selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que le pion (7) s’étend en saillie à partir du fond de la réserve (6) sans aller au-delà du plan (13) de joint.
5. Système (1) d’assemblage selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le doigt (9) s’étend à partir de la paroi (12) de fond jusqu’au-delà du plan (13) de joint.
6. Système (1) d’assemblage selon l’une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la cheminée (10) s’étend à partir de la paroi (12) de fond jusqu’au-delà du plan (13) de joint.
7. Système (1) d’assemblage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque pièce (4) de liaison comprend un doigt (9) et une cheminée (10).
8. Système (1) d’assemblage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le doigt (9) présente une base (16) carrée et un sommet (17) circulaire dont le diamètre est inférieur ou égal au côté de la base (16).
9. Système (1) d’assemblage selon la revendication 8, caractérisé en ce que l’alésage (11) de la cheminée (10) est d’un diamètre inférieur ou égal au côté de la base (16) du doigt (9).
10. Clôture (3) barreaudée comprenant une pluralité de barreaux (2) espacés, et une pluralité de systèmes (1) d’assemblage selon l’une des revendications précédentes, reliant les barreaux (2) deux à deux.