FR3041017A1 - Accessoire de jonction pour barriere de protection - Google Patents

Abstract

Un accessoire de jonction pour barrière de protection comporte un collier ouvert 11, destiné à être serré autour d'un poteau vertical 3, un support 12 destiné à être raccordé à l'extrémité d'une barre de protection 7, le collier ouvert ayant un axe Z-Z et une première extrémité fixée à ce support et une seconde extrémité qui est libre par rapport à la première tout en lui étant reliée par un ensemble vis-écrou (13) capable de rapprocher cette seconde extrémité vers la première extrémité, ce collier ayant, parallèlement à son axe, une hauteur valant au plus la moitié de la hauteur de ce support. Le support comporte une paroi transversale 12A à laquelle sont raccordées, par continuité de matière, ladite première extrémité du collier d'un côté d'une zone centrale de cette paroi et, de l'autre côté de cette zone centrale, une plaquette 15 formant un contrefort pour ladite extrémité, cette plaquette étant reliée à cette première extrémité et à cette paroi par deux zones linéaires mécaniquement affaiblies 16 et 17.

Description

L’invention concerne un accessoire de jonction pour des barrières de protection, notamment à l’intérieur de zones logistiques, c’est-à-dire à l’intérieur de zones où circulent des engins de manutention et où il peut être souhaité de protéger des installations vis-à-vis de tout mouvement intempestif de tels engins. Il s’agit notamment d’entrepôts où circulent des chariots de manutention, des transpalettes, notamment.

Les installations à protéger sont notamment des postes d’incendie (robinets d’incendie armés, et/ou des tuyaux d’incendie), des armoires électriques principales ou divisionnaires, voire des pieds de bardage etc.

Pour ce faire, il est courant d’utiliser des poteaux verticaux ancrés dans le sol, par exemple ancrés dans des socles en ciment, sur lesquels sont fixés des barres horizontales, parfois appelées « lisses », positionnées à un niveau approprié pour assurer une bonne protection, typiquement entre 1m et 1.2 m. Ces poteaux et barres sont habituellement métalliques, les barres ayant souvent une section sensiblement inférieure à celles des poteaux.

Des connecteurs, ou accessoires de jonction, pour relier de telles barres à de tels poteaux sont connus depuis longtemps ; ainsi, le document FR - 2 973 850 divulgue des connecteurs comportant un anneau, ou collier, destiné à entourer un poteau, solidaire d’un support en forme de manchon entourant l’extrémité d’une barre horizontale ; plus précisément, une extrémité de l’anneau est solidaire du manchon et l’autre extrémité de cet anneau est libre, pouvant être rapprochée à volonté de la première extrémité par serrage d’une vis ou d’un boulon en sorte de serrer l’anneau autour du poteau ; une autre vis traversant la paroi du manchon permet de fixer ce manchon sur la barre horizontale. Pour permettre que deux barres puissent être fixées à un même poteau tout en étant à la même hauteur, l’anneau d’un connecteur donné occupe au plus une moitié haute ou une moitié basse de la hauteur du manchon (en superposant les anneaux de deux connecteurs il est en effet alors possible que les manchons soient à la même hauteur par rapport au sol. D’après le document DE - 9115826) Il est par ailleurs connu que le serrage d’un tel anneau autour d’un poteau peut contribuer au serrage d’un manchon fendu autour d’une barre de section pouvant être circulaire.

Selon une variante (voir EP - 2 716 841) où les barres ont une section rectangulaire, le manchon est remplacé par deux flasques destinés à être fixés sur les faces verticales d’une barre, chacun des flasques étant solidaire d’une extrémité de l’anneau ; ainsi, le serrage des flasques lors de leur fixation contre les faces verticales d’une barre assure un serrage de l’anneau autour du poteau. D’après le document FR - 2 870 878, les barres horizontales peuvent être constituées par deux tôles en C, auquel cas l’anneau est raccordé à un bloc sur les flancs duquel sont vissés les extrémités desdites tôles.

On connaît en outre une configuration où l’anneau a des extrémités qui s’étendent au-delà d’une paroi et où un serrage par vis-écrou près de l’axe du collier provoque l’écartement des extrémités à l’intérieur d’une portion tubulaire d’une barre de protection.

Les connecteurs peuvent être en matière plastique ou en métal, par exemple en acier ou en aluminium.

Ces connecteurs connus donnent satisfaction dans un grand nombre de cas, mais le besoin existe de disposer de connecteurs ne nuisant pas à l’esthétique générale de l’ensemble (une impression de légèreté peut être obtenue lorsque ces connecteurs sont à peine visibles, par rapport aux barres horizontales), permettant à une rambarde ainsi construite d’assurer son rôle de protection tout en privilégiant que, en cas de choc avec un engin, l’essentiel des dégâts reste localisé au niveau des barres en préservant au maximum les poteaux (on comprend aisément qu’il est plus facile de remplacer une barre horizontale qu’un poteau). L’invention propose à cet effet un accessoire de jonction pour barrière de protection, comportant un collier ouvert, destiné à être serré autour d’un poteau vertical, un support destiné à être raccordé à l’extrémité d’une barre de rambarde, le collier ouvert ayant un axe et une première extrémité fixée à ce support et une seconde extrémité qui est libre par rapport à la première tout en lui étant reliée par un ensemble vis-écrou capable de rapprocher cette seconde extrémité vers la première extrémité, ce collier ayant, parallèlement à son axe, une hauteur valant au plus la moitié de la hauteur de ce support, caractérisé en ce que le support comporte une paroi transversale à laquelle sont raccordées, par continuité de matière, ladite première extrémité du collier d’un côté d’une zone centrale de cette paroi et, de l’autre côté de cette zone centrale, une plaquette formant un contrefort pour ladite extrémité, cette plaquette étant reliée à cette première extrémité et à cette paroi par deux zones linéaires mécaniquement affaiblies.

On appréciera que la plaquette contribue, au repos, à une bonne rigidité de la liaison entre le support et le collier, et donc entre la barre horizontale et le poteau vertical. Toutefois, en cas de choc subi par la barre, normalement en un niveau médian de la barre, la zone en laquelle le collier est relié au support est soumise à un couple qui, avant de pouvoir dégrader le poteau, commencera par solliciter l’une et/ou l’autre des zones linéaires mécaniquement affaiblies de la plaquette ; de manière générale, au moins l’une de ces zones mécaniquement affaiblies sera rompue avant que le poteau commence à être dégradé, indépendamment de la nature exacte des sollicitations subies par l’accessoire de jonction ; en outre, cette rupture pourra consommer une partie substantielle de l’énergie du choc avant que le poteau commence à être dégradé. On comprend qu’ainsi, un accessoire conforme à l’invention contribue à préserver les poteaux d’une barrière de protection vis-à-vis de mouvements intempestifs à proximité de cette barrière, de la part d’êtres humains et surtout vis-à-vis d’engins de manutention.

Pour maximiser l’effet de protection de cet accessoire, la hauteur de la plaquette formant contrefort, parallèlement à l’axe du collier, est au moins supérieure à 75% de la hauteur de l’extrémité du collier ; de manière également avantageuse (de préférence combinée avec la caractéristique précitée), cette plaquette a, perpendiculairement à l’axe du collier et à la paroi transversale, une dimension maximale égale à au moins la moitié de sa hauteur parallèlement à l’axe du collier. Cette dimension maximale s’étend en pratique le long d’une des zones mécaniquement affaiblies.

Selon une première forme de réalisation possible, au moins l’une des zones mécaniquement affaiblies s’étend tout le long d’un côté de la plaquette en ayant une épaisseur inférieure à 75% de l’épaisseur de la première extrémité du collier ou de la plaquette. Selon une autre forme de réalisation possible, au moins l’une des zones mécaniquement affaiblies comporte, le long d’un côté de la plaquette longeant la paroi ou la première extrémité, des ouvertures traversant cette plaquette. Bien entendu, ces deux variantes peuvent être combinées au sein d’un accessoire, voire au sein d’une zone mécaniquement affaiblie d’un tel accessoire.

Selon une forme géométrique particulièrement simple, la plaquette a une forme rectangulaire. En variante, la plaquette peut avoir une forme triangulaire (avec un côté incliné par rapport aux zones mécaniquement affaiblies), voire arrondie. A des fins de rigidification, le collier est avantageusement muni de nervures s’étendant d’une des extrémités vers l’autre.

De manière avantageuse, pour assurer de manière simple une liaison efficace entre le support et une barre de protection, le support comporte, s’étendant à partir de la paroi à l’opposé du collier, un embout central destiné à être engagé à force à l’intérieur d’une portion tubulaire d’une barre et, avantageusement, une jupe circonférentielle destinée à longer la paroi extérieure d’une telle portion tubulaire. Toutefois, cette jupe n’est qu’optionnelle.

De manière à contribuer au bon maintien de la paroi de la portion tubulaire de la barre (par éventuel effet de coincement entre l’embout et la jupe, lorsqu’on le souhaite) sans pour autant nuire à l’esthétique donnée à une barrière de protection par l’apparence des poteaux et des barres horizontales, la jupe s’étend, perpendiculairement à la paroi, sur une distance comprise entre 5% et un tiers de la dimension de l’embout central. En pratique, la jupe peut aussi avoir pour fonction de masquer le bord libre de la barre, indépendamment de l’embout, par exemple pour masquer des irrégularités résultant de la mise à longueur de la barre.

De manière avantageuse, pour favoriser l’engagement de l’embout dans une portion tubulaire d’une barre de protection, l’embout est formé de plusieurs parois tronconiques convergeant en une zone centrale de la paroi.

Le collier peut être formé d’une seule pièce formant un cercle fendu, ou de deux pièces formées chacune d’un demi-cercle.

Un autre objet de l’invention est une barrière de protection formée de poteaux et de barres de protection, la jonction entre au moins une barre et au moins un poteau étant assurée par un accessoire du type défini ci-dessus.

Des objets, caractéristiques et avantages de l’invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d’exemple illustratif non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - La figure 1 est un exemple de barrière de protection particulière simple, avec quatre poteaux et trois barres de protection situées à une même hauteur, - La figure 2 est une vue de détail montrant un accessoire de jonction conforme à l’invention qui assure la jonction d’une barre de protection à un poteau, - La figure 3 en est une vue en perspective, et - La figure 4 est une vue en perspective similaire sans la barre de protection.

La figure 1 visualise un exemple d’application de l’invention. Il s’agit d’une barrière de protection désignée sous la référence générale 1.

Cette barrière comporte quatre poteaux verticaux 2 à 5, en pratique ancrés au sol (par exemple au moyen de ciment ou de béton), et des barres horizontales de protection 6 à 8.

La barrière 1 sert par exemple à protéger un dispositif ou une installation fixée à un mur, le long duquel sont positionnés les poteaux 2 et 5, ce qui explique qu’il n’y ait pas de barre entre ces poteaux.

Chaque barre est reliée, en ses deux extrémités, à l’un des poteaux au moyen d’un accessoire de jonction dont l’un est représenté aux figures 2 à 4.

Il ressort de ces figures 2 à 4 qu’un accessoire de jonction, désigné sous la référence générale 10, comporte un collier ouvert 11, destiné à entourer l’un des poteaux et à être serré autour de celui-ci, ici le poteau 3, et un support 12 destiné à être raccordé à l’extrémité d’une barre, ici la barre 7.

Le collier est ici formé de deux demis cercles 11A et 11B reliés en leurs extrémités par des dispositifs vis-écrou 13.

On comprend aisément qu’en variante, le collier peut être d’un seul tenant avec une première extrémité liée au support et une autre extrémité, normalement libre, mais reliée à la première par un unique dispositif vis-écrou 13. A des fins de rigidification, ce collier peut comporter des nervures s’étendant d’une extrémité à l’autre (de chacun des demi-cercles, ou du cercle ouvert).

Pour décrire la géométrie de cet accessoire, on peut se référer à l’axe de ce collier, noté Z-Z à la figure 2, qui est normalement confondu avec celui d’un poteau, lorsque cet accessoire lui a été fixé.

Le collier a, parallèlement à cet axe, une hauteur valant au plus la moitié de ce support, de manière à permettre, de manière connue, qu’il puisse y avoir, raccordées à un même poteau, deux barres situées à une même hauteur vis-à-vis du sol. Plus précisément, le collier occupe une moitié supérieure ou une moitié inférieure de la hauteur du support (la moitié supérieure sur ces figures 2 à 4).

Le support 12 comporte une paroi transversale 12A à laquelle sont raccordées, par continuité de matière : • D’un côté (du côté gauche sur les figures), ladite première extrémité du collier d’un côté d’une zone centrale de cette paroi et, de l’autre côté de cette zone centrale, une plaquette 15 formant un contrefort pour ladite extrémité, cette plaquette étant reliée à cette première extrémité et à cette paroi par deux zones linéaires mécaniquement affaiblies 16 et 17 (voir la figure 2), et • De l’autre côté (du côté droit sur les figures), des saillies permettant la fixation du support à une barre, à savoir, dans l’exemple ici représenté, un embout 18 et une jupe périphérique 19.

En effet, dans l’exemple considéré, la barre 7 est un tube creux (au moins en son extrémité) et l’embout 18 est destiné à être engagé à force à l’intérieur de l’extrémité de ce tube de manière à y être fixé par frottement ; cet embout a avantageusement une forme conique ; plus précisément, cet embout est ici formé de plusieurs parois tronconiques 18A à 18D convergeant en une zone centrale de la paroi 12. Ces parois sont tronconiques en ce sens que leurs bords longitudinaux, transversalement à la paroi 12, ne sont pas strictement perpendiculaires à cette paroi mais sont inclinés, d’un angle par exemple compris entre 2 et 10° de manière à définir avec les bords des autres parois 18A à 18D, une enveloppe tronconique dont la section diminue en s’éloignant de la paroi 12.

Cette configuration en croix de l’embout a notamment pour avantage de permettre une bonne fixation dans l’extrémité tubulaire d’une barre tout en minimisant la quantité de matière nécessaire pour former cet embout ; en outre cela permet que, en cas d’effort excessif, l’une ou l’autre des parois 18A à 18D peut fléchir latéralement. Toutefois, en variante, cet embout peut aussi être formé d’un nombre différent de parois (par exemple trois seulement, voire au contraire un nombre supérieur à 4, par exemple 6) ; cet embout peut même être massif.

En ce qui concerne la jupe périphérique 19, elle est destinée à longer extérieurement la paroi externe de l’extrémité de la barre 7. En combinaison avec l’embout, elle permet d’assurer un bon maintien de l’extrémité de la barre, en l’empêchant de s’évaser sous l’effet de la présence de l’embout ; il peut y avoir un effet de coincement de la paroi tubulaire de la barre entre l’embout et cette jupe. Cette jupe permet en outre, indépendamment de l’embout, de masquer le bord libre de l’extrémité de la barre, et donc les conséquences parfois inesthétiques d’une mise à longueur d’une barre. Dans ce cas, la longueur de la jupe, transversalement à la paroi 12, peut ne représenter qu’une très faible fraction de la longueur de l’embout, par exemple à peine 5%, ou au contraire s’étendre jusqu’à environ un tiers de cette distance.

Si cette jupe s’étend sur une longueur significative, par exemple au moins égale à la dimension transversale maximale de la paroi 12, on comprend qu’elle peut permettre une fixation de l’accessoire sur l’extrémité libre de la barre sans nécessiter la présence de l’embout.

On comprend que, si on n’a pas besoin de masquer le bord libre de la barre, la jupe peut être omise si l’embout suffit pour assurer une bonne fixation.

La plaquette 15 assure une rigidification de la liaison entre le support 12 et le collier 11, et donc entre la barre horizontale et le poteau vertical.

Toutefois, en raison de la présence des zones linéaires mécaniquement affaiblies, cette rigidification ne se fait pas au détriment du poteau en cas de sollicitation intempestive appliquée à la barre, par exemple du fait d’un choc donné par un engin de manutention.

On comprend en effet que, lorsqu’un effort est appliqué latéralement à la barre, celui-ci est transmis au support, ici à l’embout et donc à la paroi 12.

Du fait de l’excentrement du collier par rapport à cette paroi 12, l’effort appliqué à la barre se traduit par un couple appliqué entre cette paroi 12 et, puisque l’extrémité du collier est raccordée de manière plus solide au support que la plaquette, c’est la liaison entre la plaquette et le support qui rompt en conséquence de ce couple et une partie de l’énergie liée à cet effort est consommée par la rupture de l’une ou l’autre des zones mécaniquement affaiblies 16 ou 17.

Plus généralement, la jonction entre le support et le collier va être dégradée avant que le poteau lui-même puisse être dégradé du fait des efforts appliqués à la barre, indépendamment de la nature exacte de ces efforts.

On comprend qu’ainsi, un accessoire conforme à l’invention contribue à préserver les poteaux d’une barrière de protection vis-à-vis de mouvements intempestifs à proximité de cette barrière, de la part d’êtres humains et surtout vis-à-vis d’engins de manutention.

Pour maximiser l’effet de protection de cet accessoire, la hauteur de la plaquette formant contrefort 15, parallèlement à l’axe du collier, est au moins supérieure à 75% de la hauteur de l’extrémité du collier ; de manière également avantageuse (de préférence combinée avec la caractéristique précitée), cette plaquette a, perpendiculairement à l’axe du collier et à la paroi transversale, une dimension maximale égale à au moins la moitié de sa hauteur parallèlement à l’axe du collier. Cette dimension maximale s’étend en pratique le long d’une des zones mécaniquement affaiblies.

Dans l’exemple représenté, les zones linéaires mécaniquement affaiblies s’étendent sur toute la longueur du côté de la plaquette où sont situées ces zones en présentant une réduction d’épaisseur, en pratique d’au moins 25% pour constituer une zone mécaniquement significativement affaiblie par rapport à la liaison du collier à la paroi 12. En d’autres termes, l’épaisseur des zones linéaires mécaniquement affaiblies est inférieure à 75% de celle de la plaquette, en pratique identique à celle de la plaquette.

La réduction d’épaisseur est ici réalisée sur une zone ayant une largeur non nulle, par exemple de l’ordre de 1 à 2 fois la réduction d’épaisseur ; en variante non représentée, cette réduction d’épaisseur peut être réalisée par le fond aigu d’une entaille.

Selon une autre forme de réalisation possible, au moins l’une des zones mécaniquement affaiblies comporte, le long d’un côté de la plaquette longeant la paroi ou la première extrémité, des ouvertures traversant cette plaquette. Bien entendu, ces deux variantes peuvent être combinées au sein d’un accessoire, voire au sein d’une zone mécaniquement affaiblie d’un tel accessoire.

On comprend que les affaiblissements mécaniques des deux zones 16 et 17 peuvent être de natures différentes (l’une étant définie par une réduction d’épaisseur, l’autre par une succession d’ouvertures), voire peuvent cumuler plusieurs types d’affaiblissements mécaniques.

Les accessoires sont avantageusement réalisés en matière plastique, par exemple en polycarbonate, ou en polychlorure de vinyle, ce qui facilite l’obtention de géométries complexes

Selon une forme géométrique particulièrement simple, la plaquette a une forme rectangulaire. Dans l’exemple représenté, la dimension de cette plaquette perpendiculairement à la paroi 12 est sensiblement égale à la portion d’extrémité du collier qui s’étend transversalement à la paroi avant de s’incurver en cercle ; ainsi, la plaquette s’étend à partir de la paroi 12 jusqu’à ce que sa tranche soit à proximité d’un poteau encerclé par le collier.

En variante, la plaquette peut avoir une forme triangulaire (avec un côté incliné par rapport aux zones mécaniquement affaiblies), voire arrondie.

On appréciera que, dans la configuration de la figure 1, les accessoires conformes à l’invention sont très discrets ; ils peuvent présenter un fort contraste visuel vis-à-vis des barres et/ou des poteaux. A titre d’exemple, les accessoires sont de couleur sombre, tandis que les barres et les poteaux sont de couleur claire, par exemple jaune.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Accessoire de jonction pour barrière de protection, comportant un collier ouvert (11), destiné à être serré autour d’un poteau vertical (2, 3, 4, 5), un support (12) destiné à être raccordé à l’extrémité d’une barre de protection (6-8), le collier ouvert ayant un axe (Z-Z) et une première extrémité fixée à ce support et une seconde extrémité qui est libre par rapport à la première tout en lui étant reliée par un ensemble vis-écrou (13) capable de rapprocher cette seconde extrémité vers la première extrémité, ce collier ayant, parallèlement à son axe, une hauteur valant au plus la moitié de la hauteur de ce support, caractérisé en ce que le support comporte une paroi transversale 12A) à laquelle sont raccordées, par continuité de matière, ladite première extrémité du collier d’un côté d’une zone centrale de cette paroi et, de l’autre côté de cette zone centrale, une plaquette (15) formant un contrefort pour ladite extrémité, cette plaquette étant reliée à cette première extrémité et à cette paroi par deux zones linéaires mécaniquement affaiblies (16,17).
2. 2. Accessoire selon la revendication 1, dont la plaquette formant contrefort a, parallèlement à l’axe du collier, une dimension au moins supérieure à 75% de la hauteur de l’extrémité du collier.
3. 3. Accessoire selon la revendication 1 ou la revendication 2, dont la plaquette formant contrefort a, perpendiculairement à l’axe du collier et à la paroi transversale, une dimension maximale égale à au moins la moitié de sa hauteur parallèlement à l’axe du collier.
4. 4. Accessoire selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dont au moins une zone mécaniquement affaiblie s’étend tout le long d’un côté de la plaquette en ayant une épaisseur inférieure à 75% de l’épaisseur de la première extrémité du collier ou de la plaquette.
5. 5. Accessoire selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dont au moins une zone mécaniquement affaiblie comporte, le long d’un côté de la plaquette longeant la paroi ou la première extrémité, des ouvertures traversant cette plaquette.
6. 6. Accessoire selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dont la plaquette a une forme rectangulaire.
7. 7. Accessoire selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dont le support comporte, s’étendant à partir de la paroi à l’opposé du collier, un embout central (18) destiné à être engagé à force à l’intérieur d’une portion tubulaire d’une barre et une jupe circonférentielle (19) destinée à longer la paroi extérieure d’une telle portion tubulaire.
8. 8. Accessoire selon la revendication 7, dont la jupe s’étend, perpendiculairement à la paroi, sur une distance inférieure au tiers de la dimension de l’embout central.
9. 9. Accessoire selon la revendication 7 ou la revendication 8 dont l’embout est formé de plusieurs parois tronconiques convergeant en une zone centrale de la paroi.
10. 10. Barrière de protection (1) comportant au moins deux poteaux verticaux (2-5) et au moins une barre horizontale (6-8), cette barre étant reliée aux poteaux par au moins un accessoire (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9.