FR3047090A1 - Articulation de monture de lunette - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à une articulation (2) de monture de lunette (1), reliant une branche (6) à un tenon (5'), comportant une partie femelle (7) réalisée par au moins deux charnons (7a,7b), rattachée par des moyens d'accroche à l'un parmi la branche (6) et le tenon (5'), une partie mâle (8) réalisée par au moins un charnon (8a) rattachée par des moyens d'accroche à l'autre parmi la branche (6) et le tenon (5'), et montée mobile à rotation avec la partie femelle (7), chaque charnon de la partie femelle (7a,7b) possédant un moyen de fixation réversible à la partie femelle (7).

Description

Articulation de monture de lunette DESCRIPTION

Domaine technique L‘invention se rapporte à une articulation de monture de lunette, ainsi qu’une monture de lunette de type optique ou solaire comportant cette articulation et une paire de lunettes comportant cette monture de lunette.

Etat de la technique

Il est connu, dans l’art antérieur, la réalisation de montures de lunette comportant au moins une branche passant de la position déployée à la position repliée, et inversement, grâce à un assemblage mobile à pivotement, soit une articulation ou une charnière.

Le terme monture de lunette englobe les montures de lunette de type optique ou solaire, comportant une façade constituée d’un masque ou de deux verres, reliée au moins à une branche par l’intermédiaire d’un tenon, chaque tenon étant rattaché directement à la façade ou à un cadre cerclant au moins partiellement la façade, la liaison entre une branche et un tenon associé étant réalisée par une articulation.

Ces articulations sont réalisées par l’assemblage d’au moins deux charnons formant partie femelle collaborant avec au moins un charnon correspondant formant partie mâle, chacune des parties pivotant autour d’un axe réel ou virtuel, l’axe pouvant être formé par une vis, un axe plein ou une goupille. Le terme charnon désigne l’œillet ou encoche qui entoure au moins partiellement l’axe de rotation de l’articulation.

De manière connue également, les parties mâles et les parties femelles comportent des charnons soudés sur une plaque ou bloc support, ces parties étant vissées à la branche ou au tenon.

Les charnons femelles sont soudés ensembles sur le bloc support pour garantir une robustesse de l’articulation et le maintien du charnon mâle dans le degré de liberté par pivotement autour de l’axe d’articulation.

Les parties mâles et femelles peuvent également être réalisées par enlèvement de matière à partir d’un bloc, ou moulé d’un seul tenant.

Mais ce mode de fabrication présente l’inconvénient de la surépaisseur de ces parties qui perturbe la liberté de création des formes de montures de lunette, surtout du fait de la présence de la plaque ou bloc support.

De plus, en cas de rupture d’un des charnons sur une des parties, c’est toute la partie endommagée qui doit être changée. C’est également le cas si l’articulation comporte comme axe, une vis, et que le taraudage correspondant réalisé sur d’une des parties vient à être dégradé, ou présente un effet connu et gênant de vis sans fin lors du serrage de la vis formant axe, rendant inutilisable la monture en l’état.

Il en est de même si la partie endommagée est venue de matière avec le tenon ou la branche. Dans ce cas, le remplacement occasionne un surcoût conséquent du fait du changement de la pièce complète.

De manière connue, également, l’axe peut venir de matière avec le charnon mâle. C’est ainsi que le brevet FR2891923 décrit une articulation de monture de lunette présentant une partie femelle rapportée directement sur la façade, ou venue de matière avec le cadre cerclant celle-ci, coopérant avec un axe disposé transversalement dans une lumière localisée dans la branche, formant partie mâle.

Les charnons de la partie femelle sont ici venus de matière avec le cadre ou avec un taquet formant tenon et bloc support de la partie.

Ce type de monture de lunette présente l’inconvénient qu’en cas de rupture d’un des charnons de la partie femelle, l’opticien doit remplacer toute la partie femelle, cadre ou tenon.

De plus, du fait de l’existence de nombreuses versions différentes, l’opticien, pour assurer un remplacement diligent d’une partie cassée, se doit de conserver un nombre important de parties en réserve (branches, tenons, cadre venu de matière avec la partie femelle), en prenant en compte les versions différentes et non compatibles entre elles. Cela constitue une immobilisation financière et un encombrement conséquent.

Au surplus, l’expérience a montré que la rupture ou l’endommagement des parties de l’articulation se faisait principalement au niveau des charnons.

Description de l’invention L’invention se propose donc de pallier à tous ces inconvénients en proposant une articulation de monture de lunette , reliant une branche à un tenon , comportant d’une part une partie femelle comprenant deux charnons , rattachée par des moyens d’accroche à un parmi la branche et le tenon , d’autre part une partie mâle comportant un charnon , rattachée par des moyens d’accroche à un autre parmi la branche et le tenon , et montée mobile à rotation avec la partie femelle , chacun des charnons de la partie femelle possédant un moyen de fixation réversible à la partie femelle.

Cette articulation de monture de lunette comporte les avantages suivants : - réduire le stock de pièces de remplacement, - limiter l’épaisseur nécessaire au maintien du charnon pour réduire l’impact de l’articulation sur la liberté de forme de la monture, - assurer une robustesse suffisante de l’articulation à tout gauchissement ou torsion, - garantir le remplacement d’un élément cassé de l’articulation à moindre frais. L'invention concerne également les caractéristiques suivantes qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles : - le moyen de fixation réversible des charnons de la partie femelle comporte une vis, permettant un démontage du charnon cassé pour le remplacer avec un outil simple tel qu’un tournevis, - chaque charnon de la partie mâle possède un moyen de fixation réversible pour les mêmes avantages que pour les charnons de la partie femelle, - le moyen de fixation réversible du charnon de la partie mâle comporte une vis, permettant un démontage du charnon cassé pour le remplacer avec un outil simple tel qu’un tournevis, - tout ou partie des parties de l’articulation sont en matière plastique, permettant une fabrication simple et à peu de frais des différents éléments par moulage par exemple, - la partie mâle comporte au moins deux axes disposés transversalement chacun dans une lumière longitudinale correspondante ménagée à une extrémité d’une branche libre, lesquels axes sont agencés de sorte à être encliquetés chacun dans une encoche, déformable élastiquement, réalisée chacune dans un charnon, de forme et de dimensions sensiblement correspondant à celles de la lumière de la branche; ce mode de réalisation permettant de proposer des branches fabriquées simplement et interchangeables, - l’articulation pivote autour d’une partie formant axe, permettant de réaliser l’invention selon un autre mode de réalisation, - la partie formant axe est une vis, pour pouvoir intervenir sur la force de serrage et de frottement de l’articulation, - la partie formant axe est une goupille, pour éviter d’utiliser une vis et empêcher ainsi l’effet gênant de dégradation du filetage et l’effet de vis sans fin lors du serrage,

Il est aussi prévu, selon l’invention, une monture de lunette du type comportant une façade optique ou solaire, et au moins une branche reliée à la façade par l’intermédiaire d’un tenon et d’une articulation présentant au moins l’une des caractéristiques techniques précédentes.

Il est aussi prévu, selon l’invention, une paire de lunettes comportant une monture de lunette présentant la caractéristique technique précédente.

Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :

Brève description des figures

La figure 1 représente en perspective la vue d’une monture de lunette comportant une articulation selon l’invention avec les branches en position déployées.

La figure 2 représente en perspective une vue en détail de l’articulation selon l’invention sur une monture de lunette avec une branche en position repliée.

La figure 3 représente une vue en perspective de la partie femelle de l’articulation selon l’invention.

La figure 4 représente une vue en perspective de la partie mâle de l’articulation selon l’invention.

La figure 5 représente en perspective éclatée la partie femelle de l’articulation selon l’invention.

La figure 6 représente en perspective une vue éclatée d’une variante de la partie femelle de l’articulation selon l’invention.

La figure 7 représente une vue éclatée en perspective des différentes parties de l’articulation selon une variante de réalisation de l’invention.

Description détaillée

Nous allons nous attacher à décrire une monture de lunette 1 comportant une articulation 2 selon l’invention.

La monture de lunette 1 comporte une façade 3 comprenant une paire de verres optiques ou solaires 4, cerclées partiellement par un cadre 5. Ce cadre 5 possède un système d’appui nasal (non représenté ici) entre les deux verres 4 destiné à venir en contact avec le nez du porteur.

Dans le cas d’une absence de cadre, non représenté ici, les branches 6 peuvent chacune être rattachées directement aux verres gauche et droit de la façade par le biais chacun d’une articulation 2 et d’un tenon 5’. Les verres sont reliés au niveau du nez par un pont.

La monture de lunette 1 peut comprendre en lieu et place de deux verres un masque de vision ou solaire.

Le dispositif d’appui nasal peut être relié au pont, au masque ou aux verres, et peut être formé de matière du pont, du masque ou des verres.

Pour la suite de la description, la monture de lunette 1 est considérée avoir un plan formé par les branches 6 déployées placé parallèlement au plan horizontal. La monture de lunette 1 est considérée comme vue telle que portée par un utilisateur (non représenté) face à nous.

La position déployée correspond à la configuration où les branches 6 sont ouvertes de manière à ce que la monture de lunette 1 puisse être portée par un utilisateur.

La position repliée correspond à la configuration où les branches 6 sont croisées et sont pliées contre la façade 3 pour faciliter leur rangement.

La partie femelle 7 de l’articulation 2 correspond à la partie qui forme un interstice i (figure 2) entre deux de ses charnons 7a, 7b dans lequel un charnon 8a de l’autre partie appelée mâle 8 vient s’engager. Le charnon de la partie mâle conserve un degré de liberté en pivotement pouvant être limité par des butées. L’extrémité de la branche 6 la plus éloignée de l’articulation est appelée extrémité distale de la branche 61.

La base du charnon 7c correspond au chant en appui contre le bloc support.

De part et d’autre du cadre 5 formant tenon 5’ les articulations 2 sont rattachées par des moyens de fixation, ces moyens étant réversibles ou non.

Les tenons 5’ peuvent venir de matière avec le cadre 5, ou être rattachés au cadre 5 par des moyens de fixation réversible ou non, ou encore être rattachés directement à la façade 3.

Dans ce dernier cas non illustré, e bloc support de la partie femelle 7 de l’articulation 2 forme tenon 5’.

Les moyens de fixation des tenons 5’ et des articulations 2 peuvent être réversibles ou permanents, tel que, à titre d’exemple non limitatif, par encliquetage, par collage, par vissage, par soudage, par rivetage.

La partie femelle 7 de l’articulation 2 fixée sur le cadre 5 formant tenon 5’ comporte un bloc support 10 sur laquelle sont fixés de manière réversible des charnons 7a, 7b. Ce bloc support 10 sert également de butée, appelé aussi taquet, en position déployée pour les branches 6.

Ces charnons 7a,7b sont, ici, au nombre de deux, et coopèrent avec un charnon 8a situé sur la partie mâle 8 de l’articulation 2 ; le charnon 8a est ici venu de matière avec la branche 6. Le charnon 8a de la partie mâle 8 est mobile en rotation entre deux positions d’arrêts ; l’une de ces positions est obtenue par l’appui de la branche 6 contre le taquet lorsque la branche 6 est en position déployée, l’autre de ces positions est atteinte lorsque l’extrémité distale 61 de la branche vient en contact avec le cadre 5 quand la branche 6 est en position repliée, non représenté ici.

Le nombre de charnons 7a,7b,8a de chaque partie 7,8 peut être plus élevé, ce qui a l’avantage d’améliorer la robustesse de l’articulation 2 en cas de torsion accidentelle de la monture 1.

Ici, l’une des parties femelle et mâle présente un nombre de charnons pair et l’autre des parties femelle et mâle présente un nombre de charnons impairs.

En variante de réalisation, les deux parties présentent un nombre identique de charnons : cela présente l’avantage de pouvoir intervertir les parties mâle et femelle et de simplifier ainsi les chaînes d’assemblage des montures en réduisant le nombre de références de pièces à assembler.

Le charnon 8a de la partie mâle 8 est réalisé sous forme d’une lame dans l’épaisseur longitudinale de la branche 6, et délimité par deux lumières longitudinales 62,63 traversant l’épaisseur de la branche 6 dans la partie proximale de celle-ci. Les deux lumières 62,63 sont traversées chacune transversalement par un axe 64,65. Ces axes 64,65 sont agencés de sorte à être encliquetés chacun dans une encoche 7d, déformable élastiquement, réalisé sur un charnon 7a,7b de la partie femelle 7.

Les charnons 7a,7b de la partie femelle 7 sont de forme et de dimensions sensiblement correspondant à celles de la lumière 62,63 de la branche 6.

Ainsi, l’articulation 2 est montée mobile en pivotement autour des axes 64,65 présents dans les lumières 62,63 de la branche 6.

La concordance de la forme du charnon femelle 7a, 7b et des lumières 62,63 dans la branche 6 permet de rendre plus robuste l’articulation 2.

Les charnons 7a,7b,8a présentent à leur base un moyen de fixation réversible. Dans cet exemple, le moyen de fixation réversible comporte un trou taraudé 7e dans la base 7c du charnon, un trou non taraudé 10a traversant le bloc support 10, et une vis 11 passant à travers le bloc support 10 et coopérant avec le trou taraudé 7e de la base du charnon 7c. Le moyen de fixation peut être réalisé dans la continuité du charnon, ou selon un plan transversal au charnon selon une variante de réalisation non représentée ici. La vis peut être remplacée dans ce dernier cas par une goupille ou une clavette.

Selon une variante de réalisation présentée figure 7, le moyen de fixation réversible peut également comporter un trou non taraudé 7f,8f traversant le charnon 7a,7b,8a, un trou taraudé dans le bloc support (non représenté ici) et une vis 11 passant à travers le charnon 7a,7b,8a et coopérant avec le trou taraudé du bloc support.

Le moyen de fixation réversible peut comporter également des moyens d’anti-rotation 5g dans le bloc support comme illustré figure 6, où le bloc support vient de matière avec le cadre 5 de la monture 1 représentée partiellement. L’exemple de moyens d’anti rotation illustré figure 6 comprend deux formes complémentaires 5g,7g situées sur la base du charnon 7c et sur le cadre 5 de la façade 3. La base du charnon présente deux avancées 7g qui viennent se loger dans deux lumières 5g traversant l’épaisseur du cadre 5, une des lumières traversantes étant débouchante sur le chant latéral du cadre. Outre la fonction d’anti rotation, ces moyens 5g,7g présentent l’avantage de rigidifier la liaison charnon/bloc support, tout en conservant la facilité de désolidarisation des charnons 7a, 7b. En outre, ces moyens permettent de garantir l’écart entre les deux charnons 7a,7b qui agissent comme guides pour le charnon de la branche 8a.

Bien entendu, la partie femelle 7 de l’articulation peut être positionnée indifféremment sur l’un parmi la branche 6 et le tenon 5’, la partie mâle 8 de l’articulation étant sur l’autre parmi la branche 6 et le tenon 5‘. L’articulation 2 peut s’utiliser également entre deux parties d’une même branche 6, ou au niveau de la partie centrale du cadre cerclant la façade 51, ou sur le pont reliant les deux verres dans le cas d’une façade sans cadre non représenté ici. L’utilisation de cette articulation dans ce cas permet de plier de manière compacte la monture 1, tout en assurant les avantages présentés précédemment.

Selon un autre mode de réalisation illustré figure 7, l’articulation comporte un axe central autour duquel l’articulation pivote, la partie formant axe étant une vis 12.

Un des charnons nécessite, dans cette variante, un trou fileté apte à assurer un maintien de la vis formant axe 12.

Il est possible d’utiliser un écrou complémentaire pour venir maintenir la vis formant axe 12, ou utiliser une partie formant axe sous la forme d’une goupille non représenté ici.

Du fait de la réversibilité des moyens de fixation des charnons, ceux-ci peuvent être non débouchant des deux cotés sur les parois extérieures des charnons de la partie femelle, l’assemblage de l’ensemble restant possible et présentant l’avantage de rendre l’axe invisible une fois l’articulation assemblée. L’axe peut également venir de matière avec le charnon de la partie mâle.

Les charnons 7a,7b,8a des parties mâle et femelle peuvent être également de même forme pour limiter encore plus un stock de pièces différentes pour réparer les montures.

Il est également envisageable que le bloc support 10 d’une quelconque des parties puisse venir de matière avec la branche 6, le tenon 5’, ou le cadre 5. Cela procure l’avantage de réduire l’épaisseur nécessaire au maintien du charnon pour réduire l’impact de l’articulation sur la liberté de forme de la monture.

Les différents éléments constitutifs de l’articulation 2 peuvent être réalisés par usinage, matriçage, moulage, dépôt successif de matière, dans tout matériau apte à pouvoir être utilisé pour cet usage.

Les divers éléments constitutifs de l’articulation dont les charnons peuvent être réalisés en matière plastique, préférentiellement en polyamide, préférentiellement en GRILAMID®.

Ils peuvent être alternativement réalisés dans un matériau métallique tel qu’un acier inoxydable, un matériau céramique, un matériau thermodurcissable, ou tout autre matériau apte à pouvoir être utilisé pour cet usage.

Le fait que chaque charnon 7a,7b,8a de la partie mâle ou femelle possède au moins un moyen de fixation réversible qui lui est propre lui permettant de le dissocier de son bloc support indépendamment du reste de l’articulation permet de remplacer l’élément d’articulation en cas de casse ou dégradation à moindre frais, en ne remplaçant que la pièce endommagée.

Pour le fabricant, un des avantages de cette invention est de pouvoir rationaliser ses références en utilisant toujours les mêmes charnons, et d’avoir plus de liberté dans les formes de ses montures de lunette sans être tributaire d’une épaisseur minimale de tenon ou de cadre de façade.

Pour l’opticien, cette invention limite le stock de pièces de rechange qu’il doit conserver pour assurer un service après vente auprès de ses clients, et donc apporte des immobilisations financières réduites et un encombrement de stock réduit.

Pour l’utilisateur, cette invention réduit le prix et le temps de réparation, et lui assure un choix de forme plus large avec des montures à branches interchangeable.

Ainsi, l’articulation 2 selon l’invention peut avantageusement être utilisée pour l’assemblage d’une monture de lunettel, et pour la réalisation de paires de lunettes.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Articulation de monture de lunette (2), reliant une branche (6) à un tenon (5’), comportant : une partie femelle (7) comprenant deux charnons (7a,7b), rattachée par des moyens d’accroche à un parmi la branche (6) et le tenon (5’), une partie mâle (8) comportant un charnon (8a), rattachée par des moyens d’accroche à un autre parmi la branche (6) et le tenon (5’), et montée mobile à rotation avec la partie femelle (7), caractérisée en ce que chacun des charnons (7a,7b) de la partie femelle (7) possède un moyen de fixation réversible à la partie femelle (7).
2. 2. Articulation de monture de lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de fixation réversible comporte une vis (11).
3. 3. Articulation de monture de lunette (2) selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque charnon (8a) de la partie mâle (8) possède un moyen de fixation réversible à la partie mâle (8).
4. 4. Articulation de monture de lunette selon la revendication 3, caractérisée en ce que le moyen de fixation réversible du charnon de la partie mâle comporte une vis (11 ).
5. 5. Articulation de monture de lunette (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la partie mâle (8) comporte au moins deux axes (64,65) disposés transversalement chacun dans une lumière longitudinale correspondante (62,63) ménagée à une extrémité d’une branche libre (6), lesquels axes (64,65) sont agencés de sorte à être encliquetés chacun dans une encoche (7d), déformable élastiquement, réalisée chacune dans un charnon (7a,7b), de forme et de dimension sensiblement correspondant à celle de la lumière de la branche.
6. 6. Articulation de monture de lunette (2) selon une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’articulation (2) pivote autour d’une partie formant axe (12).
7. 7. Articulation de monture de lunette selon la revendication 6, caractérisée en ce que la partie formant axe (12) est une vis.
8. 8. Articulation de monture de lunette selon la revendication 6, caractérisée en ce que la partie formant axe (12) est une goupille.
9. 9. Monture de lunette (1) du type comportant une façade optique ou solaire (3), et au moins une branche (6) reliée à la façade par l’intermédiaire d’un tenon (5’) et d’une articulation (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8.
10. 10. Paire de lunettes comportant une monture de lunette selon la revendication 10.