FR3046521A1 - Support de hampes pour installation de culture hors sol et installation le comportant - Google Patents

Abstract

Le support de hampe (1) pour installation (2) de culture hors sol, est remarquable notamment en qu'il se présente sous la forme d'une bande souple composite comprenant un ruban central (10) et deux filins (11) de mise en tension, latéraux au ruban (10), parallèles à l'axe central longitudinal dudit ruban et solidarisé audit ruban. L'invention porte également sur une installation de culture hors sol (2) mettant en œuvre des supports de hampe (1) et de nouveaux éléments de soutien (22) des supports de hampe.

Description

SUPPORT DE HAMPE POUR INSTALLATION DE CULTURE HORS SOL ET

INSTALLATION LE COMPORTANT

Domaine technique.

La présente invention est du domaine des matériels et techniques utilisés pour la culture des plantes hors-sol et concerne, selon un premier aspect, un support de hampe formé d’une bande souple composite, prévu pour être mis en tension le long d’un bac de culture afin de recevoir les hampes des plantes cultivées dans ledit bac.

Selon un second aspect, la présente invention, concerne une installation de culture des plantes hors sol mettant en oeuvre au moins un bac allongé autoporteur équipé d’au moins un support de hampe selon l’invention porté par au moins un élément filaire de soutien le long du bac. État de la technique antérieure.

Typiquement, les installations de culture des plantes hors sol, sous serre, sont formées de bacs horizontaux, longiformes supportés au-dessus du sol par des suspentes verticales, sous forme de tiges rigides ou de câbles de suspension, fixées à l’ossature de la serre. Les bacs reçoivent un substrat de culture pour accueillir les plantes à cultiver. Habituellement chaque bac est bordé latéralement par deux supports de hampe, horizontaux. Ces supports de hampe sont prévus pour recevoir en appui les hampes des plantes et pour maintenir ces hampes à écartement du bac, latéralement à ce dernier de manière à faciliter les travaux d’entretien des plantes, les traitements phytosanitaires et la récolte des fruits. Ces supports de hampe sont portés de place en place le long du bac par des éléments de soutien fixés habituellement aux suspentes verticales ou bien à des formes filaires de berceau substantiellement en forme de U, prévues pour accueillir les bacs.

Ces supports de hampe sont formés chacun par une bande souple, pleine, en matière synthétique apte à résister à des efforts de traction. Cette bande souple, à chacune de ses extrémités, est engagée dans des tendeurs connus en soi. Par action sur les tendeurs, la bande souple est mise en tension dans le but d’offrir aux hampes des plantes un appui horizontal relativement stable. L’inconvénient de telles bandes réside essentiellement dans la difficulté d’obtenir des tensions uniformes. En effet, il a été observé une tension supérieure dans la zone centrale de la bande et des tensions moindres dans les zones latérales. De cet inconvénient il en résulte une possibilité de vrillage du support de hampe notamment sous l’effet d’efforts irréguliers exercés par le poids des hampes des plantes. Le degré de vrillage peut être tel que le support peut par endroits occuper non plus une position horizontale, mais une position verticale ou proche de la verticale offrant aux hampes des plantes, une rive agressive de nature à les blesser par effet de cisaillement.

Un autre inconvénient tient au fait que les fruits et/ou les hampes, sous certaines conditions d’humidité du support, peuvent se dégrader à leur contact. Une telle dégradation, bien souvent à l’origine de l’apparition de pathologies telles que le botrytis et autres, est notamment favorisée par un séjour prolongé des fruits sur le support dû à une mauvaise pousse des hampes.

Un autre inconvénient de ces supports réside dans leur opacité à la lumière, de nature à projeter une ombre sur les fruits situés à un niveau inférieur.

Un autre inconvénient des supports pleins est leur imperméabilité qui s’oppose à la diffusion, par pulvérisation, des produits de traitement au travers d’eux. Pour cette raison, certains fruits, masqués par le support, ne peuvent subir les traitements appropriés.

Les deux précédents inconvénients sont en partie résolus par la formation d’ajours dans le support. Mais ces ajours ne peuvent pas être trop importants, ni en nombre ni en taille, au risque de réduire fortement la résistance mécanique du support à la traction. Ainsi de tels supports présentent un degré de perméabilité à la lumière et aux produits de traitement peu élevé, préjudiciable à un bon éclairement des fruits et des plantes et à une diffusion optimale des produits de traitement.

Un autre inconvénient des supports de hampe réside dans la faible résistance de leurs bordures à l’action des organes de coupe. En effet, il est fréquent que ces bordures soient entaillées du fait de l’action maladroite du personnel affecté à la coupe des repousses telles que stolons et autres.

Les éléments de soutien des supports de hampe sont habituellement dotés de deux formes de boucle d’extrémité, ouvertes l’une vers l’autre dans lesquelles sont engagés les supports de hampe. S’il est possible avec de tels éléments de soutien, d’ajuster la hauteur des supports par rapport aux bacs, il n’est pas possible d’ajuster la distance latérale entre le bac et les supports. De plus les boucles d’extrémité forment chacune une pente orientée vers le bas, en éloignement du bac et il n’est prévu aucun moyen de blocage des supports de hampe dans les boucles des éléments de soutien. Ainsi sous l’effet de la pente, le support est sollicité en éloignement du bac et est assujetti à occuper une position inclinée favorisant son vrillage, sous l’effet du poids des hampes.

De plus, chaque élément de soutien est fixé au berceau filaire correspondant, par engagement des deux boucles d’extrémité dans les branches verticales de ce berceau, de façon à y être contraintes par blocage. Plus précisément, la branche supérieure de l’une des boucles est engagée en avant de la branche verticale correspondante du berceau tandis que la branche inférieure est engagée en arrière de cette branche. Une position inverse est adoptée pour l’autre boucle afin d’obtenir l’effet de blocage recherché. Cette disposition, outre le blocage s’oppose au chavirement de l’élément de soutien. Afin de compléter le blocage, les deux branches du berceau en U reçoivent chacune un ressort de contrainte à spires. Ce ressort est amené au contact de l’élément de soutien et forme une butée.

Il est apparu qu’un tel mode de blocage de l’élément de soutien soit sur le berceau en U soit sur des tiges verticales de suspension est d’une mise en œuvre longue et relativement laborieuse.

Exposé de l’invention.

La présente invention a pour objet de résoudre les inconvénients cités en mettant en œuvre un nouveau support de hampe, sous forme de bande souple, destiné à être mis en tension, présentant une moindre aptitude au vrillage.

Un autre objet de la présente invention est la mise en œuvre d’un support de hampe doté d’un degré de perméabilité élevé tant à la lumière qu’à la pulvérisation des produits de traitement et ce tout en présentant une résistance mécanique accrue à la traction.

Un autre objet de la présente invention est un support de hampe équipé de rives peu agressives.

Un autre objet de la présente invention est support de hampe à bordures renforcées pour résister à l’action d’un organe de coupe.

Un autre objet de la présente invention est un élément de soutien autorisant le réglage de la position latérale du support de hampe par rapport au bac.

Un autre objet de la présente invention est un élément de soutien d’un montage et d’un blocage facilités sur les suspentes verticales. À cet effet, le support de hampe selon l’invention se caractérise essentiellement en qu’il se présente sous la forme d’une bande souple, composite, comprenant un ruban central et deux filins de mise en tension, latéraux au ruban, parallèles à l’axe central longitudinal dudit ruban et solidarisé audit ruban.

Grâce à une telle caractéristique le support est mis en tension non plus par sa zone centrale axiale, mais par les filins c'est-à-dire par ses bordures. L’inventeur a observé que grâce à cette disposition, le support est moins soumis au phénomène de vrillage.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le ruban est perméable à la lumière.

Ainsi, le support ne projette que très peu d’ombre.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le ruban est perméable à la pulvérisation des produits de traitement.

Ainsi, les fruits et hampes situés sous le ruban à proximité de ce dernier pourront être traités.

Selon une autre caractéristique, le ruban est formé par un filet.

Grâce à une telle caractéristique, le support de hampe pourra présenter un degré de perméabilité à la lumière et aux produits de pulvérisation particulièrement élevé. Des essais concluants ont été menés avec un ruban présentant une proportion de vides ou ajours, occupant au moins 95% de sa surface.

Pour limiter l’effort de traction sur le ruban central, les deux filins, selon une autre caractéristique de l’invention, sont montés de manière libre en translation par rapport audit ruban et ce parallèlement à l’axe central longitudinal de ce dernier.

Ainsi les efforts de traction sont encaissés par la zone la plus résistante du support à savoir les filins et non par le ruban.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le ruban central du support de hampe présente deux ourlets latéraux formant fourreaux, dans lesquels sont disposés les deux filins de mise en tension.

En raison de cette caractéristique, les deux ourlets, en combinaison avec les deux filins, forment deux bordures renflées, peu agressives, de nature à préserver l’intégrité des hampes.

Selon une variante de réalisation, le support comporte au moins un filin additionnel disposé entre les filins latéraux s’étendant parallèlement à ces derniers, ledit filin additionnel étant solidarisé au ruban central.

De préférence, selon une autre caractéristique de l’invention, le filin additionnel est engagé de manière coulissante dans un fourreau formé dans le ruban central.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les filins et le ruban sont réalisés en matière de synthèse.

Selon une autre caractéristique de l’invention, au moins les filins latéraux sont renforcés de fils métalliques afin d’accroître leur résistance au cisaillement. Une telle disposition est de nature à renforcer la résistance des bordures longitudinales du support à l’action des instruments de coupe.

Alternativement, selon une autre caractéristique de l’invention, au moins les filins latéraux sont constitués par des câbles d’acier.

Selon un second aspect, l’invention concerne une installation de culture des plantes hors sol mettant en œuvre au moins un support de hampe conforme au premier aspect de l’invention.

Cette installation comprend au moins un bac autoporteur, longiforme, horizontal, prévu pour recevoir un substrat de culture, ledit bac étant porté au-dessus du sol par des suspentes verticales, auxquelles sont fixés des éléments filaires, identiques, de soutien d’au moins un support de hampe, s’étendant le long du bac à écartement de ce dernier et mis en tension par au moins un tendeur porté par le bac.

Selon une autre caractéristique de l’installation selon l’invention, chaque élément filaire de soutien est équipé d’un organe de fixation aux suspentes verticales, ledit organe de fixation assurant en outre la fixation par pression du ou de chaque support de hampe sur ledit élément de soutien. L’intérêt de cette caractéristique est la diminution des coûts qu’elle engendre.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’organe de fixation se présente sous la forme d’un lien élastique.

Une telle disposition présente l’avantage d’une mise en œuvre rapide et simple. Par ailleurs l’usage d’un lien élastique, qu’il est possible de détendre et retendre à volonté, facilite le déplacement de l’élément de soutien le long des suspentes verticales et son immobilisation en position.

Selon une autre caractéristique de l’invention, chaque élément filaire de soutien, comprend une zone centrale par laquelle il est fixé aux suspentes et deux zones latérales 220b s’étendant de part et d’autre de la zone centrale dans le prolongement de cette dernière, chacune des dites zones latérales étant prévues pour supporter et recevoir en fixation un support de hampe et comportant chacune en extrémité, une forme de crochet prévue pour recevoir en fixation amovible, l’une des extrémités du lien élastique.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la zone centrale de l’élément de soutien comporte latéralement deux doigts d’immobilisation verticaux, écartés l’un de l’autre d’une valeur égale ou proche de la valeur de l’entraxe entre les suspentes, le lien élastique étant prévu pour être engagé autour de chacun des dits doigts d’immobilisation et de chacune des suspentes afin d’immobiliser l’élément de soutien, par les dits doigts, le long des dites suspentes.

Selon une autre caractéristique de l’invention, chaque doigt d’immobilisation forme au moins une saillie verticale sous forme de boucle verticale ouverte, en forme de U, de concavité orientée vers le bas.

Selon une autre caractéristique de l’invention, chaque doigt d’immobilisation forme deux boucles verticales successives, en forme de U dont une forme une saillie orientée vers le bas et présente une concavité orientée vers le haut et dont l’autre forme une saillie orientée vers le haut et présente une concavité orientée vers le bas.

En variante, selon une autre caractéristique de l’invention, la zone centrale de l’élément de soutien est élastiquement déformable.

Par déformation de la zone centrale, il est possible d’approcher ou d’écarter les deux doigts d’immobilisation l’un de l’autre afin d’adapter leur écartement à celui des suspentes verticales.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’élément de soutien, latéralement à chaque doigt d’immobilisation, selon un niveau de hauteur inférieur à celui du sommet du doigt et à l’opposé de la zone centrale, forme un appui rectiligne, prévu pour recevoir à plat le support de hampe correspondant, ledit appui étant prolongé vers le bas par la forme de crochet correspondante. Ainsi le lien élastique croise l’appui rectiligne et assure ainsi, le maintien par pression, du support de hampe sur l’appui rectiligne.

Selon une autre caractéristique de l’invention, chaque appui rectiligne est horizontal.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la longueur de chaque appui rectiligne est plus importante que la largeur du support afin de permettre, par déplacement latéral du support de hampe, son ajustement en position latérale par rapport au bac.

Selon une autre caractéristique de l’invention, chaque suspente, sous l’élément de soutien reçoit un arrêtoir formant une butée d’arrêt au mouvement de descente de l’élément de soutien.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’arrêtoir est formé d’une plaquette cintrée en demi-cercle, formant berceau, à concavité orientée vers le haut, dotée selon une de ses génératrices d’une fente traversante plus longue que large, dans laquelle est engagée la suspente correspondante, la largeur de ladite fente mesurée entre ses lèvres longitudinales, étant progressivement décroissante d’une extrémité à l’autre afin de former un resserrement progressif présentant une faible conicité de nature à conduire à un effet de blocage sur la suspente, l’élément de soutien correspondant, prenant appui dans le berceau formé.

Bref exposé des figures et des dessins. D’autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description d’au moins une forme préférée de réalisation, donnée à titre d’exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels : - la figure 1 est une vue en plan d’un support de hampe selon l’invention, les mailles du filet constitutif du ruban central n’étant représentées qu’en partie, - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne AA de la figure 1, - la figure 3 est une variante de réalisation du support de hampe selon l’invention, les mailles du filet constitutif du ruban central n’étant représentées qu’en partie, - la figure 4 est une vue en perspective d’une installation de culture des plantes équipée de deux supports de hampe conformes à l’invention et d’éléments de soutien de support de hampe selon une première forme de réalisation, - la figure 5 est une vue en plan d’un élément de soutien de support de hampe selon une première forme de réalisation, - la figure 6 est une vue en plan d’un élément de soutien de support de hampe selon une seconde forme de réalisation,

Meilleure manière de réaliser l'invention.

Tel que représenté en figure 1, et 2, le support 1 de hampe, selon l’invention, se présente sous la forme d’une bande souple composite et comprend un ruban central 10 et deux filins 11 de mise en tension, solidaires du ruban. Comme on peut le voir, les deux filins 11 sont latéraux au ruban et parallèles à l’axe central longitudinal de ce dernier. Ces filins de mise en tension, occupent les bordures longitudinales du ruban central. Ces filins 11 sont prévus pour encaisser chacun deux efforts de traction axiaux, opposés.

Avantageusement, le ruban 10 est perméable à la lumière et, de préférence, est également perméable à la pulvérisation des produits de traitement.

Selon la forme préférée de réalisation, le ruban 10 est formé par un filet dont les parties ajourées occupent 95% au moins de sa surface. Avantageusement, ce filet est constitué par une matière synthèse telle que polyéthylène ou autre. De telles dispositions confèrent au support une plus grande légèreté que celle des supports souples antérieurs.

Chaque filin 11 est formé d’une matière apte à résister à des efforts de traction. Chaque filin 11 est monté de manière coulissante dans un fourreau dédié 12 constitué par un ourlet formé le long de la bordure correspondante du ruban central 10. Ainsi, ce ruban central 10 comporte le long de ses bords longitudinaux deux ourlets longitudinaux 12, accueillant chacun, de préférence de manière coulissante, un filin 11 de mise en tension. Ainsi, les deux ourlets 12, en combinaison avec leur filin 11, forment deux bordures longitudinales plus épaisses que la zone centrale du ruban, de nature à moins blesser les hampes des plantes. Dans la pratique, chaque ourlet 12 sera formé autour du filin 11 correspondant.

En variante, comme on peut le voir en figure 3, le support 1 comporte au moins un filin additionnel 13 de mise en tension, disposé entre les filins latéraux 11 parallèlement à ces derniers. Ce filin 13 est solidaire du ruban central 10 et de préférence est engagé de manière coulissante dans un fourreau pratiqué dans ledit ruban. Ce filin 13 est également prévu pour être mis en tension et donc pour encaisser deux efforts de traction axiaux, opposés.

De préférence, les filins 11, selon une première forme de réalisation, sont constitués chacun par une bande de section droite rectangulaire ou circulaire, de faible largeur ou de faible diamètre, comparativement à la largeur du support. À titre d’exemple non limitatif, la largeur de chaque filin représente environ moins de 6% de la largeur du support. Ainsi l’ombre projetée par les filins sera de très faible étendue.

Toujours selon la forme préférée de réalisation, les filins 11 sont en matière de synthèse. Ainsi pour la réalisation des filins pourra être utilisé du polypropylène ou du polyamide.

Afin de résister à l’action de coupe d’instruments tranchants tels que couteaux et autres, les différents filins 11 et pour le moins les filins latéraux 11 sont renforcés par des fils métalliques par exemple des fils d’acier. Ces fils pourront être inclus dans le filin lors de sa fabrication.

Selon une autre forme de réalisation, au moins les filins latéraux 11 sont constitués chacun d’un câble métallique, par exemple un câble en acier inoxydable.

En figure 4 est représentée une installation 2 de culture hors sol dotée de supports de hampe 1 conformes à l’invention. L’installation de culture hors sol 2 met en œuvre au moins un bac autoporteur 20, horizontal, porté au-dessus du sol par des suspentes verticales 21 fixées par leur extrémité supérieure à la charpente d’un abri, par exemple une serre. Le bac 20 est prévu pour recevoir un substrat de culture, connu en soi, destiné à accueillir entre autres des plantes vivrières. Aux suspentes 21 sont fixés des éléments filaires de soutien 22 identiques, assurant le maintien de part et d’autre du bac 20, de deux supports de hampe 1. Comme on peut le voir, les supports de hampe 1 sont latéraux au bac 20 et sont écartés latéralement de ce dernier. Ainsi les supports de hampe 1 sont portés de place en place par les éléments filaires de soutien 22, chacun de ces derniers supportant deux supports de hampe 1 à savoir un support de hampe 1 se développant à gauche du bac 20 et un support de hampe 1 se développant à droite dudit bac. L’installation conforme à l’invention comporte des tendeurs, non représentés, connus en soi, destinés à la mise en tension mécanique par traction sur les filins 11, de chaque support de hampe 1. Ces tendeurs sont solidarisés par tout moyen connu au bac 20 ou à un organe fixé à ce dernier. La mise en tension a pour effet d’exercer un effort de traction axial sur les filins 11, le ruban central 10 étant peu soumis à cet effort de traction. À titre d’exemple, les tendeurs utilisés sont conformes à ceux décrits dans le brevet FR 2 977 174 mais il va de soit que tout autre type de tendeur adapté pourra être utilisé. Ainsi pourront être utilisées des boucles connues en soi, autobloquantes, notamment celles utilisées pour la mise en tension des feuillards de cerclage. De telles boucles pourront être utilisées pour raccorder l’un à l’autre deux tronçons de support de hampe 1. D’autres moyens connus en vue de ce raccordement pourront être utilisés.

Chaque élément de soutien 22 est formé de préférence, par pliage d’une tige métallique rigide, de section droite appropriée. Toute autre matière adaptée pourra être utilisée pour la réalisation de l’élément de soutien 22, par exemple pourra être utilisée une matière de synthèse.

Chaque élément de soutien 22 est solidarisé à deux suspentes verticales 21 par un organe de fixation 24 dont il est équipé. Cet organe de fixation est préférentiellement formé d’un lien élastique de section droite appropriée. Cet organe de fixation 24 assure en outre la fixation, par pression, du ou de chaque support de hampe 1 sur ledit élément de soutien 22.

Chaque élément de soutien 22 se développe perpendiculairement à l’axe longitudinal du bac 20.

Comme on peut le voir en figure 5 et 6, chaque élément filaire de soutien 22 comprend une zone centrale 220a par laquelle il est fixé aux suspentes 11, et deux zones latérales 220b s’étendant de part et d’autre de la zone centrale 220a dans le prolongement de cette dernière. Chaque zone latérale 220b est prévue pour supporter et recevoir en fixation un support de hampe 1 et comporte en extrémité libre, une forme de crochet 225 prévue pour recevoir en fixation amovible, l’une des extrémités du lien élastique 24. De préférence, le lien élastique 24, à chaque extrémité, comporte un renflement, formé par exemple par un nœud. Chaque renflement assure l’immobilisation du lien élastique 24 dans la forme de crochet 225 correspondante.

La zone centrale 220a comporte latéralement deux doigts d’immobilisation 221, verticaux, écartés l’un de l’autre d’une valeur égale ou proche de la valeur de l’entraxe entre les suspentes 21. L’élément de soutien 22 est monté par rapport aux suspentes de telle sorte que ses deux doigts d’immobilisation 221 soient respectivement accolés aux deux dites suspentes 21. En vue de l’immobilisation de l’élément de soutien 22 le long des suspentes 21, le lien élastique 24, est enroulé selon un ou plusieurs tours autour de chacune des paires formées par un doigt d’immobilisation 221 et la suspente associée 21 et est ensuite fixé de manière amovible, par ses extrémités, aux formes de crochet 225 que comportent les zones latérales 220b. Le degré de mise en tension du lien élastique 24 et le nombre de tours qu’il forme autour des doigts d’immobilisation 221 et des suspentes 21 déterminent l’effort d’immobilisation de l’élément de soutien le long desdites suspentes 21. En outre, cette disposition de fixation s’oppose au basculement de l’élément de soutien autour de sa direction générale.

Selon une forme pratique de réalisation, chaque doigt d’immobilisation 221 forme au moins une saillie verticale, de préférence sous forme de boucle verticale, ouverte, en forme de U de concavité orientée vers le bas. Le lien élastique 24 est prévu pour être engagé dans le U formé. Avantageusement l’intervalle entre les deux branches latérales du U formé est inférieur au diamètre du lien élastique 24 afin d’obtenir un effet de blocage de ce lien dans le doigt 221 et autour de la suspente 21 correspondante.

Selon la forme préférée de réalisation, chaque doigt d’immobilisation 221 se présente sous la forme deux boucles verticales successives en U, ouvertes, dont une forme saillie vers le bas et l’autre saillie vers le haut. Comme on peut le voir, la première boucle, celle la plus près du centre de l’élément de soutien, voit sa concavité tournée vers le haut, tandis que la seconde boucle voit sa concavité tournée vers le bas. Cette disposition de deux boucles successives destinées à recevoir le lien 24, facilite la mise en place de ce dernier autour des suspentes 21. L’élément de soutien 22, latéralement à chaque doigt d’immobilisation 21, selon un niveau de hauteur inférieur à celui du sommet du doigt 221, et à l’opposé de la zone centrale 220a, forme un appui rectiligne 224, prévu pour recevoir à plat le support de hampe 1 correspondant, ledit appui étant prolongé vers le bas par la forme de crochet 225. On comprend donc que le lien élastique 24 d’une position supérieure à l’appui rectiligne 224 vient se fixer, sous cet appui, à la forme de crochet 225 correspondante. Ainsi, le lien élastique 24 se développe de manière oblique et sécante par rapport l’appui 224 et maintien en pression le support de hampe 1 contre cet appui 224. L’appui rectiligne est de préférence incliné vers le bas depuis le doigt d’immobilisation 221 correspondant, mais il va de soi que cet appui 224 pourra être horizontal ou incliné vers le haut.

Avantageusement, la longueur de chaque appui 224 est plus importante que la largeur du support de hampe 1 afin de permettre, par déplacement latéral, l’ajustement en position latérale de ce support 1 par rapport au bac 20. Préférentiellement, sans que cela soit limitatif, la longueur de chaque appui 224 est égale par exemple à trois fois la largeur du support de hampe 1.

Chaque forme de crochet 225 est formée de préférence par pliage de la portion terminale libre de l’appui rectiligne 225. Chaque forme de crochet se développe sous l’appui correspondant et est formée d’une ou plusieurs spires imbriquées, coplanaires ou non coplanaires.

Selon une première forme de réalisation telle que montrée en figure 5, la zone centrale 220a, entre les deux doigts d’immobilisation 221 est indéformable et forme un segment rectiligne et horizontal 223, tandis que selon la forme de réalisation objet de la figure 6, la zone centrale 220a est élastiquement déformable. Ainsi par déformation de cette zone centrale 220a, il est possible d’approcher ou d’écarter les deux doigts d’immobilisation 221 l’un de l’autre afin d’adapter leur écartement à celui des suspentes verticales 21, cet écartement pouvant être variable sur la hauteur.

Selon une forme pratique de réalisation, la zone centrale 220a forme à distance des doigts d’immobilisation 221 un cintre 222 épousant substantiellement la forme d’un U vertical à concavité tournée vers le haut. Ce cintre 222, comme on peut le voir en figure 6, présente deux branches latérales rectilignes et une branche basale en arc de circonférence de cercle et constitue la zone apte à la déformation élastique. Ainsi par écartement des branches latérales du cintre ou par resserrement de ces branches, les doigts 211 sont écartés ou rapprochés l’un de l’autre. On peut remarquer que le cintre est raccordé aux doigts d’immobilisation par deux segments rectilignes 223 et que la partie supérieure 226 de chaque branche latérale du U forme une boucle verticale en U inversé, de concavité orientée vers le bas et se raccorde par un coude au segment 223 correspondant. Le lien élastique 24 peut être engagé dans chacune des deux boucles ainsi formées.

Pour faciliter le déplacement en hauteur de chaque élément filaire de soutien 22, il est possible de maintenir les liens élastiques 24 dans un état détendu ou légèrement détendu et d’adjoindre à chaque suspente 21 un arrêtoir autobloquant, disposé sous l’élément filaire de soutien 22 et formant butée d’arrêt au mouvement de descente de ce dernier. Cet arrêtoir autobloquant peut être formé par une épingle autobloquante telle que par exemple celle décrite dans les demandes de brevet FR 2967 866, WO2012/072898 ou bien encore FR 2 942 008. L’arrêtoir peut être formé d’une plaquette cintrée en demi-cercle, formant berceau, à concavité orientée vers le haut, dotée selon une de ses génératrices d’une fente traversante plus longue que large, dans laquelle est engagée la suspente correspondante. La largeur de la fente, mesurée entre ses lèvres longitudinales, est progressivement décroissante d’une extrémité à l’autre afin de conférer à ladite fente une formé trapézoïdale dont les côtés inclinés sont formés par les lèvres longitudinales. Ainsi les lèvres longitudinales forment un resserrement progressif présentant une faible conicité de nature à conduire à un effet de blocage sur la suspente. L’élément de soutien correspondant, prend appui dans le berceau que forme l’arrêtoir et le sollicite en pivotement dans le sens du blocage sur la suspente.

Les lèvres longitudinales de la fente traversante pourront être dentelées ou bien ondulées.

Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet tel que défini par les revendications ci-après.

Claims (23)

1. REVENDICATIONS 1/ Support de hampe (1) pour installation de culture hors sol, caractérisé en qu’il se présente sous la forme d’une bande souple composite comprenant un ruban central (10) et deux filins (11) de mise en tension, latéraux au ruban (10), parallèles à l’axe central longitudinal dudit ruban et solidarisé audit ruban.
2. 2/ Support de hampe (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ruban (10) est perméable à la lumière.
3. 3/ Support de hampe (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que le ruban (10) est perméable à la pulvérisation des produits de traitement.
4. 4/ Support de hampe (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ruban est formé par un filet.
5. 5/ Support de hampe (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux filins (11) sont montés de manière libre en translation par rapport au ruban (10) et ce parallèlement à l’axe central longitudinal de ce dernier.
6. 6/ Support de hampe (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le ruban central (10) présente deux ourlets latéraux (12) formant fourreaux, dans lesquels sont disposés les deux filins (10) de mise en tension.
7. 7/ Support de hampe (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un filin additionnel (13) disposé entre les filins latéraux (11) s’étendant parallèlement à ces derniers, ledit filin additionnel (13) étant solidarisé au ruban central (10).
8. 8/ Support de hampe (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le filin additionnel (13) est engagé de manière coulissante dans un fourreau formé dans le ruban central (10).
9. 9/ Support de hampe (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les filins (11) sont réalisés en matériau de synthèse.
10. 10/ Support de hampe (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce les filins (11) sont renforcés de fils métalliques.
11. 11/ Support de hampe (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’au moins les filins latéraux (11) sont constitués chacun par un câble d’acier.
12. 12/ Installation (2) de culture hors sol comprenant au moins un bac autoporteur horizontal (20), prévu pour recevoir un substrat de culture, portée au-dessus du sol par des suspentes verticales (21) auxquelles sont fixés des éléments filaires (22), identiques, de soutien d’au moins un support de hampe, s’étendant le long du bac à écartement de ce dernier et mis en tension par au moins un tendeur porté par le bac (20), caractérisée en ce qu’elle est équipée d’au moins un support de hampe (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes.
13. 13/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que chaque élément filaire de soutien (22), est équipé d’un organe (24) de fixation aux suspentes verticales (21), ledit organe de fixation (24) assurant en outre la fixation par pression du ou de chaque support de hampe (1) sur ledit élément de soutien (22).
14. 14/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’organe de fixation (24) se présente sous la forme d’un lien élastique.
15. 15/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que chaque élément filaire de soutien (22), comprend une zone centrale (220a) par laquelle il est fixé aux suspentes (11) et deux zones latérales (220b) s’étendant de part et d’autre de la zone centrale (220a) dans le prolongement de cette dernière, chacune des dites zones latérales (220b) étant prévue pour supporter et recevoir en fixation un support de hampe (1) et comportant en extrémité libre, une forme de crochet (225) prévue pour recevoir en fixation amovible, l’une des extrémités du lien élastique (24).
16. 16/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la zone centrale (220a) de chaque élément de soutien (22) comporte latéralement deux doigts d’immobilisation verticaux (221), écartés l’un de l’autre d’une valeur égale ou proche de la valeur de l’entraxe entre les suspentes (21), le lien élastique (24) étant prévu pour être engagé autour de chacun des dits doigts (221) et de chacune des suspentes (21) pour immobiliser l’élément de soutien, par lesdits doigts (221), le long des dites suspentes (21).
17. 17/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que chaque doigt d’immobilisation (221) forme au moins une saillie verticale sous forme de boucle verticale, ouverte, en forme de U, de concavité orientée vers le bas.
18. 18/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que chaque doigt d’immobilisation (221) forme deux boucles verticales successives, en forme de U dont une forme une saillie orientée vers le bas et présente une concavité orientée vers le haut et dont l’autre forme une saillie orientée vers le haut et présente une concavité orientée vers le bas.
19. 19/ Installation (2) selon la revendication 16 ou la revendication 17, caractérisée en ce que chaque élément de soutien (22), latéralement à chaque doigt d’immobilisation (221) selon un niveau de hauteur inférieur à celui du sommet du doigt (221), et à l’opposé de la zone centrale (220a), forme un appui rectiligne (224), prévu pour recevoir à plat le support de hampe (1) correspondant, ledit appui (224) étant prolongé vers le bas par la forme de crochet (225) correspondante.
20. 20/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que chaque appui rectiligne (224) est incliné vers le bas depuis le doigt d’immobilisation (221).
21. 21/ Installation (21) selon l’une quelconque des revendications 15 à 20, caractérisée en ce que la zone centrale (220a) de chaque élément de soutien (22) est élastiquement déformable.
22. 22/ Installation (2) selon l’une quelconque des revendications 12 à 21, caractérisée en ce que chaque suspente (21), sous l’élément de soutien (22) reçoit un arrêtoir formant une butée d’arrêt au mouvement de descente de l’élément de soutien.
23. 23/ Installation (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’arrêtoir est formé d’une plaquette cintrée en demi-cercle, formant berceau, à concavité orientée vers le haut, dotée selon une de ses génératrices d’une fente traversante plus longue que large, dans laquelle est engagée la suspente correspondante, la largeur de ladite fente mesurée entre ses lèvres longitudinales, étant progressivement décroissante d’une extrémité à l’autre afin de former un resserrement progressif présentant une faible conicité de nature à conduire à un effet de blocage sur la suspente, l’élément de soutien correspondant, prenant appui dans le berceau formé.