FR3045285A1 - Dispositif de traitement de la chevelure - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à un dispositif de traitement de la chevelure (10), comportant un logement de réception d'une recharge de produit cosmétique (32), un élément (28) chauffant des cheveux à traiter, et un dispositif (50) empêchant la réception de la recharge de produit cosmétique (32) dans le logement, en fonction de la température de l'élément chauffant (28).

Description

La présente invention concerne un dispositif de traitement de la chevelure, et plus particulièrement mais non exclusivement un dispositif destiné à la mise en forme de la chevelure, notamment destiné au lissage, au bouclage ou au gaufrage des cheveux, comportant une recharge en produit cosmétique. L’invention concerne plus particulièrement un dispositif comportant deux mâchoires mobiles l’une par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre elles et une configuration rapprochée, de traitement de la mèche, les mâchoires étant déplaçables, dans cette configuration rapprochée, le long de la mèche. Les mâchoires portent le plus souvent, dans un tel dispositif, deux éléments chauffants au contact desquels les cheveux de la mèche sont amenés lors de l’utilisation du dispositif.

De nombreux dispositifs de ce type, parfois encore appelés lisseurs à cheveux ou fers à lisser, ont déjà été proposés.

Usuellement, un lisseur à cheveux consiste en deux bras reliés l’un avec l’autre à l’aide d’une charnière, qui permet l’ouverture et la fermeture des bras, et en au moins un élément chauffant disposé sur les bras. Lors des opérations de coiffage d’une mèche de cheveux, cette dernière est introduite entre les deux bras en position ouverte, puis les deux bras sont refermés manuellement sur la mèche de cheveux. La mèche de cheveux est alors soumise, jusqu’à l’ouverture des deux bras et l’extraction de la mèche de cheveux, à la chaleur émise par le ou les éléments chauffants.

La demande WO-A-2009/078046 décrit un appareil de coiffage comportant deux bras reliés entre eux pour permettre l’ouverture et la fermeture de l’appareil, au moins un organe chauffant et au moins un siège d’accueil d’un dispositif de traitement capillaire, ce dernier permettant la distribution, en fonctionnement, d’un produit capillaire. Le dispositif de traitement capillaire est composé d’un matériau support imprégné d’un produit capillaire. Le dispositif de traitement capillaire est adapté à une utilisation unique. WO-A-2009/015027 et US-A-2009/0025247 divulguent un dispositif de lissage des cheveux, permettant l’application d’un produit capillaire par contact avec les cheveux. Le produit capillaire à appliquer est contenu dans une recharge amovible permettant son application. Celle-ci comporte un réservoir contenant le produit capillaire sous forme gélifiée et des orifices de distribution et d’application du produit, réalisés directement au travers d’une paroi du réservoir. La recharge est introduite dans un logement disposé sur l’un des deux bras du lisseur à cheveux, par coulissement.

Il est connu également de la demande WO-A-2013/045331 un applicateur pour l’application d’une substance de soin aux cheveux, comportant une cartouche de substance de soin reçue dans un logement de l’applicateur. La cartouche comporte un support poreux imbibé de la substance de soin.

La demande WO-A-2013/090896 concerne un appareil de traitement des cheveux, notamment de coiffage, munie d’une cartouche d’agent de traitement pouvant être démontée. La cartouche d’agent de traitement comporte essentiellement un support d’agent de traitement, notamment un matériau poreux imbibé, à appliquer sur les cheveux ou la peau, fixé à un accessoire formant support mécanique et languette de saisie. La cartouche est montée dans un logement de l’appareil de traitement des cheveux, logement de section complémentaire à la section de la cartouche d’agent de traitement.

Selon un mode de réalisation décrit dans la demande WO-A-2013/090896, l’accessoire prend la forme d’une aiguille traversant le support d’agent de traitement cylindrique. L’aiguille présente, à son extrémité opposée à la languette de saisie, un ergot de verrouillage, s’étendant radialement, destiné à coopérer avec un logement de verrouillage, complémentaire, formé dans l’appareil de traitement des cheveux. Le logement de verrouillage présente une portion de passage de l’ergot de verrouillage et une portion de blocage de l’ergot de verrouillage dans la direction longitudinale de l’accessoire en forme d’aiguille, dans le sens d’un retrait de la recharge, cette portion de blocage étant accessible par l’ergot de verrouillage, depuis la portion de passage, par rotation de la cartouche autour de l’axe de l’accessoire en forme d’aiguille. La cartouche est ainsi fixée dans l’appareil au moyen d’un système de verrouillage du type à baïonnette.

Cependant, il a été constaté que ces dispositifs consommaient une importante quantité de produit cosmétique, avec un rendement peu satisfaisant. Le but de la présente invention est donc de proposer un dispositif de traitement de la chevelure perfectionné, ne présentant pas les inconvénients des dispositifs de l’art antérieur. A cette fin, l’invention propose un dispositif de traitement de la chevelure, comportant : - un logement de réception d’une recharge de produit cosmétique, - un élément chauffant des cheveux à traiter, et - un dispositif empêchant la réception de la recharge de produit cosmétique dans le logement, en fonction de la température de l’élément chauffant.

Un tel dispositif permet ainsi d’empêcher l’introduction de la recharge de produit cosmétique dans son logement, tant que la température de l’élément chauffant n’est pas suffisante pour permettre une utilisation satisfaisante du dispositif. On évite ainsi les pertes en produit cosmétique par évaporation intervenant durant la montée en température de cet élément chauffant. On réalise de cette manière une économie substantielle en produit cosmétique, notamment quand celui-ci est à base aqueuse. Le dispositif de traitement de la chevelure selon l’invention présente alors un meilleur rendement de quantité de produit cosmétique appliquée sur la chevelure, rapportée à la quantité de produit cosmétique contenue initialement dans la recharge de produit cosmétique.

Un tel dispositif peut également permettre de mettre en place la recharge de produit cosmétique à une température précise où le produit cosmétique est plus particulièrement performant.

De préférence, le dispositif de traitement de la chevelure selon l’invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison : le dispositif empêchant la réception de la recharge de produit cosmétique dans le logement comporte un ergot faisant saillie dans le logement, l’ergot étant de préférence guidé en translation dans un passage formé dans le dispositif de traitement de la chevelure ; l’ergot est guidé en translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction d’insertion de la recharge dans le logement ; l’ergot est guidé en translation sensiblement selon la direction de retrait de la recharge, hors du logement, de telle sorte que lorsque l’élément chauffant refroidit, l’ergot éjecte la recharge du logement ; le dispositif empêchant la réception de la recharge dans le logement comporte un bilame conformé pour que : o lorsque le bilame est à une température inférieure à une première température de seuil, l’ergot fasse saillie dans le logement, et pour que o lorsque le bilame est à une température supérieure à une deuxième température de seuil, l’ergot autorise l’introduction de la recharge de produit cosmétique dans le logement, la première température de seuil étant de préférence supérieure ou égale à la deuxième température de seuil ; le bilame est fixé sur l’élément chauffant de manière à créer une liaison thermique entre l’élément chauffant et le bilame ; le dispositif empêchant la réception de la recharge dans le logement, comporte un ressort de rappel de l’ergot dans une position permettant la réception de la recharge dans le logement, le bilame empêchant de préférence le ressort de rappel de déplacer l’ergot dans la position permettant la réception de la recharge de produit cosmétique dans le logement, tant que la température du bilame est inférieure à la première valeur seuil ; un bras est solidaire du bilame, de telle sorte que le bras fasse saillie hors du dispositif de traitement de la chevelure, au moins dans l’une des positions du bilame autorisant ou empêchant la réception de la recharge dans le logement ; le dispositif de traitement de la chevelure comporte deux bras mobiles l’un par rapport à l’autre, entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d’engagement entre eux de cheveux à traiter, l’un des bras comportant le logement de réception de la recharge de produit cosmétique et l’élément chauffant ; et le dispositif de traitement de la chevelure comprend en outre une recharge de produit cosmétique, la recharge de produit cosmétique comportant un réservoir, destiné à être reçu au moins partiellement dans le logement et un organe d’application, en communication de fluide avec le réservoir, l’organe d’application étant destiné à s’étendre au moins partiellement hors du logement. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci et à l’examen du dessin annexé, sur lequel : -la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un exemple de dispositif, -la figure 2 est une coupe transversale de la figure 1, -la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, aucune recharge de produit cosmétique n’étant montée dans le dispositif, -la figure 4 représente de façon schématique en perspective un autre exemple de dispositif, -les figures 5 et 6 sont deux représentations selon des perspectives différentes d’un corps de cartouche pouvant être mis en œuvre dans le dispositif de la figure 4, -la figure 7 est une coupe transversale du dispositif de la figure 4 sans recharge de produit cosmétique, et -la figure 8 est une vue en perspective d’un troisième exemple de dispositif de traitement de la chevelure, dont la recharge est retirée.

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou similaires portent le même signe de référence sur les figures. A fin de concision de la présente description, ces éléments identiques ou similaires ne sont pas décrits en détails dans chaque exemple où ils apparaissent, seules les différences étant décrites.

Une pièce à main 10 d’un exemple de dispositif de traitement de la chevelure est représentée sur les figures 1 et 2. Le dispositif de traitement de la chevelure illustré est par exemple un lisseur avec éléments chauffants plats, notamment venant en contact en position fermée.

La pièce à main 10 présente deux mâchoires 12, 14 mobiles l’une par rapport à l’autre, entre une configuration écartée (non représentée), d’introduction entre elles d’une mèche de cheveux, et une configuration rapprochée, de traitement de la mèche de cheveux.

Les mâchoires 12, 14 sont portées par des bras respectifs inférieur 16 et supérieur 18. Les bras inférieur 16 et supérieur 18 sont, dans l’exemple considéré, articulés l’un par rapport à l’autre au moyen d’un axe d’articulation 20, la pièce à main 10 formant ainsi une pince.

Les bras inférieur 16 et supérieur 18 ont ici, chacun, une longueur totale comprise entre 22 cm et 37 cm, notamment 31 cm. Les bras inférieur 16 et supérieur 18 définissent, entre l’axe d’articulation 20 et les mâchoires 12, 14, des demi-poignées respectives 22, 24, sur lesquelles l’utilisateur peut appuyer pour rapprocher les mâchoires 12, 14, l’une de l’autre.

Un organe de rappel élastique (non apparent) peut être prévu pour rappeler les mâchoires 12, 14 en configuration écartée. Cet organe de rappel élastique peut prendre la forme d’un ressort disposé autour de l’axe d’articulation 20 des bras inférieur 16 et supérieur 18.

Bien entendu, les mâchoires 12, 14 peuvent être rendues mobiles l’une par rapport à l’autre autrement. Elles peuvent notamment être mobiles entre elles non pas par rotation, comme c’est le cas avec une articulation, mais par translation. Toutefois, l’ergonomie offerte par une articulation est préférée.

Les mâchoires 12, 14 définissent entre elles une zone de traitement de la chevelure, destinée à recevoir une mèche de cheveux à traiter, le long de laquelle la pièce à main 10 est déplacée durant le traitement. Le déplacement de la pièce à main 10 est par exemple effectué dans le sens allant de la racine vers la pointe des cheveux de la mèche, selon la direction D représentée sur la figure 1.

Dans l’exemple des figures 1 à 3, la pièce à main 10 permet d’appliquer un produit cosmétique, d’assurer un traitement de la chevelure par de la vapeur, puis d’effectuer un traitement thermique des cheveux par contact avec une surface chauffée de deux éléments 26, 28 chauffant les cheveux, portés respectivement par chacune des mâchoires 12, 14.

La direction D de déplacement de la pièce à main 10 sur les cheveux, illustrée sur la figure 1, est de préférence sensiblement perpendiculaire à l’axe médian des bras inférieur 16 et supérieur 18, c'est-à-dire sensiblement parallèle à l’axe d’articulation 20.

Dans l’exemple illustré, la pièce à main 10 est reliée par un cordon 30 à une station de base non représentée, fixe durant le traitement et elle-même reliée au secteur. Cette station de base assure l’alimentation électrique de la pièce à main 10 ainsi que son alimentation en eau en vue de la génération de vapeur. La station de base peut également réaliser des fonctions annexes de traitement de signaux électriques reçus de la pièce à main 10. Le cordon 30 qui relie la pièce à main 10 à la station de base peut ainsi comporter divers conducteurs électriques et un tuyau d’alimentation en eau.

Une interface utilisateur, non représentée sur les figures, peut également être présente sur la pièce à main 10, par exemple pour permettre à Γutilisateur de mettre en marche ou non certains composants de celle-ci. L’application du produit cosmétique est assurée par une recharge 32 (ou cartouche) portée par l’un des deux bras 16, 18, ici, le bras supérieur 18, qui vient au contact d’un élément presseur 34, porté par l’autre bras, en l’espèce le bras inférieur 16. L’élément presseur 34 est reçu dans un logement formé dans le bras inférieur 16, de manière amovible. L’élément presseur 34 est mobile dans son logement. La recharge 32 est reçue dans un logement formé dans le bras supérieur 18, de forme allongée dans la direction d’insertion de la recharge.

Le bras opposé à celui sur lequel la recharge 32 est disposée, peut présenter une sortie de vapeur, et de préférence également un peigne (non représenté).

Le ou les éléments chauffants 26, 28 peuvent comporter chacun une plaque en un matériau bon conducteur de la chaleur, définissant une surface chaude de contact avec les cheveux, dont la température est par exemple supérieure ou égale à 95°C, mieux comprise entre 90 et 230°C.

De préférence, l’application de produit cosmétique sur la mèche de cheveux introduite dans le dispositif se fait avant l’application de vapeur et/ou lissage par le ou les éléments chauffants et après le peignage. Ainsi, les cheveux introduits entre les bras peuvent venir en contact avec l’organe d’application avant d’être exposés à la vapeur et aux éléments chauffants lors du déplacement de la mèche entre les bras du dispositif.

La recharge 32 comporte un corps 36 et un organe d’application 38 reçu dans le corps 36 de telle sorte que, lorsque la recharge 32 est fixée à l’appareil 10, l’organe d’application 38 est apte à venir au contact des cheveux s’étendant à travers la zone de traitement.

Le corps 36 présente un renfoncement 44 s’ouvrant vers l’extérieur par une ouverture 46 recevant l’organe d’application 38. Plus précisément, l’organe d’application fait saillie hors du renfoncement 44 pour pouvoir être en contact avec une mèche de cheveux à traiter.

Le corps 36 de la recharge 32 peut comporter des reliefs d’accrochage 48 saillant dans le renfoncement 44, qui assurent le maintien en position de l’organe d’application 38 dans le renfoncement 44, même durant l’application du produit cosmétique sur la mèche de cheveux.

Les reliefs d’accrochage 48 peuvent être moulés avec le corps 36. Ce dernier 36 et les reliefs d’accrochage 48 peuvent notamment être en matière thermoplastique, notamment en polytéréphtalate de butylène (PBT), en polytéréphtalate d’éthylène (PET), en polyamide (PA), en élastomère ou en leur mélange, en particulier en un mélange de PBT et PET. L’organe d’application 38 est par exemple en un matériau poreux, notamment en fibres synthétiques ou naturelles orientées toutes sensiblement dans la même direction et moulées pour former un feutre. L’organe d’application 38 est imprégné de produit.

La recharge 32 peut être reliée à l’un quelconque des bras inférieur 16 ou supérieur 18 (ici le bras supérieur 18). La recharge 32 est reliée au bras 18 qui la reçoit dans un logement prévu à cet effet, par tout moyen. Notamment, comme illustré sur la figure 2, la recharge 32 est reçue par coulissement, selon une direction T d’insertion de la recharge 32 dans son logement, d’une nervure 40 du corps 36 dans une rainure 42 de section complémentaire, formée dans le bras 18. La nervure 40 et la rainure 42 ont ici une section transversale en forme de « T ». La liaison entre la nervure 40 et la rainure 42 permet d’assurer une position relative prédéfinie de la recharge 32 par rapport au bras 18, notamment par rapport à la direction D de déplacement de la pièce à main 10. En variante, la nervure peut être formée sur le bras 18 et la rainure sur le corps 36.

Ici, la direction T d’insertion de la recharge 32 est sensiblement parallèle à une direction longitudinale du dispositif de traitement de la chevelure. Le logement est ouvert sur une surface frontale du dispositif de traitement de la chevelure, transversale à la direction T d’insertion de la recharge 32. L’appareil peut de plus comporter tout dispositif permettant de verrouiller la liaison de la recharge 32 et du bras 18. Par exemple, la recharge 32 peut s’encliqueter sur le bras 18 du dispositif de traitement de la chevelure. Notamment, la recharge 32 peut être munie d’une partie mâle d’un dispositif de verrouillage du type à libération par poussée (ou « push-push »), le bras 18 étant muni d’une partie femelle correspondante d’un dispositif de verrouillage du type à libération par poussée.

Par dispositif de verrouillage de type « push-push » ou dispositif de verrouillage à libération par poussée, on entend un système permettant : - un verrouillage d’un élément mâle par rapport à un élément femelle par une simple translation relative de l’élément mâle par rapport à l’élément femelle dans une direction et selon un sens, et - un déverrouillage de l’élément mâle par rapport à l’élément femelle par translation relative de l’élément mâle par rapport à l’élément femelle, dans la même direction et dans le même sens.

Par exemple, l’élément mâle peut être verrouillé et déverrouillé par pression sur celui-ci dans une direction et dans un sens dirigés vers l’élément femelle, en l’espèce. Ici, cette direction est la même que la direction T d’insertion de la recharge 32 dans son logement.

De préférence, le verrouillage et le déverrouillage consistent en une poussée sur l’élément mâle dans une même direction et dans un même sens, à l’exclusion de toute autre manipulation ou tout autre mouvement relatif de l’élément mâle par rapport à l’élément femelle.

Par verrouillage d’un élément mâle par rapport à un élément femelle, on entend qu’un mouvement relatif de l’élément mâle par rapport à l’élément femelle est impossible, ou tout du moins empêché par le système de verrouillage. Un tel système peut être utilisé seul, pour relier la recharge au bras. Cependant, pour assurer une meilleure stabilité de la liaison de la recharge sur le bras, il est préféré de mettre également en œuvre un dispositif de liaison, en plus du dispositif de verrouillage. En l’espèce, il s’agit de la coopération de la nervure 40 et de la rainure 42.

Un tel dispositif de verrouillage « push-push » procure une grande facilité de verrouillage et de déverrouillage de la liaison de la recharge 32 sur la pièce à main 10 par rapport aux dispositifs connus de l’art antérieur.

De préférence, l’élément mâle - le plus simple - est intégré au corps de la recharge, et l’élément femelle - plus complexe - est intégré au bras du dispositif, pour réduire les coûts de fabrication des recharges. Cependant, la configuration opposée (élément mâle sur le bras du dispositif, élément femelle sur la recharge) peut également être envisagée.

En outre, comme cela est illustré par les figures 2 et 3, l’appareil 10 comporte un dispositif 50 pouvant empêcher la réception de la recharge de produit cosmétique 32 dans son logement, en fonction de la température de l’élément chauffant 28.

Ce dispositif 50 comporte ici un bilame 52 en appui à une extrémité sur un ergot 54.

Le bilame 52 est constitué de deux lames de métaux ou d'alliages différents, souples, soudés ou collés l'un contre l'autre, dans le sens de la longueur. Ces deux lames de métal peuvent être soudées par laminage à froid. À titre d’exemple, l’une des lames peut être en invar et l’autre des deux lames en nickel. Dans tous les cas, les deux lames présentent un coefficient de dilatation différent de telle sorte que le bilame se déforme en fonction de sa température. Dans le mode de réalisation décrit, le bilame 52 peut se déformer entre deux positions extrêmes, respectivement illustrées sur les figures 2 et 3 : sur la figure 2, le bilame 52 chaud, est déformé de telle sorte que l’ergot 54 ne fasse pas saillie dans la rainure 42, permettant ainsi la réception de la recharge de produit cosmétique 32, dans son logement ; sur la figure 3, le bilame refroidi, présente une forme telle que l’ergot 54 fasse saillie dans la rainure 42, empêchant ainsi la réception complète de la recharge de produit cosmétique 32 dans son logement et/ou son verrouillage.

Avantageusement, la déformation du bilame lors d’une augmentation de sa température intervient lorsqu’un premier seuil de température est dépassé, sa déformation inverse intervenant lorsque la température redevient inférieure à un deuxième seuil, inférieur au premier.

Le bilame 52 est ici fixé sur l’élément chauffant 28 disposé dans le bras recevant la recharge de produit cosmétique 32. Le bilame 52 peut être fixé à l’aide d’une vis 56. La vis forme ainsi une liaison thermique entre l’élément chauffant 28 et le bilame 52, permettant à ce dernier d’être chauffé quand la température de l’élément chauffant 28 augmente.

Bien entendu, d’autres moyens de fixation du bilame 52 sur l’élément chauffant 28 peuvent être prévus. Par exemple, le bilame 52 peut être soudé, serti ou collé sur l’élément chauffant 28 ou fixé par coopération de formes sur celui-ci. L’ergot 54, dont le mouvement est commandé par les déformations du bilame 52, est ici guidé en translation dans un passage 58 formé dans le corps du bras 18. Le passage 58 débouche, tel qu’illustré, dans la rainure 42 recevant la nervure 40 formée sur le corps 38 de la recharge 32. Pour ce faire, le passage 58 présente ici une section sensiblement complémentaire de celle d’une première portion 54i de l’ergot 54. La première portion 54i est de section transversale réduite par rapport à une deuxième portion 542 de l’ergot. Par exemple, le passage 58 présente une forme sensiblement cylindrique, dont l’axe est perpendiculaire à la direction T d’insertion de la recharge de produit cosmétique 32 dans le logement. Ici, l’axe du passage 58 est sensiblement parallèle à la direction D de traitement de la chevelure. En variante, la direction de déplacement de l’ergot 54 dans le passage 58 peut être perpendiculaire à la fois à la direction T d’insertion de la recharge dans le logement et à la direction D de traitement de la chevelure.

Le guidage en translation de l’ergot 54 dans le passage 58, dans une direction perpendiculaire à la direction d’insertion de la recharge 32 permet d’assurer que la recharge de produit cosmétique ne puisse pas être insérée en force dans le logement, contre un effort exercé par le bilame 52, en déformant celui-ci.

Il est à noter qu’un ressort de rappel 60 est prévu, dans l’exemple illustré, pour maintenir l’ergot 54 hors de la rainure 42 durant l’utilisation du dispositif, quand le bilame 52 est chaud. Le ressort de rappel 60 prend ici appui contre le bord du passage 58, d’une part, et la portion élargie 542 de l’ergot 54.

Enfin, tel qu’illustré, le bilame 52 est associé à un indicateur de sécurité, pour indiquer visuellement à l’utilisateur du dispositif que celui-ci est chaud ou froid. Pour ce faire, un bras 62 est solidaire du bilame 52, de telle sorte que le bras 62 fasse saillie hors du dispositif de traitement de la chevelure, dans la configuration du bilame autorisant l’introduction de la recharge 32. Ainsi, lorsque l’extrémité du bras 62 fait saillie hors de l’appareil, l’utilisateur sait que l’élément chauffant 28 est chaud. Dans le cas contraire, il sait que le dispositif est froid.

Comme indiqué précédemment, sur la figure 2, l’appareil 10 est représenté en fonctionnement. L’élément chauffant 28 est à sa température nominale ou proche de sa température nominale, permettant le traitement de la chevelure. Cette température nominale peut être comprise entre 90 et 230 °C et peut notamment être égale à 95 °C. Dans ces conditions, le bilame 52 est déformé, de telle sorte que l’ergot 54 ne fasse pas saillie dans la rainure 42. Le logement peut alors recevoir la recharge 32. Le bras 62 fait saillie hors du dispositif 10, indiquant à l’utilisateur que ce dernier est chaud.

Sur la figure 3, par contre, l’élément chauffant 28 n’est pas à sa température nominale permettant le traitement de la chevelure. Dans ce cas, comme illustré, le bilame 52 est dans une configuration telle que l’ergot 54 qui est en appui sur celui-ci fasse saillie dans la rainure 42. Dans ces conditions, il n’est pas possible de mettre en place la recharge de produit cosmétique 32 dans son logement. Tout du moins, l’insertion de la recharge 32 dans sa position d’utilisation, complètement reçue dans le logement, n’est pas possible. L’appareil ne peut pas être utilisé convenablement. Dans cette position, le bras 62 ne fait pas saillie hors du dispositif. L’utilisateur est ainsi averti que le dispositif est froid.

La figure 4 illustre un deuxième exemple 100 de dispositif de traitement de la chevelure. Ce dispositif 100 se distingue du dispositif 10 selon le premier exemple décrit, essentiellement par la fixation de la recharge de produit cosmétique 32 sur le bras 18. Ici, la recharge de produit cosmétique est reçue dans son logement par insertion d’une de ses extrémités dans le logement, puis par pivotement de la recharge de produit cosmétique.

Telle qu’illustrée, la recharge de produit cosmétique 32 est reçue dans un logement du bras supérieur 18, délimité par deux surfaces normales à la direction longitudinale du bras, soit une surface avant et une surface arrière, reliées entre elles par une surface latérale. Le logement est en outre ouvert au moins vers le bras inférieur 16 et vers l’extérieur.

La recharge de produit cosmétique 32 comporte un corps 36 muni de reliefs d’accrochage 108 permettant la fixation de la recharge 32 dans son logement.

Le corps 36 présente une forme générale en parallélépipède rectangle. Le corps 36 est allongé selon une direction longitudinale et présente une section transversale en forme de « U ».

Le corps 36 comporte deux parois opposées 110, 112, une avant 110 et une arrière 112, reliées par deux parois latérales 114, 116 et par un fond 118.

Le corps 36 présente une longueur Z, prise entre la paroi avant 110 et la paroi arrière 112, par exemple comprise entre 70 et 100 mm, une hauteur H, prise de l’ouverture 120 au fond 118, par exemple comprise entre 10 et 30 mm et une largeur /, prise perpendiculairement à la longueur Z et à la hauteur H, par exemple comprise entre 5 et 20 mm.

La paroi arrière 112 comporte au moins un relief d’accrochage 108, ici deux reliefs d’accrochage 108. Ces deux reliefs d’accrochage 108 sont en saillie sur la paroi arrière 112. Les reliefs d’accrochage 108 sont ici de forme asymétrique. Les reliefs d’accrochage 108 sont par exemple de forme sensiblement triangulaire, en vue de côté.

Les reliefs d’accrochage 108 sur la paroi arrière sont centrés sur cette paroi arrière 112, et sont d’une épaisseur maximale emax, prise à partir de la paroi arrière 112, par exemple comprise entre 0,2 et 5 mm, ici sensiblement égale à 1 mm et d’une longueur k par exemple comprise entre 4 et 10 mm. Les reliefs d’accrochage 108 sur la paroi arrière 112 sont par exemple espacés d’une distance comprise entre 1 et 10 mm.

La paroi avant 110 comporte une languette 122, élastiquement déformable, présentant au moins un relief d’accrochage 108, ici deux reliefs d’accrochage 108, en saillie, et des reliefs de préhension 124.

La languette 122 est reliée à la paroi avant 110 par l’intermédiaire d’une portion arrondie 126 formant une gorge 128 avec cette dernière. La languette 122 s’étend parallèlement à la paroi avant 110 et elle est espacée de cette dernière d’une distance comprise entre 1 et 5 mm.

Les reliefs d’accrochage 108 sur la surface de la languette 122, orientée vers l’extérieur, sont d’une forme sensiblement identique à celle des reliefs d’accrochage 108 sur la paroi arrière 112 du corps 36 de la recharge. Ils sont également disposés sur cette surface de la languette de manière analogue à la disposition des reliefs d’accrochage 108 sur la paroi arrière 112 du corps 36 de la recharge.

Les reliefs de préhension 124 sont ici réalisés sous la forme de trois nervures parallèles.

La mise en place de la recharge 32 dans son logement est réalisée comme suit : - l’utilisateur introduit, par la partie latérale ouverte du logement, la paroi arrière 112 de la recharge 32 dans le logement, en regard d’une surface arrière de ce dernier ; - les reliefs d’accrochage 108 sur la paroi arrière 112 du corps 36 de la recharge sont alors en regard de reliefs en creux complémentaires, non représentés, de la surface arrière du logement ; - l’utilisateur fait alors pivoter la recharge 32 autour d’un axe de pivotement B, représenté sur la figure 4, pour la mettre en position d’utilisation dans le logement 22. Ce faisant, les reliefs d’accrochage 108 de la paroi arrière 112 du corps 36 sont reçus dans les reliefs en creux complémentaires de la surface arrière du logement, et les reliefs d’accrochage 108 sur la languette 122 s’encliquètent dans des reliefs en creux complémentaires, non représentés, de la surface avant du logement. L’insertion des reliefs d’accrochage 108 de la languette 122 dans des reliefs en creux complémentaires du logement, est rendue possible par déformation élastique de la languette 122 au cours du pivotement du corps 36. Les reliefs d’accrochage 108 reçus dans les reliefs en creux complémentaires du logement, permettent le maintien de la recharge 32 en position dans le logement.

Cependant, comme cela est visible sur la figure 7, notamment, la réception de la recharge 32 dans son logement n’est possible que lorsque l’ergot 54 de fait pas saillie dans ce logement. Ainsi, comme expliqué en regard du premier exemple de dispositif de traitement de la chevelure 10, l’insertion de la recharge 32 n’est possible que lorsque le bilame 52 est déformé par la chaleur émise par l’élément chauffant 28, ayant atteint sa température nominale de fonctionnement. Tant que cette température n’est pas atteinte, le bilame 52 maintient l’ergot 54 en saillie dans le logement, de sorte que les reliefs d’accrochage 108 sur le corps 32 ne peuvent être insérés correctement dans les reliefs en creux complémentaires, formés sur les surfaces avant et arrière du logement.

Pour retirer la recharge 32, l’utilisateur appuie en direction de Tanière de la recharge 32, sur la partie d’extrémité de la languette 122 qui fait saillie hors du logement, tout en faisant pivoter la recharge 32 autour de son axe de pivotement B. Appuyer sur la languette 122 permet de courber cette dernière et ainsi de désengager les reliefs d’accrochage 108 de la languette 122 des reliefs en creux complémentaires de la surface avant du logement. Le pivotement de la recharge 32 permet de faire sortir la partie avant de la recharge 32 de son logement et de désengager les reliefs d’accrochage 108 de la paroi arrière 112 du corps 36, des reliefs en creux complémentaires réalisés sur la surface arrière du logement. L’utilisateur peut alors aisément retirer la recharge 32 de son logement.

La figure 8 illustre un troisième exemple de dispositif 200 de traitement de la chevelure. Ce dispositif 200 se distingue des dispositifs 10 et 100, essentiellement par le mode de fixation de la recharge de produit cosmétique 32 sur le bras 18. Dans le cas de l’exemple de la figure 8, en effet, la recharge de produit cosmétique est fixée dans son logement par coulissement selon une direction transversale du dispositif de traitement de la chevelure ; cette direction est ici sensiblement parallèle à la direction D de déplacement du dispositif de traitement de la chevelure en cours d’utilisation.

Pour ce faire, dans l’exemple illustré sur la figure 8, la recharge 32 comporte une pince 202 adaptée à coopérer avec une lame 204 solidaire du bras supérieur 18 ou formée par ce bras supérieur 18, pour fixer la recharge 32 sur le bras supérieur 18.

La pince 202 est formée ici par deux parois 206, 208 qui s’étendent parallèlement, sur toute la longueur L de la recharge 20. Les deux parois 206, 208 sont par exemple séparées par un espace 210 entre elles, d’épaisseur comprise par exemple entre 0,5 mm et 10mm, mieux entre 1 mm et 5 mm. La largeur 1 des parois 206, 208, mesurée de la surface latérale 212 de la recharge 32 à leur extrémité libre, est ici constante. Cette largeur est par exemple comprise entre 0,5 mm et 50 mm, mieux entre 2 mm et 30 mm

Par ailleurs, la lame 204 est formée au niveau d’un renfoncement 214 dans le bras supérieur 18, dimensionné pour recevoir la recharge 32. La lame 204 s’étend ainsi dans le renfoncement 214. La lame 204 est d’épaisseur constante, sensiblement égale voire légèrement supérieure à l’épaisseur de l’espace 210 entre les parois 206, 208 de la recharge 32. La lame 204 est destinée à être reçue dans l’espace 210 lorsque la recharge 32 est reçue dans le renfoncement 214, formant logement de réception de la recharge 32.

La recharge 32 est introduite dans le logement par mouvement selon un axe sensiblement parallèle à l’axe de l’articulation 20 ou à la direction D de déplacement du dispositif de traitement de la chevelure durant son utilisation. Les parois 206, 208 coulissent de part et d’autre de la lame 204, jusqu’à ce que la recharge 32 vienne en butée contre le fond 216 du renfoncement 214 et/ou que la lame 204 vienne en butée contre le fond de l’espace 210 défini entre les deux parois 206, 208. Le maintien de la recharge 32 en position peut se faire par friction des surfaces intérieures des parois 206, 208 sur les surfaces supérieures et inférieures de la lame 204. Le positionnement de la recharge 32 dans le renfoncement 214 selon l’axe longitudinal du bras 18 est assuré par le contact de surfaces avant et arrière de la recharge 32 avec des surfaces avant et arrière du renfoncement 214.

Cependant, un ergot 54, réalisée ici sous forme de patte, s’étend sensiblement parallèlement à la lame 204, dans le renfoncement 214. Cet ergot est par exemple solidaire d’un bilame relié thermiquement à l’élément chauffant reçu dans le bras supérieur, comme dans les dispositifs 10, 100 précédemment décrits. Lorsque le bilame est froid, l’ergot 54 fait saillie dans le renfoncement 214, empêchant l’insertion de la recharge 32 dans le renfoncement 214. Dans ce cas, en effet, l’épaisseur cumulée de la lame 204, de l’ergot 54 et de l’espace entre la lame 204 et l’ergot 54, le cas échéant, est supérieure à l’épaisseur de l’espace 210 entre les deux parois 206, 208, de sorte que la recharge ne peut pas coulisser le long de la lame 204 pour être complètement reçue dans le logement 214.

Il est à noter ici que l’ergot 54 est guidé en translation sensiblement selon la direction de retrait de la recharge de produit cosmétique 32, hors de son logement. Dans ce cas, le refroidissement de l’élément chauffant peut avantageusement provoquer le retrait de la recharge de produit cosmétique 32, sans nécessiter d’action de la part de l’utilisateur. L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d’être décrits, mais est susceptible de nombreuses variantes.

Ainsi, le bilame peut être à déclenchement binaire - c’est-à-dire présenter deux positions stables - ou progressif - c’est-à-dire qu’il peut prendre différentes positions stables entre deux positions extrêmes.

Par ailleurs, comme indiqué précédemment en regard de l’exemple des figures 1 à 3, le bilame peut être associé à un indicateur de sécurité, pour indiquer visuellement à l’utilisateur que l’appareil est chaud ou froid. Pour ce faire, un bras est par exemple solidaire du bilame, de telle sorte que le bras fasse saillie hors du dispositif de traitement de la chevelure, au moins dans l’une des positions du bilame autorisant ou empêchant l’introduction de la recharge de produit cosmétique dans le logement. Ainsi, lorsque l’extrémité du bras fait saillie hors de l’appareil, l’utilisateur sait que l’élément chauffant est chaud ou froid, selon le cas de figure. En variante, l’extrémité du bras peut également faire saillie hors du dispositif, quelle que soit la température de l’élément chauffant. Dans ce cas, l’extrémité du bras faisant saillie peut être déplacée entre deux positions extrêmes, du fait de la déformation du bilame. L’une de ces positions correspond à une température minimale du bilame, l’autre à une température maximale, de préférence la température nominale. La position du bras et de son extrémité en saillie hors du dispositif de traitement de la chevelure est alors fonction de la température de l’élément chauffant, entre ces deux valeurs extrêmes. L’utilisateur peut ainsi être averti que le dispositif est prêt à être utilisé, l’élément chauffant ayant atteint sa température nominale.

En outre, dans les exemples présentés, un ergot fait saillie dans le logement de réception de la recharge de produit cosmétique. En variante, un volet est solidaire du bilame, de telle sorte que le volet ferme le logement, en empêchant l’accès à la recharge, en fonction de la température de l’élément chauffant, notamment tant que l’élément chauffant n’a pas atteint sa température nominale.

Enfin, même si un mode de réalisation avec bilame apparaît préférable pour sa facilité de fabrication et son coût réduit, il peut être remplacé par des dispositifs très différents. On peut par exemple mettre en œuvre un capteur de température, adapté à mesurer la température de l’élément chauffant, un moteur électrique pour déplacer l’ergot, le volet ou toute autre pièce mise en œuvre pour empêcher la réception de la recharge de produit cosmétique dans son logement, et une unité électronique de commande reliée au capteur de température et au moteur électrique, pour commander l’actionnement du moteur en fonction de la température mesurée par le capteur de température. Dans ce cas également, le moteur ou un second moteur peut être mis en œuvre pour déplacer le bras indiquant la température de l’élément chauffant.

Dans ce cas, également, on peut mettre en œuvre deux températures de seuil distinctes commandant l’actionnement du moteur dans un sens de montée en température de l’élément chauffant et dans l’autre de descente en température de l’élément chauffant, pour assurer un fonctionnement stable du dispositif de traitement de la chevelure.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de traitement de la chevelure (10 ; 100 ; 200), comportant : - un logement de réception d’une recharge (32) de produit cosmétique, - un élément (28) chauffant des cheveux à traiter, et - un dispositif (50) empêchant la réception de la recharge de produit cosmétique (32) dans le logement, en fonction de la température de l’élément chauffant (28).
2. 2. Dispositif de traitement de la chevelure selon la revendication 1, dans lequel le dispositif (50) empêchant la réception de la recharge de produit cosmétique dans le logement comporte un ergot (54) faisant saillie dans le logement, l’ergot étant de préférence guidé en translation dans un passage formé dans le dispositif de traitement de la chevelure.
3. 3. Dispositif de traitement de la chevelure selon la revendication 2, dans lequel l’ergot (54) est guidé en translation selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction d’insertion de la recharge (32) dans le logement.
4. 4. Dispositif de traitement de la chevelure selon la revendication 2, dans lequel l’ergot (54) est guidé en translation sensiblement selon la direction de retrait de la recharge (32), hors du logement, de telle sorte que lorsque l’élément chauffant (28) refroidit, l’ergot éjecte la recharge du logement.
5. 5. Dispositif de traitement de la chevelure selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel le dispositif (50) empêchant la réception de la recharge (32) dans le logement comporte un bilame (52) conformé pour que : - lorsque le bilame (52) est à une température inférieure à une première température de seuil, l’ergot (54) fasse saillie dans le logement, et pour que - lorsque le bilame (52) est à une température supérieure à une deuxième température de seuil, l’ergot (54) autorise l’introduction de la recharge de produit cosmétique dans le logement, la première température de seuil étant de préférence supérieure ou égale à la deuxième température de seuil.
6. 6. Dispositif de traitement de la chevelure selon la revendication 5, dans lequel le bilame (52) est fixé sur l’élément chauffant (28) de manière à créer une liaison thermique entre l’élément chauffant (28) et le bilame (52).
7. 7. Dispositif de traitement de la chevelure selon la revendication 5 ou 6, dans lequel le dispositif (50) empêchant la réception de la recharge (32) dans le logement, comporte un ressort (60) de rappel de l’ergot (54) dans une position permettant la réception de la recharge (32) dans le logement, le bilame (52) empêchant de préférence le ressort de rappel (60) de déplacer l’ergot (54) dans la position permettant la réception de la recharge de produit cosmétique (32) dans le logement, tant que la température du bilame (52) est inférieure à la première valeur seuil.
8. 8. Dispositif de traitement de la chevelure selon l’une des revendications 5 à 7, dans lequel un bras (62) est solidaire du bilame (52), de telle sorte que le bras (62) fasse saillie hors du dispositif de traitement de la chevelure, au moins dans l’une des positions du bilame (52) autorisant ou empêchant la réception de la recharge (32) dans le logement.
9. 9. Dispositif de traitement de la chevelure selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant deux bras mobiles (16 ; 18) l’un par rapport à l’autre, entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d’engagement entre eux de cheveux à traiter, l’un (16) des bras comportant le logement de réception de la recharge de produit cosmétique (32) et l’élément chauffant (28).
10. 10. Dispositif de traitement de la chevelure selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre une recharge de produit cosmétique (32), la recharge de produit cosmétique comportant un réservoir, destiné à être reçu au moins partiellement dans le logement et un organe d’application, en communication de fluide avec le réservoir, l’organe d’application étant destiné à s’étendre au moins partiellement hors du logement.