FR3043906A1

FR3043906A1 - Nouvelle canule utilisable dans le domaine bucco-dentaire

Info

Publication number: FR3043906A1
Application number: FR1502462A
Authority: FR
Inventors: Philippe Bagur
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2015-11-25
Filing date: 2015-11-25
Publication date: 2017-05-26

Abstract

La présente invention concerne une nouvelle canule utilisable dans le domaine buccodentaire . La canule (1) se présente sous forme d'un corps comprenant une première extrémité (2) qui sera reliée à la source d'aspiration, et une deuxième extrémité (3) comportant un orifice (4) par où seront aspirés la salive du patient et les éventuels débris résultant des travaux du dentiste dans la bouche du patient ; à proximité de l'extrémité (3) de la canule (1), cette dernière comporte une languette (5) présentant sensiblement la forme d'un triangle isocèle dont une base (6) est perpendiculaire à l'axe de ladite canule (1) et affleure la base de l'orifice (4) et dont le sommet opposé (7) se trouve dans le plan médian de ladite canule ; en outre, ladite base (6) déborde symétriquement de part et d'autre dudit orifice (4) définissant ainsi deux petites ailettes (8). Application dans le domaine bucco-dentaire, par exemple dans celui de la pédodontie.

Description

La présente invention concerne une nouvelle canule utilisable dans le domaine bucco-dentaire.

Dans ce domaine, les canules utilisées par le dentiste sont rigides ce qui présente divers inconvénients, notamment un usage qui peut se révéler malaisé et un risque de blessure pour le patient. A l’inverse, la canule selon la présente invention est souple ; dans la suite de la présente description, on entend par canule « souple », une canule qui soit suffisamment souple pour ne pas blesser le patient, tout en présentant un minimum de rigidité afin d’écarter/protéger l’intérieur de la bouche du patient, et notamment ses joues, ses lèvres et sa langue. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre faite en regard des figures données à titre indicatif et nullement limitatif parmi lesquelles : - la Figure 1 est une vue de dessous de la canule selon un mode de réalisation de l’invention ; - la Figure 2 est une vue de dessus de la canule représentée à la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue agrandie en perspective arrière de la canule selon un autre mode de réalisation de l’invention ; - la Figure 4 est une vue de profil d’un élément de raccordement venant s’adapter à la canule représentée à la Figure 3 et muni d’un raccord tournant.

Ainsi que cela a déjà été indiqué, la canule selon l’invention est en un matériau souple, par exemple en un copolymère styrène-éthylène-butylène-styrène (SEBS), en éthylène-acétate de vinyle ou en silicone ; c’est un matériau qui est suffisamment souple, ce qui est important pour le patient afin de ne pas être blessé par le dentiste lors de ses manipulations, tout en étant suffisamment rigide pour présenter un bon maintien physique, afin d’écarter/protéger l’intérieur de la bouche du patient, et notamment ses joues, ses lèvres et sa langue, mais aussi pour que ladite canule ne soit pas écrasée sous l’effet de l’aspiration, ladite canule étant destinée à être intégrée dans un système relié à une source d’aspiration. En outre, ce matériau pourra être facilement autoclavable une multitude de fois (à 134°C par exemple) assurant ainsi une hygiène parfaite pour le patient et permettant plusieurs utilisations de ladite canule. Bien entendu, le dentiste peut préférer jeter après chaque usage ladite canule. Référence étant faite à la Figure 1, qui est une vue de dessous de la canule selon l’invention, la canule (1) se présente sous forme d’un corps comprenant une première extrémité (2) qui sera reliée à la source d’aspiration, et une deuxième extrémité (3) comportant un orifice (4) par où seront aspirés la salive du patient et les éventuels débris résultant des travaux du dentiste dans la bouche du patient.

Il apparaît dans cette Figure 1 qu’à proximité de l’extrémité (3) de la canule (1), cette dernière comporte une languette (5) présentant sensiblement la forme d’un triangle isocèle dont une base (6) est perpendiculaire à l’axe de ladite canule (1) et affleure la base de l’orifice (4) et dont le sommet opposé (7) se trouve dans le plan médian de ladite canule ; en outre, ladite base (6) déborde symétriquement de part et d’autre dudit orifice (4) définissant ainsi deux petites ailettes (8).

Ces différentes caractéristiques se retrouvent à la Figure 2 qui est une vue de dessus de ladite canule (1).

Avantageusement, le plan défini par l’orifice (4) par rapport à l’axe longitudinal de la canule (1) est incliné, de sorte que ledit plan et celui de la languette (5) forment un angle aigu, préférentiellement de l’ordre de 20 à 35°.

Encore plus avantageusement, la languette n’est pas rigoureusement plane mais est très légèrement incurvée, la partie concave se situant du côté des joues, des lèvres ou de la langue du patient, assurant ainsi un confort optimal pour le patient, ce confort étant encore accru par la présence de deux petits orifices (9) visibles à la Figure 3, situés de part et d’autre de l’orifice (4) évitant tout phénomène de succion ou, en tous cas, réduisant substantiellement ce phénomène. Un tel confort est particulièrement important dans le domaine de la pédodontie. L'orifice (4) de la canule (1), associé à la forme de la languette (5), ainsi que l’angulation précitée font qu’il est possible pour le dentiste de travailler dans le secteur antérieur de la bouche du patient, ce qui constitue un avantage important par rapport aux autres dispositifs utilisés dans le domaine bucco-dentaire, car alors la traction et le poids du tuyau d'aspiration sont nettement moindre que pour les autres canules connues ; s’agissant de ces dernières, le dessin de l’ouverture et l’angulation obligent à travailler dans la même zone antérieure avec tout le poids et la traction du tuyau tenu à la verticale pour avoir la même aspiration.

La canule (1) selon l’invention peut se brancher au bout des manches du dispositif décrit dans le brevet français n° 07 54359 au nom de la demanderesse ; elle peut aussi se brancher directement sur les pompes à salive classiques.

Autrement dit, une telle canule (1), souple, peut se brancher aussi bien sur un support rigide (manche du dispositif faisant l’objet du brevet précité) que sur un support souple et susceptible d’être tordu comme c’est le cas pour les pompes à salive classiques. Cela est tout à fait nouveau par rapport à l’état de la technique.

Il est à noter que la canule représentée aux Figures 1 et 2 a sensiblement sa taille normale, alors que celle illustrée à la Figure 3 est une vue agrandie en perspective arrière. Une telle vue agrandie permet notamment de voir que cette canule, de même que celle représentée aux Figures 1 et 2, présente un coude (10). Pour des raisons de clarté, l’orifice (4) et les ailettes (8) ne sont pas visibles sur cette Figure 3.

Selon le mode préférentiel de l’invention illustré aux Figures 3 et 4, la canule (1) présente au niveau de l’extrémité (2), et à l’intérieur de celle-ci, une multiplicité de cannelures (11) disposées radialement ; un tel agencement est particulièrement intéressant lorsque ladite canule (1) est destinée à venir s’emboîter, au niveau de sa première extrémité (2), à un élément de raccordement (12) dont une extrémité comporte une saillie (13) qui va venir se positionner entre deux cannelures (11) consécutives de la canule représentée à la Figure 3, permettant ainsi de pouvoir orienter de façon stable la canule (1) dans toutes les positions, selon les besoins du dentiste.

Selon ce mode préférentiel, l’élément de raccordement (12) comprend à son extrémité opposée à celle où est prévue la saillie (13), un raccord tournant (14) relié à la source d’aspiration ; cet agencement augmente pour le dentiste les possibilités de positionner la canule ( 1 ) dans la bouche du patient, améliorant encore l’utilisation de ladite canule. Dans cette Figure 4, l’élément de raccordement (12) est représenté à la même échelle que la canule illustrée aux Figures 1 et 2.

Claims

REVENDICATIONS

1. Canule destinée à être utilisée dans le domaine bucco-dentaire du type comprenant un corps avec une première extrémité reliée à la source d’aspiration à l’aide d’un élément de raccordement, et une deuxième extrémité munie d’un orifice par lequel seront aspirés la salive du patient et d’éventuels débris, caractérisée en ce que ladite deuxième extrémité (3) présente un orifice (4) incliné et une languette (5) ayant sensiblement la forme d’un triangle isocèle dont une base (6) est perpendiculaire à l’axe de ladite canule (1) et affleure la base de l’orifice (4), et dont le sommet opposé (7) se trouve dans le plan médian de ladite canule (1), ladite base (6) débordant symétriquement de part et d’autre dudit orifice (4) définissant ainsi deux ailettes (8).
2. Canule selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite languette (5) est très légèrement incurvée, la partie concave se situant du côté des joues, des lèvres ou de la langue du patient.
3. Canule selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce qu’elle présente deux petits orifices (9) situés de part et d’autre de l’orifice (4).
4. Canule selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la canule (1) présente au niveau de ladite première extrémité et à l’intérieur de celle-ci une multiplicité de cannelures (11) disposées radialement.
5. Canule selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit élément de raccordement (12) est muni à l’une de ses extrémités d’une saillie (13) destinée à venir s’intercaler entre deux cannelures (11) consécutives.
6. Canule selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit élément de raccordement (12) comprend à son autre extrémité un raccord tournant (14) relié à la source d’aspiration.
7. Canule selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la canule (1) présente un coude (10).
8. Canule selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la canule (1) est réalisée en un copolymère styrène-éthylène-butylène-styrène (SEBS), en éthylène-acétate de vinyle ou en silicone.
9. Canule selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le plan défini par l’orifice (4) par rapport à l’axe longitudinal de la canule (1) est incliné, de sorte que ledit plan et celui de la languette (5) forment un angle aigu, préférentiellement de l’ordre de 20 à 35°.