FR3043346A1

FR3043346A1 - Outillage de sertissage de bord d’element de carrosserie de vehicule automobile

Info

Publication number: FR3043346A1
Application number: FR1560646A
Authority: FR
Inventors: Jean Marie Coquet; Anthony Noizet
Original assignee: Peugeot Citroen Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2015-11-06
Filing date: 2015-11-06
Publication date: 2017-05-12
Anticipated expiration: 2035-11-06
Also published as: CN108348973B; EP3370893A1; EP3370893B1; FR3043346B1; WO2017077208A1; CN108348973A

Abstract

L'invention consiste en un outillage de sertissage (102) de bord d'embouti, notamment d'élément de carrosserie de véhicule automobile, comprenant : une matrice (104) formant un bord fixe (106) s'étendant longitudinalement ; une lame mobile (108) s'étendant longitudinalement et apte à être déplacée le long du bord fixe dans la direction longitudinale (L) ; un gabarit (112) monté sur la lame pour le positionnement de ladite lame par rapport au bord fixe (106) de la matrice ; le gabarit comprend : une surface de contact latéral (118) destinée à épouser une surface latérale (114) du bord, et s'étendant transversalement ; et une surface de contact supérieur (120) destinée à épouser une surface supérieure (116) du bord adjacente à la surface latérale, et s'étendant transversalement ; la surface de contact supérieur (120) est, en outre, à distance de la surface de contact latéral (118) selon la direction longitudinale.

Description

OUTILLAGE DE SERTISSAGE DE BORDS D’ELEMENTS DE CARROSSERIE DE VEHICULE AUTOMOBILE L’invention a trait au domaine des outillages de mise à forme. Plus particulièrement, l’invention a trait au domaine des outillages de sertissage. L’invention a également trait à un procédé mis en œuvre par un outillage de sertissage pour établir des trajectoires de déplacement d’une lame de l’outillage.

La figure 1 est une vue d’un outillage 2 connu de sertissage par pliage de bords d’emboutis (non représentés), notamment d’éléments de carrosserie de véhicule automobile. L’outillage comprend une matrice 4 avec un bord fixe 6 s’étendant longitudinalement ; une lame mobile 8 liée à un bras mobile 10 et apte à être déplacée par ledit bras le long du bord de la matrice. L’outillage est en l’occurrence représenté dans une phase de positionnement de la lame par rapport à la matrice, il comprend un gabarit 12 monté sur la lame pour assurer ce positionnement. Le gabarit comprend une surface de contact avec le bord 4 de la matrice, cette surface formant une première portion 20 généralement plane prenant appui sur la surface supérieure du bord 4 et une deuxième portion 18, également généralement plane, prenant appui sur la face latérale du bord. La première portion de surface 20 se limite à régler la hauteur de la lame sans se soucier de son inclinaison par rapport à la surface supérieure du bord 4. De plus, cet enseignement n’est satisfaisant que lorsque le bord de la matrice est généralement rectiligne en raison de l’interférence des zones latérales à la deuxième portion de surface 18.

Cependant, les éléments de carrosserie de véhicule automobile sont aujourd’hui de formes complexes et présentent des bords généralement courbés et/ou galbés de manière prononcée et le sertissage de tels bords est complexe. L’invention a pour objectif de proposer une solution palliant au moins un inconvénient de l’état de l’art susmentionné. Plus particulièrement, l’invention a pour objectif de proposer une solution d’outillage de sertissage facilitant le sertissage de bords d’éléments de carrosserie de véhicule automobile. L’invention a pour objet un outillage de sertissage par pliage de bords d’embouti(s), comprenant : une matrice formant, à un bord, une surface d’appui du ou des emboutis ; une lame mobile avec une surface de contact d’un des bords d’embouti(s) destinée à être déplacée le long de la surface d’appui de la matrice en vue de plier ledit bord ; un gabarit destiné à être monté sur la lame pour le positionnement de ladite lame par rapport à la surface d’appui de la matrice ; remarquable en ce que le gabarit comprend : une première cale configurée pour s’étendre le long de la surface de contact de la lame et pour contacter la surface d’appui lors du déplacement de ladite lame le long de la surface d’appui de la matrice en l’absence du ou des emboutis.

Selon des modes particuliers de réalisation, l’outillage de sertissage peut comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - la première cale s’étend transversalement à la direction de déplacement de la lame mobile, sur plus de 80% de la largeur de la surface d’appui de la matrice. - la première cale s’étend transversalement à la direction de déplacement de la lame mobile sur une distance supérieure à 2mm, préférentiellement supérieure à 4mm, plus préférentiellement encore supérieure à 6mm. - la surface de contact de la lame mobile est une surface gauche de forme généralement vrillée avec une portion arrière généralement plane destinée à presser les bords d’embouti(s), la première cale étant située sur ladite portion arrière. - le gabarit comprend une deuxième cale configurée pour contacter une surface latérale du bord de la matrice, ladite cale étant située, suivant la direction de déplacement de la lame mobile, à l’avant de la première cale. - les première et deuxième cales sont des éléments distincts rapportés sur la lame mobile, préférentiellement sur une face de ladite lame qui est en vis-à-vis de la surface latérale du bord de la matrice. - la première cale présente une hauteur entre la surface de contact de la lame et la surface d’appui de la matrice comprise entre 1mm et 8mm, préférentiellement entre 1.5mm et 6mm, plus préférentiellement encore entre 2mm et 4mm. - la première cale et/ou la deuxième cale comprennent, chacune, une surface de contact avec la matrice qui présente un rayon de courbure compris entre 5mm et 15mm. L’invention a également pour objet un procédé de mise au point de trajectoire d’une lame mobile de sertissage par pliage de bords d’emboutis ; remarquable en ce qu’il comprend l’utilisation d’un outillage de sertissage conforme à l’invention, et comprend les étapes suivantes : i) déplacement de la lame mobile, équipée de la première cale, le long de la surface d’appui de la matrice en l’absence du ou des emboutis, la hauteur (h) de ladite cale, entre la surface de contact de la lame et la surface d’appui de la matrice correspondant à la hauteur des bords d’embouti(s) sertis ; ii) détection d’écarts de positionnement entre la première cale et la surface d’appui de la matrice ; iii) correction des écarts de positionnement par translation(s) et/ou pivotement(s) d’un bras mobile supportant la lame.

Selon un mode avantageux de l’invention, l’étape de détection des écarts comprend la détection d’écarts de positionnement entre la deuxième cale et la surface latérale du bord de la matrice.

Selon un mode avantageux de l’invention, le procédé comprend, en outre, une étape, précédant l’étape de déplacement, d’application d’une couche de pigment coloré sur la surface d’appui et/ou sur la surface latérale de la matrice, la détection d’écarts de positionnement de la lame étant basée sur l’observation de zones de non frottement ou frottement insuffisant sur ladite couche de pigment.

Selon un mode avantageux de l’invention, le procédé comprend, en outre, la mise en place d’un ou plusieurs comparateurs sur la lame afin de mesurer des distances transversalement à la direction de déplacement de la lame mobile et/ou la mise en place d’un indicateur de pente sur la lame, afin d’être lié à la lame pour mesurer des angles de pivotement de ladite lame. Le gabarit peut comprendre un support de comparateur avec des moyens de fixation, notamment par vissage, à la lame mobile. Le support peut comprendre un ou plusieurs orifices transversaux, préférentiellement perpendiculaires, à la direction de déplacement de la lame mobile, ces orifices étant configurés pour supporter le ou les comparateurs. L’invention est intéressante en ce que l’outillage de sertissage est adapté pour établir facilement une trajectoire de lame de sertissage le long d’un bord fixe de matrice. En effet, l’outillage comprend un gabarit avec une surface de contact latéral sur la deuxième cale et/ou une surface de contact supérieure sur la première cale, ces surfaces étant configurées pour glisser sur le bord de la matrice lors du déplacement de la lame le long du bord en vue de son positionnement. Les surfaces de contact s’étendent transversalement par rapport à la direction longitudinale du bord et de la lame et les écarts de positionnement de la lame ne produisant pas de contact contre le bord peuvent être détectés et corrigés par déplacement d’un bras mobile portant la lame. Les surfaces de contact, en particulier peuvent être disposées longitudinalement de manière adaptée pour le sertissage, en particulier pour le pliage et de pressage du bord d’embouti contre le bord de la matrice. Des bords d’embouti courbés et/ou galbés, notamment d’éléments de carrosserie de véhicule automobile peuvent être sertis simplement par un tel outillage. D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l’aide de la description et des dessins parmi lesquels : - La figure 1 est une vue d’un outillage de sertissage selon l’état de l’art ; - La figure 2 est une vue d’un outillage de sertissage conforme à l’invention, dans un mode préféré de réalisation de l’invention et à l’étape de déplacement du procédé conforme à l’invention ; - La figure 3 est une vue de l’outillage de sertissage de la figure 2 à l’étape de détection d’écarts du procédé conforme à l’invention ; - La figure 4 est une vue en perspective de la lame et du gabarit de l’outillage des figures 2 et 3 ;

La figure 1 est une vue d’un outillage de sertissage 2 selon l’état de l’art. L’outillage a été décrit en relation avec la discussion de l’état de l’art.

La figure 2 est une vue d’un outillage de sertissage 102 de bord d’embouti (non représenté), notamment d’élément de carrosserie de véhicule automobile, conforme à l’invention. Elle présente une image principale sur laquelle on peut voir la lame 108 s’étendant dans la direction longitudinale « L » et se déplaçant le long du bord 106 de la matrice s’étendant dans la direction longitudinale. L’outillage comprend une matrice 104 formant un bord fixe 106 s’étendant longitudinalement, une lame mobile 108 s’étendant longitudinalement, liée à un bras mobile 110 et apte à être déplacée par ledit bras le long du bord de la matrice. En phase de sertissage, la lame effectue dans ce déplacement le pliage et le pressage d’un bord d’un embouti contre l’embouti en question contre le bord d’un autre embouti, en appui sur le bord de la matrice. Elle comprend une surface gauche en forme de vrille le long de la direction longitudinale pour le pliage progressif du bord d’embouti lors du déplacement ; la surface en forme de vrille se termine par une portion de surface destinée à presser le bord d’embouti. Le bord fixe 106 comprend une surface latérale 114 et une surface d’appui 116 adjacente à la surface latérale. La surface d’appui est destinée à recevoir le ou les bords du ou des emboutis.

La figure 2 présente aussi deux vues en coupe transversale « T1 » et « T2 » de l’outillage par rapport à la direction longitudinale « L ».

En référence à ces vues en coupe de la figure 2, l’outillage comprend aussi un gabarit 112 monté sur la lame, le gabarit étant prévu pour positionner la lame par rapport au bord fixe le long de son déplacement. Le gabarit peut comprendre une première cale 1121 avec une surface de contact 120 apte à prendre appui contre la surface d’appui 116 du bord fixe. Le gabarit 112 peut comprendre également une deuxième cale 1122 avec une surface de contact latéral 118 apte à prendre appui contre la surface latérale 114 du bord. La surface de contact 120 s’étend transversalement à la direction longitudinale et est à distance de la surface de contact latéral 118 selon la direction longitudinale « L ».

On peut voir sur la vue en coupe « T1 » de la figure 2 la deuxième cale 1122 du gabarit 112, comprenant la surface de contact latéral 118 s’étendant transversalement et épousant la surface latérale 114 du bord. La surface latérale s’étend transversalement selon la direction « K » orthogonale à la direction longitudinale.

On peut voir sur la vue en coupe « T2 » de la figure 2 la première cale 1121 du gabarit 112, comprenant la surface de contact supérieur 120 s’étendant transversalement et épousant la surface d’appui 116 du bord qui est adjacente à la surface latérale.

Si on considère le sens de déplacement de la lame indiqué par la flèche sur l’image principale de la figure 2, la vue en coupe « T2 » présentant la surface de contact 120 de la première cale est située en amont par rapport à la vue en coupe «T1 » présentant la surface de contact latéral. Aussi, les surfaces de contact latéral et supérieur « s’étendant transversalement » doivent s’entendre qu’elles s’étendent principalement dans une direction transversale. Les surfaces de contact latéral et supérieur peuvent former des contacts transversaux linéiques.

Revenant sur la vue en coupe « T1 » de la figure 2, on peut voir la lame mobile s’étendant longitudinalement qui comprend une surface gauche en forme de vrille 122 le long de la direction longitudinale « L ». La surface vrillant est destinée à plier le bord d’embouti, en particulier la surface de contact latéral est située longitudinalement au niveau de la surface vrillant formant un angle de pliage β moyen compris entre 20° et 70° par rapport à la surface supérieure, préférentiellement compris entre 30° et 60°, plus préférentiellement compris entre 40° et 50°. Cette mesure de l’invention est intéressante en ce que la surface de contact latéral 118 est située longitudinalement à un niveau ou la précision de positionnement latérale de la surface vrillant vis-à-vis du bord de la matrice doit être adaptée pour assurer un pliage au niveau adapté du bord d’embouti.

Revenant à la vue en coupe « T2 », on peut voir la surface vrillant qui se termine par une portion de surface arrière 124 destinée à presser le bord d’embouti contre la surface d’appui 116 du bord. En particulier, la surface de contact supérieur 120 est située longitudinalement au niveau de cette portion 124 destinée à presser l’embouti. Cette mesure de l’invention est très intéressante pour assurer un positionnement adapté à ce niveau longitudinal de la lame ; la surface de contact supérieur 120 est située longitudinalement à un niveau ou la précision de positionnement de la lame vis-à-vis du bord de la matrice doit être adapté pour le pressage du bord de l’embouti en fin de sertissage. La surface de contact supérieur 120 s’étend en l’occurrence latéralement sur une distance « D » supérieure à 2mm, préférentiellement supérieure à 4mm, plus préférentiellement encore supérieure à 6mm. La distance « D » correspond avantageusement à plus 80% de la largeur moyenne de la surface d’appui 116. Cette mesure de l’invention est intéressante en ce que la surface de contact supérieur 120 peut être en contact avec la surface d’appui 116 du bord sur une distance correspondant à celle de la largeur d’un bord d’embouti destiné à être pressé en fin de sertissage. En particulier, la première cale comprend, en outre, une surface d’appui 126 en contact avec la lame mobile 108 et qui est située à l’opposé de la surface de contact supérieur 120. Cette mesure de l’invention est intéressante pour assurer une rigidité de la cale au niveau de la surface de contact supérieur. En particulier, la surface d’appui 126 peut s’étendre transversalement et être en appui contre la portion de surface arrière 124 de la surface vrillant et destinée à presser le bord d’embouti. Cette mesure de l’invention est particulièrement intéressante en ce que la hauteur entre la surface de contact supérieur 120 et la surface d’appui 126 peut précisément correspondre à une distance cible adaptée entre la portion 124 de la lame en question et la surface d’appui 116 au moment du pressage en fin de sertissage. La hauteur « h » entre la surface d’appui 126 et la surface de contact supérieur 120 peut être comprise entre 1mm et 8mm, préférentiellement entre 1,5mm et 6mm, plus préférentiellement encore entre 2mm et 4mm. Il est à noter que cette distance correspond généralement à 3 fois l’épaisseur de l’embouti, c’est-à-dire à la somme des épaisseurs de tôles serties, soit, en général, 2 fois la peau + 1 fois la doublure, à laquelle peut être soustrait un jeu correspondant à l’écrasement lors du pressage en fin sertissage.

Le procédé conforme à l’invention est prévu pour établir des trajectoires de la lame mobile 108 s’étendant longitudinalement le long du bord fixe. Le procédé est mis en œuvre par l’outillage de sertissage 102 conforme à l’invention et comprend les étapes suivantes : a) déplacement de la lame mobile longitudinale 108 le long du bord fixe 106, la surface de contact latéral 118 glissant le long de la surface latérale 114 du bord et/ou la surface de contact supérieur 120 épousant et glissant le long de la surface d’appui 116 dudit bord. ; b) détection d’écarts de positionnement entre la surface de contact latéral vis-à-vis de la surface latérale du bord et/ou entre la surface de contact supérieur vis à vis de la surface d’appui du bord ; c) correction d’écarts de positionnement par translation(s) et/ou pivotement(s) du bras mobile 110.

La figure 3 est une vue de la matrice 104 après l’étape de déplacement du procédé conforme à l’invention. En l’occurrence, l’image présente en particulier, le bord fixe 106 de la matrice. En particulier, le procédé, dans un mode préféré de réalisation, comprend, en outre, une étape, précédant le déplacement, d’application d’une couche de pigment coloré 128, tel que du bleu de Prusse, sur la surface latérale 114 du bord fixe et/ou sur la surface d’appui 116 du bord fixe. On peut voir en l’occurrence sur l’image une couche de pigment sur la surface d’appui 116 du bord de la matrice (voir les petits traits symbolisant la couche). Le déplacement de la lame mobile avec les surfaces de contact latéral et/ou supérieur contactant les surfaces correspondantes du bord, génère un frottement sur la couche de pigment au niveau de zones de contact ; le retrait de la couche de pigment est une indication visible d’un positionnement correct de la lame vis-à-vis du bord. En l’occurrence, la mesure d’écarts de positionnement de la lame est réalisée par référence aux zones de non frottement des surfaces de contact latéral et ou supérieur avec la couche de pigment, zones sur lesquelles la couche de pigment n’est pas retirée.

On peut voir, à titre d’exemple, à droite de l’image une première zone « U » de la surface supérieure de la matrice vis-à-vis de laquelle le positionnement de la lame lors du déplacement est adapté. En effet, le pigment est retiré sur toute la largeur « I » de la surface supérieure 116. La distance « I » doit correspondre à la distance D (vue en référence à la figure 2). Il est à noter qu’il peut être recherché de contrôler le pivotement de la lame par rapport à un axe perpendiculaire à la surface supérieure et le long du déplacement de la lame. En effet, la limite 130 d’enlèvement du pigment formant une ligne régulièrement à distance de la carre du bord peut servir de témoin du pivotement adapté de la lame le long du bord. La carre correspond à l’arête joignant les surfaces latérale et supérieure du bord.

On peut voir, encore à titre d’exemple, au milieu de l’image, une deuxième zone « V » de la surface supérieure du bord vis-à-vis de laquelle le positionnement de la lame lors du déplacement n’est pas adapté. En effet, le pigment n’est retiré que sur une partie de la largeur de la surface supérieure, en l'occurrence une partie adjacente à la carre du bord. La correction de cet écart se fait par correction de la trajectoire du bras mobile portant la lame. Cette correction peut consister en l’occurrence en un pivotement de la lame sur le tronçon du déplacement de la lame en vis-à-vis de cette deuxième zone.

On peut voir, encore à titre d’exemple, à gauche de l’image, une troisième zone « W » de la surface supérieure du bord vis-à-vis de laquelle le positionnement de la lame lors du déplacement n’est pas non plus adapté. En effet, le pigment n’est retiré que sur une partie de la largeur de la surface supérieure, en l'occurrence une partie à distance de la carre du bord. La correction de cet écart se fait aussi par correction de la trajectoire du bras mobile portant la lame. Cette correction peut consister en l’occurrence à un pivotement de la lame sur le tronçon du déplacement de la lame en vis-à-vis de cette troisième zone, le pivotement devant être ici réalisé dans le sens opposé à celui mentionné en référence à la deuxième zone « V » de la surface supérieure.

La figure 4 est une vue en perspective de la lame 108 et du gabarit 112 de l’outillage conforme à l’invention. On peut observer les première et deuxième cales 1121 et 1122 formant des éléments distincts rapportées sur la lame. Cette mesure est intéressante pour faciliter l’usinage des surfaces de contact. En l’occurrence, on peut voir que la surface de contact latéral 118 et la surface de contact supérieur 120 sont formées par des portions cylindriques réalisées dans chacune des cales. Les surfaces de contact supérieur et latéral peuvent en l’occurrence être de rayon supérieur à 5mm et inférieur à 15mm. On peut observer la surface vrillant 122 dans la direction longitudinale « L ». On peut voir sur la zone agrandie de la première cale située sous l’image principale, la surface de contact supérieur 120 ainsi que la surface d’appui 126 contre la portion arrière 124 de la surface vrillant de la lame destiné à presser le bord d’embouti. La première cale peut être symétrique de manière à se monter sur une vrille ou sur sa symétrie. A cet effet, on peut prévoir un chanfrein de chaque côté de la surface 126.

Le gabarit peut comprendre un support de comparateur (non représenté) avec des moyens de fixation, notamment par vissage, à la lame mobile. Le support peut comprendre un ou plusieurs orifices transversaux, préférentiellement perpendiculaires, à la direction de déplacement de la lame mobile, ces orifices étant configurés pour supporter le ou les comparateurs.

Claims

Revendications

1. Outillage de sertissage par pliage (102) de bords d’embouti(s), comprenant : - une matrice (104) formant, à un bord (106), une surface d’appui (116) du ou des emboutis; - une lame mobile (108) avec une surface de contact (122) d’un des bords d’embouti(s) destinée à être déplacée le long de la surface d’appui (116) de la matrice (104) en vue de plier ledit bord ; - un gabarit (112) destiné à être monté sur la lame (108) pour le positionnement de ladite lame par rapport à la surface d’appui (116) de la matrice (104) ; caractérisé en ce que le gabarit (112) comprend : - une première cale (1121) configurée pour s’étendre le long de la surface de contact (122) de la lame (108) et pour contacter la surface d’appui (116) lors du déplacement de ladite lame le long de la surface d’appui (116) de la matrice (104) en l’absence du ou des emboutis.
2. Outillage de sertissage (102) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première cale (1121) s’étend transversalement à la direction de déplacement de la lame mobile (108), sur plus de 80% de la largeur de la surface d’appui (116) de la matrice (104).
3. Outillage de sertissage (102) selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la surface de contact (122) de la lame mobile (108) est une surface gauche de forme généralement vrillée avec une portion arrière (124) généralement plane destinée à presser les bords d’embouti(s), la première cale (1201) étant située sur ladite portion arrière.
4. Outillage de sertissage (102) selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le gabarit (112) comprend une deuxième cale (1122) configurée pour contacter une surface latérale (114) du bord (106) de la matrice (104), ladite cale étant située, suivant la direction de déplacement de la lame mobile (108), à l’avant de la première cale (1121).
5. Outillage de sertissage (102) selon la revendication 4, caractérisé en ce que les première et deuxième cales (1121, 1122) sont des éléments distincts rapportés sur la lame mobile (108), préférentiellement sur une face de ladite lame qui est en vis-à-vis de la surface latérale (114) du bord (106) de la matrice (104).
6. Outillage de sertissage (102) selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la première cale (1121) présente une hauteur (h) entre la surface de contact (122) de la lame (108) et la surface d’appui (116) de la matrice (104) comprise entre 1mm et 8mm, préférentiellement entre 1.5mm et 6mm, plus préférentiellement encore entre 2mm et 4mm.
7. Outillage de sertissage (102) selon l’une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que la première cale (1121) et/ou la deuxième cale (1122) comprennent une surface de contact avec la matrice (104) qui présentant un rayon de courbure compris entre 5mm et 15mm.
8. Procédé de mise au point de trajectoire d’une lame mobile (108) de sertissage par pliage (102) de bords d’emboutis ; caractérisé en ce qu’il comprend l’utilisation d’un outillage de sertissage (102) conforme à l’une des revendications 1 à 7, et comprend les étapes suivantes : i. déplacement de la lame mobile (108), équipée de la première cale (1121), le long de la surface d’appui (116) de la matrice (104) en l’absence du ou des emboutis, la hauteur (h) de ladite cale, entre la surface de contact (122) de la lame (108) et la surface d’appui (116) de la matrice (104) correspondant à la hauteur des bords d’embouti(s) sertis ; ii. détection d’écarts de positionnement entre la première cale (1121) et la surface d’appui (116) de la matrice (104) ; iii. correction des écarts de positionnement par translation(s) et/ou pivotement(s) d’un bras mobile supportant la lame (108).
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que l’outillage de sertissage (102) est conforme à l’une des revendications 4 et 5, l’étape de détection des écarts comprenant la détection d’écarts de positionnement entre la deuxième cale (1122) et la surface latérale (114) du bord (106) de la matrice (104).
10. Procédé selon l’une des revendications 8 et 9, caractérisé en ce qu’il comprend, en outre, une étape, précédant l’étape de déplacement, d’application d’une couche de pigment coloré (128) sur la surface d’appui (116) et/ou sur la surface latérale (114) de la matrice (104), la détection d’écarts de positionnement de la lame (108) étant basée sur l’observation de zones de non frottement ou frottement insuffisant sur ladite couche de pigment.