FR3043257A1 - Support d’au moins une antenne de radiocommunication - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un support (1) d'au moins une antenne (2) comprenant une première portion (4) configurée pour être solidarisée à une structure d'accueil et une deuxième portion (6) apte à recevoir au moins l'antenne. La deuxième portion est reliée à la première portion au moyen d'une articulation (34,35,36).

Description

SUPPORT D’AU MOINS UNE ANTENNE DE RADIOCOMMUNICATION

Le domaine de la présente invention est celui des supports et antennes pour réseaux de radiocommunications mobiles.

La communication mobile implique une couverture du territoire au moyen d’antennes disposées sur celui-ci. Le nombre de ces antennes détermine le taux de couverture d’un opérateur de radiocommunication et ces antennes doivent être installées à la fois en milieu rural et en milieu urbain. Les antennes utilisées en milieu urbain présentent la particularité de devoir se fondre dans le paysage urbain, en prenant en compte un aspect environnemental ainsi que visuel.

Ces antennes forment des ensembles volumineux et lourds, qui notamment en milieu urbain sont difficiles à installer. En effet, l’installation de ce type d’ensemble intervient souvent au sommet d’immeuble ou de bâtiment. Compte tenu de leur poids et de leur volume, ces ensembles doivent être grutés. Cette opération de grutage complique grandement l’installation puisque l’utilisation d’une grue en milieu urbain impose des préalables et des mesures de sécurité contraignantes. A titre d’exemple, l’utilisation de certaines grues requiert l’obtention d’autorisation publique ou privé et il peut être nécessaire, parfois, de dévier la circulation urbaine. On comprend donc que ces préalables imposent une organisation compliquée à mettre en œuvre qui a un impact sur la planification et donc le budget du chantier.

De même, l’utilisation de ces grues nécessite la mise en place de dispositif de sécurité pour protéger les biens et les personnes situés autour du lieu d’installation. Ces dispositifs de sécurité sont coûteux et long à mettre en place, et finalement cela complique l’organisation lors d’un montage d’un ensemble au sommet d’un bâtiment urbain.

Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus en concevant un support d’antenne, et un ensemble utilisant un tel support, de manière modulaire afin de permettre un transport aisé de ses sous-composants, tout en prévoyant un moyen de rassembler ces sous-composants pour dresser l’ensemble équipé de ses antennes. L'invention a donc pour objet un support d’au moins une antenne de radiocommunication qui comporte une première portion configurée pour être solidarisée à une structure et une deuxième portion apte à recevoir au moins l’antenne, la deuxième portion étant reliée à la première portion au moyen d’une articulation.

La présente invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seule ou en combinaison les unes avec les autres : - la première portion et la deuxième portion s’étendent chacune selon une direction d’allongement, la deuxième portion étant articulée par rapport à la première portion autour d’un arbre constitutif de l’articulation, ledit arbre s’étendant selon une direction transversale à la direction d’allongement de l’une ou l’autre des portions ; - l’articulation comprend une première platine solidaire de la première portion, une deuxième platine solidaire de la deuxième portion et reliée au premier plateau par l’arbre de sorte à former une charnière ; - la deuxième portion comprend un élément apte à recevoir un moyen d’actionnement de la deuxième portion ; - la première portion comprend un appui apte à recevoir le moyen d’actionnement de la deuxième portion ; - la première portion comprend une embase agencée pour répartir les efforts sur la structure, ladite embase étant solidaire d’une première partie d’un mât au bout de laquelle est disposé la première platine de l’articulation ; - la deuxième portion comprend une deuxième partie du mât qui comporte à une première extrémité la deuxième platine de l’articulation et, à l’extrémité opposée, un dispositif d’accrochage de la au moins une antenne ; - un dispositif de reprise d’efforts est prévu entre la première portion et la deuxième portion ; - le dispositif de reprise d’efforts s’étend au moins en partie autour de la première partie du mât ; - le dispositif de reprise d’efforts comprend au moins deux montants solidaires de l’embase, au moins deux premiers bras de fixation reliant les montants à la première partie de mât et au moins deux seconds bras de fixation reliant les montants à la deuxième partie du mât ; - la liaison entre au moins un montant et un second bras de fixation comprend un moyen escamotable apte, dans un premier état, à participer à la fixation du second bras de fixation sur le montant et autorisant, dans un deuxième état, un pivotement du second bras de fixation vis-à-vis du montant sur lequel il est fixé.

La présente invention couvre également un ensemble comprenant au moins une antenne et un support comprenant l’une quelconques des caractéristiques présentées ci-dessus. On pourra notamment prévoir qu’au moins trois antennes sont disposées périphériquement dans la deuxième portion.

Un moyen d’actionnement est avantageusement prévu dans cet ensemble pour générer un effort apte à mettre en mouvement la deuxième portion par rapport à la première portion. Notamment, ce moyen d’actionnement est un vérin hydraulique à double effet. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un support d’antennes, ici au nombre de trois, selon un mode de réalisation de l’invention, une première portion du support étant sous une deuxième portion de ce support ; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, dans laquelle les éléments constitutifs du support sont représentés en vue éclatée, les antennes n’étant ici pas visibles ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale du support d’antenne au niveau de sa deuxième portion, rendant visible le support et les trois antennes ; - les figures 4 à 7 sont des vues illustrant le mouvement d’articulation de la deuxième portion par rapport à la première portion du support d’antennes selon l’invention, depuis une configuration d’émission (figure 4) à une configuration de montage (figure 7), la deuxième portion étant représentée nue d’antennes et de moyens d’étanchéité entre les antennes ; - les figures 8 et 9 sont des vues similaires à celle de la figure 7, dans lesquelles on a représenté respectivement, en une vue éclatée puis en une vue assemblée, lesdites antennes et lesdits moyens d’étanchéité sur la deuxième portion dans sa configuration de montage ; et - la figure 10 est une vue détaillant plus précisément la première portion de fixation du support d’antennes et le moyen de levage mettant en oeuvre l’articulation entre les deux portions.

En se référant tout d’abord à la figure 1, on voit un support d’antennes 1, le support étant ici agencé pour recevoir trois antennes 2, régulièrement réparties angulairement autour d’un axe d’allongement général 3 du support d’antennes 1 lorsque celui-ci est dans la position assemblée illustrée sur cette figure 1, avantageusement verticale.

Le support d’antennes 1 comporte deux portions distinctes, que l’on peut différencier fonctionnellement comme l’une étant une première portion 4, dite de fixation, s’étendant selon une première direction d’allongement 5 (visible notamment sur la figure 6), et l’autre étant une deuxième portion 6, dite d’émission, s’étendant selon une deuxième direction d’allongement 7 (également visible sur la figure 6).

Selon l’invention, les deux portions 4, 6 distinctes du support d’antennes 1 sont articulées l’une par rapport à l’autre, de sorte qu’elles peuvent par exemple pivoter relativement l’une par rapport à l’autre, autour d’un axe 8 de l’articulation 9 prévue entre les deux portions (notamment visible sur les figures 7 et 10) transversal à l’axe d’allongement général du support d’antennes. On décrira par la suite plus précisément ces moyens d’articulation.

Les deux portions présentent chacune une forme sensiblement cylindrique de révolution autour de leur direction d’allongement propre. Afin de donner un ordre d’idée des efforts nécessaires pour articuler les portions du support d’antennes l’une par rapport à l’autre, on pourra estimer la hauteur de la deuxième portion, d’une face d’extrémité à l’autre le long de la deuxième direction d’allongement 7, à environ 3 mètres, pour un diamètre d’environ 70 centimètres. On comprendra que ces valeurs sont données à titre d’exemple, et que les figures réalisées pour illustrer l’invention ne sont pas forcément à l’échelle. Le diamètre de la première portion 4 est prévu sensiblement égal au diamètre de la deuxième portion 6 pour donner impression d’un tube continu lorsque le support d’antennes 1 est dans sa position assemblée telle qu’illustrée sur la figure 1.

La première portion 4, dite de fixation est capotée, ici notamment par trois capots 10 articulés aptes à prendre une position de recouvrement dans laquelle les capots 10 forment, lorsqu’ils sont tous dans cette position de recouvrement, un capotage continu sur tout le pourtour de la première portion 4.

La deuxième portion 6, dite d’émission, comporte un agencement alterné d’antennes 2, ici des antennes dites panneaux, et de parois 12 de liaison entre les antennes. Une paroi de liaison 12 s’étend entre deux antennes 2 et sa constitution sera décrite plus en détails ci-après. Il importe de noter ici que l’on cherche à proposer une deuxième portion, dite d’émission, donnant l’image d’un ensemble compact. A son extrémité supérieure 13, c’est-à-dire l’extrémité opposée à la première portion 4, dite de fixation, le support d’antennes 1 comporte une plaque de fermeture 14 sensiblement transversale à l’axe d’allongement général du support d’antennes 1.

Une ceinture annulaire 16 peut être disposée verticalement entre la première portion 4 et la deuxième portion 6, ou bien en recouvrement de la zone de jonction des deux portions, pour assurer l’étanchéité entre les deux portions lorsque celles-ci sont dans une configuration assemblée, c’est-à-dire que le support d’antennes 1 s’étend entièrement selon l’axe général d’allongement. Cette ceinture annulaire 16 peut avantageusement être formée d’au moins deux parties rassemblées l’une contre l’autre pour entourer le support d’antennes, au niveau de l’extrémité supérieure de la première portion 4 et de l’extrémité inférieure de la deuxième portion 6 qui sont toutes deux en regard. La ceinture annulaire 16 a un rôle esthétique et d’étanchéité à la jonction des deux portions du support d’antennes, et elle permet un accès simplifié aux connecteurs situés en partie basse de chacune des antennes 2 du support 1. La ceinture annulaire 16 est notamment visible sur la figure 2, où les antennes ont été retirées et les capots 10 représentés dans une position d’ouverture, pour rendre visible un mât 18 s’étendant à l’intérieur de chacune deux portions 4 et 6.

Les capots 10 sont articulés par des charnières formant un axe de rotation sensiblement parallèle à l’axe d’allongement général du support d’antennes 1, et ils sont ainsi aptes à prendre une position d’ouverture (visible sur la figure 2) pour laisser accès à un opérateur aux éléments constitutifs de la première portion 4 et une position de fermeture (visible sur la figure 1) lorsque le support d’antennes 1 est dans une position opérationnelle d’émission.

Sur la figure 2, la première portion 4 comprend une armature 20 agencée notamment pour répartir les efforts sur une structure d’accueil (ici non représentée) sur laquelle est fixée la première portion 4. L’armature 20 comporte une embase 22 et une pluralité de montants 24, ici par exemple au nombre de trois, qui s’étendent selon la première direction d’allongement 5 depuis cette embase 22. L’embase 22 comporte une pluralité de branches 26, ici par exemple au nombre de trois, s’étendant radialement, dans une disposition en étoile, depuis un socle central 28 jusqu’à un élément de cerclage périphérique 30 qui assure la stabilité de l’ensemble sur la structure d’accueil. On pourra noter qu’avantageusement, les branches 26 sont réparties angulairement de la même manière que les montants 24 de sorte que ces derniers s’étendent depuis le cerclage périphérique 30 dans la continuité des branches 26, pour offrir une bonne reprise d’efforts.

Au niveau du socle central 28 (référence visible sur la figure 7), l’embase 22 est solidaire d’une première partie 32 du mât 18, qui s’étend centré sur la première direction d’allongement 5 de la première portion 4. A l’extrémité distale de cette première partie 32 du mât 18, c’est-à-dire à l’extrémité opposée de l’embase 22, la première partie 32 du mât 18 porte une première platine 34 qui s’étend sensiblement perpendiculairement à la première direction d’allongement.

La première platine 34 présente une forme de quadrilatère, ici un carré, sur un côté duquel sont agencées deux éléments de charnière apte à recevoir une tige 35 formant l’axe d’articulation 8 de la deuxième portion 6 par rapport à la première portion 4, la tige 35 s’étendant selon une direction transversale à la direction d’allongement de l’une ou l’autre des portions.

La première partie 32 du mât s’étend entre les montants 24 et des premiers bras de fixation 36 s’étendent transversalement à la première direction d’allongement 5 de la première portion pour relier les montants à cette première partie du mât et rigidifier l’ensemble de l’armature.

La deuxième portion 6 du support d’antennes 1 s’étend autour d’une deuxième partie 38 du mât 18, qui est montée articulée par rapport à la première partie 32 du mât, au moyen de l’articulation 9. A cet effet, la deuxième partie 38 du mât présente à l’une de ses extrémités, celle amenée à être au voisinage de la première partie 32 du mât, une deuxième platine 40 qui s’étend sensiblement perpendiculairement à la deuxième direction d’allongement 7. La deuxième platine 40 présente une forme de quadrilatère, ici un carré, sur un côté duquel sont agencées au moins un élément de charnière apte à recevoir la tige 35 formant une articulation de la deuxième portion 6 par rapport à la première portion 4. L’élément de charnière ménagé sur la deuxième platine 40 est par exemple reçu entre les deux éléments de charnière de la première platine 34. La première platine 34, la deuxième platine 40, et la tige 35 forment l’articulation 9 au sens de l’invention. On comprend que lorsque le support d’antennes 1 est dans sa configuration opérationnelle d’émission, c’est-à-dire avec une première portion 4 et une deuxième portion 6 qui s’étendent verticalement dans la continuité l’une de l’autre, l’articulation est dans un état tel que les deux platines 34, 40 sont plaquées l’une contre l’autre, de sorte que le mât 18 s’étend de façon rectiligne sur toute la hauteur formée par la première partie 32 de mât 18 et la deuxième partie 38 de mât 18.

Lorsque le support d’antennes 1 est en configuration opérationnelle, on prévoit des seconds bras de fixation 42, ici trois, agencés entre les montants 24 de la première portion 4 et la deuxième partie 38 du mât 18, pour rigidifier l’ensemble. On comprend que contrairement aux premiers bras de fixation 36 qui restent immobiles entre les montants 24 fixes et la première partie 32 du mât 18 fixe, les seconds bras de fixation 42, qui relient, en configuration opérationnelle, les montants 24 restés fixes et la deuxième partie 38 du mât 18 qui, elle, pivote pour passer d’une configuration de montage à cette configuration opérationnelle, doivent suivre cette deuxième partie ou bien rester à demeure sur les montants.

Les seconds bras de fixation 42 sont solidaires de la deuxième partie 38 du mit 18 de manière à suivre ledéplacement en pivotement, et ils présentent avantageusement une forme de fourche 44 à leur extrémité libre opposée au mit 18 pour venir s’engager autour du montant Correspondant:24 et pouvoir être boulonné au montant.

Au moins une liaison entre un second bras de fixation 42 et un montant 24 comprend un moyen autorisant un pivotement du second bras vis-à-vis du montant sur lequel il est fixé. En d’autres termes, on peut distinguer parmi ces seconds bras de fixation un bras de fixation principal qui s’étend à l’opposé du sens de basculement par rapport à la deuxième partie 38 du mât 18, c’est-à-dire de l’autre côté du mat par rapport à rarticulation des deux portions, et deux bras de fixation ajustables, disposés ici sensiblement à 120e du bras de fixation principal. La fourche du bras de fixation principal s’engage naturellement autour du montant correspondant ft peut être boulonnée directement sur le montant. Les bras de fixation ajustable présentent une fourche 44 particulière en ce que l’une des ailes de cette fourche est pivotable pour être, dans un premier état, rabattue contre une paroi du montant lorsque l’aile opposée de la fourche est plaquée autour du montant correspondant dans la configuration d’émission, et pour être, dans un deuxième état, escamotée et ne pas gêner le pivotement de la deuxième portion 6. On comprend que l’aile escamotable est l’aile de la fourche tournée à l’opposé du sens de basculement.

On Forme ainsi, par la présence de ces bras de fixation 38, 42, des montants 24 et de rembasc 22 apte à être solidarisée à une structure d’accueil, un dispositif de reprise d’efforts entre la première portion 4 et la deuxième portion 6, le dispositif de reprise d’efforts s’étendant au moins entre l’armature de la première portion 4 et la deuxième partie 38 du mât 18 de la deuxième portion 6*

On peut se référer à la vue en coupe de la figure 3 pour continuer à décrire cette deuxième portion 6. Tel que précisé précédemment, cette deuxième portion 6, dite d’émission, comporte un agencement alterné d’antennes 2 et de parois 12 de liaison entre les antennes. Une pluralité d’antennes 2 est agencée parallèlement à la deuxième direction d’allongement de la deuxième portion ces antennes étant régulièrement réparties angulairement autour de l’axe de révolution de la deuxième portion 6 et espacées de manière à pouvoir loger entre deux antennes 2 successives une paroi de liaison 12.

Les antennes 2 consistent en des blocs s’étendant sur sensiblement toute la hauteur de la deuxième portion 6 et présentant une section sensiblement rectangulaire, la hauteur de la deuxième portion 6 étant définie comme la dimension s’étendant le long de la deuxième direction d’allongement 7 de la deuxième partie 38 du mât 18. Chaque antenne 2 présente une face avant 48, tournée vers l’extérieur du support d’antennes et faisant notamment office de face d’émission, une face arrière 50 opposée et faisant notamment office de face de fixation au mât 18, et deux faces latérales 52. Les antennes sont fixées à la deuxième partie 38 du mât 18 par l’intermédiaire de plaques de fixation 54, 56 rendues solidaires du mât et qui forment un dispositif d’accrochage sur lequel les antennes 2 sont rapportées et accrochées, notamment par boulonnage. Il est intéressant de prévoir que les plaques de fixation hautes 54, qui permettent l’accrochage des antennes au voisinage de l’extrémité supérieure 13 du support d’antennes 1, sont montées articulées sur le mât pour faciliter la mise en place de l’antenne 2, et opérer différents réglages de position des antennes 2, notamment un réglage indépendant en azimut de chaque antenne.

Les parois de liaison 12 sont disposées entre les antennes 2 de manière à alterner une antenne 2 et une paroi de liaison 12 sur le pourtour de la deuxième portion 6 du support d’antennes 1. Chaque paroi de liaison 12 comporte une portion centrale rigide 58 (visible sur les figures 8 à 10), dont le profil extérieur est tourné vers l’extérieur du support d’antennes 1 en présentant une section sensiblement courbe pour épouser un profil circulaire du deuxième support centré sur la deuxième partie 38 du mât 18. La portion centrale rigide 58 est prolongée latéralement par deux lèvres élastiquement déformables 60, de type lèvre en caoutchouc, disposées de part et d’autre de cette portion centrale 58. Les lèvres 60 sont des bandes souples s’étendant sensiblement sur toute la hauteur de la paroi de liaison 12. Les lèvres élastiquement déformables 60 sont conformées pour présenter à leur extrémité libre, c’est-à-dire l’extrémité opposée à la portion centrale 58 de la paroi de liaison 12, une forme courbée en section vers l’intérieur du support d’antennes 1, lorsque la paroi de liaison 12 correspondante est montée sur le support d’antennes 1, pour former une boucle 62. Lorsqu’une paroi de liaison 12 est montée entre deux antennes 2, une boucle 62 de la lèvre élastiquement déformable 60 située d’un côté de la paroi de liaison 12 est en appui contre la face latérale 52 de l’antenne 2 disposée de ce côté de la paroi. Ce contact forme un moyen d’étanchéité du support d’antennes 1, évitant une intrusion de saletés et d’eau de pluie notamment, et évitant également la prise au vent du support d’antennes 1.

La paroi de liaison 12 est fixée sur la deuxième partie 38 du mât 18 par l’intermédiaire d’une pluralité de barres 64 s’étendant sensiblement perpendiculairement au mât 18 et fixées respectivement à leur extrémité libre sur la face arrière de la portion centrale rigide 58.

Sur les figures 4 à 7, on a illustré le support d’antennes 1 dans quatre positions successives rendues possibles par l’articulation de la première portion 4 par rapport à la deuxième portion 6, entre deux positions extrêmes. Une première position extrême (figure 4), dite position d’émission et dans laquelle les deux portions 4,6 sont alignées de sorte que leurs directions d’allongement sont confondues, correspond à une configuration opérationnelle d émission. Une deuxième position extrême (figure 7), dite position de montage et dans laquelle la deuxième portion 6 est transversale, et sensiblement perpendiculaire, à la première portion 4, correspond à une configuration de montage. On comprend que l’on passe de l’une à l’autre par le pivotement de la deuxième portion 6 mobile par rapport à la première portion 4 fixe, dans la direction de basculement B visible sur les figures 4 à 7, autour de la tige 35 constitutive de l’articulation 9 . Les figures 5 et 6 illustrent des positions intermédiaires entre les deux positions extrêmes décrites ci-dessus, dans lesquelles la deuxième direction d’allongement 7 de la deuxième portion 6 est inclinée par rapport à la première direction d’allongement 5 de la première portion 4.

Un moyen d’actionnement 72, notamment hydraulique, est associé au support d’antennes 1 pour faciliter le passage de la deuxième portion d’une position à l’autre, et pour retenir cette deuxième portion contre l’effet de gravité, aussi bien pour la maintenir dans la position extrême de la configuration de montage que pour la maintenir dans des positions intermédiaires stables. Dans l’exemple de réalisation illustré, le moyen d’actionnement 72 est logé principalement à l’intérieur de la première portion 4 du support d’antennes 1, en étant accessible lorsque les capots 10 sont ouverts. Ce moyen d’actionnement 72 consiste par exemple en un vérin comportant un piston, prolongé d’une tige 74 et apte à coulisser à l’intérieur d’un cylindre 76 sous l’effet d’une alimentation hydraulique ici non représentée. On comprend qu’une pompe formant des moyens d’alimentation hydraulique pourra être rapportée près de la première portion 4 et raccordée aux orifices d’alimentation du cylindre pour qu’un opérateur puisse réaliser la manœuvre de pivotement ou d’élévation de la deuxième portion 6 du support d’antennes 1, ou bien que des moyens d’asservissement du vérin pourront être intégrés dans le support d’antennes 1 pour piloter à la demande de l’opérateur la pression hydraulique dans les chambres du vérin, et ainsi la position correspondante de la deuxième portion 6 en pivotement par rapport à la première portion 4.

Avantageusement, le moyen d’actionnement 72 est un vérin hydraulique à double effet. L’utilisation d’un vérin à double effet, et qui plus est hydraulique, permet d’assurer une position stable du piston dans le corps de cylindre sans mouvement oscillant autour de la position souhaitée, ce qui est ici particulièrement important du fait du poids et de la taille de la deuxième portion 6 à articuler par rapport à la première portion 4.

La deuxième partie 38 du mât 18, associée à la deuxième portion 6, comporte, au voisinage de son extrémité inférieure, un élément, à savoir ici une première chape 77, apte à recevoir l’extrémité libre de la tige 74, notamment par l’intermédiaire d’un premier axe 78 libre en rotation dans des paliers de cette première chape. La première partie 32 du mât 18 comprend le même type d’élément, à savoir une deuxième chape 80 apte à recevoir l’extrémité du cylindre opposée au piston, également par l’intermédiaire d’un deuxième axe 82 libre en rotation dans des paliers de cette deuxième chape 80.

On comprend que, dans le cas d’un vérin alimenté par une pompe manuelle, l’utilisateur réalisera le pivotement de la deuxième portion 6 en activant la pompe, soit en augmentant la pression dans une première chambre du cylindre et en diminuant la pression dans une deuxième chambre du cylindre, de manière à pousser le piston plus avant dans la deuxième chambre et hors du cylindre et en générant de la sorte un pivotement de la configuration de montage vers la configuration d’émission, soit en diminuant progressivement la pression dans la première chambre et en augmentant la pression dans la première chambre, de manière à aspirer le piston à l’intérieur du cylindre et tirer sur la deuxième partie 38 du mât 18 pour le forcer à pivoter autour de l’axe de l’articulation objet de l’invention. Il est entendu que pour réaliser ces pivotements par l’intermédiaire du moyen d’actionnement 72, la tige 35 de l’articulation 9 pour le pivotement relatif des deux portions 4, 6 du support d’antennes 1 est disposée sur le côté des platines 34, 40 le plus proche du moyen d’actionnement.

Le moyen d’actionnement 72 a ainsi une double fonction qui est d’une part de permettre la mise en mouvement de la deuxième portion 6 par rapport à la première portion 4, lorsque le montage est effectué et que l’on souhaite que le support d’antennes 1 prenne une configuration d’émission, sensiblement verticale, et d’autre part de retenir la deuxième portion 6 lorsqu’on la fait pivoter pour prendre une position de montage, par exemple pour réaliser le montage initiale des antennes et des composants associés à celles-ci, ou pour réaliser une opération de maintenance sur les antennes 2, alors que cette deuxième portion 6 est entraînée par son poids.

Tel que cela vient d’être précisé, la première portion 4, outre sa fonction de fixation à la structure d’accueil, permet de loger des équipements annexes parmi lesquels, en plus de la pompe associée au moyen d’actionnement 72 que l’on peut rapporter occasionnellement ou laisser à demeure, l’ensemble des moyens techniques associées à la réception et la diffusion des données de radiocommunications reçues et/ou transmises par les antennes portées par le support d’antennes 1.

On va maintenant décrire les différentes opérations d’un procédé de montage du support d’antennes.

Dans un premier temps, un opérateur fixe l’embase 22 de la première portion 4 sur une structure d’accueil prévue préalablement, sur le toit d’un immeuble par exemple. A titre d’exemple, l’embase 22 est boulonnée sur des tiges filetées solidaires de la structure d’accueil. L’embase 22 est fixée avec la première partie 32 du mât 18 solidaire de cette embase et la première platine 34 correspondante.

Dans un deuxième temps, l’opérateur pose la deuxième partie 38 du mât 18 au sol, en rapprochant la deuxième platine 40, que cette deuxième partie 38 porte à l’une de ses extrémités, de la première platine 34, et en insérant la tige 35 formant l’axe de l’articulation dans les charnières de ces deux platines. L’opérateur installe alors le vérin hydraulique par insertion des premier 78 et deuxième 82 axes dans les chapes 77, 80 correspondantes, et il met en pression le vérin pour soulever la deuxième partie 38 du mât 18 et le maintenir dans un plan tel que l’extrémité libre 67 de la deuxième portion est située au-dessus du plan horizontal passant par l’axe de l’articulation 9. L’opérateur rapporte par ailleurs sur la première portion 4 d’une part les premiers bras de fixation 36, solidarisés autour de la première partie du mât, et d’autre part les montants 24 sur l’embase 22, avant de les solidariser les uns aux autres. Dans un autre temps, il fixe sur la deuxième partie 38 du mât les plaques de fixation 54,56 qui vont accueillir les antennes 2. L’opérateur doit alors réaliser le montage des antennes 2 et des parois de liaison 12 sur la deuxième partie 38 du mât 18. Dans le cas présentement décrit où les parois de liaison 12 sont montées par des moyens de fixation standard, il est opportun de fixer tout d’abord les antennes 2 sur le mât 18 par l’intermédiaire des plaques de fixation, en commençant par fixer les antennes sur leur plaque de fixation haute, et de fixer ensuite les parois de liaison 12 par l’intermédiaire des barres en plaquant sur les antennes déjà en place les boucles 62 des lèvres élastiquement déformables 60.

On comprend que le fait de décomposer le support d’antennes en deux portions séparées, puis rendues solidaires, permet de monter facilement chaque composant relativement à l’une ou l’autre des portions sur le site d’implantation du support d’antennes, et notamment sur un toit d’immeuble, sans faire appel à des moyens techniques compliqués, tel qu’une grue. L’opérateur pose enfin la plaque de fermeture 14 en couverture de l’extrémité supérieure des antennes 2 pour compléter la fermeture de la deuxième portion, et il peut alors réaliser la mise en mouvement de la deuxième portion du support d’antennes pour le disposer à la verticale, c’est-à-dire dans le prolongement de la première portion 4. Pour cela, l’opérateur s’assure de la bonne liaison de la pompe hydraulique avec le moyen d’actionnement 72, notamment le vérin à double effet, et il s’assure de la fixation correcte du vérin et de la pompe par rapport à l’embase 22, notamment.

Une fois le support d’antennes 1 dans sa configuration assemblée, l’opérateur solidarise l’ensemble par le boulonnage des seconds bras de fixation 42 autour des montants 24. Le second bras principal, disposé à l’opposé de la tige 35 formant l’axe d’articulation, est boulonné directement sur le montant 24, alors que sa fourche s’est engagée directement autour du montant, et les deux bras ajustables sont manipulés de sorte à rabattre l’aile amovible de la fourche autour du montant correspondant, puis boulonnés sur ce montant. L’opérateur ferme alors les capots 10, puis pose enfin sur le support d’antennes 1 la ceinture annulaire 16, qui peut avantageusement être fixée sur l’extrémité supérieure des montants 24.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Support (1) d’au moins une antenne (2) de radiocommunication comprenant une première portion (4) configurée pour être solidarisée àunestructure d’accueil et une deuxième portion (0 apte à recevoir au moins raôtëime (2), caractérisé en que la deuxième portion (6) est reliée 4 la première portion ¢4) au moyen dune articulation (9). %, Support selon la revendiation 1» dans lequel la première portion (4) et la deuxième portion (6) s’étendent chacune selon une direction d’allongement (5, 7), la deuxième portion (6) étant articulée par rapport I la première portion (4) autour d’une tige (35) constitutive de Γarticulation (9), ladite tige (35) s’étendant selon une direction transversale à la direction d'allongemenr de l’une ou l’autre des portions.
2. 3. Support selon l’une des rerendbâtions précédentes, dans lequel l’articulation (9) comprend txti$ première platine (34) solidaire de ta première portion (4), une deuxième platine (36) solidaire de ta detntième portion (6) et reliée à la première piatinepar une tige (35)» de son;e àbrmérune:.charnière. .
3. 4. Support Selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel k deuxième portion (6) comprend un élément: (77) apte à recevoir un moyen d’actionnement (72) de k deuxième portion atttour de l’articulation (9).
4. 5. Support selon la revendication précédente* dans lequel k première poraon (4) comprend un élément (80) apte à recevoir ledit moyen d’actionnement (72),
5. 6. Support relon l’une quelconque des revendications précédentes, combinée à au moins k revendication de dans lequel k première portion (4) comprend une embase (22) agencée pour répartir les efforts sur la structure d’aCcueîl, ladite embase (22) étant solidaire d’une première partie (32) d’un mât (18) au bouc de laquelle est disposé la première platine (34) de l'articulation (9).
6. 7. Support selon la revendication précédente, dans lequel la deuxième portion (6) comprend une deuxième parue @8) du mât (18) qui comporte à une première extrémité la deuxième plâtîne (40) de l’articulation et, à l’extrémité opposée, un dispositif d’accrochage (54) d’au moins Une antenne (2).
7. 8. Support selon l’une quelconque des revendications, dans lequel est prévu un dispositif de reprise d’efforts entre la première portion (4) et là deuxième portion (6).
8. 9. Support selon lateyehdication 8 combinée à la revendication 6, dans lequel le dispositif de reprise d’efforts s'étend a» moins en partie autour de la première partie (32) du mât (18). 10» Support selon la mvendicârion 9 combinée à k revendication 7, dans lequel je dispositif de reprise d’efforts comprend au moins deux montants (24) solidaires de l’embase (22), au moins deux premiers bras de fixation (36) reliant les montants à la première partie (32) de mât (18) et au moins deux seconds bras de fixation (42) reliant les montants à la detpaème partie (38) du mât(18).
9. 11. Support selon la revendication 10, dans lequel au moins Une liaison entre un montant (24) et un second bras de fixation (42) comprend moyen escamotable apte, dans un premier état, | participer à la fixation du second bras defixation (42) sur le montant (24) et autorisant, dans un dixième état, un pivotement du second bras dé fixation (42) yisnMds <^u montant (24) sur lequel il est fixé.
10. 12. Ensemble comprenant au moins une antenne (2) et un support d’antennes (1) selon J’une quelconque des revendications précédentes.
11. 13. Ensemble selon la revendication 12, comprenant au moins trois antennes (2) disposées périphériquement dansla deuxième portion (6).
12. 14. Ensemble selon l’une quelconque des revendications 12 ou 13, comprenant un moyen d’actionnément (72) destiné à générer un effort pour mettre en mouvement ia deuxième portion (ô) par rapport à ia première portion (4) autour de réticulation (9).
13. 15. Ensemble selon la revendication 14, dans lequel le moyen d’acticmnement (72) est un vérin hydraulique à doublé effet.