FR3043152A1 - Attache perfectionnee pour la fixation d'un panneau sur un support - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une attache (10) pour la fixation d'un panneau (12) sur un support (14) présentant un trou (16) présentant une extension radiale moyenne, l'attache (10) comportant : - un organe de fixation (18) comportant un corps (36) de forme allongée et comportant au moins deux branches d'encliquetage (40) élastiquement déformables faisant saillie par rapport au corps dans une position déployée et étant parallèles à l'axe d'allongement (X) dudit corps dans une position repliée, le corps présentant une extension radiale inférieure à l'extension radiale moyenne du trou du support dans la position repliée et présentant une extension radiale supérieure à l'extension radiale moyenne du trou du support dans la position déployée, et - un organe d'actionnement (20) dont une première extrémité est équipée d'un élément métallique ou d'un aimant (22) et dont une deuxième extrémité comporte un organe de repliement (26) des branches (40) déformables, l'organe d'actionnement étant monté coulissant le long dudit axe entre une première position dans laquelle les branches sont dans la position déployée et une deuxième position dans laquelle l'organe de repliement agit sur les branches pour les replier dans la position repliée, caractérisée en ce que ledit organe d'actionnement est traversé longitudinalement par ledit corps.

Description

Attache perfectionnée pour la fixation d'un panneau sur un support

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne une attache perfectionnée pour la fixation d’un panneau sur un support, un ensemble comportant de telles attaches, un procédé de fixation d’un panneau à l’aide de l’attache et un procédé de retrait correspondant.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Pour les utilisateurs de véhicule, il se développe une volonté de modifier le véhicule selon son envie. Plus précisément, il est souhaitable de disposer de la possibilité de changer l’habitacle du véhicule facilement.

Il existe donc un besoin pour une attache démontable avec un outil externe sans visibilité de la zone de fixation permettant notamment de modifier des éléments décoratifs à l’intérieur de l’habitable d’un véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet une attache pour la fixation d’un panneau sur un support présentant un trou présentant une extension radiale moyenne.

La Demanderesse a déjà proposé une attache décrite dans le document WO-A1 -2015/116319.

Cette attache comprend un organe de fixation comportant : - un organe de fixation comportant un corps de forme allongée et comportant au moins deux branches d’encliquetage élastiquement déformables faisant saillie par rapport au corps dans une position déployée et étant parallèles à l’axe d’allongement du corps dans une position repliée, et - un organe d’actionnement dont une première extrémité est équipée d’un élément métallique ou d’un aimant et dont une deuxième extrémité comporte un organe de repliement des branches déformables. L’organe d’actionnement est monté coulissant le long de l’axe entre une première position dans laquelle les branches sont dans la position déployée et une deuxième position dans laquelle l’organe de repliement agit sur les branches pour les replier dans la position repliée.

Dans cette technologie, le corps de l’organe de fixation est traversé longitudinalement par l’organe d’actionnement. Ce type d’attache est particulièrement adapté pour être monté dans un trou présentant une extension radiale moyenne supérieure ou égale à 8mm. Il n’est pas possible de réaliser cette attache pour un trou plus petit, ce qui limite l’application de ce type d’attache à certains cas de figure.

La présente invention propose une solution simple, efficace et économique à ce problème.

EXPOSE DE L’INVENTION

La présente invention concerne une attache pour la fixation d’un panneau sur un support présentant un trou présentant une extension radiale moyenne, l’attache comportant : - un organe de fixation comportant un corps de forme allongée et comportant au moins deux branches d’encliquetage élastiquement déformables faisant saillie par rapport au corps dans une position déployée et étant parallèles à l’axe d’allongement dudit corps dans une position repliée, le corps présentant une extension radiale inférieure à l’extension radiale moyenne du trou du support dans la position repliée et présentant une extension radiale supérieure à l’extension radiale moyenne du trou du support dans la position déployée, et - un organe d’actionnement dont une première extrémité est équipée d’un élément métallique ou d’un aimant et dont une deuxième extrémité comporte un organe de repliement des branches déformables, l’organe d’actionnement étant monté coulissant le long dudit axe entre une première position dans laquelle les branches sont dans la position déployée et une deuxième position dans laquelle l’organe de repliement agit sur les branches pour les replier dans la position repliée, caractérisée en ce que ledit organe d’actionnement est traversé longitudinalement par ledit corps. L’attache selon l’invention peut être montée dans un trou de petite dimension, ce qui n’était pas le cas avec la technologie antérieure. Ceci est rendu possible par le fait que l’organe d’actionnement est traversé longitudinalement par le corps, ce qui est contraire à la technique antérieure. L’attache selon l’invention peut par exemple être montée dans un trou présentant une extension radiale moyenne inférieure à 10 mm, et par exemple de 5,2, 6,5 ou 8,2 mm.

Dans la technique antérieure, le fait que le corps soit traversé par l’organe d’actionnement qui entoure lui-même une partie du corps entraîne une superposition radiale de trois éléments formés par le corps, l’organe d’actionnement et à nouveau le corps, ce qui empêche la fabrication d’attache de petit diamètre (inférieur à 8 mm). Au contraire, selon l’invention, l’organe d’actionnement est traversé par le corps et s’étend (déjà) autour de ce dernier. Il n’y a donc que deux éléments superposés radialement, ce qui permet de fabriquer une attache de plus petit diamètre. L’attache selon l’invention peuvent comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres : - ledit organe de repliement a une forme générale cylindrique ou tronconique, et tubulaire, - ledit organe d’actionnement comprend une paroi cylindrique tubulaire s’étendant entre lesdites première et deuxième extrémités, - ladite paroi cylindrique tubulaire comporte deux lumières traversantes diamétralement opposées par rapport audit axe, et s’étendant le long dudit axe, lesdites lumières étant respectivement traversées par lesdits branches lorsqu’elles sont dans leur position déployée, - ledit organe d’actionnement comprend deux portions de paroi cylindrique tubulaire, diamétralement opposées, s’étendant entre lesdites première et deuxième extrémités, - ladite paroi cylindrique tubulaire ou lesdites portions de paroi cylindrique tubulaire forment un ou des prolongements audit organe de repliement, le long dudit axe, - ladite première extrémité dudit organe d’actionnement comprend des crochets d’encliquetage élastique dudit élément métallique ou dudit aimant, - lesdits crochets sont au nombre de deux et diamétralement opposés par rapport audit axe, - chacun desdits crochets est relié à une desdites portions de ladite paroi cylindrique tubulaire, - lesdits crochets sont configurés pour être écartés radialement l’un de l’autre par déformation élastique par flexion desdites portions de ladite paroi cylindrique tubulaire, - ledit organe de fixation comprend une embase reliée à une extrémité longitudinale dudit corps, - ladite embase comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : des orifices de passage de vis, pions ou analogues, des moyens d’encliquetage élastique destinés à coopérer avec ledit élément métallique ou ledit aimant, une paroi sensiblement radiale par rapport audit axe et comportant des ouvertures traversantes de montage dudit organe d’actionnement, un rebord annulaire configuré pour s’étendre autour dudit élément métallique ou dudit aimant, des parois longitudinales de guidage configurées pour coopérer avec ledit organe d’actionnement. L'invention concerne aussi un ensemble comportant un panneau muni d’au moins deux attaches telles que précédemment décrites et d’un unique élément de manipulation du panneau comprenant un aimant de démontage par attache.

En outre, l'invention se rapporte aussi à un procédé de fixation d’un panneau sur un support présentant un trou comprenant une étape d’insertion d’au moins une attache telle que précédemment décrite dans un logement du panneau et une étape d’encliquetage élastique de l’attache au support par coopération des branches en position déployée avec le support. L’invention concerne également un procédé de retrait d’un panneau muni d’au moins une attache telle que précédemment décrite sur un support présentant un trou comprenant une étape de déplacement de l’organe d’actionnement de façon à provoquer le passage des branches de leur position déployée à leur position repliée à l’intérieur de l’organe d’actionnement.

DESCRIPTION DES FIGURES L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 et 2 sont des vues schématiques en perspective d’une attache selon l’invention ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d’un élément métallique ou d’un aimant de l’attache des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective d’un organe d’actionnement de l’attache des figures 1 et 2 ; - les figures 5 à 7 sont des vues schématiques en perspective d’un organe de fixation de l’attache des figures 1 et 2 ; - les figures 8 à 11 sont des vues schématiques en perspective de l’attache des figures 1 et 2 et illustrent des étapes d’assemblage de l’attache ; - les figures 12 et à 14 sont d’autres vues schématiques en perspective de l’attache des figures 1 et 2 ; - la figure 15 est une vue schématique en perspective d’un panneau destiné à être fixé sur un support au moyen d’une attache selon l’invention ; - la figure 16 est une vue schématique en perspective d’un support sur lequel est destiné à être fixé un panneau au moyen d’une attache selon l’invention ; - la figure 17 est une vue schématique en perspective d’une attache et d’un panneau fixé ensemble ; - la figure 18 est une vue schématique en coupe d’un ensemble formé par un panneau, un support et une attache de fixation du panneau au support ; - la figure 19 est une vue schématique en perspective d’une variante de réalisation d’une attache selon l’invention, et - les figures 20 à 22 sont des vues schématiques en perspective d’éléments de l’attache de la figure 19 et montrent respectivement un organe de fixation, un élément métallique ou un aimant, et un organe d’actionnement, de cette attache.

DESCRIPTION DETAILLEE

Comme visible aux figures 1 et 2, il est proposé une attache 10 pour la fixation d’un panneau sur un support comprenant un trou. A titre d’exemple, le panneau est un panneau de garniture pour une porte de véhicule ou une baguette de décoration et le support est formé par une tôle de carrosserie de la porte de véhicule.

De préférence, le trou présente une extension radiale moyenne inférieure à 10 millimètres (mm), et par exemple de 5,2, 6,5 ou 8,2 mm.

Par définition, l’extension radiale moyenne est la moyenne arithmétique de l’extension radiale maximale du trou et de l’extension radiale minimale du trou. Dans le cas d’un trou rond, l’extension radiale moyenne est la valeur du diamètre. L’attache 10 s’étend principalement selon un axe noté X. L’attache 10 comporte essentiellement trois éléments : - un organe de fixation 18, - un organe d’actionnement 20, et - un élément métallique ou un aimant 22. L’élément métallique ou l’aimant 22, mieux visible à la figure 3, est ici formé par une plaque plane. La plaque présente un contour périphérique circulaire ou ovale. Elle a une épaisseur E faible par rapport à son diamètre ou à sa longueur. Elle comprend deux encoches 24 qui sont diamétralement opposées par rapport à un axe X qui passe par le milieu de la plaque et qui est sensiblement perpendiculaire au plan de la plaque.

La plaque présente une première symétrie par rapport à un premier plan passant par l’axe X et entre les encoches 24, et une seconde symétrie par rapport à un second plan passant par l’axe X et coupant les encoches en leur milieu.

Chaque encoche 24 a une forme générale en haricot et est délimitée par un bord radialement interne 24a (vis-à-vis de l’axe précité) incurvé convexe et par deux bords latéraux 24b opposés ayant chacun une forme globalement en S.

Les bords 24a des encoches s’étendent sur une circonférence centrée sur l’axe X qui a un diamètre D.

Chaque bord latéral 24b comprend une première portion incurvée concave et une seconde portion incurvée convexe. Chaque extrémité longitudinale du bord 24a est reliée à une première portion 24ba d’un bord 24b qui est elle-même reliée à une seconde portion 24bb du même bord 24b. Cette seconde portion 24bb s’étend entre la première portion 24ba du bord 24b et le bord périphérique de la plaque.

Les secondes portions 24bb des bords 24b définissent à la fois des dents en saillie de retenue et des points durs d’encliquetage élastique, comme cela sera décrit plus en détail dans ce qui suit. On note L1 la plus grande distance entre la seconde portion 24bb d’un bord 24b et la seconde portion de l’autre bord qui est symétrique par rapport au premier plan précité, cette distance correspondant à la plus grande distance entre les dents en saillie précitées. On note L3 la plus petite distance entre la première portion 24ba d’un bord 24b et la première portion de l’autre bord symétrique. Enfin, on note L2 la longueur maximale ou le diamètre maximal de la plaque. L’organe d’actionnement 20, mieux visible à la figure 4, a une forme générale allongée d’axe X. L’organe 20 comprend à une extrémité longitudinale, ici inférieure, un organe de repliement 26. L’organe de repliement 26 a ici une forme générale cylindrique et tubulaire. Il a ainsi un alésage interne qui s’étend sur toute sa dimension longitudinale et débouche à ses extrémités inférieure et supérieure. Il a une surface cylindrique interne de diamètre d1 et une surface cylindrique externe de diamètre d2. L’extrémité inférieure du l’organe de repliement est biseautée et a une forme générale tronconique (évasée vers le haut). L’organe 20 comprend à son extrémité longitudinale opposée, ici supérieure, des crochets d’encliquetage 28. Ces crochets 28 sont au nombre de deux. Ils sont diamétralement opposés par rapport à l’axe X.

Chaque crochet 28 a ici une forme générale en U dont les branches latérales, qui sont reliées ensemble par une branche médiane, sont sensiblement parallèles et s’étendent sensiblement dans des plans perpendiculaires à l’axe X. Les crochets 28 définissent des ouvertures 31 qui sont orientées radialement vers l’axe et donc l’une vers l’autre.

La distance (transversale) entre les branches médianes des crochets 28 est notée M et la distance (longitudinale) entre leurs branches latérales est notée F. De préférence, F est supérieure à E, et M est inférieure à L1 et L3 et supérieure ou égale à D.

Les crochets 28 sont reliés à l’organe de repliement 26 par une paroi cylindrique tubulaire 30 et plus exactement par deux portions diamétralement opposées d’une paroi cylindrique tubulaire 30.

La paroi 30 s’étend vers le haut dans le prolongement de l’organe 26. Elle a ainsi une surface cylindrique interne de diamètre d1 et une surface cylindrique externe de diamètre d2.

La paroi 30 comprend deux lumières longitudinales 32 diamétralement opposées, qui s’étendent depuis l’organe 26 jusqu’aux crochets 28. Ces lumières 32 délimitent les portions précitées de la paroi 30. Les portions de paroi 30 ont chacune une forme allongée le long de l’axe X.

Les portions de paroi 30 présentent le diamètre d1 sur toute leur étendue longitudinale. Elles présentent le diamètre d2 sur une partie de leur étendue longitudinale car elles comportent à leurs extrémités supérieures de liaison aux crochets 28 des surépaisseurs radiales 34.

Chaque portion de paroi 30 comprend ainsi une surépaisseur radiale 34 qui présente une surface cylindrique externe de diamètre d3. d3 est ici inférieur à M. Les crochets 28 sont reliés respectivement aux portions de paroi 30, au niveau de ces surépaisseurs 34. Plus exactement, les branches inférieures des crochets 28 sont reliées à ces surépaisseurs 34.

Les surépaisseurs 34 présentent des surfaces supérieures radiales 34a qui sont alignées avec les surfaces latérales internes des branches inférieures des crochets 28. L’organe 26 et la paroi 30 sont destinées à présenter une extension radiale inférieure à l’extension radiale moyenne du trou du support dans lequel est destinée à être montée l’attache 10.

On note r1 la largeur ou dimension transversale des crochets 28, r2 le diamètre externe ou la dimension transversale des surépaisseurs 34, r3 la largeur ou distance maximale entre les extrémités radialement externes des crochets 28, et r4 la largeur ou dimension transversale des lumières 32. L’organe d’actionnement 18 est mieux visible aux figures 5 à 7. Il est formé d’une seule pièce et comprend essentiellement deux parties à savoir un corps 36 et une embase 38.

Le corps 36 a une forme générale allongée d’axe X. Il comporte deux branches d’encliquetage 40 élastiquement déformables depuis une position déployée représentée dans les dessins jusqu’à une position repliée. Dans leur position déployée, les branches 40 font saillie radialement vers l’extérieur par rapport au reste du corps et, dans leur position repliée, elles sont destinées à être sensiblement parallèles à l’axe X.

Chaque branche 40 a une forme allongée le long de l’axe X et est reliée par son extrémité longitudinale inférieure au reste du corps. Elle comprend à son extrémité longitudinale opposée, supérieure, une dent 40a radialement externe de retenue.

Le corps 36 comprend une base inférieure 42 cylindrique ou tronconique de diamètre h1. Les branches 40 sont reliées à l’extrémité supérieure de la base 42 et sont ici diamétralement opposées par rapport à l’axe X.

Le corps 36 comprend en outre une paroi longitudinale 44 s’étendant le long de l’axe X, entre les branches 40, et dont l’extrémité inférieure est reliée à l’extrémité supérieure de la base 42.

Les bords externes longitudinaux 44a de la paroi s’étendent dans le prolongement de la surface cylindrique externe de la base 42. Ils peuvent avoir un profil incurvé convexe en section transversale et définir ainsi un diamètre externe h1.

Dans la position déployée, les dents 40a des branches 40 sont situées à une distance maximale notée h2, supérieure à h1. Dans cette position, les extrémités inférieures des branches 40, reliées à la base 42, sont sensiblement inscrites dans un cylindre de diamètre h1.

Dans la position repliée, les dents 40a des branches 40 sont rapprochées l’une de l’autre et de la paroi 44, de sorte que l’intégralité des branches soit inscrite dans un cylindre de diamètre h1. L’embase 38 de l’organe 18 est reliée à l’extrémité supérieure du corps 36. Elle comprend une paroi 46 sensiblement radiale par rapport à l’axe X et dont la périphérie externe est reliée à un rebord annulaire 48 sensiblement cylindrique orienté ici vers le haut. Ce rebord 48 est de plus relié à deux oreilles 50 radialement externes qui sont diamétralement opposées et qui comportent chacune un orifice de passage d’un moyen de fixation tel qu’une vis ou un pion par exemple à sertir ou souder/boutroler. Les oreilles 50 sont coplanaires dans un plan sensiblement perpendiculaire à l’axe X.

La paroi 46 comprend deux ouvertures 52 traversantes en direction longitudinale, et qui sont diamétralement opposées par rapport à l’axe X. Les ouvertures 52 définissent des portions de paroi 46 qui forment sensiblement un H et comprennent deux portions latérales 46a reliées ensemble et par leur milieu par une portion médiane 46b.

Comme on le voit dans les dessins, l’extrémité supérieure du corps 36 est reliée à la portion médiane 46b de la paroi 46. Cette portion a une forme allongée dans une direction transversale. Elle présente, sensiblement en son milieu, dans sa zone de jonction au corps, un renflement 47. Ce renflement 47 a une surface cylindrique externe qui s’étend dans le prolongement des bords longitudinaux 44a de la paroi 44 du corps, et qui a donc un diamètre h2.

Chaque ouverture 52 a une forme générale en T dont une extrémité radialement interne est plus large que son extrémité radialement externe. L’extrémité radialement interne de chaque ouverture 52 a une largeur u1 et son extrémité radialement externe a une largeur u2. On note également u3 la distance maximale entre les extrémités radialement externes des ouvertures 52.

Les portions latérales 46a sont diamétralement opposées. Elles ont chacune une forme générale incurvée autour de l’axe X.

Comme on le voit dans les figures 5 et 7, la paroi 46 comprend, autour des ouvertures 52, une surépaisseur 54 en direction longitudinale, qui peut être assimilée à un raidisseur. La surépaisseur 54 s’étend sur tout le pourtour des ouvertures 52, au niveau des parois 46a et 46b.

Le rebord annulaire 48 a une surface cylindrique interne de diamètre u6. Il comprend deux premières encoches 56 diamétralement opposées et s’étendant dans un premier plan longitudinal, et deux secondes encoches 58 diamétralement opposées et s’étendant dans un second plan longitudinal perpendiculaire au premier plan longitudinal.

Les premières encoches 56 sont ici situées au niveau des oreilles 50. Elles reçoivent chacune une patte d’accrochage 60. Chaque patte 60 a une forme générale en L et comprend une partie longitudinale dont l’extrémité inférieure est reliée à la paroi 46 et dont l’extrémité supérieure est reliée à un rebord transversal. Les pattes 60 sont diamétralement opposées et leurs rebords sont en regard l’un de l’autre (figure 6). On note u4 la distance la plus proche entre les rebords des pattes 60.

Ces pattes 60 sont élastiquement déformables par flexion. Leurs extrémités supérieures sont aptes à être écartées l’une de l’autre. Ceci est permis par le caractère élastique des pattes et par les encoches 56 dans lesquelles elles sont logées, ces encoches étant dimensionnées pour autoriser la flexion précitée, c'est-à-dire le déplacement radialement vers l’extérieur de l’extrémité supérieure de chaque patte.

Les secondes encoches 58 traversent radialement le rebord 48. Elles sont chacune délimitées latéralement par deux parois de guidage 62a, 62b. Les parois 62a, 62b s’étendent dans deux plans parallèles à l’axe X. La paroi 62a de l’une des encoches 58 est située dans un même plan que la paroi 62a de l’autre encoche 58, et la paroi 62b de l’une des encoches 58 est située dans un même plan que la paroi 62b de l’autre encoche 58.

Les parois 62a, 62b s’étendent ici sensiblement au droit des bords latéraux de l’extrémité radialement externe de plus faible largeur u2 d’une ouverture 52.

Les parois 62a, 62b se prolongent radialement vers l’intérieur du rebord 48 pour former des dents en saillie 64. On note u5 la distance la plus proche entre les dents 64 des parois 62a, 62b. u6 est supérieur à u5. Les figures 12 à 14 permettent d’apprécier que : - les ouvertures 52 de l’organe 18 ont des formes complémentaires de celles des crochets 28 et des surépaisseurs 34 de l’organe 20 ; par exemple r1, r2 et r3 sont respectivement inférieurs à u2, u1 et u3 ; le corps 36 est configuré pour coulisser longitudinalement à l’intérieur de l’organe 20 ; par exemple h1 est inférieur à d2 ; les branches 40 sont conçues pour adopter leur position déployée lorsqu’elles sont logées à l’état sans contrainte dans les lumières 32 ; dans cette position, les dents 40a des branches 40 sont en saillie à l’extérieur de l’organe 20, c'est-à-dire que h2 est supérieur à d1 ; la largeur des branches 40 est de préférence inférieure à celle r4 des lumières 32, - la plaque de l’élément métallique ou de l’aimant 22 est destinée à être logée à l’intérieur du rebord 48 de l’organe 18 ; par exemple u6 est supérieur à L1 et L2, et L3 inférieure à u5 ; L2 est en outre supérieure à u4 de façon à ce que la plaque puisse être retenue par encliquetage élastique par les pattes 60, - la plaque est par ailleurs configurée pour être montée par encliquetage élastique entre les crochets 28 de l’organe 20, les crochets étant destinés à être engagés dans les encoches 24 de la plaque ; par exemple F est supérieure à E et M est supérieure à D et L3 et inférieure à L1.

Les figures 8 à 11 illustrent un procédé d’assemblage de l’attache 10 décrite dans ce qui précède.

Une première étape illustrée par la figure 8 consiste à engager le corps 36 de l’organe de fixation 18, dans l’organe d’actionnement 20, de façon à ce que ce corps 36 traverse longitudinalement l’organe 20. Les organes 18, 20 sont positionnés longitudinalement l’un par rapport à l’autre de sorte que les crochets 28 soient situés au-dessus du plan transversal passant par les oreilles 50 et l’extrémité supérieure du rebord 48. Dans cette position, l’organe de repliement 26 s’étend autour des branches 40 et les sollicitent dans leur position repliée. Cette opération peut être réalisée manuellement ou par une machine.

Une deuxième étape représentée à la figure 9 consiste à monter la plaque de l’élément ou de l’aimant 22 dans les crochets 28. Pour cela, la plaque est déplacée en translation dans le plan transversal précité, de sorte que les crochets 28 s’engagent par encliquetage élastique dans les encoches 24 de la plaque. Ceci est rendu possible par écartement des crochets 28 du fait de l’aptitude des portions de paroi 30 à fléchir de manière élastique radialement vers l’extérieur, par appui sur les dents précitées de la plaque, qui forment un point dur d’encliquetage élastique.

La troisième étape, représentée à la figure 10, consiste à déplacer l’organe 20 vers le bas, ce déplacement étant facilité par les branches 40 qui sollicitent par retour élastique ce déplacement. La plaque vient alors en appui sur les dents des pattes 60 et une légère pression sur la face supérieure de la plaque permet d’engager pas encliquetage élastique la plaque entre les pattes 60. La plaque est alors dans la position représentée à la figure 14, les dents 64 étant engagées dans les encoches 24 de la plaque.

Dans la position de repos, c'est-à-dire sans contrainte, représentée à la figure 11, l’organe de repliement 26 s’étend autour de la base 42 de l’organe 18 et des extrémités inférieures des branches 40. La plaque est logée à l’intérieur du rebord 46 et est retenue en direction longitudinale à l’intérieur de celui-ci par coopération avec les pattes 60. Comme on le voit à la figure 11, l’épaisseur E est nettement inférieure à la distance Z entre la paroi 46 et les dents des pattes 60, ce qui confère à la plaque, ainsi qu’à l’organe 20, solidaire de la plaque, une certaine course de déplacement en direction longitudinale. La course est égale à Z-E.

Le fonctionnement de l’attache 10 est maintenant décrit en référence aux figures 15 à 18 qui illustrent un procédé de fixation d’un panneau 12 sur un support 14.

La figure 15 montre le panneau 12 qui a une forme générale parallélépipédique et comprend sur l’une de ses faces, sa face inférieure destinée à être invisible à un utilisateur, deux pions 11 sensiblement cylindriques et espacés l’un de l’autre d’une distance prédéterminée correspondant à l’entraxe entre les orifices des oreilles 50 de l’attache 10.

La figure 16 montre le support 14 qui a ici une forme générale en U inversé et comprend une paroi supérieure comportant un trou 16 de montage de l’attache. Comme évoqué dans ce qui précède, ce trou a un diamètre ou une extension radiale moyenne supérieur à d1 et inférieur à h2.

Une première étape du procédé de fixation consiste à solidariser l’attache 10 au panneau 10. Pour cela, l’attache 10 est positionnée sur la face inférieure du panneau 12 de sorte que les pions 11 s’engagent dans les orifices des oreilles 50 de l’attache. Dans cette position représentée en figure 17, l’organe de fixation 18 est en appui par le bord périphérique supérieur de son rebord 48 sur la face inférieure du panneau 12 de sorte que le corps 36 de cet organe et l’organe d’actionnement 20 soient en saillie sur cette face inférieure. Les pions 11 peuvent alors être sertis ou soudés (par exemple par boutrolage) pour achever la fixation de l’attache sur le panneau 12.

Le panneau 12 peut alors être fixé sur le support 14. Il est présenté au-dessus du support 14 de façon à ce que l’axe X de l’attache 10 soit aligné sur le trou 16. Le panneau est déplacé en translation le long de l’axe X jusqu’à l’engagement du corps 36 et de l’organe d’actionnement 20 dans le trou 16 et l’encliquetage élastique des branches 40 vis-à-vis du bord périphérique du trou, les branches passant d’une position repliée au passage dans le trou à une position repliée une fois qu’elles peuvent reprendre leur position d’origine sensiblement sans contrainte en dessous du trou (figure 18).

La figure 18 illustre une position dans laquelle le panneau 12 est fixé au support 14. En effet, les branches 40 sont dans la position déployée, ce qui empêche le retrait du panneau 12, du fait de l’appui de leurs têtes sur le bord périphérique du trou 16 du support 14.

Un élément de manipulation doit alors être mis à proximité de l’aimant ou de l’élément métallique 22 pour démonter le panneau du support. Un tel élément de manipulation est, par exemple, une anse munie à au moins une de ses extrémités d’un aimant.

Plus généralement, lorsque le panneau 12 est muni de plus de deux attaches 10, l’élément de manipulation comporte au moins autant d’extrémités que d’attaches 10, les extrémités étant pourvues d’un aimant et agencées pour pouvoir être positionnées en regard d’une attache 10. L’élément de manipulation fait monter l’aimant ou l’élément métallique 22 le long de l’axe X, ce qui a pour effet de faire monter l’organe d’actionnement 20. De ce fait, les branches 40 se replient vers l’intérieur et le panneau 12 peut être retiré du support car les têtes des branches 40 ne coopèrent plus avec le support. L’attache 10 est donc démontable avec un outil externe sans visibilité de la zone de fixation.

On se réfère désormais aux figures 19 à 22 qui représentent une variante de réalisation de l’attache 110 selon l’invention. Pour l’essentiel, cette attache 110 diffère de celle décrite dans ce qui précède par la forme de son aimant ou élément métallique 122 et de son organe de fixation 118. L’organe d’actionnement 120 de l’attache 110 est sensiblement identique à celui 20 décrit dans ce qui précède.

La plaque de l’aimant ou de l’élément métallique 122 diffère de celle décrite dans ce qui précède d’une part par sa forme. Elle a ici une forme générale parallélépipédique voire carrée. Les coins de la plaque sont ici biseautés. D’autre part, les encoches 124 de la plaque ont une forme allongée sensiblement rectangulaire. Chacune de ces encoches comporte donc un bord médian de fond 124a sensiblement plat et des bords latéraux 124b également sensiblement plats et perpendiculaires au bord 124a. L’organe de fixation 118 diffère de celui 18 décrit dans ce qui précède essentiellement par la forme de sa plaque 146 et de son rebord périphérique 148, qui est ici sensiblement rectangulaire voire carrée.

La description de l’attache 18 s’applique à l’attache 110 dans la mesure où elle ne contredit pas ce qui précède. L’assemblage et l’utilisation de l’attache 110 sont similaires à ceux de l’attache 10.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. Attache (10, 110) pour la fixation d’un panneau (12) sur un support (14) présentant un trou (16) présentant une extension radiale moyenne, l’attache (10, 110) comportant : - un organe de fixation (18, 118) comportant un corps (36) de forme allongée et comportant au moins deux branches d’encliquetage (40) élastiquement déformables faisant saillie par rapport au corps dans une position déployée et étant parallèles à l’axe d’allongement (X) dudit corps dans une position repliée, le corps présentant une extension radiale inférieure à l’extension radiale moyenne du trou du support dans la position repliée et présentant une extension radiale supérieure à l’extension radiale moyenne du trou du support dans la position déployée, et - un organe d’actionnement (20, 120) dont une première extrémité est équipée d’un élément métallique ou d’un aimant (22, 122) et dont une deuxième extrémité comporte un organe de repliement (26) des branches (40) déformables, l’organe d’actionnement étant monté coulissant le long dudit axe entre une première position dans laquelle les branches sont dans la position déployée et une deuxième position dans laquelle l’organe de repliement agit sur les branches pour les replier dans la position repliée, caractérisée en ce que ledit organe d’actionnement est traversé longitudinalement par ledit corps.
2. 2. Attache (10, 110) selon la revendication 1, dans laquelle ledit organe de repliement (26) a une forme générale cylindrique ou tronconique, et tubulaire.
3. 3. Attache (10, 110) selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle ledit organe d’actionnement (20, 120) comprend une paroi cylindrique tubulaire (30) s’étendant entre lesdites première et deuxième extrémités.
4. 4. Attache (10, 110) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite paroi cylindrique tubulaire (30) comporte deux lumières (32) traversantes diamétralement opposées par rapport audit axe (X), et s’étendant le long dudit axe, lesdites lumières étant respectivement traversées par lesdits branches (40) lorsqu’elles sont dans leur position déployée.
5. 5. Attache (10, 110) selon la revendication 2, dans laquelle ledit organe d’actionnement (20, 120) comprend deux portions de paroi cylindrique tubulaire (30), diamétralement opposées, s’étendant entre lesdites première et deuxième extrémités.
6. 6. Attache (10, 110) selon l’une des revendications 3 à 5, dans laquelle ladite paroi cylindrique tubulaire (30) ou lesdites portions de paroi cylindrique tubulaire (30) forment un ou des prolongements audit organe de repliement (26), le long dudit axe (X).
7. 7. Attache (10, 110) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle ladite première extrémité dudit organe d’actionnement (20, 120) comprend des crochets (28) d’encliquetage élastique dudit élément métallique ou dudit aimant (22, 122).
8. 8. Attache (10, 110) selon la revendication précédente, dans laquelle lesdits crochets (28) sont au nombre de deux et diamétralement opposés par rapport audit axe (X).
9. 9. Attache (10, 110) selon la revendication précédente, en dépendance de la revendication 6, dans laquelle chacun desdits crochets (28) est relié à une desdites portions de ladite paroi cylindrique tubulaire (30).
10. 10. Attache (10, 110) selon la revendication précédente, dans laquelle lesdits crochets (28) sont configurés pour être écartés radialement l’un de l’autre par déformation élastique par flexion desdites portions de ladite paroi cylindrique tubulaire (30).
11. 11. Attache (10, 110) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle ledit organe de fixation (18, 118) comprend une embase (38) reliée à une extrémité longitudinale dudit corps (36).
12. 12. Attache (10, 110) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite embase (38) comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - des orifices de passage de vis, pions (11 ) ou analogues, - des moyens (60) d’encliquetage élastique destinés à coopérer avec ledit élément métallique ou ledit aimant (22,122), - une paroi (46) sensiblement radiale par rapport audit axe et comportant des ouvertures (52) traversantes de montage dudit organe d’actionnement (20, 120), - un rebord annulaire (48, 148) configuré pour s’étendre autour dudit élément métallique ou dudit aimant, - des parois longitudinales de guidage (62a, 62b) configurées pour coopérer avec ledit organe d’actionnement.
13. 13. Ensemble comportant un panneau (12) muni d’au moins deux attaches (10, 110) selon l’une quelconque des revendications précédentes et d’un unique élément de manipulation (80) du panneau (12) comprenant un aimant de démontage par attache (10, 110).
14. 14. Procédé de fixation d’un panneau (12) sur un support (14) présentant un trou (16) comprenant une étape d’insertion d’au moins une attache (10, 110) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 dans un logement du panneau (12) et une étape d’encliquetage élastique de l’attache (10, 110) au support (14) par coopération des branches (40) en position déployée avec le support.
15. 15. Procédé de retrait d’un panneau (12) muni d’au moins une attache (10, 110) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 sur un support (14) présentant un trou (16) comprenant une étape de déplacement de l’organe d’actionnement (20, 120) de façon à provoquer le passage des branches (40) de leur position déployée à leur position repliée à l’intérieur de l’organe d’actionnement.