FR3041516A1 - Tasse a degustation - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un récipient à boisson 10 comportant une paraison 11 avec, à l'intérieur de ladite paraison, au moins un relief 12 sur la paroi interne de la paraison 11, ledit relief 12 s'étendant hélicoïdalement depuis une hauteur de la paraison 11 inférieure ou égale au niveau du buvant 13, jusqu'à un niveau supérieur ou égal au fond 14 de la paraison 11, et étant apte à recevoir la boisson sur un de ses profils et la faire glisser le long de son hélice. Dans le cas présent, le récipient 10 considéré présente globalement une symétrie de révolution autour d'un axe vertical Z.

Description

Domaine de l’invention

La présente invention appartient aux domaines de l’équipement ménager et de l’art de la table.

Elle vise des récipients tels que ceux destinés à la dégustation de certaines boissons.

Plus particulièrement, la présente invention vise un récipient pour déguster par exemple du café ou du thé.

Etat de l’art

Il est connu qu’un même café, versé et bu dans des tasses de formes différentes, n’a pas, vis-à-vis du même dégustateur, la même odeur ou le même goût.

Cet effet est dû à plusieurs phénomènes physiques et chimiques. Le café sous sa forme liquide tel qu’il est servi dans des tasses est composé de multiples éléments. Il a été identifié plus de 800 composés aromatiques volatils dans le café torréfié dont 42 sont de nature phénoliques. Ces diverses molécules sont libérées dans l’air avoisinant le café plus ou moins rapidement selon la géométrie de la tasse. La surface libre du café dans la tasse détermine la vitesse de libération des arômes et d’oxygénation du café.

La volonté de conserver les arômes dans un volume d’air peu ventilé justifie de son côté le choix d’un diamètre de la partie haute de la tasse, dite buvant, inférieur au diamètre maximal de la zone contenante de la tasse, dite paraison.

De même il est connu que les papilles gustatives situées dans les différentes zones de la bouche du dégustateur ne sont pas dédiées à la perception des mêmes saveurs : certaines parties sont particulièrement dédiées à la détection de l’amertume, d’autres à la perception de l’acidité, d’autres encore à la perception de la qualité sucrée ou salée d’un aliment, etc.

La forme et le diamètre du buvant de la tasse, orientent alors le café bu vers certaines papilles en priorité, ce qui permet en quelques sorte de créer une séquence de lecture gustative du café qui va mettre en avant telle ou telle de ses qualités.

Le choix d’un récipient de qualité pour un café ou un thé qui a nécessité de grands efforts de création, peut être décisif dans la perception de sa qualité par le dégustateur.

La forme intérieure du récipient devient donc un objet d’études et de création, dans la recherche d’accentuation du ressenti des arômes olfactifs et gustatifs que renferment ces boissons.

Des récipients spécifiquement conçus dans le but de mettre en valeur un type particulier de café ont déjà été proposés dans l’art antérieur.

Par exemple le modèle « Reveal espresso, intense » de la marque Nespresso®, imaginé et conçu en partenariat avec la société Riedel®, possède la forme d’un verre à pied couramment utilisé pour la dégustation du vin. Ce verre permet notamment de concentrer et accentuer les notes grillées de certains cafés.

Cependant, lorsque le café ou le thé est servi dans des récipients connus de l’homme du métier aujourd’hui, les arômes de ces boissons restent majoritairement sous la mousse ce qui oblige le gouteur à manuellement agiter et supprimer la mousse (par exemple à l’aide d’une cuillère ou un agitateur) pour oxygéner la boisson et obtenir plus d’arômes au second nez.

La présente invention vise à fournir un récipient permettant de révéler et accentuer les arômes olfactifs et gustatifs d’un café, d’un thé ou autres infusions, décoctions, lixiviation ou percolation, sans aucune agitation manuelle du récipient ou de son contenu.

Exposé de l’invention À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un récipient à boisson comportant une paraison, globalement à symétrie de révolution autour d’un axe vertical Z, comprenant à l’intérieur de ladite paraison au moins un relief sur la paroi interne de la paraison, ledit relief s’étendant hélicoïdalement depuis une hauteur de la paraison inférieure ou égale au niveau du buvant, jusqu’à un niveau supérieur ou égal au fond du récipient, et étant apte à recevoir la boisson sur un de ses profils et la faire glisser le long de son hélice.

Le terme paraison est ici employé par analogie au domaine de la verrerie bien que la paraison selon la présente invention peut être formée en tout autre matériau que le verre. La paraison peut par exemple être réalisée en verre avec ou sans minéraux, en cristal, en porcelaine, en céramique ou dans un autre matériau ou mélange de matériaux, préférentiellement sans métaux lourds.

La présence du relief étendu de façon hélicoïdale sur la paroi interne de la paraison permet d’obtenir une agitation de la boisson lors de sa chute dans le récipient, provenant d’un dispositif de service habituel, par exemple, d’une cafetière électrique moderne ou d’une théière. En effet, lorsque la boisson chute du dispositif selon sa coulée habituelle, elle tombe sur ledit relief à l’intérieur du récipient et glisse le long de l’hélice que forme celui-ci, ce qui permet à la boisson de s’oxygéner. La boisson arrivant dans le fond du récipient dans un mouvement hélicoïdal par le biais du relief, est d’autant plus remuée par un tourbillon créé en fond de récipient grâce à la vitesse résultant de la pente du relief et grâce à la direction hélicoïdale imposée à la course de la boisson par ledit relief. Une telle turbulence permet d’obtenir une deuxième grande oxygénation avec un développement organoleptique accentué sans pour autant empêcher la création de mousse ou endommager l’aspect de cette dernière s’il y a lieu, lorsque la boisson est par exemple du café ou du thé. La présente invention, en plus de faire ressortir le second nez de la boisson dès l’instant où l’on verse cette dernière, n’empêche pas d’obtenir, notamment lorsque la boisson est du café, une mousse avec un aspect tigré, reconnu comme un gage de qualité pour le café.

Le relief sur la paroi interne de la paraison démarre à hauteur du buvant du récipient ou plus bas et descend de façon hélicoïdale le long de ladite paroi jusqu’au fond du récipient ou bien s’arrête plus haut que ledit fond.

Dans des modes de réalisation, la paraison comporte un fond de forme ovoïde. La forme ovoïde permet d’accentuer la turbulence créée au fond de la paraison du fait que lorsque la boisson arrive en fin du relief, dans le fond de la paraison, elle ne rencontre pas d’obstacle qui freinerait la vitesse de sa course dans le fond du récipient. Il y a une continuité dans le mouvement imposé à la boisson par la forme hélicoïdale du relief et celui imposé par la forme ovoïde du fond de la paraison. Le développement organoleptique est ainsi accentué par cette continuité dans la voie suivie par la course de la boisson permettant ainsi la création d’un meilleur tourbillon en fond de récipient et ainsi une meilleure deuxième oxygénation de la boisson.

Dans des modes de réalisation, le relief s’étend hélicoïdalement selon un angle de pente compris entre 20° et 45° par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z.

La boisson va couler de façon rapide le long de la pente hélicoïdale créée par le relief, sa vitesse étant régulée par le degré d’inclinaison de cette pente.

Dans des modes de réalisation, le relief s’étend hélicoïdalement selon un angle de pente égal à 35° par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z.

Dans des modes de réalisation, le relief est un épaulement de la surface interne de la paraison.

La réalisation du relief sous forme d’épaulement de la surface interne de la paraison à pour avantage, lorsqu’une personne penche le récipient pour en vider le contenu, d’éviter que la boisson, notamment les dernière gouttes, ne suivent le relief hélicoïdalement dans le sens inverse à celui suivi lors du service et ainsi ne se déversent du récipient qu’en bout du relief, au niveau de son commencement (qui peut être, comme indiqué précédemment, à hauteur du buvant du récipient ou plus bas). Un déversement qu’en bout de relief pourrait poser problème si le dégustateur n’a pas la bouche en face dudit bout de relief lorsqu’il penche la tasse pour en boire le contenu.

Dans des modes de réalisation, le relief est incliné de sorte à former une gouttière avec la surface interne de la paraison sur au moins une partie de la longueur de l’hélice formée par ledit relief. Par exemple, dans des modes de réalisation le relief est incliné selon un angle compris entre 15° et 45° vers le haut de la surface interne de la paraison par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z. Préférentiellement, le relief est incliné selon un angle compris entre 15° et 30° vers le haut de la surface interne de la paraison par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z. Encore préférentiellement, le relief est incliné selon un angle de 20° vers le haut de la surface interne de la paraison par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z.

Cette inclinaison du relief formant une gouttière avec la surface interne de la paraison permet, en plus de la force centrifuge créée par le mouvement hélicoïdal suivi par la boisson, que la majorité de ladite boisson versée suive bien la voie hélicoïdale formée par le relief et ainsi minimise les débordements de boisson par-dessus l’arrête du sommet du relief.

Dans des modes de réalisation, le récipient comporte au niveau d’au moins un des deux bouts de l'hélice formée par le relief, une atténuation dudit relief en forme de vague jusqu’à disparition du relief.

Cette atténuation du relief en forme de vague au niveau d’au moins un des deux bouts de l’hélice formée par le relief permet, lorsqu’une cuillère ou un autre agitateur est utilisé pour remuer la boisson (par exemple dans le but de diluer un morceau de sucre dans la boisson), de ne pas former une butée bloquant la cuillère ou l’agitateur lors de leur utilisation, par exemple, lors de mouvements circulaires longeant la surface interne de la paraison.

Dans des modes de réalisation, le récipient comporte au moins un pied comprenant au moins une zone d’appui avec une surface.

Dans des modes de réalisation, le récipient comporte au moins un pied comprenant au moins trois zones d’appui avec une surface.

La présence de ces trois points de contact au niveau d’un pied améliore la stabilité du récipient lorsqu’il repose sur ledit pied.

Dans des modes de réalisation, le buvant que comporte le récipient est évasé.

Le buvant évasé permet lorsqu’une personne porte le récipient à sa bouche et y verse le contenu, que ce contenu se déverse plus au milieu de la langue, là où les arômes sont le mieux captés par rapport au fond de la langue où se trouvent les papilles caliciformes, très sensible à l’amertume.

Dans des modes de réalisation, le diamètre du buvant du récipient est d’une valeur comprise entre 3,5 cm et 13 cm.

Dans des modes de réalisation, le récipient comporte au moins une hanse.

Présentation des figures L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple nullement limitatif, et faite en se référant aux figures qui représentent : - Figure 1 : une coupe transversale selon l’axe vertical Z, du récipient selon un mode de réalisation de l’invention dans lequel le relief étendu hélicoïdalement est sous forme d’un épaulement, - Figure 2 : une vue de dessus du récipient selon un mode de réalisation de la présente invention. - Figure 3 : une vue du dessous du récipient, permettant de visualiser les zones d’appui du pied du récipient. - Figure 4 : une vue en perspective du pied du récipient.

Description détaillée de l’invention

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l'échelle.

Chaque caractéristique d’un mode de réalisation peut être mise en oeuvre isolément ou combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

Comme on le voit sur les figures 1 et 2. l’invention concerne un récipient à boisson 10 comportant une paraison 11 avec, à l’intérieur de ladite paraison 11, au moins un relief 12 sur la paroi interne de la paraison 11, ledit relief 12 s’étendant hélicoïdalement depuis une hauteur de la paraison 11 inférieure ou égale au niveau du buvant 13, jusqu’à un niveau supérieur ou égal au fond 14 de la paraison 11, et étant apte à recevoir la boisson sur un de ses profils et la faire glisser le long de son hélice. Dans le cas présent, le récipient 10 considéré présente globalement une symétrie de révolution autour d’un axe vertical Z.

On utilise dans la description le terme de buvant 13 pour désigner le rebord supérieur de la paraison. Dans un mode de réalisation préféré, comme illustré en figure 1, ledit buvant 13 est évasé. Cela permet d'orienter le dépôt en bouche du contenu du récipient 10, au niveau du milieu de la langue, là où les arômes sont le mieux captés par rapport au fond de la langue où se trouvent les papilles caliciformes, très sensible à l’amertume. Le diamètre du buvant 13 peut être, par exemple, d’une valeur comprise entre 3,5 cm et 13,5 cm.

La paraison 11 peut être de différentes dimensions de façon à contenir différents volumes. L’épaisseur de la paraison 11 dépend du mode de fabrication du présent récipient 10. L’invention reste cependant inchangée pour un récipient 10 dont la paraison 11 est de type tasse ou gobelet ou tout autre type de récipient ou de contenant à liquide, à symétrie de révolution.

Le récipient 10 comporte un relief 12 étendu hélicoïdalement sur la paroi interne de la paraison 11. Sur la figure 1, ce relief 12 s’étend hélicoïdalement depuis une hauteur de la paraison 11 inférieure au niveau du buvant 13 jusqu’à un niveau légèrement supérieur au fond 14 de la paraison 11. Dans des variantes de modes de réalisations du récipient 10, le relief 12 peut s’étendre hélicoïdalement depuis une hauteur de la paraison 11 égale au niveau du buvant 13 et/ou s’étendre jusqu’à un niveau égal au fond 14 de la paraison 11.

Le relief hélicoïdal 12 est, comme on le visualise sur les figures 1 et 2, plaqué contre les bords internes du récipient 10. Le profil du relief 12 est idéalement celui d’un toboggan hélicoïdal. Dans ce mode de réalisation, le relief 12 présente une largeur (on entend ici par largeur du relief 12, la distance entre l’arrête 24 du sommet du relief 12 et la surface interne de la paraison 11) qui va en diminuant de haut en bas, depuis le début de l’étendue du relief au niveau inférieur ou égal au niveau du buvant 13, jusqu’au niveau supérieur ou égal au fond 14 de la paraison 11. Dans le présent mode de réalisation, la largeur du relief 12 est d’environ 6 mm en partie haute (au niveau inférieur ou égal au niveau du buvant 13) et va en décroissant jusqu’à environ 3 mm en partie basse (niveau supérieur ou égal au fond 14 de la paraison 11). Dans des modes de réalisations, la largeur du relief 12 est comprise entre 5 et 20 mm en partie haute (au niveau inférieur ou égal au niveau du buvant 13) et va en décroissant jusqu’à une valeur comprise entre 1 et 10 mm en partie basse (niveau supérieur ou égal au fond 14 de la paraison 11 ).

Dans des modes de réalisation particuliers comme celui représenté en figure 1, le relief 12 peut être sous forme d’un épaulement de la surface interne de la paraison 11, ledit épaulement s’étendant de façon hélicoïdale telle que présenté précédemment.

La présence du relief 12 étendu de façon hélicoïdale sur la paroi interne de la paraison 11 permet d’obtenir une agitation importante de la boisson dès sa chute dans le récipient 10, ladite boisson étant habituellement servie par un dispositif de service tel une cafetière électrique moderne ou une théière. En effet, lorsque la boisson chute du dispositif selon sa coulée habituelle, elle tombe sur ledit relief 12 à l’intérieur du récipient 10 et glisse le long de l’hélice que forme celui-ci ce qui permet à la boisson de subir une première oxygénation.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 1 et 2, le fond 14 de paraison 11 est de forme ovoïde. La forme ovoïde permet d’accentuer la turbulence créée au fond de la paraison 11 du fait que lorsque la boisson arrive en fin du relief 12 elle ne rencontre pas d’obstacle susceptible de freiner la vitesse de sa course dans le fond 14 de la paraison 11. Cette continuité dans le mouvement hélicoïdal suivit par la boisson permet d’accentuer le développement organoleptique en engendrant un tourbillon en fond 14 de paraison 11 durant un laps de temps plus long lors du service qu’avec un fond plat de paraison 11. Ainsi, il est obtenu une meilleure deuxième oxygénation de la boisson.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 1, le relief 12 est incliné de sorte à former une gouttière 22 avec la surface interne de la paraison 11 sur au moins une partie de la longueur de l’hélice formée par le relief 12. On entend par inclinaison, que la partie du relief 12 la plus proche de l’axe de révolution vertical Z, en général l’arrête 24 du sommet du relief 12, est plus haute que la partie du relief la plus proche de la surface interne de la paraison 11. Par exemple, le relief est incliné selon un angle compris entre 15° et 45° vers le haut de la surface interne de la paraison par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z. Préférentiellement, le relief 12 est incliné selon un angle compris entre 15° et 30° vers le haut de la surface interne de la paraison 11 par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z. Encore préférentiellement, le relief 12 est incliné selon un angle de 20° vers le haut de la surface interne de la paraison 11 par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z. Cette inclinaison permet de diminuer ou éviter les débordements de la boisson par-dessus le relief 12, lors de sa chute sur ledit relief 12, et lors de sa descente le long de l’hélice formée par le relief 12.

Dans des modes de réalisation, comme illustré en figure 2, le récipient comporte au niveau d’au moins un des deux bouts de l’hélice formée par le relief 12, une atténuation 21 dudit relief 12, c'est-à-dire une diminution de la largeur du relief 12. Cette atténuation 21 est avantageusement en forme de vague jusqu’à disparition du relief 12.

Cette atténuation 21 du relief 12, en forme de vague, permet, lorsqu’une cuillère ou un autre agitateur est utilisé pour remuer la boisson (par exemple dans le but de diluer un morceau de sucre dans la boisson), de ne pas former une butée en bout de relief 12 susceptible de bloquer la cuillère ou l’agitateur lors de leur utilisation, par exemple, lors de mouvements circulaires longeant la surface interne de la paraison 11.

Le relief 12 peut s’étendre hélicoïdalement selon un angle de pente compris entre 20° et 45° par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z, préférentiellement compris entre 25° et 40°, plus préférentiellement selon un angle de pente de 35 °.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 1, le récipient 10 comporte au moins un pied 15 comprenant au moins une zone d’appui 16.

Dans des modes de réalisation, le récipient 10 comporte au moins une jambe reliée au fond 14 de la paraison 11 et le pied 15 est situé en bout de cette jambe à l’opposé du bout de la jambe auquel est reliée la paraison 11.

Dans des modes de réalisation, le récipient 10 ne comporte pas de jambe et le fond 14 de la paraison 11 sert de pied 15 comportant au moins une zone d’appui 16. Pour ce faire, le récipient 10 est doté d'une paraison 11 nettement plus épaisse dans la zone du fond 14 de la paraison 11.

Le pied 15 du récipient 10 présente la forme générale d’un disque épais de dimensions classiques vis-à-vis de la hauteur et contenance du récipient 10, et d’axe confondu ave l’axe vertical Z de révolution du récipient 10.

Dans des modes de réalisation, tel que celui illustré par les figure 3 et 4, le pied 15 comporte, en face inférieure (destinée à l’appui sur la surface de support du récipient 10), trois zones d’appui 16a, 16b, 16c, sensiblement planes et coplanaires, disposées sur la périphérie du pied, à 120° d’écart angulaire les unes des autres. Ces trois zones d’appui 16a, 16b, 16c forment un support isostatique pour le récipient 10. Leur largeur est variable et elles font saillie vis-à-vis du reste de la face inférieure du pied 15.

La forme inférieure du pied 15 (et celle des zones d’appui 16) est obtenue par enlèvement, dans un disque plan comportant les trois zones d’appui 16a, 16b, 16c, de trois secteurs de cylindres 17a, 17b, 17c, de même rayon, d’axes horizontaux espacés angulairement de 120° les uns des autres, et encourant en un même point de l’axe vertical Z du récipient 10, situé sous le plan formé par les zones d’appui 16a, 16b, 16c. Ces trois secteurs de cylindres 17a, 17b, 17c se rejoignent par des zones de transition 18a, 18b, 18c arrondies.

Ce mode de réalisation de la face inférieure du pied 15 du récipient 10 explique la forme des zones d’appui 16, comprenant deux arrêtes 19a, 19b orientées à 120°, jointes par un arrondi 20.

Cette forme de pied permet d’éviter que des gouttes d’eau ne stagnent dans la face inférieure du pied 15 lorsque le récipient 10 est retourné, comme c’est le cas de la plupart des récipients existants.

Dans des modes de réalisation, le récipient 10 comporte au moins une hanse 23.

Dans des modes de réalisation, le récipient 10 ne comporte pas de hanse 23.

Le récipient 10 selon l’invention peut être réalisé en porcelaine. Il peut également être réalisé en verre avec ou sans minéraux, en cristal, ou dans un autre matériau ou mélange de matériaux, par exemple la céramique, et préférentiellement sans métaux lourd.

La portée de la présente invention ne se limite pas aux détails des formes de réalisation ci-dessus considérées à titre d’exemple, mais s’étend au contraire aux modifications à la portée de l’homme de l’art.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1- Récipient (10) à boisson comportant une paraison (11), globalement à symétrie de révolution autour d’un axe vertical Z, caractérisé en ce qu’il comprend à l’intérieur de ladite paraison (11 ) au moins un relief (12) sur la paroi interne de la paraison (11), ledit relief (12) s’étendant hélicoïdalement depuis une hauteur de la paraison (11 ) inférieure ou égale au niveau du buvant (13), jusqu’à un niveau supérieur ou égal au fond (14) de la paraison (11), et étant apte à recevoir la boisson sur un de ses profils et la faire glisser le long de son hélice.
2. 2- Récipient (10) selon la revendication 1, dans lequel le fond (14) de la paraison (11) est de forme ovoïde.
3. 3 - Récipient (10) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel le relief (12) s’étend hélicoïdalement selon un angle de pente compris entre 20° et 45° par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z.
4. 4- Récipient (10) selon la revendication 3, dans lequel le relief (12) s’étend hélicoïdalement selon un angle de pente égal à 35° par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe vertical Z.
5. 5- Récipient (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le relief (12) est un épaulement de la surface interne de la paraison (11).
6. 6- Récipient (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le relief (12) est incliné de sorte à former une gouttière (22) avec la surface interne de la paraison (11) sur au moins une partie de la longueur de l’hélice formée par ledit relief (12).
7. 7- Récipient (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, comportant au niveau d’au moins un des bouts de l’hélice formée par le relief (12), une atténuation (21) du relief (12) en.forme de vague jusqu’à disparition du relief (12),
8. 8- Récipient (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, comportant au moins un pied (15) avec au moins une zone d’appui (16) sur une surface.
9. 9 - Récipient (10) selon la revendication 8, comportant au moins un pied (15) avec au moins trois zones d’appui (16a, 16b, 16c) avec une surface.
10. 10,- Récipient (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel le buvant (13) est évasé.