FR3040417B1 - Procede de fixation d'un seuil de porte et ensemble permettant sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un procédé de fixation d'un seuil de porte comprenant les étapes suivantes : - placer une traverse (1) d'un seuil de porte sur l'élément de maçonnerie, ladite traverse comprenant une cavité (10) présentant un fond (14) et une ouverture supérieure (13) accessible depuis le dessus de la traverse, - visser et/ou enfoncer au moins un moyen de fixation (4) dans l'élément de maçonnerie de manière à ce que le moyen de fixation passe à travers du fond de ladite cavité et participe à la fixation de la traverse à l'élément de maçonnerie, - fixer un capot (2) à la traverse de manière à ce que le capot ferme l'ouverture supérieure de la cavité. L'invention se rapporte également à un ensemble de montage apte à mettre en œuvre ce procédé.

Description

PROCEDE DE FIXATION D'UN SEUIL DE PORTE ET ENSEMBLE PERMETTANT

SA MISE EN OEUVRE

La présente invention concerne le domaine des procédés de mise en place de châssis de dormant sur et/ou dans les éléments de maçonnerie. Plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé de fixation d'un seuil de porte sur un élément de maçonnerie et des moyens spécialement conçus pour mettre en œuvre ce procédé.

Pour fixer un seuil de porte à un élément de maçonnerie, tel qu'un pas de porte en béton, il est connu de sceller un moyen d'ancrage dans le matériau de l'élément de maçonnerie. Le seuil du châssis dormant est ensuite fixé à cet élément d'ancrage. Le seuil recouvrant l'élément d'ancrage, protège celui-ci de l'écoulement d'eau. Par ailleurs, l'élément d'ancrage étant scellé au préalable, les risques d'infiltration d'eau dans le matériau sont limités. Le document GB1085971 décrit un tel agencement. Cependant, ce procédé nécessite la fixation de cet élément d'ancrage dès la réalisation de la maçonnerie. Par exemple, lorsque les murs d'un bâti auront été montés, l'ancrage aura déjà été scellé. Une fois ce moyen d'ancrage installé, il sera nécessaire d'avoir les éléments de fixation adaptés au moyen d'ancrage. Le choix de ces éléments de fixation, voire du châssis de dormant, est donc fixé dès la réalisation des murs.

Le problème technique que vise à résoudre l'invention est donc de trouver un procédé et/ou des moyens permettant plus de souplesse dans le montage d'un châssis de dormant sur un élément de maçonnerie. A cet effet, un premier objet de l'invention est un procédé de fixation d'un seuil de porte sur un élément de maçonnerie, comprenant les étapes suivantes : placer une traverse d'un seuil de porte sur l'élément de maçonnerie, la traverse comprenant une cavité présentant un fond et une ouverture supérieure à distance de ce fond, le placement de la traverse sur l'élément de maçonnerie étant réalisé de manière à ce que l'ouverture supérieure soit accessible depuis le dessus de la traverse, visser et/ou enfoncer au moins un moyen de fixation dans l'élément de maçonnerie de manière à ce que le moyen de fixation passe à travers du fond de la cavité et participe à la fixation de la traverse à l'élément de maçonnerie, fixer un capot à la traverse de manière à ce que le capot ferme l'ouverture supérieure de la cavité au moins au-dessus du moyen de fixation.

Un seuil de porte comprend pour élément principal une traverse dont la face inférieure est destinée à être posée en contact avec l'élément de maçonnerie. Ainsi le procédé selon l'invention permet de réaliser la fixation d'un seuil de porte directement dans l'élément de maçonnerie, par exemple par des vis.

Après réalisation du procédé selon l'invention, le capot fait partie du seuil et protège le moyen de fixation de l'écoulement d'eau dans la cavité. Cela permet d'éviter que de l'eau s'infiltre à l'intérieur de l'élément de maçonnerie, en passant entre le moyen de fixation et le trou formé dans l'élément de maçonnerie pour accueillir ce moyen de fixation. En effet, la formation d'un trou dans l'élément de maçonnerie, crée un jeu suffisant entre le moyen de fixation et le matériau pour laisser passer l'eau.

Les éléments de maçonnerie sont très fragiles par rapport aux infiltrations d'eau, en particulier en cas de gel.

Le procédé selon l'invention permet donc de réaliser le montage d'un seuil de porte et donc d'un châssis dormant simplement et ultérieurement à la réalisation du bâti, sans fragiliser pour autant l'élément de maçonnerie du bâti. L'élément de maçonnerie peut être une pierre ou un matériau minéral, artificiel ou non.

Il peut être à l'état dit de « sol fini ». Il est à l'état dit de « sol fini » lorsqu'il pourrait être directement utilisé tel quel après les travaux. Par exemple, il peut être couvert par un carrelage.

En particulier, l'invention, notamment le procédé, est particulièrement utile pour un élément de maçonnerie obtenu par coulage d'un matériau liquide se figeant ensuite en un élément solide. Ce type de matériau est encore plus sensible aux infiltrations. Il peut s'agir de béton, de ciment ou d'un mortier.

Le procédé selon l'invention peut optionne11ement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -l'élément de maçonnerie est en béton ; le procédé est en effet particulièrement intéressant dans le cadre du béton, très sensible aux infiltrations ; le procédé selon l'invention permet donc de s'éloigner des solutions classiques, selon lesquelles les seuils de portes ne sont pas vissés dans le béton de peur des infiltrations ; - le moyen de fixation présente une butée à une extrémité et une pointe à l'autre extrémité, l'étape de visser et/ou d'enfoncer étant réalisée jusqu'à ce que la butée vienne en contact avec le fond de la cavité ; il s'agit de moyens de fixation simple, par exemple des vis ou des clous présentant une tête de vis ou une tête de clou ; -l'étape de visser et/ou d'enfoncer le moyen de fixation comprend un perçage préalable de l'élément de maçonnerie, puis l'enfoncement et/ou le vissage du moyen de fixation ; cela permet de faciliter le vissage et/ou l'enfoncement du moyen de fixation ; l'élément de fixation peut comprendre une cheville et une vis, la cheville étant enfoncée dans le trou pré-percé et la vis étant vissée au travers de la traverse dans la cheville ; -alternativement à l'alinéa précédent, le vissage et/ou l'enfoncement de l'élément de fixation réalise le perçage de l'élément de maçonnerie ; par exemple, on peut utiliser des vis auto-foreuses ; on réduit ainsi le nombre d'actions dans le procédé ; - la traverse comprend un ou plusieurs trous traversant au fond de la cavité, l'étape de visser et/ou d'enfoncer le moyen de fixation étant réalisée de manière à ce que le moyen de fixation passe au travers de la traverse par ce trou traversant ou ces trous traversants ; -alternativement à l'alinéa précédent, le moyen de fixation perce la traverse lors de l'étape de visser et/ou d'enfoncer l'élément de fixation ; -l'étape de fixer le capot est réalisée par emboîtement, notamment par clippage ; on peut ainsi rapidement fermer la cavité ; le capot peut notamment être clippé dans la cavité ; -l'étape de placer la traverse est réalisée en utilisant un châssis dormant comprenant la traverse et des montants fixés à cette traverse, les montants étant verticaux une fois cette étape réalisée ; cela permet d'avoir le châssis dormant déjà prémonté et de le placer en une seule opération ; -le capot est flexible et l'étape de fixer le capot peut comprendre les sous-étapes suivantes : o courber le capot de manière à le placer au- dessus de la cavité et entre les montants, le capot étant plus long que la distance entre les montants, o exercer progressivement une pression verticale sur le capot de manière à ce que celui-ci se déploie en glissant le long de la traverse, à ce qu'une première extrémité du capot passe dans un premier espace d'enchâssement situé entre l'un des montants et la traverse et à ce qu'une deuxième extrémité du capot passe dans un deuxième espace d'enchâssement situé entre l'autre des montants et la traverse ; ainsi le capot est maintenu, au moins en parti, par enchâssement entre les montants et la traverse ; le capot peut également être en plus clippé dans la cavité, une fois qu'il s'est déployé ; - la cavité est également ouverte sur les côtés et le châssis dormant comprend des embouts à chaque extrémité de la traverse, les embouts fermant la cavité sur les côtés, les embouts étant enserrés entre les montants et la traverse, les espaces d'enchâssement étant délimités, en haut, par les embouts et, en bas, par la traverse ; les embouts complètent ainsi à la fois l'étanchéité de la cavité et renforce à la fois le plaquage du capot contre la traverse.

Un autre objet de l'invention est un ensemble d'éléments de montage d'un seuil de porte destiné à être fixé sur un élément de maçonnerie, cet ensemble d'éléments de montage comprenant une traverse et un capot avec des lèvres souples, la traverse comprenant : - une face inférieure destinée à être placée en contact avec l'élément de maçonnerie, -une face supérieure agencée à l'opposé de la face inférieure sur la traverse, - une cavité présentant un fond et une ouverture supérieure débouchant sur la face supérieure de la traverse, le capot étant apte à fermer l'ouverture supérieure et les lèvres souples étant aptes à venir appuyer sur la traverse de manière à rendre étanche la jonction entre le capot et la traverse.

Cet ensemble d'éléments de montage est apte à mettre en œuvre le procédé selon l'invention.

De plus, grâce aux lèvres souples l'étanchéité du capot est renforcée. On diminue ainsi davantage le risque d'infiltrations d'eau dans l'élément de maçonnerie.

Le procédé selon l'invention peut optionne11ement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la traverse comprend un trou traversant agencé au fond de la cavité et communiquant entre le fond de la cavité et la face inférieure de la traverse ; - les lèvres sont en élastomère ; - les lèvres et le reste du capot sont faits du même matériau ; il s'agit d'une pièce plus simple à produire ; -les lèvres sont faites d'un matériau plus souple que celui du reste du capot ; cela permet plus de confort pour une personne passant en fauteuil roulant sur le seuil, surtout si la cavité est large ; par exemple, les lèvres sont en élastomère et le capot en PVC rigide ; -la cavité est une rigole s'étendant selon la longueur de la traverse ; il est ainsi plus facile de réaliser la traverse sous la forme d'un profilé, par exemple par extrusion ; -le capot est un profilé s'étendant sur la majorité de la longueur de la rigole ; cela permet de diminuer le risque d'écoulement d'eau jusqu'à la fixation ; - la traverse avec sa cavité est une pièce est un profilé, notamment une pièce extrudée ; la production de la traverse est ainsi facilitée ; - les lèvres sont situées sur des bords longitudinaux du capot, et la cavité comprend des épaulements s'étendant longitudinalement, notamment à proximité de l'ouverture supérieure, les lèvres et les épaulements étant agencés de manière à ce que les lèvres viennent en appui sur les épaulements lors de la fixation du capot à la traverse ; - les lèvres peuvent être agencées de manière à être comprimées entre les bords du capot et les bords de l'ouverture ; les lèvres peuvent par exemple affleurer la face supérieure de la traverse ; -le capot et la cavité sont agencés de manière à ce qu'une fois le capot monté sur la cavité, la face supérieure du capot affleure la face supérieure de la traverse ; cela permet à l'eau de glisser plus facilement en surface du seuil de porte ; de plus, cela permet plus de confort pour les personnes à mobilité réduite, qui peuvent ainsi passer avec un fauteuil roulant sur le seuil sans à-coups ; -l'ensemble d'éléments de montage comprend au moins un embout comprenant une face inférieure apte à être plaquée contre la face supérieure de la traverse et une face latérale apte à obturer des ouvertures latérales de la cavité ; c'est une réalisation permettant de réaliser une cavité ouverte sur les côtés et que l'on vient ensuite fermer au moyen des embouts, notamment lorsque la traverse est un profilé ; -l'ensemble d'éléments de montage comprend au moins un montant monté sur la traverse, et l'embout comprend une face supérieure présentant des moyens de fixation aux dits montants et/ou des moyens de positionnement du montant contre la face supérieure de cet embout ; ainsi l'embout permet d'assurer également l'étanchéité du montant et/ou de contribuer à leur montage sur le seuil ; -l'embout comprend une mousse fixée dessous l'embout, notamment sur toute cette surface inférieure ; cela permet d'améliorer l'étanchéité sous l'embout, notamment entre l'embout, le capot et la cavité ; la mousse peut par exemple être collée ; -l'embout comprend une pièce monobloc comprenant : o une plaque de base avec une face supérieure et une face inférieure, o des moyens de fixation à la traverse, o éventuellement des moyens de fixation et/ou de positionnement aux montants ; l'embout peut comprendre également une plaque de mousse avec une première portion plaquée, notamment collée, contre la face inférieure de la plaque de base, la plaque de mousse étant repliée sur un côté de l'embout de manière à ce qu'une deuxième partie de la plaque de mousse soit plaquée contre la face supérieure de la plaque de base ; cela permet de renforcer l'étanchéité entre les montants et le seuil, notamment entre les montants et la cavité, avec une pièce plus simple à réaliser ; cela facilite également une réalisation étanche plus simple entre les montants et le seuil, la mousse pouvant compenser les écarts entre les zones des montants en appui contre le seuil; - la deuxième partie de la plaque de mousse est collée à la face supérieure de la plaque de base ; l'étanchéité est ainsi renforcée ; - les moyens de fixation aux montants sont agencés sur la face supérieure de la plaque de base et la deuxième partie de la plaque de mousse présente des découpages ajustés autour des moyens de fixation des montants ; l'étanchéité est ainsi renforcée ; - la face inférieure de la plaque de base est lisse ; le plaquage contre la traverse, et éventuellement le capot, est facilité, et donc l'étanchéité améliorée ; - la plaque de base comprend des moyens de clipage sur la face inférieure de la plaque de base, agencés pour être aptes à se clipper dans les épaulements de la cavité.

Un autre objet de l'invention est un châssis dormant de porte comprenant un ensemble d'éléments de montage selon l'invention, dans lequel les éléments de l'ensemble d'éléments de montage sont assemblés de manière à former le châssis dormant, le châssis dormant comprenant un seuil formé par la traverse et le capot. Le châssis peut comprendre selon le cas les embouts et les montants.

Un autre objet de l'invention est un embout tel que décrit précédemment.

Un autre objet de l'invention est un capot tel que décrit précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée des exemples non limitatifs qui suivent, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective qui représente l'assemblage d'un ensemble d'éléments de montage selon l'invention selon un procédé selon l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe de l'ensemble de montage de la figure 1, illustré de façon assemblé, la coupe étant perpendiculaire à la traverse et passant par l'élément de fixation ; la figure 3 est un agrandissement d'une partie de la figure 2 ; la figure 4 est une vue en perspective d'un seuil de porte obtenu par assemblage de l'ensemble de montage de la figure 1 ; la figure 5 représente une réalisation d'un embout utilisé dans la figure 1 ; la figure 6 représente l'assemblage d'un embout à une traverse et à un montant d'un ensemble d'éléments de montage selon la présente invention ; la figure 7 représente le résultat de la figure 6 ; la figure 8 représente l'assemblage d'un capot sur une traverse d'un seuil selon une réalisation du procédé en figure 1.

Les figures 1 à 3 illustrent un exemple de réalisation d'un ensemble de montage d'un seuil de porte selon l'invention. Dans cet exemple, il s'agit d'un seuil pour personne à mobilité réduite. L'invention peut néanmoins s'appliquer à tout type de seui1 de porte.

Cet ensemble de montage comprend une traverse 1 comprenant et un capot 2. La traverse 1 comprend : une face inférieure 12, une face supérieure 11 agencée à l'opposé de la face inférieure 12 sur la traverse 1, une cavité 10 présentant un fond 14 et une ouverture supérieure 13 débouchant sur la face supérieure 11.

Comme illustré en figure 1, selon un procédé de fixation d'un seuil de porte selon l'invention, la traverse 1 est placée sur un élément de maçonnerie M, dans cet exemple, un pas de porte en béton. La traverse 1 est, dans cet exemple, au niveau d'une entrée donnant sur l'extérieur d'un bâti.

Une grille G peut être placée en avant de la traverse à l'extérieur du bâti.

La face inférieure 12 est placée en contact avec le dessus de l'élément de maçonnerie M, dans cet exemple, la marche qu'il forme. La face supérieure 11 est donc orientée vers le haut et accessible par-dessus.

On peut alors procéder à la fixation de la traverse 1 au moyen notamment d'une vis de fixation 4, que l'on visse directement dans le béton constituant l'élément de maçonnerie M.

La vis de fixation 4 passe au travers d'un trou traversant 15 de la traverse 1 situé au fond 14 de la cavité 10 .

La vis comprend, à une extrémité, une pointe 42 et, à l'autre extrémité, une tête de vis 41. Entre ses deux extrémités, elle comprend un filetage 44. Cette vis de fixation 4 est vissée jusqu'à ce que sa tête 41 vienne appuyer contre la traverse 1, plaquant ainsi la face inférieure 12 de cette dernière contre l'élément de maçonnerie M.

Ensuite, un capot 2 est fixé sur la traverse 1 de manière à fermer l'ouverture supérieure 13. De ce fait, comme on peut le voir en figures 2 et 3, le capot 2 protège la cavité 10 d'écoulement d'eau sur la vis de fixation 4. On empêche ainsi que de l'eau passe au travers du trou traversant 15 et s'infiltre dans le béton. L'eau E, tombant sur le seuil de la porte, peut ainsi directement s'écouler sur la face supérieure 11 de la traverse 1, puis sur la face supérieure 21 du capot 2, puis de nouveau sur la face supérieure 11 de la traverse 1, pour enfin s'écouler en dehors de la traverse 1, par exemple et tel qu'illustré, au travers de la grille G, jusque dans la portion de canalisation C, pour s'évacuer vers un réseau ou un moyen de collecte d'eau de pluie.

Selon une réalisation de l'invention, la traverse 1 est formée d'au moins un profilé. Par exemple, la traverse peut être formée d'un profilé inférieur 17 et d'un profilé supérieur 16. Le profilé inférieur 17 porte la face inférieure 12 de la traverse 1 et est donc en contact direct avec l'élément de maçonnerie M. Le profilé supérieur 16 recouvre le profilé inférieur 17 et porte donc la face supérieure 11 de la traverse. Le profilé supérieur 16 forme également dans cet exemple la cavité 10.

Ces profilés 16 et 17 peuvent être obtenus par extrusion.

Le profilé supérieur 16 peut être en aluminium et le profilé inférieur 17 en polychlorure de vinyle, encore appelé PVC.

Notamment lorsque comme dans cet exemple la traverse 1 est formée d'au moins un profilé, la cavité 10 forme une rigole s'étendant d'une extrémité à l'autre de la traverse 1. Cette rigole est également ouverte à ses extrémités, par des ouvertures latérales 18.

Différentes solutions peuvent être prévues pour boucher les ouvertures latérales 18.

Selon une réalisation de l'invention, des embouts 3 peuvent être montés à chaque extrémité de la traverse 1 et donc de la cavité 10 et agencés de manière à fermer ces ouvertures latérales 18. Ainsi, la tête de vis 41 et le trou traversant 15 sont dans une chambre close, représentée en figures 2 et 3 par des hachures, complètement étanche avec 1'extérieur.

Le capot 10 est fixé sur le profilé supérieur 16 par emboîtement, notamment par clippage. Par exemple, comme on peut le voir en figures 2 et 3, le capot 2 comprend une plaque supérieure 20, dont la surface supérieure est la surface supérieure 21 du capot 2, et dont la surface inférieure est placée en vis-à-vis du fond 14 de la cavité 10. De cette surface inférieure s'étend vers le bas des crochets 22. La cavité 10 comprend des parois verticales sur lesquelles sont aménagés des épaulements 19a, 19b. Les crochets 22 sont déformables élastiquement et agencés de manière à pouvoir s'écarter des épaulements 19a, 19b, lorsque le capot 2 est appuyé contre la traverse 1. De ce fait, le capot 2 peut être clippé à l'intérieur de la cavité 10, les crochets 22 venant coopérer avec les épaulements 19a, 19b, et s'accrocher dessous ceux-ci pour réaliser le clippage.

Dans l'exemple illustré, comme les épaulements 19a, 19b, sont formés dans la cavité 10 d'un profilé, il s'ensuit que ces épaulements s'étendent sur toute la longueur de la cavité 10 .

Dans cet exemple, le capot 2 est également un profilé. Par conséquent, les crochets 22 sont également des profilés, s'étendant également sur toute la longueur du capot 2. En d'autres termes, les crochets 22 forment des nervures verticales dont les sections transversales ont la forme d'un crochet. Ainsi, le clippage peut être assez ferme et précis puisqu'il est réalisé sur toute la longueur du capot 2 et de manière continue dans la cavité 10.

Entre les crochets 22 et les bords de la plaque supérieure 20 du capot 2, ce capot 2 est muni de lèvres souples 23 et 24. Ces dernières sont agencées de manière à ce que lorsque le capot 2 est clippé dans la cavité 10, ces lèvres 23, 24, viennent en appui contre les parois de la cavité. De ce fait, les lèvres souples 23, 24, permettent, en s'agençant lors du clippage entre les crochets 22 et les bords de l'ouverture supérieure 13, d'empêcher tout écoulement d'eau jusque dans la cavité 10, notamment entre les bords de l'ouverture supérieure 13 et les crochets 22 du capot 2.

Selon une réalisation de l'invention, le capot 2 et la cavité 10, notamment dans cet exemple les épaulements 19a, 19b, les crochets 22, et les lèvres souples 23, 24, sont agencés de manière à ce que la face supérieure 21 du capot 2 affleure la surface supérieure 11 de la traverse 1.

Comme on peut le voir en figure 3, les lèvres souples 23, 24, peuvent être agencés de manière à ce qu'elles soient prises en étau entre les bords du capot 2 et les bords de l'ouverture supérieure 13, et à ce que ces lèvres présentent également une face supérieure qui affleure la face supérieure 21 du capot 2 la face supérieure 11 de la traverse 1.

Dans cet exemple, ces lèvres souples 23, 24, sont agencées pour être en double compression d'une part, entre la face inférieure du capot 2 et les épaulements 19a, 19b et, d'autre part, entre les bords du capot 2 et les bords de l'ouverture supérieure 13. De ce fait, on renforce 1 ' étanchéité.

Par l'affleurement des différentes parties du seuil de porte, notamment la face supérieure 21 du capot 2 et la face supérieure 11 de la traverse 1, et éventuellement les faces supérieures des lèvres souples 23, 24, on facilite l'écoulement de l'eau E. Également, cet affleurement permet à une personne à mobilité réduite de passer en fauteuil sur ce seuil de porte sans à-coups.

Le profilé supérieur 16 peut comprendre un décrochement 19c situé sous la face supérieure 11 du premier profilé 16. Ce décrochement permet de créer un espace entre le premier profilé 16 et l'élément de maçonnerie M, sur l'étendue de la longueur de la traverse 1 et sur une portion de la largeur de cette dernière. Cela permet de mettre une bande de mousse 66 entre une partie du profilé supérieur 16 et l'élément de maçonnerie M. Cette bande de mousse 66 permet de prévenir que de l'eau puisse se glisser entre la traverse 1 et l'élément de maçonnerie M.

En figure 5, est représenté un exemple de réalisation de l'embout 3. Il s'agit du même embout que celui représenté en figures 1. Cet embout 3 comprend une pièce monobloc 30. Cette pièce monobloc 30 comprend une plaque de base 35 avec une face supérieure 37 et une face inférieure.

La figure 6 illustre le procédé de montage de cet embout 3 à l'une des extrémités de la traverse 1 et à un montant 60 de châssis de dormant. Le résultat est illustré en figure 7.

Sur la plaque de base 35, sont agencés des moyens de fixation à la traverse 1 et des moyens de fixation aux montants 6 0 .

Les moyens de fixation à la traverse 1 sont, dans cet exemple, également les moyens de fixation aux montants 60. Ce sont, par exemple, des trous de fixation 34, destinés à recevoir des vis d'assemblage 36.

La traverse 1 comprend des orifices d'assemblage 47, la traversant de part en part. Ces orifices d'assemblage 47 sont agencés de manière à pouvoir être alignés avec les trous de fixation 34 de l'embout 3 et avec des réceptacles de vissage non représentés du montant 60 correspondant. Ainsi lorsqu'on visse les vis d'assemblage 60, celles-ci traversent les orifices d'assemblage 47 et les trous de fixation 34, et se logent dans les réceptacles de vissage. Ces vis d'assemblage 36 permettent donc de serrer et de prendre en étau l'embout 3 entre la traverse 1 et le montant 60 correspondant.

Sur la figure 4, est représentée une zone d'étanchéité ZI sur le dessus de la traverse 1. Cette zone d'étanchéité correspond à la zone de contact entre une face inférieure de l'embout 3 et d'une part la traverse 1, et d'autre part une partie du capot 2. Cela va permettre d'éviter que de l'eau s'écoule entre l'embout 3 et la traverse 1, ainsi qu'entre l'embout 3 et le capot 2, notamment que de l'eau s'écoule sur les côtés de cette traverse 1.

De préférence, les orifices d'assemblage 47 sont agencés à l'intérieur de cette zone d'étanchéité Zl. Cela évite que de l'eau s'écoule entre la traverse 1 et l'élément de maçonnerie M, en passant par les orifices d'assemblage 47.

Ces montants 60 peuvent être des profilés. La plaque de base 35 de l'embout 3 a une forme vue de dessus correspondant à la section du profilé des montants 60, de manière à ce que lorsque le montant 60 est plaqué contre l'embout 3, l'ensemble de l'extrémité du montant 60 correspondant, et en particulier des orifices 65 formés dans le profilé que forme ce montant 60, soit fermée par cet embout 3 par la plaque de base 35.

La face supérieure 37 peut également comprendre des moyens de positionnement des montants 60 sur l'embout 3, par exemple des protubérances 31, 32, 33, destinées à venir coulisser à l'intérieur de rails 61, 62, 63, des montants 60, avant de procéder au vissage ensembles de la traverse 1, de l'embout 3 et du montant correspondant 60.

Comme illustré en figures cinq pour renforcer l'étanchéité, l'embout 3 peut comprendre une plaque de mousse cette plaque de mousse 50. Cette dernière comprend au moins une première portion 55 destinée à être sous l'embout 3, à savoir contre la face inférieure de ce dernier.

Cette première portion 55 peut être découpée de manière à correspondre exactement à la face inférieure de l'embout 3. La découpe de cette plaque de mousse 50 peut correspondre notamment à la zone d'étanchéité Zl illustrée en figures 4.

Dans l'exemple de réalisation illustré en figure 5, la plaque de mousse comprend également une deuxième portion 56, découpée de manière à correspondre à la face supérieure 37 de la plaque de base 35. Cette deuxième portion 56 comprend des encoches 51, 52, 53, destinées à permettre le passage des protubérances 31, 32, 33, de l'embout 3.

Pour réaliser l'embout 3, la deuxième portion 56 de la plaque de mousse 50 peut être collée sur la face supérieure 37 de l'embout 3. Ensuite, la plaque de mousse 50 est pliée de manière à ce que la première portion 55 vienne passer dessous l'embout 3. Cette première portion 55 peut être collée contre la face inférieure de l'embout 3. De ce fait, la face supérieure 37 et la face inférieure de la plaque de base 35 sont entièrement recouvertes par la plaque de mousse 50.

Ainsi, on améliore l'étanchéité entre l'embout 3, la traverse 1 et le capot 2, grâce à la première portion 55. A noter que le fait que ces lèvres présentent également une face supérieure qui affleure la face supérieure 21 du capot 2 et la face supérieure 11 de la traverse 1, permet d'assurer un contact entre ces lèvres souples 23, 24, et la plaque de mousse 50, renforçant ainsi encore davantage l'étanchéité.

De même, la deuxième portion 55 de la plaque de mousse 50 renforce l'étanchéité entre les montants 60 et l'embout 3. Éventuellement pour faciliter le vissage, la plaque de mousse 50 peut comprendre des pré-découpages 54, agencés de manière à être alignés avec les trous de fixation 34 de 1'embout 3.

Pour améliorer la fixation de l'embout 3 et son positionnement, cet embout 3 peut comprendre également des crochets de clippage 38, s'étendant vers le bas et destinés à venir coopérer avec les épaulements 19a, 19b, dans la cavité 10 .

Dans l'exemple illustré, l'embout 3 recouvre les portions de l'ouverture supérieure 13 situées aux extrémités de la traverse 1. Il se crée, de ce fait, un espace d'enchâssement 67, entre le fond 14 de la cavité 10 et la face inférieure de l'embout 30. L'embout 3 peut également comprendre une paroi latérale 39, s'étendant depuis la plaque de base 35 vers le bas de manière à pouvoir fermer l'ouverture latérale 18 correspondante de la cavité 10.

La figure 8 illustre un mode de mise en œuvre permettant le montage du capot 2 sur la traverse 1 d'un châssis de dormant.

Dans cet exemple, ce châssis dormant forme un cadre comprenant la traverse 1, des montants 60 montés aux extrémités de la traverse 1, et une barre horizontale supérieure, non représentée.

Comme illustré en figure 8, dans une étape, représentée par le cercle entourant un « 1 », la châssis dormant a été fixé sur l'élément de maçonnerie M. La vis de fixation 4 a été vissée au travers de la traverse 1 directement dans le béton. Le châssis dormant est donc en place dans une ouverture à l'intérieur d'un mur, non représenté.

Le capot 2 est ensuite amené au-dessus de la traverse 1 et courbé de manière à pouvoir passer entre les montants 60 et à présenter ses extrémités en contact avec la traverse 1.

Il est ensuite poussé en maintenant une pression au-dessus de celui-ci, de manière à ce que ce capot 2 coulisse le long de la traverse 1. Par exemple, les bords du capot 2 peuvent coulisser contre les épaulements 19a, 19b.

Ce déploiement du capot 2 grâce à sa flexibilité, est également réalisé de manière à ce qu'il présente ses deux extrémités face aux espaces d'enchâssement 67, et qu'en poursuivant son déploiement, ces extrémités du capot 2 se glissent à l'intérieur de ces espaces d'enchâssement 67. Le capot 2 continuera à se déployer, de sorte que celui-ci vienne complètement au contact de la traverse 1.

On arrive alors à l'étape 2 illustrée en figures 8, où le capot 2 est complètement plaqué contre la traverse 1.

Ensuite, si cela est nécessaire, il est possible d'appuyer sur le capot 2, tout le long de celui-ci, de manière à ce qu'il se clippe complètement dans la cavité 10.

Le montage est ainsi terminé, le seuil de porte étant complètement fixé à l'élément maçonnerie et vissé à l'intérieur du béton même.

Le capot 2 assure l'étanchéité de l'ouverture supérieure 13 et donc étanchéité des moyens de fixation de la traverse à l'élément de maçonnerie M. Comme on peut le voir en figure 8, à l'étape 2, la cavité 10 n'est plus accessible depuis l'extérieur et donc ne risque plus d'infiltrations d'eau.

Le vissage du seuil de porte, en particulier de sa traverse, directement dans le béton peut ainsi être effectué en protégeant le béton de toute infiltration d'eau.

Bien que l'exemple illustré ne montre qu'une vis de fixation 4 et un trou traversant 15, il est possible d'avoir plusieurs trous traversants dans la cavité de la traverse, destinés à recevoir chacun une vis de fixation de la traverse à l'élément de maçonnerie.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS

   1. Procédé de fixation d'un seuil de porte sur un élément de maçonnerie (M), comprenant les étapes suivantes : placer une traverse (1) d'un seuil de porte sur l'élément de maçonnerie, ladite traverse comprenant une cavité (10) présentant un fond (14) et une ouverture supérieure (13) à distance de ce fond, le placement de ladite traverse sur l'élément de maçonnerie étant réalisé de manière à ce que ladite ouverture supérieure soit accessible depuis le dessus de la traverse, visser et/ou enfoncer au moins un moyen de fixation (4) dans l'élément de maçonnerie de manière à ce que ledit moyen de fixation passe à travers du fond de ladite cavité et participe à la fixation de ladite traverse à l'élément de maçonnerie, fixer un capot (2) à la traverse de manière à ce que ledit capot ferme ladite ouverture supérieure de ladite cavité au moins au-dessus dudit moyen de fixation, caractérisé en ce que ladite étape de placer ladite traverse (1) est réalisée en utilisant un châssis dormant comprenant ladite traverse et des montants (60) fixés à cette traverse, lesdits montants étant verticaux une fois cette étape réalisée, en ce que ledit capot (2) est flexible et en ce que l'étape de fixer le capot comprend les sous-étapes suivantes : courber le capot de manière à le placer au-dessus de ladite cavité (10) et entre lesdits montants (60), ledit capot étant plus long que la distance entre lesdits montants, exercer progressivement une pression verticale sur ledit capot de manière à ce que celui-ci se déploie en glissant le long de ladite traverse (1), à ce qu'une première extrémité dudit capot passe dans un premier espace d'enchâssement (67) situé entre l'un desdits montants (60) et ladite traverse, et à ce qu'une deuxième extrémité dudit capot passe dans un deuxième espace d'enchâssement situé entre l'autre desdits montants et ladite traverse.
2. 2. Procédé de fixation selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de maçonnerie (M) est en béton.
3. 3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de fixer ledit capot (2) est réalisée par clippage.
4. 4. Ensemble d'éléments de montage d'un seuil de porte destiné à être fixé sur un élément de maçonnerie (M) , ledit ensemble d'éléments de montage comprenant une traverse (1) et un capot (2) avec des lèvres souples (23, 24), ladite traverse comprenant : une face inférieure (12) destinée à être placée en contact avec l'élément de maçonnerie (M), une face supérieure (11) agencée à l'opposé de ladite face inférieure sur ladite traverse, une cavité (10) présentant un fond (14) et une ouverture supérieure (13) débouchant sur ladite face supérieure de ladite traverse, ledit capot étant apte à fermer ladite ouverture supérieure et lesdites lèvres souples étant aptes à venir appuyer sur ladite traverse de manière à rendre étanche la jonction entre le capot et la traverse, l'ensemble d'éléments de montage étant apte à mettre en œuvre le procédé selon l'une des revendications précédentes.
5. 5. Ensemble d'éléments de montage selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite traverse (1) comprend un trou traversant (15) agencé au fond de ladite cavité (10) et communiquant entre le fond de ladite cavité et la face inférieure (12) de ladite traverse.
6. 6. Ensemble d'éléments de montage selon l'une quelconque des revendications 4 à 5, caractérisé en ce que ladite cavité (10) est une rigole s'étendant selon la longueur de ladite traverse (1).
7. 7. Ensemble d'éléments de montage selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que lesdites lèvres (23, 24) sont situées sur des bords longitudinaux dudit capot, et en ce que ladite cavité (10) comprend des épaulements (19a, 19b) s'étendant longitudinalement, lesdites lèvres et lesdits épaulements étant agencés de manière à ce que lesdites lèvres viennent en appui sur lesdits épaulements lors de la fixation dudit capot à ladite traverse (1).
8. 8. Ensemble d'éléments de montage selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que les lèvres (23, 24) sont agencées de manière à être comprimées entre les bords dudit capot (2) et les bords de l'ouverture (13), les lèvres affleurant la face supérieure de la traverse (21).
9. 9. Ensemble d'éléments de montage selon l'une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que ledit capot (2) et ladite cavité (10) sont agencés de manière à ce qu'une fois ledit capot monté sur ladite cavité, la face supérieure (21) dudit capot affleure la face supérieure (11) de ladite traverse (1) .
10. 10. Ensemble d'éléments de montage selon l'une quelconque des revendications 4 a 9, comprenant au moins un embout (3) comprenant une face inférieure apte à être plaquée contre la face supérieure (11) de ladite traverse (1) et une face latérale (39) apte à obturer des ouvertures latérales (18) de ladite cavité (10).
11. 11. Ensemble d'éléments de montage selon la revendication v10, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un montant (60) monté sur ladite traverse (1), et en ce que ledit embout (3) comprend une face supérieure présentant des moyens de fixation (34) audit montant (60) et/ou des moyens de positionnement (31, 32, 33) dudit montant (60) sur cet embout et contre la face supérieure de cet embout.
12. 12. Ensemble d'éléments de montage selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que ledit embout (3) comprend une mousse fixée dessous l'embout.
13. 13. Ensemble d'éléments de montage selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que ledit embout (3) comprend une pièce monobloc comprenant : une plaque de base (35) avec une face supérieure et une face inférieure, des moyens de fixation (34) à la traverse (1), et en ce que ledit embout comprend une plaque de mousse (50) avec une première portion (55) plaquée contre la face inférieure de ladite plaque de base, ladite plaque de mousse étant repliée sur un côté dudit embout de manière à ce qu'une deuxième portion (56) de ladite plaque de mousse soit plaquée contre la face supérieure (37) de ladite plaque de base.
14. 14. Châssis dormant de porte comprenant un ensemble d'éléments de montage selon l'une des revendications 4 à 13, dans lequel les éléments dudit ensemble d'éléments de montage sont assemblés de manière à former ledit châssis dormant, ledit châssis dormant comprenant un seuil formé par ladite traverse (1) et ledit capot (2).