FR3039997A1

FR3039997A1 - Dispositif d'entrainement a la melee pour joueurs de rugby

Info

Publication number: FR3039997A1
Application number: FR1557677A
Authority: FR
Inventors: Antoine Bourdin
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2015-08-11
Filing date: 2015-08-11
Publication date: 2017-02-17
Anticipated expiration: 2035-08-11
Also published as: FR3039997B1

Abstract

Un dispositif d'entraînement (1) à la mêlée pour joueurs de rugby, le dispositif d'entraînement (1) comprenant un corps principal de poussée (4) comportant un organe de support (2), s'étendant selon un axe de support (X), sur lequel sont montés des premiers organes de poussée (5A) et des deuxièmes organes de poussée (5B) montés selon des orientations opposées, le dispositif d'entraînement (1) comprenant au moins une première base latérale (6) et une deuxième base latérale (7) destinées à venir en appui sur le sol, le corps principal de poussée (4) étant monté en translation dans lesdites bases latérales (6, 7) selon un axe de poussée (Y) perpendiculaire audit axe de support (X).

Description

DISPOSITIF D’ENTRAINEMENT A LA MELEE POUR JOUEURS DE RUGBY DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR

La présente invention concerne le domaine des dispositifs d’entraînement pour le rugby, en particulier, un dispositif d’entraînement utilisé pour améliorer les performances des joueurs lors d’une mêlée.

Au cours d’une mêlée, deux groupes de joueurs, également appelés « blocs», se font face et entrent en opposition. Les blocs exercent une poussée selon une même direction mais dans des sens opposés afin de récupérer un ballon lancé au sol entre lesdits blocs. La mêlée est une phase de jeu importante du rugby qui fait appel à des qualités physiques, techniques et mentales. En particulier, il est important que les joueurs exercent une poussée axiale afin d’empêcher la mêlée de tourner, ce qui est pénalisé par l’arbitre. Par ailleurs, lorsque la mêlée est mal exécutée, les cervicales des joueurs sont soumises à des efforts importants, ce qui peut entraîner des blessures.

Pour permettre l’entraînement des joueurs à la mêlée, il est connu d’utiliser un dispositif d’entraînement à la mêlée, également appelé «joug», qui comporte une ossature métallique reposant sur le sol et plusieurs organes de poussée alignés horizontalement de manière à recevoir la poussée des joueurs. De manière connue, un organe de poussée s’étend au-dessus du sol et est protégé par un coussin. Les organes de poussée sont reliés à l’ossature métallique qui est, de préférence, lestée avec des masses en fonte. De manière alternative, l’ossature peut accueillir des personnes qui remplissent alors le rôle de lest. Lors de son utilisation, les joueurs poussent les organes de poussée, ce qui déplace l'ossature sur le sol. Plus le lest est important, plus l’effort fourni par les joueurs doit être important. De tels jougs sont connus de l’homme du métier et ne seront pas présentés plus en détails.

Un des inconvénients de ce type de dispositif d’entraînement est qu’il ne permet pas d’opposer deux blocs de joueurs mais permet uniquement à un bloc de joueurs de lutter contre une masse prédéterminée. L’opposition entre deux blocs de joueurs est importante pour l’entraînement étant donné qu’elle permet à un bloc de joueurs de s’opposer à un effort qui est variable au cours du temps. En effet, au cours d’une mêlée, Ια poussée fournie par un bloc de joueurs n’est pas constante au cours du temps.

Une solution pour permettre à deux blocs de joueurs de s’opposer consiste à relier entre eux deux jougs selon l’art antérieur de manière opposée. En pratique, les ossatures sont boulonnées ensemble afin que les jougs soient solidaires. Une telle solution n’est pas adaptée et présente un risque pour les joueurs. En effet, en cas de chute d’un joueur du premier bloc de joueurs, celui-ci peut être blessé par l’ossature qui est déplacée sur le sol par le deuxième bloc de joueurs. Une telle solution ne peut ainsi pas être retenue pour les écoles de rugby. L’invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif d’entraînement à la mêlée pour deux équipes en opposition qui puisse permettre de simuler de manière réaliste et sécurisée une mêlée.

PRESENTATION GENERALE DE L’INVENTION A cet effet, l’invention concerne un dispositif d’entraînement à la mêlée pour joueurs de rugby, le dispositif d’entraînement comprenant : - un corps principal de poussée comportant un organe de support, s’étendant selon un axe de support, sur lequel sont montés : o des premiers organes de poussée alignés selon un premier axe de poussée parallèle audit axe de support et destinés à être poussés par un premier ensemble de joueurs, et o des deuxièmes organes de poussée alignés selon un deuxième axe de poussée parallèle audit axe de support et destinés à être poussés par un deuxième ensemble de joueurs, les premiers organes de poussée et les deuxièmes organes de poussée étant montés selon des orientations opposées ; - le dispositif d’entraînement comprenant au moins une première base latérale et une deuxième base latérale destinées à venir en appui sur le sol, le corps principal de poussée étant monté en translation dans lesdites bases latérales selon un axe de poussée perpendiculaire audit axe de support.

De manière avantageuse, grâce à l’invention, les joueurs de rugby peuvent s’entraîner de manière sécurisée étant donné que les deux blocs de joueurs ne sont pas en contact direct. Leurs cervicales sont ainsi protégées. Par ailleurs, comme le corps principal de poussée est guidé latéralement en translation, l’espace au sol est libre et il n’existe pas de risque qu’un des joueurs se fasse piétiner par un organe du dispositif d’entraînement. Aussi, les joueurs peuvent repousser leurs limites physiques lors des poussées, sans appréhender un accident. Enfin, du fait du guidage latéral, la poussée est rectiligne et il n’existe pas de risque de faire « tourner» la mêlée. L’entraînement est ainsi optimal.

De manière préférée, le dispositif d’entraînement se présente sous la forme d’un portique, de préférence, en forme de U inversé. Ainsi, un large espace au sol est dégagé en cas de chute d’un joueur depuis un organe de poussée.

Selon un aspect de l'invention, le premier axe de poussée et le deuxième axe de poussée sont écartés d'une distance comprise entre 0,5 m et 2 m, de préférence, 1 m. Ainsi, même en cas de chute d’un joueur d'une équipe, celui-ci est suffisamment éloigné des joueurs de l’autre équipe pour éviter d’être piétiné par ces derniers.

De préférence, la première base latérale et la deuxième base latérale s’étendent orthogonalement audit axe de support. Ainsi, le corps principal de poussée peut être guidé longitudinalement sur une grande longueur. Une grande variété d’exercices différents peut donc être réalisée. De manière préférée, la première base latérale et la deuxième base latérale sont configurées pour translater le corps principal de poussée sur une longueur comprise entre 2 m et 6 m, de préférence, 5 m.

Selon un aspect de l’invention, le dispositif d’entraînement comprend un mécanisme de verrouillage configuré pour bloquer la translation du corps principal de poussée par rapport à au moins une des bases latérales. Ainsi, en cas de chute d’un joueur, le dispositif d’entraînement peut être rapidement immobilisé. La sécurité est ainsi optimale.

De préférence, le mécanisme de verrouillage comporte au moins un élément crénelé solidaire d’une des bases latérales et au moins un élément de blocage relié de manière mobile audit corps principal de poussée et apte à coopérer avec ledit élément crénelé pour bloquer la translation du corps principal de poussée par rapport à ladite base latérale. Il suffit ainsi de manipuler l’élément de blocage et le positionner dans un créneau de l’élément crénelé pour bloquer toute translation.

De manière préférée, le dispositif d’entraînement comprend entre 6 et 10 organes de poussée. On peut ainsi opposer des blocs de joueurs ayant des nombres différents de joueurs.

Selon un autre aspect de l’invention, le dispositif d’entraînement comprend des moyens d’alarme configurés pour commander aux joueurs de débuter la poussée. Ainsi, suite à la réception d’une alarme, par exemple lumineuse ou sonore, les blocs de joueurs peuvent débuter la poussée. Les moyens d’alarme permettent avantageusement de simuler les commandes d’un arbitre. De préférence, les moyens d'alarme comportent au moins une lampe.

De manière préférée, au moins un organe de poussée comporte un organe de préhension. De préférence, un organe de poussée situé à une extrémité des premiers organes de poussée comporte un organe de préhension afin de simuler la liaison à un autre joueur. De préférence, l’organe de préhension est recouvert d’un revêtement souple afin de simuler un maillot de joueur, de préférence, un tissu élastique.

PRESENTATION DES FIGURES L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue de dessus d'un dispositif d’entraînement selon une forme de réalisation de l’invention ; la figure 2 est une vue en perspective d’organes de poussée du dispositif d'entraînement de la figure 1 ; la figure 3 est une vue de face du dispositif de la figure 1 ; les figures 4 et 5 sont des vues rapprochées de la liaison du corps principal de poussée aux bases latérales ; la figure 6 est une vue de face d’une autre forme de réalisation du dispositif ; et Ια figure 7 est une vue en perspective d’une autre forme de réalisation d’un organe de poussée.

Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

DESCRIPTION D’UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE

En référence à la figure 3, il est représenté une vue de face d’un dispositif d’entraînement 1 à la mêlée pour joueurs de rugby selon une forme de réalisation de l’invention. Le dispositif d’entraînement 1 comporte un corps principal de poussée 4 en forme de L définissant, d’une part, un organe de support longitudinal 2 s’étendant selon un axe de support X sur lequel sont montés des organes de poussée 5A, 5B et, d’autre part, un jambage vertical 3. Dans cet exemple, l’organe de support longitudinal 2 possède une longueur de l’ordre de 3,5 m et le jambage vertical 3 possède une hauteur d'environ 1 m.

Le dispositif d’entraînement 1 comporte en outre une première base latérale 6 et une deuxième base latérale 7 en appui sur le sol S qui permettent de guider le corps principal de poussée 4 en translation selon un axe de poussée Y perpendiculaire audit axe de support X comme illustré à la figure 1. Dans cet exemple, chaque base latérale 6, 7 s'étend selon un axe Y6, Y7 et possède une longueur de l’ordre de 4,5 m. En référence à la figure 3, le dispositif d'entraînement 1 se présente sous la forme d’un portique de manière à libérer l’espace au sol sous l’organe de support longitudinal 2 et ainsi éviter qu’un des joueurs soit blessé par le dispositif d’entraînement 1 en cas de chute. Le dispositif d'entraînement 1 possède une forme de U inversé.

En référence aux figures 1 et 2, le corps principal de poussée 4 est réalisé en métal, de préférence en acier, afin de supporter des efforts importants lors de son utilisation. Dans cet exemple, l'organe de support longitudinal 2 comporte deux longerons longitudinaux 21, 22 reliés de manière solidaire et s’étendant dans un même plan horizontal. Dans cet exemple, les longerons 21, 22 sont espacés d’environ 50 cm. Le jambage vertical 3 est relié de manière solidaire audit organe de support longitudinal 2, de préférence, par soudage.

Comme illustré à la figure 2, des organes de poussée 5A, 5B sont montés sur l'organe de support longitudinal 2. En particulier, l’organe de support longitudinal 2 comporte, d’une part, des premiers organes de poussée 5A, destinés à être poussés par un premier ensemble de joueurs, qui sont fixés au premier longeron 21 et, d'autre part, des deuxièmes organes de poussée 5B, destinés à être poussés par un deuxième ensemble de joueurs, qui sont fixés au deuxième longeron 22 de l'organe de support longitudinal 2.

Toujours en référence à la figure 2, les premiers organes de poussée 5A sont alignés selon un premier axe de poussée XI parallèle audit axe de support X tandis que les deuxièmes organes de poussée 5B sont alignés selon un deuxième axe de poussée X2 parallèle audit axe de support X, les premiers organes de poussée 5A et les deuxièmes organes de poussée 5B étant montés selon des orientations opposées. Ainsi, deux blocs de joueurs peuvent s'opposer en poussant l'organe de support longitudinal 2 selon deux côtés opposés. De manière avantageuse, la distance entre les deux axes de poussée XI, X2 est comprise entre 0,5 m et 2 m de manière à éviter tout contact entre les deux équipes, en particulier, en cas de chute.

Dans cet exemple, en référence à la figure 2, chaque organe de poussée 5A, 5B se présente sous la forme d’un élément vertical 50 qui s’étend à une distance du sol. Ainsi, l’organe de poussée 5A, 5B peut être poussé par des jeunes joueurs ou des joueurs adultes. De manière préférée, chaque élément vertical 50 est recouvert de mousse afin de protéger les joueurs lors de la poussée. De manière optionnelle, chaque organe de poussée 5A, 5B peut comprendre un organe de préhension, par exemple une poignée, de manière à faciliter la poussée des joueurs.

En référence à la figure 7, il est représenté un organe de préhension 9 monté latéralement à l’organe de poussée 5A afin de permettre à un joueur d’agripper l’organe de préhension 9 lors de la poussée. De manière préférée, seul les organes de poussée 5A situés aux extrémités d’une rangée d’organes de poussée 5A comportent un tel organe de préhension 9 afin de simuler une préhension à un joueur adverse. De manière préférée, l’organe de préhension 9 est recouvert d’un revêtement souple (non représenté) afin de simuler le maillot d’un joueur. Ainsi, lors de la poussée, le joueur peut saisir le revêtement comme dans une mêlée réelle.

Toujours en référence à la figure 2, chaque organe de poussée 5A, 5B comporte en outre un bras de connexion 51 qui est relié à un longeron 21,22 de l'organe de support 2, de préférence, de manière amovible et réglable. En référence à la figure 7, le bras de connexion 51 peut être serré ou broché de manière réglable à un longeron 21,22.

Selon un aspect préféré de l'invention, chaque bras de connexion 51 comporte des moyens d’amortissement (ressort, mousse élastique, vérin pneumatique, etc.) pour amortir la charge initiale des joueurs lorsqu'ils entrent en contact avec les organes de poussée 5A, 5B.

En référence à la figure 3, une première extrémité 41 du corps principal de poussée 4 -celle correspondant au jambage 3 - est guidée par la première base latérale 6 tandis qu’une deuxième extrémité 42 du corps principal de poussée 4-celle correspondant à l'organe de support 2 - est guidée par la deuxième base latérale 7. Dans cet exemple, la première base latérale 6 réalise un guidage au niveau du sol tandis que la deuxième base latérale 7 réalise un guidage à distance du sol, de préférence, à une hauteur de l'ordre de 1 m. Néanmoins, il va de soi que cela pourrait être différent en fonction de la nature du corps principal de poussée 4 comme cela sera présenté par la suite. Une structure en L et un guidage selon deux hauteurs différentes permettent d’améliorer la reprise des efforts mécaniques.

Comme illustré aux figures 3 à 5, chaque base latérale 6, 7 comporte au moins un pied 60, 70 qui est en appui sur le sol et un rail de guidage 61, 71 adapté pour coopérer avec une extrémité 41, 42 du corps principal de poussée 4. A cet effet, chaque extrémité 41, 42 comporte une gorge longitudinale dans laquelle coulisse un des rails de guidage 61, 71. Les organes de poussée 5A, 5B sont ainsi montés en translation dans les base latérales 6, 7 à distance du sol selon un axe de poussée Y perpendiculaire audit axe de support X.

En référence à la figure 2, le dispositif d’entraînement 1 comporte en outre un mécanisme de verrouillage 8 configuré pour bloquer la translation du corps principal de poussée 4 par rapport à la deuxième base latérale 7. En particulier, le mécanisme de verrouillage 8 comporte un élément crénelé 81 solidaire de la deuxième base latérale 7 qui s’étend à environ 1 m de hauteur. Le corps principal de poussée 4 comporte un élément de blocage 82 se présentant sous la forme d’une barre articulée à l’organe de support longitudinal 2. L’élément de blocage 82 est apte à coopérer avec ledit élément crénelé 81 en se plaçant dans un de ses créneaux pour bloquer la translation du corps principal de poussée 4 par rapport à ladite deuxième base 7. Ainsi, le corps principal de poussée 4 peut être verrouillé en position pour toute position longitudinale selon l’axe de poussée Y.

Selon une forme de réalisation non représentée, le dispositif d’entraînement 1 comporte des moyens d’alarme adaptés pour simuler une instruction d’un arbitre, l'alarme pouvant être lumineuse ou sonore. De manière préférée, une ampoule lumineuse est montée sur le corps principal de poussée 4 de manière à être visibles par les joueurs lorsqu’ils ont positionnés contre les organes de poussée 5A, 5B. Les moyens d’alarme sont, de préférence, commandés à distance au moyen d’un bouton ou d’une télécommande.

Il a été présenté précédemment un corps principal de poussée 4 en forme de L mais il va de soi que le corps principal de poussée 4 pourrait être longitudinal et ne comporter qu’un organe de support longitudinal 2, le corps principal de poussée 4 étant alors guidé dans deux bases latérales 6,7 à distance du sol comme illustré à la figure 6.

De même, il va de soi que le corps principal de poussée 4 pourrait être en forme de U inversé et comporter un organe de support longitudinal 2 et deux jambages verticaux 3, le corps principal de poussée 4 étant alors guidé dans deux bases latérales 6, 7 coopérant avec les jambages 3 au niveau du sol.

Lors de son utilisation, un premier bloc de joueurs se positionne en appui sur les premiers organes de poussée 5A tandis qu’un deuxième bloc de joueurs se positionne en appui sur les deuxièmes organes de poussée 5B. Du fait de l’espacement des premiers organes de poussée 5A et des deuxièmes organes de poussée 5B, les joueurs ne sont avantageusement pas en contact.

Lorsqu’une alarme lumineuse est émise, chaque bloc exerce une poussée selon l’axe de poussée Y. Le corps principal de poussée 4 se déplace alors en translation selon l’axe de poussée vers le bloc de joueurs exerçant la poussée la plus faible. De manière avantageuse, grâce aux bases latérales 6, 7, la poussée demeure rectiligne. En outre, en cas de chute d’un joueur, celui ne risque pas qu’une partie du dispositif d'entraînement 1 ne le blesse étant donné que le dispositif ne s’étend pas au sol dans la zone des joueurs, c’est-à-dire, sous les organes de poussée 5A, 5B. De plus, les joueurs sont suffisamment éloignés pour éviter que le joueur au sol ne se fasse piétiner. Enfin, en cas de risque, l’entraîneur peut activer l’élément de blocage 82 et ainsi empêcher toute translation du corps principal 4. La sécurité est ainsi optimale pour s’entraîner à la mêlée. Le dispositif d’entraînement 1 est avantageusement utilisable par des jeunes joueurs.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif d’entraînement (1) à la mêlée pour joueurs de rugby, le dispositif d'entraînement (1) comprenant : - un corps principal de poussée (4) comportant un organe de support (2), s’étendant selon un axe de support (X), sur lequel sont montés : i. des premiers organes de poussée (5A) alignés selon un premier axe de poussée (XI) parallèle audit axe de support (X) et destinés à être poussés par un premier ensemble de joueurs, et ii. des deuxièmes organes de poussée (5B) alignés selon un deuxième axe de poussée (X2) parallèle audit axe de support (X) et destinés à être poussés par un deuxième ensemble de joueurs, les premiers organes de poussée (5A) et les deuxièmes organes de poussée (5B) étant montés selon des orientations opposées ; le dispositif d'entraînement (1) comprenant au moins une première base latérale (6) et une deuxième base latérale (7) destinées à venir en appui sur le sol, le corps principal de poussée (4) étant monté en translation dans lesdites bases latérales (6, 7) selon un axe de poussée (Y) perpendiculaire audit axe de support (X).
2. Dispositif d’entraînement (1) selon la revendication 1, dans lequel le dispositif d’entraînement (1) se présente sous la forme d’un portique.
3. Dispositif d’entraînement (1) selon l’une des revendications 1 à 2, dans lequel le premier axe de poussée (XI) et le deuxième axe de poussée (X2) sont écartés d’une distance comprise entre 0,5 m et 2 m.
4. Dispositif d’entraînement (1) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel la première base latérale (6) et la deuxième base latérale (7) s’étendent orthogonalement audit axe de support (X).
5. Dispositif d’entraînement (1) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel la première base latérale (6) et la deuxième base latérale (7) sont configurées pour translater le corps principal de poussée (4) sur une longueur comprise entre 2 m et 6 m.
6. Dispositif d’entraînement (1) selon l’une des revendications 1 à 5, comprenant un mécanisme de verrouillage (8) configuré pour bloquer la translation du corps principal de poussée (4) par rapport à au moins une des bases latérales (6, 7).
7. Dispositif d’entraînement (1) selon la revendication 6, dans lequel le mécanisme de verrouillage (8) comporte au moins un élément crénelé (81) solidaire d’une des bases latérales (7) et au moins un élément de blocage (82) relié de manière mobile audit corps principal de poussée (4) et apte à coopérer avec ledit élément crénelé (81) pour bloquer la translation du corps principal de poussée (4) par rapport à ladite base latérale (7).
8. Dispositif d’entraînement (1) selon l’une des revendications 1 à 7, comprenant entre 6 et 10 organes de poussée (5A, 5B).
9. Dispositif d’entraînement (1) selon l’une des revendications 1 à 8, comprenant des moyens d’alarme configurés pour commander aux joueurs de débuter la poussée.
10. Dispositif d’entraînemenf (1) selon la revendicafion 9, dans lequel les moyens d’alarme comportent au moins une lampe.