FR3039143A1 - Arcon ameliore pour harnais - Google Patents

Abstract

Arçon pour harnais se positionnant sur le dos, en arrière des pattes antérieures et sur les flans d'un cheval, l'arçon comprenant : une unique pièce en matériau aux propriétés élastique, ayant la forme générale d'un U ayant 3 segments, un premier et un second segments de même longueurs situés aux extrémités libres dudit U et un troisième segment faisant une liaison entre les premier et second segments, un axe de symétrie passant par le centre dudit troisième segment, caractérisé en ce que les premier et second segments comprennent chacun deux courbures, inversées l'une par rapport à l'autre : les premières courbures du premier segment et du second segment forment les extrémités libres du U et s'inscrivent sensiblement dans une ellipse ayant son centre de gravité à l'intérieur du U, les secondes courbures du premier segment et du second segment sont situées entre les premières courbures et le troisième segment et ont leur centre de courbure respectivement répartis de part et d'autre du U.

Description

ARÇON AMELIORE POUR HARNAIS DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

[0001] La présente invention concerne de manière générale le domaine des arçons pour harnais d’attelage. Elle concerne plus particulièrement un arçon pour attelage de course, en particulier pour un cheval tractant une araignée ou un « sulky >>. Dans certains modes de réalisation, cet arçon forme avantageusement une sellette.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[0002] Le harnais classique, utilisé pour la fixation d'un sulky ou d’une araignée, comprend, en général, une bande plus ou moins étroite qui entoure le dos juste après le garrot du cheval, en arrière des pattes antérieures.

[0003] Typiquement, un harnais est formé d'une partie supérieure en forme de U inversé prolongée par au moins une sangle afin de lier les deux extrémités du U pour entourer le cheval. Les brancards des sulkys sont fixés de part et d’autre des flans du cheval par des attaches, dites « quick-hitch >>, sur la partie supérieure du harnais.

[0004] Usuellement, la partie supérieure du harnais comprend un arçon dont la surface supérieure est recouverte de cuir afin d’y fixer les différents éléments de sellerie et dont la surface inférieure est recouverte d’un rembourrage. Par le passé, l’arçon était typiquement formé à partir d’une pièce en bois. De nos jours, le bois est remplacé par une lame de métal. Ainsi disposé entre une couche de bandes souples de cuir d’un coté et d’un rembourrage de l’autre, l’arçon fournit une raideur ou rigidité substantielle à la partie supérieure du harnais permettant la fixation de l’attelage.

[0005] Un problème récurant dans le domaine équestre concerne l’amélioration des performances des chevaux, en particulier pour les courses d’attelage.

[0006] Lorsqu'un cheval marche, trotte, ou galope, son corps se dilate et se contracte latéralement suivant sa respiration due à l’effort. En outre, en suivant les mouvements de ses pattes notamment lors du trot, ses flans droit et gauche ont un mouvement opposé dans le sens longitudinal du cheval.

[0007] Par « mouvements longitudinaux >>, on entend dans la présente demande, tout mouvement du cheval suivant un axe sensiblement parallèle à l’axe formé entre la tête et la queue du cheval. Ces mouvements sont notamment réalisés lors des différentes allures du cheval.

[0008] Par « mouvements latéraux >>, on entend dans la présente demande, tout mouvement du cheval suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l’axe formé entre la tête et la queue du cheval. Ces mouvements sont notamment réalisés lors de la respiration du cheval.

[0009] Ainsi, les arçons raides ou relativement rigides connus de l’état de l’art font que la partie supérieure du harnais provoque un frottement sur le dos, le long des cotes du cheval pouvant provoquer un inconfort du cheval, voire des blessures notamment lors de trajets ou d’entrainements longs.

[0010] Par ailleurs, même si l’arçon métallique a une certaine souplesse latérale, sa rigidité ne permet pas sa compatibilité avec les chevaux ayant un gabarit large.

[0011] Il existe donc un besoin concernant un nouveau type de harnais amélioré notamment au niveau de son positionnement et de sa fixation sur le cheval.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0012] La présente invention a donc pour objet de proposer un arçon, permettant de palier au moins une partie des inconvénients de l’art antérieur pour améliorer les performances des chevaux de course.

[0013] A cet effet, l’invention concerne un arçon pour harnais se positionnant sur le dos, en arrière des pattes antérieures et sur les flans d’un cheval, l’arçon (1) comprenant : - une unique pièce en matériau aux propriétés élastiques, ayant la forme générale d’un U ayant 3 segments, - un premier et un second segments de même longueurs situés aux extrémités libres dudit U et - un troisième segment faisant une liaison entre les premier et second segments, - un axe de symétrie passant par le centre dudit troisième segment, caractérisé en ce que les premier et second segments comprennent chacun deux courbures, inversées l’une par rapport à l’autre : - les premières courbures du premier segment et du second segment forment les extrémités libres du U et s’inscrivent sensiblement dans une ellipse ayant son centre de gravité à l’intérieur du U, - les secondes courbures du premier segment et du second segment sont situées entre les premières courbures et le troisième segment et ont leur centre de courbure respectivement répartis de part et d’autre du U.

[0014] On obtient ainsi un arçon capable de palier au moins une partie des inconvénients de l’art antérieur pour améliorer les performances des chevaux de course.

[0015] En effet, grâce à cette forme particulière due à la présence des arcs à doubles courbures, l’arçon selon l’invention est optimisé vis-à-vis de la morphologie des chevaux et notamment ceux ayant une colonne vertébrale proéminente, autorisant ainsi de meilleurs performances lors des courses.

[0016] En outre, les chevaux équipés d’un harnais muni de l’arçon selon l’invention ressentent moins l’inconfort du à la rigidité des bras d’une araignée, d’un « sulky >> ou de tout attelage, ce qui améliore ainsi leurs performances lors de course ou d’entrainement notamment sur de longues distances.

[0017] Selon une autre particularité, le matériau aux propriétés élastiques est de la fibre de carbone ou une matière plastique, de préférence du polyéthylène, plus particulièrement du polyéthylène haute densité, entre 0,93 à 0,97 g/cm^ avantageusement 0,96 g/cm^.

[0018] Selon une autre caractéristique, les premier et second segments sont suffisamment élastiques pour se déformer dans un plan sensiblement confondu à celui dans lequel ledit U s’inscrit mais également dans une direction perpendiculaire à ce plan, en réponse aux mouvements latéraux et longitudinaux des parties du corps du cheval sur lesquelles le harnais est positionné.

[0019] Selon une particularité, la première courbure est de 2 à 4 fois plus longue que la seconde courbure, de préférence 3 fois plus longue. Dans cette configuration, ledit arçon selon l’invention peut jouer le rôle de sellette. En effet, dans ce mode de réalisation particulier, l’arçon descend jusqu’à l’attache sangle et tous les éléments de sellerie sont alors directement fixés à l’arçon.

[0020] Selon une autre caractéristique, ledit arçon possède des surfaces intérieure et extérieure sensiblement plane.

[0021] Selon une autre particularité, l’arçon selon l’invention comprend au moins un moyen de fixation adapté à accueillir tout équipement de sellerie nécessaire à un harnais.

[0022] Selon une autre particularité, sur la surface intérieure en contact avec le cheval, ledit arçon reçoit un padd ou un rembourrage apte à protéger le cheval et à améliorer son confort, et sur la surface extérieure ledit arçon reçoit les sangles et rhabillage nécessaire à son maintien autour des flans du cheval.

[0023] Selon une autre particularité, la surface extérieure est munie d’au moins une bordure sur ses bords, adaptée à maintenir les sangles et l’habillage sur la surface extérieure.

[0024] Un autre objet de l’invention est l’utilisation d’un arçon selon l’invention dans un harnais en biothane.

[0025] Un autre objet de l’invention est l’utilisation d’un arçon selon l’invention comme sellette d’un harnais.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0026] D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, dans les quelles : - la figure 1, représente un schéma général du profil d’un arçon selon l’invention, - la figure 2, représente un arçon selon l’invention, - la figure 3, représente un arçon selon l’invention ayant le rôle de sellette. - La figure 4, représente un arçon selon l’invention ayant le rôle de sellette muni de bordure.

DESCRIPTION DETAILLEE DE DIFFERENTS MODES DE REALISATION DE L’INVENTION

[0027] De nombreuses combinaisons peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l'invention ; l'homme de métier choisira l'une ou l'autre en fonction des contraintes économiques, ergonomiques, dimensionnelles ou autres qu'il devra respecter.

[0028] De manière générale, comme illustré schématiquement sur la figure 1, l’arçon 1 selon l’invention est constitué d’une unique pièce en plastique, dont la forme générale est un U.

[0029] Ledit arçon (1) comprend ainsi : - de 3 segments (2, 3 et 4) : - un premier (2) et un second (3) segments de même longueurs situés aux extrémités dudit U de faible épaisseur et, - un troisième segment (4) faisant une liaison entre les premier 2 et second (3) segments, - un axe de symétrie (X) passant par le centre dudit troisième segment (4).

[0030] Dans certains modes de réalisation, l’épaisseur et/ou la rigidité varie le long des trois segments. A titre d’exemple, les premier et second (2, 3) segments ont une épaisseur, comprise entre 2 et 7 mm, de préférence 5mm et le troisième segment (4) a une épaisseur comprise entre 10 et 30 mm, de préférence 20 mm. Ainsi, l’épaisseur du troisième segment (4) permet d’obtenir une rigidité suffisante à la fixation et au maintien de l’arçon sur le cheval. Les extrémités plus fines permettent quant à elles la flexibilité de l’arçon.

[0031] Ledit arçon 1 selon l’invention est caractérisé en ce que les premier (2) et second (3) segments sont chacun des arcs à double courbures, chaque courbure (5a, 6a et 5b, 6b) étant inversées l’une par rapport à l’autre : - les premières courbures (5a, 5b) du premier segment (2) et du second segment (3) forment les extrémités libres du U et s’inscrivent sensiblement dans une ellipse ayant son centre de gravité (A) à l’intérieur du U, - les secondes courbures (6a, 6b) du premier segment et du second segment (3) sont situées entre les premières courbures (5a, 5b) et le troisième segment 4 et ont leur centre de courbure (Ba et Bb) respectivement répartis de part et d’autre du U.

[0032] En d’autres termes, le premier segment (2) et le second segment (3) possèdent chacun respectivement une bosse (6a, 6b) faisant la jonction avec le troisième segment (4). Les bosses (6a et 6b) sont dirigées vers l’intérieur du U et une fois l’arçon installé, prennent appuis sur le dos de l’animal.

[0033] Encore en d’autres termes, l’arçon forme une concavité prenant appui sur le dos du cheval, et la forme est sensiblement elliptique dans les modes de réalisation préférés, mais d’autres formes sont envisagées. Deux parties convexes font saillies dans la concavité de l’arçon pour un meilleur appui sur le dos du cheval.

[0034] Ainsi avec une telle configuration comme par exemple illustrée dans les figures 2 et 3, l’arçon (1) selon l’invention est mieux adapté à la morphologie des chevaux par rapport aux arçons de l’art antérieur, en particulier lorsque les chevaux ont une colonne vertébrale proéminente, ce qui favorise ainsi le confort de l’animal et améliore ses performances.

[0035] L’arçon (1) selon l’invention possède des propriétés élastiques, en d’autres termes il est capable de se déformer sous l’action d’une force et en l’absence de celle-ci ledit arçon reprend sa forme originale. En particulier les déformations concernent les extrémités du U pouvant se rapprocher ou s’éloigner l’une de l’autre, mais également suivre une déformation dans une direction non parallèle au plan formé par ledit U.

[0036] De telles déformations sont obtenues par exemple par l’utilisation de fibre de carbone ou de polymères de matière plastique ayant des propriétés élastiques, tel que le polypropylène, le polyoxyméthylène, le poly(téréphtalate d'éthylène), le polyéthylène, l'acrylonithle butadiène styrène, ou le polyamide.

[0037] Généralement, mais non limitatif, on choisira le polyéthylène, plus particulièrement du polyéthylène haute densité, entre 0,93 à 0,97 g/cm^ avantageusement 0,96 g/cm^.

[0038] Ces matériaux peu chers, légers et ayant des propriétés élastiques permettent d’obtenir un arçon conforme à l’objet de l’invention permettant d’améliorer les performances réalisées par les chevaux de course [0039] Grâce à de telles déformations, l’arçon selon l’invention est capable d’épouser la morphologie du cheval et de suivre les déformations de son corps lorsque celui-ci se déplace quelque soit son allure, améliorant ainsi son confort et donc ses performances.

[0040] Dans certains modes de réalisation particuliers comme par exemple illustré par la figure 3, l’arçon (1) est agencé de sorte à jouer le rôle de sellette, grâce à l’extension de ses premier et second segments (2, 3) jusqu’au niveau des flans du cheval. Ainsi, les premières courbures (5a) du premier segment (2) et (5b) du second segment (3) situées aux extrémités du U sont prolongées afin de pouvoir supporter la fixation des éléments de sellerie nécessaires à la manière d’une sellette.

[0041] Dans ces modes particuliers, on préférera que les premières courbures (5a) du premier segment (2) et (5b) du second segment (3) soient 2 à 4 fois plus grandes que les secondes courbures (6a) du premier segment (2) et (6b) du second segment (3), de préférence 3 fois plus grande.

[0042] Ces modes de réalisations sont particulièrement adaptés à obtenir un harnais à attache rapide étant donné que les descentes de l’arçon (2) et (3) descendent jusqu’au niveau de la sangle, tout en étant très léger et résistant comme dans les autre modes de réalisations.

[0043] Bien sûr, les dimensions susmentionnées sont données à titre d’exemple et ne doivent pas être interprétées comme des valeurs fixes mais comme un ordre de grandeur (+/- 20%). En outre, l’homme du métier adaptera la taille de l’arçon (1) à la morphologie du cheval.

[0044] Selon une autre particularité, ledit arçon (1) comprend au moins un moyen de fixation (7) adapté à accueillir un équipement de sellerie nécessaire à un harnais tel qu’un té de croupière, un dé de croupière, une attache quick-hitch, un dé de sellette un dé d’enrênement etc.

[0045] Un tel moyen de fixation (7) peut être un trou permettant de faire passer des éléments de fixation tel d’un axe de vis ou rive, etc.

[0046] Un tel moyen de fixation (7) peut également être un trou borgne apte à accueillir un équipement de sellerie. Ledit élément de sellerie peut par exemple s’insérer par passage en force, par sertissage, par vissage, dans ledit trou borgne (7).

[0047] De plus, dans certains modes, en particulier dans les modes « arçon-sellette, l’arçon comporte des moyen de fixation de l’attelage tel que des attache quick-hitch.

[0048] Bien entendu, l’homme du métier adaptera la forme et la taille du moyen de fixation (7) à l’élément de sellerie à fixer sans sortir du domaine de l’invention.

[0049] Par ailleurs, l’arçon 1 selon l’invention peut recevoir, sur sa surface intérieure (8) en contact avec le cheval, un padd ou un rembourrage apte à protéger le cheval et à améliorer son confort. La fixation de ce padd peut être permanente ou temporaire. Il est préféré que la fixation soit temporaire, par exemple sous la forme de bande velcro, afin de pouvoir remplacer rapidement et facilement le rembourrage une fois celui-ci usé ou sali.

[0050] Dans certains modes de réalisation, sur sa surface extérieure (9), ledit arçon (1) peut recevoir et maintenir des éléments de sellerie comme les sangles et/ou rhabillage nécessaire à son maintien autour des flans du cheval.

[0051] Par exemple comme l’illustre la figure 4, ce maintien peut être obtenu du fait que ledit arçon (1 ) est muni de part et d’autre de sa surface extérieure (9) de bordures (10) ayant pour rôle de cales apte à maintenir les sangles et/ou rhabillage sur l’arçon (1) empêchant les mouvements dans les axes longitudinaux et transversaux.

[0052] Par ailleurs, lesdites bordures peuvent être munies d’encoches (11) pour autoriser le passage d’éléments de sellerie ou d’attelage, tel que les bras d’un sulky. En d’autres termes, lesdites bordures peuvent être continues ou discontinues sur les bords de l’arçon.

[0053] L’arçon selon l’invention est particulièrement adapté à être utilisé dans un harnais d’attelage notamment de course, et plus particulièrement dans un harnais en biothane.

[0054] En effet, en combinant l’arçon (1) avec des éléments de sellerie en biothane, on obtient un harnais léger, solide et pouvant suivre les mouvements du corps du cheval, ce qui remplit parfaitement les buts de confort et de performances visés par l’invention, en particulier lorsque ledit arçon 1 joue le rôle de sellette.

[0055] On comprendra aisément à la lecture de la présente demande que les particularités de la présente invention, comme généralement décrites et illustrées dans les figures, puissent être arrangées et conçues selon une grande variété de configurations différentes. Ainsi, la description de la présente invention et les figures afférentes ne sont pas prévues pour limiter la portée de l'invention mais représentent simplement des modes de réalisation choisis.

[0056] L’homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d’un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d’un autre mode de réalisation à moins que l’inverse ne soit explicitement mentionné ou qu’il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l’inverse ne soit explicitement mentionné.

[0057] Il doit être évident pour les personnes versées dans l’art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l’éloigner du domaine défini par la portée des revendications jointes, ils doivent être considérés à titre d'illustration et l’invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Arçon (1) pour harnais se positionnant sur le dos, en arrière des pattes antérieures et sur les flans d’un cheval, l’arçon (1) comprenant : - une unique pièce en matériau aux propriétés élastiques, ayant la forme générale d’un U ayant 3 segments, - un premier (2) et un second (3) segments de même longueurs situés aux extrémités libres dudit U et - un troisième segment (4) faisant une liaison entre les premier (2) et second (3) segments, - un axe de symétrie (X) passant par le centre dudit troisième segment, caractérisé en ce que les premier et second segments comprennent chacun deux courbures, inversées l’une par rapport à l’autre : - les premières courbures (5a, 5b) du premier segment (2) et du second segment (3) forment les extrémités libres du U et s’inscrivent sensiblement dans une ellipse ayant son centre de gravité (A) à l’intérieur du U, - les secondes courbures (6a, 6b) du premier segment et du second segment (3) sont situées entre les premières courbures (5a, 5b) et le troisième segment (4) et ont leur centre de courbure (Ba et Bb) respectivement répartis de part et d’autre du U.
2. 2. Arçon flexible selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau aux propriétés élastiques est de la fibre de carbone ou une matière plastique, de préférence du polyéthylène, plus particulièrement du polyéthylène haute densité, entre 0,93 à 0,97 g/cm^ avantageusement 0,96 g/cm^.
3. 3. Arçon flexible selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les premier (2) et second (3) segments sont suffisamment élastiques pour se déformer dans un plan sensiblement confondu à celui dans lequel ledit U s’inscrit mais également dans une direction perpendiculaire à ce plan, en réponse aux mouvements latéraux et longitudinaux des parties du corps du cheval sur lesquelles le harnais est positionné.
4. 4. Arçon flexible selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la première courbure (5a, 5b) est de 2 à 4 fois plus longue que la seconde courbure (6a, 6b), de préférence 3 fois plus grande.
5. 5. Arçon flexible selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit arçon possède des surfaces intérieure (8) et extérieure (9) sensiblement plane.
6. 6. Arçon flexible selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un moyen de fixation (7) adapté à accueillir tout équipement de sellerie nécessaire à un harnais.
7. 7. Arçon flexible selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que : - sur la surface intérieure (8) en contact avec le cheval, ledit arçon reçoit un padd ou un rembourrage apte à protéger le cheval et à améliorer son confort, et - sur la surface extérieure (9) ledit arçon reçoit les sangles et l’habillage nécessaire à son maintien autour des flans du cheval.
8. 8. Arçon flexible selon la revendication 7, caractérisé en ce que la surface extérieure (9) est munie d’au moins une bordure (10) sur ses bords, adaptée à maintenir les sangles et l’habillage sur la surface extérieure.
9. 9. Utilisation d’un arçon selon l’une des revendications 1 à 8 dans un harnais en biothane.
10. 10. Utilisation d’un arçon selon l’une des revendications 1 à 8 comme sellette d’un harnais.