FR2920420A1 - Bridon-licol sans mors - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un bridon-licol permettant de monter un cheval ou de le tenir en main sans mors.Il est constitué d'une têtière (1) en deux pièces dégageant le rachis, d'une sous-gorge (5) directement reliée à la sous-barbe (10), d'un frontal (25) réglable en largeur au centre duquel partent une paire de montants (22) supports de la muserolle à laquelle ils sont rattachés latéralement. La maîtrise du cheval est assurée par le coulissement des cordes (14) de la sous-barbe (10) au travers des dés (15) des extrémités du dessus de nez de la muserolle. Cinq points de réglages permettent l'ajustement du bridon-licol. Ils sont constitués d'une sangle passant au travers de deux dés.Ce bridon-licol est destiné à l'équitation montée à l'exception des compétitions dans lesquelles le règlement interdit l'utilisation de ce type de harnachement.

Description

-1- La présente invention concerne un bridon-licol permettant de monter un cheval ou de le tenir en main sans mors. En l'absence d'un mors, les bridons et bridons-licols comportent soit une muserolle de type hackamore pour diriger un cheval monté, soit un caveçon qui permet de le tenir en main. Quelques bridon-licols utilisés notamment en endurance comportent un système de muserolle coulissante mais avec une esthétique traditionnelle. Selon cette esthétique, la têtière est d'une seule pièce, coulisse dans le frontal et se prolonge par une sous-gorge. Cette têtière appuie sur le rachis du cheval au niveau de la nuque. Des montants, en position latérale le long des joues du cheval assurent le positionnement de la muserolle et du mors lorsqu'il y en a un. La sous gorge est indépendante de la muserolle ou reliée à cette dernière par l'intermédiaire d'une alliance. Les réglages des longueurs des différentes pièces sont assurés généralement soit par de la bouclerie traditionnelle avec un ardillon mobile, soit avec de la bouclerie de type Conway . Le bridon-licol selon l'invention est constitué d'une muserolle qui agit par pression sur le nez du cheval grâce à l'effet de levier dû au coulissement de la sous-barbe au travers des dés constituant les extrémités latérales du dessus de nez. L'esthétique particulière de l'invention est assurée par la fixation de cette muserolle au frontal par une paire de montants partant du centre du frontal vers les côtés de la muserolle. Les deux pièces distinctes constitutives de la têtière permettent un passage du rachis du cheval au centre, assurant ainsi un meilleur confort pour celui-ci. Le positionnement précis de la muserolle est assuré sur le dessus par deux réglages symétriques aux extrémités du frontal et sur le dessous par le réglage de la sous-gorge qui assure une liaison directe entre la sous-barbe et la têtière. Chaque réglage est permis par le coulissement et le blocage d'une sangle au travers d'une association de deux dés.

En annexe se trouvent les illustrations suivantes : En figure 1 et 2, une vue d'ensemble de l'invention respectivement à gauche du cheval et à droite. La figure 3 représente la têtière en deux pièces et son réglage. Les figures 4 et 5 représentent le mode d'assemblage des réglages, la figure 4 étant une 30 vue de profil, et la figure 5 expliquant l'assemblage des pièces. La figure 6 représente la sous-barbe coulissante avec sa fixation à la sous-gorge et au dessus de nez. La figure 7 est une vue en coupe de la figure 6 selon l'axe (AA'). -2- - La figure 8 illustre l'assemblage du dessus de nez par une coupe de la figure 2 selon l'axe (BB') Selon ces illustrations, le bridon-licol comporte : - Une têtière (1) (voir figure 3) terminée à chaque extrémité par un dé (2) dont le diamètre pourra être de 25 mm. La têtière est composée de deux parties évasées à l'opposé des dés. Ces deux parties, rigidifiées par l'assemblage d'un doublage avec une semelle, sont reliées par un sanglon (3) fixé sur la partie gauche sur le cheval, qui coulisse au travers de deux dés (4) dont l'un est fixé par une enchape sur la partie droite de la têtière. Sangion(3) et dé (4) sont fixés sur le dessus des pièces droite et gauche pour dégager le rachis du cheval. Accroché aux dés (2) des extrémités de la têtière, on trouve une sous-gorge (5) terminée à son extrémité gauche sur le cheval (figure 1) par un mousqueton (6) permettant de mettre et d'ôter le bridon-licol de la tête du cheval. Du côté droit du cheval (figure 2), l'autre extrémité de la sous-gorge n'est pas fixe et coulisse dans un ensemble de deux dés (2 et 7) assemblés de la même façon que ceux de la têtière. La partie centrale de la sous-gorge (5) (figure 6) coulisse au travers de deux dés (8) dont l'un est enchapé sur la sous-barbe. Dans un souci d'esthétique la sangle de sous-gorge (5) pourra être doublée dans la partie gauche (figure 1) et coulissante dans un fourreau de même matière (9) dans la partie droite (figure 2), enchape sur le dé mobile (7). Pour permettre le réglage de la symétrie de la sous-gorge (5) au niveau de la sous-barbe (figure 6), celle-ci ne sera pas doublée dans sa partie centrale. Cette sous-gorge (5) est reliée par un réglage à deux dés (figure 4 et 5) à une sous-barbe (10). Cette dernière est composée d'une semelle (11) sur laquelle sont fixés deux dés opposés : Le dé de sous-gorge (8) et le dé de longe (12) qui sont fixés par une enchape commune (13) qui pourra être en nylon pour assurer une meilleure résistance à la traction. Perpendiculairement à l'axe de cette enchape, une corde (14), partant de l'axe de symétrie de la sous-barbe (figure 6), passe au travers d'un dé (15) constituant une extrémité du dessus de nez de la muserolle puis d'un anneau de fixation des rênes (16) dont le diamètre devra être supérieur à celui du dé (15), puis à nouveau dans ce même dé (15) avant de retourner le long du premier passage dans la sous-barbe (10) (figure 7) puis effectue le même trajet de façon symétrique dans le dé opposé (15) du dessus de nez de la muserolle et dans le deuxième anneau de rêne (16). Les deux extrémités de corde (14) sont face à face au niveau de l'axe de symétrie de la sous-barbe (AA'). Cette corde pourra être d'un diamètre de 8 mm et devra résister aux -3-frottements sur les dés (15) et à la traction développée par le cheval et le cavalier par l'intermédiaire des rênes fixées aux anneaux (16). Elle ne doit pas être extensible et doit supporter la sudation du cheval. Le dessus de nez de la muserolle pourra être composé de 3 parties : o D'après le schéma en coupe de la figure 8, la partie centrale est composée d'une aime (19) constituée d'une sangle qui pourra être de 18 mm de largeur qui relie les deux dés (15) des extrémités. Sur une largeur de 80 mm cette sangle est recouverte d'une pièce (20) donnant un relief à cette partie. Elle pourra être constituée d'un morceau de corde d'un diamètre de 8 mm. La sangle et le relief seront enveloppés dans un doublage (21) dans la partie centrale o Cette partie centrale est entourée de deux parties latérales symétriques qui ont pour rôle la fixation des montants (22) sur le dessus de nez. Celles-ci sont constituées d'une semelle (23), et d'un doublage (24) qui prennent en sandwich la sangle (19) précédemment décrite et les montants (22) La piqûre maintient la solidité de l'ensemble. - Les montants (22) seront par exemple en corde de 8 mm, qui peut être de la même référence que celle de la sous-barbe ou d'une autre référence. Si elle doit supporter la sudation du cheval et ne pas être extensible, en revanche, elle ne subit pas des contraintes de frottement et doit avant tout être esthétique. Elle peut donc être unie ou colorée. Ces montants partent des parties latérales du dessus de nez pour se resserrer et sont fixés à leur autre extrémité au centre du frontal (25). - Le frontal (25), en forme de v arrondi, est constitué d'une semelle et d'un doublage qui recouvre l'ensemble. Aux deux extrémités symétriques et reliée aux dés de têtière (2), Une sangle qui pourra être d'une largeur de 18 mm permet un réglage de la longueur du frontal par l'intermédiaire d'un système à deux dés (26). L'extrémité libre de cette sangle pourra être tournée vers le cheval et sera maintenue parallèle au frontal grâce à un passant souple (27). - Les matières constitutives des semelles des différentes parties pourront être en cuir végétal de 30 à 35 dixièmes de mm d'épaisseur ou dans une matière synthétique assurant la même rigidité et résistante à la sudation du cheval. La matière constitutive des doublages pourront être soit en cuir chromé soir en matière synthétique souple résistante à la sudation du cheval, d'une épaisseur de 18 à 20 dixièmes de mm. Sa couleur pourra être unie ou variée. Les parties en corde seront en matière synthétique, -4- par exemple en nylon ou polypropylène. Les bouderies pourront être en inox ou en acier nickelé. Les sangles devront être dans une matière non extensible et résistante aux frottements et à la sudation du cheval. - Les réglages sont assurés par une combinaison de deux dés comme l'illustrent les figures 4 et 5 : Un premier dé (28) est enchapé dans une pièce fixe (29). Ce dé peut avoir une largeur indifférente. Un deuxième dé (30) est recourbé à 45° pour épouser la forme du premier. Ce dernier n'est pas fixé. Sa largeur est égale à la largeur de la sangle (31) qui coulisse à l'intérieur. Selon la figure 5, la sangle (31) dont une extrémité est fixée (32) dans la pièce à laquelle elle appartient, passe au travers de l'extrémité arrondie du deuxième dé (30) puis passe à l'intérieur du premier dé (28), puis s'enroule autour de la partie droite du deuxième dé (30) puis enfin ressort au travers du premier dé (28) en longeant le chemin aller en sens inverse. Le flot libre de la sangle (31) est ensuite maintenu contre la pièce sur laquelle elle est fixée par un ou plusieurs passants (34, figure 3). Une petite pièce (33) de la même matière que les doublages améliore l'esthétique et la protège l'extrémité de cette sangle (31). On trouve ce type de réglage au niveau du centre de la têtière (figure 3), aux deux extrémités latérales du frontal (25) (figures 1 et 2), à l'extrémité opposée au mousqueton de la sous-gorge (côté droit du cheval, figure 2) ainsi qu'au niveau de la liaison entre la sous-barbe et la sangle cle sous-gorge (figure 6).

Du fait de la composition des réglages, le bridon-licol peut aisément être démonté en 9 pièces distinctes : o La têtière (1), partie gauche avec son sanglon (3) o La têtière (1), partie droite avec son dé (4) o La sangle de sous-gorge (5) doublée à l'extrémité qui supporte le 25 mousqueton (6) o Le fourreau de sangle (9) de sous-gorge sur lequel est enchapé un des dés de réglage replié à 45°(cela évite au fourreau de glisser vers le bas) o Un ensemble composé du frontal (25), des deux montants (22), du dessus de nez de la muserolle et de sa sous-barbe (10) 30 o 4 dés repliés (30) à 45° constituant les parties mobiles des réglages.

Le bridon-licol selon l'invention peut équiper tout cheval, poney, ou âne destiné à l'équitation montée y compris en compétition hors celles où le règlement interdit l'utilisation de ce type de harnachement. 35

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Le bridon-licol selon l'invention est caractérisé en ce que la sous-barbe (10) de la muserolle coulisse au travers de dés (15) constitutifs des extrémités du dessus de nez de la muserolle par l'intermédiaire d'une corde (14) reliant deux anneaux de fixation des rênes (16).

2. Le bridon-licol selon la revendication n° 1 est caractérisé par le fait que la muserolle est maintenue sur le nez du cheval par une paire de montants (22) fixés au centre 10 du frontal (25) et latéralement sur le dessus de nez de la muserolle.

3. Le bridon-licol selon la revendication n°2 est caractérisé par la présence de deux réglages à chaque extrémité du frontal (25). 15

4. Le bridon-licol selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comporte une têtière (1) en deux pièces distinctes dont l'écartement est réglable.

5. Le bridon-licol selon l'invention est caractérisé en ce que la sous-gorge (5), dont la longueur est réglable est entièrement détachable et relie directement la têtière à la sous-20 barbe.

6. Le bridon-licol selon l'invention est caractérisé en ce que les réglages sont constitués par un couple de deux dés, l'un fixe (28), l'autre mobile(30), au travers desquels se bloque une sangle (31).

7. Le bridon-licol selon l'invention est caractérisé en ce que la sous-barbe (10) comporte à la fois deux points de fixation latéraux pour les rênes (16) et un point de fixation central pour la longe (12). 25