FR2930537A1 - Enrenement pour un cheval - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un enrênement (100) pour cheval, incluant un mors (130), une rêne (110) comprenant deux brins (112).Selon l'invention, les brins (112) sont solidarisés de manière coulissante avec les deux extrémités du mors (130) et les extrémités (111) des deux brins (112) sont attachées respectivement à deux moyens élastiques (160) destinés à être solidarisés sur la sangle (S) de fixation d'une selle (L).L'action de traction qu'exercent les mains du cavalier sur la rêne tend à abaisser la tête du cheval ce qui l'amène naturellement à tendre davantage son dos.Les fautes de mains sont atténuées et le cheval se tend confortablement sur son embouchure.

Description

1 La présente invention concerne un enrênement pour un cheval. Un enrênement est destiné à agir sur l'embouchure d'un cheval pour le conduire et moduler son allure lorsqu'il est monté par un cavalier. Un enrênement se compose d'un mors maintenu dans la bouche du cheval et 5 qui est terminé généralement par deux anneaux qui sont fixés respectivement sur les extrémités des deux brins d'une rêne. En tirant séparément ou non sur les brins de la rêne, le cavalier guide son cheval et contrôle son allure. Pour atténuer l'action du cavalier sur la rêne, en particulier pour un cavalier 10 débutant, une solution intéressante a consisté à interposer dans chacun des brins de la rêne un tronçon élastique. Un tel enrênement est présenté dans le brevet FR-A-2 615 846. A l'usage, les effets de traction exercés par les bras du cavalier sur les brins de la rêne sont atténués et le cheval se sent davantage en confiance. Par ailleurs, la pratique de l'équitation nécessite, pour le cavalier, de mettre en 15 place correctement son cheval afin qu'il cède sur son embouchure, qu'il tende sa ligne de dos et qu'il abaisse ses hanches. Pour cela, il agit sur les deux brins de la rêne pour faire basculer convenablement vers le bas la tête du cheval. Il importe également au cavalier de maintenir ses mains stables pour que le cheval puisse se tendre sur son embouchure, ce qui nécessite beaucoup de travail dans l'action céder/résister. 20 La présente invention a pour objectif de proposer un enrênement pour cheval qui puisse favoriser la mise en place d'un cheval par son cavalier et qui puisse également le mettre facilement en place, en confiance sur son embouchure. A cet effet, est proposé un enrênement pour cheval selon l'invention, l'enrênement incluant un mors, une rêne comprenant deux brins, l'enrênement étant 25 remarquable en ce que les brins sont solidarisés de manière coulissante avec les deux extrémités du mors et en ce que les extrémités des deux brins sont attachées respectivement à deux moyens élastiques destinés à être solidarisés sur la sangle de fixation d'une selle. L'action de traction qu'exercent les mains du cavalier sur la rêne tend à 30 abaisser la tête du cheval ce qui l'amène naturellement à tendre davantage son dos. Les fautes de mains sont atténuées et le cheval se tend confortablement sur son embouchure. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les brins sont solidarisés de manière coulissante respectivement par l'intermédiaire de deux moyens de renvoi. 2 Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque moyen de renvoi est constitué d'un galet monté libre à rotation dans une boucle solidaire du mors. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'enrênement incorpore une seconde rêne.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la boucle est fixée au niveau des extrémités de la seconde rêne, ces extrémités étant fixées sur les deux extrémités du mors. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque moyen élastique est constitué de fibres élastiques.

Un sandow correctement calibré convient. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque moyen élastique est recouvert par un manchon de protection. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque moyen élastique est fixé à la sangle ainsi qu'à l'extrémité correspondante de la rêne par l'intermédiaire 15 d'un moyen de fixation démontable. On peut ainsi facilement remplacer le moyen élastique. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi 20 lesquels: la Fig. 1 représente un cheval sellé portant un enrênement selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue agrandie du cheval de la Fig. 1 et de son enrênement selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue à plat d'un enrênement pour un cheval selon 25 l'invention et, la Fig. 4 représente une courbe montrant en abscisse l'allongement et en ordonnée la force de résistance correspondante d'un exemple de réalisation d'un moyen élastique pour un enrênement selon l'invention. Un cheval sellé est présenté sur les Figs. 1 et 2, et un enrênement 100, objet de 30 l'invention, est installé sur celui-ci. Cet enrênement 100 est destiné à permettre à un cavalier montant le cheval de le positionner correctement afin qu'il tende suffisamment sa ligne de dos et le mettre plus facilement en confiance sur son embouchure.

L'enrênement 100 se compose sur les Figs. 1, 2 et 3, d'une rêne 110 d'une conception particulière, d'un mors 130 et éventuellement d'une seconde rêne 150. Sur les Figs. 1 et 2, le mors 130 est placé dans l'embouchure du cheval et il est maintenu en place, par exemple, à l'aide de lanières du licol.

Sur les Figs. 2 et 3, la rêne 110 comporte deux extrémités 111 qui sont rattachées respectivement, par l'intermédiaire de deux moyens élastiques 160, à une sangle S de fixation d'une selle L sur le dos du cheval. Sur la Fig. 2, la rêne 110 repose par sa partie médiane sur l'encolure du cheval pour être tenue par les mains du cavalier.

Les deux brins 112 de la rêne 110 sont solidarisés de manière coulissante, directement ou indirectement avec les deux extrémités du mors 130 si bien qu'une traction sur la rêne par les mains du cavalier exerce une force F sur ce mors 130 qui est orientée dans une direction bissectrice entre la traction exercée par la partie des brins tenue par les mains du cavalier et la partie des brins qui est rattachée à la sangle S. La ligne passant par la sangle S de la selle L et la boucle 30 se rapproche d'une direction horizontale. Cette action du cavalier sur la rêne tend à abaisser la tête du cheval ce qui l'amène naturellement à tendre davantage son dos. On remarquera, sur les Figs. 2 et 3, que l'enrênement 100 est pourvu d'une seconde rêne 150 destinée à conduire le cheval de manière classique. Les extrémités 20 de cette seconde rêne sont fixées sur les deux extrémités du mors 130. Les deux brins 112 de la rêne 110 sont solidarisés de manière coulissante avec les deux extrémités du mors 130, respectivement au travers de deux moyens de renvoi 170. Chaque moyen de renvoi 170 est constitué, sur la vue de détail de la Fig. 3, d'un galet 172 monté libre à rotation dans une boucle 174 solidaire du mors 130. 25 De manière préférentielle et lorsqu'une seconde rêne 150 est utilisée, cette boucle 174 est fixée sur cette seconde rêne 150 au niveau de ses extrémités, ces extrémités étant fixées sur les deux extrémités du mors 130. On peut ainsi adapter facilement la rêne 110 sur un enrênement conventionnel comprenant un mors associé à une rêne. 30 La rêne 110 est de préférence constituée d'une partie médiane fabriquée en cuir et qui est prolongée de part et d'autre par deux cordelettes, apte à circuler respectivement autour des galets 172. 4 Dans une variante de réalisation, non représentée, et en l'absence d'une seconde rêne, les deux moyens de renvoi sont rendus solidaires du mors, à l'aide respectivement de deux mousquetons. Sur la Fig. 2, la présence des moyens élastiques 160, d'une part, permet d'atténuer les effets de traction d'un bord et de l'autre que peut exercer le cavalier sur la rêne et d'autre part, aide le cheval à prendre appui sur son embouchure du fait que la rêne 110 exerce sur son embouchure, et sans action du cavalier, une tension variable et non pas brutale ce qui l'incite à chercher naturellement un appui sur le mors (assistance dans l'action résister/céder).

Les fautes de mains du cavalier sont ainsi moins ressenties par le cheval qui prend plus rapidement confiance. Chaque moyen élastique 160 est avantageusement constitué de fibres élastiques, par exemple un sandow. Pour réduire le frottement sur la peau de l'animal, le sandow peut être recouvert par un manchon de protection, fabriqué par exemple dans une matière à base de polyamide. Plusieurs types de sandows, de raideurs différentes, peuvent être proposés pour adapter l' enrênement à la nature du cheval. Sur la Fig. 4 est présentée une courbe montrant la relation existant entre l'allongement et la force résistante correspondante d'un exemple de réalisation d'un moyen élastique 160. L'inventeur a cherché à obtenir la plus grande linéarité possible dans une plage de fonctionnement la plus grande pour obtenir la meilleure progressivité possible dans le fonctionnement du moyen élastique, dans le but de faciliter la mise en confiance du cheval sur son embouchure. Par ailleurs, l'inventeur à cherché également à réduire la course utile du moyen élastique pour maintenir une bonne réactivité du travail des mains. A l'usage, cette course est limitée à quelques centimètres. On peut également monter différents sandows à chacune des extrémités 111 de la rêne pour adapter l'enrênement à la pratique équestre (cheval d'attelage monté pour son dressage, cheval de selle, poney, etc.).

Chaque moyen élastique 160 est fixé à la sangle S, ainsi qu'à l'extrémité 111 correspondante de la rêne 110, par l'intermédiaire d'un moyen de fixation démontable 162 tel qu'un mousqueton. On peut ainsi remplacer facilement un moyen élastique usagé ou ne convenant pas, par un autre.

L'enrênement de l'invention permet de tendre correctement la ligne de dos d'un cheval monté par un cavalier. La fixité de la tête de l'animal est rapidement acquise car l'enrênement à assistance souple atténue les fautes de mains.

Le cavalier n'étant pas inquiété pas ses fautes de mains peut se consacrer à son équitation. La mise en main du cheval est acquise avec plus de facilité qu'avec un enrênement classique. L'enrênement permet au cheval de se tendre confortablement sur son 10 embouchure. Le cheval ne lâche pas son embouchure ni ne s'y cramponne, mais au contraire vient y prendre appui en confiance. L'amoindrissement des effets de main sur l'embouchure du cheval apporte beaucoup de douceur dans les ordres de préhension. 15

Claims (8)

1. REVENDICATIONS1) Enrênement (100) pour cheval, incluant un mors (130), une rêne (110) comprenant deux brins (112), caractérisé en ce que les brins (112) sont solidarisés de manière coulissante avec les deux extrémités du mors (130) et en ce que les extrémités (111) des deux brins (112) sont attachées respectivement à deux moyens élastiques (160) destinés à être solidarisés sur la sangle (S) de fixation d'une selle (L).
2. 2) Enrênement (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les brins (112) sont solidarisés de manière coulissante respectivement par l'intermédiaire de deux moyens de renvoi (170).
3. 3) Enrênement (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque 10 moyen de renvoi (170) est constitué d'un galet (172) monté libre à rotation dans une boucle (174) solidaire du mors (130).
4. 4) Enrênement (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'enrênement (100) incorpore une seconde rêne (150).
5. 5) Enrênement (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que la boucle 15 (174) est fixée au niveau des extrémités de la seconde rêne (150), ces extrémités étant fixées sur les deux extrémités du mors (130).
6. 6) Enrênement (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque moyen élastique (160) est constitué de fibres élastiques.
7. 7) Enrênement (100) selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque 20 moyen élastique (160) est recouvert par un manchon de protection.
8. 8) Enrênement (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque moyen élastique (160) est fixé à la sangle (S) ainsi qu'à l'extrémité (111) correspondante de la rêne (110) par l'intermédiaire d'un moyen de fixation démontable (162).