FR3038786A1 - Goulotte - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une goulotte (100) comprenant un socle (110) profilé selon un axe longitudinal (X), pourvu d'un fond (111) et de deux ailes latérales (112, 113) qui s'élèvent à partir du fond (111) le long de ses deux bords longitudinaux, le fond (111) comportant sur sa face interne (111 A) deux nervures longitudinales (1112, 1113) qui présentent une hauteur faible par rapport à la hauteur des ailes latérales (112, 113) et qui définissent entre elles une gorge longitudinale (111E). Selon l'invention, lesdites nervures (1112, 1113) sont conformées pour délimiter entre elles une ouverture longitudinale d'entrée (111F) dans la gorge longitudinale (111E) dont la largeur est inférieure à la largeur de ladite gorge (111E).

Description

Domaine technique auquel se rapporte l'invention

La présente invention concerne, de manière générale, les goulottes du type de celles mises en œuvre, par exemple, pour le support, le logement et la protection de divers appareillages, tels que des appareillages électriques, aussi bien que pour le support, le logement et la protection des câbles, conducteurs, canalisations ou autres équipements nécessaires à la desserte de ces appareillages.

Elle concerne plus particulièrement une goulotte comprenant un socle profilé selon un axe longitudinal, pourvu d’un fond et de deux ailes latérales qui s’élèvent à partir du fond le long de ses deux bords longitudinaux, le fond comportant sur sa face interne deux nervures longitudinales qui présentent une hauteur faible par rapport à la hauteur des ailes latérales et qui définissent entre elles une gorge longitudinale.

Arriere-plan technologique

On connaît des goulottes telles que précitées, dans lesquelles les nervures longitudinales du fond du socle définissent un lieu où le socle doit être transpercé par des organes de fixation pour fixer ledit socle à une paroi de réception, ces organes de fixation étant guidés par lesdites nervures.

Objet de l’invention

Par rapport à l’état de la technique précité, la présente invention propose une goulotte dont le fond du socle est aménagé pour améliorer le guidage des organes de fixation précités et comporte des moyens de maintien d’une cloison de séparation flexible extrudée sur le fond du socle.

Plus particulièrement, on propose selon l’invention, une goulotte telle que décrite en introduction, dont les nervures longitudinales sont conformées pour délimiter entre elles une ouverture longitudinale d’entrée dans la gorge dont la largeur est inférieure à la largeur de ladite gorge.

Ces nervures forment ainsi un étranglement au niveau de l’ouverture longitudinale d’entrée dans la gorge. Elles sont donc avantageusement adaptées à coopérer à retenue avec un pied d’une cloison de séparation extrudée sur lesdites nervures, pour maintenir fermement cette cloison de séparation sur le fond du socle, tout en autorisant un installateur à retirer facilement cette cloison de séparation du socle de la goulotte en cas de besoin.

La forme de la gorge longitudinale définie entre lesdites nervures du socle de la goulotte selon l’invention, plus étroite au niveau de son ouverture longitudinale d’entrée, permet par ailleurs de guider efficacement des moyens de fixation tels que des clous ou des vis, ou un outil de perçage tel qu’un foret, et cela tout en bénéficiant d’une hauteur des nervures faibles par rapport à celle des ailes latérales du socle de la goulotte. Lesdites nervures longitudinales sont en particulier adaptées à pincer légèrement ces moyens de fixation ou cet outil de perçage, au niveau de l’ouverture longitudinale d’entrée dans la gorge.

Grâce à ces nervures longitudinales, le socle de la goulotte conforme à l’invention peut aussi bien définir un volume intérieur d’un seul tenant, que recevoir et maintenir une cloison de séparation qui sépare ce volume intérieur en deux espaces de circulation de câbles ou de conducteurs électriques.

Le socle de la goulotte selon l’invention peut ainsi servir de base commune pour produire différentes versions de goulottes, ce qui est particulièrement intéressant en termes de coûts de production et de distribution. D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la goulotte conforme à l’invention sont les suivantes : - lesdites nervures longitudinales sont inclinées l’une vers l’autre ; - ladite gorge longitudinale présente un profil concave ; - chaque nervure longitudinale présente une hauteur inférieure à un quart de la hauteur desdites ailes latérales ; - le socle est réalisé en matière thermoplastique rigide ; - ladite gorge longitudinale est située sensiblement à égale distance de chacune desdites ailes latérales ; - une cloison de séparation est prévue, séparant longitudinalement le volume intérieur du socle en deux espaces et présentant en partie inférieure un pied complémentaire de ladite gorge longitudinale dans laquelle il est engagé ; - le fond de la goulotte comporte en outre sur sa face interne au moins une autre paire de nervures longitudinales identiques aux nervures longitudinales susmentionnées, une cloison de séparation étant prévue pour chacune desdites paires de nervures longitudinales, chaque cloison de séparation présentant en partie inférieure un pied complémentaire de la gorge longitudinale correspondante dans laquelle il est engagé, lesdites cloisons de séparation séparant longitudinalement le volume intérieur du socle en au moins trois espaces ; - chaque cloison de séparation est réalisée en matière thermoplastique co-extrudée avec le socle ou post-extrudée sur le fond du socle ; - ladite matière thermoplastique formant la cloison de séparation est une matière souple ; et - au moins une desdites cloisons de séparation porte, en tête, au moins une paroi souple qui court le long d’une extrémité supérieure libre de ladite cloison de séparation opposée à son pied et qui s’étend en porte-à-faux à partir de cette extrémité supérieure libre, au moins en partie sensiblement parallèlement au fond du socle pour former des moyens de retenue de câbles ou de conducteurs électriques.

Description detaillee d’un exemple de réalisation

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d’une extrémité d’un socle d’un premier mode de réalisation d’une goulotte conforme à l’invention ; - la figure 2 est une vue de face d’une extrémité du premier mode de réalisation de la goulotte selon l’invention ; - la figure 3 est une vue de détail de la zone A de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue de face d’une extrémité d’un deuxième mode de réalisation de la goulotte selon l’invention.

En préliminaire, on notera que d’une figure à l’autre les éléments identiques et/ou similaires des deux modes de réalisation de l’invention, seront dans la mesure du possible référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois.

Sur les figures 1 à 4 on a représenté deux modes de réalisation d’une goulotte 100.

Selon un premier mode de réalisation, la goulotte 100 selon l’invention est réalisée sans cloison de séparation (figures 1 à 3).

Selon un deuxième mode de réalisation, la goulotte 100 selon l’invention incorpore une cloison de séparation 140 séparant le volume intérieur du socle en deux espaces de circulation de câbles et/ou conducteurs électriques.

Quel que soit le mode de réalisation, la goulotte 100 selon l’invention comprend un socle 110 profilé selon un axe longitudinal X, réalisé ici en matière thermoplastique rigide, avec une ouverture longitudinale fermée par un couvercle 120.

Plus particulièrement, comme le montrent les figures 1, 2 et 4, le socle 110 de chaque goulotte 100 est pourvu d’un fond 111 et de deux ailes latérales 112, 113 qui s’élèvent à partir du fond 111 le long de ses deux bords longitudinaux.

Ici, le socle 110 présente une section globalement en U et les deux ailes latérales 112, 113 s’étendent majoritairement perpendiculairement à un plan moyen 111C du fond 111 du socle 110. Le fond 111 est alors destiné à être fixé sur une paroi de réception (non représentée).

En variante, on pourrait prévoir, pour une goulotte d’angle, à positionner dans un angle, à la jonction d’une paroi de réception verticale et d’un plafond ou à la jonction de deux parois de réception verticales, que le socle présente une section globalement en V avec deux ailes latérales qui s’étendent de manière divergente l’une par rapport à l’autre, en oblique par rapport au fond.

Les faces internes 111 A, 112A, 113A du fond 111 du socle 110 et des ailes latérales 112, 113 du socle 110 délimitent un volume intérieur pour le logement de conducteurs ou de câbles électriques isolés ou encore de fibres optiques.

Selon les modes de réalisation représentés, le pied 112F, 113F (ou la racine) de chaque aile latérale 112, 113, attaché au fond 111 du socle 110, est en retrait par rapport à la tranche 115 correspondante dudit fond 111, de sorte que celui-ci forme, latéralement, et de part et d’autre, en saillie sur lesdites ailes latérales 112, 113, un talon 114.

Chaque aile latérale 112, 113 comporte une partie supérieure libre (à l’opposé de son pied 112F, 113F attaché au fond 111 du socle 110) formant des moyens de montage du couvercle 120.

Plus précisément, selon les modes de réalisations représentés, chaque aile latérale 112, 113 comporte une partie supérieure libre présentant un profil courbe qui définit le long d’une ouverture longitudinale du socle 110, d’une part, une gorge extérieure longitudinale 112C, 113C, en renfoncement de la face externe 112B, 113B de la paroi latérale 112, 113 correspondante, qui s’ouvre vers l’extérieur du socle 110 et forme ici lesdits moyens de montage, et, d’autre part, un renflement dirigé vers l’intérieur du socle 110.

Chaque aile latérale 112, 113 porte, en tête, une bande d’encliquetage 112E, 113E à laquelle se raccorde continûment la partie supérieure de l’aile latérale. Chaque bande d’encliquetage 112E, 113E forme, d’une part, à l’extérieur du socle 110, un rebord externe longitudinal 112E’, 113E’ dont la face arrière s’étend dans la continuité de la surface concave du renfoncement formé par la partie supérieure de l’aile latérale 112, 113 correspondante (figures 2 et 4), et, d’autre part, à l’intérieur du socle 110, un rebord interne longitudinal 112E”, 113E” dont la face arrière se raccorde continûment à la surface convexe du renflement formé par la partie supérieure de l’aile latérale 112, 113, pour former une gorge intérieure longitudinale 112D, 113D.

Ainsi, le socle 110 comporte à l’avant, à l’extérieur, deux gorges extérieures longitudinales 112C, 113C ouvertes dans des directions opposées, et à l’intérieur, deux gorges intérieures longitudinales 112D, 113D ouvertes l’une vers l’autre.

Les deux gorges intérieures longitudinales 112D, 113D sont avantageusement utilisées pour accrocher en travers de l’ouverture longitudinale du socle 110, des agrafes (non représentées) qui retiennent les câbles ou les conducteurs électriques à l’intérieur du socle 110 fixé sur la paroi de réception (non représentée).

Comme le montrent les figures 2 et 4, le couvercle 120 comprend une paroi de fermeture 121 longitudinale dont les deux côtés longitudinaux se raccordent continûment à deux bords tombants longitudinaux 122, 123 parallèles. Chaque bord tombant longitudinal 122, 123 porte une bande de clipsage 122C, 123C qui s’étend en saillie de la face interne du bord tombant 122, 123, perpendiculairement à cette face interne, en direction de l’autre bord tombant 122, 123. Lorsque le couvercle 120 est rapporté sur le socle 110, sa paroi de fermeture 121 couvre l’ouverture longitudinale du socle 110 et ses bords tombants longitudinaux 122, 123 recouvrent la face externe des parties supérieures libres des ailes latérales 112, 113 du socle 110 de sorte que les bandes de clipsage 122C, 123C du couvercle 120 se clipsent ou s’accrochent dans les gorges extérieures longitudinales 112C, 113C du socle 110.

Dans une variante non représentée chaque bord tombant du couvercle est prolongé de manière à recouvrir intégralement les ailes latérales du socle jusqu’aux talons.

Dans une variante non représentée de l’un quelconque des deux modes de réalisations décrits ici, le couvercle de la goulotte n’est pas, comme décrit ci-dessus, un couvercle dit « recouvrant » (avec deux bords tombants recouvrant une partie de la face externe des ailes latérales du socle) mais un couvercle dit « affleurant » avec une paroi de fermeture aux côtés longitudinaux droits libres, qui porte sur sa face interne, tournée vers le fond du socle, deux languettes de clipsage qui courent le long des deux bords longitudinaux de la paroi de fermeture et qui comprennent une ou plusieurs dents de clipsage destinées à se clipser ou à s’accrocher à l’intérieur du socle, sous des nervures portées par la face interne des ailes latérales du socle et formant lesdits moyens de montage du couvercle.

Le fond 111 du socle 110 comporte sur sa face interne 111A deux nervures longitudinales 1112, 1113 qui s’étendent le long de ce socle 110, parallèlement à son axe longitudinal X (figure 1), et définissent entre elles une gorge longitudinale 111E (figures 1 à 4).

Chacune de ces nervures, représentées plus en détail figure 3, est attachée au fond 111 du socle 110 par son pied 1112F, 1113F (ou sa racine), et s’étend, depuis ce pied 1112F, 1113F, jusqu’à une extrémité supérieure libre 1112G, 1113G.

Ces nervures longitudinales 1112, 1113 présentent une hauteur HN (figure 3) faible par rapport à la hauteur HA des ailes latérales 112, 113 du socle 110 (figures 2 et 4).

La hauteur HN des nervures longitudinales 1112, 1113 et la hauteur HA des ailes latérales 112, 113 désignent l’extension, respectivement des nervures longitudinales 1112, 1113 et des ailes latérales 112, 113, dans une direction perpendiculaire au plan moyen 111C du fond 111 du socle 110.

Grâce à la hauteur HN faible de ces nervures, lorsque la goulotte 100 est réalisée sans cloison de séparation, comme c’est le cas dans le premier mode de réalisation (figures 1 à 3), le volume intérieur du socle de la goulotte reste d’un seul tenant, c’est-à-dire qu’il n’est pas séparé en plusieurs espaces intérieurs par lesdites nervures longitudinales 1112, 1113. On conserve alors la possibilité d’y loger des appareillages ou câbles volumineux.

La hauteur HN des nervures 1112, 1113 longitudinales est comprise préférentiellement entre 0,5 et 5 millimètres. Ici, elle est plus particulièrement égale à 1 millimètre.

Ici, la hauteur HN des nervures 1112, 1113 longitudinales représente un dixième de la hauteur HA des ailes latérales 112, 113.

Selon une caractéristique remarquable, lesdites nervures longitudinales 1112, 1113 sont conformées pour délimiter entre elles une ouverture longitudinale d’entrée 111F dans la gorge longitudinale 111E (figures 2 à 4) dont la largeur LO est inférieure à la largeur LG de ladite gorge (figure 3).

Ainsi, lorsque la pointe d’un organe de fixation tel qu’un clou ou une vis, destiné à transpercer le fond du socle pour venir s’ancrer dans la paroi de réception, est introduite dans cette gorge, elle y est maintenue efficacement, ce qui facilite la mise en place de cet organe de fixation.

Ces nervures longitudinales 1112, 1113 peuvent en outre exercer une légère pression élastique sur le corps de cet organe de fixation, ou tout au moins le guider, au niveau de cette ouverture longitudinale d’entrée 111F dans la gorge, puisqu’elle est plus étroite que la gorge elle-même.

En plus de leur fonction de guidage de cet organe de fixation, ces nervures longitudinales 1112, 1113 évitent la propagation de fissures qui pourraient résulter du percement du fond 111 du socle 110 par cet organe de fixation, lors de sa mise en place.

Dans le deuxième mode de réalisation d’une goulotte 100 selon l’invention, représenté schématiquement figure 4, la cloison de séparation 140 de la goulotte présente en partie inférieure un pied 140F complémentaire de ladite gorge longitudinale 111E dans laquelle il est engagé.

Comme lesdites nervures longitudinales 1112, 1113 forment un étranglement au niveau de l’ouverture longitudinale d’entrée 111F dans la gorge (figure 4), elles sont donc avantageusement adaptées à coopérer à retenue avec le pied 140F de cette cloison de séparation 140 pour la maintenir fermement sur le fond 111 du socle 110.

En cas de besoin, un installateur peut retirer facilement cette cloison de séparation 140 du socle 110, lesdites nervures longitudinales 1112, 1113 s’écartant alors légèrement l’une de l’autre pour libérer le pied 140F de la cloison de séparation 140 et/ou le pied de la cloison se comprimant du fait de la souplesse de la matière le constituant.

Quel que soit le mode de réalisation de la goulotte 100 selon l’invention, l’ouverture longitudinale d’entrée 111F dans ladite gorge longitudinale 111E est délimitée par des faces internes 1112A, 1113A des nervures longitudinales 1112, 1113 situées en regard l’une de l’autre, et cela du côté des extrémités supérieures libres 1112G, 1113G des nervures longitudinales 1112, 1113 (figure 3).

La largeur LO de cette ouverture longitudinale d’entrée 111F (figure 3) désigne sa dimension, prise dans une direction parallèle au plan moyen 111C du fond 111 du socle 110 et perpendiculaire à l’axe longitudinal X du socle 110.

La largeur LG de la gorge longitudinale 111E désigne quant à elle la distance entre les faces internes 1112A, 1113A des nervures, du côté des pieds 1112F, 1113F des nervures, à l’endroit où ces faces internes 1112A, 1113A des nervures sont les plus éloignées l’une de l’autre. Cette distance est prise elle aussi dans la direction parallèle au plan moyen 111C du fond 111 du socle 110 et perpendiculaire à l’axe longitudinal X du socle 110.

Ici, la largeur LG de la gorge longitudinale 111E est comprise entre 1,1 et 1,8 millimètres.

La différence entre la largeur LG de la gorge longitudinale 111E et la largeur LO de l’ouverture longitudinale d’entrée 111F dans cette gorge, qui correspond à un jeu de pincement, est ici comprise entre 0,2 et 0,8 millimètre.

Les faces internes 1112A, 1113A et externe 1112B, 1113B de chaque nervure longitudinale 1112, 1113 sont ici sensiblement planes et parallèles au plan moyen 1112C, 1113C de ladite nervure.

Pour délimiter une ouverture longitudinale d’entrée 111F dans la gorge moins large que cette gorge longitudinale 111 E, les nervures longitudinales 1112, 1113 sont inclinées ici l’une vers l’autre (figures 1 à 4). Plus précisément, leurs plans moyens respectifs 1112C, 1113C forment entre eux un angle AGL, compris préférentiellement entre 5 et 90 degrés (figure 3).

Dans une variante non représentée, les nervures longitudinales sont recourbées et présentent des faces internes concaves, au lieu de présenter des faces internes sensiblement planes et inclinées l’une vers l’autre. On peut prévoir aussi de combiner une courbure des nervures et une inclinaison de ces nervures l’une vers l’autre.

Selon une autre variante, les faces internes des nervures longitudinales sont pourvues, au voisinage de leurs extrémités supérieures libres, de reliefs en saillie situés en vis-à-vis l’un de l’autre, et formant un étranglement délimitant l’ouverture longitudinales d’entrée dans la gorge.

La gorge 111E longitudinale présente ici un profil concave. Plus précisément, elle présente un fond 1111 arrondi (figure 3) qui se raccorde continûment à la paroi interne 1112A, 1113A de chaque nervure longitudinale 1112, 1113, dans le prolongement de cette paroi interne 1112A, 1113A.

Le pied 140F de la cloison de séparation 140 du deuxième mode de réalisation de la goulotte 100 selon l’invention (figure 4), dont on rappelle qu’il présente une forme complémentaire de celle de la gorge longitudinale 111 E, est alors avantageusement arrondi à son extrémité. Cela permet si besoin, lorsque cette cloison de séparation 140 a été retirée du socle 110, de réengager facilement le pied 140F de cette cloison dans ladite gorge 111E longitudinale, afin de la fixer à nouveau sur le socle 110 de la goulotte 100.

En plus des deux nervures longitudinales 1112, 1113 dont le fond 111 du socle 110 est pourvu, celui-ci présente un marquage (non représenté), par exemple un marquage métrique, permettant à un installateur de repérer facilement et sans outil supplémentaire une position et/ou une distance le long de l’axe longitudinal X du socle 110.

Ce marquage comporte ici des marques peintes (non représentée) sur la face interne 111A du fond 111 du socle 110 et/ou sur l’une des ailes latérales pour former une règle centimétrique. Ce marquage pourrait aussi être réalisé par exemple par collage sur le fond du socle d’une bande souple présentant ledit marquage.

Des perforations 111D traversant le fond 111 du socle 110 (figure 1 ) sont également prévues ici. Ces perforations 111D de forme circulaire ou oblongue sont réparties tout du long du socle 110. Le clouage, l’agrafage, ou le vissage du socle 110 à la paroi de réception peut être réalisé aisément à travers ces perforations 111 D, ce qui s’avère utile notamment lorsque ladite gorge longitudinale 111E maintient la cloison de séparation 140 prévue dans le deuxième mode de réalisation, et ne peut donc recevoir un organe de fixation.

Le socle 110 et le couvercle 120 de la goulotte (figures 2 et 4) sont deux profilés réalisés préférentiellement par extrusion d’une matière thermoplastique rigide. Une des matières thermoplastiques rigides couramment utilisée est le PVC rigide (polychlorure de vinyle rigide).

La cloison de séparation 140 du deuxième mode de réalisation de la goulotte 100 selon l’invention (figure 4) est quant à elle réalisée ici par extrusion d’une matière plastique, contre la face interne 111A du fond 111 du socle 110 tournée vers les ailes latérales, au niveau desdites nervures longitudinales 1112, 1113.

Plus précisément, la cloison de séparation 140 vient ici de formation avec le socle 110 de la goulotte 100 par co-extrusion d’une matière thermoplastique souple formant la cloison de séparation 140, et d’une matière thermoplastique rigide formant le socle 110. Mais elle peut aussi être post-extrudée contre la face interne 111A du fond 111 du socle 110 après la réalisation de ce dernier. Lorsque le socle 110 est réalisé par extrusion de PVC rigide, la cloison de séparation 140 est réalisée préférentiellement par extrusion de PVC souple (polychlorure de vinyle souple).

La cloison de séparation 140 est donc ici avantageusement flexible et est capable de se courber élastiquement pour ne pas gêner l’installateur lors de l’opération de fixation du socle 110 à la paroi de réception, ou lors de l’installation de câbles, de conducteurs, ou d’équipements divers dans le volume intérieur du socle 110 de la goulotte 100.

Selon une variante non représentée, le socle de la goulotte comporte sur sa face interne plusieurs paires de nervures longitudinales telles que décrites précédemment. La goulotte peut alors comprendre également plusieurs cloisons de séparation telles que celle décrite ci-dessus, maintenues chacune par l’une de ces paires de nervures longitudinales.

Lorsque la goulotte 100 selon l’invention comporte une seule paire de nervures longitudinales 1112, 1113, comme représenté sur les figures 1 à 4, ces nervures sont disposées préférentiellement de manière à ce que la gorge longitudinale 111E qu’elles définissent soit située à égale distance de chacune des ailes latérales 112, 113 du socle 110. Cette gorge longitudinale 111E matérialise alors un axe central du socle 110 pour en faciliter le positionnement sur la paroi de réception.

Lorsque la goulotte comporte plusieurs paires de nervures longitudinales, celles-ci sont disposées sur le fond du socle préférentiellement également réparties entre les ailes latérales. Par exemple, lorsque le fond du socle comporte deux paires de nervures, celles-ci sont disposées de manière à ce que chacune des deux gorges longitudinales qu’elles définissent soit située au tiers de la distance séparant les ailes latérales.

Selon une autre variante non représentée, on peut prévoir également qu’au moins une desdites cloisons de séparation porte, en tête, au moins une paroi souple qui court le long d’une extrémité supérieure libre de ladite cloison de séparation opposée à son pied, et qui s’étend en porte-à-faux à partir de cette extrémité supérieure libre, au moins en partie sensiblement parallèlement au fond du socle pour former des moyens de retenue de câbles ou de conducteurs électriques. Cette paroi souple est capable de se courber élastiquement pour ne pas gêner l’installateur, notamment lors de l’installation de câbles ou de conducteurs électriques dans l’un des espaces de circulation délimité dans le volume intérieur du socle de la goulotte par cette cloison de séparation.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Goulotte (100) comprenant un socle (110) profilé selon un axe longitudinal (X), pourvu d’un fond (111) et de deux ailes latérales (112, 113) qui s’élèvent à partir du fond (111) le long de ses deux bords longitudinaux, le fond (111) comportant sur sa face interne (111 A) deux nervures longitudinales (1112, 1113) qui présentent une hauteur (HN) faible par rapport à la hauteur (HA) des ailes latérales (112, 113) et qui définissent entre elles une gorge longitudinale (111E), caractérisée en ce que lesdites nervures (1112, 1113) sont conformées pour délimiter entre elles une ouverture longitudinale d’entrée (111F) dans la gorge longitudinale (111 E) dont la largeur (LO) est inférieure à la largeur (LG) de ladite gorge (111 E).
2. 2. Goulotte (100) selon la revendication 1, dans laquelle lesdites nervures longitudinales (1112, 1113) sont inclinées l’une vers l’autre.
3. 3. Goulotte (100) selon l’une des revendications 1 et 2, dans laquelle ladite gorge longitudinale (111 E) présente un profil concave.
4. 4. Goulotte (100) selon l’une des revendications 1 à 3, dans laquelle chaque nervure longitudinale (1112, 1113) présente une hauteur (HN) inférieure à un quart de la hauteur (HA) desdites ailes latérales (112, 113).
5. 5. Goulotte (100) selon l’une des revendications 1 à 4, dans laquelle le socle (110) est réalisé en matière thermoplastique rigide.
6. 6. Goulotte (100) selon l’une des revendications 1 à 5, dans laquelle ladite gorge longitudinale (111 E) est située sensiblement à égale distance de chacune desdites ailes latérales (112, 113).
7. 7. Goulotte (100) selon l’une des revendications 1 à 6, dans laquelle il est prévu une cloison de séparation (140), séparant longitudinalement le volume intérieur du socle en deux espaces, présentant en partie inférieure un pied (140F) complémentaire de ladite gorge longitudinale (111 E) dans laquelle il est engagé.
8. 8. Goulotte selon l’une des revendications 1 à 5, dont le fond comporte en outre sur sa face interne au moins une autre paire de nervures longitudinales identiques aux nervures longitudinales susmentionnées, et dans laquelle une cloison de séparation est prévue pour chacune desdites paires de nervures longitudinales, chaque cloison de séparation présentant en partie inférieure un pied complémentaire de la gorge longitudinale correspondante dans laquelle il est engagé, lesdites cloisons de séparation séparant longitudinalement le volume intérieur du socle en au moins trois espaces.
9. 9. Goulotte (100) selon l’une des revendications 7 et 8, dans laquelle chaque cloison de séparation (140) est réalisée en matière thermoplastique co-extrudée avec le socle (110) ou post-extrudée sur le fond (111 ) du socle (110).
10. 10. Goulotte (100) selon la revendication 9, dans laquelle ladite matière thermoplastique est une matière souple.
11. 11. Goulotte selon l’une des revendications 7 à 10, dans laquelle au moins une desdites cloisons de séparation porte, en tête, au moins une paroi souple qui court le long d’une extrémité supérieure libre de ladite cloison de séparation opposée à son pied et qui s’étend en porte-à-faux à partir de cette extrémité supérieure libre, au moins en partie sensiblement parallèlement au fond du socle pour former des moyens de retenue de câbles ou de conducteurs électriques.