FR3038602A1 - Dispositif de degradation biologique de matiere organique - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un dispositif de dégradation de matière organique comportant au moins un premier milieu de réaction (1A) et possédant au moins un moyen de communication (10B) du premier milieu de réaction (1A) avec un second milieu de réaction, caractérisé en ce qu'il possède au moins un système de séparation amovible (6), entre le premier milieu (1A) et le second milieu, coopérant avec le(s) moyen(s) de communication (10B), de manière soit à empêcher, soit à permettre, la sortie des organismes vivants du premier milieu (1A) vers le second milieu, tout en maintenant les premier et second milieux séparés. Le système de séparation amovible (6) comporte une ou plusieurs pièces amovibles, mobiles entre plusieurs positions, à savoir une position empêchant la communication et au moins une autre position permettant la communication, au moins partielle.

Description

DISPOSITIF DE DEGRADATION BIOLOGIQUE DE MATIERE ORGANIQUE L’invention concerne un dispositif de dégradation biologique de matière organique permettant notamment la fabrication d’amendement organique.
La dégradation biologique de matière organique est une dégradation effectuée par des organismes vivants tels que des micro-organismes (bactéries, champignons) et des macro-organismes (vers, insectes, acariens, etc...). Ce processus de dégradation peut être utilisé afin de valoriser la matière organique en la transformant en amendement organique.
Dans la suite de la description, on ne s’intéresse qu’aux macroorganismes. Ainsi, le terme « organismes vivants » désigne par la suite les marco-organismes. D’une manière générale, la valorisation de déchets organiques est un enjeu stratégique majeur dans le contexte d’élevage intensif, d’activité agro-industrielle et d’urbanisation.
On connaît déjà des solutions de valorisation de déchets organiques qui utilisent des organismes vivants tels que des vers qui participent à la transformation des déchets en vermicompost.
Ces solutions connues sont mises en oeuvre au travers d’équipements appelés vermiréacteurs ou vermicomposteurs, comportant différents bacs superposés qui présentent des ouvertures de communication dans leur paroi inférieure permettant le passage des vers d’un bac au bac supérieur.
Les vers sont initialement disposés dans un premier bac avec des déchets organiques. Par la suite, d’autres déchets organiques sont déposés dans un second bac qui est alors superposé au premier, puis dans un troisième alors placé au dessus du second, etc...
Chaque bac correspond alors à un niveau de transformation de la matière organique. En effet, le bac du haut reçoit les déchets organiques frais, et plus on descend dans les bacs inférieurs, plus la matière organique est dans un état de dégradation avancé notamment grâce à l’action des vers qui migrent naturellement dans le bac supérieur, par les ouvertures de communication, lorsque l’essentiel de la matière organique du bac dans lequel ils se trouvent ne comporte quasiment plus de nutriments pour les vers.
Ce procédé connu présente des inconvénients. L'utilisateur doit, de temps en temps, déplacer chacun des bacs pour accéder au bac le plus inférieur, récupérer le compost de ce dernier puis ré-agencer les différents bacs les uns au-dessus des autres selon le niveau de dégradation du compost, en superposant en extrémité supérieure le bac initialement le plus inférieur qui a été vidé de son compost. Ces étapes de manipulation entraînent des problèmes de sécurité si elles sont effectuées manuellement, et des coûts supplémentaires si elles sont effectuées automatiquement.
De plus, la couche de déchets organiques dans laquelle les vers se trouvent doit être placée à une distance du fond du bac supérieur, qui permette aux vers de pénétrer dans le bac supérieur.
Enfin, les vers migrent dans les couches supérieures de manière incontrôlée, selon leur propre initiative.
Par ailleurs, le brevet américain US2008/0251021 décrit un vermiréacteur composé d’un bac dit de réaction dans lequel des vers sont disposés et dans lequel des couches de déchets organiques (préalablement conditionnés de manière à obtenir un substrat homogène) sont déposées successivement.
On entend par substrat, la matière organique conditionnée pour permettre un développement optimal des vers.
Les vers participent à la dégradation du substrat couche par couche en migrant vers les couches supérieures non dégradées. Le compost (présent dans la couche inférieure) est récupéré en dessous du bac de réaction au niveau du fond qui présente une grille dont les dimensions ne permettent pas le passage des vers. La récupération est effectuée au fur et à mesure de sa production, grâce à l’action mécanique d’un racleur qui est glissé et positionné au dessus de la couche de compost et en dessous des couches supérieures non dégradées ou partiellement dégradées. Ledit racleur pousse le compost à travers ladite grille de fond. L’inconvénient majeur de ce système connu est la nécessité d’utiliser un racleur afin de récupérer le compost au fur et à mesure de sa préparation. En effet, un racleur est un élément mécanique mobile, donc fragile et susceptible de tomber en panne et les coûts de fabrication ne sont pas négligeables.
De plus, pour que le compost puisse passer à travers la grille de fond dont les trous sont suffisamment petits pour que les vers ne passent pas, la matière organique doit subir de nombreuses étapes préalables de préparation.
Enfin, de manière à récupérer uniquement de la matière transformée, les dimensions et le positionnement du racleur par rapport au fond du bac doivent être ajustés très précisément, ce qui ajoute une difficulté au procédé. En effet, si le racleur est réglé trop espacé du fond du bac, des déchets organiques non transformés seront présents dans le compost, et si le racleur est réglé trop près du fond, la récupération du compost sera considérablement ralentie. L’invention vise à remédier aux inconvénients précités et propose un dispositif de dégradation de matière organique, permettant de récupérer l’ensemble de l’amendement organique, après migration globale et contrôlée d’organismes vivants aptes à participer à la dégradation de la matière organique, en réduisant au minimum les étapes de manipulation des bacs et sans utiliser d’élément mécanique fragile et/ou coûteux pour la récupération du produit de réaction.
On entend par amendement organique le résultat de la dégradation complète ou partielle de la matière organique par les organismes vivants. A cette fin, selon l'invention, le dispositif de dégradation de matière organique comportant au moins un premier milieu de réaction destiné à contenir d’une part de la matière organique, comme par exemple des déchets organiques, et d’autre part des organismes vivants, tels que des vers de terre, et possédant au moins un moyen de communication du premier milieu de réaction avec un second milieu de réaction, est caractérisé en ce qu’il possède au moins un système de séparation amovible, entre le premier milieu et le second milieu, coopérant avec le(s) moyen(s) de communication, de manière soit à empêcher, soit à permettre, la sortie des organismes vivants du premier milieu vers le second milieu, tout en maintenant les premier et second milieux séparés.
On entend par « maintenir les premier et second milieux séparés >> le fait que, dans une très large mesure, seuls les organismes vivants passent d’un milieu à l’autre.
Le système de séparation est un système de fermeture/d’obturation (de préférence à ouverture variable) permettant d’obturer ou découvrir, au moins en partie, le(s) moyen(s) de communication entre les premier et second milieux, le(s) moyen(s) de communication comprenant une ou plusieurs ouverture(s). Les ouvertures, via le système de fermeture, sont ainsi avantageusement de dimensions réglables.
On entend par premier milieu de réaction un milieu dans lequel la matière organique est susceptible d’être dégradée par des organismes vivants. Ce milieu de réaction présente un volume de matières organique, qui peut selon différentes variantes, être : - contenu dans un conteneur ou un bac, - contenu dans un ou plusieurs compartiments d’un même bac, - placé au sol, sur un support tel qu’un plateau, une bâche, ..., de telle façon que les organismes vivants participant à la dégradation de la matière organique ne puissent pas s’échapper du premier milieu, lorsque le système de séparation est fermé.
Le second milieu de réaction est séparé du premier milieu par au moins un système de séparation amovible.
Comme le premier milieu, le second milieu comporte de la matière organique susceptible d’être dégradée par des organismes vivants, il peut selon différentes variantes, être : - contenu dans un conteneur ou un bac, - contenu dans un ou plusieurs compartiments d’un même bac, - placé au sol, sur un support tel qu’un plateau, une bâche, ..., de telle façon que les organismes vivants participant à la dégradation de la matière organique ne puissent pas migrer vers le second milieu, lorsque le système de séparation est fermé.
Mais le second milieu peut également consister en l’environnement extérieur au premier milieu de réaction, dans le cas par exemple où le premier milieu est placé directement sur le sol et séparé de celui-ci par un système de séparation amovible tel que décrit dans la suite du texte.
Ainsi, lorsque les caractéristiques du second milieu lui permettent de constituer une meilleure alimentation pour les organismes vivants que le premier milieu de réaction, c'est-à-dire lorsque la matière organique du premier milieu de réaction a été dégradée, au moins en partie, par les organismes vivants, il est possible de récupérer les organismes vivants dans ledit second milieu, voire d’effectuer un ensemencement non manuel du second milieu, en mettant en communication les premier et second milieux de réaction via le système de séparation amovible. Le premier milieu est dans le même temps débarrassé des organismes vivants (on parle d’amendement organique) et peut être récupéré.
La communication entre les milieux se fait ainsi de manière contrôlée. Le moyen de communication constitue une ouverture de dimension réglable (complètement fermée, partiellement ouverte ou complètement ouverte).
La migration des organismes vivants est déclenchée par l’ouverture contrôlée du système de séparation des milieux.
De manière avantageuse, les premier et second milieux de réaction sont aptes à être placés en contact ou à grande proximité l’un de l’autre, de façon que les organismes vivants puissent migrer du premier milieu où la réaction est terminée ou quasi-terminée, vers le second milieu composé de matière organique prête pour traitement, lors de leur mise en communication.
La migration des organismes vivants du premier milieu au second milieu est ainsi contrôlée, sans manipulation desdits milieux (ou des conteneurs les contenant) autre que l’actionnement dudit système de séparation.
En variante, les premier et second milieux de réaction sont placés dans deux compartiments d’un même bac ou conteneur de réaction.
Selon une caractéristique, le système de séparation comporte une ou plusieurs pièces amovibles, mobiles entre plusieurs positions, à savoir une position empêchant la communication et au moins une autre position permettant la communication, au moins partielle.
On entend par pièce amovible, tout élément apte à être déplacé, tel qu’au moins une plaque. Ledit déplacement est réalisé en translation, rotation ou combinaison des deux.
En variante, la pièce amovible est au moins un élément amovible, telle qu’un clapet ou une bille, apte à obturer des trous présents dans une paroi d’un conteneur.
Selon un mode de réalisation de l’invention, ladite pièce amovible consiste en une plaque coulissante et apte à occulter ou ouvrir la communication entre les deux milieux.
Ladite pièce amovible comporte de préférence : - au moins un moyen de préhension tel qu’une poignée ou encoche permettant de la saisir ; et - un loquet permettant de la maintenir temporairement dans une position voulue, par exemple en position ouverte de mise en communication.
De cette manière, la pièce amovible peut être actionnée de manière à contrôler la migration des organismes vivants d’un milieu à un autre.
Le système de fermeture (pièces amovibles) est actionnable manuellement ou mécaniquement, ou encore de manière automatisée, éventuellement à distance.
Pour maintenir une humidité propice au développement des organismes vivants, le dispositif de dégradation de matière organique comporte au moins un système de contrôle de l’humidité, comprenant au moins un capteur d’humidité et un dispositif permettant d’ajouter de l’eau, tel qu’un moyen de brumisation. L’invention concerne en outre un procédé de transformation de matière organique comprenant les étapes de : - Ajout de matière organique dans un premier milieu de réaction, - Ensemencement par des organismes vivants (tels que des vers de terre) participant à la dégradation de matière organique dans ledit premier milieu de réaction, - Mise en communication du premier milieu de réaction avec un second milieu de réaction favorable au développement desdits organismes vivants, ladite mise en communication permettant le passage des organismes vivants, du premier milieu vers le second milieu, et étant réalisée de manière contrôlable. - Arrêt de la mise en communication à la fin de la sortie ou migration des organismes vivants.
On entend par ensemencement le fait de pourvoir le milieu de réaction d’organismes vivants. Cet ensemencement peut être effectué directement, par ensemencement manuel par exemple, ou indirectement, par migration d’organismes vivants d’un milieu dans lequel ils sont présents vers le milieu de réaction, plus favorable (ou moins défavorable) à leur développement.
Dans une première étape, la matière organique est ajoutée dans le premier milieu de réaction. Une étape de précompostage de cette matière organique permet d’obtenir un substrat optimal pour le développement des organismes vivants. De manière connue, au cours de cette étape de précompostage, l’évolution de la température est suivie grâce à des capteurs de température, et l’humidité est contrôlée.
De préférence, la matière organique est composée d’effluents tels que du lisier de porc, avantageusement mélangé à du carton broyé et de la fibre de coco. La fibre de coco permet d’absorber les liquides présents dans les effluents et ainsi de ne pas séparer la partie solide de la partie liquide des effluents au préalable. Au bout d’environ 24 heures, lorsque le processus d’absorption des liquides par la fibre de coco est terminé, on ajoute de l’eau, de préférence non traitée, si nécessaire, de manière à obtenir une humidité d’environ 80%.
Ensuite, après un test permettant de déterminer si le substrat est optimal pour le développement des organismes vivants, ceux-ci sont ensemencés de préférence manuellement, à hauteur par exemple de 20 vers par litre, dans ce substrat. Les vers utilisés pour la fabrication du compost sont par exemple Eudrilus eugenia, Eisenia foetida, Perionyx excavatus.
Le test consiste à ajouter des organismes vivants à un échantillon de substrat prélevé dans un contenant aéré (par exemple 10 vers par litre de substrat). Si après 48h aucune mortalité n’est observée, alors l’ensemencement du premier milieu est possible.
Lorsque les caractéristiques du second milieu lui permettent de constituer une meilleure alimentation pour les organismes vivants que le premier milieu de réaction, c'est-à-dire lorsque la matière organique du premier milieu de réaction a été dégradée, au moins en partie, par les organismes vivants, le premier milieu de réaction est mis en communication avec le second milieu de réaction.
Dans un mode de réalisation de l’invention, la mise en communication est effectuée à la fin de la réaction de transformation du substrat, soit environ 3 mois après l’ensemencement du premier milieu de réaction. Le premier milieu de réaction est alors composé de matière organique dégradée et d’organismes vivants.
La mise en communication est réalisée par au moins un système de séparation amovible adapté à obturer ou ouvrir partiellement ou en totalité des moyens de communication reliant le premier milieu avec le second milieu.
On peut alors parler de procédé en continu puisque le procédé de transformation de matière organique n’a pas besoin d’être interrompu pour séparer les organismes vivants, du premier milieu de réaction. Aucune manipulation, mis à part la mise en communication (par l’actionnement du système de séparation) et la récupération de l’amendement organique, n’est nécessaire.
Avantageusement, le second milieu de réaction, plus favorable (ou moins défavorable) au développement des organismes vivants, est une composition de matière organique similaire à celle du premier milieu lors de l’initialisation précitée du procédé. Usuellement, la matière organique est introduite dans ledit second milieu 30 à 40 jours avant la mise en communication avec le premier milieu de réaction, dans le cas où une étape de précompostage de ladite matière organique, selon la description précédente, est souhaitée.
On entend par mise en communication le déplacement de la ou des pièces amovibles, constituant le système de séparation tel que décrit précédemment, vers une position mettant en contact les milieux de réaction ou libérant au moins une ouverture du système de séparation entre les milieux de réaction. La mise en communication permet ainsi la migration contrôlée des organismes vivants en direction du second milieu de réaction, tout en maintenant dans une très large mesure les premier et second milieux séparés. Dès la fin de la migration, le premier milieu de réaction est à nouveau isolé du second milieu de réaction par le déplacement en sens inverse du système de séparation amovible vers une position séparant les milieux ou occultant le ou les moyens de communication.
Dans un exemple de réalisation nullement limitatif, les moyens de communication entre les milieux comprennent une pluralité d’ouvertures, tandis que le système de séparation amovible comprend une plaque amovible dotée d’une pluralité d’orifices aptes à être mises en regard (partiellement ou totalement) des ouvertures des moyens de communication lorsque la plaque est mue. Le système de séparation est apte à adopter plusieurs positions fixes entre une position dite de fermeture pour laquelle les ouvertures des moyens de communication sont obturées, et des positions d’ouverture pour lesquelles les ouvertures des moyens de communications sont respectivement partiellement ou totalement en regard des orifices du système de fermeture.
La matière organique transformée (libre d’organismes vivants qui ont migré vers le second milieu), appelée précédemment l’amendement organique, présente dans le premier milieu de réaction, est récupérée. Cette récupération se fait en vidant le conteneur ou compartiment dans lequel se trouve la matière organique transformée ou en la récupérant grâce à différents moyens connus de l’homme de l’art si elle se trouve à même le sol. Une fois vidé, le conteneur, compartiment ou emplacement qui contenait l’amendement organique est désinfecté, par exemple à l’aide d’eau de Javel, avant d’être réutilisé.
De préférence, l’humidité est maintenue entre 75 et 80% tout au long du procédé. Ce taux d’humidité correspond au taux d’humidité optimal pour les organismes vivants. De manière à réguler ce taux d’humidité, de l’eau, de préférence non traitée, est ajoutée dans chaque milieu, par exemple par brumisation.
Lorsque le premier milieu de réaction est mis en communication avec le second milieu de réaction, l’humidité du premier milieu de réaction qui contient l’amendement organique est ramenée en dessous d’un seuil défini à 70%. De cette manière, la migration totale des organismes vivants est assurée. En effet, ceux-ci cherchant à se développer dans un milieu moins hostile (ou plus favorable), vont alors se diriger vers le second milieu où les conditions de développement sont idéales (à tout le moins meilleures), par la présence de nutriments et un taux d’humidité optimal par exemple.
Cet abaissement du taux d’humidité est obtenu par un arrêt de l’ajout d’eau, tel qu’un arrêt de la brumisation. Une ventilation forcée contribue à un assèchement plus rapide. L’amendement organique obtenu, peut contenir, des déchets non organiques présents dans les matières premières ayant servi à la préparation de la matière organique initiale. Il est alors préférable de les retirer soit manuellement, soit par tamisage.
Le procédé de transformation de la matière organique se déroule avantageusement à l’abri des intempéries (pluie, soleil, température....). L’abri est de préférence ouvert et orienté de façon à bénéficier des brises naturelles de vent.
Dans la suite de la description, les termes « horizontal >>, « vertical >>, « supérieur >>, « inférieur >>, « haut >>, « bas >>, s’entendent en qualifiant des éléments reposant de manière fixe parallèlement au sol. D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description qui suit à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, et à partir des illustrations suivantes dans lesquelles : - La figure 1 est une vue en perspective d’un exemple de bac de la présente invention. - La figure 2 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 1, vu de l’intérieur de ce dernier, et pourvue d’une plaque de séparation, les buses du système de contrôle de l’humidité étant omises. - La figure 3 est une coupe partielle simplifiée selon le plan B-B de la figure 5. - Les figures 4A, 4B et 4C sont des vues schématiques montrant trois positions, respectivement fermée, intermédiaire et ouverte, de la plaque de séparation de la figure 2, par rapport à la paroi. - La figure 5 est une vue de dessus du bac de la figure 1. - La figure 6 est une vue en coupe tronquée, selon un plan vertical, du fond du bac de la figure 1. - Les figures 7A et 7B sont des vues en perspective de plusieurs bacs en position respectivement d’utilisation et de stockage.
La figure 1 illustre un exemple de bac 1A selon la présente invention.
Le bac 1A est destiné à contenir un milieu de réaction comportant de la matière organique et des organismes vivants tels que des vers qui vont dégrader ladite matière organique. Le procédé de l’invention vise à inciter et forcer la migration des vers en direction d’un second milieu de réaction qui est soit l’environnement extérieur, soit contenu dans un second bac 1B (non représenté, identique au bac 1A) abouté contre une paroi latérale du bac 1A dans un plan horizontal.
Le bac 1A est de forme parallélépipédique et comporte quatre parois latérales rectangulaires 2A, 2B, 2C et 2D, parallèles deux à deux, un fond 3, des moyens de support 4A et 4B, augmentant le flux d’air et étant également des ergots de manutention, et un moyen de contrôle de l’humidité 5 (détaillé figure 5).
Le bac 1A comporte des moyens de communication pour le passage des vers dans le second milieu de réaction. Les moyens de communication sont décrits plus loin.
Dans un mode de réalisation préféré, le bac 1A est ouvert sur sa face supérieure ; une moustiquaire (non représentée) est avantageusement fixée sur le dessus pour éviter la présence de prédateurs des vers.
Les parois 2A, 2B, 2C et/ou 2D du bac 1A présentent de préférence des ajourages 10A, afin de permettre une oxygénation de l’intérieur du bac 1A. Une telle ventilation est importante pour la survie des vers. Elle peut être naturelle ou artificielle, grâce à la présence par exemple de moyens souffleurs d’air, connus en eux-mêmes et non représentés. Les ajourages 10A sont avantageusement situés dans la partie supérieure d’au moins une paroi, au-dessus du niveau de remplissage du bac 1A, de manière à ce que la matière organique et les vers ne soient pas en contact avec ces ajourages et ainsi que les vers ne puissent pas migrer en direction de l’extérieur ou d’un second bac 1 B, lors de l’utilisation du bac 1 A.
Selon l’invention, le bac 1A comporte également au moins un système de séparation/d’obturation entre celui-ci et le second milieu de réaction, le système de séparation coopérant avec les moyens de communication.
Avantageusement, le système de séparation est un système de fermeture à ouverture(s) variables(s), entre une position complètement fermée, une position partiellement ouverte et une position complètement ouverte. Ce système de fermeture permet de contrôler la migration des vers du premier milieu de réaction vers le second milieu de réaction.
Ce système se présente de préférence sous la forme d’une plaque amovible 6 de forme rectangulaire, située par exemple contre (ou à grande proximité de) la face intérieure d’au moins une des parois latérales 2A, 2B, 2C ou 2D du bac 1A, dont les deux bords latéraux verticaux sont insérés chacun dans une glissière 7 et 8 (figure 2) qui s’étend sur une partie ou la quasi-totalité surfacique d’au moins une paroi, et possédant des poignées 12A et 12B.
Les moyens de communication entre le bac 1A et le second milieu sont dans le mode de réalisation illustré, formés par une pluralité d’ouvertures 10B agencés dans une ou plusieurs parois du bac. Ici, les ouvertures sont agencées dans les deux parois opposées 2B et 2D, seules celles de la paroi 2D sont visibles sur la figure 1.
Dans l’exemple représenté, le système de fermeture de l’invention comprend deux plaques amovibles 6 coopérant respectivement avec les deux parois opposées 2B et 2D dotées des ouvertures 10B. Les plaques amovibles sont agencées à l’intérieur du bac contre les parois. Une seule plaque amovible est visible sur la figure 1, quant à la paroi 2B, et cache les ouvertures de la paroi associée.
Les ouvertures 10B sont différentes des ajourages 10A d’aération. Ces ouvertures 10B constituent des moyens de passage pour les vers, et cela de manière contrôlée en fonction de l’obturation ou non des ouvertures selon la position imposée à chacune des plaques 6. A titre d’exemple, chaque plaque 6 est ici déplaçable en translation dans un plan vertical. La mobilité des plaques est effectuée manuellement ou mécaniquement voire de manière automatisée.
Dans le cas présent, chaque plaque amovible 6 est pourvue d’orifices 10C complémentaires aux ouvertures 10B prévues sur la paroi 2B correspondante (visibles sur la paroi 2D). Lesdits orifices 10C sont destinés à être mis en regard (partiellement ou en totalité) desdites ouvertures 10B, de manière à permettre la migration des vers lors de la mise en communication du bac 1A avec l’extérieur ou un second bac 1 B.
Dans un mode de réalisation préféré, les parois 2A à 2D sont amovibles ou détachables du fond, pour permettre la maintenance des bacs et pour faciliter leur vidange et nettoyage. Ces parois comportent avantageusement des joints sur leurs bords périphériques qui assurent l’étanchéité des bacs.
La figure 2 montre un exemple de configuration du système de séparation du bac 1A avec l’extérieur ou avec un autre bac 1B (non représenté). Ledit système est en l’espèce une plaque amovible 6 telle que décrite précédemment, bien que d’autres moyens (dans leur structure et dans leur mode de mobilité) puissent être employés en variante.
La plaque amovible 6 est parallèle et à grande proximité de la face intérieure de la paroi 2B, à l’intérieur du bac 1A. La plaque coulisse par ses bords dans deux glissières 7 et 8, prévues le long de la paroi 2B. La plaque coulisse verticalement, parallèlement à la paroi du bac 1 A.
La plaque amovible 6 comporte en outre de préférence une ou deux poignées 12A et 12B permettant de la relever pour assurer sa mobilité en translation. Un loquet 13 articulé sur la paroi, permet de la maintenir en position haute afin de permettre aux ouvertures 10B (figures 1 et 4A à 4C) et aux orifices 10C d’être en regard les uns des autres. Le loquet fonctionne en coopérant avec une butée 14, cette butée étant dite haute car agencée dans la partie supérieure de la plaque amovible 6. La plaque amovible n’est ici soulevée que de quelques centimètres pour mettre en regard l’ensemble des trous avec les orifices.
En position fermée, le chant inférieur de la plaque amovible 6 repose sur une butée basse 15 associée à la paroi.
La figure 3 est une vue en coupe partielle qui détaille une position de la plaque amovible 6 selon laquelle le loquet 13 est en contact avec la butée haute 14 et permet de maintenir la plaque amovible en position haute (position d’ouverture). Les ouvertures 10B sont en regard des orifices 10C.
De manière à permettre la fermeture des ouvertures, le loquet 13 est désactivé par pivotement, ce qui entraîne le dégagement de la butée trappe 14 et la chute de la plaque amovible 6.
La figure 5 est une vue de dessus du bac de la figure 1 montrant la paroi 3A du fond 3 d’un bac 1A selon l’invention. Cette paroi 3A possède avantageusement des lumières 10D qui servent à l’écoulement et l’évacuation (hors du bac) des jus toxiques et de l’excès d’eau. Les dimensions des lumières 10D sont adaptées pour éviter le passage des vers.
Le moyen de contrôle de l’humidité 5 comporte au moins un conduit 9 parallèle et à proximité d’une des parois (en l’occurrence 2B), associé à des buses 11 A, 11B et 11C, dirigées vers le fond du bac 1 A. Le conduit 9 est relié à une source d’eau, ce qui permet de maintenir le taux d’humidité du milieu dans le bac 1A aux environ de 80%, par brumisation. Ces buses 11A à 11C sont situées dans la partie supérieure de chaque bac 1. Des capteurs d’humidité (non représentés) permettent de contrôler le taux d’humidité de la matière contenue dans le bac 1A. Leur agencement est adapté pour ne pas gêner la mobilité des systèmes de séparation amovible 6.
En référence à la figure 6, le fond 3 possède de préférence également une paroi inférieure 3B à section en triangle rectangle, présentant une face inférieure 16 orthogonale aux parois latérales 2A, 2B, 2C et 2D, et une face supérieure 17 inclinée selon un angle d’environ 0,7° par rapport à la face inférieure 16. Pour faciliter la compréhension, la pente de la face 17 a été exagérée.
La pente ainsi créée permet de faciliter l’écoulement du liquide vers une vanne 18 (figure 5) pour son évacuation. Des renforts (non représentés) permettent l’inclinaison de ce double fond.
La paroi inférieure 3B est placée à une distance qui varie de 36,05 mm à 46,05 mm sous la paroi 3A dont les lumières 10D, de 5mm de diamètre, permettent l’écoulement des jus toxiques et de l’excès d’eau. La paroi ajourée 3A est plane. Les jus toxiques et l’excès d’eau s’écoulent alors le long de la face inclinée 17, ce qui permet donc de faciliter l’écoulement vers la vanne 18 représentée en figure 5.
Les figures 4A, 4B et 4C montrent la plaque amovible 6 en différentes positions (volontairement exagérées pour une meilleure compréhension), lors de son actionnement. Lors du déplacement en translation, la plaque 6, coulisse verticalement dans ses glissières latérales 7 et 8 (figure 2). La translation de la plaque 6 peut être réalisée par l’intermédiaire de poignées 12A et 12B (figure 2).
En position fermée de la plaque amovible 6 (position basse), les orifices 10C sont disposés sur la plaque de manière à être décalés verticalement par rapport aux ouvertures 10B.
En position ouverte de la plaque amovible 6 (position haute), les orifices 10C sont en regard des ouvertures 10B, créant ainsi une communication de l’intérieur du bac 1A, vers l’extérieur ou vers un autre bac 1B (non représenté).
En position intermédiaire de la plaque 6, les orifices 10C et les ouvertures 10B sont légèrement décalés, de manière à permettre une faible ouverture de communication.
La figure 7A montre un exemple d’assemblage des bacs 1A et 1B lors de leur utilisation. Les bacs 1A et 1B sont assemblés selon un aboutement horizontal grâce à des systèmes de fixation du type à grenouillère 19.
La figure 7B illustre un exemple de stockage de plusieurs bacs selon lequel ils sont empilés, de préférence avec un espace de l’ordre de 10 cm entre chaque bac pour permettre une bonne aération. Ils se déplacent avantageusement sur un châssis 20 équipé de vis régulatrices du niveau du sol. Ledit châssis permet de rattraper d’éventuels défauts de planéité du sol.
Les bacs 1A et 1B tels que décrits dans l’exemple ont les cotes suivantes: L= 1216mm, 1=1198mm, H=608mm. La hauteur réservée à la matière organique est 368 mm. Le volume pour la matière organique initiale est environ de 520 litres. Cependant, il est possible de fabriquer des dispositifs de transformation de matière organique dont les bacs auraient des dimensions supérieurs ou inférieurs. Il faudrait alors adapter les moyens de manutention (charriot, châssis). De préférence, la hauteur est inférieure à 1m.
Le diamètre des ajourages pour le passage des vers est par exemple de 5mm à 12mm.
Selon une caractéristique, les bacs 1A et 1B sont fabriqués dans tout type de matériau non toxique et étanche pour les organismes vivants participant à la dégradation de la matière organique, de manière à ce qu’ils ne puissent pas traverser les parois. Les matériaux utilisés permettent de préférence une bonne isolation thermique. Ils sont avantageusement légers, pour faciliter la manipulation des bacs, résistants aux chocs et biodégradables ou facilement recyclables. A titre d’exemples préférés, les bacs sont fabriqués en acier galvanisé ou alliage d’aluminium.
Le dispositif de dégradation de matière organique est avantageusement disposé sur un chariot qui permet de faciliter les manipulations à effectuer lors du déroulement du procédé.
Le procédé de transformation de matière organique est à présent expliqué au regard de la description précédente.
Dans une première étape, la matière organique est ajoutée dans le bac 1A. Cette matière organique est avantageusement précompostée selon un procédé connu de l’homme du métier, afin d’obtenir un substrat optimal pour le développement des vers. Au cours de cette étape de précompostage, l’évolution de la température est suivie grâce à des capteurs de température (non représentés). L’humidité est contrôlée par des capteurs d’humidité (non représentés). Elle est maintenue à environ 80% grâce à l’ajout d’eau, de préférence non traitée, par un système de brumisation comportant un conduit 9 et des buses 11A à 11C.
Un test permettant de déterminer si le substrat est optimal est effectué. Ledit test consiste à : - prélever un échantillon d’1 litre de substrat dans un contenant aéré, - ajouter 10 vers à cet échantillon de substrat.
Si après 48h aucune mortalité n’est observée, alors l’ensemencement du bac 1A est réalisé, à hauteur de 20 vers par litre.
Environ 2 mois après l’ensemencement du bac 1A, la même composition de matière organique est ajoutée dans le bac 1B. Une étape de précompostage se déroule de la même façon que dans le bac 1A. L’humidité est également contrôlée comme précédemment.
Environ 3 mois après l’ensemencement du bac 1A, celui ci est mis en communication avec le bac 1B qui comporte un milieu de réaction plus favorable (ou moins défavorable) au développement des vers, que celui du bac 1A.
Pour cela, la pièce amovible 6 est coulissée manuellement dans les glissières 7 et 8, vers le haut grâce aux poignées 12A et 12B. Le loquet 13 est actionné pour engager la butée haute 14 afin de maintenir la plaque amovible en position haute. Ainsi, les ouvertures 10B et les orifices 10C sont en regard et les vers peuvent migrer du bac 1A au bac 1 B. L’humidité du bac 1A est ramenée en dessous d’un seuil défini à 70%. De cette manière, la migration totale des vers est assurée.
Cet abaissement du taux d’humidité est obtenu par un arrêt de l’ajout d’eau par le système de brumisation. Il est avantageusement accéléré par une ventilation forcée. Dès la fin de la migration, le loquet 13 est désactionné et la plaque amovible 6 est abaissée manuellement. Les ouvertures 10B et les orifices 10C ne sont plus en regard et les vers ne peuvent plus migrer.
Le bac 1A contenant l’amendement organique est vidé selon différents moyens connus de l’homme du métier, puis désinfecté par exemple à l’aide d’eau de Javel.
Le bac 1A peut être réutilisé selon le procédé décrit ci-dessus.
Le système de séparation a été décrit au regard d’une plaque dotée de plusieurs trous correspondant aux ouvertures d’une paroi du bac. D’autres systèmes peuvent être envisagés. Par exemple, ladite plaque peut être pleine. Dans ce cas là, l’ouverture totale est caractérisée par le retrait de ladite plaque pleine.
En variante, le système de séparation peut être une des parois du bac, ladite paroi étant amovible et pouvant par exemple coulisser afin de permettre la mise en communication des milieux de réaction.
La plaque est ici amovible en translation. On pourrait également envisager des systèmes d’ouverture à pivotement.
Le système de séparation peut aussi être une pluralité d’éléments amovibles permettant d’obturer une ou plusieurs ouvertures de la paroi.
Le système de séparation est ici agencé à l’intérieur du bac, il pourrait être positionné à l’extérieur de la paroi du bac.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Dispositif de dégradation de matière organique comportant au moins un premier milieu de réaction (1A) et possédant au moins un moyen de communication (10B) du premier milieu de réaction (1A) avec un second milieu de réaction (1B), caractérisé en ce qu’il possède au moins un système de séparation amovible (6), entre le premier milieu (1A) et le second milieu (1B), coopérant avec le(s) moyen(s) de communication (10B), de manière soit à empêcher, soit à permettre, la sortie des organismes vivants du premier milieu (1A) vers le second milieu (1B), tout en maintenant les premier et second milieux séparés.
  2. 2. Dispositif de dégradation de matière organique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le système de séparation amovible (6) comporte une ou plusieurs pièces amovibles, mobiles entre plusieurs positions, à savoir une position empêchant la communication et au moins une autre position permettant la communication, au moins partielle.
  3. 3. Dispositif de dégradation de matière organique selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que le système de séparation amovible (6) comporte au moins un moyen de préhension (12A et 12B) tel qu’une poignée ou encoche, de préférence en ce que le dispositif comporte en outre un moyen de verrouillage tel qu’un loquet (13) pour maintenir dans une position donnée le système de séparation.
  4. 4. Dispositif de dégradation de matière organique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de séparation amovible (6) comporte une plaque coulissante, apte à occulter ou ouvrir les moyens de communication (10B) entre les deux milieux.
  5. 5. Dispositif de dégradation de matière organique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un système de contrôle de l’humidité (9 et 11A à 11 F), et de préférence au moins un capteur de température.
  6. 6. Procédé de transformation de matière organique, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes de : - Ajout de matière organique dans un premier milieu de réaction (1A), - Ensemencement d’organismes vivants (tels que des vers de terre) participant à la dégradation de matière organique dans ledit premier milieu (1A), - Mise en communication du premier milieu de réaction (1A) avec un second milieu (1B) favorable au développement desdits organismes vivants, ladite mise en communication permettant le passage des organismes vivants, du premier milieu vers le second milieu, et étant réalisée de manière contrôlable, - Arrêt de la mise en communication à la fin de la sortie ou migration des organismes vivants.
  7. 7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que la mise en communication de manière contrôlée est réalisée par au moins un système de séparation amovible (6) adapté à obturer ou ouvrir partiellement ou en totalité des moyens de communication (10B) reliant le premier milieu (1 A) avec le second milieu (1 B).
  8. 8. Procédé selon la revendication 6 ou la revendication 7, caractérisé en ce qu’il comprend une étape préalable de précompostage de la matière organique.
  9. 9. Procédé selon l’une des revendications 6 à 8 caractérisé en ce que la matière organique est composée d’effluents tels que du lisier de porc, avantageusement mélangé à du carton broyé et de la fibre de coco.
  10. 10. Procédé selon l’une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que l’humidité est ramenée en dessous d’un seuil de 70% dans le premier milieu de réaction (1A), après la mise en communication avec le second milieu (1B) et avant l’arrêt de la mise en communication.
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