FR3038537A1

FR3038537A1 - Support de piece metallique a fraiser

Info

Publication number: FR3038537A1
Application number: FR1556580A
Authority: FR
Inventors: Raphael Palumbo
Original assignee: PALUMBO IND
Current assignee: PALUMBO IND
Priority date: 2015-07-10
Filing date: 2015-07-10
Publication date: 2017-01-13
Anticipated expiration: 2035-07-10
Also published as: FR3038537B1

Abstract

L'invention concerne un support (1) de pièce métallique à fraiser, comprenant au moins une unité de bridage (19) d'une pièce métallique (3) à fraiser. L'unité de bridage (19) comprend d'une part une embase (21) présentant des moyens de mise en référence de la pièce métallique à fraiser et d'autre part un mors mobile entre une position escamotée de réception d'une pièce métallique (3) à fraiser et une position de bridage.

Description

Support de pièce métallique à fraiser

La présente invention concerne le domaine du fraisage mécanique, plus particulièrement le fraisage d'une pièce métallique en vue d'obtenir un état de surface prédéterminé. L'invention concerne un support de pièce métallique à fraiser notamment dans le cadre de l'obtention d'une pièce de dispositif d'éclairage de véhicule automobile, tel qu’un projecteur.

La Demanderesse est titulaire de la demande de brevet EP 2 801 427 relatif à un dispositif anti-vibrations, un support de pièce métallique à fraiser et un procédé de fraisage de pièces métalliques. Ce document est incorporé par référence dans la présente description.

Dans cette demande, il est décrit comment obtenir par fraisage haute vitesse une pièce très fine d’un dispositif d’éclairage appelé la séparatrice et permettant de réfléchir un faisceau lumineux de façon à obtenir deux modes d'éclairages : longue portée (« pleins phares ») et de croisement (« feux de route »).

Pour un bon fonctionnement du dispositif d'éclairage, la séparatrice doit présenter les qualités suivantes : - des surfaces hautement réfléchissantes (préférentiellement plus de 80%), afin d'améliorer le rendement énergétique du dispositif, ce qui requiert de réduire la rugosité totale en deçà du micromètre, - une arête avant très fine (épaisseur inférieure à 50 microns) et rectiligne, afin de réduire au minimum et rendre imperceptible une fine bande de séparation entre les faisceaux longue portée et de croisement (bande sombre) qui se crée sinon.

Pour obtenir une arête de finesse suffisante il est avantageux de privilégier les métaux, en particulier l'aluminium comme matériau.

Le dispositif anti-vibration et le support de pièce métallique à fraiser décrit dans la demande EP 2 801 427 au nom de la Demanderesse ont donné pleinement satisfaction.

En référence à la figure iO de ce document est décrit un support de pièce de fraisage sous forme d’une tour qui permet de bien augmenter la cadence de fabrication des séparatrices. Néanmoins, devant le besoin croissant du nombre de séparatrices obtenues par le procédé, le fait que les ébauches de séparatrice doivent être installées et mises en référence à la main par un opérateur est un frein au développement et à la réduction des coûts de fabrication. De plus la précision de l’arête fine est directement liée à l’épaisseur de l’ébauche découpée avec une tolérance de 0.1mm d’épaisseur.

Or, il est très important que l’ébauche de séparatrice soit bien placée dans son support de fraisage et mis en référence pour obtenir la précision de fabrication requise.

Le fait de remplacer simplement l’opérateur par un robot de positionnement de l’ébauche n’est pas envisageable étant donné que le mouvement est trop complexe pour être exécuté à grande vitesse par un robot.

Ainsi, la présente invention vise à améliorer le support de pièce métallique à fraiser pour permettre une automatisation / robotisation plus large.

Afin de répondre au moins partiellement aux problèmes précédemment mentionné, l'invention a pour objet un support de pièce métallique à fraiser, comprenant au moins une unité de bridage d’une pièce métallique à fraiser, caractérisé en ce que ladite au moins une unité de bridage comprend d’une part une embase présentant des moyens de mise en référence de la pièce métallique à fraiser et d’autre part un mors mobile entre une position escamotée de réception d’une pièce métallique à fraiser et une position de bridage, et en ce que les moyens de mise en référence comprennent d’une part des faces de référence et d’autre part des moyens élastiques d’appui de sorte que lors du déplacement du mors depuis la position escamotée vers la position de bridage, la pièce à fraiser est maintenue par les moyens élastiques d’appui contre les faces de référence.

Le support de pièce à fraiser selon l’invention peut en outre comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison.

Selon un aspect, les moyens de mise en références comprennent d’une part deux protubérances de forme générale parallélépipédique comportant respectivement deux faces planes destinées à coopérer avec une tranche de la pièce à fraiser et un pion destiné à coopérer avec une ouverture de la pièce à fraiser pour une mise en référence selon une direction perpendiculaire aux directions de mise en référence des deux protubérances.

Les moyens élastiques d’appui comprennent par exemple pour chaque moyen de mise de référence un palpeur destiné à être en contact avec la pièce à fraiser et un redresseur élastique du palpeur destiné à maintenir le palpeur dans une direction prédéfinie.

Ainsi, le redresseur élastique peut comprendre un boîtier ainsi qu’un élément à ressort logé dans le boîtier dont une extrémité est fixée au fond du boîtier et l’autre extrémité au palpeur qui fait saillie du boîtier de manière à maintenir le palpeur dans un état non contraint dans l’axe de l’élément de ressort.

Le mors comprend par exemple au moins une griffe de pose de la pièce métallique à fraiser.

Selon un aspect, ladite au moins une griffe de pose comprend un crochet présentant une branche parallèle à une face d’appui du mors de bridage.

Par ailleurs, le support de pièce métallique comporte un vérin de déplacement du mors de bridage selon une direction perpendiculaire au plan défini par la pièce à fraiser à l’état bridé.

Le support de pièce métalbque à fraiser peut en outre comprendre un socle ainsi qu’un élément rotatif de soutien de l’unité de bridage qui soit mobile entre une position de chargement de ladite au moins une unité de bridage et au moins une position de fraisage.

Selon encore un autre aspect, le support de pièce métalbque à fraiser comprend pour chaque unité de bridage un dispositif anti-vibrations comprenant : -au moins un tampon élastique destiné à être en contact avec la pièce métalbque, - des moyens élastiques sur lesquels est disposé le tampon élastique, destinés à être déformés lors du calage de la pièce métalbque.

Chaque dispositif anti-vibrations comprend par exemple une colonne fixée sur le socle ainsi qu’une tête orientable portant le tampon élastique ainsi que les moyens élastiques sur lesquels est disposé le tampon élastique.

Selon un autre aspect, l’extrémité de la tête orientable destinée à être en vis-à-vis de la pièce métallique à fraiser est chanfreinée.

Le tampon élastique peut être réalisé en élastomère ou un caoutchouc.

Les moyens élastiques sur lesquels est disposé le tampon élastique comprennent par exemple un ressort hélicoïdal. L’unité de bridage de la pièce métallique est notamment disposée en position de fraisage par rapport au dispositif anti-vibrations de sorte que la pièce métallique enfonce à l'état bridé le tampon élastique de 0,5mm à 3mm. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 montre une vue schématique en perspective d’un mode de réalisation du support de pièce métalhque à fraiser dans une position de chargement / déchargement, la figure 2 est une vue schématique de dessus d’un exemple d’une pièce métalhque à fraiser, la figure 3 est une vue schématique sur la tranche de la pièce de la figure 2, la figure 4 est une vue schématique en perspective d’un exemple d’une unité de bridage dans une position escamotée, la figure 5 est une vue schématique en section transversale de l'imité de bridage de la figure 4, mais en position de bridage, la figure 6 est une vue de face d’une pièce métallique à fraiser mise en référence sur l’embase de l’imité de bridage, la figure 7 est une vue schématique en perspective d’une embase de l'imité de bridage, la figure 8 est une vue schématique en coupe partielle d’un moyen élastique d’appui, la figure 9 montre une vue schématique en perspective d’un mode de réalisation du support de pièce métallique à fraiser dans une première position de fraisage, la figure 10 montre une vue schématique en perspective d’un mode de réalisation du support de pièce métallique à fraiser dans une seconde position de fraisage, la figure 11 est une vue schématique en perspective d’un détail de la figure 10, la figure 12 est une vue en section transversale selon la ligne XI-XI de la figure 11, la figure 13 montre selon une vue en perspective une séparatrice en tant que pièce métallique finie.

Sur toutes les figures, les mêmes références se rapportent aux mêmes éléments.

Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s'appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées pour fournir d'autres réalisations.

Par haut, bas, droite et gauche, on se réfère à la présentation des éléments dans les figures annexées sur les pages de dessins.

La figure 1 montre un support 1 d’une pièce métallique 3 à fraiser (voir par exemple figures 2 et 3). Dans la suite du présent exposé, on utilise également le terme « ébauche » pour la pièce métallique à fraiser 3.

La pièce métallique 3 à fraiser est une ébauche obtenue par exemple par moulage ou découpage et réalisée en alliages d'aluminium, en particulier en alliages d'aluminium doux, par exemple les aluminiums des séries 6000 et 7000, de préférence relativement pauvres en éléments additionnels, par exemple l'alliage d'ahmhnium 6060. Selon un mode particulier, l’ébauche 3 est découpée en aluminium EN-AW-2017 avec une précision de 0.1mm.

La pièce métallique 3 à fraiser comporte deux extrémités de montage 5A et 5B de forme rectangulaire dans lesquelles sont ménagées des ouvertures 7 A et 7B pour le montage ultérieur de la séparatrice dans un projecteur de véhicule automobile par exemple.

Comme représenté sur la figure 2, sous chaque ouverture 7A et 7B, sont indiqués par des flèches 9A et 9B des bords de posage 11A et 11B servant de bord de référence lors de la fixation de l’ébauche 3 avant fraisage. Ces bords de posage 11A et 11B servent à caler le chant de l’ébauche 3.

La pièce métallique à fraiser 3 comporte de plus un creux 13 sous forme d'un renfoncement. Avec la flèche 15 est indiqué un bord de référence 17 permettant de caler l’ébauche 13 dans le sens longitudinal de l’ébauche 3.

La figure 3 est une vue schématique sur la tranche de la pièce de la figure 2. Les flèches 16 indiquent une face de référence 18 permettant de caler l’ébauche dans le sens perpendiculaire au plan défini par l’ébauche 3.

Pour maintenir la pièce métallique à fraiser 3, le support 1 comprend au moins une, dans le présent cas cinq unités 19 de bridage d’une pièce métallique à fraiser 3.

Comme on le voit sur les figures 4 à 7, chaque unité 19 de bridage comprend d’une part une embase 21 présentant des moyens 29 de mise en référence (figure 7) de la pièce métallique 3 à fraiser et d’autre part un mors 25 mobile entre une position escamotée de réception d’une pièce métallique 3 à fraiser (par exemple figure 4) et une position de bridage (voir par exemple figure 5, 9 ou 10).

Pour déplacer le mors 2 5 entre les deux positions escamotée et de bridage, l'imité 19 de bridage comprend un vérin 27 de déplacement du mors 25 de bridage selon une direction perpendiculaire au plan défini par la pièce à fraiser à l’état bridé. Le vérin 27 peut aussi bien être un vérin hydraulique qu’un vérin électrique.

En référence aux figures 6 et 7, l’embase 21 comporte des moyens 29 de mise en référence présentant d’une part des faces de référence 31A, 31B et 31C (voir figures 6 et 7) et d’autre part des moyens élastiques d’appui 33 c’est-à-dire 33A, 33B et 33C de sorte que lors du déplacement du mors 25 depuis la position escamotée vers la position de bridage, la pièce à fraiser 3 soit maintenue par les moyens élastiques d’appui 33A, 33B et 33C contre les faces de référence 31A, 31B et 31C.

Les moyens de mise en référence comprennent d’une part deux protubérances 35A et 35B de forme générale parallélépipédique comportant respectivement les deux faces planes 31A et 31B destinées à coopérer avec la tranche, c’est-à-dire les bords de posage 11A et 11B de la pièce à fraiser 3 et d’autre part un pion 31C destiné à coopérer avec une ouverture, plus spécifiquement le creux 13 et son bord de référence 17 de la pièce à fraiser 3 pour une mise en référence selon une direction perpendiculaire aux directions de mise en référence des deux protubérances. Chaque protubérance 35A et 35B présente respectivement un chanfrein 32A et 32B facilitant la mise en référence de la pièce métallique 3 lorsque le mors 25 se déplace vers la position de bridage.

La figure 8 montre un exemple pour chacun des trois moyens élastiques d’appui 33 prévus pour chaque moyen 29 de mise de référence.

Chaque moyen élastique d’appui 33 comprend un palpeur 39 par exemple sous forme d’ampoule, destiné à être en contact avec la pièce à fraiser 3 et un redresseur élastique 41 du palpeur 39 destiné à maintenir le palpeur 39 dans une direction prédéfinie. A cet effet, le redresseur élastique 41 comprend par exemple un boîtier 43 ainsi qu’un élément à ressort 45, par exemple un ressort hélicoïdal, logé dans le boîtier 43 et dont une extrémité 47 est fixée au fond 49 du boîtier 43 et l’autre extrémité 51 au palpeur 39 qui fait saillie du boîtier 43 de manière à maintenir le palpeur 39 dans un état non contraint dans l’axe de l’élément de ressort 45.

Comme on le voit sur la figure 6, les moyens d’appui 33A et 33B poussent la pièce à fraiser 3 contre les deux faces planes 31A et 31B et le moyen d’appui 33C pousse la pièce à fraiser 3 contre le pion 31C.

En particulier sur la figure 4, on voit que le mors 2 5 comprend au moins une griffe de pose 53 de la pièce métallique à fraiser 3. Cette griffe de pose 53 comprend par exemple un, notamment deux crochets 55 parallèles présentant respectivement deux branches 57 et 59 dont l’une 57 est parallèle à la direction de déplacement du mors 25 (flèche 61) et sert à recevoir la pièce 3 à fraiser en étant en contact avec le bord 11C qui est opposé aux bords de posage 11A et 11B et dont l’autre branche 59 est parallèle à une face d’appui 60 (figure 4) du mors 25 de bridage et donc perpendiculaire à la branche 57. La branche 59 sert à maintenir la pièce à fraiser 3 verticalement dans la position escamotée de runité de bridage 19.

En référence à la figure 1, le support 1 comprend en outre un socle 61 ainsi qu’un élément 63 rotatif de soutien de l’au moins une, dans le présente cas des cinq unités de bridage 19, qui peut être entraîné par un moteur 64, par exemple un moteur pas-à-pas.

Cet élément 63 rotatif de soutien est mobile entre une position de chargement des unités 19 de bridage qui est représentée sur la figure 1 et au moins une position de fraisage, dans le cas présent une première et une seconde positions de fraisage respectivement représentées sur les figures 9 et 10 pour pouvoir réabser le fraisage des deux faces opposées des pièces à fraiser 3.

La position de chargement de la figure 1 est décalée d’environ 90° des deux positions de fraisage et ces dernières sont décalées d’environ 180° l’une par rapport à l’autre. En effet, les décalages sont respectivement inférieurs à 90° et 180° pour tenir compte de l’épaisseur de la pièce métallique 3 à fraiser.

Bien entendu, la position de chargement est également la position de déchargement des pièces métalliques 3 finies après usinage.

Lors du fraisage de la première face de la pièce métallique 3 à fraiser (figure 9) dans la première position de fraisage, celle-ci peut être mise en appui avec sa face pas encore usinée contre des colonnes de soutien 65 associées à chaque unité de bridage 19. En effet, comme la pièce métallique 3 à fraiser possède à ce stade des opérations de fabrication encore une épaisseur importante, il n’est pas nécessaire de protéger pour cette opération la pièce métallique 3 des vibrations de la fraise.

En revanche pour la seconde position de fraisage de la figure 10, le support 1 est équipé pour chaque unité de bridage 19 d’un dispositif anti-vibrations 66.

Comme on peut le voir sur les figures 11 et 12, un tel dispositif antivibrations 66 comprend : -au moins un tampon élastique 67 destiné à être en contact avec la pièce métalbque, - des moyens élastiques 69 sur lesquels est disposé le tampon élastique 67, destinés à être déformés lors du calage de la pièce métalbque 3. A cet effet, chaque dispositif anti-vibrations 66 comprend une colonne 71 fixée sur le socle ainsi qu’une tête orientable 73 portant le tampon élastique 67 ainsi que les moyens élastiques 69 sur lesquels est disposé le tampon élastique 67.

Afin de tenir compte de la première face déjà usinée l’extrémité 75 de la tête orientable 73 est chanfreinée.

Le tampon élastique 67 est par exemple réalisé en élastomère ou un caoutchouc et les moyens élastiques 69 comprennent par exemple un ressort hélicoïdal. Le tampon élastomère 67 a une dureté de 60 à 90

Shore, et peut notamment être réticulé.

Pour cette seconde position de fraisage, les unités de bridage 19 sont disposées par rapport au dispositif anti-vibrations 66 de sorte que la pièce métallique enfonce à l'état bridé le tampon élastique 67 de 0,5mm à 3mm.

La figure 13 présente la pièce métallique 3 finie après les opérations de fraisage pour former une séparatrice pour un dispositif d’éclairage.

Celle-ci comporte deux surfaces réfléchissantes 100a, 100b et 100c, lOOd de chaque côté et inclinées dans le sens longitudinal, séparées par un chanfrein séparateur 103, de quelques dixièmes de millimètres et incliné à environ 45°. Le chanfrein séparateur 103 permet d'orienter différemment les surfaces 100a, 100b et 100c, lOOd afin de mettre en forme le faisceau lumineux du dispositif d'éclairage. Le chanfrein séparateur 103 permet donc d'obtenir un faisceau de dispositif d'éclairage avec une portion de cône relevée par rapport au reste, éclairant plus loin au niveau du bas-côté de la route.

Le support 1 selon l’invention fonctionne de la manière suivante.

Dans la position de chargement de la figure 1, un robot non représenté peut poser les pièces métalliques 3 à fraiser selon un mouvement du haut en bas par rapport au sol dans chacune des unités 19 de bridage entre les griffes de pose 53 et le mors 25.

Il s’agit donc d’un mouvement facilement robotisable ne nécessitant aucun développement particulier.

Une fois les pièces 3 posées, le mors 25 est déplacé de la position escamotée à la position de bridage par le vérin 27 et pousse par sa face d’appui 60 l’ébauche 3 avec sa face 18 de référence contre l’embase 21.

Ceci a également pour effet de caler la pièce métallique 3 contre les moyens 29 de mise en référence.

Puis le moteur 64 entraîne l’élément 63 rotatif de soutien dans la première position de fraisage et on procède au fraisage des faces 100a et 100b de la séparatrice.

Ensuite le moteur 64 entraîne l’élément 63 rotatif de soutien dans la seconde position de fraisage (figure 10) en faisant reposer la pièce métallique 3 sur les tampons élastiques 67, puis on procède au fraisage des faces 100c et lOOd de la séparatrice 3.

Enfin, l’élément 63 rotatif de soutien revient dans la position de chargement et déchargement pour évacuer les pièces métalliques 3 finies et pour charger de nouvelles pièces 3 à fraiser.

On comprend donc que le support 1 selon l’invention permet d’obtenir une cadence de fabrication élevée tout en garantissant une mise en référence sécurisée des pièces métalliques à fraiser nécessaire pour obtenir la qualité requise lors du fraisage.

De plus, le support 1 selon l’invention permet l’usinage des deux faces sans manipulation humaine entre les deux opérations d’usinage. On élimine ainsi aussi des dispersions de fabrication liées à cette intervention intermédiaire ainsi qu’à l’épaisseur de la pièce primaire découpée.

Claims

REVENDICATIONS

1. Support (1) de pièce métallique à fraiser, comprenant au moins une unité de bridage (19) d’une pièce métallique (3) à fraiser, caractérisé en ce que ladite au moins une unité de bridage (19) comprend d’une part une embase (21) présentant des moyens (29) de mise en référence de la pièce métallique à fraiser et d’autre part un mors mobile (25) entre une position escamotée de réception d’une pièce métallique (3) à fraiser et une position de bridage, et en ce que les moyens (29) de mise en référence comprennent d’une part des faces de référence (31A, 31B, 31C) et d’autre part des moyens élastiques d’appui (3 3A, 33B, 33C) de sorte que lors du déplacement du mors (25) depuis la position escamotée vers la position de bridage, la pièce à fraiser (3) est maintenue par les moyens élastiques (33A, 33B, 33C) d’appui contre les faces de référence (31A, 31B, 31C).
2. Support de pièce métallique à fraiser selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens (29) de mise en références comprennent d’une part deux protubérances (35A, 35B) de forme générale parallélépipédique comportant respectivement deux faces planes (31 A, 31B) destinées à coopérer avec une tranche de la pièce à fraiser (3) et un pion (31C) destiné à coopérer avec une ouverture (13) de la pièce à fraiser (3) pour une mise en référence selon une direction perpendiculaire aux directions de mise en référence des deux protubérances (35a, 35B).
3. Support de pièce métallique à fraiser selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens élastiques d’appui (33) comprennent pour chaque moyen de mise de référence (29) un palpeur (39) destiné à être en contact avec la pièce à fraiser (3) et un redresseur élastique (41) du palpeur (39) destiné à maintenir le palpeur (39) dans une direction prédéfinie.
4. Support de pièce métallique à fraiser selon la revendication 3, caractérisé en ce que le redresseur élastique (41) comprend un boîtier (43) ainsi qu’un élément à ressort (45) logé dans le boîtier (43) dont une extrémité (47) est fixée au fond (49) du boîtier (43) et l’autre extrémité (51) au palpeur (39) qui fait saillie du boîtier (43) de manière à maintenir le palpeur (39) dans un état non contraint dans l’axe de l’élément de ressort (45).
5. Support de pièce métallique à fraiser selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le mors (25) comprend au moins une griffe de pose (53) de la pièce métallique à fraiser (3).
6. Support de pièce métallique à fraiser selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite au moins une griffe de pose (53) comprend un crochet (55) présentant une branche (59) parallèle à une face d’appui (60) du mors (25) de bridage.
7. Support de pièce métallique à fraiser selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que qu’il comporte un vérin (27) de déplacement du mors (25) de bridage selon une direction perpendiculaire au plan défini par la pièce à fraiser (3) à l’état bridé.
8. Support de pièce métallique à fraiser selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un socle (61) ainsi qu’un élément rotatif de soutien (63) de runité (19) de bridage qui soit mobile entre une position de chargement de ladite au moins une unité (19) de bridage et au moins une position de fraisage.
9. Support de pièce métallique à fraiser selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu’il comprend pour chaque unité de bridage (19) un dispositif anti-vibrations (66) comprenant : -au moins un tampon élastique (67) destiné à être en contact avec la pièce métalhque (3), - des moyens élastiques (69) sur lesquels est disposé le tampon élastique (67), destinés à être déformés lors du calage de la pièce métalhque (3).
10. Support de pièce métalhque à fraiser selon les revendications 8 et 9, caractérisé en ce que chaque dispositif anti-vibrations (66) comprend une colonne (71) fixée sur le socle (61) ainsi qu’une tête orientable (73) portant le tampon élastique (67) ainsi que les moyens élastiques (69) sur lesquels est disposé le tampon élastique.
11.Support de pièce métalhque à fraiser selon la revendication 10, caractérisé en ce que l’extrémité (75) de la tête orientable (73) destinée à être en vis-à-vis de la pièce métalhque à fraiser (3) est chanfreinée.
12.Support de pièce métallique à fraiser selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le tampon élastique (67) est réalisé en élastomère ou un caoutchouc.
13. Support de pièce métallique à fraiser selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que les moyens élastiques (69) sur lesquels est disposé le tampon élastique (67) comprennent un ressort hélicoïdal.
14. Support de pièce métallique à fraiser selon l’tme quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que l’unité (19) de bridage de la pièce métallique (3) est disposée en position de fraisage par rapport au dispositif anti-vibrations (66) de sorte que la pièce métallique (3) enfonce à l'état bridé le tampon élastique (67) de 0,5mm à 3mm.