La présente invention entre dans le domaine du nettoyage et de prélèvements, préférentiellement dans le domaine paramédical de l'hygiène corporelle. L'invention trouvera une application préférentielle, mais 5 aucunement limitative, dans le nettoyage de l'oreille ou d'autres cavités anatomiques, mais aussi les prélèvements de matière, biologique ou non. De manière connue, le nettoyage de l'excès de cérumen sécrété par l'oreille peut s'effectuer en utilisant un coton- 10 tige, à savoir un bâtonnet, généralement en matière pastique, dont les extrémités sont garnies d'une boule de coton ou de ouate. Cette boule vient retenir le cérumen lorsqu'on applique le coton à l'intérieur du pavillon de l'oreille. En outre, cette boule de coton permet aussi de récupérer 15 des échantillons de matière, biologique ou non, lors de prélèvements, en vue de leur analyse ultérieure. Une fois utilisés, les cotons-tiges sont généralement jetés dans un conteneur à déchet, telle une poubelle. La ouate d'un coton-tige est gorgée et recouverte de la matière, 20 présentant un aspect coloré fort peu esthétique. Dans le cas de l'hygiène de l'oreille, la quantité de cérumen prélevé sur la ouate, sa coloration, ainsi que le nombre de cotons-tiges utilisés lors d'un nettoyage, transmettent une image négative de l'hygiène corporelle, susceptible d'occasionner la gêne de 25 la personne et un dégoût de la part des tiers, alors qu'au contraire la présence desdits cotons-tiges utilisés devrait induire justement une bonne hygiène corporelle. Dans le cas d'une poubelle accessible à plusieurs personnes, comme ce peut être le cas dans une salle de bain partagée par une famille ou 30 un couple, on ne souhaite généralement pas voir les cotons-tiges usagés des autres. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique, en proposant de stocker les cotons-tiges usagés à l'abri des 35 regards. En particulier, l'invention prévoit un conteneur à déchet spécifique, permettant de récupérer la ouate usagée et/ou l'extrémité d'un coton-tige utilisée, en vue de la stocker en dehors des regards. Pour ce faire, l'invention envisage d'équiper un conteneur, pourvu d'un volume intérieur clos destiné à la récupération et au stockage des embouts de cotons-tiges usagés, de moyens permettant de récupérer la ouate imprégnée et/ou l'extrémité du bâtonnet supportant ladite ouate souillée. En particulier, l'invention intègre sur ledit réceptacle, au niveau d'au moins une paroi périphérique, une ouverture pour l'insertion de l'extrémité ouatée d'un coton-tige usagé au sein dudit volume intérieur et pour l'extraction de cette extrémité, alors enfermée à l'intérieur dudit volume. Pour ce faire, chaque ouverture comporte des moyens de coupe, à même de sectionner le bâtonnet lors de l'introduction de l'extrémité du coton-tige dans ladite ouverture. En outre, le matériau constituant ledit conteneur est prévu opaque, empêchant de voir à l'intérieur. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de conteneur à cotons-tiges usagés, comprenant des parois périphériques délimitant un volume interne et au moins un orifice ménagé au travers d'une desdites parois périphériques, caractérisé par le fait que chaque orifice comprend des moyens de découpe de l'extrémité d'un coton-tige usagé, une fois ladite extrémité introduite en son sein. Ainsi, un utilisateur peut introduire l'extrémité d'un coton-tige usagé par l'orifice et la découper, l'extrémité avec la ouate souillée restant à l'intérieur du conteneur. En répétant l'opération avec l'extrémité opposée, l'utilisateur ne conserve que la partie centrale du bâtonnet, sans souillure, qu'il peut alors jeter dans une poubelle. De plus, selon d'autres caractéristiques additionnelles, non limitatives, ledit orifice peut présenter une section ronde ou oblongue, dimensionnée de manière à recevoir l'extrémité 35 d'un coton-tige usagé. Lesdits moyens de découpe peuvent se présenter sous la forme d'une lame pourvue d'un chant de coupe situé du côté dudit orifice, ladite lame étant mobile intérieurement depuis une position escamotée vers une position déployée, et inversement, en position déployée ladite lame venant en obturation au moins partielle dudit orifice. Ledit dispositif peut comprendre des moyens de guidage dans un sens d'insertion de l'extrémité dudit coton-tige usagé depuis une position initiale le long de la paroi périphérique dudit orifice vers une position insérée dans laquelle ladite extrémité traverse ledit orifice et débouche à l'intérieur dudit volume interne. Lesdits moyens de guidage peuvent être constitués par au moins la portion extérieure dudit orifice, prévue coudée, orientée extérieurement de façon tangentielle par rapport à la 15 paroi périphérique dudit orifice. Lesdits moyens de guidage peuvent comprendre une lamelle de recouvrement partiel dudit orifice, ladite lamelle étant assujettie extérieurement par rapport à la paroi périphérique dudit orifice, ladite lamelle présentant une fente ouverte au 20 niveau d'un bord latéral et étant encore inclinée de façon convergente dans le sens d'introduction dudit coton-tige usagé. Ledit dispositif peut comprendre des moyens de fixation amovible, destinés à coopérer avec des moyens complémentaires équipant une boîte à cotons-tiges non usagés. 25 Au moins une des parois périphériques peut être commune avec une paroi d'une boîte à cotons-tiges non usagés. Ladite paroi commune de la boîte avec ledit dispositif peut être le fond, ledit dispositif et son volume interne s'étendant sous ladite boîte et formant une embase, ledit 30 orifice étant ménagé au niveau d'une des parois latérales. Le matériau constituant lesdites parois périphériques peut être opaque, ainsi on ne voit pas depuis l'extérieur l'intérieur du réservoir contenant les déchets sous la forme des boules de cotons-tiges usagées découpées. 35 Dès lors, un utilisateur peut simplement et rapidement étêter un coton-tige usagé, la ouate étant emprisonnée au sein d'un espace de stockage non visible depuis l'extérieur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en 5 référence aux figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement une vue de côté d'un exemple de dispositif de conteneur couplé avec une boîte, montrant ledit dispositif servant d'embase à ladite boîte ; - la figure 2 représente schématiquement une vue en 10 perspective d'un autre exemple de dispositif couplé à l'intérieur d'une boîte, montrant ledit dispositif au centre du volume interne de ladite boîte, avec l'orifice sur le dessus ; - la figure 3 représente schématiquement une vue détaillée d'un exemple de réalisation dudit orifice, des moyens de coupe 15 et des moyens de guidage ; - la figure 4 représente schématiquement une vue selon une coupe transversale de l'exemple de réalisation de la figure 2, dans une première position d'introduction d'un coton-tige usagé ; 20 - la figure 5 représente une vue similaire à la figure 3 dans une deuxième où l'extrémité dudit coton-tige introduit dans l'orifice est sectionnée suite au déplacement des moyens de découpe. 25 La présente invention concerne un dispositif de conteneur 1 à cotons-tiges usagés 2. On notera qu'un coton-tige 2 est constitué d'une tige 3 sous forme d'un bâtonnet, généralement en plastique, dont les extrémités 4 sont garnies d'une boule 5 de coton ou de ouate. 30 Ledit conteneur 1 consiste en un réceptacle fermé pour recevoir une partie d'un coton-tige 2 usagé, en particulier ses extrémités 4 et leur boule 5 attenante. Ainsi, le conteneur 1 comprend des parois périphériques délimitant un volume interne. Ce dernier est clos et les parois le referment entièrement. 35 On notera que, préférentiellement, le matériau constituant lesdites parois périphériques est opaque, empêchant de voir à depuis l'extérieur vers l'intérieur les déchets qu'il contient. Cette opacité peut aussi être conférée par un matériau de recouvrement, notamment adhésif accolé sur la face externe des parois périphériques.
Un tel matériau peut être plastique, composite, métallique voire en verre. Une des parois périphériques peut être prévus amovible ou articulée, formant un couvercle permettant d'accéder audit volume interne du conteneur 1, en particulier pour vider 10 l'intérieur dudit conteneur 1 des déchets qu'il contient. Le dispositif de conteneur 1 peut être indépendant ou bien joint à une boîte 8 contenants des cotons-tiges 2 propres. Dans le premier cas, le conteneur 1 est seul, servant de réceptacle à déchets, qui se présentent sous la forme des 15 embouts ouatés souillés des cotons-tiges 2. Dans le second cas, il peut être prévu amovible ou non. A cet effet, il peut comprendre des moyens de fixation amovible, destinés à coopérer avec des moyens complémentaires équipant une boîte 8 à cotons-tiges non usagés. Ces moyens de fixation 20 peuvent être mécaniques, par emboîtement et verrouillage/blocage, ou par l'intermédiaire d'un adhésif, de préférence repositionnable. Dans le cas où il n'est pas amovible, au moins une des parois périphériques dudit dispositif de conteneur 1 est 25 commune avec une paroi de la boîte 8 à cotons-tiges non usagés. En somme, cette paroi divise un même réceptacle en deux espaces séparés : un avec les cotons-tiges propres et l'autre destiné à recevoir les embouts utilisés et sales, formant ledit conteneur 1. 30 Dans ce cas précis, comme visible sur le mode de réalisation de la figure 1, ladite paroi commune de la boîte 8 avec ledit dispositif 1 peut être le fond, ledit dispositif 1 et son volume interne s'étendant sous ladite boîte 8 et formant une embase. Selon d'autres modes de réalisation, le dispositif 35 de conteneur 1 peut être situé au dessus ou sur les côtés. Comme visible sur un autre mode de réalisation de la figure 2, le conteneur 1 se trouve à l'intérieur de la boîte 8. Les parois supérieure et inférieure du conteneur 1 sont communes avec la paroi du haut et le fond de la boîte 8. La paroi latérale du conteneur 1 délimite et sépare les volumes internes de la boîte 8 et du conteneur 1. Selon le mode préféré de réalisation, le conteneur 1 et la boîte 8 sont cylindriques ou tronconiques. Afin d'introduire les déchets à l'intérieur, le conteneur 1 comprend au moins un orifice 6 ménagé au travers d'une desdites parois périphériques. Préférentiellement, un unique orifice 6 est ménagé au travers d'une paroi 7 bien spécifique. Un tel orifice 6 présente une ouverture d'entrée, traverse une paroi périphérique 7 et débouche à l'intérieur du volume interne du conteneur 1.
Cette paroi spécifique peut être la paroi supérieure comme visible sur la figure 2 (ou son fond en l'inversant, rendant invisible l'orifice 6), ou bien une paroi latérale, comme visible sur la figure 1. Selon les modes préférentiels de réalisation, comme visible sur les figures 1 et 2, ledit orifice 6 présente une section ronde ou oblongue, dimensionnée de manière à recevoir l'extrémité 4 d'un coton-tige usagé 2. En particulier, le diamètre dudit orifice 6 est largement supérieur à la taille de la boule 5, d'au moins 1 à 2 millimètres, autorisant son passage avec un jeu suffisant pour ne pas racler le long des parois internes, surtout des arêtes extérieure dudit orifice 6, afin de ne pas y déposer de saleté. Avantageusement, l'invention prévoit de récupérer les embouts utilisés, à savoir les boules 5 de coton qui ont été salies. Pour ce faire, il convient d'introduire lesdites boules 5 dans l'orifice 6, de les détacher de la tige 3 en vue de les conserver au sein du volume intérieur du conteneur 1. Pour ce faire, chaque orifice 6 comprend des moyens de découpe de l'extrémité 4 d'un coton-tige usagé 2, une fois 35 ladite extrémité 4 introduite en son sein. En d'autres termes, une fois introduite dans l'orifice 6, l'extrémité 4 est sectionnée par lesdits moyens de découpe. Ces derniers sont donc à même de couper la tige 3. On notera que ledit orifice 6 peut être équipé d'un opercule mobile d'une position d'obturation dudit orifice 6 vers une position libérant son ouverture, et inversement. En particulier, le retour en position d'obturation peut s'effectuer automatiquement, par des moyens de rappel élastique. Ces derniers peuvent être constitués par des moyens mécaniques aussi bien que par le matériau constituant ledit opercule, à savoir en un matériau plastique élastique, présentant la flexibilité requise. En particulier, l'opercule est situé à l'intérieur du conteneur 1, solidaire de la face interne de la paroi périphérique 7 comportant l'orifice 6. La charnière, qu'elle soit mécanique et rapportée sur cette paroi 7, ou bien constituée par la découpe de cette dernière sauf au niveau d'une portion, dont le matériau flexible fait office de charnière, permet lors de l'introduction de l'extrémité d'un coton-tige usagé, de repousser ledit opercule vers l'intérieur du conteneur 1, depuis sa position d'obturation. L'opercule revient en position d'obturation une fois ladite extrémité coupée. A cet effet, selon le mode préférentiel de réalisation, lesdits moyens de découpe se présentent sous la forme d'une lame 9 pourvue d'un chant de coupe 10 situé du côté dudit orifice 6. Une telle lame peut être constituée en tout type ou combinaison de matériau, préférentiellement composite ou métallique, surtout concernant le chant de coupe 10. De plus, ladite lame 9 est mobile depuis une position escamotée vers une position déployée, et inversement, en position déployée ladite lame 9 venant en obturation au moins partielle dudit orifice 6. Un exemple de position escamotée est visible sur la figure 3, tandis qu'un exemple de position déployée est visible sur la figure 4. Dès lors, l'extrémité 4 introduite dans l'orifice 6 est 35 coupée lorsque la lame 9 est déplacée pour refermer l'orifice 6, venant buter contre la tige 3 au niveau du chant de coupe 10. On notera que la tige 3 se retrouve alors coincée dans l'orifice 6, notamment contre la paroi intérieure opposée audit chant de coupe 10. En outre, la mobilité de la lame 9 est prévue 5 intérieurement, à savoir qu'elle se déplace à l'intérieur du conteneur 1, évitant tout risque de blessure lors de ses déplacements. Selon différents modes de réalisation, le mouvement de la lame 9 peut être une translation, comme visible sur la 10 figure 4, ou bien une rotation (non représentée). En outre, la commande du déplacement des moyens de découpe, en particulier de la lame 9, depuis une position vers une autre, peut s'effectuer par l'intermédiaire d'un organe 11. Ce dernier est solidaire de la lame 9 et traverse la paroi 7 à 15 proximité de l'orifice 6. De plus, un canal de guidage peut être envisagé, tel une fente, afin de contrôler le mouvement de l'organe 11 et, ainsi, de commander le déplacement de la lame 9. Des moyens complémentaires, non représentés, permettent 20 d'orienter la course de la lame 9. Ces moyens complémentaires peuvent se présenter sous la forme d'ergots, rails ou gorges coopérant avec les bords latéraux de la lame 9, afin d'assurer sa course, ainsi que la maintenir intérieurement contre la paroi 7 dudit conteneur 1. 25 Un guidage peut aussi être prévu au niveau dudit coton- tige 2 en vue de le guider lors de son introduction au sein de l'orifice 6. Pour ce faire, le conteneur 1 comprend des moyens de guidage dans un sens d'insertion de l'extrémité 4 dudit coton- 30 tige 2 usagé depuis une position initiale le long de la paroi périphérique dudit orifice 6 vers une position insérée dans laquelle ladite extrémité 4 traverse ledit orifice 6 et débouche à l'intérieur du volume interne dudit conteneur 1. Selon un premier mode de réalisation, non représenté, 35 lesdits moyens de guidage sont constitués par au moins la portion extérieure dudit orifice 6, prévue coudée, orientée extérieurement de façon tangentielle par rapport à la paroi périphérique dudit orifice 6. En d'autres termes, dans le sens d'introduction, l'orifice 6 présente une première section orientée tangentiellement ou substantiellement tangente, permettant d'introduire l'extrémité 4 du coton-tige 2 en rasant la paroi 7. Ensuite, depuis l'extérieur vers l'intérieur, les parois internes de l'orifice 6 constituent un tournant pour déboucher orthogonalement ou radialement par rapport à la face intérieure de ladite paroi 7. Ainsi, en poussant le coton- tige 2 depuis l'ouverture de l'orifice 6, l'extrémité 4 vient buter, forçant la tige 3 à se plier ou l'utilisateur à redresser le coton-tige 2, le bloquant au sein de l'orifice 6. L'extrémité 4 se retrouve alors bloquée, dépassant à l'intérieur du volume sensiblement orthogonalement. Ce blocage améliore considérablement la coupe de ladite extrémité 4 par la lame 9. Selon un autre mode de réalisation, comme visible sur la figure 2, lesdits moyens de guidage peuvent comprendre une lamelle 12 de recouvrement partiel dudit orifice 6. Une telle lamelle 12 est assujettie extérieurement par rapport à la paroi périphérique 7 dudit orifice 6. En d'autres termes, elle est rapportée et fixée sur l'extérieur du conteneur 1, aux abords de l'orifice 6. En particulier, seulement une extrémité de cette lamelle 12 est fixée, l'autre étant libre et dépassant vers l'extérieur. De plus, ladite lamelle 12 présente une fente 13 ouverte au niveau d'un bord latéral. Cette fente 13 est ménagée du côté des moyens de découpe, à savoir du côté de l'orifice 6 où se situe le chant de coupe 10. Une telle fente 13 limite l'accès à l'intérieur de l'orifice 6 et aux moyens de découpe, limitant les risques de blessure. En outre, ladite lamelle 12 est encore inclinée de façon convergente dans le sens d'introduction dudit coton-tige 2 usagé. Ainsi, l'extrémité libre dépasse extérieurement vers le coton-tige 2 et la lamelle 12 est inclinée en se rapprochant de la paroi 7 dans ledit sens d'introduction (sur la figure 2 de la droite vers la gauche). Dès lors, en poussant l'extrémité 4 du coton-tige 2, elle est guidée par la lamelle 2 vers l'orifice 6, entrant dans ce dernier pour venir cogner contre la paroi interne opposée et se redresser, bloquée pour être coupée. On notera que, lors de ce redressement, la tige 3 passe au travers de la fente 13, cette dernière étant prévue plus petite que le diamètre de la boule 5, empêchant son passage directement au travers.
Ainsi, le dispositif de conteneur 1 selon l'invention permet de récupérer les embouts salis de cotons-tiges, en sectionnant leurs extrémités 4. Il le conserve de façon hygiénique, non accessible. En outre, en limitant le déchet à l'embout souillé, le conteneur 1 peut présenter un volume interne moindre que le volume d'une boîte 8, pour le même nombre de cotons-tiges 2 (i.e. d'extrémités 4 de cotons-tiges 2) contenu.