FR3022734A1 - Pediluve pour le traitement et la desinfection des membres inferieurs d'animaux - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un pédiluve pour animaux, constitué d'au moins un bac (10, 30) adapté pour recevoir une solution antibactérienne. Selon l'invention, chacun desdits bacs est orienté, et comprend une zone d'entrée, présentant une paroi d'entrée (14), et une zone de sortie, présentant une paroi de sortie (13), ladite paroi de sortie (13) présentant une hauteur supérieure à ladite paroi d'entrée (14). La hauteur de la paroi de sortie (13) permet de réduire les pertes de solution antibactérienne, sous l'effet des sabots des animaux, tout en assurant grâce à la moindre hauteur de la paroi d'entrée (14), une entrée aisée dans le bac pour l'animal.

Description

Pédiluve pour le traitement et la désinfection des membres inférieurs d'animaux 1 Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui du traitement et/ou de la désinfection des membres inférieurs d'animaux, notamment des bovidés. Plus précisément, l'invention concerne les pédiluves pour animaux, adaptés pour recevoir une solution sèche antibactérienne permettant de désinfecter les membres inférieurs d'un animal contractant une maladie, ainsi que traiter de façon préventive les membres inférieurs de l'ensemble des animaux du cheptel et pour limiter l'éjection par l'avant de cette solution sèche lors du passage des animaux. Un tel pédiluve est par exemple destiné à être placé régulièrement de façon temporaire dans le passage de tout type d'animaux d'élevages. 2 Techniques de l'art antérieur Certaines maladies, telles la maladie dite de Mortellaro qui est une infection podale sur les bovins, sont aujourd'hui de plus en plus présentes dans les élevages de bétails. Ces maladies dues à des bactéries, telles la bactérie tréponème, qui se propagent notamment dans le fumier couvrant le sol des bâtiments agricoles, provoquent des lésions sous le pied des animaux, rendant la station debout douloureuse pour les bêtes infectées. Afin d'améliorer l'hygiène dans les élevages ainsi que la santé du bétail, les éleveurs traitent de façon régulière les membres inférieurs de leurs animaux et plus précisément les sabots.

Une première technique de traitement connue de l'état de l'art, dite « traitement individuel », consiste à pulvériser une solution antibactérienne, de 1 façon individuelle, sur les zones lésées de chacun des animaux infectés, par exemple grâce à une bombe de type aérosol. Un inconvénient de cette première technique est que le traitement est appliqué de façon curative principalement aux membres inférieurs postérieurs et n'évite de ce fait pas la propagation de la maladie aux autres animaux du cheptel. Un autre inconvénient de cette technique est que la maladie n'est traitée que de façon temporaire et que, par conséquent, les lésions peuvent réapparaitre quelque temps après le traitement.

Encore un autre inconvénient de cette technique est qu'elle nécessite pour l'éleveur une première phase de détection des animaux infectés, avec un risque de non-détection d'un animal contaminé, puis une seconde phase d'application de la solution antibactérienne de façon individuelle sur chacun des animaux détectés comme infectés. Cette technique est donc couteuse en temps et en énergie pour l'éleveur. Une seconde technique de traitement connue de l'état de l'art, dite « traitement collectif », consiste à faire passer régulièrement, par exemple plusieurs fois par mois, l'ensemble des animaux du cheptel dans un pédiluve comprenant une solution liquide antibactérienne.

Un inconvénient de cette technique est que le choc thermique causé par le passage des sabots de l'animal dans la solution liquide, l'odeur désagréable (formol, sulfate de cuivre) ainsi que l'effet miroir provoqué par cette solution liquide génère un stress et crispe l'animal. Ce stress et/ou cette crispation peuvent en outre conduire l'animal à déféquer dans le pédiluve, et ainsi à polluer la solution qu'il contient, celle-ci pouvant alors perdre ses caractéristiques antibactériennes. Afin de s'assurer que la solution antibactérienne traite de façon efficace les animaux, l'éleveur est alors obligé de la renouveler régulièrement, ce qui n'est pas neutre pour l'environnement et engendre un coût pour l'éleveur car la 2 solution antibactérienne est en règle générale complexe à recycler du fait des produits peu ou non recyclables qu'elle contient. Par ailleurs, dans des applications ou une poudre asséchante antibactérienne est utilisée dans le pédiluve en lieu et place d'une solution liquide, le passage des animaux à tendance à entrainer la poudre en dehors du pédiluve, la hauteur de celui-ci devant être limitée pour que les animaux n'hésitent pas à y entrer, et ne heurtent pas les parois du pédiluve. Encore un autre inconvénient des techniques connues est que le pédiluve doit être installé dans une zone facile d'accès pour l'ensemble du cheptel, qui peut parfois comprendre plus d'une centaine d'animaux, afin que ces derniers le traversent régulièrement. Cette zone d'accès nécessite parfois un aménagement spécifique engendrant des coûts pour l'éleveur. En résumé, aucune de ces techniques n'assure de façon efficace : - un traitement empêchant la propagation et la réapparition de la maladie, - le respect de l'environnement, - un coût minime et un gain de temps pour l'éleveur, - et une facilité d'accès pour les animaux sans crainte. 3 Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier au moins certains de ces différents inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est, selon au moins un mode de réalisation particulier, d'éviter un renouvellement régulier de la solution ou de la poudre antibactérienne, ou à tout le moins de réduire sa fréquence de renouvellement, par rapport à l'art antérieur, afin de respecter l'environnement et de limiter les coûts. Un autre objectif de l'invention est, selon au moins un mode de réalisation particulier, d'assurer le traitement efficace des animaux de façon 3 préventive sur l'ensemble du cheptel et de façon curative sur les animaux infectés, afin d'éviter la propagation et la réapparition de la maladie. Encore un autre objectif de l'invention est, selon au moins un mode de réalisation particulier, de permettre une utilisation avec une solution antibactérienne sèche, comme de la poudre, afin de ne pas stresser et/ou crisper les animaux. Un autre objectif de l'invention est, selon au moins un mode de réalisation particulier, de permettre un déplacement aisé du pédiluve à une seule personne, même dans le cas où celui-ci est rempli de solution 10 antibactérienne. Encore un autre objectif de l'invention est, selon au moins un mode de réalisation particulier, de permettre une utilisation optimisée du pédiluve et un accès temporaire aisé au pédiluve pour l'ensemble des animaux du cheptel, engendrant un réel bénéfice pour le confort de l'éleveur. 15 4 Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints à l'aide d'un pédiluve pour animaux, constitué d'au moins un bac adapté pour recevoir une solution antibactérienne. Selon l'invention, chacun des bacs est orienté, et comprend une zone 20 d'entrée, présentant une première paroi d'extrémité, dite paroi d'entrée, et une zone de sortie, présentant une seconde paroi d'extrémité, dite paroi de sortie, la paroi de sortie présentant une hauteur supérieure à la paroi d'entrée, par exemple 1,2 à 2 fois supérieur. Ainsi, l'invention repose sur une approche nouvelle et inventive du 25 traitement et/ou de la désinfection des membres inférieure des animaux, par la présence d'une paroi de sortie du pédiluve, ayant une hauteur supérieure à la hauteur de la paroi d'entrée du pédiluve. 4 On note que la hauteur de la paroi de sortie permet de réduire les pertes de solution antibactérienne dans le ou les bacs, sous l'effet des sabots des animaux, tout en assurant grâce à la moindre hauteur de la paroi d'entrée, une entrée aisée dans le bac pour l'animal.

Une telle configuration des bacs permet également de remplir le pédiluve avec une solution antibactérienne sèche, telle que de la poudre, ce qui présente l'avantage de ne pas crisper les animaux lors de leur passage dans le bac, et ainsi diminuer le risque de pollution de la solution dût aux déjections de ces derniers. En particulier, le pédiluve comprend deux bacs symétriques et un élément de liaison, configurés pour prendre deux positions : o une position d'utilisation dans laquelle les deux bacs sont juxtaposés et reliés par l'élément de liaison, o une position de stockage dans laquelle les bacs et l'élément de liaison sont empilés.

Une telle configuration permet une utilisation optimisée du pédiluve et une installation temporaire aisée, sur le passage de l'ensemble du cheptel, par exemple à la sortie de la traite pour les bovins, ce qui engendre un réel confort pour l'éleveur. Selon une caractéristique particulière de l'invention, l'élément de liaison présente sur sa partie supérieure une grille apte à permettre le passage des déjections animales. Cette grille permet notamment de recevoir les éventuelles déjections des animaux, afin de ne pas souillée la solution antibactérienne et ainsi réduire la fréquence de renouvellement de celle-ci, qui n'est pas neutre pour l'environnement et engendre un coût pour l'éleveur car elle est en règle générale complexe à recycler du fait des produits peu ou non recyclables qu'elle contient. 5 Une autre caractéristique particulière du pédiluve est que l'élément de liaison porte deux rainures longitudinales aptes à coopérer chacune avec l'extrémité supérieure d'une paroi latérale d'un desdits bacs. Cet aspect permet entre autre d'emboiter aisément les différents modules les uns avec les autres, afin de faciliter le passage de la position d'utilisation à la position de stockage. Selon une mise en oeuvre particulière de l'invention, la surface de fond du ou des bacs présente un relief, par exemple une pluralité de bossages en forme de demi-sphères, apte à écarter les onglons d'un sabot d'un bovidé.

Cette surface de fond en relief permet notamment une bonne pénétration de la solution antibactérienne entre les onglons des animaux afin d'assurer un traitement et/ou une désinfection efficace. Encore une autre caractéristique particulière de l'invention est que la surface de fond du ou des bacs présente au moins une nervure perpendiculaire aux parois latérales et à égale distance des parois d'extrémités. La présence de cette nervure permet d'une part de contrecarrer le déplacement de la solution vers l'avant du bac sous l'effet des membres inférieurs de l'animal, et d'autre part à renforcer la rigidité du bac, plus particulièrement lorsqu'il est réalisé sous forme modulable.

Selon une mise en oeuvre particulière de l'invention, chacun des bacs est muni d'au moins une roue, à proximité de la partie inférieure de la paroi de sortie et d'une poignée sur la paroi d'entrée. Cet agencement permet un déplacement aisé du pédiluve à une seule personne, même dans le cas où celui-ci est rempli de solution antibactérienne. 5 Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la suite de la lecture et la description suivante, donnée à titre de 6 simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés ci-dessous, parmi lesquels : - la figure 1A est une vue en perspective d'un bac selon un premier mode de réalisation ; - la figure 1B illustre la vue en coupe A-A du bac de la figure 1A ; - la figure 2A est une vue en perspective d'un bac selon un second mode de réalisation ; - la figure 2B illustre la vue en coupe B-B du bac de la figure 2A ; - la figure 3A est une vue en perspective de l'élément de liaison ; - la figure 3B est une vue de côté de l'élément de liaison ; - les figures 4A et 4B illustrent des vues en perspectives du pédiluve dans sa position d'utilisation ; - la figure 5 illustre la vue en coupe D-D du pédiluve des figures 4A et 4B; - la figure 6 illustre la vue en coupe D-D et en perspective du pédiluve des figures 4A et 4B ; - la figure 7 est une vue en perspective du pédiluve dans sa position de stockage. 6 Description détaillé d'un mode de réalisation de l'invention 6.1 Description d'un exemple de pédiluve selon l'invention L'invention propose donc, comme illustré par les figures 4A et 4B, un pédiluve comprenant trois modules emboîtables, parmi lesquels deux bacs identiques 10 et 30 et un élément de liaison 20. Ces modules sont conçus pour prendre deux positions : - une position d'utilisation dans laquelle les deux bacs 10 et 30 sont juxtaposés et reliés par l'élément de liaison 20, 7 - une position de stockage dans laquelle un premier bac 10 est inséré dans le second bac 30, l'élément de liaison 20 étant inséré dans le premier bac 10. 6.2 Description d'un bac selon un premier mode de réalisation La figure lA montre une vue en perspective d'un des bacs 10 ou 30 selon un premier mode de réalisation, par exemple le bac 10. Ces deux bacs 10 et 30 sont similaires, et symétriques par rapport à l'élément de liaison, dans la position d'utilisation. Ce bac 10 comprend une surface de fond 11 et deux parois latérales 121 et 122 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la surface de fond 11. Afin que les sabots des animaux, par exemple dans les cas de bovins, puissent être intégralement recouverts par la solution antibactérienne dans le bac 10, la largeur L1 d'un des bacs, définie ici par la largeur de la paroi de fond 11, peut être comprise entre 20 et 40cm.

La longueur L2 du bac 10 doit permettre d'assurer le passage des membres avant et arrière de l'animal dans la solution antibactérienne. Ces parois latérales 121 et 122 définissant la longueur totale du pédiluve, ont donc, dans ce mode de réalisation, une longueur comprise en 1,5 m et 2 m, par exemple 1,8 m. Selon l'invention, chaque bac est orienté, c'est-à-dire qu'il présente un sens de circulation pour l'animal, celui-ci pénétrant par une zone, ou un côté, d'entrée et sortant par une zone, ou un côté, de sortie. La zone d'entrée présente une paroi d'entrée 14 et la zone de sortie présente une paroi de sortie 13. Ces parois 13 et 14 s'étendent sensiblement perpendiculairement à la paroi de fond 11 et relient les parois latérales 121 et 122 entre elles. La paroi de sortie 13 présente une hauteur égale aux parois latérales 121 et 122 et supérieure à la hauteur de la paroi d'entrée 14. La hauteur de la paroi d'entrée 14 fixe une hauteur maximum de solution antibactérienne à insérer dans le bac et afin que l'ensemble du sabot du bovin soit recouvert par ladite solution. Dans le mode de réalisation illustré, cette 8 hauteur maximum de solution est comprise entre 10 et 15 cm, par exemple 13,5 CM. La hauteur des parois latérales ainsi que de la paroi de sortie 13, supérieure à la hauteur de la paroi d'entrée 14, permet de limiter l'éjection de la solution antibactérienne par l'avant du pédiluve, causée par le passage des animaux. La hauteur de ces parois 121, 122 et 13 est donc comprise entre 15 et 25 cm, par exemple 20 cm. Ainsi, les parois latérales et la paroi de sortie permettent de réduire les pertes de solution, alors que la hauteur réduite de la paroi d'entrée facilite l'entrée des animaux dans le pédiluve. Un rebord en forme de U inversé peut être présent sur au moins une partie des portions supérieures d'au moins certaines des parois 121, 122, 13 et 14, et par exemple s'étendre sur l'ensemble du périmètre du bac 10. Ce rebord peut notamment faire office de poignée et facilite donc la préhension du bac par l'éleveur. La paroi de sortie 13 comprend également sur sa partie inférieure deux logements 131 et 132 permettant de recevoir une paire de roues. Ces deux roues sont fixées de façon à : - effleurer le sol sans permettre le déplacement lorsque le pédiluve est dans sa position d'utilisation ; - rouler et permettre un déplacement aisé, lorsque l'éleveur soulève la paroi extrême 14 grâce à la poignée de préhension. La surface de fond 11 du bac 10 comprend en outre au moins une nervure transversale 16 s'étendant perpendiculairement aux parois latérales 121 et 122 et les reliant entre elles. Cette nervure transversale 16 se trouvant sensiblement à égale distance des parois extrême 13 et 14 permet, d'une part, de contrecarrer le déplacement de la solution antibactérienne vers l'avant du bac sous l'effet des membres inférieurs des animaux qui le traverse et, d'autre part, de renforcer la rigidité du bac. 9 6.3 Description d'un bac selon un second mode de réalisation La figure 2A illustre une vue en perspective d'un des bacs 10 ou 30 selon un second mode de réalisation, par exemple le bac 10. Selon le bon vouloir de l'éleveur, celui-ci peut choisir un pédiluve composé de deux bacs 10 et 30 selon leurs premier mode de réalisation (décrit au paragraphe 6.2) ou selon leurs deuxième mode de réalisation (décrit ci-dessous au paragraphe 6.3). Ce bac 10 selon un second mode de réalisation comprend une surface de fond 17 bosselée, défini pour écarter les onglons des animaux et permettre une bonne pénétration de la solution antibactérienne entre ces onglons. Cette surface de fond 17 bosselée est par exemple munie d'une pluralité d'ergots 18, en forme de demi-sphère. Outre cette surface de fond bosselée 17, le bac 10 selon le second mode de réalisation, est identique au bac 10 selon le premier mode de réalisation décrit précédemment au paragraphe 6.2. 6.4 Description de l'élément de liaison Les figures 3A e 3B illustrent un élément de liaison 20 formé sur sa partie supérieure par une grille 21. Cette grille 21 en forme semi-circulaire permet de recevoir des déjections animales afin de limiter leur propagation dans la solution antibactérienne.

Cet élément de liaison 20 comprend en outre deux pattes de support 251 et 252 solidaires de la grille 21 et symétriques par rapport à l'axe C-C. Ces pattes de support 251 et 252 sont ménagées de façon à former des ouvertures 22 aux extrémités de l'élément de liaison permettant d'extraire et nettoyer grâce à un jet d'eau les déjections animales lorsque nécessaire.

Afin d'assurer un support optimisé de l'élément de liaisons 20, les pattes 251 et 252 comprennent trois points d'appuis respectivement 251A, 2518, 251c et 252A, 252B, 252c répartis longitudinalement de façon équidistante sur l'ensemble de la longueur de l'élément de liaison, qui est égale à la longueur du bac 10, c'est-à-dire comprise entre 1,5 et 2 m, par exemple 1,8 m. 10 L'élément de liaison 20 comprend en outre deux languettes 241 et 242 solidaires de la grille 21 et symétriques par rapport à l'axe C-C. Ces deux languettes 241 et 242 forment, avec les pattes de support 251 et 252, deux rainures longitudinales 231 et 232.

Les languettes 241 et 242 s'étendent en outre de façon longitudinale tout en ménageant une encoche à chaque extrémité, respectivement 241A, 241B et 242A, 242B, comprise entre 4 et 8 cm, par exemple 6 cm. 6.5 La position d'utilisation Dans la position d'utilisation du pédiluve illustré figures 4A, 4B, 5 et 6, les deux bacs 10 et 30 ainsi que l'élément de liaison 20 sont juxtaposés, l'élément de liaison 20 reliant les bacs 10 et 30. Afin d'assurer un passage régulier, classiquement 2 à 3 fois par mois, de l'ensemble du cheptel dans le pédiluve, il est placé de façon longitudinale sur le passage du bétail, par exemple à la sortie de la traite pour les bovins.

La solidarisation de l'élément de liaison 20 aux bacs 10 et 30 est réalisée grâce aux rebords 15 des parois latérales 121 et 122 des bacs 10 et 30 qui viennent se loger dans les nervures 231 et 232 de l'élément de liaison 20. Afin d'assurer un blocage en translation, les encoches 241A, 241B et 242A, 242B qui se trouvent à chaque extrémités des languettes 241 et 242 viennent buter dans les parois extrêmes 13 et 14 des bacs 10 et 30. La position d'utilisation du pédiluve permet aux membres inférieurs droits de l'animal de traverser le bac 30 et aux membres inférieurs gauches de traverser le bac 10, chacun des bacs 10 et 30 contenant une solution antibactérienne permettant de traiter et de désinfecter les animaux. Pour cela, la largeur totale de l'élément de liaison 20 est comprise entre 20 et 30 cm, par exemple 25 cm. Cette largeur de l'élément de liaison 20 permet également de récupérer aisément les déjections des animaux, sans que celles-ci ne polluent la solution antibactérienne.

11 De plus, afin de ne pas crisper l'animal lors du passage dans le pédiluve, la solution antibactérienne ne se présente pas sous l'état liquide, mais sous forme de poudre comprenant une bactérie apte à lutter contre la maladie, par exemple la maladie dite de Mortellaro. 6.6 La position de stockage Le pédiluve étant classiquement placé 2 à 3 fois par mois sur le passage de l'ensemble du cheptel par l'éleveur, il est nécessaire qu'il soit modulable afin de le stocker de façon aisée, les jours de non-utilisation. Dans la position de stockage du pédiluve illustré figure 7, les trois éléments 10, 20 et 30 sont emboîtés. A savoir, le bac 10 est inséré dans le bac 30, l'élément de liaison étant lui-même inséré dans le bac 10. La paire de roues située au voisinage de la partie inférieure de la paroi extrême 13 permet en outre un déplacement aisé du pédiluve dans sa position de stockage, lorsque l'éleveur soulève l'ensemble grâce à la poignée située sur la partie supérieure de la paroi extrême 14. 12

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Pédiluve pour animaux, constitué d'au moins un bac (10, 30) adapté pour recevoir une solution antibactérienne, caractérisé en ce que chacun desdits bacs (10, 30) est orienté, et comprend une zone d'entrée, présentant une première paroi d'extrémité (14), dite paroi d'entrée, et une zone de sortie, présentant une seconde paroi d'extrémité (13), dite paroi de sortie, et en ce que ladite paroi de sortie (13) présente une hauteur supérieure à ladite paroi d'entrée (14).
2. 2. Pédiluve pour animaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite paroi de sortie (13) présente une hauteur 1,2 à 2 fois supérieure à la hauteur de ladite paroi d'entrée (14).
3. 3. Pédiluve pour animaux selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit pédiluve comprend deux bacs symétriques (10, 30) et un élément de liaison (20), configurés pour prendre deux positions : o une position d'utilisation dans laquelle les deux bacs (10, 30) sont juxtaposés et reliés par ledit élément de liaison (20), o une position de stockage dans laquelle lesdits bacs (10, 30) et ledit élément de liaison (20) sont empilés.
4. 4. Pédiluve pour animaux selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de liaison (20) présente sur sa partie supérieure une grille (21) apte à permettre le passage des déjections animales.
5. 5. Pédiluve pour animaux selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit élément de liaison (20) porte deux rainures longitudinales (231, 232) aptes à coopérer chacune avec l'extrémité supérieure d'une paroi latérale d'un desdits bacs.
6. 6. Pédiluve pour animaux selon l'une quelconques des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la surface de fond (17) du ou desdits bacs (10, 30) présente un relief apte à écarter les onglons d'un sabot d'un bovidé. 13 14 3022734
7. 7. Pédiluve pour animaux selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit relief présente une pluralité de bossages (18) en forme de demi-sphères.
8. 8. Pédiluve pour animaux selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la surface defond (17) du ou desdits bacs (10, 30) présente 5 au moins une nervure (16) perpendiculaire aux parois latérales et à égale distance des parois d'extrémités.
9. 9. Pédiluve pour animaux selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chacun desdits bacs (10, 30) est muni d'au moins une roue, à proximité de la partie inférieure de ladite paroi de sortie.
10. 10 10, Pédiluve pour animaux selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite paroi d'entrée (14) porte une poignée. 14