La présente invention entre dans le domaine des moyens de fixation amovible d'un objet sur un autre, notamment celui des manches ou poignées amovibles sur un récipient. Plus particulièrement l'invention trouvera son application 5 dans le domaine des ustensiles de cuisine. L'invention concerne particulièrement un ustensile de cuisine, notamment un récipient ou contenant, par exemple une casserole, une cocotte ou une poêle, présentant un manche amovible. 10 En effet, les ustensiles de cuisine existant sont munis d'un manche ou d'une poignée amovible équipant un récipient, ceci dans le but de faciliter leur manipulation. De manière générale, la liaison entre le manche amovible et le récipient se fait longitudinalement, c'est-à-dire que la 15 fixation réversible est réalisée dans l'axe du manche. En outre, il résulte du caractère amovible un gain de place, par exemple pour le rangement de l'ustensile, notamment dans un placard. La dissociation possible entre le manche et le récipient permet donc de diminuer l'encombrement dans l'espace 20 de l'ustensile de cuisine. De plus, cette dissociation contribue également à éviter un dépôt de saleté au niveau des zones comprises entre le récipient et le manche. La possibilité d'enlever le manche du récipient permet de libérer une zone au niveau du récipient, ce 25 qui facilite son nettoyage, par exemple dans un lave-vaisselle. Néanmoins dans la plupart des cas, utiliser des poignées ou manches amovibles pour diminuer l'encombrement apporte comme inconvénient majeur la présence d'un jeu au niveau de l'intersection entre le manche et le récipient provoquant un 30 mouvement de l'un par rapport à l'autre. La présence de ce jeu provoque un maintien de l'ustensile de cuisine qui est désagréable et déséquilibré. Ledit jeu est associé à un manque de stabilité du manche par rapport au récipient, qui peut entrainer un risque de perte d'une partie 35 du contenu dudit récipient.
Le document FR 2988284 de l'état de la technique consiste à résoudre ledit problème de jeu en proposant un système comprenant un récipient, muni d'un premier moyen de prise, et comprenant également un manche, muni d'un second moyen de prise. Plus précisément, la fixation réversible du manche sur le récipient se caractérise par le fait que lesdits moyens de prise coopèrent et entrent en prise par coulissement latéral du manche par rapport au récipient. Ledit coulissement latéral susmentionné correspondant à un mouvement du manche sensiblement tangentiel par rapport à la paroi du récipient. Cette liaison par coulissement latéral entre le manche et le récipient serait contraire à une liaison « traditionnelle » longitudinale selon l'axe du manche et serait responsable d'une diminution du jeu entre le manche et le récipient. Il est également prévu que l'un des moyens de prise comporte au moins un élément en matériau élastiquement déformable pour renforcer la fixation sans jeu. Toutefois, une telle solution n'est pas toujours optimale, et il est nécessaire de trouver une solution complémentaire ou alternative pour diminuer davantage le jeu entre le manche et le récipient. En particulier, il est nécessaire de trouver une solution qui s'adapte à la majorité des ustensiles de cuisine, ces derniers ne présentant pas une fixation du manche sur le récipient par coulissement latéral mais une liaison longitudinale selon l'axe du manche. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique, en proposant un ustensile de cuisine présentant au moins un récipient et au moins un manche amovible.
Ainsi, ledit ustensile de cuisine comprenant au moins un moyen de fixation du manche sur le récipient, ledit moyen de fixation étant en deux parties, une première partie solidaire du récipient et une deuxième partie solidaire du manche amovible. Ladite deuxième partie étant constituée par un moyen d'indexage par emboîtement dans la première partie et comportant, de plus, au moins un moyen d'immobilisation réversible sur la première partie, caractérisé en ce qu' il comporte au moins un élément comprenant au moins une partie deformable et une zone de contact , ledit élément étant solidaire de l'une ou l'autre des parties. Ladite partie deformable étant disposée apte à être écrasée lors de l'assemblage de ladite première partie avec ladite deuxième partie, de sorte à assurer une fonction d'amortisseur et ladite zone de contact étant apte à coopérer avec la partie en regard de la partie équipée dudit élément.
De plus, selon d'autres caractéristiques la partie deformable de l'élément est une pastille en silicone munie, sensiblement en son centre, d'au moins une partie en saillie constituant ladite zone de contact. Selon l'invention, l'élément comprend un logement présent au sein de ladite deuxième partie, ledit logement présentant une zone d'ouverture au niveau de la face entrant en contact avec ladite première partie, ledit logement comprenant également une bille métallique et au moins une bille en silicone intercalée entre le fond du logement et la bille métallique, ladite bille en silicone, de préférence deux billes en silicone, constituant la partie deformable; ledit logement étant conformé de sorte à laisser saillir au moins une partie de ladite bille métallique au niveau de la zone d'ouverture du logement, ladite partie saillante de la bille métallique constituant ladite zone de contact. De façon particulière, ladite partie en saillie de la pastille en silicone ou la partie saillante de la bille métallique coopère avec au moins une cavité correspondant, ladite cavité étant présente sur la partie ne comprenant pas l'élément. Avantageusement, le silicone utilisé est un matériau à température de dégradation élevée, de préférence supérieur à 200°C. De préférence, ladite bille métallique est retenue dans le 35 logement à l'aide moyen rétenteur. Selon une caractéristique particulière à l'invention, ladite première partie solidaire du récipient se présente sous la forme d'une anse présentant au moins une ouverture. De plus, selon une autre spécificité de l'invention, ledit moyen d'indexage par emboîtement présent sur la deuxième partie est constitué par un bec à double cambrage, ledit bec étant apte à être introduit dans au moins une ouverture présente au sein de ladite première partie solidaire du récipient. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des 10 modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement une vue du dessus d'un récipient équipé de la première partie du moyen de fixation de l'invention; 15 - la figure 2 représente schématiquement une vue de profil d'un manche amovible de l'invention selon un premier mode de réalisation ; - la figure 3 représente schématiquement une vue de profil d'un manche amovible selon un deuxième mode de réalisation 20 - la figure 4 représente schématiquement une vue de profil de l'ustensile de cuisine selon le premier mode de réalisation comprenant un manche amovible dissocié de son récipient - la figure 5 représente schématiquement une vue de profil d'un ustensile de cuisine selon le premier mode de réalisation 25 comprenant un récipient équipé de son manche amovible. La présente invention concerne un ustensile de cuisine 1 présentant au moins un récipient 2 tel que illustré sur la figure 1. Ledit récipient 2 peut être tous types de contenants utilisables en cuisine, par exemple une casserole, une poêle, 30 ou encore une cocotte. Avantageusement, ledit récipient 2 est réalisé dans un matériau spécifique résistant à la cuisson sous de haute température, par exemple de l'inox ou acier inoxydable, de la fonte, du fer, de l'aluminium, de la céramique ou du cuivre. 35 En plus, d'être muni d'au moins un récipient 2, l'ustensile 1 comporte au moins un manche 3 amovible ou poignée amovible. On entend par le terme « amovible » un élément capable d'être associé ou non, c'est-à-dire enlevable ou séparable d'un autre élément. Dans la présente invention, le manche 3 est un élément « amovible » par rapport audit récipient 2 de l'ustensile de cuisine 1. L'ustensile de cuisine 1 selon l'invention, comprend également au moins un moyen de fixation du manche 3 sur le récipient 2. Ledit moyen de fixation est prévu et conçu pour permettre de solidariser de façon réversible le manche 3 sur le récipient 2. De manière avantageuse, ledit moyen de fixation est positionné au niveau de la périphérie supérieure du récipient 2. Selon un mode de réalisation spécifique, l'ustensile de 15 cuisine 1 selon l'invention comprend plusieurs moyens de fixation, de préférence deux moyens de fixation. Plus particulièrement, dans le cas où l'ustensile 1 comprend un récipient 2 de type casserole ou cocotte, il y a deux moyens de fixation qui se font faces et sont 20 diamétralement opposés. Tandis qu'il y a, préférentiellement, un seul et unique moyen de fixation, dans le cas où l'ustensile de cuisine 1 selon l'invention comprend un récipient 2 de type poêle. De manière avantageuse, ledit moyen de fixation est en 25 deux parties, lesdites parties étant distinctes, nommées ci-après « première partie » 4 et « deuxième partie » 5. Selon l'invention, ladite première partie 4 est solidaire du récipient 2 tel qu'illustré sur la figure 1. De préférence, ladite première partie 4 est positionnée sur la partie 30 périphérique supérieure du récipient 2 et elle est dirigée vers l'extérieur 20 dudit récipient 2. On entend par « extérieur 20 du récipient 2 » toute la surface périphérique du récipient 2 qui n'est pas destinée être en contact direct avec les aliments à cuisiner avec l'ustensile 1 de l'invention. 35 De manière avantageuse, ladite première partie 4 se présente sous la forme d'une anse, de préférence une anse recourbée vers l'extérieur 20 du récipient 2. Selon l'invention, l'anse présente au moins une ouverture 6. De plus, selon l'invention, le moyen de fixation présente également une deuxième partie 5 tel qu'illustré sur la figure 2 5 et 3. Ladite deuxième partie 5 est solidaire du manche 3 amovible. En outre, comme décrit sur la figure 3 ladite deuxième partie 5 est constituée par un moyen d'indexage 7 par emboîtement dans la première partie 4. En d'autres termes, 10 ledit moyen d'indexage 7 est présent pour permettre la fixation de ladite deuxième partie 5 sur ladite première partie 4. En conséquence, le moyen d'indexage 7 permet de fixer selon un verrouillage vertical le manche 3 au récipient 2. De préférence, ledit moyen d'indexage 7 par emboîtement 15 est constitué par un bec à double cambrage. Ledit bec à double cambrage adopte une forme géométrique complémentaire à ladite première partie 4. En conséquence, le bec est apte à épouser par emboîtement ladite première partie 4. En outre, comme illustré sur la figure 4, l'emboîtement du 20 bec 7 dans la première partie 4 est possible grâce à la présence d'au moins une ouverture 6 sur ladite première partie 4, cette dernière se présentant par exemple sous forme d'anse. En conséquence comme indiqué sur la figure 5, ledit bec à double cambrage est apte à être introduit dans au moins une 25 ouverture 6 présente au sein de ladite première partie 4. Selon un autre mode de réalisation, ladite première partie 4 présente plusieurs ouvertures 6, de préférence deux ouvertures 6. Les ouvertures 6 de ladite première partie 4 sont conçues aptes à recevoir le moyen d'indexage 7 de type bec à 30 double cambrage de la deuxième partie 5. De manière générale, le moyen d'indexage sous forme de bec permet un excellent maintien de la deuxième partie 5 du moyen de fixation sur la première partie 4, assurant la cohésion verticale entre le manche 3 amovible et le récipient 2. 35 En plus, du moyen d'indexage 7, la deuxième partie 5 comporte également au moins un moyen d'immobilisation réversible 8 de la deuxième partie 5 sur la première partie 4, comme le montrent les figures 2 et 3. De façon avantageuse, le moyen d'immobilisation réversible 8 consiste en tous moyens permettant l'immobilisation de la deuxième partie 5 par rapport à la première partie 4. Par exemple, le moyen d'immobilisation réversible 8 peut consister en un organe de verrouillage-déverrouillage tel que décrit dans le brevet européen EP 0852 924. Néanmoins, le moyen d'immobilisation réversible 8, à lui seul, ne suffit pas à exempter de jeu la liaison entre le récipient 2 et le manche 3 amovible. C'est pourquoi et selon une caractéristique particulière et spécifique à l'invention, l'ustensile de cuisine 1 comprend au moins un élément 9 solidaire de l'une ou l'autre des parties dudit moyen de fixation. Ledit élément comprend au moins une partie deformable 10 et au moins une zone de contact 11. Avantageusement, ledit élément 9 est solidaire de la deuxième partie 5 du moyen de fixation, cette dernière étant elle-même solidaire au manche 3 amovible dudit ustensile de 20 cuisine 1. De manière intéressante, l'une ou l'autre des parties, peut présenter plusieurs éléments 9, de préférence deux éléments 9, ce qui a pour comme avantage de diminuer le jeu possible entre la première partie 4 et la deuxième partie 5 du 25 moyen de fixation de l'invention. Selon un mode de réalisation particulier, si le moyen de fixation présente plusieurs éléments 9, certains d'éléments 9 peuvent être sur la première partie 4 solidaire du récipient 2 et d'autres d'éléments 9 peuvent être sur la deuxième partie 5 30 solidaire du manche 3. Par exemple, si l'ustensile de cuisine 1 présente au total deux éléments 9, le premier élément 9 peut être positionné sur la première partie 4 et le deuxième élément 9 peut être positionné sur la deuxième partie 5. Selon une spécificité de l'invention indiquée sur les 35 figure 2 et 3, ledit élément 9 comprend au moins une partie deformable 10.
On entend par « partie deformable 10 » toute partie de l'élément 9 qui est dans une matière dénaturable, douée d'élasticité et dont la forme est variable sous l'action d'une pression mécanique ou chimique.
Selon une spécificité de l'invention, ladite partie deformable 10 est disposée apte à être écrasée lors de l'assemblage de ladite première partie 4 avec ladite deuxième partie 5. La présence de la partie deformable 10 a pour effet d'assurer une fonction d'amortisseur au niveau de la liaison entre les deux parties 4,5. En conséquence, l'élément 9 comprenant la partie deformable 10 permet d'atténuer, voire d'éliminer le risque de jeu possible entre le manche 3 amovible et le récipient 2 de l'ustensile de cuisine 1 de l'invention.
Selon une deuxième spécificité de l'invention, ledit élément 9 comprend également une zone de contact 11, ladite zone 11 étant apte à coopérer avec la partie en regard de la partie équipée dudit élément 9. En d'autres termes, ladite zone de contact 11 est positionnée entre ladite première partie 4 et ladite deuxième partie 5. De ce fait, ladite zone de contact 11 se retrouve à l'intersection des deux parties 4,5 constituant le moyen de fixation. Cette zone de contact 11 constitue une zone de lien directe entre la première partie 4 et la deuxième partie 5.
Selon un premier mode de réalisation illustré par la figure 2, l'élément 9 de l'invention est une pastille en silicone solidaire directement de l'une ou l'autre des parties du moyen de fixation. Ladite pastille en silicone peut être solidarisée par tous moyen connus et aptes à cet effet, en particulier par collage de ladite pastille à l'endroit désiré sur l'une ou l'autre des parties du moyen de fixation. D'après ce premier mode de réalisation, la partie deformable 10 de l'élément 9 de l'invention est la pastille en silicone elle-même, ladite pastille en silicone étant munie, sensiblement en son centre, d'au moins une partie en saillie constituant ladite zone de contact 11. De préférence, ladite partie en saillie constitue au moins une partie de ladite zone de contact 11. Avantageusement, la totalité de la pastille en silicone elle-même constitue la zone de contact. L'utilisation de l'élément sous forme de pastille de 5 silicone est un mode de réalisation privilégié par rapport à l'utilisation d'un second mode de réalisation décrit ci-dessous. Selon un second mode réalisation illustré par la figure 3, l'élément 9, comprenant au moins une partie deformable, 10 comprend un logement 12 présent au sein de ladite deuxième partie 5 du moyen de fixation. De plus, ledit logement 12 présente une zone d'ouverture 13 au niveau de la face de la deuxième partie 5 entrant en contact avec la première partie 4 du moyen de fixation. 15 Selon une spécificité de l'invention, ledit logement 12 comprend également une bille métallique 15 et au moins une bille en silicone, de préférence deux billes en silicone. La ou lesdites billes en silicone constituent la partie deformable 10 de l'élément 9. La bille en silicone est intercalée entre le 20 fond du logement 14 et la bille métallique 15. De façon particulière, ledit logement 12, du second mode de réalisation, est conformé de sorte à laisser saillir au moins une partie de ladite bille métallique 15 au niveau d'une zone d'ouverture 13. 25 En d'autres termes, les dimensions du logement 12 sont telles que la bille 15 peut sortir en partie au niveau de la zone d'ouverture 13 dudit logement 12. De préférence; le diamètre de la bille métallique 15 est sensiblement égal au diamètre de l'ouverture 13 du logement 12. 30 En concordance avec l'invention, la zone de contact 11 de ce second mode de réalisation est constituée par la partie saillante de la bille métallique 15. Afin de permettre de diminuer le jeu entre le manche 3 et le récipient 2, l'élément 9 de l'invention présente donc une 35 partie en saillie qui va permettre un positionnement prédéfini de la première partie 4 par rapport à la deuxième partie 5 du moyen de fixation. Avantageusement, ladite partie en saillie de la pastille en silicone ou la partie saillante de la bille métallique 15 coopère avec au moins une cavité 16 correspondante, ladite cavité 16 étant présente sur la partie ne comprenant pas ledit élément 9. On entend par « cavité 16 correspondante », une cavité 16 qui est positionnée en vis-à-vis avec la partie en saillie de l'élément 9 et qui est présente sur la partie du moyen de fixation ne comprenant pas l'élément 9. La cavité 16 correspondante peut être comblée entièrement ou partiellement par ladite partie en saillie. Néanmoins, pour éviter un jeu entre la partie 4 et la partie 5, la profondeur de la cavité 16 est toujours inférieure à la hauteur de la partie saillante de la pastille en silicone ou de la bille métallique 15. Préférentiellement, la cavité 16 est présente sur la première partie 4 du moyen de fixation, en conséquence la partie en saillie de l'élément 9 correspondant est située sur 20 la deuxième partie 5 du moyen de fixation. Plus particulièrement, la partie en saillie de la pastille en silicone ou la partie saillante de la bille métallique 15, coopère avec une cavité 16 qui peut être un trou borgne. En outre, le moyen de fixation comportant l'élément 9 est 25 prévu pour un ustensile de cuisine 1 qui peut être soumis à de forte température. Il en résulte que le silicone utilisée pour la fabrication de l'élément est un silicone spécifique constituée d'un matériau à température de dégradation élevée. On entend par « matériau à température de dégradation 30 élevée » un matériau qui nécessite une température élevée pour qu'il y ait une altération de la composition chimique et une rupture des molécules composant ledit matériau. En d'autre terme, une température élevée est nécessaire pour qu'il y ait un changement ou une modification des propriétés physico- 35 chimique dudit matériau.
De façon préférentielle, le silicone utilisé pour l'élément deformable est une silicone possédant comme température de dégradation une température supérieure à 200°C. De façon particulière, dans le second mode de réalisation 5 comme décrit sur la figure 3, la bille métallique 15 est retenue au sein du logement 12 à l'aide d'un moyen rétenteur 17 décrit dans la figure 3. Ce moyen rétenteur 17 est, par exemple, une plaque présentant un orifice de diamètre inférieur au diamètre de la 10 bille métallique 15. Pour ce faire, ladite plaque est fixée à l'encontre de ladite zone d'ouverture 13 du logement 12. L'orifice de la plaque étant en vis à vis de cette zone d'ouverture 13. En d'autre terme, la plaque est positionnée sur la face de l'une au moins des parties apte à coopérer avec la 15 partie en regard de la partie équipé du logement 12. De plus, ladite plaque retenant ladite bille métallique 15 dans le logement 12 est maintenue sur l'une des parties à l'aide d'au moins un moyen de solidarisation 18, par exemple une vis, de préférence deux vis diamétralement opposées par 20 rapport à l'orifice de la plaque. Dans un autre mode de réalisation, le moyen rétenteur 17 est obtenu par usinage de la partie comportant l'élément 9. Ainsi le logement 12 obtenu par usinage présente un orifice de diamètre inférieur à celui de la bille métallique 15. Cet 25 orifice obtenu par usinage doit être refermé en partie supérieure, de sorte à créer le fond 14 du logement 12, et afin de permettre l'amortissement de la bille métallique 15 au moment de l'assemblage des parties 4 et 5 du moyen de fixation. Plus précisément et afin d'utiliser l'ustensile de cuisine 30 1, au moment où l'utilisateur souhaitera solidariser le manche 3 sur le récipient 2 comme décrit sur la figure 5, il devra emboîter le moyen d'indexation 7 dans l'ouverture 6, en veillant à faire correspondre au moins une partie de la cavité 17 avec au moins une partie de la zone de contact 11, puis à 35 verrouiller le moyen de fixation à l'aide du moyen d"immobilisation 8.
La présente invention a pour but de remédier aux problèmes de jeux pouvant exister entre un manche 3 amovible et un récipient 2 d'un ustensile de cuisine 1. L'ustensile de cuisine 1 de l'invention utilise un moyen de fixation spécifique comportant un élément 9 avec au moins une partie deformable 10. Ladite partie deformable 10 présente comme avantage d'amortir l'assemblage du manche au récipient et d'atténuer le jeu possible entre ces deux derniers.10