FR3016267A1 - Machine pour la recolte du tabac et autres plantes analogues - Google Patents

Abstract

La machine de récolte de plantes comprend : - un châssis (2) apte à recevoir un cadre de séchage des plantes pourvu de lattes de suspension, - un module de récolte (5) apte à saisir les pieds de tabac, à sectionner leur tige, et les conduire un à un pour les retourner, - un module de distribution (7) et de garnissage apte à appréhender chaque pied et le suspendre à l'une des lattes, - un module de positionnement du cadre et du module de distribution (7) l'un par rapport à l'autre, - un module de détection du complet garnissage de la latte, apte à délivrer un signal de complet garnissage. Le châssis (2) reçoit en coulissement une structure (4) supportant au-dessus du sol, le module (5), le module d'encochage et le module (7), ladite structure (4) étant déplaçable par le module de positionnement afin de positionner le module (7) en correspondance avec la latte à garnir.

Description

MACHIFE POUR L. RECOLTE DU TAI34£ ET AUTRES L LAL_TLIS ANALOGUES. Domaine -c Algue. La présente invention est du domaine du machinisme agricole et concerne plus particulièrement une machine pour la récolte du tabac du type de celles prévues pour recevoir un cadre amovible de suspension des pieds de tabac pour un pré-séchage en plein champ. État de la technique antérieure. On connaît du brevet US 4 813 216 (DAY) une machine automotrice pour la récolte du tabac Burley, prévue pour recevoir des cadres de suspension des pieds de tabac. Ces cadres sont portés par la machine et une fois garnis en pied de tabac sont déposés au sol pour un séchage du tabac en plein champ. Typiquement ces cadres sont formés d'une part par des lattes horizontales de suspension des pieds de tabac, parallèles les unes aux autres et espacées les unes des autres d'un pas constant et d'autre part par des longerons horizontaux fixés rigidement aux dites lattes et formant avec ces dernières une ossature rigide. Les lattes sont dotées d'une fente longitudinale tournée vers le bas, bordée par deux rebords de suspension. Le cadre est de plus équipé de quatre pieds liés deux à deux. Ces pieds peuvent occuper une position repliée le long du cadre et une position dépliée perpendiculaire au cadre selon laquelle ils peuvent prendre appui sur le sol par l'extrémité inférieure des pieds. De tels cadres sont notamment connus du brevet US 4 790 334. La machine de récolte selon le US 4 813 216 comprend un châssis monté sur roue supportant un module de récolte des pieds de tabac, un module d'encochage et un module de garnissage de chaque latte du cadre. Le module de récolte est apte à saisir les pieds de tabac par la zone basale de leur tige (zone aérienne située immédiatement au-dessus de la zone racinaire) et ce en dessous de leur étage foliaire, à les sectionner et à les élever au-dessus du sol afin de les retourner sens dessus-dessous de façon que leur feuille soient orientées vers le bas, vers l'apex et que leur zone basale soit tournée vers le haut. Le poste d'encochage est situé sur le parcours des pieds de tabac dans le module de récolte et a pour but de réaliser dans la zone basale de la tige deux encoches opposées de suspension à l'une des lattes du cadre. Ce module d'encochage est apte de plus à réaliser au-dessus et à distance des encoches une coupe de la tige. Le poste de distribution et de garnissage est apte à introduire chaque pied de tabac dans la latte correspondante du cadre de façon que ce pied s'y trouve suspendu par les deux encoches. Cette machine est de plus équipée d'un module de déplacement et de positionnement apte à déplacer le cadre après garnissage de chaque latte, d'une valeur correspondant au pas d'espacement des lattes. De cette façon une nouvelle latte est amenée en correspondance avec le module de distribution et de garnissage. Une telle machine en raison de sa conception est d'un coût élevé, prohibitif pour lés petites exploitations. L'objet du brevet US 7 980 048 (Wells et al) vise à résoudre ce problème en proposant une machine de récolte des pieds de tabac n'utilisant pas des cadres pour la récolte mais seulement des lattes. Cependant les lattes à garnir se trouvent stockées dans un magasin intégrés à la machine et sont amenées une à une en correspondance avec le module de distribution et de garnissage par des mécanismes complexes en soi, de sorte que la solution préconisée par le US 7 980 048 ne résout que partiellement le problème du coût. On connaît également du brevet FR 2 723 505 (KIRPY) un dispositif de coupe et de préhension de tiges végétales telles que des pieds de tabac. Un tel dispositif tout comme le module de récolte de la machine selon le US 4 790 334 est apte à saisir chaque pied de tabac par la zone basale de la tige, à élever chaque pied à un niveau supérieur, à les retourner sens dessus-dessous et à pratiquer dans la zone basale de la tige de chaque pied une encoche oblique pour une suspension ultérieure à un fil monté en tension dans un bâtiment de séchage. L'avantage d'une telle machine est son coût modéré qui la rend accessible à des petites exploitations. Cependant, une telle machine n'est pas prévue pour recevoir des cadres de séchage. Exposé de l'invenen. La présente invention a pour objet de proposer une machine d'un faible 30 coût apte à récolter le tabac et le suspendre à des cadres pour un pré-séchage en plein champ. A cet effet la machine de récolte de plantes en rang selon l'invention, tel que tabac et plantes analogues, comprenant : - un châssis doté d'un support apte à recevoir de manière amovible un cadre de suspension et de séchage des plantes coupées, ledit cadre étant pourvu de lattes de suspension régulièrement espacées, formées chacune par un profilé tubulaire doté d'une fente inférieure longitudinale, délimitée par deux rebords de suspension opposés, - un module de récolte des pieds de tabac apte à saisir les pieds de tabac un à un par la zone basale de leur tige, à sectionner leur tige au niveau de leur zone basale immédiatement au-dessus du sol et en dessous de leur étage foliaire, et les conduire un à un à un niveau de hauteur supérieur pour les retourner sens dessus-dessous afin d'orienter leur zone apicale vers le bas et leur zone basale vers le haut, - un module d'encochage apte à réaliser après retournement du pied deux encoches opposées dans la zone basale de leur tige et une coupe de la tige au-15 dessus et à écartement constant des encoches réalisées, - un module de distribution et de garnissage des lattes du cadre de suspension apte à appréhender chaque pied de tabac et le suspendre à l'une des lattes du cadre de séchage, - un module de déplac,--ment et de positionnement du cadre de séchage et du 20 module de distribution et de garnissage l'un par rapport à l'autre afin de disposer la latte à garnir et le module de distribution en correspondance l'une avec l'autre, pour que la latte soit garnie en pieds de tabac, - un module de détection du complet garnissage de la latte, apte à délivrer un signal de complet garnissage à partir duquel le module de déplacement et de 25 positionnement est activé pour déplacer le cadre et le module de garnissage l'un par rapport à l'autre et positionner une nouvelle latte à remplir en correspondance avec ledit module de garnissage. La machine telle que définie se caractérise essentiellement en ce que son châssis est doté d'un ensemble de guidage définissant un chemin de guidage 30 horizontal parallèle à la direction de d'avancement, que cet ensemble de guidage reçoit en coulissement une structure support rigide supportant au-dessus du sol, le module de récolte, le module d'encochage et le module de distribution et de garnissage, ladite structure support étant déplaçable pas à pas le long du chemin de guidage par le module de déplacement et de positionnement afin d'amener et de positionner le module de garnissage en correspondance avec la latte à garnir, le cadre de suspension étant maintenu fixe par rapport au châssis le temps du garnissage des lattes, le déplacement pas à pas de la structure support étant opéré entre une position de démarrage d'un cycle de garnissage d'un cadre de suspension et une position terminale de cycle de garnissage du cadre de suspension. Une telle disposition permet de simplifier de manière notable la construction de la machine ce qui réduit de manière significative son coût de fabrication. Selon une autre caractéristique de l'invention, le module de déplacement et de positionnement est formé d'une crémaillère horizontale, parallèle à la direction d'avance de la machine, fixée rigidement au châssis de la machine et d'un vérin moteur, articulé par son corps la structure support et dont la tige est équipée en extrémité d'au moins une dent d'entraînement prévue pour être engagée dans les inter-dents de la crémaillère. Par mouvement de déploiement ou de rétraction de la tige du vérin, la structure support et les différents modules qu'elle porte sont déplacés pas à pas le long du chemin de guidage que défini l'ensemble de guidage, la valeur d'un pas de déplacement correspondant à la valeur de l'entraxe entre deux lattes consécutives. Selon une autre caractéristique de l'invention le module de déplacement et de positionnement est doté d'un doigt d'indexage mû par un organe moteur entre une position effacée et une position de blocage selon laquelle il est disposé dans l'un des perçages d'indexage d'une série de perçages d'indexage équidistants formés dans la crémaillère, l'entraxe entre deux perçages consécutifs correspondant à la valeur de l'entraxe entre deux lattes consécutives du cadre de séchage.

Une telle disposition permet d'interdire tout mouvement de la structure support le long du chemin de guidage lorsque une latte est en cours de garnissage. En revanche, lorsque la structure support doit être déplacée le long du chemin de guidage, le doigt d'indexage est dégagé du perçage et est disposé et maintenu en position effacée. Selon une autre caractéristique de l'invention, les perçages d'indexage sont pratiqués dans la crémaillère respectivement au droit des inter-dents de cette crémaillère et le doigt d'indexage en position de blocage vient agir en poussée sur la ou chaque dent d'entraînement de la tige du vérin moteur du module d'entraînement et écarter de la crémaillère la ou chaque dite dent d'entraînement. Selon une autre caractéristique de l'invention, au module de déplacement 10 et de positionnement sont associés des moyens d'embrayage et de débrayage, embrayant ou débrayant l'avance pas à pas. Selon une autre caractéristique de l'invention, ces moyens sont formés par deux rampes fixées respectivement aux deux extrémité de la crémaillère, dont la première matérialise une position de démarrage d'un cycle de garnissage 15 d'un cadre de suspension et la seconde matérialise une position finale de cycle de garnissage, la ou chaque dent d'entraînement que comporte la tige du vérin, en position terminale de garnissage, étant assujettie à glisser sur la seconde rampe afin d'écarter angulairement le vérin de la crémaillère et en combinaison avec cette caractéristique le corps du vérin porte un élément de rétention et la 20 structure support un crochet de rétention, apte, lorsque le vérin est en position angulaire d'écartement, à venir appréhender l'élément de rétention pour maintenir le vérin en position d'écartement angulaire. Cette disposition autorise alors un retour rapide de la structure support vers sa position de départ de cycle de garnissage. 25 Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine comporte un moyen moteur de retour rapide de la structure support vers sa position de démarrage de cycle de garnissage, ce moyen moteur agissant par traction sur la structure support. Selon une autre caractéristique de l'iivention, le crochet de rétention 30 comporte un levier d'actionnement assujetti, lorsque la structure support parvient en position de démarrage de cycle de garnissage, à glisser sur la première rampe afin de forcer le pivotement du crochet et le dégager de l'élément de rétention que comporte le vérin. Ainsi la ou chaque dent d'entraînement que comporte la tige de ce vérin peut revenir de nouveau en prise avec les dents de la crémaillère. Selon une autre caractéristique de l'invention, la machine comporte un portique de manutention des cadres de séchage articulé à son châssis et mobile angulairement entre une position de maintien d'un cadre dans ledit châssis et une position de dépose d'un cadre au sol et de chargement d'un nouveau cadre, ledit portique étant actionné entre ses deux positions par des organes moteurs. Cette disposition automatise la manutention des cadre de suspension des pieds tabac et permet d'une manière aisée la dépose au sol d'un cadre garni de pieds de tabac. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen moteur d'actionnement de la structure support vers sa position de démarrage de cycle de garnissage est constitué par le portique basculant, par les organes moteurs d'actionnement du portique et par un lien sous forme de câble fixé d'une part au portique et d'autre part à la structure support. Ainsi, lorsque le portique de manutention est actionné vers la position de dépose au sol, la structure porteuse se trouve actionnée en traction par le câble vers sa position de démarrage de cycle de garnissage.

E:£1> s figures et des SL3. D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'i- renitIon apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du cadre de suspension, - la figure 2 est une vue de droite de la machine avec le portique en position de dépose d'un cadre, - la figure 3 est une vue de droite de la machine avec le portique en position de maintien d'un cadre, - la figure 4 est une vue de droite de la machine avec le module de récolte en position de début de cycle de garnissage, - la figure 5 est une vue de gauche de la machine avec le portique en position de dépose d'un cadre, 30162 6 7 7 - la figure 6 est une vue de dessus de la machine avec le module de récolte en position de fin de cycle de garnissage, - la figure 7 représente la zone de retournemer d module de récolte, - la figure 8 est une vue de gauche du module de déplacement et de 5 positionnement, - la figure 9 est une vue de dessus du module de déplacement et de positionnement. Meilleure mrnière de réaliser l'invc-lon. Telle que représentée la machine selon l'inrÉ: )n, pour la récolte de 10 plantes en rangs telles que des pieds de tabac est destinée à être attelée aux trois points arrière d'un véhicule tracteur. Cette machine est destinée à recevoir de manière amovible un cadre 1 de suspension et de séchage des pieds de tabac, connu en soi, formé par des lattes de suspension, horizontales 10, parallèles, réunies rigidement les unes aux autres par des longerons 11. Les 15 lattes 10 et les longerons 11 forment ainsi une structure rigide de suspension des pieds de tabac, prévue pour occuper une position horizontale dans la machine au-dessus et à distance du sol. Cette machine est apte à garnir le cadre 1 en pied de tabac et dans cette optique à suspendre aux lattes 10 de ce cadre les différents pieds de tabac récoltés. Ainsi les pieds de tabac s'étendent 20 sous le cadre 1 et plus particulièrement sous les lattes 10 auxquelles ils sont suspendus verticalement. Chaque pied est suspendu à la latte correspondante par la zone basale de leur tige et s'étendent verticalement vers le sol depuis cette zone basale. Typiquement, comme cr>ir-r.1, chaque latte 10 est formée d'un profilé 25 tubulaire ouvert aux deux extrémités déterminant un logement longitudinal. Ce profilé comporte une fente inférieure longitudinale 100. Cette fente 100 cours d'une extrémité à l'autre de la latte 10 et est bordée par deux rebords 101 horizontaux d'appui et de suspension des pieds de tabac. En outre, le cadre 1 tel que décrit comprend un piétement repliable d'appui au sol formé par quatre 30 montants 12 articulés au cadre de suspension et plus particulièrement aux lattes de ce cadre. Les montants 12 peuvent occuper soit une position repliée selon laquelle ils sont disposés le long du cadre et une position d'appui au sol selon laquelle ils se développent perpendiculairement au cadre, vers le sol. Dans cette position, le cadre peut être posé au sol, et peut reposer sur le sol par l'extrémité inférieure des montants. Chaque cadre de séchage 1 comprend de plus deux manetons 13, opposés, de manutention, alignés selon un même axe géométrique parallèle aux lattes de suspension. Cet axe géométrique à l'une des médianes du cadre de sorte que le cadre, occupe de lui-même une positon horizontale lorsqu'il est suspendu par les deux manetons. La machine selon l'invention comprend un châssis métallique 2 rigide, doté d'un système connu en soi d'attache au système trois points du véhicule tracteur. Ce châssis 2 porte une centrale hydraulique 20 et comprend une structure quadrangulaire inférieure 21, horizontale, formée par assemblage de longerons 210 et traverses 211, une structure rigide supérieure 22, formée par assemblage de longerons 220 et traverses 221 et des montants avant et arrière 23 rigidement fixés à l'une et l'autre structure 21, 22 et s'étendant entre ces dernières. Les longerons de chaque structure rigide 21, 22 s'étendent parallèlement à la direction d'avance de la machine et les traverses de ces structures rigides s'étendent perpendiculairement à cette direction. Les montants avant 23 de ce châssis pourront être réunis l'un à l'autre par des traverses horizontales d'entretoisement. Enfin, comme connu, des goussets et autres pièces de renfort pourront être disposées au niveau des jonctions entre les montants 23, longerons, 210, 220 et traverses 211, 221. Aux deux montants arrière 23 du châssis 2 est articulé un portique 3 de manutention des cadres 1 de séchage. Ce portique 3 est mobile angulairement entre une position de maintien d'un cadre dans le châssis 2 et une position de dépose d'un cadre au sol et de chargement d'un nouveau cadre. Ce portique 3 est actionné entre ses deux positions par deux organes moteurs 30 tels que des vérins hydrauliques double effet alimentés en puissance hydraulique par la centrale hydraulique 20. Sur le circuit hydraulique entre la centrale hydraulique 20 et les vérins sont installés de manière connue en soi, des distributeurs hydrauliques, par exemple du type quatre orifices trois positions. Le portique 3 est formé de deux montants parallèles 31 articulés par leur zone inférieure, respectivement aux deux longerons de la structure quadrangulaire inférieure. Ces deux montants 31 sont réunis l'un à l'autre par une traverse horizontale d'entretoisement. En extrémité supérieure, chaque montant 31 du portique 3 porte un bras 32 de suspension du cadre 1. Chaque bras de suspension 32 s'étend de manière perpendiculaire par rapport au montant 31 correspondant. En position de maintien du cadre dans le châssis, les montants 31 du portique 3 sont verticaux et les bras 32 s'étendent vers l'avant de la machine selon un niveau de hauteur supérieur par rapport au niveau de hauteur occupé par la structure rigide supérieure 22 du châssis 2 de la machine.

En position de dépose ou de chargement d'un cadre 1, les montants 31 du portique s'étendent vers l'arrière de la machine et occupent sensiblement une position horizontale, tandis que les bras de suspension 32 s'étendent verticalement vers le haut. Chaque bras 32 en extrémité libre est équipé d'une platine de suspension 320 dotée d'une encoche prévue pour recevoir l'un des manetons 13 du cadre de séchage 1. Le cadre se trouve donc suspendu par ses deux manetons 13 respectivement aux deux platines 320 du portique. Les vérins hydrauliques 30 sont articulés par leur corps à la structure quadrangulaire inférieure 21 et plus particulièrement aux deux longerons 210 de cette dernière et par leur tige, aux deux montants 31 du portique 3.

Les montants 31 du portique 3 sont équipés de deux éléments support 310, sous forme de bras horizontaux, perpendiculaires à la direction d'avance de la machine. Ces bras s'étendent l'un vers l'autre et lorsque le portique est en position de maintien du cadre, s'étendent au-dessus et à distance de la structure quadrangulaire supérieure 22. Ces bras support 310 sont prévus pour recevoir en appui la zone arrière du cadre de suspension et de séchage 1. En combinaison avec cette caractéristique, les montants avant 23 du châssis 2 au dessus et à distance de la structure quadrangulaire supérieure, reçoivent également deux supports 230 sous forme de bras horizontaux orientés l'un vers l'autre. Ces deux bras support 230 sont prévus pour recevoir en appui la zone avant du cadre de suspension et de séchage 1. En raison de ces caractéristiques, le cadre de suspension se trouve maintenu horizontalement dans la machine par les bras 230 et les bras 310. Le maintien latéral et longitudinal du cadre 1 est assuré tant par les bras de suspension que par les platines de suspension 320 et plus particulièrement les encoches de ces dernières qui interdisent, par blocage des manetons 13 tout mouvement avant arrière du cadre 1. Ce cadre se trouve donc ainsi parfaitement maintenu à l'horizontale dans le châssis 2 de la machine. Dans cette position de maintien, stable, les lattes 10 du cadre 1 s'étendent perpendiculairement à la direction d'avance de la machine. Le châssis de cette machine est doté latéralement d'une structure de guidage définissant un chemin de guidage horizontal s'étendant parallèlement à la direction d'avancement de la machine. Avantageusement cette structure de guidage est formé par l'un des longerons droite ou gauche 210 de la structure quadrangulaire inférieure 21 et par le longeron 220 homologue de la structure rigide supérieure 22. Cette structure de guidage, 210, 220, telle que définie reçoit en coulissement une structure mobile support 4, rigide, métallique, portant un module 5 de récolte des pieds de tabac, un module 6 d'encochage de la zone basale des pieds de tabac et un module 7 de distribution et de garnissage des lattes 10 du cadre de suspension et de séchage des pieds de tabac. Cette structure support et les éléments qu'elle porte est déplacée pas à pas de l'arrière vers l'avant de la machine par un module de déplacement et de positionnement 8 afin de disposer le module de distribution et de garnissage 7 en correspondance avec la latte 10 à garnir en pied de tabac. La structure mobile support 4 est par exemple formée d'un cadre métallique dressé verticalement, et occupant une position latérale au châssis 2, en regard des deux longerons 210, 220 constitutifs de la structure de guidage. Ce cadre métallique est donc constitué de montants 40 verticaux et de longerons horizontaux 41 supérieur et inférieur. Les longerons 41 sont dotés d'organes de roulement 410 engagés sur des pistes appropriées formées dans les longerons 210, 220 constitutifs de la structure de guidage.

Le module 5 de récolte comprend un châssis par lequel il est fixé par des bras horizontaux au cadre constitutif de la structure support. Ce module de récolte 5, connu en soi, est apte à saisir les pieds de tabac un à un par la zone basale de leur tige, à sectionner leur tige au niveau de frur zone basale immédiatement au-dessus du sol et en dessous de leurs étages foliaires, et est apte à ces pieds un à un à un niveau de hauteur supérieur pour les retourner sens dessus-dessous afin d'orienter verticalement leur zone apicale vers le bas et leur zone basale vers le haut. Essentiellement ce module de récolte 5 comprend une tête de coupe 50 occupant une position inférieure immédiatement au-dessus du sol, et un convoyeur 51 apte à saisir avant coupe les pieds de tabac et les transporter après coupe de leur tige, vers le haut d'abord vers une zone 510 de retournement des pieds de tabac formant partie du convoyeur et ensuite vers les modules d'encochage 6 et de garnissage. La tête de coupe 50 est équipée d'une ouverture en Vé, d'introduction des tiges des pieds de tabac. Cette ouverture est associée à une lame circulaire de coupe (non représentée) entraînée en rotation par un moteur hydraulique à arbre de sortie rotatif. Le convoyeur 51 est essentiellement formé d'une chaîne sans fin à picots de préhension, montée en tension entre un pignon avant monté dans la tête de coupe et un pignon arrière monté en partie arrière du convoyeur. La chaîne forme deux brins à savoir un brin de transport des pieds, mobile de la tête de coupe vers la zone arrière du convoyeur et un brin de retour mobile de la zone de la zone arrière du convoyeur vers la tête de coupe.

Les picots que porte la chaîne sont assujettis à pénétrer dans la zone basale de la tige de chaque pied pour le maintenir vertical lors la coupe par la tête de coupe et après cette coupe le transporter vers la zone arrière du convoyeur. La zone de retournement 510 du convoyeur 51 assure le retournement des pieds de tabac sens dessus-dessous, verticalement de façon que la zone apicale de la tige de chaque pied soit orientée vers le sol, et la zone opposée à savoir la zone basale soit orientée vers le haut pour être soumise, après retournement du pied, à l'action du module d'encochage 6. Après retournement cette zone basale se trouve située au-dessus des picots de la chaîne du convoyeur. Le module d'encochage 6 est formé de deux disques de coupe opposés 60, entraînés en rotation en sens inverse l'un de l'autre par des organes moteurs hydrauliques. Ces disques de coupe 60 sont situés sur le trajet des pieds de tabac dans le convoyeur et réalisent, dans la zone basale des pieds de tabac, deux encoches rectangulaires, diamétralement opposées par lesquelles le pied de tabac sera ultérieurement suspendu à la latte correspondante. Il y a lieu de noter que l'encochage est réalisé lors de la progression des pieds de tabac dans le convoyeur, vers le module de distribution et garnissage. Le module d'encochage 6 comporte de plus un disque de coupe 61 apte à réaliser une coupe en extrémité de la zone basale, au-dessus des deux encoches à distance fixe de ces deux encoches. Cette distance est inférieure à 10 la hauteur du logement interne que présente chaque latte de façon que la zone basale de la plante puisse librement y pénétrer. Avantageusement, le convoyeur 51 dans sa région arrière, en aval du module d'encochage 6, et en amont du pignon arrière présente un parcours rectiligne de chaîne 62, horizontal, perpendiculaire à la direction d'avancement 15 de la machine et disposé sous la fente 100 de la latte 10 à garnir. Ainsi le convoyeur du module de récolte, assure, conjointement à l'action du module de distribution et de garnissage, l'introduction des pieds dans l'extrémité amont de la latte correspondante du cadre de suspension et de séchage. Cette introduction est poursuivie par le module de distribution et de garnissage 7. 20 Le module 7 de distribution et de garnissage évolue dans l'intervalle compris entre les supports 230, 310 et les longerons 220, sous l'emplacement occupé par le cadre de suspension et de séchage dans le châssis. Ce module 7 est formé d'un bâti 70 équipé d'une chaîne de convoyage 71 sans fin avec doigts saillants 72 d'entraînement. Ces doigts sont horizontaux et 25 s'étendent vers l'extérieur. Ce module de distribution et de garnissage 7 est disposé en majeure partie immédiatement en aval du module de récolte en considérant le sens de progression des plantes dans la machine. Le bâti du module de distribution et de garnissage 7 est formé essentiellement d'une poutre horizontale fixée rigidement par une de ses 30 extrémités à un bras vertical de la structure mobile support 4 et portée à son autre extrémité par un organe de roulement 76 assujetti à rouler sur le longeron opposé 220 de la structure rigide supérieure. Cette poutre s'étend de manière perpendiculaire à la direction d'avance de la machine. De préférence une jambe de force est fixée tant à la poutre horizontale qu'à la structure support mobile pour éviter toute flexion parasite de cette poutre lors du déplacement du module d'entraînement et de garnissage.

La chaîne sans fin 71 est montée en tension entre un pignon menant 73 et un pignon mené 74 tous deux fixés respectivement à des axes engagés en rotation dans des paliers à billes, portés par la poutre constitutive du bâti du module. L'arbre du pignon menant 73 est accouplé à l'arbre de sortie d'un motoréducteur 75 porté par le bâti 70. Ce motoréducteur est du type hydraulique est alimenté par le circuit hydraulique de la machine par l'intermédiaire d'un distributeur hydraulique du type quatre orifices deux positions, piloté électriquement ou hydrauliquement. L'une des positions du tiroir de ce distributeur correspond à l'activation de son moteur, l'autre position à l'arrêt de ce moteur.

Comme on peut le voir, la chaîne sans fin 71 évolue dans un plan horizontal, les axes de rotation des pignons menant 73 et mené 74 étant verticaux. Les doigts d'entraînement 72 s'étendent horizontalement vers l'extérieur de la boucle fermée que forme la chaîne. La chaîne sans fin présente un brin d'entraînement correspondant à son brin tendu et un brin de retour correspondant à son brin mou. Comme connu, le brin tendu ou brin d'entraînement de la chaîne 71, en considérant le sens du mouvement de cette chaîne 71 est celui disposé en amont du pignon menant73, le brin mou étant celui disposé en aval de ce pignon menant 73. Le brin tendu, en considérant le sens d'avancement de la machine est disposé en arrière du brin mou. Ce brin tendu, en considérant le sens de garnissage de chaque latte s'étend de l'extrémité amont du module vers l'extrémité aval de ce dernier. Le brin tendu de la chaîne et plus particulièrement les doigts 72 de ce dernier sont prévus pour happer les pieds de tabac et les entraîner dans la latte 10 afin de garnir cette dernière. Comme on peut le voir schématiquement en figure 6, le brin tendu de la chaîne est perpendiculaire à la direction d'avancement de la machine afin d'occuper une position parallèle aux lattes 10 du cadre de suspension et de séchage 1.

La latte 10 en cours de garnissage ou à garnir occupe une position de léger retrait arrière par rapport au brin tendu de la chaîne et la longueur de chaque doigt 72 est supérieure à la distance entre le brin tendu de la chaîne et la fente 100 de la latte 10 en cours de garnissage. Ainsi les doigts 72 du brin tendu de la chaîne 71 peuvent venir happer les pieds de tabac introduit par le module de récolte 5 dans l'extrémité amont de la latte 10 et les entraîner vers l'autre extrémité. Il y a lieu de noter que la longueur de la partie rectiligne du brin tendu de la chaîne 71 correspond sensiblement à la longueur de chaque latte 10. De préférence, au parcours rectiligne du convoyeur 51 du module de récolte 5 est associé un détecteur 53 de pied de tabac. En l'absence de pied dans cette zone, un signal électrique est délivré au pilote du distributeur hydraulique du motoréducteur 75 pour activer son tiroir vers la position d'arrêt. On évite ainsi tout manque dans le garnissage en pied de tabac de la latte 10 correspondante 10. De plus à ce parcours ou alternativement au module de garnissage 7 est associé un module de détection apte, une fois la latte garnie à délivrer un signal électrique ou hydraulique d'activation du module de positionnement et de déplacement 8 afin que ce dernier déplace la structure mobile support 4 et les modules qu'elle porte, vers l'avant, d'une valeur correspondant à la valeur de l'intervalle entre deux lattes 10 consécutives du cadre de suspension. De cette manière, le module de distribution et de garnissage 7 est amené en correspondance avec la latte subséquente 10 à garnir. Ce module de détection sera formé d'un détecteur connu en soi. Ce détecteur pourra être installé à l'extrémité aval du module de garnissage 7. Selon une première forme de réalisation, le module de déplacement et de positionnement 8 est formé d'une crémaillère horizontale 80, parallèle à la direction d'avance de la machine, fixée rigidement au châssis de la machine et d'un vérin moteur 85 incliné par rapport à l'horizontale, vers la crémaillère, articulé par son corps la structure mobile support et dont la tige est équipée en extrémité d'au moins une dent d'entraînement 86 prévue pour être engagée dans les inter-dents 81 de la crémaillère 80. La crémaillère 80 est fixée rigidement au longeron 220 et s'étend horizontalement parallèlement à la direction d'avancement de la machine et par son aile basale 83 au-dessus de la structure support 4 et plus particulièrement au-dessus du longeron supérieur 41 de cette structure. Cette crémaillère 80 est de préférence constituée par un profilé en U. Ce profilé est fixé longeron 220. Les ailes latérales 84 de ce profilé s'étendent verticalement vers le haut et sont dotées à intervalle régulier, d'encoches 81 formant les inter-dents sus-évoquées. Les encoches 81 sont formées en vis-à vis l'une de l'autre depuis la rive supérieure des ailes latérales 84. La valeur de l'entraxe entre deux encoches 81 consécutives est égal à la valeur de l'entraxe entre deux lattes consécutives.

Chaque dent 82 de la crémaillère est délimitée par deux encoches consécutives. Les deux flancs de chaque dent au niveau de chaque encoche sont rectilignes et verticaux. Le vérin 85 est du type double effet et est alimenté en énergie hydraulique par la centrale hydraulique de la machine et ce par l'intermédiaire d'un distributeur hydraulique du type quatre orifices trois positions. Ce vérin hydraulique 85 est articulé par son corps à un bras de la structure support mobile 4 et s'étend au-dessus de la crémaillère en étant incliné vers cette dernière depuis l'articulation du corps au bras de la structure. La tige du vérin 85 comporte en extrémité deux dents d'entraînement 86 20 opposées, horizontales, prévues pour coopérer en relation d'emboîtement de forme avec deux encoches opposées 84. Le module de déplacement et de positionnement est de plus doté d'un doigt d'indexage 87 vertical, mû selon une direction verticale, par un organe moteur 88 entre une position effacée écartée de la crémaillère et une position de 25 blocage de la structure support mobile 4, selon laquelle il est disposé dans l'un des perçages d'indexage 830 d'une série de perçages d'indexage équidistants formés dans la crémaillère 80, l'entraxe entre deux perçages 830 consécutifs correspondant à la valeur de l'entraxe entre deux lattes 10 consécutives du cadre de suspension et de séchage 1. Selon une forme pratique de réalisation, 30 les perçages 830 sont pratiqués dans l'aile basale 83 de la crémaillère 80. L'organe moteur 88 est fixé à la structure mobile support 4 et le doigt d'indexage 87 est fixé rigidement à la tige de ce vérin en extrémité de cette dernière. De plus ce doigt 87 est engagé dans un palier formé dans le longeron supérieur 41 de la structure support 4. De préférence, les perçages d'indexage 830 sont pratiqués dans la crémaillère 80 respectivement au droit des inter-dents 81 et le doigt d'indexage 5 87, en position de blocage vient agir en poussée sur les deux dents d'entraînement 86 afin de les écarter de la crémaillère 80 par basculement du vérin vers le haut. Dans cette position, le vérin 85 peut alors être activé dans le sens du déploiement de sa tige et lors de ce mouvement, les dents 86 d'entraînement viennent glisser sur la rive supérieure de chaque aile latérale 84 10 de la crémaillère 80. En fin de course de la tige du vérin, la valeur de cette course correspondant à la valeur de l'entraxe entre deux encoches 81 successives, les deux dents 86 de la tige du vérin sont amenées à pénétrer dans les deux encoches subséquentes 81. Ce mouvement de pénétration résulte du mouvement du pivotement du vérin 85 vers le bas sous l'effet de son propre 15 poids. Il y a lieu noter que lors de son déploiement, la tige du vérin s'écarte progressivement de l'extrémité supérieure du doigt d'indexage 87 et qu'en fin de course de la tige du vérin, la distance entre cette tige et le doigt d'indexage 87 est suffisante pour que les dents 86 puisse pénétrer dans les encoches 81. Ceci résulte du montage incliné du vérin 85 vers la crémaillère 80. 20 En vue de déplacer vers l'avant la structure support mobile et les modules qu'elle porte, le vérin d'actionnement 88 est d'abord activé dans le sens de l'effacement du doigt d'indexage 87. Ensuite, le vérin 85 est activé dans le sens de la rétraction de sa tige de façon à déplacer la structure support et les modules qu'elle porte vers l'avant de la machine. 25 Au module de déplacement et de positionnement tel que décrit sont associés des moyens 9 d'embrayage et de débrayage apte tour à tour à embrayer ou débrayer l'avance pas à pas. Ces moyens comprennent deux rampes fixées en extrémité de la crémaillère dont la première 90 matérialise une position de démarrage d'un cycle 30 de garnissage d'un cadre de suspension et la seconde 91 matérialise une position finale de cycle de garnissage, la ou chaque dent d'entraînement 86 que comporte la tige du vérin 85, en position terminale de garnissage, étant assujettie, par déploiement de la tige, à glisser sur la seconde rampe 91 afin d'écarter angulairement le vérin 85 de la crémaillère 80. Ces moyens comprennent également un élément de rétention 92, sous forme d'arceau, porté fixement par le corps du vérin 85 à l'opposé de son articulation à la structure support 4 et (,, crochet de rétention 93 se développant au dessus de l'arceau de rétention, articulé à un bras de la structure support 4 et rappelé par son propre poids en position de rétention. Lorsque le vérin 85 est amené en position angulaire d'écartement par glissement des dents 86 sur la rampe 91, l'arceau de rétention, par pivotement du vérin 85 vers le haut vient agir sur un biseau du crochet 93 pour le repousser angulairement et ce à l'encontre du couple généré par son propre poids . Une fois le biseau franchi par l'arceau de rétention 92, le crochet 93 est libéré et peut alors pivoter vers le bas sous l'effet du couple généré par son poids pour venir happer l'arceau de rétention. Le vérin 85 se trouve ainsi maintenu angulairement écarté de la crémaillère 80, c'est-à-dire dans une position de débrayage de l'avance pas à pas. Dans cette position, la structure support mobile 4 et les modules qu'elle porte peuvent être ramenés rapidement en position de démarrage d'un cycle de garnissage. Le crochet de rétention 93 comporte un levier d'actionnement 94 assujetti, lorsque la structure support 4 parvient en position de démarrage de cycle de garnissage, à glisser sur la première rampe 90 afin de forcer le pivotement du crochet 93 et le dégager de l'arceau de rétention 92 que comporte le vérin 85. Ce vérin peut alors pivoter vers la crémaillère sous l'effet de son propre poids et les dents 86 de la tige de ce vérin peuvent alors s'engager dans les encoches 81 correspondantes de la crémaillère.

Avantageusement, le moyen moteur d'actionnement de la structure support mobile et des modules qu'elle porte, vers la position de démarrage de cycle de garnissage est constitué par le portique basculant 3, par les organes moteurs 30 d'actionnement du portique et par un lien 33 sous forme de câble fixé d'une part au portique 3 et d'autre part à la structure support mobile 4. Ainsi, lorsque le portique de manutention est actionné vers sa position de dépose au sol, la structure porteuse 4 se trouve actionnée en traction par le câble vers la position de démarrage de cycle de garnissage.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. machine de récolte de plantes en rang selon l'invention, tel que tabac et plantes analogues, comprenant : - un châssis (2) doté d'un support apte à recevoir de manière amovible un cadre de suspension et de séchage (1) des plantes coupées, ledit cadre (1) étant pourvu de lattes de suspension (10) régulièrement espacées, formées chacune par un profilé tubulaire doté d'une fente inférieure longitudinale (100), délimitée par deux rebords de suspension opposés (101), - un module de récolte (5) des pieds de tabac apte à saisir les pieds de tabac un à un par la zone basale de leur tige, à sectionner leur tige au niveau de leur zone basale immédiatement au-dessus du sol et en dessous de leur étage foliaire, et les conduire un à un à un niveau de hauteur supérieur pour les retourner sens dessus-dessous afin d'orienter leur zone apicale vers le bas et leur zone basale vers le haut, - un module d'encochage (6) apte à réaliser après retournement du pied deux encoches opposées dans la zone basale de leur tige et une coupe de la tige au-dessus et à écartement constant des encoches réalisées, - un module de distribution (7) et de garnissage des lattes (10) du cadre de suspension (1) apte à appréhender chaque pied de tabac et le suspendre à l'une 20 des lattes (10) du cadre de séchage, - un module (8) de déplacement et de positionnement du cadre de suspension et de séchage (1) et du module de distribution et de garnissage (7) l'un par rapport à l'autre, afin de disposer la latte (10) à garnir et le module de distribution (7) en correspondance l'une avec l'autre, pour que la latte (10) soit garnie en 25 pieds de tabac, - un module de détection du complet garnissage de la latte, apte à délivrer un signal de complet garnissage à partir duquel le module de déplacement et de positionnement est activé pour déplacer le cadre et le module de garnissage l'un par rapport à l'autre et positionner une nouvelle latte à remplir en 30 correspondance avec ledit module de garnissage, caractérisée en ce que son châssis (2) est doté d'un ensemble de guidage définissant un chemin de guidage horizontal parallèle à la direction ded'avancement, que cet ensemble de guidage reçoit en coulissement une structure support mobile rigide (4) supportant au-dessus du sol, le module de récolte (5), le module d'encochage (6) et le module de distribution et de garnissage (7), ladite structure support (4) étant déplaçable pas à pas le long du chemin de guidage par le module de déplacement et de positionnement (8) afin d'amener et de positionner le module de garnissage (7) en correspondance avec la latte (10) à garnir, le cadre (1) de suspension et de séchage étant maintenu fixe par rapport au châssis (2) le temps du garnissage des lattes (10), le déplacement pas à pas de la structure support (4) étant opéré entre une position 10 de démarrage d'un cycle de garnissage d'un cadre de suspension (1) et une position terminale de cycle de garnissage du cadre de suspension (1).
2. 2. Machine selon la revendication précédente, caractérisée en ce aue le module de déplacement et de positionnement (8) est formé d'une crémaillère horizontale (80), parallèle à la direction d'avance de ladite machine, fixée 15 rigidement au châssis (2) et d'un vérin moteur (85) articulé par son corps à la structure support (4) et dont la tige est équipée en extrémité d'au moins une dent d'entraînement (86) prévue pour être engagée dans les inter-dents (81) de la crémaillère.
3. 3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que le module de 20 déplacement et de positionnement (8) est doté d'un doigt d'indexage (87) mû par un organe moteur (88) entre une position effacée et une position de blocage selon laquelle il est disposé dans l'un des perçages d'indexage (830) d'une série de perçages d'indexage équidistants formés dans la crémaillère 80, l'entraxe entre deux perçages (830) consécutifs correspondant à la valeur de l'entraxe 25 entre deux lattes (10) consécutives du cadre de suspension et de séchage (1).
4. 4. Machine selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les perçages d'indexage (830) sont pratiqués dans la crémaillère (80) respectivement au droit des inter-dents (81) de cette crémaillère (80) et le doigt d'indexage (87) en position de blocage vient agir en poussée sur la ou chaque 30 dent d'entraînement (86) de la tige du vérin moteur (85) du module d'entraînement (8) et écarter de la crémaillère (80) la ou chaque dite dent d'entraînement (86).
5. 5. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par des moyens d'embrayage et de débrayage, associé au module de déplacement et de positionnement pour embrayer ou débrayer l'avance pas à pas de ce mécanisme.
6. 6. Machine selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ces moyens sont formés par deux rampes (90), (91) fixées respectivement aux deux extrémités de la crémaillère (80) dont la première (90) matérialise une position de démarrage d'un cycle de garnissage d'un cadre de suspension (1) et la seconde (91) matérialise une position finale de cycle de garnissage, la ou chaque dent d'entraînement (86) que comporte la tige du vérin, en position terminale de garnissage, étant assujettie à glisser sur la seconde rampe (91) afin d'écarter angulairement le vérin (85) de la crémaillère (80) et que le corps du vérin (85) porte un élément de rétention (92) et la structure support un crochet de rétention articulé (93), apte, lorsque le vérin (85) est en position angulaire d'écartement, à venir appréhender l'élément de rétention (92) pour maintenir le vérin (85)en position d'écartement angulaire.
7. 7. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par un moyen moteur de retour rapide de la structure support vers sa position de démarrage de cycle de garnissage, ce moyen moteur agissant par traction sur la structure support (4).
8. 8. Machine selon les revendications 6 et 7 prises ensemble, caractérisée en ce que le crochet de rétention (93) comporte un levier d'actionnement (94) assujetti, lorsque la structure support (4) parvient en position de démarrage de cycle de garnissage, à glisser sur la première rampe (90) afin de forcer le pivotement du crochet de rétention (93) et le dégager de l'élément de rétention (92) que comporte le vérin (85).
9. 9. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un portique (3) de manutention des cadres de séchage, articulé au châssis (2) et mobile angulairement entre une position de maintien d'un cadre (1) dans ledit châssis (2) et une position de dépose d'un cadre (1) au sol et de chargement d'un nouveau cadre, ledit portique (3) étant actionné entre ses deux positions par des organes moteurs (30).10/ Machine selon les revendications 8 et 9 prises ensemble, caractérisée en ce que le moyen moteur d'actionnement de la structure support vers sa position de démarrage de cycle de garnissage est constitué par le portique basculant (3), par les organes moteurs (30) d'actionnement du portique et par un lien (33) sous forme de câble fixé d'une part au portique et d'autre part à la structure support.