FR3015602A1 - Mecanisme d'embrayage, notamment de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un mécanisme (10) d'embrayage, notamment de véhicule automobile, comportant une rondelle (40) d'assistance de type « cut off » qui, en position embrayée du diaphragme et à partir d'un état d'usure donné, est apte à exercer sélectivement sur ledit diaphragme (14) un effort d'assistance propre à réduire l'augmentation de la charge appliquée par le diaphragme (14) au plateau (16) de pression résultant de l'usure d'au moins une garniture de friction du mécanisme (10).

Description

"Mécanisme d'embrayage, notamment de véhicule automobile" La présente invention concerne le domaine des mécanismes d'embrayage, notamment de véhicule automobile. Dans un véhicule automobile, un embrayage est destiné à coupler des organes rotatifs menant et mené présentant respectivement des axes de rotation sensiblement alignés. L'organe rotatif menant est couplé au moteur, plus particulièrement à un vilebrequin du moteur, et l'organe rotatif mené est généralement couplé à un arbre de boîte de vitesses. L'embrayage comporte un mécanisme qui est généralement entraîné 10 en rotation par l'organe rotatif menant. Le mécanisme d'embrayage comporte au moins un couvercle, un diaphragme et un plateau de pression qui sont respectivement liés en rotation avec l'organe rotatif menant. Afin de coupler les organes rotatifs menant et mené, le diaphragme enserre un disque de friction, lié en rotation avec l'organe rotatif mené, entre 15 le plateau de pression et un plateau de réaction qui est solidaire en rotation du couvercle. Le diaphragme forme un levier comportant un axe d'articulation matérialisé par des moyens d'articulation comportant un premier élément d'appui et d'articulation, dit appui primaire, et un deuxième élément d'appui 20 et d'articulation, dit appui secondaire. L'appui primaire est par exemple formé par un embouti dans le fond du couvercle et l'appui secondaire est par exemple formé par un élément élastique qui, porté par un organe de support, est solidaire du couvercle. Dans le cas d'un mécanisme de type poussé, le diaphragme forme 25 un levier du premier genre, c'est à dire un levier soumis à une force d'action et à une force de réaction, la force de réaction étant appliquée au levier entre son axe d'articulation et la zone d'application de la force d'action. Le diaphragme est susceptible de basculer autour de l'axe d'articulation entre une position embrayée, vers laquelle ce diaphragme est 30 rappelé élastiquement et une position débrayée, vers laquelle ce diaphragme est déplacé par une butée de commande à l'encontre de sa force de rappel.

En position embrayée, le diaphragme est guidé en rotation par l'appui primaire, et prend appui sur l'appui secondaire de manière à exercer une charge sur le plateau de pression. En position débrayée, le diaphragme est guidé en rotation par l'appui secondaire, et prend appui sur l'appui primaire de manière à annuler la charge exercée sur le plateau de pression. Selon les applications, on différentie notamment les mécanismes d'embrayage en fonction de la conception des éléments d'appui et d'articulation formant lesdits appuis primaire et secondaire du diaphragme.

On distingue généralement les mécanismes d'embrayage selon que lesdits éléments d'appui et d'articulation forment par exemple une articulation rigide ou avantageusement élastique, et un mécanisme est par exemple identifié par une ou des lettres correspondant à une conception donnée des moyens d'articulation du diaphragme.

Dans le cas d'une articulation élastique, un des éléments d'appui et d'articulation est rappelé élastiquement vers l'autre des éléments d'appui et d'articulation de façon à serrer élastiquement le diaphragme entre ces éléments. On évite ainsi l'apparition d'un jeu entre le diaphragme et lesdits éléments d'appui et d'articulation et ceci malgré l'usure de ces éléments.

Une articulation de type élastique est plus économique qu'une articulation de type rigide puisqu'elle permet une tolérance plus grande de l'écartement entre lesdits éléments d'appui et d'articulation formant les appuis primaire et secondaire du diaphragme. En cours de fonctionnement, comme par exemple lors du freinage ou du démarrage du véhicule par le moteur ou encore lors de changements de vitesses, il se produit une usure plus ou moins importante des surfaces de friction des pièces du mécanisme d'embrayage qui interviennent pour assurer la transmission du couple entre les organes rotatifs menant et mené et tout particulièrement une usure des garnitures de friction du disque enserré, en position embrayée, entre les plateaux de pression et de réaction. C'est la raison pour laquelle le mécanisme d'embrayage comporte généralement des moyens d'assistance destinés à maintenir les conditions de fonctionnement du mécanisme d'embrayage au cours de la durée de vie, en limitant et en retardant notamment les conséquences de l'usure sur ces conditions. Au nombre des conséquences indésirables survenant avec l'usure des garnitures de friction, une attention toute particulière est accordée à la variation de la force de manoeuvre que le conducteur d'un véhicule doit fournir, par l'intermédiaire de son pied, pour actionner la pédale d'embrayage lors d'une manoeuvre de débrayage. En effet, il est connu que l'usure des garnitures de friction du mécanisme s'accompagne d'une augmentation de la force de manoeuvre à appliquer sur la pédale d'embrayage pour débrayer. Pour que la force de manoeuvre que doit fournir le conducteur du véhicule comportant le mécanisme d'embrayage demeure aussi constante que possible, le mécanisme d'embrayage peut être équipé d'un système de rattrapage d'usure des garnitures de friction.

On connaît par exemple des documents FR-2.834.024, FR-2.786.832 ou FR-2.783.580 un tel système de rattrapage d'usure qui, bien que donnant satisfaction, reste un système complexe et surtout onéreux. D'autres solutions ont par conséquent été recherchées pour réaliser 20 à moindre coût une assistance permettant notamment de compenser le défaut de confort lié, avec l'usure, à l'augmentation de la force de manoeuvre que doit exercer le conducteur sur la pédale pour débrayer. Selon une solution connue de l'état de la technique, le mécanisme comporte des moyens d'assistance qui, associés au diaphragme, sont 25 encore désignés par les termes anglais « cut off » du fait de leur effet sur la courbe de charge appliquée par le diaphragme au plateau de pression. Des moyens d'assistance, tels qu'une rondelle, sont par exemple connus des documents US-4,949,829 ou US-5,988,339 qui sont toutefois donnés à titre non limitatif et uniquement pour illustrer l'état de la technique. 30 On rappellera ci-après, en référence à la figure 1, en quoi consiste un effet de type « cut off » susceptible d'être obtenu avec une rondelle d'assistance.

Les courbes (Co) (Eo) en trait fort correspondent à la présente invention et seront décrites ultérieurement par comparaison avec celles de l'état de la technique dont la description suit. Pour l'illustrer, on a ainsi représenté différentes courbes sur la figure 1 et tout d'abord, selon l'état de la technique, une courbe (C) qui représente en ordonnée (Y) l'évolution de la charge exercée par le diaphragme sur le plateau de pression (dite « charge au plateau »), en fonction en abscisse (X), de la course de débrayage entre les positions embrayée et débrayée (dite « course plateau »).

Plus précisément, la courbe (C) permet de représenter l'évolution de la charge au plateau avec l'usure en fonctionnement, et plus particulièrement l'usure des garnitures de friction du mécanisme, en présence d'une rondelle d'assistance selon l'état de la technique (trait fin) et également ce qu'elle serait en l'absence d'une telle rondelle d'assistance (en pointillés).

Par définition, le terme « assistance » est utilisé dans la présente description en référence au conducteur et à la force devant être appliquée par ce dernier sur la pédale d'embrayage pour actionner la butée de commande afin de débrayer. En position embrayée et à l'état neuf du mécanisme d'embrayage, la 20 charge appliquée par le diaphragme sur le plateau de pression correspond au point A, lequel point A est situé sensiblement dans la partie d'inflexion de la courbe (C) de forme plus ou moins sinusoïdale. Lors du débrayage, la charge appliquée par le diaphragme sur le plateau de pression décroît en suivant (vers la droite) la partie descendante 25 de la courbe. De manière analogue, la charge appliquée sur l'extrémité libre des doigts du diaphragme par la butée de commande du débrayage exige initialement du conducteur l'application d'une force élevée sur la pédale qui est ensuite suivie d'une diminution rapide. Au fur et à mesure de l'avancement de l'état d'usure, notamment des 30 garnitures de friction du disque, le point A de fonctionnement se déplace (vers la gauche) en direction du point B en passant - en l'absence de moyens d'assistance - par le sommet de la courbe qui est représenté en pointillés sur la figure 1.

Il s'ensuit que, avec l'usure, la charge appliquée par le diaphragme sur le plateau de pression s'accroît de manière importante et que, en conséquence, la force que le conducteur doit appliquer sur la pédale pour débrayer s'accroît également de manière importante ce qui est particulièrement indésirable. Pour limiter ce phénomène de « dureté à la pédale » qui accompagne avec l'usure l'accroissement de la charge appliquée par le diaphragme sur le plateau de pression, le mécanisme d'embrayage peut être pourvu d'une rondelle d'assistance dite de type « cut off ».

La figure 1 représente également, en dessous de la courbe (C) de charge du diaphragme, une courbe (E) qui représente en ordonnée (Y') l'effort d'une rondelle d'assistance en fonction, en abscisse (X'), de la course de débrayage entre les positions embrayée et débrayée (dite « course plateau »).

Une rondelle d'assistance est, en position embrayée, apte à réduire la charge en exerçant axialement sur ledit diaphragme un effort qui, étant de sens opposé, va produire un effet de délestage qui est encore appelé effet « cut off ». L'effet « cut off » obtenu avec une rondelle d'assistance est particulièrement visible sur la figure 1 en comparant, avec (trait fin) et sans (en pointillés) rondelle d'assistance, l'évolution de la charge (C) appliquée par le diaphragme sur le plateau de pression du mécanisme. Comme on peut le constater sur la figure, la rondelle d'assistance permet de réduire l'accroissement de la charge survenant avec l'usure, le point de fonctionnement se déplaçant du point A vers le point B avec l'usure ne va plus suivre la partie sommitale de la courbe représentée en pointillés mais la partie représentée en trait fin de sorte que l'accroissement de la charge est réduit de manière sensible, tout en demeurant cependant supérieur ou égal à une valeur (Ymin) correspondant à la charge minimale que le diaphragme doit appliquer sur le plateau de pression pour assurer la transmission du couple entre les organes rotatifs menant et mené. La réduction de la charge ainsi obtenue avec une rondelle d'assistance associée au diaphragme permet de limiter, pour le conducteur, le défaut de confort consistant, avec l'évolution de l'état d'usure, à devoir appliquer sur la pédale d'embrayage une force toujours plus importante pour débrayer. Toutefois, de tels moyens d'assistance ne donnent cependant pas entière satisfaction et cela notamment parce que l'effort d'assistance est appliqué en permanence par la rondelle d'assistance sur le diaphragme, soit également en l'absence d'usure, lorsque le mécanisme est à l'état neuf. Le but de la présente invention est notamment de proposer une nouvelle conception de moyens d'assistance permettant d'obtenir sélectivement ledit effet « cut off », au-delà d'un état d'usure donné et cela tout en ayant des moyens d'assistance qui soient simples, fiables et avantageusement peu onéreux. Dans ce but, l'invention propose un mécanisme d'embrayage de type poussé d'axe de rotation, notamment pour un véhicule automobile, comportant au moins une garniture de friction qui est propre à être serrée au moyen d'un diaphragme entre un plateau de réaction et un plateau de pression, un couvercle fixé au plateau de réaction et solidaire en rotation du plateau de pression qui est monté mobile axialement par rapport audit plateau de réaction, ledit diaphragme comportant des doigts de débrayage qui s'étendent radialement vers l'intérieur à partir d'une rondelle annulaire externe qui est en appui sur le plateau de pression, ledit diaphragme étant articulé entre une position embrayée et une position débrayée autour de moyens d'articulation, ledit mécanisme comportant des moyens d'assistance de type « cut off » associés au diaphragme qui, en position embrayée, sont aptes à exercer axialement sur ledit diaphragme un effort pour réduire l'augmentation de la charge qui, appliquée par le diaphragme au plateau de pression, résulte de l'usure de ladite au moins une garniture de friction, caractérisé en ce que lesdits moyens d'assistance comportent au moins une rondelle d'assistance qui : - en position embrayée du diaphragme et à l'état neuf de ladite au moins une garniture de friction du mécanisme, occupe une position passive dans laquelle il existe un jeu axial «j » déterminé entre ladite rondelle d'assistance et la rondelle annulaire externe du diaphragme, et - en position embrayée du diaphragme et au-delà d'un état d'usure donné de ladite au moins une garniture de friction, occupe une position active dans laquelle ladite rondelle d'assistance exerce sur la rondelle annulaire externe du diaphragme ledit un effort. Avantageusement, la rondelle d'assistance est apte à exercer sélectivement un effort d'assistance sur le diaphragme, uniquement après qu'au moins un état d'usure donné ait été atteint, notamment d'usure de ladite au moins une garniture de friction. L'état d'usure donné à compter duquel la rondelle d'assistance, en position active, intervient correspond à une valeur d'usure des garnitures de friction de l'ordre d'au moins 5% à 10%. Par comparaison avec une rondelle d'assistance selon l'état de la technique, la rondelle d'assistance selon l'invention ne sollicite pas en permanence le diaphragme du mécanisme, en particulier pas à l'état neuf dans lequel aucun effort n'est appliqué. Tel qu'illustré sur la figure 1 en trait fort par les courbes (Co) pour la charge au plateau et (Eo) pour l'effort de la rondelle d'assistance, l'intervention différée de la rondelle d'assistance permet d'augmenter sensiblement la capacité d'usure (U) du mécanisme d'embrayage. Avantageusement, la capacité d'usure (Uo) d'un mécanisme d'embrayage pourvu d'une rondelle d'assistance selon l'invention est supérieure à celle (U) obtenue jusqu'alors avec les rondelles d'assistance selon l'état de la technique. Par comparaison avec les rondelles de l'état de la technique, l'implantation de la rondelle d'assistance selon l'invention est, tant pour le premier que le deuxième mode de réalisation décrit ci-après, particulièrement avantageuse en raison du fait que la rondelle d'assistance n'interfère pas avec les moyens d'articulation du diaphragme. La rondelle d'assistance selon l'invention ne comporte par exemple aucune patte traversant le diaphragme ou encore le couvercle ce qui participe directement à l'obtention d'une conception simple et peu onéreuse.

Avantageusement, les bras d'immobilisation de la rondelle d'assistance en appui sur les doigts du diaphragme présentent une contrainte déterminée apte à éviter l'émission de bruits par la rondelle mais sans interférer toutefois avec l'effort appliqué par la butée de commande sur l'extrémité libre des doigts du diaphragme pour débrayer. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la rondelle d'assistance comporte au moins une première partie annulaire périphérique d'assistance qui coopère ou non avec la rondelle annulaire externe du diaphragme en position embrayée en fonction de l'état d'usure de ladite au moins une garniture de friction pour appliquer sélectivement ledit effort audit diaphragme, et une deuxième partie d'immobilisation comportant des bras qui, s'étendant radialement vers l'intérieur à partir de ladite première partie annulaire périphérique, sont en position passive et en position active en appui sur les doigts du diaphragme pour immobiliser axialement ladite rondelle d'assistance ; - la première partie annulaire périphérique de la rondelle d'assistance comporte des doigts d'application de l'effort qui s'étendent radialement vers l'extérieur, à travers le plateau de pression ; - en section par un plan axial, lesdits doigts d'application de l'effort de la rondelle d'assistance présentent chacun un profil incurvé comportant une convexité orientée vers le diaphragme ; - en position passive, la rondelle d'assistance est respectivement en contact par l'intermédiaire des bras d'immobilisation, avec les doigts du diaphragme, définissant des premiers points d'appui de la rondelle d'assistance, et par l'intermédiaire de sa première partie annulaire périphérique, avec des moyens d'articulation associés qui sont portés par le couvercle, définissant des deuxièmes points d'appui de la rondelle d'assistance ; - en position active, la rondelle d'assistance est respectivement en contact par l'intermédiaire des bras d'immobilisation, avec les doigts du diaphragme, définissant les premiers points d'appui de la rondelle d'assistance, et par l'intermédiaire de sa première partie annulaire périphérique, d'une part avec des moyens d'articulation associés qui sont portés par le couvercle, définissant les deuxièmes points d'appui de la rondelle d'assistance et, d'autre part, avec le diaphragme définissant des troisièmes points d'appui de la rondelle d'assistance ; - les moyens d'articulation associés à la rondelle d'assistance sont constitués par des pattes réalisées en une seule pièce avec le couvercle du mécanisme ; - lesdites pattes comportent chacune un embouti s'étendant circonférentiellement et formant l'un desdits deuxièmes points d'appui de ladite rondelle d'assistance ; - les moyens d'articulation associés à la rondelle d'assistance sont formés par des colonnettes qui sont solidaires du couvercle et qui comportent chacune un pied muni radialement à l'extérieur, à son extrémité libre, d'un bourrelet formant l'un desdits deuxièmes points d'appui de ladite rondelle d'assistance ; - lesdites colonnettes comportent des crochets en forme de « C » formant une partie desdits moyens d'articulation du diaphragme ; - la rondelle d'assistance est agencée axialement entre lesdits moyens d'articulation qui lui sont associés et le diaphragme ; - la rondelle d'assistance comporte des moyens de centrage et d'anti-rotation de la rondelle d'assistance par rapport au couvercle ; - les moyens de centrage et d'anti-rotation de la rondelle d'assistance sont constitués par des lames qui sont intercalées circonférentiellement entre l'une des pattes formant les moyens d'articulation associés à la rondelle d'assistance et une des autres pattes formant une partie des moyens d'articulation du diaphragme ; - le couvercle comporte des moyens de butée pour retenir axialement le diaphragme en direction du couvercle, à l'opposé du plateau de pression. - la première partie annulaire périphérique de la rondelle d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme sur un rayon d'application de l'effort qui est supérieur ou égal au rayon d'appui du diaphragme sur le plateau de pression ; - la première partie annulaire périphérique de la rondelle d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme sur un rayon d'application de l'effort qui est inférieur ou égal au rayon d'appui du diaphragme sur le plateau de pression ; - la première partie annulaire périphérique de la rondelle d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme sur un rayon d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon d'appui du diaphragme sur les moyens d'articulation du diaphragme ; - la première partie annulaire périphérique de la rondelle d'assistance coopère avec des moyens d'articulation associés sur un rayon d'appui de la rondelle d'assistance qui est supérieur à un rayon d'appui du diaphragme sur les moyens d'articulation du diaphragme ; - la première partie annulaire périphérique de la rondelle d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme sur un rayon d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon d'appui de la première partie annulaire périphérique de la rondelle d'assistance avec des moyens d'articulation associés à la rondelle d'assistance ; - l'extrémité libre des bras formant la deuxième partie d'immobilisation de la rondelle d'assistance coopère avec les doigts du diaphragme sur un rayon qui est inférieur ou égal à la moitié du rayon d'appui du diaphragme sur les moyens d'articulation du diaphragme. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une représentation graphique de la charge appliquée par un diaphragme sur un plateau de pression d'un mécanisme et de l'effort d'une rondelle d'assistance, en fonction de la course plateau, respectivement pour une rondelle d'assistance de type « cut off » selon l'état de la technique (trait fin) et selon l'invention (trait fort) ; - la figure 2 est une vue en perspective qui représente, en éclaté partiel, un premier exemple de mécanisme d'embrayage comportant une rondelle d'assistance selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue de face qui représente le mécanisme d'embrayage selon le premier mode de réalisation et illustre les plans de coupe des figures 5 à 8 ; - la figure 4 est une vue en perspective qui représente la rondelle d'assistance selon le premier mode de réalisation ; - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe axiale selon le plan A-A illustré à la figure 3 qui représentent le mécanisme d'embrayage à l'état neuf (figure 5) et au-delà d'un état d'usure donné (figure 6) selon le premier mode de réalisation de la rondelle d'assistance et qui illustrent plus particulièrement les moyens d'articulation du diaphragme selon le premier exemple de réalisation ; - les figures 7 et 8 sont des vues en coupe axiale selon le plan B-B illustré à la figure 3 qui représentent le mécanisme d'embrayage selon le premier mode de réalisation à l'état neuf (figure 7) et au-delà d'un état d'usure donné (figure 8) et qui illustrent respectivement la position passive et la position active de la rondelle d'assistance associée au diaphragme ; - la figure 9 est une vue en perspective qui représente, en éclaté partiel, un second exemple de mécanisme d'embrayage comportant une rondelle d'assistance selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 10 est une vue de face qui représente le mécanisme d'embrayage selon le deuxième mode de réalisation et illustre les plans de coupe des figures 12 à 15 ; - la figure 11 est une vue en perspective qui représente la rondelle d'assistance selon le deuxième mode de réalisation ; - les figures 12 et 13 sont des vues en coupe axiale selon le plan A-A illustré à la figure 10 qui représentent le mécanisme d'embrayage à l'état neuf (figure 12) et au-delà d'un état d'usure donné (figure 13) selon le deuxième mode de réalisation de la rondelle d'assistance et qui illustrent plus particulièrement les moyens d'articulation du diaphragme selon le second exemple de réalisation ; - les figures 14 et 15 sont des vues en coupe axiale selon le plan B-B illustré à la figure 10 qui représentent le mécanisme d'embrayage selon le deuxième mode de réalisation à l'état neuf (figure 14) et au-delà d'un état d'usure donné (figure 15) et qui illustrent respectivement la position passive et la position active de la rondelle d'assistance associée au diaphragme ; - la figure 16 est vue en perspective qui représente en détail une colonnette qui, apte à être fixée par rivetage au couvercle, porte d'une part un crochet élastique en « C » formant l'appui secondaire des moyens d'articulation du diaphragme et, d'autre part, un pied comportant les moyens d'articulation associés à la rondelle d'assistance et qui illustre une variante de réalisation dans laquelle la partie constituant ledit pied est rapportée sur la colonnette et non pas réalisée en seule pièce, monobloc, avec ladite colonnette comme dans les figures 9 à 15. On a représenté sur la figure 1 un premier exemple de mécanisme 10 d'embrayage, notamment pour un véhicule automobile. Le mécanisme 10 d'embrayage selon ce premier exemple est de type poussé et présente un axe principal X de rotation.

L'axe X de rotation définit par convention dans la suite de la présente description une direction axiale et une direction radiale qui est orthogonale à ladite direction axiale, les termes « avant » et « arrière » étant utilisés de manière non limitative en référence à la direction axiale et les termes « intérieur / interne » et « extérieur / externe » en référence à la direction radiale. Le terme « avant » sera utilisé pour désigner un élément situé côté moteur par opposition au terme « arrière » correspondant axialement à l'opposé au côté de la boîte de vitesses, les termes « intérieur » et « extérieur » seront utilisés en référence à la proximité de l'élément désigné par rapport à l'axe X de rotation du mécanisme. Le mécanisme 10 d'embrayage comporte un couvercle 12 de forme générale de révolution dans lequel est logé un diaphragme 14, sensiblement coaxial audit couvercle 12. Lorsque le mécanisme 10 d'embrayage est monté sur un véhicule automobile, le diaphragme 14 est susceptible d'être actionné par une butée de commande (non représentée) et de coopérer avec un plateau 16 de pression logé axialement au moins en partie dans le couvercle 12.

Le diaphragme 14 comporte des doigts 18 de débrayage qui s'étendent radialement vers l'intérieur à partir d'une rondelle 20 annulaire externe de type Belleville. Le mécanisme 10 d'embrayage est fixé, par exemple par vissage, à un plateau de réaction (non représenté) par l'intermédiaire de son couvercle 12, ledit plateau de réaction étant lui-même fixé et lié en rotation à un vilebrequin du moteur formant l'organe menant. Le plateau 16 de pression est monté mobile axialement et solidaire en rotation du couvercle 12, par exemple ici par l'intermédiaire de trois jeux de languettes 22 élastiques, agencés tangentiellement et répartis circonférentiellement de manière régulière. Les languettes 22 d'un jeu sont reliées, par exemple par rivetage, à l'une de leurs extrémités à des oreilles 24 du plateau 16 de pression et à l'autre de leurs extrémités au couvercle 12. Lorsque le diaphragme 14 est au repos, le diaphragme 14 appuie sur le plateau 16 de pression de façon à enserrer au moins une garniture de friction (non représentée) entre le plateau 16 de pression et ledit plateau de réaction. De préférence, le plateau 16 de pression comporte une pluralité de plots 26 qui font saillis axialement vers l'arrière et sont répartis circonférentiellement de manière régulière, lesdits plots 26 forment un cordon discontinu constituant l'appui de la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14. De préférence, ladite au moins une garniture de friction est portée par un disque de friction (non représenté), lequel disque comporte une paire de garnitures axialement opposées, l'une arrière des garnitures étant destinée à coopérer par friction avec une face 28 avant du plateau 16 de pression et l'autre avant des garnitures étant destinée à coopérer par friction avec la face arrière du plateau de réaction. Le disque de friction comportant ladite au moins une garniture de friction est lié en rotation à un organe mené, généralement l'arbre de boîte de vitesses, de sorte que le disque de friction soit couplé sélectivement avec ledit mécanisme 10 lorsque le diaphragme 14 l'enserre axialement entre le plateau 16 de pression et le plateau de réaction (position embrayée).

Lorsque le diaphragme 14 est actionné par la butée de commande agissant sur l'extrémité libre de ses doigts 18, le diaphragme 14 pivote alors autour de moyens 30 d'articulation associés en relâchant le plateau 16 de pression et libérant alors ladite au moins une garniture de friction portée par le disque (position débrayée). Le diaphragme 14 est monté articulé entre une position embrayée et une position débrayée autour desdits moyens 30 d'articulation. Les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 comportent au moins un premier élément 32 d'articulation et d'appui du diaphragme 14, ci-après désigné comme l'appui primaire 32, et un deuxième élément 34 d'appui et d'articulation ci-après désigné comme l'appui secondaire 34. Dans le premier exemple de mécanisme 10 d'embrayage de type poussé, l'appui primaire 32 est constitué par un embouti formé dans un fond du couvercle 12 et l'appui secondaire 34 est porté par une rondelle 36 axialement élastique. Le premier exemple de mécanisme 10 se caractérise donc notamment par la présence de moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 de type élastique (par opposition à un mécanisme d'embrayage comportant des moyens d'articulation du diaphragme de type rigide).

La rondelle 36 élastique des moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 est portée par une série de pattes 38 qui, issues du fond du couvercle 12, sont pliées axialement et avantageusement réparties circonférentiellement de manière régulière autour de l'axe X de rotation. La rondelle 36 élastique sollicite axialement, par un bord externe formant l'appui secondaire 34, la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14 vers l'arrière, c'est-à-dire en direction de l'appui primaire 32 porté par le fond du couvercle 12. Des moyens 30 d'articulation de ce type sont connus et exploités commercialement par la Demanderesse, notamment sous la désignation « CP ». Pour de plus amples détails, on pourra également se reporter au document FR-2.796.429 donné toutefois à titre d'exemple non limitatif.

Avantageusement, le mécanisme 10 d'embrayage comporte des moyens 40 d'assistance de type « cut off » qui sont associés au diaphragme 14 du mécanisme. Tel qu'expliqué en préambule en référence à la figure 1 notamment, de tels moyens 40 d'assistance de type « cut off » sont, en position embrayée, aptes à exercer axialement sur ledit diaphragme 14 un effort pour réduire l'augmentation de la charge appliquée au plateau 16 de pression par le diaphragme 14, ladite augmentation de charge résultant de l'usure de ladite au moins une garniture de friction du mécanisme 10.

Conformément à l'invention, lesdits moyens d'assistance du mécanisme 10 d'embrayage comportent au moins une rondelle 40 d'assistance qui : - en position embrayée du diaphragme 14 et à l'état neuf de ladite au moins une garniture de friction du mécanisme 10, occupe une position passive dans laquelle il existe un jeu axial «j » déterminé entre ladite rondelle 40 d'assistance et la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14, et - en position embrayée du diaphragme 14 et au-delà d'un état d'usure donné de ladite au moins une garniture de friction, occupe une position active dans laquelle ladite rondelle 40 d'assistance exerce sur la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14 ledit un effort. Avantageusement, la rondelle 40 d'assistance est apte à exercer sélectivement un effort d'assistance sur le diaphragme 14 après qu'au moins un état d'usure donné ait été atteint, notamment d'usure de ladite au moins une garniture de friction, ladite rondelle 40 d'assistance n'appliquant en raison du jeu axial « j » aucun effort sur le diaphragme 14 à l'état neuf. Par comparaison avec une rondelle d'assistance selon l'état de la technique, la rondelle 40 d'assistance selon l'invention sollicite donc sélectivement et non pas en permanence le diaphragme 14 du mécanisme.

Tel qu'illustré sur la figure 1 en trait fort par les courbes (Co) pour la charge au plateau et (Eo) pour l'effort de la rondelle d'assistance, l'intervention différée de la rondelle 40 d'assistance permet d'augmenter la capacité d'usure (U) du mécanisme 10 d'embrayage.

Avantageusement, la capacité d'usure (Uo) d'un mécanisme d'embrayage pourvu d'une rondelle 40 d'assistance selon l'invention est supérieure à celle (U) obtenue jusqu'alors avec les rondelles d'assistance selon l'état de la technique.

La figure 4 représente en détail un premier mode de réalisation de la rondelle 40 d'assistance. La rondelle 40 d'assistance comporte au moins une première partie 42 annulaire périphérique d'assistance qui est destinée à coopérer ou non avec la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14 en position embrayée, en fonction de l'état d'usure de ladite au moins une garniture de friction, afin d'appliquer sélectivement au diaphragme 14 l'effort d'assistance correspondant à l'obtention de l'effet « cut off ». La rondelle 40 d'assistance comporte une deuxième partie d'immobilisation comportant des bras 44 qui, s'étendant radialement vers l'intérieur à partir de ladite première partie 42 annulaire périphérique, sont en position passive et en position active en appui sur les doigts 18 du diaphragme 14 pour immobiliser axialement ladite rondelle 40 d'assistance. Avantageusement, les bras 44 d'immobilisation de la rondelle 40 d'assistance permettent d'éviter toute émission de bruits qui surviendrait sinon en position passive de la rondelle 40 d'assistance. Le nombre de bras 44 d'immobilisation de la rondelle 40 d'assistance est susceptible de varier en fonction des applications et du mécanisme 10, notamment en fonction de la conformation du diaphragme 14. Dans ladite position passive et en l'absence des bras 44 d'immobilisation, la rondelle 40 d'assistance serait en effet libre de pouvoir vibrer axialement et donc d'émettre des bruits indésirables. Dans ce premier mode de réalisation, la première partie 42 annulaire périphérique d'assistance de la rondelle 40 d'assistance comporte avantageusement des doigts 46 d'application de l'effort d'assistance qui s'étendent radialement vers l'extérieur à partir du bord circonférentiel externe de la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance.

Les doigts 46 d'application de la rondelle 40 d'assistance s'étendent radialement à travers les plots 26 du plateau 16 de pression formant l'appui du diaphragme 14. Grâce à de tels doigts 46 illustrés sur la figure 4, l'application de l'effort d'assistance appliqué par la rondelle 40 d'assistance en position active s'effectue sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur ou égal au rayon (R) d'appui du diaphragme 14 sur le plateau 16 de pression, lesdits rayons (Ra, R) étant respectivement centrés sur l'axe X de rotation du mécanisme 10 et représentés sur la figure 6.

De préférence, lesdits doigts 46 d'application de l'effort d'assistance de la rondelle 40 d'assistance présentent, en section par un plan axial, chacun un profil incurvé comportant une convexité orientée vers l'avant de la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14. De préférence, les bras 44 d'immobilisation comportent à leur extrémité libre d'appui contre l'un des doigts 18 du diaphragme 14, une portion 48 élargie d'appui qui présente globalement une forme de « pelle ». Telle que représentée sur la figure 4, la rondelle 40 d'assistance présente dans ce premier mode de réalisation trois bras 44 d'immobilisation qui sont répartis circonférentiellement de manière régulière.

Avantageusement, les bras 44 d'immobilisation s'étendent radialement vers l'intérieur sur une longueur déterminée pour que la portion 48 élargie d'appui de chaque bras 44 soit agencée au voisinage de l'extrémité libre des doigts 18 du diaphragme 14, c'est-à-dire à proximité de l'axe X de rotation du mécanisme 10.

De préférence, l'extrémité libre des bras 44 formant la deuxième partie d'immobilisation de la rondelle 40 d'assistance coopèrent avec les doigts 18 du diaphragme 14 sur un rayon Rd qui est inférieur ou égal à la moitié du rayon Rc d'appui du diaphragme 14 sur les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 formés par les appuis primaire 32 et secondaire 34. De préférence, la rondelle 40 d'assistance comporte des moyens 50 de centrage et d'anti-rotation de la rondelle d'assistance par rapport au couvercle 12 du mécanisme 10 d'embrayage.

Avantageusement, les moyens de centrage de la rondelle 40 d'assistance sont constitués par des lames 50 plus particulièrement visibles sur la figure 4. De préférence, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère avec des moyens 52 d'articulation associés qui sont portés par le couvercle 12. Avantageusement, les moyens 52 d'articulation associés à la rondelle 40 d'assistance sont dans ce premier exemple de mécanisme 10 d'embrayage formés par une série de pattes 52 qui sont, comme les pattes 38 associées à la rondelle 36 élastique du diaphragme 14, réalisées venues de matière, en une seule pièce, avec le fond du couvercle 12. Les lames 50 formant les moyens de centrage et d'anti-rotation de la rondelle 40 d'assistance sont intercalées circonférentiellement entre l'une des pattes 52 formant les moyens d'articulation associés à la rondelle 40 15 d'assistance et une des autres pattes 38 qui forment une partie des moyens d'appui et d'articulation du diaphragme 14 et portent la rondelle élastique 36. De préférence, le couvercle 12 comporte des moyens 54 de butée pour retenir axialement le diaphragme 14 vers l'arrière en direction du fond du couvercle 12, à l'opposé du plateau 16 de pression agencé à l'avant. 20 Les moyens 54 de butée sont constitués par des ergots 54 formés dans le couvercle 12, lesdits ergots 54 réalisés en une seule pièce avec le couvercle 12 s'étendant radialement vers l'intérieur. Les ergots 54 formant les moyens de butée du diaphragme 14 sont plus particulièrement visibles sur les figures 3, 7 et 8, le plan de coupe B-B 25 représenté à la figure 3 passant par l'un desdits ergots 54. Les figures 5 à 8 représentent en coupe axiale le mécanisme 10 d'embrayage et illustrent pour chacun des plans de coupe A-A et B-B, les positions passive et active de la rondelle 40 d'assistance, correspondant respectivement à l'état neuf et à un état d'usure donné d'au moins ladite une 30 garniture de friction. Les figures 5 et 7 représentent chacune, à l'état neuf des garnitures de friction, la rondelle 40 d'assistance en position passive dans laquelle il existe un jeu axial «j » entre la partie 42 annulaire périphérique de ladite rondelle 40 d'assistance et la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14 occupant sa position embrayée. Grâce à la présence du jeu axial « j », la rondelle 40 d'assistance ne sollicite pas le diaphragme 14 lorsque ladite au moins une garniture de friction du mécanisme 10 est à l'état neuf et avant d'avoir au moins atteint ledit état d'usure donné. Lorsque les garnitures de friction du disque du mécanisme 10 présentent une usure donnée, le diaphragme va alors prendre de l'angle et s'incliner en direction de la rondelle 40 d'assistance jusqu'à entrer en contact avec ladite rondelle 40 et plus particulièrement avec les doigts 46 d'application de l'effort d'assistance. En position passive représentée sur les figures 5 et 7, la rondelle 40 d'assistance est respectivement en contact par l'intermédiaire des bras 44 d'immobilisation, avec les doigts 18 du diaphragme 14, définissant des premiers points d'appui de la rondelle 40 d'assistance, et par l'intermédiaire de sa première partie 42 annulaire périphérique, avec des moyens 52 d'articulation associés qui sont portés par le couvercle 12, définissant des deuxièmes points d'appui de la rondelle 40 d'assistance. Grâce à la présence de ces deuxièmes points d'appui formés par les bras 44 d'immobilisation, la rondelle 40 d'assistance n'est pas libre axialement et ainsi empêchée de vibrer pour ne pas pouvoir émettre de bruits indésirables. Avantageusement, les bras 44 d'immobilisation de la rondelle 40 d'assistance en appui sur les doigts 18 du diaphragme 14 présentent une faible contrainte suffisante pour éviter l'émission de bruits par la rondelle 40 d'assistance mais sans toutefois venir perturber l'effort appliqué par la butée de commande sur l'extrémité libre des doigts 18 du diaphragme 14 pour débrayer. Tel que décrit précédemment, les moyens 52 d'articulation sont 30 formés dans le premier mode de réalisation par une série de pattes 52 issues du couvercle 12. En position active, telle qu'illustrée par les figures 6 et 8, la rondelle 40 d'assistance est en contact par l'intermédiaire des bras 44 d'immobilisation, avec les doigts 18 du diaphragme 14, définissant les premiers points d'appui de la rondelle 40 d'assistance. En position active, telle qu'illustrée par les figures 6 et 8, la rondelle 40 d'assistance est également en contact par l'intermédiaire de sa première partie 42 annulaire périphérique, d'une part avec lesdites pattes 52 qui forment les moyens d'articulation associés portés par le couvercle 12 et définissent les deuxièmes points d'appui de la rondelle 40 d'assistance et, d'autre part, avec le diaphragme 14 définissant des troisièmes points d'appui de la rondelle 40 d'assistance.

De préférence, lesdites pattes 52 formant les moyens d'articulation de la rondelle 40 d'assistance comportent chacune un embouti 56 qui, s'étendant globalement circonférentiellement, forme l'un desdits deuxièmes points d'appui de ladite rondelle 40 d'assistance. La rondelle 40 d'assistance présente en position passive des premiers et des deuxièmes points d'appui et, en position active, des points d'appui supplémentaires formés par lesdits troisièmes points d'appui. Avantageusement, la rondelle 40 d'assistance est agencée axialement entre lesdits moyens 52 d'articulation qui lui sont associés et le diaphragme 14.

La première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance est comprise axialement entre lesdites pattes 52 d'articulation qui s'étendent radialement et la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14. Plus précisément, avec des moyens 30 d'articulation élastique du diaphragme 14 selon le premier exemple dans le mécanisme 10 d'embrayage, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance est comprise axialement entre les pattes 52 d'articulation de la rondelle 40 et la rondelle 36 élastique formant l'appui secondaire 34 du diaphragme 14.

Par comparaison avec les rondelles d'assistance de l'état de la technique, l'implantation de la rondelle 40 d'assistance est particulièrement avantageuse en raison du fait que la rondelle 40 d'assistance n'interfère pas avec les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14, ni le couvercle 12 ce qui participe directement à l'obtention d'une conception simple à intégrer au mécanisme 10 d'embrayage et peu onéreuse. Grâce aux doigts 46 d'application de l'effort d'assistance de la rondelle 40 d'assistance, la première partie 42 annulaire périphérique d'assistance de la rondelle 40 d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme 14 sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur ou égal au rayon (R) d'appui du diaphragme 14 sur les plots 26 du plateau 16 de pression. Dans le premier mode de réalisation et tel que visible sur la figure 6, le rayon (Ra) d'application de l'effort par la rondelle 40 d'assistance est sensiblement égal au rayon (R) d'appui du diaphragme 14. En variante non représentée, la première partie 42 annulaire périphérique d'assistance de la rondelle 40 d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme 14 sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est inférieur au rayon (R) d'appui du diaphragme 14 sur les plots 26 du plateau 16 de pression. Avantageusement, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme 14 sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon (Rc) d'appui du diaphragme 14 sur les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 formés par les appuis primaire 32 et secondaire 34. Avantageusement, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère avec des moyens 52, 56 d'articulation associés sur un rayon (Rb) d'appui de la rondelle 40 d'assistance qui est supérieur à un rayon (Rc) d'appui du diaphragme 14 sur les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 formés par les appuis primaire 32 et secondaire 34. Avantageusement, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme 14 sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon (Rb) d'appui de la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance avec les moyens 52 d'articulation associés à la rondelle 40 d'assistance.

Avantageusement, l'extrémité libre des bras 44 formant la deuxième partie d'immobilisation de la rondelle 40 d'assistance coopère avec les doigts 18 du diaphragme 14 sur un rayon (Rd) qui est inférieur ou égal à la moitié du rayon (Rc) d'appui du diaphragme 14 sur les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14. On décrira maintenant par comparaison avec le premier exemple de mécanisme 10 d'embrayage décrit précédemment, un second exemple de mécanisme 10 d'embrayage présentant des moyens 30 d'articulation associés au diaphragme 14 qui sont de type élastique mais qui sont réalisés différemment du premier exemple. Dans ce second exemple, les moyens 30 d'articulation connus comportent des crochets 58 élastiques présentant en coupe une forme en « C » et comportant l'appui secondaire 34 du diaphragme 14. Un crochet 58 en « C » comporte une première branche appliquée sur le couvercle 12 et une seconde branche appliquée sur la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14 pour la serrer élastiquement sur le couvercle 12 et l'appui primaire 32 des moyens 30 d'articulation. De préférence, les premiers éléments d'articulation et d'appui ou appui primaire 32 sont formés comme précédemment par un embouti réalisé dans le fond du couvercle 12 et faisant saillie axialement vers l'avant, en direction de la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14. Pour de plus amples détails sur de tels moyens 30 d'articulation, on pourra se reporter aux documents FR-2.791.406 ou FR-2.919.032 donnés toutefois à titre d'exemple non limitatif.

Les crochets 58 élastiques sont portés par des colonnettes 60 qui sont solidaires du couvercle 12, par exemple rapportées à fixation par rivetage. Une colonnette 60 supportant l'un des crochets 58 comporte une tête 62 qui traverse axialement un trou 64 complémentaire du couvercle 12 et dont l'extrémité est ensuite rivetée au couvercle 12. Le corps de la colonnette 60 comporte un épaulement qui est adjacent à la tête 62 et avec lequel la première branche appliquée sur le couvercle 12 coopère pour l'immobiliser axialement par serrage.

Le corps de la colonnette 60 traverse à jeu la deuxième branche destinée à coopérer avec la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14, ladite deuxième branche du crochet 58 comportant un trou de diamètre supérieur à celui dudit corps de la colonnette 60 de manière à laisser ladite deuxième branche du crochet 58 libre de débattre élastiquement selon la direction axiale. Avantageusement, le mécanisme 10 d'embrayage comporte des moyens d'assistance de type « cut off » qui sont formés par au moins une rondelle 40 d'assistance associée au diaphragme 14.

La rondelle 40 d'assistance selon le deuxième mode de réalisation est plus particulièrement représentée seule à la figure 11. La rondelle 40 d'assistance diffère notamment de la rondelle d'assistance du premier mode représentée sur la figure 4 par l'absence de moyens 50 de centrage et d'anti-rotation, et par un nombre supérieur de bras 44 d'immobilisation. Dans ce deuxième mode de réalisation, les moyens d'articulation associés à la rondelle 40 d'assistance sont constitués par des pieds 64 qui sont chacun solidaires de l'une des colonnettes 60 portant un crochet 58 d'articulation du diaphragme 14.

Avantageusement, chaque colonnette 60 constitue l'organe de support d'une part du crochet 58 comportant l'appui secondaire 34 des moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 et, d'autre part, des moyens d'articulation de la rondelle 40 d'assistance formés par ledit pied 64. Dans le deuxième mode de réalisation, le pied 64 d'articulation est de préférence réalisé en une seule pièce, monobloc c'est à dire venu de matière avec ladite colonnette 60. En variante et tel que représenté sur la figure 16, le pied 64 formant les moyens d'articulation de la rondelle 40 d'assistance est une pièce distincte qui est rapportée à fixation, par exemple par rivetage, sur la colonnette 60 de support d'un crochet 58. Avantageusement, une telle variante de réalisation en deux parties permet notamment de standardiser la fabrication desdites colonnettes 60 en adaptant la pièce formant le pied 64 pour chaque application, en fonction du mécanisme 10 d'embrayage et des caractéristiques de la rondelle 40 d'assistance. Chaque pied 64 d'articulation de la rondelle 40 d'assistance s'étend radialement vers l'extérieur à partir de l'extrémité axiale avant de la colonnette 60 et présente ici globalement une forme de plaque rectangulaire plus particulièrement visible sur l'éclaté de la figure 9. De préférence, le pied 64 comporte à son extrémité libre un bourrelet 66 annulaire définissant les deuxièmes points d'appui de la rondelle 40 d'assistance.

Conformément à l'invention : - en position embrayée du diaphragme 14 et à l'état neuf de ladite au moins une garniture de friction du mécanisme 10, la rondelle 40 d'assistance occupe une position passive représentée sur les figures 12 et 14 dans laquelle il existe un jeu axial « j » déterminé entre ladite rondelle 40 d'assistance et la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14, et - en position embrayée du diaphragme et au-delà d'un état d'usure donné de ladite au moins une garniture de friction, la rondelle 40 d'assistance occupe une position active représentée sur les figures 13 et 15 dans laquelle ladite rondelle 40 d'assistance exerce sur la rondelle 20 annulaire externe du diaphragme 14 ledit un effort. Grâce audit effort exercé sélectivement par la rondelle 40 d'assistance sur le diaphragme 14, on réduit l'augmentation de la charge appliquée par le diaphragme 14 au plateau 16 de pression en raison de l'usure de ladite au moins une garniture de friction, et ce faisant le défaut de confort lié à l'augmentation conjointe de l'effort pédale lors du débrayage. De préférence et comme dans le premier mode de réalisation, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance comporte des doigts 46 d'application de l'effort qui s'étendent radialement vers l'extérieur, à travers le plateau 16 de pression.

Tel qu'illustré sur la figure 11, lesdits doigts 46 d'application de l'effort de la rondelle 40 d'assistance présentent avantageusement chacun un profil incurvé comportant une convexité orientée vers le diaphragme 14.

Grâce notamment auxdits doigts 46 d'application, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme 14 sur un rayon Ra d'application de l'effort qui est supérieur ou égal au rayon R d'appui du diaphragme 14 sur le plateau 16 de pression. En position passive illustrée par les figures 12 et 14, la rondelle 40 d'assistance est respectivement en contact : - par l'intermédiaire des bras 44 d'immobilisation, avec les doigts 18 du diaphragme 14, définissant des premiers points d'appui de la rondelle 40 10 d'assistance, - par l'intermédiaire de sa première partie 42 annulaire périphérique, avec des moyens 64, 66 d'articulation associés qui, formés par les pieds 64, sont portés par le couvercle 12 par l'intermédiaire desdites colonnettes 60, définissant des deuxièmes points d'appui de la rondelle 40 d'assistance. 15 En position active illustrée par les figures 13 et 15, la rondelle 40 d'assistance est respectivement en contact : - par l'intermédiaire des bras 44 d'immobilisation, avec les doigts 18 du diaphragme 14, définissant les premiers points d'appui de la rondelle 40 d'assistance. 20 - par l'intermédiaire de sa première partie 42 annulaire périphérique, d'une part avec des moyens 64, 66 d'articulation associés qui, formés par les pieds 64, sont portés par le couvercle 12 par l'intermédiaire desdites colonnettes 60, définissant les deuxièmes points d'appui de la rondelle 40 d'assistance et, d'autre part, avec le diaphragme 14 définissant des 25 troisièmes points d'appui de la rondelle 40 d'assistance. Avantageusement, la rondelle 40 d'assistance est agencée axialement entre lesdits moyens d'articulation qui, formés par les pieds 64, lui sont associés et la deuxième branche élastique du crochet 58 d'articulation du diaphragme 14. 30 De préférence, la rondelle 40 d'assistance comporte des moyens 50 de centrage et d'anti-rotation de la rondelle 40 d'assistance par rapport au couvercle 12 qui sont formés par les colonnettes 60.

Dans ce deuxième mode de réalisation, les crochets 58 et les pieds 64 sont montés sur une même colonnette 60, les colonnettes 60 étant réparties circonférentiellement de manière régulière sur le couvercle 12, autour de l'axe X de rotation.

En variante, les moyens d'articulation de la rondelle 40 d'assitance et les crochets 58 d'articulation pour le diaphragme 14 pourraient être respectivement portés par un organe de support différent. Selon cette variante, les crochets 58 déterminant l'appui secondaire 34 des moyens 30 d'articulation du diaphragme 14 sont alors portés par des colonnettes 60 solidaires du couvercle tandis que chaque pied 64 d'articulation de la rondelle 40 d'assistance est porté ou rapporté sur un rivet fixé au couvercle 12. De préférence, le pied 64 d'articulation appartient alors à une pièce en forme de « C » dont une première branche coopère avec un épaulement du corps de rivet et sert à la fixation tandis que la deuxième branche libre forme ledit pied 64 d'articulation. Tel que représenté sur la figure 13, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme 14 sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon (Rc) d'appui du diaphragme sur les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14. Avantageusement, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère avec des moyens 64, 66 d'articulation associés sur un rayon (Rb) d'appui de la rondelle 40 d'assistance qui est supérieur à un rayon (Rc) d'appui du diaphragme sur les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14. Avantageusement, la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme 14 sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon (Rb) d'appui de la première partie 42 annulaire périphérique de la rondelle 40 d'assistance avec des moyens 64, 66 d'articulation associés à la rondelle 40 d'assistance.

Avantageusement, l'extrémité libre des bras 44 formant la deuxième partie d'immobilisation de la rondelle 40 d'assistance coopère avec les doigts 18 du diaphragme 14 sur un rayon (Rd) qui est inférieur ou égal à la moitié du rayon (Rc) d'appui du diaphragme 14 sur les moyens 30 d'articulation du diaphragme 14. La présente invention concerne un mécanisme 10 d'embrayage, notamment de véhicule automobile, comportant une rondelle 40 d'assistance de type « cut off » qui, en position embrayée du diaphragme et à partir d'un état d'usure donné, est apte à exercer sélectivement sur ledit diaphragme 14 un effort d'assistance propre à réduire l'augmentation de la charge appliquée par le diaphragme 14 au plateau 16 de pression résultant de l'usure d'au moins une garniture de friction du mécanisme 10.

Claims (18)

1. REVENDICATIONS1. Mécanisme (10) d'embrayage de type poussé d'axe (X) de rotation, notamment pour un véhicule automobile, comportant au moins une garniture de friction qui est propre à être serrée au moyen d'un diaphragme (14) entre un plateau de réaction et un plateau (16) de pression, un couvercle (12) fixé au plateau de réaction et solidaire en rotation du plateau (16) de pression qui est monté mobile axialement par rapport audit plateau de réaction, ledit diaphragme (14) comportant des doigts (18) de débrayage qui s'étendent radialement vers l'intérieur à partir d'une rondelle (20) annulaire externe qui est en appui sur le plateau (16) de pression, ledit diaphragme (14) étant articulé entre une position embrayée et une position débrayée autour de moyens (30) d'articulation, ledit mécanisme comportant des moyens (40) d'assistance de type « cut off » associés au diaphragme (14) qui, en position embrayée, sont aptes à exercer axialement sur ledit diaphragme (14) un effort pour réduire l'augmentation de la charge appliquée par le diaphragme (14) au plateau (16) de pression qui résulte de l'usure de ladite au moins une garniture de friction, caractérisé en ce que lesdits moyens d'assistance comportent au moins une rondelle (40) d'assistance qui : - en position embrayée du diaphragme (14) et à l'état neuf de ladite au moins une garniture de friction du mécanisme (10), occupe une position passive dans laquelle il existe un jeu axial «j » déterminé entre ladite rondelle (40) d'assistance et la rondelle (20) annulaire externe du diaphragme (14), et - en position embrayée du diaphragme et au-delà d'un état d'usure donné de ladite au moins une garniture de friction, occupe une position active dans laquelle ladite rondelle (40) d'assistance exerce sur la rondelle (20) annulaire externe du diaphragme (14) ledit un effort.
2. 2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que la rondelle (40) d'assistance comporte au moins une première partie (42) annulaire périphérique d'assistance qui coopère ou non avec la rondelle (20) annulaire externe du diaphragme (14) en position embrayée en fonction del'état d'usure de ladite au moins une garniture de friction pour appliquer sélectivement ledit effort audit diaphragme (14), et une deuxième partie d'immobilisation comportant des bras (44) qui, s'étendant radialement vers l'intérieur à partir de ladite première partie (42) annulaire périphérique, sont en position passive et en position active en appui sur les doigts (18) du diaphragme (14) pour immobiliser axialement ladite rondelle (40) d'assistance.
3. 3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première partie (42) annulaire périphérique de la rondelle (40) d'assistance comporte des doigts (46) d'application de l'effort qui s'étendent radialement vers l'extérieur, à travers le plateau (16) de pression.
4. 4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que, en section par un plan axial, lesdits doigts (46) d'application de l'effort de la rondelle (40) d'assistance présentent chacun un profil incurvé comportant une convexité orientée vers le diaphragme (14).
5. 5. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que, en position passive, la rondelle (40) d'assistance est respectivement en contact : - par l'intermédiaire des bras (44) d'immobilisation, avec les doigts (18) du diaphragme (14), définissant des premiers points d'appui de la rondelle (40) d'assistance, - par l'intermédiaire de sa première partie (42) annulaire périphérique, avec des moyens (52, 56 ; 64, 66) d'articulation associés qui sont portés par le couvercle (12), définissant des deuxièmes points d'appui de la rondelle (40) d'assistance.
6. 6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que, en position active, la rondelle (40) d'assistance est respectivement en contact : - par l'intermédiaire des bras (44) d'immobilisation, avec les doigts (18) du diaphragme (14), définissant les premiers points d'appui de la rondelle (40) d'assistance, - par l'intermédiaire de sa première partie (42) annulaire périphérique, d'une part avec des moyens (52, 56 ; 64, 66) d'articulation associés qui sont portés par le couvercle (12), définissant les deuxièmespoints d'appui de la rondelle (40) d'assistance et, d'autre part, avec le diaphragme (14) définissant des troisièmes points d'appui de la rondelle (40) d'assistance.
7. 7. Mécanisme selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens (52, 56) d'articulation associés à la rondelle d'assistance sont constitués par des pattes (52) réalisées en une seule pièce avec le couvercle (12) du mécanisme (10).
8. 8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdites pattes (52) comportent chacune un embouti (56) s'étendant circonférentiellement et formant l'un desdits deuxièmes points d'appui de ladite rondelle (40) d'assistance.
9. 9. Mécanisme selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens (64, 66) d'articulation associés à la rondelle (40) d'assistance sont formés par des colonnettes (60) qui sont solidaires du couvercle (12) et qui comportent chacune un pied (64) muni radialement à l'extérieur, à son extrémité libre, d'un bourrelet (66) formant l'un desdits deuxièmes points d'appui de ladite rondelle (40) d'assistance.
10. 10. Mécanisme selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdites colonnettes (60) comportent des crochets (58) en forme de « C » formant une partie desdits moyens (30) d'articulation du diaphragme (14).
11. 11. Mécanisme selon l'une des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que la rondelle (40) d'assistance est agencée axialement entre lesdits moyens (52, 56 ; 64, 66) d'articulation qui lui sont associés et le diaphragme (14).
12. 12. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la rondelle (40) d'assistance comporte des moyens (50) de centrage et d'anti-rotation de la rondelle (40) d'assistance par rapport au couvercle (12).
13. 13. Mécanisme selon les revendications 5 ou 6 et la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens (50) de centrage et d'anti-rotation de la rondelle (40) d'assistance sont constitués par des lames (50) qui sont intercalées circonférentiellement entre l'une des pattes (52) formant les moyens d'articulation associés à la rondelle (40) d'assistance et une desautres pattes (38) formant une partie des moyens (30) d'articulation du diaphragme (14).
14. 14. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 2 à 13, caractérisé en ce que la première partie (42) annulaire périphérique de la rondelle (40) d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme (14) sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur ou égal au rayon (R) d'appui du diaphragme (14) sur le plateau (16) de pression.
15. 15. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 2 à 14, caractérisé en ce que la première partie (42) annulaire périphérique de la rondelle (40) d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme (14) sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon (Rc) d'appui du diaphragme sur les moyens (30, 32, 34) d'articulation du diaphragme (14).
16. 16. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 2 à 15, caractérisé en ce que la première partie (42) annulaire périphérique de la rondelle (40) d'assistance coopère avec des moyens (52, 56 ; 64, 66) d'articulation associés sur un rayon (Rb) d'appui de la rondelle (40) d'assistance qui est supérieur à un rayon (Rc) d'appui du diaphragme sur les moyens (30, 32, 34) d'articulation du diaphragme (14).
17. 17. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 2 à 16, caractérisé en ce que la première partie (42) annulaire périphérique de la rondelle (40) d'assistance coopère, en position active, avec ledit diaphragme (14) sur un rayon (Ra) d'application de l'effort qui est supérieur à un rayon (Rb) d'appui de la première partie (42) annulaire périphérique de la rondelle (40) d'assistance avec des moyens (52, 56 ; 64, 66) d'articulation associés à la rondelle (40) d'assistance.
18. 18. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 2 à 17, caractérisé en ce que l'extrémité libre des bras (44) formant la deuxième partie d'immobilisation de la rondelle (40) d'assistance coopère avec les doigts (18) du diaphragme (14) sur un rayon (Rd) qui est inférieur ou égal à la moitié du rayon (Rc) d'appui du diaphragme (14) sur les moyens (30, 32, 34) d'articulation du diaphragme (14).