FR3013159A1 - Support pour appareillage electrique de faible epaisseur - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un support d'appareillage (30), comportant : - un cadre (31), - des moyens d'assujettissement (33) d'un mécanisme d'appareillage électrique (10, 50) au cadre, et - des moyens de fixation (70) du cadre à une boîte électrique (100), qui comportent au moins une ouverture de passage (73) d'une vis de fixation (110) engagée dans un puits de vissage (111) de la boîte électrique. Selon l'invention, chaque ouverture de passage est, d'une part, située dans une patte (71) qui est montée mobile par rapport au cadre entre une position écartée et une position de repos, et est, d'autre part, délimitée par un bord ouvert.

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne de manière générale la fixation d'un support d'appareillage à une boîte électrique. Elle concerne plus particulièrement un support d'appareillage, comportant : - un cadre, - des moyens d'assujettissement d'un mécanisme d'appareillage électrique au cadre, et - des moyens de fixation du cadre à une boîte électrique, qui comportent au moins une ouverture de passage d'une vis de fixation engagée dans un puits de vissage de la boîte électrique. L'invention concerne également un appareillage électrique comportant un mécanisme d'appareillage électrique et un support d'appareillage tel que précité, dont les moyens d'assujettissement bloquent ledit mécanisme d'appareillage électrique dans le cadre. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Le cadre d'un support d'appareillage tel que précité présente 20 généralement une forme carrée, avec une ouverture centrale apte à recevoir un mécanisme d'appareillage (prise de courant, interrupteur, ... ). Les moyens de fixation de ce cadre à la boîte électrique comportent alors généralement deux orifices en forme de trou de serrure, formés dans deux branches du cadre situées de part et d'autre de l'ouverture centrale, propres à 25 permettre le passage des vis de fixation. Ces orifices aux contours fermés s'étendent en longueur selon des arcs de cercles centrés sur le cadre. Ils présentent chacun une extrémité circulaire de grande dimension pour le passage de la tête de la vis de fixation, et un corps allongé de plus faible largeur, dont les bords forment des appuis pour la tête de la 30 vis de fixation. La fixation du support d'appareillage à la boîte électrique se décompose alors en quatre opérations principales consistant à : - dévisser si nécessaire les vis de fixation engagées dans les puits de vissage de la boîte électrique, de manière que leurs têtes émergent sur une hauteur supérieure à l'épaisseur des bords d'appui du cadre du support d'appareillage, - rapporter le support d'appareillage sur la boîte électrique de manière légèrement inclinée, de telle manière que les têtes des vis de fixation passent au travers des extrémités circulaires des orifices du cadre du support d'appareillage, puis - redresser le support d'appareillage en le faisant pivoter par rapport à la boîte électrique, de telle manière que les bords d'appui du cadre s'engagent sous les têtes des vis de fixation, et enfin - visser les vis de fixation sur les bords d'appui pour fixer rigidement le support d'appareillage à la boîte électrique. Cette solution de fixation du support d'appareillage à la boîte électrique présente deux inconvénients majeurs. Le premier inconvénient est qu'elle nécessite que les bords d'appui, sur lesquels les têtes des vis de fixation prennent appui, présentent une épaisseur suffisante pour éviter toute casse du support d'appareillage. Si cette épaisseur n'est pas importante pour les supports d'appareillage réalisés en matière métallique, elle l'est en revanche pour les supports réalisés en matière plastique. Pour présenter une rigidité équivalente à celle des supports en matière métallique, les supports en matière plastique présentent en effet généralement des épaisseurs supérieures. Du fait de l'épaisseur des bords d'appui, l'appareillage électrique, une fois monté sur la boîte électrique, forme donc une surépaisseur sur la paroi murale, ce qui va à l'encontre de l'objectif recherché de finesse.

Le second inconvénient est que le montage du support d'appareillage s'avère peu pratique, notamment lorsqu'il s'agit de faire pivoter le support par rapport à la boîte. Cette opération est encore moins pratique lorsque l'installateur souhaite fixer deux supports d'appareillage côte-à-côte. Dans ce cas, le premier support d'appareillage gêne en effet la fixation du second support d'appareillage puisqu'il l'empêche d'être rapporté de manière inclinée sur les vis de fixation. Il est alors nécessaire de dévisser les vis de fixation du second support d'appareillage sur une hauteur plus importante afin que les têtes des vis de fixation puissent néanmoins passer au travers des extrémités circulaires des orifices du cadre de ce second support d'appareillage.

OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un nouveau moyen pour fixer les supports d'appareillage sur les boîtes électriques, qui ne nécessite ni une grande rigidité du cadre du support d'appareillage, ni d'incliner le support d'appareillage pour son montage sur la boîte électrique. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un support d'appareillage tel que défini dans l'introduction, dans lequel ladite ouverture de passage est délimitée par un bord ouvert latéralement, et est située sur une patte qui est en moyenne moins épaisse que le cadre et qui est montée mobile par rapport au cadre entre une position de repos et une position écartée par rapport à ladite position de repos. Ainsi, grâce à l'invention, en position écartée, la patte n'entrave pas le montage du cadre sur la boîte électrique. La patte peut alors passer à côté de la tête de la vis de fixation sans venir buter contre celle-ci. Lorsque la patte revient en position de repos, l'ouverture de passage prévue dans la patte, parce qu'elle est ouverte latéralement, peut enfourcher le corps de la vis de fixation, si bien que la patte se place entre la tête de la vis de fixation et le débouché du puits de vissage. Le vissage de cette vis de fixation permet ainsi de prendre la patte en sandwich entre la tête de la vis et une partie du corps de la boîte électrique afin de fixer rigidement le support d'appareillage à cette boîte électrique. Grâce à l'invention, le montage du support d'appareillage est donc plus facile à mettre en oeuvre puisqu'il ne nécessite plus de faire pivoter le support 25 d'appareillage. Le montage de deux supports d'appareillage en position juxtaposée s'avère de ce fait facilité. Par ailleurs, la patte étant peu épaisse, et notamment moins épaisse que le cadre, elle évite que la tête de la vis de fixation ne fasse trop saillie à l'avant du cadre, ce qui diminue la surépaisseur que forme l'appareillage électrique sur la 30 paroi murale. L'épaisseur de la patte sera d'ailleurs préférentiellement choisie de telle sorte que, une fois la vis de fixation vissée sur la patte, la tête de cette vis ne fasse pas saillie à l'avant du cadre.

D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du support d'appareillage conforme à l'invention sont les suivantes : - il est prévu des moyens de rappel automatique de ladite patte en position de repos ; - il est prévu des moyens de manoeuvre pour forcer ladite patte à venir en position écartée ; - ladite patte est plane et s'étend, en position de repos, dans un plan moyen parallèle au plan moyen du cadre ; - en position de repos, ladite patte s'étend à l'arrière de la face avant du cadre, à une distance de celle-ci supérieure à 1 millimètre ; - ladite patte est réalisée dans une matière différente de celle du cadre ; - en position de repos, la patte est déployée vers l'extérieur du cadre, et, en position écartée, la patte est rétractée vers l'intérieur du cadre ; - ladite patte présente une forme de fourche dont les deux bras délimitent ladite ouverture ; - ladite patte est reliée par une partie intermédiaire élastiquement déformable en flexion à une languette qui est fixe par rapport au cadre ; - ladite patte, ladite partie intermédiaire et ladite languette sont formées d'une seule pièce ; - ladite patte, ladite partie intermédiaire et ladite languette sont formées par découpe et pliage d'un feuillard métallique ; - il est prévu un flanc qui est fixé à l'arrière du cadre, qui s'étend orthogonalement au plan moyen du cadre, et qui porte sur sa face extérieure un moyen d'accrochage de ladite languette ; - il est prévu un socle d'appareillage qui ferme l'ouverture délimitée par le cadre, qui vient de formation avec le cadre, qui embarque intérieurement lesdits moyens d'assujettissement du mécanisme d'appareillage, et qui porte sur sa face extérieure un moyen d'accrochage de ladite languette ; et - ladite patte est montée mobile en rotation ou en translation sur le cadre. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - les figures 1 et 2 sont des vues schématiques en perspective éclatée d'une plaque d'habillage, d'une boîte électrique et d'un appareillage électrique comprenant un support d'appareillage selon l'invention, représentés sous deux angles différents ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective assemblée de l'appareillage électrique de la figure 1 ; - les figures 4 et 5 sont des vues schématiques d'un des organes de fixation du support d'appareillage de la figure 1 dans la boîte électrique ; - les figures 6 et 7 sont des vues schématiques en perspective, partiellement coupées, du support d'appareillage de la figure 1 représenté sous deux angles différents ; - les figures 8 à 12 sont des vues schématiques en perspective, partiellement coupées, illustrant les différentes étapes de montage et de démontage de l'appareillage électrique de la figure 1 dans ou hors de la boîte électrique ; et - la figure 13 est une vue schématique en perspective, partiellement coupée, d'une variante de réalisation du support d'appareillage selon l'invention fixé sur une boîte électrique.

En préliminaire on notera que les éléments identiques ou similaires des différentes variantes de réalisation de l'invention représentées sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur les figures 1 et 2, on a représenté un appareillage électrique 1 destiné à être engagé par l'arrière dans une boîte électrique 100 et à être bordé à l'avant par une plaque d'habillage 200. Dans la description, les termes « avant » et « arrière » seront utilisés par rapport à la direction du regard de l'installateur vers la paroi dans laquelle est située la boîte électrique 100. A titre d'exemple, dans le cas où la paroi serait un faux-plafond, l'avant d'un élément désignerait le côté de cet élément qui est tourné vers le bas et l'arrière désignerait le côté de cet élément qui est tourné vers le haut. Les termes « intérieur » et « extérieur » seront par ailleurs utilisés par rapport au centre de l'élément considéré. A titre d'exemple, dans le cas où cet élément serait un cube, la face intérieure d'une paroi de ce cube désignerait la face de cette paroi qui est tournée vers le centre du cube et la face extérieure de cette paroi désignerait la face de cette paroi qui est tournée à l'opposé. Comme le montrent les figures 1 et 2, l'appareillage électrique 1 comporte un mécanisme d'appareillage 10, 50, un support d'appareillage 30 permettant de fixer ce mécanisme d'appareillage 10, 50 dans la boîte électrique 100, et un enjoliveur 90 rapporté par-dessus l'appareillage électrique 10, 50 et fixé au support d'appareillage 30. La boîte électrique 100 utilisée pour loger le mécanisme d'appareillage 10, 50 peut être d'un type quelconque. Telle que représentée sur les figures 1 et 2, il s'agit ici d'une boîte d'encastrement pour cloison creuse ou faux-plafond. Ainsi, cette boîte électrique 100 est prévue pour être engagée au travers d'une ouverture circulaire pratiquée dans un panneau d'un faux-plafond.

Bien qu'elle ne fasse pas en propre l'objet de la présente invention, on peut décrire plus en détail son architecture afin de bien comprendre le fonctionnement de l'invention. Cette boîte électrique 100 comprend un corps 101 qui présente ici une forme générale cylindrique mais qui pourrait bien entendu présenter une forme différente, notamment parallélépipédique. Ce corps 101 comporte une paroi latérale 102 tubulaire de révolution, qui est fermée à l'arrière par une paroi de fond 103 et qui est ouverte vers l'avant. Le corps 101 délimite ainsi un logement intérieur d'accueil de l'appareillage électrique 1.

Pour sa fixation dans l'ouverture circulaire pratiquée dans le faux- plafond, le corps 101 de la boîte électrique 100 comporte un trottoir extérieur 104 qui longe extérieurement le bord de l'ouverture avant de la paroi latérale 102 et qui est adapté à prendre appui contre la face avant du panneau du faux-plafond, tout autour de l'ouverture circulaire. Ainsi, ce trottoir extérieur 104 permet de bloquer le corps 101 de la boîte électrique 100 vers l'arrière. Pour le bloquer vers l'avant, la boîte électrique 100 comprend deux griffes 105 (représentées sur la figure 2) qui interviennent en position diamétralement opposée sur la face externe de la paroi latérale 102 du corps 101, et qui, sous le contrôle de vis 106 engagées dans des cheminées 107 débouchant à l'avant du corps 101, sont adaptées à venir s'accrocher à la face intérieure du panneau du faux-plafond. En variante, ces moyens de fixation du corps au faux-plafond pourraient se présenter autrement.

Pour la fixation de l'appareillage électrique 1, la paroi latérale 102 du corps 101 de la boîte électrique 100 porte intérieurement deux puits de vissage 111, dans lesquels sont partiellement vissées deux vis de fixation 110. Ces deux puits de vissage 111 sont situés de manière diamétralement opposée sur la face intérieure de la paroi latérale 102. Leurs débouchés sont situés à l'arrière du plan du trottoir extérieur 104. Les bords de ces débouchés sont plats et sont situés dans un même plan parallèle à la paroi de fond 103. A l'achat, les corps filetés 112 des vis de fixation 110 sont seulement partiellement vissés dans les puits de vissage 111, de telle manière que les têtes 113 de ces vis de fixation 110 émergent à l'avant du plan du trottoir extérieur 104, à distance des débouchés des puits de vissage 111. Pour permettre d'engager à l'intérieur de la boîte électrique 100 une gaine de cheminement de câbles (qui loge des fils électriques issus du réseau électrique local), le corps 101 de la boîte électrique 100 présente au moins une ouverture de passage 108. Tel que représenté sur les figures 1 et 2, il en comporte ici quatre. Ces ouvertures de passage 108 s'étendent chacune en partie sur la paroi latérale 102 du corps 101 de la boîte électrique 100 et en partie sur la paroi de fond 103. Elles sont initialement fermées par des opercules souples 109 surmoulés sur le corps 101, qui sont prévus pour être percés et traversés par les gaines de cheminement. Le support d'appareillage 30 sert alors au montage du mécanisme d'appareillage 10, 50 à l'intérieur de cette boîte d'encastrement 100. Comme le montrent les figures 1 et 2, ce support d'appareillage 30 se présente ici sous la forme d'un cadre 31 plat et circulaire, qui délimite une ouverture intérieure circulaire. Cette ouverture intérieure circulaire est ici fermée par une plaque intermédiaire 32 qui s'étend dans un plan situé parallèlement et à l'arrière du plan moyen du cadre 31. En variante, et de manière plus classique, le cadre de ce support d'appareillage pourrait présenter une forme carrée, délimitant une ouverture intérieure carrée adaptée à loger le mécanisme d'appareillage. Quelle que soit la forme du cadre 31, ce dernier est équipé de moyens de fixation à la boîte électrique 100, qui font ici plus particulièrement l'objet de la présente invention.

Le support d'appareillage 30 comporte plus précisément ici deux organes de fixation 70 qui interviennent en position diamétralement opposée sur le cadre 31 pour son montage sur les vis de fixation 110 de la boîte électrique 100. Ces deux organes de fixation 70 sont logés au travers de deux encoches 34D qui sont pratiquées dans le bord périphérique extérieur du cadre 31 et qui se prolongent et s'élargissent dans la plaque intermédiaire 32. Ici, ces deux organes de fixation 70 sont identiques, si bien que l'un seulement d'entre eux sera décrit. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, cet organe de fixation 70 comporte une patte 71 qui est montée mobile par rapport au cadre 31 entre une position de repos et une position écartée, qui est en moyenne moins épaisse que le cadre 31, et qui présente une ouverture de passage 73 pour la vis de fixation 110 délimitée par un bord ouvert latéralement. De manière préférentielle, cette patte 71 est automatiquement rappelée en position de repos par des moyens de rappel 76.

Sur les figures, lorsqu'elle est en position de repos, la patte 71 est déployée vers l'extérieur du cadre 31, et, lorsqu'elle est en position écartée, la patte 71 est rétractée vers l'intérieur du cadre 31. En pratique, le bord de l'ouverture de passage 73 est ouvert de telle manière que la patte 71 peut être engagée sur le corps fileté 112 de la vis de fixation 110 lorsqu'elle se déplace depuis sa position écartée (ou escamotée) vers sa position de repos, ou dégagée de ce corps fileté 112 lorsqu'elle se déplace depuis sa position de repos vers sa position écartée. En position écartée (figure 9), la patte 71 permet alors l'installation du cadre 31 sur la boîte électrique 100, selon un simple mouvement d'enfoncement (c'est-à-dire selon un unique mouvement de translation), puisqu'elle ne vient pas se bloquer contre la tête 113 de la vis de fixation 110 correspondante. Ici, la patte 71 est adaptée à s'escamoter lorsqu'elle vient s'appuyer contre la tête 113 de la vis de fixation 110. La patte 71 est donc ensuite prévue pour revenir en position de repos (figure 10) dès qu'elle a passé la tête 113 de la vis de fixation 110, de manière que son ouverture de passage 73 s'engage sur le corps fileté 112 de la vis de fixation 110. On comprend ainsi que ce pré-montage du support d'appareillage 30 sur la boîte électrique 100 ne nécessite pas d'outil. La patte 71, une fois qu'elle est revenue en position de repos à l'arrière de la tête 113 de la vis de fixation 110, permet alors de retenir le support d'appareillage 30 en position pré-montée, en attendant que l'installateur s'équipe d'un tournevis. Alors, le vissage de cette vis de fixation 110 permet de bloquer la patte 71 contre le bord délimitant le débouché du puits de vissage 111 correspondant de la boîte électrique 100, ce qui immobilise le support d'appareillage 30 sur la boîte électrique 100. La patte 71 est ici qualifiée de « en moyenne moins épaisse que le cadre » en ce sens qu'elle présente une épaisseur, le long du bord de l'ouverture de passage 73 qui est strictement inférieure à l'épaisseur moyenne du cadre 31. En position de repos, cette patte 71 s'étend à l'arrière de la face avant du cadre 31, à une distance de celle-ci supérieure à 1 millimètre. Cette distance est de préférence supérieure à l'épaisseur de la tête 113 de la vis de fixation 110. De cette manière, une fois la vis vissée sur la patte 73, la tête 113 n'émerge pas au- dessus de la face avant du cadre 31. Il est ainsi possible de réduire la hauteur sur laquelle l'appareillage fait saillie à l'avant de la paroi. Préférentiellement, la patte 71 est réalisée dans un matériau différent de celui du cadre 31, qui est plus rigide que celui du cadre, de manière à assurer une fixation résistante du support d'appareillage 30 sur la boîte électrique 100.

Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures, l'organe de fixation 70 est formé d'une simple lamelle flexible issue de découpe et pliage d'un feuillard métallique. Comme le montrent les figures 4 et 5, cet organe de fixation 70 présente trois parties distinctes. Une première partie d'extrémité forme ladite patte 71. Une seconde partie d'extrémité, située à l'opposé de la première, forme une languette 72 à fixer au cadre 31, et une troisième partie intermédiaire forme une charnière 76 flexible, permettant à la patte 71 de se déplacer entre ses deux positions de repos et écartée. La languette 72 et la partie de charnière 76 présentent des formes rectangulaires. La languette 72 est plane et présente une largeur inférieure à celle de la partie de charnière 76, si bien qu'elle délimite avec celle-ci deux décrochés 77. Pour la fixation de cette languette 72, le support d'appareillage 30 comporte deux flancs 34 qui s'étendent à partir des bords intérieurs rectilignes des deux encoches 34D, vers l'arrière, orthogonalement à la plaque intermédiaire 32. Ces flancs 34 sont identiques, si bien que l'un seulement d'entre eux sera décrit. Comme le montrent les figures 6 et 7, le flanc 34 considéré présente une forme de plaquette rectangulaire, avec une face extérieure 34B (voir figure 6) plane contre laquelle repose la languette 72. Il comporte des moyens d'immobilisation 34A, 35 de la languette 72. Leurs deux bords latéraux 34A de ce flanc 34 sont ainsi repliés l'un vers l'autre pour délimiter avec ladite face extérieure 34B un rail de guidage de la languette 72. Alors, pour immobiliser l'organe de fixation 70 contre le flanc 34, il est nécessaire de faire coulisser la languette 72 dans le rail, depuis l'avant du cadre 31 vers l'arrière, au travers de l'encoche 34D. Les bords latéraux 34A repliés du flanc 34 sont liés l'un à l'autre par une baguette 34C, qui est située parallèlement et à distance de la face extérieure 34B pour délimiter avec celle-ci une fente de passage de la languette 72. Pour bloquer le coulissement de la languette 72 vers l'arrière, cette fente présente intérieurement deux butées d'arrêt (non visibles sur les figures) contre lesquelles viennent buter les deux décrochés 77 de l'organe de fixation 70.

Pour bloquer le coulissement de la languette 72 vers l'avant, l'organe de fixation 70 présente une lamelle 78 rectangulaire qui est découpée dans le centre de la languette 72, qui se rattache à celle-ci uniquement par son bord arrière, et dont le bord libre avant est replié vers l'extérieur. Ainsi, lors du coulissement de la languette 72 contre le flanc 34 (en vue d'immobiliser l'organe de fixation 70 par rapport au cadre 31), la lamelle 78 est prévue pour s'appuyer par sa face extérieure contre la baguette 34C, si bien qu'elle fléchit et se place dans le prolongement dans la languette 72. Puis, lorsque les décrochés 77 de l'organe de fixation 70 arrivent en appui contre les butées d'arrêt prévue dans la fente, l'élasticité de la lamelle 78 lui permet de se déplier vers l'extérieur de manière que son bord libre avant prenne appui contre la face arrière 35 de la baguette 34C. Comme le montrent les figures 4 à 7, la partie de charnière 76 est quant à elle pliée vers l'extérieur par rapport à la languette 72. Elle présente une élasticité qui lui permet, d'une part, de fléchir afin que la patte 71 reste mobile entre ses positions de repos et écartée, et, d'autre part, de rappeler automatiquement la patte 71 en position de repos. La patte 71 s'étend quant à elle à partir du bord avant de la partie de charnière 76, vers l'extérieur, dans un plan orthogonal à celui de la languette 72, c'est-à-dire dans un plan parallèle au plan moyen du cadre 31 du support d'appareillage 30. Cette patte 71 présente une forme de fourche dont les deux bras 74 délimitent ladite ouverture 73. Cette ouverture 73 présente alors une forme de U, avec une largeur comprise entre le diamètre du corps fileté 112 de la vis de fixation 110 et le diamètre de la tête 113 de cette vis de fixation 110. La patte 71 est située à l'arrière de la face avant du cadre 31. Elle est située à une distance de la face avant du cadre 31 qui est supérieure au millimètre, et qui est ainsi supérieure ou égale à l'épaisseur de la tête 113 de la vis de fixation 110. De cette manière, lorsque la vis de fixation 110 est vissée dans son puits de vissage 111, en appui contre la patte 71, sa tête 113 n'émerge pas à l'avant de la face avant du cadre 31. Il est ainsi possible d'obtenir un appareillage électrique qui fait peu saillie à l'avant de la paroi sur laquelle il est rapporté. Comme le montrent les figures 4 et 5, il est par ailleurs prévu des moyens de manoeuvre 75 pour forcer ladite patte 71 à venir en position écartée. En pratique, ces moyens de manoeuvre comportent deux ergots 75 qui s'étendent à partir du bord avant de la partie de charnière 76, de part et d'autre de la patte 71, et qui sont repliés à angle droit par rapport à la patte 71, vers l'avant. L'utilisation de ces ergots 75 sera exposée en détail dans la suite.

L'installation de l'appareillage électrique 1 dans la boîte électrique 100 est alors réalisée de la manière suivante. Comme le montre la figure 8, l'appareillage électrique 1 (représenté ici dépourvu de son enjoliveur 90, par souci de clarté des figures) est directement rapporté dans la boîte électrique 100 de telle manière que les pattes 71 des organes de fixation 70 de son support d'appareillage 30 viennent s'appuyer par leurs faces arrière sur le dessus des têtes 113 des vis de fixation 110 de la boîte électrique 100. Comme le montrent les figures 9 et 10, l'installateur appuie alors simplement sur l'appareillage électrique 1 de telle manière que les parties de charnière 76 des organes de fixation 70 fléchissent vers l'intérieur du cadre 31, en position écartée, ce qui permet aux pattes 71 de passer à côté des têtes 113 des vis de fixation 110. L'élasticité de ces parties de charnière 76 permet ensuite de ramener automatiquement les pattes 71 en position de repos, de telle manière que leurs ouvertures de passage 73 en U s'engagent sur les corps filetés 112 des vis de fixation 110. Cette opération peut donc être opérée facilement, avec une seule main, ce qui facilite le travail de l'installateur, notamment lorsqu'il doit rapporter l'appareillage électrique 1 dans une boîte électrique encastrée dans le plafond. A l'issue de cette première opération, l'appareillage électrique 1 est maintenu dans la boîte électrique 100 par les pattes 71, ce qui autorise l'installateur à le lâcher pour aller chercher un tournevis. Comme le montre la figure 11, reste alors pour l'installateur à visser les vis de fixation 110 dans leurs puits de vissage 111, de manière que les pattes 71 se retrouvent coincées entre les têtes 113 des vis de fixation 110 et les bords délimitant les débouchés des puits de vissage 111. Comme le montre la figure 12, lorsque l'installateur souhaite extraire l'appareillage électrique 1 de la boîte électrique 100, il doit tout d'abord dévisser en partie les vis de fixation 110. Il peut ensuite dégager les pattes 71 des vis de fixation 110 en s'aidant du tournevis. Pour cela, il utilise la pointe du tournevis pour faire levier contre l'un des ergots 75 de l'organe de fixation 70 afin de forcer ce dernier à fléchir de telle manière que la patte 71 repasse par-dessus la tête 113 de la vis de fixation 110. Comme le montrent les figures 1 et 2, le support d'appareillage 30 30 comporte par ailleurs des moyens d'assujettissement du mécanisme d'appareillage 10, 50. Ce mécanisme d'appareillage pourrait être de tout type. Il pourrait ainsi s'agir d'un mécanisme d'interrupteur, de va-et-vient, de prise de courant, de variateur électrique, de prise réseau (RJ45), de prise de téléphone (RJ11), ou encore de détecteur (de fumée, d'inondation, de température, de mouvement ou de lumière). Tel qu'il est représenté sur la figure 1, il s'agit ici d'un mécanisme d'éclairage 10, 50. Ce mécanisme d'éclairage 10, 50 est ici réalisé en deux parties avant 50 et arrière 10. La partie arrière 10 du mécanisme d'éclairage 10, 50 comporte un socle arrière 11 qui est globalement cubique et qui loge intérieurement, d'une part des bornes de connexion à connecter aux fils électriques issus du réseau électrique local, et, d'autre part, un circuit électronique de puissance.

Le socle arrière 11 est ici distinct du support d'appareillage 30. En variante, il pourrait former une seule pièce avec celui-ci. Comme le montre la figure 1, le socle arrière 11 comporte une paroi frontale carrée, qui est ouverte en son centre par une fenêtre rectangulaire. Cette fenêtre rectangulaire est bordée à l'avant par une nervure périphérique 12. Trois broches électriques 13, connectées au circuit électronique de puissance, émergent au travers de cette fenêtre rectangulaire. La partie avant 50 du mécanisme d'éclairage 10, 50 comporte quant à elle un circuit imprimé 51 qui porte en face avant au moins un composant d'éclairage 53. Il porte ici vingt LEDs (acronyme de l'anglais « Light-emitting diodes » ou « diodes électroluminescentes). Comme le montre la figure 2, ce circuit imprimé 51 porte en face arrière un bornier 52 qui est prévu pour se connecter aux trois broches électriques 13 de la partie arrière 10 afin d'alimenter en courant les vingt LEDs 53. Comme le montre bien la figure 8, la plaque intermédiaire 32 du support d'appareillage 30 s'interpose entre la paroi frontale du socle arrière 11 et le circuit imprimé 51. La face arrière du circuit imprimé 51 s'applique alors uniformément contre la face avant de la plaque intermédiaire 32. De cette manière, le cadre 31 participe à la dissipation de la chaleur émise par les LEDs 53, par conduction. Comme le montrent les figures 1 et 2, la plaque intermédiaire 32 30 présente une ouverture centrale rectangulaire 36 pour permettre le passage du bornier 52. Pour assujettir le mécanisme d'éclairage 10, 50, le support d'appareillage 30 comporte, d'une part, des premiers moyens de retenue du socle arrière 11 du mécanisme d'éclairage 10, 50, et, d'autre part, des second moyens de retenue du circuit imprimé 51 du mécanisme d'éclairage 10, 50. Les premiers moyens de retenue du socle arrière 11 du mécanisme d'éclairage 10, 50 comportent, en saillie le long du bord de la face arrière de la plaque intermédiaire 32, une nervure 39 qui délimite un logement pour une partie avant du socle arrière 11. Cette nervure 39 permet de bloquer latéralement le socle arrière 11 par rapport au support d'appareillage 30. Ils comportent également quatre ouvertures 33 pratiquées dans la plaque intermédiaire 32 et qui présentent intérieurement des décrochés. Le socle arrière 11 comporte en correspondance quatre dents d'encliquetage 14 qui s'élèvent de part et d'autre de deux côtés opposés de sa paroi frontale. Ces dents d'encliquetage 14 sont ainsi prévues pour s'engager dans les ouvertures 33 pratiquées dans la plaque intermédiaire 32 du support d'appareillage 30 et pour s'accrocher aux décrochés qui y sont prévus, afin de retenir la paroi frontale du socle arrière 11 en appui contre la face arrière de la plaque intermédiaire 32. Les seconds moyens de retenue du circuit imprimé 51 du mécanisme d'éclairage 10, 50 comportent, comme le montre la figure 6, huit dents 37 qui s'élèvent à partir de la face avant de la plaque intermédiaire 32 et qui sont réparties par paires à proximité de chaque côté de l'ouverture centrale rectangulaire 36 de la plaque intermédiaire 32. Avant le montage du circuit imprimé 51 sur le support d'appareillage 30, ces dents 37 s'élèvent toutes orthogonalement à la plaque intermédiaire 32 (voir figure 6).

Ces quatre paires de dents 37 sont prévues pour s'engager au travers de quatre ouvertures oblongues 57 (voir figure 2) situées dans le circuit imprimé 51, à proximité des quatre côtés du bornier 52. Les dents 37 sont ensuite prévues pour être repliées par paire dans des directions opposées, sur la face avant du circuit imprimé 51, afin de retenir solidement le circuit imprimé 51 contre la plaque intermédiaire 32. Elles sont plus précisément ici prévues pour s'accrocher aux extrémités des ouvertures oblongues 57. Pour replier plastiquement les dents 37, on pourra par exemple utiliser un moyen de chauffage approprié.

L'utilisation de quatre paires de dents 37, situées sur les quatre côtés de l'ouverture centrale rectangulaire 36 de la plaque intermédiaire 32, permet de bloquer les mouvements du circuit imprimé 51 dans toutes les directions du plan de la plaque intermédiaire 32. Elle permet également de réduire les déformations du circuit imprimé 51 lors de l'échauffement des LEDs 53. En variante, l'assujettissement du mécanisme d'éclairage 10, 50 aurait pu être réalisé autrement, par exemple par collage ou par vissage. Le support d'appareillage 30 comporte par ailleurs des moyens de blocage de l'enjoliveur 90.

Comme le montrent les figures 1 et 2, la forme de l'enjoliveur 90 est adaptée à la fonction électrique remplie par le mécanisme d'appareillage 10, 50. Ici, puisque le mécanisme d'appareillage est un mécanisme d'éclairage 10, 50, l'enjoliveur 90 est formé par un diffuseur de lumière. Cet enjoliveur 90 est à cet effet formé d'une seule pièce dans un matériau transparent ou translucide. Il comporte une paroi frontale 91 bordée à l'arrière par un rebord 92. Les moyens de blocage de cet enjoliveur 90 sur le support d'appareillage 30 sont ici formés par deux ouvertures d'encliquetage 38 prévues sur le bord de la plaque intermédiaire 32 du support d'appareillage 30, de manière diamétralement opposée. L'enjoliveur 90 comporte en correspondance deux pattes d'encliquetage 98 qui s'étendent à partir de la tranche arrière de son rebord 92 et qui sont adaptées à s'engager au travers de ces ouvertures d'encliquetage 38. Ces pattes d'encliquetage 98 sont ici conformées pour permettre le montage de l'enjoliveur 90 sur le support d'appareillage 30. Elles comportent à cet effet chacune une languette flexible qui descend à partir du rebord 92 du diffuseur de lumière 90 et qui porte, à son extrémité arrière, sur sa face extérieure, une dent d'encliquetage. Cette dent d'encliquetage est prévue pour s'accrocher à la face arrière du cadre 31.

L'enjoliveur 90 comporte également ici cinq pattes 99 qui s'étendent à partir de la tranche arrière de son rebord 92 et qui sont adaptées à prendre appui contre la face avant de la plaque intermédiaire 32. Ces pattes ont une fonction d'entretoise. Leur longueur est en effet prévue de telle manière que la paroi frontale 91 de l'enjoliveur soit située à distance des LEDs 33. Le support d'appareillage 30 comporte par ailleurs des moyens de maintien de la plaque d'habillage 200. Comme le montrent les figures 1 et 2, la plaque d'habillage 200 présente ici une forme annulaire, si bien qu'elle délimite une ouverture centrale 201 de forme circulaire. Tandis que cette plaque d'habillage 200 est conçue pour recouvrir esthétiquement le support d'appareillage 30, l'ouverture centrale 201 est conçue pour laisser un accès à l'enjoliveur 90.

Cette plaque d'habillage 200 présente une face avant 202 légèrement bombée et une face arrière 203 bordée par un rebord périphérique extérieur 210 et par un rebord périphérique intérieur 211. La tranche arrière du rebord périphérique extérieur 210 est prévue pour s'appliquer contre le panneau du faux-plafond.

La tranche arrière du rebord périphérique intérieur 211 porte par ailleurs deux pattes 212 qui sont adaptées à prendre appui contre la face avant de la plaque intermédiaire 32. La longueur de ces deux pattes 212 est prévue de telle manière que la face avant 202 de la plaque d'habillage 200 se trouve située dans le prolongement de la face avant de l'enjoliveur 90.

La hauteur de l'enjoliveur 90 par rapport à la face avant du panneau du faux-plafond varie en fonction de la profondeur d'enfoncement de la boîte électrique 100 dans ce faux-plafond. On comprend alors qu'il est nécessaire de pouvoir ajuster la hauteur des moyens de maintien de la plaque d'habillage 200 sur le support d'appareillage 30.

La plaque d'habillage 200 comporte à cet effet quatre languettes d'encliquetage 204 régulièrement réparties autour de l'ouverture centrale 201, qui sont adaptées à s'accrocher à différentes hauteurs dans des fentes 40 prévues dans le cadre 31 du support d'appareillage 30. Ces languettes d'encliquetage 204 s'étendent à partir de la face arrière 203 de la plaque d'habillage 200, orthogonalement au plan moyen de celle-ci, et elles sont crantées sur leurs faces extérieures. Les crans s'étendent à différentes hauteurs par rapport à la face arrière 203. Ici, comme le montre la figure 6, chaque fente 40 est courbée selon un arc de cercle centré sur le cadre 31, et présente une longueur deux fois supérieure à la largeur des languettes d'encliquetage 204. Le bord extérieur de chaque fente 40 porte une nervure 41 à laquelle peuvent s'accrocher les crans des languettes d'encliquetage 204. Cette nervure 41 s'étend sur une moitié seulement de la longueur de la fente 40.

De cette manière, la plaque d'habillage 200 peut être encliquetée directement sur le cadre 31, par un simple mouvement d'enfoncement, auquel cas les crans des languettes d'encliquetage 204 passent successivement sur les nervures 41 des fentes 40 jusqu'à ce que les pattes 212 prennent appui contre la face avant de la plaque intermédiaire 32 du support d'appareillage 30.

Sinon, la plaque d'habillage 200 peut être engagée sur le cadre 31 par un premier mouvement d'enfoncement, de telle manière que les languettes d'encliquetage 204 passent à côté des nervures 41 des fentes 40, jusqu'à ce que les pattes 212 prennent appui contre la face avant de la plaque intermédiaire 32 du support d'appareillage 30, puis par un second mouvement de pivotement de manière que les crans viennent engrener les nervures 41 des fentes 40. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. En particulier, on pourra prévoir que le moyen de fixation du support d'appareillage à la boîte électrique soit formé par une patte métallique en forme de fourche, montée pivotante ou en translation sur le support d'appareillage. Ainsi, par exemple, on aurait pu prévoir que cette patte soit montée coulissante dans un rail prévu sur la face arrière du cadre du support d'appareillage, et qu'elle soit dépourvue de moyen de rappel en position de repos.

Cette patte sera alors équipée d'un levier permettant à l'installateur de la faire coulisser depuis sa position de repos vers sa position écartée (pour permettre le passage de la tête de vis), puis de sa position écartée vers sa position de repos (pour que son ouverture de passage enfourche le corps fileté de la vis). Selon une autre variante de l'invention représentée sur la figure 13, on aurait pu prévoir qu'en position de repos, la patte 71 soit positionnée vers l'intérieur du cadre 31, et, qu'en position écartée, la patte 71 s'escamote vers l'extérieur du cadre 31. Sur la figure 13, on observe que les puits de vissage 115 prévus dans la boîte électrique 100 pour accueillir les vis de fixation 110 sont situés à distance de la paroi latérale 102 du corps 101 de la boîte, et s'élèvent à partir du fond 103 du corps 101, orthogonalement à celui-ci. Les organes de fixation 70 sont quant à eux identiques à ceux représentés sur les figures 4 et 5. Ils sont en revanche fixés sur le support d'appareillage 30 de manière que leurs pattes 71 soient orientées vers l'intérieur du cadre 31. Pour cela, les flancs 34E prévus dans les encoches 34D du support d'appareillage 30 sont situés, non pas le long des bords intérieurs de ces encoches, mais au contraire le long des bords extérieurs de ces encoches. Les languettes 72 des organes de fixation 70 sont alors fixées à ces flancs 34E, sur la face intérieure de ceux-ci. Selon une autre variante de l'invention non représentée sur les figures, on aurait pu prévoir que le socle du mécanisme d'appareillage vienne de formation d'une seule pièce avec le cadre, si bien qu'il ferme l'ouverture délimitée par le cadre. Dans cette variante, le socle présentera une forme de boitier ouvert à l'avant et bordé à l'avant par le cadre. Il présentera intéreurement des moyens pour la fixation du mécanisme d'appareillage, tels que par exemple des cloisons pour loger les bornes de connexion de ce mécanisme d'appareillage. On pourra alors prévoir dans cette variante que les organes de fixation (70) se fixent par leur languette, non pas au cadre, mais plutôt sur la face extérieure du socle.20

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Support d'appareillage (30), comportant : - un cadre (31), - des moyens d'assujettissement (33) d'un mécanisme d'appareillage électrique (10, 50) au cadre (31), et - des moyens de fixation (70) du cadre (31) à une boîte électrique (100), qui comportent au moins une ouverture de passage (73) d'une vis de fixation (110) engagée dans un puits de vissage (111) de la boîte électrique (100), caractérisé en ce que ladite ouverture de passage (73) est délimitée par un bord ouvert latéralement, et est située sur une patte (71) qui est en moyenne moins épaisse que le cadre (31) et qui est montée mobile par rapport au cadre (31) entre une position de repos et une position écartée par rapport à ladite position de repos.
2. 2. Support d'appareillage (30) selon la revendication précédente, dans lequel il est prévu des moyens de rappel automatique (76) de ladite patte (71) en position de repos.
3. 3. Support d'appareillage (30) selon la revendication précédente, dans lequel il est prévu des moyens de manoeuvre (75) pour forcer ladite patte (71) à venir en position écartée.
4. 4. Support d'appareillage (30) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ladite patte (71) est plane et s'étend, en position de repos, dans un plan moyen parallèle au plan moyen du cadre (31).
5. 5. Support d'appareillage (30) selon la revendication précédente, dans lequel, en position de repos, ladite patte (71) s'étend à l'arrière de la face avant du cadre (31), à une distance de celle-ci supérieure à 1 millimètre.
6. 6. Support d'appareillage (30) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ladite patte (71) est réalisée dans une matière différente de celle du cadre (31).
7. 7. Support d'appareillage (30) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel, en position de repos, la patte (71) est déployée vers l'extérieur du cadre (31), et, en position écartée, la patte (71) est rétractée vers l'intérieur du cadre (31).
8. 8. Support d'appareillage (30) selon l'une des revendicationsprécédentes, dans lequel ladite patte (71) présente une forme de fourche dont les deux bras (74) délimitent ladite ouverture (73).
9. 9. Support d'appareillage (30) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ladite patte (71) est reliée par une partie intermédiaire (76) élastiquement déformable en flexion à une languette (72) qui est fixe par rapport au cadre (31).
10. 10. Support d'appareillage (30) selon la revendication précédente, dans lequel ladite patte (71), ladite partie intermédiaire (76) et ladite languette (72) sont formées d'une seule pièce.
11. 11. Support d'appareillage (30) selon la revendication précédente, dans lequel ladite patte (71), ladite partie intermédiaire (76) et ladite languette (72) sont formées par découpe et pliage d'un feuillard métallique.
12. 12. Support d'appareillage (30) selon l'une des revendications 9 à 11, dans lequel il est prévu un flanc (34) qui est fixé à l'arrière du cadre (31), qui 15 s'étend orthogonalement au plan moyen du cadre (31), et qui porte sur sa face extérieure un moyen d'accrochage (35) de ladite languette (72).
13. 13. Support d'appareillage selon l'une des revendications 9 à 11, comportant un socle d'appareillage qui ferme l'ouverture délimitée par le cadre, qui vient de formation avec le cadre, qui embarque intérieurement lesdits moyens 20 d'assujettissement du mécanisme d'appareillage, et qui porte sur sa face extérieure un moyen d'accrochage de ladite languette.
14. 14. Support d'appareillage selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel ladite patte est montée mobile en rotation ou en translation sur le cadre.
15. 15. Appareillage électrique comportant un mécanisme d'appareillage 25 électrique (10, 50), caractérisé en ce qu'il comporte également un support d'appareillage (30) selon l'une des revendications précédentes, dont les moyens d'assujettissement (33) bloquent ledit mécanisme d'appareillage électrique (10, 50) dans le cadre (31).