FR3010246A1 - Boite electrique deformable - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une boîte électrique (100) à encastrer dans une paroi (10), comprenant une paroi latérale (110) qui s'ouvre à l'avant par un bord avant (111), qui est fermée à l'arrière par un fond (120) pour délimiter un logement intérieur d'accueil d'un module d'appareillage (20), et qui porte en saillie sur sa face extérieure au moins deux parties d'accrochage (130) à ladite paroi, ladite paroi latérale présentant au moins une fente (140) débouchant sur son bord avant dont les deux bords (141) sont situés à distance l'un de l'autre pour permettre la compression radiale de la paroi latérale depuis une configuration de repos jusqu'à une configuration comprimée dans laquelle les deux bords sont sensiblement au contact l'un de l'autre. Selon l'invention, chaque fente présente une forme telle que, lorsque la paroi latérale est en configuration comprimée, le bord avant de la paroi latérale délimite une surface de taille strictement inférieure à celle de la surface délimitée par le bord (121) du fond.

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne de manière générale l'installation d'appareillages électriques en position encastrée dans des parois. Elle concerne plus particulièrement une boîte électrique comprenant une paroi latérale qui s'ouvre à l'avant par un bord avant, qui est fermée à l'arrière par un fond pour délimiter un logement intérieur d'accueil d'un module d'appareillage, et qui porte en saillie sur sa face extérieure au moins deux parties d'accrochage à ladite paroi, ladite paroi latérale présentant au moins une fente débouchant sur son bord avant, dont les deux bords sont situés l'un par rapport à l'autre de manière à permettre la compression radiale de la paroi latérale depuis une configuration de repos jusqu'à une configuration comprimée. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans l'installation dans une cloison creuse d'un appareillage électrique tel qu'un interrupteur, un va-et-vient, un variateur électrique, une prise de courant, une prise réseau (RJ45), une prise de téléphone (RJ11), un voyant, ou encore un détecteur (de fumée, d'inondation, de température, de mouvement ou de lumière). ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Une boîte électrique comprend généralement une paroi latérale cylindrique ou parallélépipédique, fermée à l'arrière par un fond. Une telle boîte électrique comporte en outre des moyens intérieurs d'assujettissement d'un appareillage électrique, des moyens extérieurs de fixation à une paroi, et des opercules défonçables qui permettent de tirer des fils électriques à l'intérieur de la boîte électrique pour les connecter à l'appareillage électrique. Les moyens extérieurs de fixation à la paroi peuvent par exemple se présenter sous la forme de griffes qui interviennent en position diamétralement opposée sur la boîte électrique et qui, sous le contrôle de vis, sont aptes à venir s'accrocher à la paroi. L'inconvénient d'une telle boîte électrique est que son installation s'avère fastidieuse, notamment lorsqu'il s'agit de manoeuvrer les vis pour faire remonter les griffes le long de la paroi latérale de la boîte électrique jusqu'à ce qu'elles s'accrochent à la paroi.

On connaît par ailleurs du document FR2881286 une boîte électrique telle que définie en introduction, dont la paroi latérale présente quatre fentes parallèles. En configuration de repos, la paroi latérale de cette boîte électrique présente une forme tronconique, ce qui lui permet d'être installée au travers d'une ouverture de grand diamètre pratiquée dans la paroi. En configuration comprimée, la paroi latérale de la boîte électrique présente une forme cylindrique, ce qui lui permet d'être installée au travers d'une ouverture de petit diamètre pratiquée dans la paroi. Dans ce document, il est précisé que les bords de chaque fente sont raccordés par des lamelles en forme de dièdre faisant saillie vers l'extérieur de la paroi latérale, ce qui permet d'ancrer la boîte électrique dans le bord de l'ouverture pratiquée dans la paroi. Cette boîte électrique présente plusieurs inconvénients. Ainsi, l'engagement de la boîte électrique dans l'ouverture pratiquée dans la paroi nécessite de forcer les lamelles à percer la paroi pour s'y ancrer, ce qui s'avère difficile et requiert un outil tel qu'un maillet. Une telle fixation s'avère en outre aléatoire puisqu'en pratique, la coopération des lamelles avec une paroi en plâtre est peu robuste, ce qui génère un risque d'arrachement. L'opération consistant à comprimer la boîte et à la maintenir dans cette 20 configuration comprimée lors de son engagement dans l'ouverture pratiquée dans la paroi se révèle en outre difficile puisqu'elle demande un effort important de la part de l'installateur, notamment du fait de la présence des lamelles. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la 25 présente invention propose une nouvelle boîte électrique dont l'installation dans une ouverture pratiquée dans une paroi est grandement facilitée. Plus particulièrement, on propose selon l'invention une boîte électrique telle que définie dans l'introduction, dans laquelle chaque fente présente une forme telle que, lorsque la paroi latérale est en configuration comprimée, le bord 30 avant de la paroi latérale délimite une surface de taille strictement inférieure à celle de la surface délimitée par le bord du fond. Grâce à l'invention, lorsque l'utilisateur comprime la paroi latérale de la boîte électrique, les parties d'accrochage se placent naturellement en retrait par rapport à leur position initiale, ce qui permet d'engager la boîte électrique au travers de l'ouverture pratiquée dans la paroi murale, sans que les moyens d'accrochage ne viennent interférer avec la paroi murale. Puis, lorsque l'utilisateur relâche la paroi latérale, les parties d'accrochage s'accrochent naturellement à la paroi murale, ce qui bloque la boîte électrique dans la paroi murale. On comprend alors que l'installation de la boîte électrique ne nécessite aucune manipulation particulière des parties d'accrochage. La mise en place de la boîte électrique s'avère alors grandement facilitée. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la boîte électrique conforme à l'invention sont les suivantes : - ladite fente s'étend jusqu'au bord arrière de la paroi latérale ; - ladite fente se prolonge sur le fond ; - ladite fente est fermée par une membrane souple qui est plus flexible que la paroi latérale ; - en configuration de repos, la paroi latérale s'étend suivant un cylindre de révolution ; - en configuration de repos, les deux bords de chaque fente sont situés à distance l'un de l'autre, et, en configuration comprimée, les deux bords de chaque fente sont sensiblement au contact l'un de l'autre ; - en configuration de repos, les deux bords de chaque fente sont situés sensiblement au contact l'un de l'autre, et, en configuration comprimée, les deux bords de chaque fente se chevauchent ; - lorsque la paroi latérale est en configuration comprimée, les parties d'accrochage sont situées à l'intérieur d'un cylindre dont la courbe directrice est 25 formée par le bord du fond et dont la génératrice est orthogonale au fond ; - les parties d'accrochage sont bloquées en position fixe sur la paroi latérale ; - lesdites parties d'accrochage sont formées dans un matériau plus flexible que la paroi latérale ; 30 - lesdites parties d'accrochage sont réalisées d'une seule pièce mono- matière avec la paroi latérale ; et - lesdites parties d'accrochage sont situées à distance des bords desdites fentes. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée sur laquelle apparaissent un panneau d'une cloison creuse, une boîte électrique selon l'invention à fixer au panneau, et un module d'appareillage à engager dans la boîte électrique ; - les figures 2 et 3 sont des vues schématiques en perspective de la boîte électrique de la figure 1, représentée sous deux angles différents ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe de la boîte électrique de la figure 1, en position encastrée dans le panneau de la cloison creuse et accueillant le module d'appareillage de la figure 1 ; - les figures 5 et 6 sont des vues schématiques en perspective d'une variante de réalisation de la boîte électrique de la figure 1, représentée sous deux angles différents. En préliminaire on notera que les éléments identiques ou similaires des différentes variantes de réalisation de l'invention représentées sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. L'installation d'un module d'appareillage sur une paroi nécessite l'utilisation d'une boîte électrique. Une telle boîte électrique permet non seulement de fixer rigidement le module d'appareillage à la paroi mais également de le protéger.

Par module d'appareillage, on entend tout type de module tel qu'un module de prise de courant, d'interrupteur, de va-et-vient, de variateur électrique, de prise réseau (RJ45), de prise de téléphone (RJ11), de voyant, ou encore de détecteur (de fumée, d'inondation, de température, de mouvement ou de lumière). On a représenté sur la figure 1 une telle boîte électrique 100, qui est prévue pour être encastrée à l'intérieur d'une cavité 11 pratiquée dans une paroi murale 10 en vue d'accueillir un module d'appareillage 20. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, et de manière préférentielle, la boîte électrique 100 est plus précisément prévue pour être encastrée dans une cloison creuse.

On rappelle à ce sujet que, de manière connue, une telle cloison creuse est généralement composée d'une ossature métallique (formée de montants verticaux et de rails horizontaux non représentés) et de panneaux de plâtre 10 rapportés sur l'une au moins des deux faces de l'ossature métallique.

Comme le montre la figure 1, la cavité pratiquée dans cette cloison creuse est ici simplement formée par une ouverture circulaire 11 réalisée à la scie cloche dans l'un des panneaux de plâtre 10. Dans la description, les termes « avant » et « arrière » seront alors utilisés par rapport à la direction du regard de l'installateur du module d'appareillage 20 dans cette ouverture circulaire 11. Ainsi, les termes avant et arrière désigneront respectivement le lieu tourné vers l'extérieur de la cloison creuse et le lieu tourné vers l'intérieur de la cloison creuse. Tel qu'il est représenté sur la figure 1, le module d'appareillage 20 comporte un socle 21 et un mécanisme d'appareillage qui est logé à l'intérieur du socle 21 et dont seule la partie fonctionnelle 23 débouche du socle 21, à l'avant de celui-ci. Ce socle 21 comporte à cet effet une paroi cylindrique 29 de révolution, qui est fermée à l'avant par une paroi frontale 22 et qui est ouverte à l'arrière, ainsi qu'une coque arrière (non visible sur les figures) qui ferme l'ouverture arrière de sa paroi cylindrique 29. La paroi frontale 22 présente une ouverture circulaire au travers de laquelle émerge la partie fonctionnelle 23 du mécanisme d'appareillage. Le module d'appareillage étant ici formé par un module de prise de courant 20, la partie fonctionnelle 23 du mécanisme d'appareillage est ici formée par un puits d'insertion d'une fiche électrique. La paroi frontale 22 présente par ailleurs des ouvertures rectangulaires 28 permettant d'y assujettir une plaque de finition (non représentée) adaptée à border de manière esthétique la partie fonctionnelle 23 du mécanisme d'appareillage et à recouvrir le socle 21.

Ce module de prise de courant 20 ne faisant pas l'objet de la présente invention, il ne sera pas ici décrit plus en détail. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, la boîte électrique 100 présente ici une forme générale cylindrique mais elle pourrait en variante présenter une forme différente, notamment parallélépipédique.

Elle comporte une paroi latérale 110 qui, à l'état non déformé (désigné « configuration de repos »), est tubulaire de révolution autour d'un axe Al. Cette paroi latérale 110 est fermée sur son bord arrière 112 par un fond 120 et s'ouvre sur son bord avant 111. La boîte électrique 100 délimite ainsi un logement intérieur d'accueil du module de prise de courant 20. Le fond 120 présente ici une ouverture centrale 122 de forme circulaire pour le passage de conducteurs d'alimentation électrique du module de prise de courant 20. Ici, cette ouverture centrale 122 est initialement fermée par un opercule souple 123 qui est surmoulé sur le fond 20 et qui est adapté à être percé ou arraché pour le passage desdits conducteurs d'alimentation électrique. Cet opercule souple 123 porte ici sur sa face avant une languette 124 facilitant son arrachage. Pour sa fixation dans l'ouverture circulaire 11 pratiquée dans le panneau de plâtre 10, la boîte électrique 100 comporte tout d'abord un trottoir extérieur 113 qui longe le bord avant 111 de la paroi latérale 110 et qui est adapté à prendre appui contre la face avant du panneau de plâtre 10, tout autour de l'ouverture circulaire 11. Ainsi, ce trottoir extérieur 113 permet de bloquer la boîte électrique 100 vers l'arrière. Pour bloquer la boîte électrique 100 vers l'avant, la paroi latérale 110 porte en saillie sur sa face extérieure au moins deux parties d'accrochage 130. Ces parties d'accrochage 130 sont bloquées en position fixe sur la paroi latérale 110 de la boîte électrique 100, en ce sens qu'elles ne sont pas montées mobiles sur celle-ci. Chaque partie d'accrochage se présente ici sous la forme d'un ensemble 130 de dents 131 venant de formation d'une seule pièce mono-matière avec la paroi latérale 110. Il est ici prévu deux ensembles 130 de dents 131, situés de manière diamétralement opposée sur la face extérieure de la paroi latérale 110, à proximité du bord avant 111. Chaque ensemble 130 comporte ici quinze dents 131 réparties sur trois lignes et cinq colonnes. Comme le montrent bien les figures 2 à 4, chaque dent 131 présente une forme de prisme isocèle, dont le sommet s'étend dans un plan orthogonal à l'axe , afin de pouvoir s'ancrer dans le bord de l'ouverture circulaire 11 pratiquée dans le panneau de plâtre 10.

Ici, comme le montre la figure 3, ces dents 131 sont situées sur un renflement 115 en saillie du reste de la paroi latérale 110, qui forme une bande de faible épaisseur. Puisque les dents 131 sont fixes par rapport à la paroi latérale 110, on comprend qu'elles risquent de faire obstacle à l'engagement de la boîte électrique 100 au travers de l'ouverture circulaire 11 pratiquée dans le panneau de plâtre 10. Alors, selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la paroi latérale 110 présente au moins une fente 140 qui est définie au moins par les trois caractéristiques suivantes : - la fente 140 débouche sur le bord avant 111 de la paroi latérale 110 (de sorte qu'elle interrompt ici le trottoir extérieur 113), - les deux bords 141 de la fente 140 sont situés de manière à permettre la « compression radiale » de la paroi latérale 110 depuis une configuration de repos (représentée sur les figures) jusqu'à une configuration comprimée dans laquelle les deux bords 141 sont sensiblement au contact l'un de l'autre, et - la forme de la fente 140 est telle que, lorsque la paroi latérale 110 est en configuration comprimée, le bord avant 111 de la paroi latérale 110 délimite une surface de taille strictement inférieure à celle de la surface délimitée par le bord 121 du fond 120.

Il est ici prévu deux fentes 140 identiques situées de manière diamétralement opposée par rapport à l'axe Al. Il pourrait en être prévu davantage. En configuration de repos, les bords de chaque fente sont ici situés à distance l'un de l'autre. Ces deux fentes 140 sont situées de manière diamétralement opposées, et plus précisément ici sur un diamètre Dl (voir figure 2) qui est orthogonal au diamètre D2 sur lequel sont situés les ensembles 130 de dents 131. On définit ici une « compression radiale » de la paroi latérale 110 comme un effort de pincement appliqué sur la paroi latérale 110, de part et d'autre de chaque fente 140 (voir les flèches Fi sur la figure 2), ici selon le diamètre D2 sur lequel sont situés les ensembles 130 de dents 131. Cette compression radiale de la paroi latérale 110 a pour objectif de rapprocher les deux ensembles 130 de dents 131 l'un de l'autre afin de les positionner en retrait de leur position initiale, de sorte qu'ils ne gênent pas l'insertion de la boîte électrique 100 dans l'ouverture circulaire 11 pratiquée dans le panneau de plâtre 10.

Plus précisément ici, la largeur et le nombre de fentes 140 sont prévues de telle manière que lorsque la paroi latérale 110 est en configuration comprimée, ses parties d'accrochage 130 ne font pas obstacles à l'engagement de la boîte électrique 100 au travers de l'ouverture circulaire 11 pratiquée dans le panneau de plâtre 10. En configuration de repos, puisque la paroi latérale 110 est de forme cylindrique, on comprend que le bord avant 111 de la paroi latérale 110 délimite une surface de taille identique à celle de la surface délimitée par le bord 121 du fond 120. Les dents 131 font alors saillies du bord 121 du fond 120 (c'est-à-dire dépasse du cylindre de révolution autour de l'axe Al qui passe par le bord 121 du fond 120). En configuration comprimée, puisque la paroi latérale 110 est de forme tronconique (avec le sommet tourné vers l'avant), la surface délimitée par le bord avant 111 de la paroi latérale 110 est réduite tandis que celle délimitée par le bord 121 du fond 120 reste constante. Les dents 131 sont alors situées en retrait du bord 121 du fond 120 (c'est-à-dire sont entièrement situées à l'intérieur du cylindre de révolution autour de l'axe Al qui passe par le bord 121 du fond 120). En pratique, comme le montrent les figures 2 et 3, les bords 141 de chaque fente 140 sont ici droits et inclinés l'un par rapport à l'autre pour former un dièdre ouvert vers l'avant. Chaque fente 140 s'étend depuis le bord avant 111 de la paroi latérale 110, jusqu'au bord arrière 112 de celle-ci, et se prolonge sur le fond 120. Les extrémités arrière des bords 141 de chaque fente 140 se rejoignent au niveau du fond 120 via une partie circulaire 142. Ici, avantageusement, pour assurer une meilleure protection du module de prise de courant 20 logé à l'intérieur de la boîte électrique 100, chaque fente 140 est fermée par une membrane souple 150. Cette membrane souple 150 est plus flexible que la paroi latérale 110, de manière qu'il est possible de comprimer manuellement la paroi latérale 110 de la boîte électrique 100. Ici, la paroi latérale 110 est réalisée par moulage d'une seule pièce en matière isolante (ici du polypropylène). Les membranes souples sont quant à elles réalisées par surmoulage sur la paroi latérale 110, en élastomère thermoplastique, ici en « polystyrène-b-poly(éthylène-butylène)-b-polystyrène » (plus connu sous l'acronyme SEBS). Comme le montrent les figures 2 et 3, il est par ailleurs prévu, sur la face extérieure de la paroi latérale 110, des nervures de rigidification 114 qui s'étendent selon des axes parallèles à l'axe Al et qui permettent de limiter les déformations de la paroi latérale 110. Comme le montre la figure 1, pour la fixation du module de prise de courant 20, la paroi latérale 110 de la boîte électrique 100 présente deux renfoncements 116 diamétralement opposées ainsi qu'un chanfrein 117 périphérique et conique qui longe son bord avant 111. Le module de prise de courant 20 comporte en correspondance une collerette 22A conique qui longe continûment le bord de sa paroi frontale 22 et qui est adaptée à prendre appui contre le chanfrein 117 de la boîte électrique 100. Cette collerette 22A permet ainsi de bloquer le module de prise de courant 20 dans la boîte électrique 100, vers l'arrière. Pour son blocage vers l'avant, le module de prise de courant 20 comporte des moyens d'encliquetage adaptés à s'accrocher aux bords des renfoncements 116. En l'espèce, ces moyens d'encliquetage 24 comportent deux pattes 25 diamétralement opposées, qui sont déformables en flexion vers l'intérieur et qui sont découpées dans la paroi cylindrique 29 du socle 21 du module de prise de courant 20. Ces deux pattes 25 portent chacune sur leurs faces externes une dent d'encliquetage 27 prévue pour s'accrocher aux bords avant des renfoncements 116. Les renfoncements 116 sont en pratique formés par les renflements 115, en négatif sur la face intérieure de la paroi latérale 110. Ils présentent alors des formes rectangulaires, avec notamment un bord avant plat auquel peut s'accrocher l'une des dents d'encliquetage 27 du module de prise de courant 20. Les renfoncements 116 s'étendent en longueur le long du trottoir extérieur 113. Leur longueur est ici supérieure à la largeur des dents d'encliquetage 27, ce qui permet de régler la position angulaire du module de prise de courant 20 par rapport à la boîte électrique 100, autour de l'axe Al.

Les moyens d'encliquetage 24 comportent par ailleurs des moyens de manoeuvre 26 accessibles au travers d'encoches prévues dans la paroi frontale 22 du socle 21. Ces moyens de manoeuvre 26 permettent à l'installateur de forcer les pattes de flexion 25 à fléchir vers l'intérieur pour extraire au besoin le module de prise de courant 20 hors de la boîte électrique 100.

L'installation du module de prise de courant 20 dans le panneau de plâtre 10 est réalisée de la manière suivante. Une gaine de cheminement de câble est tout d'abord tirée à l'extérieur de la cloison creuse, au travers de l'ouverture circulaire 11. Les conducteurs d'alimentation électrique qui circulent dans cette gaine de cheminement sont alors passés au travers de l'ouverture centrale 122 prévue dans le fond 120 de la boîte électrique 100. La boîte électrique 100 est alors comprimée radialement, par exemple jusqu'à ce que les bords 141 des fentes 140 viennent « sensiblement » au contact l'un de l'autre (on comprend que les bords de la membrane souple 150 empêchent les bords 141 de chaque fente 140 de venir « exactement » au contact l'un de l'autre). La boîte électrique 100 est ensuite engagée au travers de l'ouverture circulaire 11, de manière que son trottoir extérieur 113 s'appuie contre la face avant du panneau de plâtre 10.

L'effort de compression de la paroi latérale 110 est ensuite relâché, de manière que celle-ci revient automatiquement vers sa configuration de repos. Alors, les dents 131 de la boîte électrique 100 viennent en appui contre le bord de l'ouverture circulaire 11, ce qui permet de bloquer sommairement la boîte électrique 100 dans cette ouverture circulaire 11.

Lorsque le module de prise de courant 20 est à disposition de l'installateur, les conducteurs d'alimentation électrique sont tirés hors de la gaine de cheminement de câbles pour être connectés à l'arrière du module de prise de courant 20. Le module de prise de courant 20 est alors simplement poussé dans la boîte électrique 100, ce qui force la boîte électrique 100 à se déployer en configuration de repos, de manière que ses dents 131 viennent s'ancrer dans le bord de l'ouverture circulaire 11 (voir figure 4). Une fois le module de prise de courant 20 engagé dans la boîte électrique 100, ses moyens d'encliquetage 24 s'accrochent automatiquement aux renfoncements 116 prévus dans la paroi latérale 110 de la boîte électrique 100. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. Ainsi, comme le montrent les figures 5 et 6, on pourra prévoir que les parties d'accrochage 230 soient formées dans un matériau plus flexible que celui de la paroi latérale 110. Dans cette variante, il sera prévu quatre parties d'accrochage 230 régulièrement réparties dans quatre zones autour de l'axe Al.

Chaque partie d'accrochage 230 comporte quatre nervures parallèles 231 identiques, qui s'élèvent radialement à partir de la face extérieure de la paroi latérale 110 de la boîte électrique 100 et qui s'étendent en longueur selon des axes parallèles à l'axe Al. Ces nervures parallèles 231 présentent des hauteurs qui varient depuis l'avant vers l'arrière de la boîte électrique 100. Leur hauteur est maximum à mi- longueur. La tranche extérieure de chaque nervure parallèle 231 présente une partie arrière bombée et une partie avant incurvée. Ces nervures parallèles 231 sont ainsi prévues pour s'accrocher à l'arrière du panneau de plâtre 10. Elles sont à cet effet ici réalisées en élastomère thermoplastique, plus précisément en SEBS surmoulé sur la paroi latérale 110. Leur élasticité leur permet donc de s'écraser au besoin, afin de s'adapter à l'épaisseur du panneau de plâtre 10. Ici, puisque les nervures parallèles 231 sont souples, la largeur et le nombre de fentes 140 peuvent être prévus de telle manière que lorsque la paroi latérale 110 est en configuration comprimée, les nervures parallèles 231 dépassent légèrement du bord 121 du fond 120 (c'est-à-dire font saillie du cylindre de révolution autour de l'axe Al qui passe par le bord 121 du fond 120). En effet, les nervures parallèles 231 peuvent se déformer lors du passage de la boîte électrique 100 au travers de l'ouverture circulaire 11 prévue dans le panneau de plâtre 10. Selon d'autres variantes de l'invention, on pourrait prévoir que les fentes présentent des formes différentes, avec par exemple des bords courbés. Ces fentes pourraient par ailleurs ne s'étendre que sur une partie de la hauteur de la paroi latérale de la boîte électrique, pour autant qu'elles permettent de comprimer cette paroi latérale afin d'autoriser l'engagement de la boîte électrique dans l'ouverture circulaire du panneau de plâtre. On pourrait aussi prévoir que la paroi latérale comporte intérieurement deux puis de vissage permettant d'y rapporter un support d'appareillage en forme de cadre, par vissage.

Selon une autre variante de réalisation de l'invention non représentée sur les figures, on aurait pu prévoir qu'en configuration de repos, les bords de chaque fente soient situés au contact ou à courte distance l'un de l'autre (c'est-à-dire à moins de cinq millimètres l'un de l'autre). Chaque fente pourrait ainsi comporter deux bords parallèles et écartés l'un de l'autre d'un millimètre. Alors, en configuration comprimée, les bords de chaque fente seraient prévus pour se chevaucher (c'est-à-dire pour se recouvrir en partie l'un par-dessus l'autre), afin de permettre à la paroi latérale de passer d'une forme cylindrique à une forme tronconique. Dans cette variante, il ne sera pas utile de prévoir de membrane souple pour fermer la fente.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Boîte électrique (100) à encastrer dans une paroi (10), comprenant une paroi latérale (110) qui s'ouvre à l'avant par un bord avant (111), qui est fermée à l'arrière par un fond (120) pour délimiter un logement intérieur d'accueil d'un module d'appareillage (20), et qui porte en saillie sur sa face extérieure au moins deux parties d'accrochage (130 ; 230) à ladite paroi (10), ladite paroi latérale (110) présentant au moins une fente (140) débouchant sur son bord avant (111), dont les deux bords (141) sont situés l'un par rapport à l'autre de manière à permettre la compression radiale de la paroi latérale (110) depuis une configuration de repos jusqu'à une configuration comprimée, caractérisée en ce que chaque fente (140) présente une forme telle que, lorsque la paroi latérale (110) est en configuration comprimée, le bord avant (111) de la paroi latérale (110) délimite une surface de taille strictement inférieure à celle de la surface délimitée par le bord (121) du fond (120).
2. 2. Boîte électrique (100) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite fente (140) s'étend jusqu'au bord arrière (112) de la paroi latérale (110).
3. 3. Boîte électrique (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle ladite fente (140) se prolonge sur le fond (120).
4. 4. Boîte électrique (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle ladite fente (140) est fermée par une membrane souple (150) qui est plus flexible que la paroi latérale (110).
5. 5. Boîte électrique (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle, en configuration de repos, la paroi latérale (110) s'étend suivant un cylindre de révolution.
6. 6. Boîte électrique (100) selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle, en configuration de repos, les deux bords (141) de chaque fente (140) sont situés à distance l'un de l'autre, et, en configuration comprimée, les deux bords (141) de chaque fente (140) sont sensiblement au contact l'un de l'autre.
7. 7. Boîte électrique selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle, en configuration de repos, les deux bords de chaque fente sont situés sensiblement au contact l'un de l'autre, et, en configuration comprimée, les deux bords de chaque fente se chevauchent.
8. 8. Boîte électrique (100) selon l'une des revendications précédentes,dans laquelle, lorsque la paroi latérale (110) est en configuration comprimée, les parties d'accrochage (130 ; 230) sont situées à l'intérieur d'un cylindre dont la courbe directrice est formée par le bord (121) du fond (120) et dont la génératrice est orthogonale au fond (120).
9. 9. Boîte électrique (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle les parties d'accrochage (130 ; 230) sont bloquées en position fixe sur la paroi latérale (110).
10. 10. Boîte électrique (100) selon la revendication 9, dans laquelle lesdites parties d'accrochage (230) sont formées dans un matériau plus flexible que la paroi latérale (110).
11. 11. Boîte électrique (100) selon la revendication 9, dans laquelle lesdites parties d'accrochage (130) sont réalisées d'une seule pièce mono-matière avec la paroi latérale (110).
12. 12. Boîte électrique (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle lesdites parties d'accrochage (130 ; 230) sont situées à distance des bords (141) desdites fentes (140).