FR3011449A1 - Appareil de coiffure a plaques flottantes silencieuses - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un appareil de coiffure comportant une poignée (1), au moins une partie chauffante (3) coopérant avec une partie d'appui (2) montées chacune dans son boîtier (6,5) respectif relié à la poignée (1), les cheveux pouvant s'insérer entre la partie chauffante (3) et la partie d'appui (2), au moins l'une des parties chauffante (3) ou d'appui (2) est montée flottante à l'intérieur de son boîtier (6,5), l'une des parties chauffante (3) ou d'appui (2) est liée avec au moins une liaison de type rotule, la liaison de type rotule comprenant une protubérance (4) et une pièce élastiquement déformable (7) en contact avec la protubérance (4), l'une des deux parmi la protubérance (4) et la pièce élastiquement déformable (7) est solidaire de la partie chauffante ou de la partie d'appui tandis que l'autre est solidaire du boitier (6, 5).

Description

B.1388FR APPAREIL DE COIFFURE A PLAQUES FLOTTANTES SILENCIEUSES La présente invention concerne un appareil de coiffure ou de mise en forme des cheveux comportant une poignée reliée à une partie de support et une partie chauffante entre lesquelles peut être insérée une mèche de cheveux, plus particulièrement un appareil comportant un dispositif prévu pour exercer une pression sur la mèche de cheveux à traiter. La plupart des appareils de mise en forme des cheveux, tels par exemple les lisseurs, les fers à friser, à gaufrer, comportent une poignée supportant deux éléments mécaniques dont au moins un est chauffé, l'autre étant prévu pour amener les cheveux en contact avec le premier, notamment en passant d'une position d'ouverture permettant l'insertion des cheveux à une position de fermeture pour leur mise en contact avec la partie chauffante. Le passage de la position d'ouverture à celle de fermeture se fait manuellement en pressant un levier d'ouverture d'une languette de pression des cheveux ou en pressant deux bras articulés de l'appareil l'un vers l'autre pour amener la partie chauffante au contact des cheveux. Le problème rencontré avec de tels appareils est que, de par leur pivotement autour d'un axe de rotation éloigné de la partie de traitement, ils n'assurent pas une pression de contact uniforme sur les cheveux.

Or, la qualité d'une mise en forme des cheveux par la chaleur est définie par les lois de transfert thermique et prend en compte des paramètres tels : le temps de contact, la température de l'échange thermique, la diffusivité des matériaux, la masse des éléments, la qualité du contact.

Le document EP 1 030 571 propose un dispositif réalisant un meilleur contact entre un mandrin chauffant cylindrique et les cheveux à traiter en utilisant une pièce de compression montée moyennant des ressorts sur la languette de support pivotante de retenue des cheveux. Or, une telle languette pivotante avec pièce de compression à ressorts augmente le gabarit en direction radiale de l'appareil et ne permet alors que de réaliser des boucles d'assez grand diamètre. Par ailleurs, la pièce de compression et la languette de support sont liées par un lien mécanique matérialisé par le ressort, lien qui est sujet à des frottements en fonctionnement, qui confère de la rigidité à l'ensemble qui ne peut pas, de ce fait, s'adapter efficacement à des mèches de cheveux de fine épaisseur.

Le document EP 1 967 089 décrit un dispositif de coiffure alternatif à celui du EP 1 030 571 comportant une poignée, au moins une partie chauffante coopérant avec une partie d'appui montées chacune dans son boîtier respectif relié à la poignée, les cheveux pouvant s'insérer entre la partie chauffante et la partie d'appui, au moins l'une des parties chauffante ou d'appui est montée flottante à l'intérieur de son boîtier, grâce à un premier aimant coopérant avec un deuxième aimant en phase avec le premier et en vis-à-vis appartenant à son boîtier respectif. Par montage flottant d'une partie par rapport à son boîtier, on comprend un montage avec jeu et possibilité de déplacement selon au moins une direction lorsque la partie est soumise à la force qui lui est exercée par un champ magnétique. Un tel montage flottant laisse un ou plusieurs degrés de liberté à la partie d'appui, à la partie chauffante ou aux deux. Un tel montage flottant de la partie chauffante ou d'appui peut être réalisé par exemple en la liant avec au moins une articulation de type pivot ou de type rotule à son support, ce qui lui permet un mouvement de rotation selon un ou plusieurs axes ou avec une articulation de type glissière lui autorisant une translation selon la direction du champ magnétique. Aussi, le document DE202008001677 décrit un dispositif de coiffure alternatif à 30 celui du EP 1 030 571 comportant une poignée, au moins une partie chauffante coopérant avec une partie d'appui montées chacune dans son boîtier respectif relié à la poignée, les cheveux pouvant s'insérer entre la partie chauffante et la 301 14 4 9 3 partie d'appui, au moins l'une des parties chauffante ou d'appui est montée flottante à l'intérieur de son boîtier, grâce à une liaison rotule. Ainsi la force de compression uniforme désirée pour le lissage s'ajuste toujours à la fermeture de l'appareil, et pas seulement quand la fermeture de l'appareil produit une force qui 5 dépasse la force de restauration des ressorts utilisés dans l'appareil du EP1 030 571. Néanmoins ce montage sur rotule présente l'inconvénient qu'en position ouverte de l'appareil, la plaque reste mobile selon les degrés de liberté autorisée par la rotule. Ce débattement ne permet pas automatiquement un alignement des plaques à l'état ouvert de l'appareil et peut donner un aspect visuel 10 non qualitatif car la plaque flottante bougera ou fera du bruit. Dans le prolongement de cette proposition de montage de la plaque sur rotule, il est connu ajourd'hui deux pistes d'amélioration. La première piste est décrite dans le modèle d'utilité KR 20 0436427 qui propose d'ajouter des goujons en silicone 15 sur chacune des deux extrémités longitudinales de la plaque. Néanmoins ces goujons prennent une forme extérieure d'un parallélépipède rectangle le long de la majorité de la largeur de la plaque et ceci permet un mouvement de pivot de la plaque essentiellement autour de son axe longitudinal. Ainsi les effets de la rotule sont minimisés. La seconde piste est celle brevetée par la demanderesse et 20 décrite dans W02011048336 : il s'agit d'améliorer la solution rotule en ajoutant en regard avec la rotule une bague aimantée : ceci permet le mouvement de la plaque autour de la rotule sans limitation et ceci permet, quand l'appareil est en position d'ouverture, de ne plus produire de mouvement non souhaité de la plaque et de cliquetis indésirable pour le consommateur. 25 La deuxième solution brevetée par la demanderesse a prouvé toutes ses qualités, néanmoins, le prix de l'aimant a très fortement augmenté ces dernières années, à savoir qu'il a été multiplié par environ trois pour tout matériau aimant qui pourrait remplir cette fonction. Un bien de consommation tel qu'un appareil de coiffure du type lisseur ou boudeur peut difficilement voir son prix au niveau des consommateurs suivre cette augmentation.

Le premier problème posé aux inventeurs était donc de garder le même effet technique produit par la solution aimant mais de réduire drastiquement le coût associé à cette fonction antibruit de la plaque montée sur rotule.

Un autre but de l'invention est de remédier aux inconvénients précités et de proposer un appareil de coiffure d'encombrement réduit, apte à réaliser une bonne mise en forme des cheveux, uniforme et durable, indépendante d'un seuil de pression à exercer par la main de l'utilisateur, apte à réduire le temps de traitement de la mèche et/ou apte à minimiser les coûts de fabrication.

Un autre but de l'invention est de proposer un appareil de coiffure apte à s'adapter à l'épaisseur de la mèche à traiter pour une fiabilité accrue en fonctionnement.

Un autre but de l'invention est de proposer un appareil de coiffure apte à transmettre substantiellement tout l'effort exercé par l'utilisateur sur les bras du lisseur sur les plaques. Un autre but de l'invention est un appareil de coiffure de structure simplifiée, compact et pouvant être industrialisé pour un faible coût. Ces buts sont réalisés avec un appareil de coiffure comportant une poignée, au moins une partie chauffante coopérant avec une partie d'appui montées chacune dans son boîtier respectif relié à la poignée, les cheveux pouvant s'insérer entre la partie chauffante et la partie d'appui, au moins l'une des parties chauffante ou d'appui est montée flottante à l'intérieur de son boîtier, l'une des parties chauffante ou d'appui est liée avec au moins une liaison de type rotule, caractérisé en ce que la liaison de type rotule comprend une protubérance et une pièce élastiquement deformable en contact avec la protubérance, l'une des deux parmi la protubérance et la pièce élastiquement deformable est solidaire de la partie chauffante ou de la partie d'appui tandis que l'autre est solidaire du boitier.

Tout « flottement libre » non souhaité en position ouverte notamment est alors évité par le biais d'une force élastique directement intégrée à la liaison de type rotule. On entend par « flottement libre » le fait que la partie chauffante ou d'appui est mobile librement, se déplace en flottement quand l'appareil n'est pas en position fermée et qu'il est bougé ou saisi par l'utilisateur. Cette partie chauffante ou d'appui reste néanmoins mobile flottante à chaque fois qu'une pression par la partie d'appui ou par la partie chauffante est appliquée sur une mèche de cheveux. Ainsi, il a été constaté de manière surprenante lors des tests effectués en laboratoire, qu'un tel montage permettait à la partie soumise au déplacement de s'adapter de manière très rigoureuse à la moindre épaisseur de mèche de cheveux venant s'insérer entre les parties chauffante et d'appui en vis-à-vis. Un tel système permet donc d'absorber la variabilité d'épaisseur de la mèche de cheveux introduite à l'intérieur des moyens de mise en forme qui sont flottants et de transmettre donc les calories à la mèche, sans tenir compte de son épaisseur variable. Le résultat est une mise en forme des cheveux plus rapide (il n'y a pas besoin de revenir sur les parties non traitées correctement lors du premier passage), d'aspect uniforme et durable dans le temps. Tout ceci étant possible sans jamais entendre de cliquetis dû à la plaque et permet de proposer une telle fonction au plus bas prix. L'originalité a été non pas seulement d'insérer une pièce élastiquement deformable entre la partie chauffante ou d'appui et le boitier, mais aussi de l'insérer directement en contact avec la parte protubérante appelée plus tard rotule. Ceci permet de proposer une surface de traitement de cheveux avec une fonction flottante et silencieuse de façon compacte, à faible coût. La fonction flottante permet un mouvement rapide et un grand jeu de la surface de traitement des cheveux. Pour rappel, la liaison de type rotule s'identifie par ses degrés de liberté: elle lie complètement une première pièce (partie chauffante ou partie d'appui) en translation à une deuxième pièce (boîtier) mais les laisse libres en rotation. Elle comporte trois degrés de liaison (les trois translations) et trois degrés de liberté (les trois rotations). Elle est l'association de ponctuelles non coplanaires dont les normales concourent en un même point qui constitue le centre de cette liaison. Le cas le plus simple est celui de deux sphères mâle et femelle. Avantageusement, l'appareil présente une protubérance qui est convexe, plus particulièrement qui a une forme de sphère tronquée, préférentiellement une demi-sphère. Avantageusement, la pièce élastiquement deformable est un ressort exerçant continûment une poussée sur la protubérance. Alternativement, la pièce élastiquement deformable est un pion en matériau élastiquement deformable, par exemple en silicone ou en caoutchouc, exerçant continûment une poussée sur la protubérance. Avantageusement, la liaison de type rotule comprend additionnellement une pièce de réception contenant au moins partiellement la pièce élastiquement deformable. La pièce de réception et la pièce élastiquement deformable sont solidaires de la même pièce, à savoir solidaires de la partie chauffante ou de la partie d'appui ou bien solidaires du boitier. Ainsi au repos, la pièce élastiquement deformable cale la partie chauffante ou partie d'appui en butée haute afin de limiter le risque de bruit. Lors de l'utilisation en position fermée de l'appareil avec un effort de fermeture peu important sur les boîtiers contenant la partie chauffante et la partie d'appui (notamment lorsque le lisseur est glissé par l'utilisateur lors du déplacement le long de la mèche), la pièce élastiquement deformable est la seule pièce sollicitée pour garantir une parfaite surface de contact entre les surfaces de traitement formées par la partie d'appui et la partie chauffante. Enfin, lors de l'utilisation en position fermée de l'appareil avec un effort plus important de fermeture des pinces, la protubérance entre en action pour que tout cet effort soit transmis aux plaques, et non plus en partie absorbé par la pièce élastiquement deformable. La pièce de réception sert quant à elle à limiter l'effort sur la protubérance en butée basse lorsque la protubérance bute contre la pièce de réception. Si la protubérance présente une forme de sphère et la pièce de réception un cylindre ouvert, la butée en position basse se fait idéalement. Plus particulièrement, la protubérance et la pièce élastiquement deformable, présentent un axe de symétrie A confondu. Ceci permet de proposer une solution compacte. Lorsqu'une pièce de réception est aussi prévue, elle présente avantageusement un axe de symétrie confondu avec celui de la protubérance et la pièce élastiquement deformable. Avantageusement, la pièce de réception présente une forme cylindrique pour recevoir la protubérance : le plan ouvert du cylindre reçoit la protubérance en butée. Avantageusement, la protubérance est agencée sensiblement au milieu de la partie chauffante ou d'appui ou du boitier. Ceci introduit la possibilité où la protubérance est absolument au milieu de la partie en question pour avoir une partie de chauffe ou d'appui totalement alignée (180°) par rapport à la surface plane 35, 36 intérieure de la poignée d'un appareil de type lisseur à deux bras articulés. Ceci introduit également la possibilité où la protubérance est placée au milieu et légèrement décalée distalement par rapport à l'axe du lisseur à deux bras articulés, pour que la partie d'appui ou de chauffe soit légèrement inclinée par rapport à et en regard avec la surface plane intérieure de la poignée, formant à l'intérieur du lisseur un angle compris entre environ 160° et environ 180°. Avantageusement, la partie d'appui est chauffante. Elle peut être chauffante par conduction depuis d'autres pièces ou chauffante par alimentation électrique d'une résistance chauffante. Ceci permet d'obtenir une mise en forme améliorée des cheveux, car ils sont traités par la chaleur simultanément avec les deux surfaces de traitement se faisant face, celle de la partie chauffante et celle de la partie d'appui en vis-à-vis.

Avantageusement, la partie d'appui et la partie chauffante présentent une surface de traitement des cheveux de forme plane. Un tel appareil est plus particulièrement destiné au lissage des cheveux, les cheveux pouvant alors être lissés entre une surface plane de traitement et une surface gauche ou une tranche de la surface d'appui ou entre deux surfaces planes de traitement, celle de la partie chauffante et celle de la surface d'appui.

Avantageusement, l'appareil comporte des moyens de guidage de la partie chauffante ou de la partie d'appui agencés selon un plan médian perpendiculaire au plan de la surface de traitement des cheveux ou de part et d'autre de ce plan. De tels moyens de guidage peuvent être des moyens en translation ou en rotation et, lorsqu'ils sont agencés selon un plan médian de la surface de traitement ou de part et d'autre de ce plan médian, ils assurent l'application d'un effort uniforme sur toute la surface de traitement et, par conséquent, aux cheveux à traiter.

Plus particulièrement, les moyens de guidage peuvent comprendre une tige dont l'axe est agencé dans le plan médian perpendiculaire au plan de la surface de traitement des cheveux et capable de glisser à l'intérieur d'une rainure oblongue formée à l'intérieur du boîtier.

Dans une variante de réalisation de l'appareil, les boîtiers de la partie d'appui et de la partie chauffante sont montés pivotants autour d'un axe perpendiculaire X à l'axe longitudinal de la poignée. Un tel appareil permet de passer d'une position d'ouverture ou d'introduction des cheveux à une position de fermeture pour réaliser le traitement des cheveux. Dans une autre variante de réalisation de l'appareil, relative à un fer à boucler par exemple, la partie chauffante peut présenter une surface de traitement des cheveux ayant une forme de révolution et la partie d'appui présente une surface de traitement se conformant à la forme de la partie chauffante. Une telle forme de révolution peut être un cylindre ou un cône, la surface de traitement permettant alors de réaliser des boucles par enroulement des cheveux autour de l'axe de la surface de traitement, tout en les maintenant contre cette surface par la surface d'appui. Selon cette variante, l'appareil peut comporter des moyens de guidage radial de la partie d'appui.

L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue latérale d'un appareil complet selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un boitier de l'appareil selon l'invention avec la partie chauffante ou d'appui en butée basse; - la figure 2' est une vue en coupe axiale d'un boitier de l'appareil selon l'invention avec la partie chauffante ou d'appui en butée haute; - la figure 3 est une vue latérale de la partie chauffante ou d'appui munie de la protubérance selon l'invention; - la figure 4 est une vue éclatée d'un boitier de l'appareil selon un premier mode de l'invention; - la figure 4' est une vue éclatée d'un boitier de l'appareil selon un deuxième mode de l'invention; - la figure 5 est une vue latérale de la partie chauffante ou d'appui munie de la protubérance selon l'invention.

L'appareil de coiffure selon l'invention représenté à la figure 1 comprend une poignée 1 comportant deux bras articulés amenés à pivoter, élastiquement moyennant un ressort (non représenté) autour de l'axe X d'une articulation située à l'une des extrémités de la poignée, entre une position d'ouverture et une position de fermeture des bras. Les bras articulés supportent à leur extrémité libre les moyens de mise en forme des cheveux. Ainsi, on remarque un bras inférieur 15 supportant un boîtier 5 d'une partie d'appui 2 et un bras supérieur 14 supportant le boîtier 6 d'une partie chauffante 3. Les boîtiers 6,5 peuvent être fixés chacun à leur bras respectif 14,15 ou être réalisés en une seule pièce avec celui-ci, en étant par exemple réalisés en une matière plastique par une technique d'injection. La partie chauffante 3 peut être chauffée électriquement, ou à gaz, à la vapeur, voire en utilisant un flux d'air chaud en provenance d'une soufflerie. La partie chauffante 3 comporte sur sa face externe une surface de traitement des cheveux 18 ayant une forme générale rectangulaire (elle a de préférence la même forme et les mêmes dimensions que la partie chauffante 3 qu'elle habille) réalisée en un matériau thermiquement conducteur, en étant polie, éventuellement recouverte d'un émail, d'un matériau céramique, d'une couche de verre, etc. La partie d'appui 2 peut être une plaque métallique comportant, sur sa face externe, une surface de traitement des cheveux 17 ayant une forme générale rectangulaire (elle a de préférence la même forme et les mêmes dimensions que la partie d'appui 2 qu'elle habille) polie, éventuellement recouverte d'un émail, d'un matériau céramique, d'une couche de verre, etc. Dans une variante, la partie d'appui 2 est réalisée de la même manière que la partie chauffante 3 et peut également apporter des calories à la mèche de cheveux à traiter. La poignée 1 et les bras pivotants sont réalisés de manière à ce que lorsque les bras sont en position d'ouverture une mèche de cheveux puisse être insérée entre les bras et que, lorsque les bras sont en position de fermeture, les cheveux soient en contact de pression entre les surfaces de traitement 17,18. Plus particulièrement selon l'invention, la partie chauffante 3 est montée flottante dans son boîtier 6, la partie chauffante 3 pouvant se déplacer dans son boîtier 6 lorsqu'elle est soumise à la pression par l'utilisateur sur la poignée. Par la liaison rotule, la partie chauffante va épouser la mèche de cheveux et la répartir uniformément et grâce à la pièce élastiquement deformable 7,7', aucun flottement incontrôlé et bruyant n'est possible. La pièce élastiquement deformable 7 est, selon un premier mode de l'invention illustré en figures 2, 2' et 4, un ressort 7; et est, selon un deuxième mode alternatif de l'invention illustré en figure 4', un pion en matériau élastiquement deformable 7'. La figure 2 illustre la partie chauffante 3 lorsque l'appareil est en position fermée et que la partie chauffante 3 est en butée basse et le ressort 7 comprimé. La pièce de réception 8 prend la forme d'un cylindre qui est alors en contact avec la surface externe de la protubérance 4 qui prend la forme d'une rotule. Puis l'utilisateur rouvre l'appareil et la figure 2' illustre la partie chauffante 3 lorsque la partie chauffante 3 est en butée haute. Le cylindre 8 n'est alors plus en contact avec la surface externe de la rotule 4. Ainsi, la pièce élastiquement deformable est dimensionnée pour que la rotule 4 et le cylindre 8 ne soient pas en contact en butée haute (position ouverte du lisseur et position fermée avec pression peu importante des surfaces de traitement de cheveux l'une contre l'autre) et aussi pour que la rotule 4 et le cylindre 8 soient en contact en butée basse (position fermée avec pression importante des surfaces de traitement de cheveux l'une contre l'autre). Dans les figures 2 à 5, la protubérance est illustrée sous forme de demi-sphère et est solidaire de la partie chauffante ou d'appui tandis que la pièce élastiquement deformable 7, et la pièce de réception 8, illustrée sous forme d'un fut recevant le ressort, sont solidaires du boitier.La pièce élastiquement deformable 7 et la protubérance 4, voire aussi la pièce de réception 8 présentent un axe de symétrie A respectif confondu et préférentiellement orthogonal au plan confondu avec la surface de traitement flottante ou au plan tangentiel à la surface de traitement flottante si celle-ci est courbée. La pièce élastiquement deformable 7 peut être une pièce séparée du boitier auquel elle est attachée ou bien peut être en une seule pièce avec le boitier. Aussi la protubérance 4 est une sphère tronquée dont le plus grand diamètre mesure par exemple environ 10mm, elle est par exemple en matériau acier. La pièce élastiquement deformable 7 et la protubérance 4 sont en contact, de façon avantageuse en contact direct. La protubérance peut être en matériau ferrique et le cylindre ou fût peut être un aimant pour rendre la rotule magnétique. Alternativement à une demi-sphère, la protubérance peut prendre une forme conique par exemple.

Le jeu laissé permet un mouvement angulaire de 0.7mm ou 4 degrés pour chaque côté. En figure 4 est illustré un montage particulier de la liaison rotule comportant la protubérance 4 sous forme de sphère tronquée, le ressort 7, et le fût ou cylindre 8 destiné à recevoir le ressort 7, à le maintenir fixé solidaire du boitier et/ou à diminuer l'échange de chaleur entre le boitier et le ressort.

En fonctionnement, après la mise en température de l'appareil, l'utilisatrice introduit sa mèche de cheveux entre les parties chauffante 3 et d'appui 2 de l'appareil, de préférence en plaçant l'appareil au plus près du cuir chevelu. Elle exerce ensuite une pression sur les bras montés pivotants 14,15 de la poignée 1 pour fermer l'appareil. Lorsqu'une pression est exercée par l'utilisateur, la partie d'appui 2 et la partie chauffante 3 pincent la mèche, la partie d'appui, via la liaison rotule élastique, va se déplacer selon les degrés de liberté laissée pour répartir au mieux l'épaisseur de la mèche. La partie chauffante 3 épouse alors parfaitement les variations d'épaisseur de la mèche de cheveux qu'elle maintient bien en contact avec la partie d'appui 2. L'utilisatrice déplace ensuite l'appareil le long de la mèche de cheveux, de la racine vers la pointe des cheveux, la partie d'appui 2 et la partie chauffante 3 s'adaptant à l'épaisseur de la mèche.

Les moyens de guidage 21 peuvent comporter des doigts ou tiges de guidage 21' et une rainure oblongue 21", ou avantageusement deux rainures oblongues 21". Dans le cas de deux rainures oblongues agencées de chaque côté de la partie d'appui ou chauffante, elles peuvent être de la même longueur. Alternativement, elles peuvent être de longueur différente : la rainure oblongue distale serait avantageusement plus courte que la rainure oblongue proximale. En effet, en pratique, on a constaté que l'épaisseur de la mèche peut être, avant pression par l'utilisateur, plus élevée côté poignée que côté extrémité du lisseur. Ainsi l'épaisseur de la mèche se répartira mieux à la pression.

Ces doigts ou tiges de guidage 21' servent seuls de butée à la plaque flottante lorsque l'appareil est au repos en position ouverte. Dans une variante on peut envisager un montage flottant non seulement de la partie d'appui 2, mais également de la partie chauffante 3.

D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ses revendications.

Par ailleurs, le principe de l'invention peut s'appliquer à d'autres types d'appareils de coiffure, notamment à des pinces à gaufrer ou à friser comportant des plaques ayant un profil en relief ou comportant des protubérances en vis-à-vis.5

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Appareil de coiffure comportant une poignée (1), au moins une partie chauffante (3) coopérant avec une partie d'appui (2) montées chacune dans son boîtier (6,5) respectif relié à la poignée (1), les cheveux pouvant s'insérer entre la partie chauffante (3) et la partie d'appui (2), au moins l'une des parties chauffante (3) ou d'appui (2) est montée flottante à l'intérieur de son boîtier (6,5), l'une des parties chauffante (3) ou d'appui (2) est liée avec au moins une liaison de type rotule, caractérisé en ce que - la liaison de type rotule comprend une protubérance (4) et une pièce élastiquement deformable (7) en contact avec la protubérance (4), - l'une des deux parmi la protubérance (4) et la pièce élastiquement deformable (7) est solidaire de la partie chauffante ou de la partie d'appui tandis que l'autre est solidaire du boitier (6, 5).
2. 2. Appareil selon la revendication 1, où la protubérance (4) est convexe.
3. 3. Appareil selon la revendication précédente où la protubérance (4) a une forme de sphère tronquée, préférentiellement une demi-sphère.
4. 4. Appareil selon une des revendications précédentes, où la pièce élastiquement deformable (7,7') est un ressort (7) exerçant continûment une poussée sur la protubérance (4).
5. 5. Appareil selon une des revendications 1 à 3, où la pièce élastiquement deformable (7,7') est un pion en matériau élastiquement deformable (7') exerçant continûment une poussée sur la protubérance (4).
6. 6. Appareil selon une des revendications précédentes, où la liaison de type rotule comprend une pièce de réception (8) contenant au moins partiellement la pièce élastiquement deformable (7, 7').
7. 7. Appareil selon une des revendications précédentes où la protubérance (4) et la pièce élastiquement deformable (7), voire aussi la pièce de réception (8) présentent un axe de symétrie (A) confondu.
8. 8. Appareil selon la revendication précédente où la pièce de réception (8) présente une forme cylindrique pour recevoir la protubérance (4).
9. 9. Appareil selon une des revendications précédentes où la protubérance (4) est agencée sensiblement au milieu de la partie chauffante (3) ou d'appui (2) ou du boitier (6,5).
10. 10. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie d'appui (2) est chauffante.
11. 11. Appareil selon une des revendications précédentes, où la partie d'appui (2) et la partie chauffante (3) présentent une surface de traitement (17,18) des cheveux de forme plane.
12. 12. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de guidage (21) de la partie chauffante (3) ou de la partie d'appui (2) agencés selon un plan médian perpendiculaire au plan de la surface de traitement (17,18) des cheveux ou de part et d'autre de ce plan.
13. 13. Appareil selon la revendication précédente où les moyens de guidage comprennent une tige (21') dont l'axe est agencé dans le plan médian perpendiculaire au plan de la surface de traitement (17,18) des cheveux et capable de glisser à l'intérieur d'une rainure oblongue (21") formée à l'intérieur du boîtier (6,5).
14. 14. Appareil selon une des revendications précédentes, où les boîtiers de la partie d'appui et de la partie chauffante sont montés pivotants autour d'un axe perpendiculaire (X) à l'axe longitudinal de la poignée.
15. 15. Appareil selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la partie chauffante (3) présente une surface de traitement (18) des cheveux ayant une forme de révolution et en ce que la partie d'appui (2) présente une surface de traitement (17) se conformant à la forme de la partie chauffante (3).