FR3134690A1 - Dispositif de traitement de la chevelure - Google Patents

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FR3134690A1
FR3134690A1 FR2203714A FR2203714A FR3134690A1 FR 3134690 A1 FR3134690 A1 FR 3134690A1 FR 2203714 A FR2203714 A FR 2203714A FR 2203714 A FR2203714 A FR 2203714A FR 3134690 A1 FR3134690 A1 FR 3134690A1
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Lionel Reyes
Fabien NORMAND
Régis Fereyre
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Abstract

Dispositif de traitement de la chevelure L’invention concerne un dispositif de traitement des cheveux comportant : - deux mâchoires (3, 4) de traitement des cheveux mobiles l’une relativement à l’autre entre une configuration écartée d’engagement entre lesdites mâchoires (3, 4) de cheveux à traiter et une configuration rapprochée de traitement, - un organe de traitement externe présentant au moins une surface externe (13) de chauffage s’étendant sur au moins l’une des deux mâchoires (3, 4) vers l’extérieur des mâchoires (3, 4), - au moins un embout (50) d’extrémité en matière plastique, monté de manière amovible par complémentarité de forme sur une extrémité distale d’une mâchoire (3, 4) correspondante qui porte une surface externe (13) de chauffage, cet embout (50) présentant un bord (51) adjacent à la surface externe (13) de chauffage le long duquel s’étend une butée (52), cette dernière formant saillie d’au moins 1,5 mm par rapport à une surface d’enveloppe externe de l’embout (50). Figure pour l’abrégé : Fig. 9

Description

Dispositif de traitement de la chevelure
La présente invention concerne les dispositifs de traitement de la chevelure, et plus particulièrement mais non exclusivement ceux destinés à la mise en forme de la chevelure, notamment destinés au bouclage et/ou au lissage des cheveux.
L’invention concerne plus particulièrement les dispositifs de bouclage comportant deux mâchoires mobiles l’une par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre elles et une configuration rapprochée, de traitement de la mèche.
De nombreux dispositifs de ce type ont déjà été proposés. Ces dispositifs comportent généralement des plaques chauffantes sur leurs surfaces externes autour desquelles sont enroulées les mèches de cheveux pour les boucler.
Certains dispositifs sont également sous forme de deux bras mobiles entre eux et comportent des plaques internes chauffantes entre lesquelles les mèches peuvent être pincées lors du bouclage et/ou pour permettre le lissage des cheveux.
Lors de l’utilisation du dispositif, il peut arriver que l’utilisateur ait besoin de maintenir manuellement l’extrémité distale du dispositif de sorte à maintenir les bras fermés sur les cheveux en exerçant éventuellement une pression sur les cheveux. L’utilisateur doit alors être vigilent à ne pas mettre sa main sur les plaques externes chaudes, pour éviter les brûlures.
JP11032831 et CN205492912 décrivent des dispositifs comportant des embouts de préhension antidérapants dans le prolongement des plaques de chauffage. JP2015104448, EP3187067, US10258132 et FR3028392 divulguent de plus l’utilisation d’embouts de préhension antidérapants fixes constituant également une isolation thermique.
Dans KR10-0916541, JP3178348, EP2953500 et CN204499773 chaque bras du dispositif comporte des portions distales de préhension fixes comportant une butée limitant l’accès des doigts de l’utilisateur aux parties chaudes.
Il existe un besoin pour perfectionner les embouts de dispositifs de traitement de la chevelure, notamment pour en faciliter le montage et le démontage, tout en offrant une protection aux brûlure suffisante.
Il existe ainsi un besoin pour perfectionner encore les dispositifs de traitement de la chevelure, notamment afin de bénéficier d’un dispositif versatile, performant, sûr, simple et confortable à utiliser, de fonctionnement fiable et de coût compatible avec une diffusion à large échelle.
Il existe également un besoin de disposer d’un dispositif de bouclage des cheveux pouvant également être utilisé comme lisseur de façon performante.
La présente invention répond à tout ou partie de ces besoins grâce à, selon l’un de ses aspects, un dispositif de traitement des cheveux, notamment de mise en forme, de préférence de bouclage des cheveux, comportant :
- deux mâchoires de traitement des cheveux mobiles l’une relativement à l’autre entre une configuration écartée d’engagement entre lesdites mâchoires de cheveux à traiter et une configuration rapprochée de traitement des cheveux,
- un organe de traitement externe présentant au moins une surface externe de chauffage des cheveux à traiter s’étendant sur au moins l’une des deux mâchoires vers l’extérieur des mâchoires,
- un embout d’extrémité en matière plastique, monté de manière amovible par complémentarité de forme sur une extrémité distale d’une mâchoire correspondante qui porte une surface externe de chauffage, cet embout présentant un bord adjacent à la surface externe de chauffage le long duquel s’étend une butée, cette dernière formant saillie d’au moins 1,5 mm par rapport à une surface d’enveloppe externe de l’embout, mieux d’une hauteur comprise entre 1,5 mm et 4 mm, encore mieux comprise entre 2 mm et 3 mm.
Par « formant saillie rapport à une surface d’enveloppe externe de l’embout », on entend que la butée fait saillie du point le plus haut de la surface d’enveloppe externe de l’embout, hormis la butée. Cette surface d’enveloppe peut inclure des reliefs locaux, la butée faisant alors saillie d’au moins 1,5 mm par rapport aux reliefs locaux.
L’embout permet à l’utilisateur de saisir l’extrémité distale de la mâchoire en toute sécurité. En effet, l’embout permet de protéger l’utilisateur d’un flux trop important de chaleur venant de la plaque externe.
De plus, la butée formant saillie d’au moins 1,5 mm par rapport à la surface externe de l’embout permet d’empêcher un contact accidentel d’une main, notamment des doigts saisissant l’embout avec les surfaces chaudes, notamment le ou les un organe de traitement externes. En effet, une telle butée constitue un obstacle suffisant pour éviter que les doigts de l’utilisateur ne glissent sur la surface externe de chauffage. En outre, cette butée est également un bon indicateur tactile pour dire à l’utilisateur qu’il a correctement positionné ses doigts sur le dispositif de traitement des cheveux.
L’embout étant amovible, il ne gêne pas l’utilisation du dispositif dans différentes applications, notamment entre le lissage et le bouclage.
Le dispositif peut comporter deux bras dont les parties distales forment chacune l’une des deux mâchoires ; ces deux bras sont de préférence articulés entre eux à leurs extrémités proximales, opposées aux mâchoires, et peuvent comporter chacun une demi-poignée, du côté de l’articulation, par laquelle l’utilisateur peut saisir et manipuler le dispositif, notamment en appuyant sur ces demi-poignées pour déplacer les mâchoires de la configuration écartée vers la configuration rapprochée. En d'autres termes, l’utilisateur va alors fermer la pince formée par les bras.
De préférence, chaque mâchoire est de forme allongée et s’étend selon un axe longitudinal, qui est de préférence un axe rectiligne.
Le dispositif peut ainsi être de forme allongée selon un axe longitudinal, de préférence rectiligne, en configuration rapprochée des mâchoires.
Organe de traitement externe de chauffage
Le dispositif peut comporter deux organes de traitement externes s’étendant chacun sur une des mâchoires et présentant chacun au moins une surface externe de chauffage des cheveux s’étendant sur la mâchoire respective vers l’extérieur du dispositif, de préférence en étant en opposition l’une de l’autre sur le dispositif en configuration rapprochée des mâchoires, le dispositif comportant deux embouts amovibles présentant chacun une butée, chaque butée formant saillie d’au moins 1,5 mm par rapport à la surface d’enveloppe externe de l’embout correspondant, mieux d’une hauteur comprise entre 1,5 mm et 4 mm, encore mieux comprise entre 2 mm et 3 mm.
De préférence, lorsqu’il n’y a qu’un seul organe de traitement externe présentant une surface externe de chauffage, celui-ci s’étend sur la mâchoire présentant l’évidement latéral.
Le ou chaque organe de traitement externe peut comporter une plaque externe s’étendant sur la surface externe de la mâchoire correspondante et de forme sensiblement complémentaire à cette dernière. La ou les plaques externes présentent une surface externe de contact avec les cheveux définissant au moins partiellement la surface externe de chauffage de l’organe de traitement externe.
La ou chaque plaque externe peut être en un matériau bon conducteur de la chaleur, la ou les surfaces externes de chauffage présentant une température par exemple supérieure à 50°C, mieux comprise entre 55° et 150°C en utilisation du dispositif, par exemple de l’ordre de 90°C.
La ou chaque surface externe peut être en métal, ou en céramique, de préférence en acier inoxydable, par exemple 304 selon la norme JISG4305.
La ou chaque plaque externe peut avoir une conductivité thermique d’au moins 20 W.m-1.K-1. Une telle conductivité permet un chauffage rapide de la ou des surfaces externes de chauffage et une application de chaleur efficace sur les cheveux.
La ou chaque surface externe de chauffage peut être allongée le long d’un axe longitudinal de la mâchoire la portant.
La ou les surfaces externes de chauffage et la ou les surfaces internes de chauffage peuvent être au moins partiellement de même encombrement dans le plan médian du dispositif s’étendant entre les deux mâchoires en configuration rapprochée des mâchoires. Ceci permet de pouvoir utiliser à la fois les surfaces interne et externe pour traiter une même mèche de cheveux, si cela est souhaité, par exemple au cours d’une opération de bouclage.
De préférence, les deux surfaces externes de chauffage sont sensiblement de même longueur le long de leurs mâchoires respectives.
De préférence, la ou chaque surface externe de chauffage est de forme convexe vers l’extérieur, notamment de forme hémicylindrique.
La ou chaque plaque externe peut comporter des éléments de fixation configurés pour coopérer avec des éléments complémentaires de la mâchoire correspondante ; la ou chaque plaque externe peut présenter des bords longitudinaux recourbés vers l’intérieur, configurés pour se fixer sur le corps externe de la mâchoire, notamment en s’engageant dans des rainures longitudinales correspondantes s’étendant sur le corps externe de la mâchoire le long de l’axe longitudinal de la mâchoire. Une telle fixation de la ou des plaques externes par des bords recourbés permet de ne pas avoir d’arête saillante de la ou des plaques externes venant au contact des cheveux enroulés autour de la mâchoire.
De préférence, l’organe de traitement externe s’étend sur une partie seulement de la surface externe de la mâchoire, notamment sur la partie de la surface externe de la mâchoire orientée au moins partiellement vers le côté opposé à la surface interne de chauffage de la mâchoire.
De préférence, la ou chaque plaque externe est séparée et distincte de la ou chaque plaque interne.
La surface interne de chauffage et la surface externe de chauffage portées par la même mâchoire peuvent être chauffées par conduction thermique par une même source de chaleur s’étendant dans ladite mâchoire.
En variante, la surface externe de chauffage et la surface interne de chauffage portées par la même mâchoire peuvent être chauffées par des sources de chaleur distinctes respectives.
Une des mâchoires, notamment chaque mâchoire, peut présenter une portion distale dépourvue de plaque externe et/ou interne de chauffage des cheveux, notamment d’une longueur suffisante pour être saisie par l’utilisateur. Cette portion distale peut permettre à l’utilisateur de saisir le dispositif dans sa partie distale sans risquer de se brûler, ce qui est particulièrement utile lorsque le dispositif comporte un organe exerçant une traction sur les cheveux tel qu’un peigne comme nous le verrons par la suite, car une plus grande force peut alors être nécessaire pour déplacer le dispositif le long des cheveux.
Ladite portion distale dépourvue de plaque externe et/ou interne de chauffage des cheveux peut s’étendre sur une longueur, le long d’un axe longitudinal du dispositif, comprise entre 10 mm et 50 mm, préférentiellement entre 20 et 40 mm, avantageusement entre 25 mm et 30 mm.
Ladite portion distale dépourvue de plaque externe et/ou interne de chauffage des cheveux peut comporter un ou plusieurs reliefs permettant le maintien du doigt sur la portion distale tout en limitant le risque de contact avec la ou les surfaces externes de chauffage.
La longueur du ou de chaque organe de traitement externe peut être comprise entre 50 mm et 150 mm, préférentiellement entre 80 et 100 mm, avantageusement de l’ordre de 88 mm.
Evidement latéral
L’une des mâchoires peut présenter un évidement latéral le long d’au moins une partie de la mâchoire, l’évidement latéral venant en regard d’au moins une partie de l’autre mâchoire et étant délimité en partie proximale et/ou distale de la mâchoire par une surface de guidage offrant un obstacle pour contenir les cheveux à traiter au sein de l’évidement latéral.
L’évidement latéral peut être délimité en partie proximale et en partie distale par une surface de guidage offrant un obstacle pour contenir les cheveux à traiter au sein de l’évidement latéral. Le fait que l’évidement latéral soit délimitée par des surfaces de guidage sur ces deux côtés permet un excellent guidage et un maintien optimal des cheveux dans l’évidement en limitant le risque de sortie de l’évidement.
La surface externe de la mâchoire présentant l’évidement latéral peut être dépourvue d’arête longitudinale saillante s’étendant vers l’extérieur de la mâchoire. La surface extérieure de la mâchoire au niveau de l’évidement peut ainsi être courbe et continue sans discontinuité de pente avec le reste de la surface de la mâchoire.
La ou chaque surface de guidage peut présenter une hauteur variable. La plus grande hauteur de la ou des surfaces de guidage peut être comprise entre 0,5 mm et 1 cm, mieux entre 1mm et 5 mm. Préférentiellement, la hauteur est maximale, par exemple en étant égale à 5 mm, au niveau de sa partie latérale. En d’autres termes, l’évidement latérale forme un renfoncement de 5 mm de profondeur maximale.
De préférence, la mâchoire présentant l’évidement latéral présente une largeur prise, au niveau de l’évidement latéral, parallèlement au plan médian du dispositif défini par la surface de traitement interne en configuration rapprochée des mâchoires inférieure ou égale à la largeur de l’autre mâchoire, notamment présente une largeur comprise entre 50% et 95%, mieux entre 70 et 90% de la largeur de l’autre mâchoire.
Portion externe de guidage
Au moins une, de préférence chacune des deux, mâchoire peut comporter une portion externe de guidage des cheveux. La ou chaque portion externe de guidage peut être délimitée latéralement en partie proximale et/ou distale de la mâchoire, mieux en partie proximale et distale de la mâchoire, par une surface d’arrêt tel qu’un épaulement. La ou chaque surface externe de chauffage peut s’étendre, au moins partiellement, mieux totalement dans la portion externe de guidage des cheveux de la mâchoire correspondante. De préférence, la longueur de la portion externe de guidage le long de l’axe longitudinal de la mâchoire est sensiblement égale à la longueur de la surface externe chauffante correspondante le long de l’axe longitudinal de la mâchoire. De la sorte, la ou chaque portion externe de guidage des cheveux peut former un repère visuel pour l’utilisateur signalant la zone de traitement externe, ce qui l’aide au bon positionnement des cheveux. De plus, les surfaces d’arrêt peuvent offrir un obstacle suffisant pour contenir les cheveux dans la portion de guidage pendant le bouclage, ce qui facilite l’utilisation du dispositif pour le bouclage des cheveux.
La ou chaque portion de guidage peut s’étendre sur la surface extérieure de la mâchoire correspondante, notamment en section transversale sur toute la surface extérieure de la mâchoire. La ou chaque surface d’arrêt peut s’étendre transversalement à la surface externe de la mâchoire, notamment s’étendre dans un plan formant un angle non nul, notamment compris entre 70° et 110°, avec l’axe longitudinal de la mâchoire, notamment s’étendre dans un plan sensiblement orthogonal à l’axe longitudinal de la mâchoire. La ou chaque surface d’arrêt peut s’étendre sur toute la circonférence de la mâchoire, notamment sur toute la surface extérieure de la mâchoire en section dans son plan d’extension.
L’évidement latéral peut s’étendre dans la portion de guidage de la mâchoire correspondante, la ou les surfaces de guidage étant formé par la ou les surface d’arrêt de la portion de guidage.
Ainsi, la ou les surfaces d’arrêt de la mâchoire présentant l’évidement latéral peuvent être de hauteur variable, notamment d’une plus grande hauteur au niveau de l’évidement latéral. La variation de hauteur de la ou des surfaces d’arrêt peut être sensiblement continu.
De préférence, hors de l’évidement, la hauteur de la ou des surfaces d’arrêt est sensiblement constante. En variante, la ou les surfaces d’arrêt peuvent présenter une hauteur variable autour de la ou de chaque mâchoire, même hors de l’évidement latéral.
Hors de l’évidement la plus grande hauteur de la ou des surfaces d’arrêt peut être comprise entre 0,2 mm et 4 mm, mieux entre 0,5 mm et 2 mm.
La ou chaque surface d’arrêt délimitant la portion externe de guidage des cheveux peut être au moins partiellement formée par une nervure s’étendant sur la surface externe. La nervure est, de préférence, plus épaisse en opposition de la ou des surfaces internes de chauffage que latéralement à la ou aux surfaces internes de chauffage.
La ou chaque portion externe de guidage peut être en retrait par rapport à un niveau de base de la mâchoire la portant, le niveau de base de la mâchoire étant le niveau de la mâchoire hors de la portion externe de guidage et de la nervure le cas échéant. La portion de guidage est donc une portion en creux de la mâchoire.
Organe de traitement interne
Le dispositif peut comporter un organe de traitement interne présentant une surface interne de chauffage des cheveux à traiter s’étendant sur l’une des deux mâchoires vers l’autre des mâchoires en configuration rapprochée des deux mâchoires et configurée pour venir au contact des cheveux s’étendant entre les deux mâchoires en configuration rapprochée de celles-ci,
Le dispositif peut comporter une surface interne de contre appui, en regard de la surface interne de chauffage en configuration rapprochée des mâchoires, destinée à venir pincer, avec la surface interne de chauffage, les cheveux à traiter en configuration rapprochée des mâchoires. La surface interne de contre appui peut être de forme complémentaire de la surface interne de chauffage.
De préférence, la surface interne de chauffage et la surface de contre-appui sont sensiblement de même longueur et/ou de même largeur.
La surface interne de contre appui peut également être une surface interne de chauffage d’un organe de traitement interne, le dispositif présentant, dans ce cas, deux organes de traitement interne s’étendant chacun sur une des mâchoires et présentant chacun au moins une surface interne de chauffage, les surfaces internes de chauffage étant en regard l’une de l’autre et étant configurées pour venir pincer entre elles les cheveux en configuration rapprochée des mâchoires.
De préférence, la surface interne de chauffage et la surface de contre-appui sont de forme allongée le long de la mâchoire la portant, notamment le long d’un axe parallèle à un axe longitudinal de cette mâchoire.
De préférence, la surface interne de chauffage et la surface de contre-appui présentent des surfaces de traitement venant au contact des cheveux qui sont sensiblement planes.
En variante, la surface interne de chauffage et la surface de contre-appui sont non planes, notamment courbes, creuses ou ondulées.
La surface interne de chauffage peut comporter des reliefs de surface, notamment des reliefs en saillie tels que des dents. Dans ce cas, la surface de contre-appui peut être plane ou comporter également des reliefs de surface, notamment des reliefs en saillie s’étendant entre les reliefs en saillie de la surface interne de chauffage en configuration rapprochée des mâchoires.
De préférence, la surface interne de chauffage présente une surface de traitement venant au contact des cheveux, qui est de forme sensiblement rectangulaire.
La ou chaque organe de traitement interne peut comporter une plaque interne s’étendant entre les mâchoires présentant une surface de contact avec les cheveux, la surface de contact avec les cheveux formant la surface interne de chauffage.
La ou les plaques internes peuvent être en un matériau bon conducteur de la chaleur, la ou les surfaces internes de chauffage présentant une température par exemple supérieure à 50°C, préférentiellement comprise entre 90°C et 230°C en utilisation, avantageusement entre 180°C et 210°C. La ou chaque plaque interne peut être en métal, de préférence en aluminium, notamment avec anodisation dure.
La ou chaque plaque interne peut avoir une conductivité thermique d’au moins 20 W.m-1.K-1. Une telle conductivité permet un chauffage rapide de la ou de chaque surface interne de chauffage et un transfert de la chaleur efficace aux cheveux s’étendant entre la surface interne de chauffage et la surface de contre-appui.
La ou les organes de traitement interne peuvent être montés sur la mâchoire correspondante par insertion dans un logement de la mâchoire s’ouvrant en regard de l’autre mâchoire.
Le ou chaque organe de traitement interne peut comporter un support portant la plaque interne, le support étant monté dans le logement de la mâchoire correspondante.
Le ou au moins un des organes de traitement internes, notamment le ou au moins un des supports, peut être mobile dans le logement en translation selon un axe perpendiculaire à un plan médian du dispositif s’étendant entre les deux mâchoires en configuration rapprochée des mâchoires et/ou par basculement dans le logement. La hauteur maximale de basculement et/ou de translation à partir de la position de repos du ou de chaque organe de traitement peut être comprise entre 0,5 mm et 5 mm, .
Par «basculement», il faut comprendre que le ou au moins un des organes de traitement internes, notamment le ou au moins un des supports, peut avoir un mouvement de rotation autour d’au moins un axe, le mouvement du ou de chaque organe de traitement interne pouvant être un mouvement plus complexe, avec des composantes de rotation autour de plusieurs axes, notamment autour ou parallèlement à l’axe longitudinal du ou de chaque organe de traitement interne et/ou autour ou parallèlement à un axe transversal du logement. De manière connue en tant que telle, le ou au moins un des organes de traitement internes peut par exemple être monté sur une rotule. Le basculement du ou d’au moins un des organes de traitement internes permet d’exercer une pression plus uniforme sur toute la longueur de la surface interne de chauffage et de tenir compte de l’angle de fermeture des mâchoires en fonction de l’épaisseur des cheveux. Cela permet une application homogène de la chaleur et de la pression sur les cheveux.
Le ou au moins un des organes de traitement internes, notamment le ou au moins un des supports, peut être monté en appui dans le logement sur un moyen de soutien configuré pour permettre le mouvement de l’organe de traitement interne correspondant dans le logement. Le moyen de soutien peut être telle que décrit dans FR3011449.
Le moyen de soutien peut être rigide ; en variante, il est élastiquement déformable. En variante encore, le moyen de soutien comporte une zone où l’appui se fait rigidement et une ou plusieurs zones où l’appui se fait contre un ou plusieurs organes de rappel élastique, qui sont par exemple agencés pour ramener l’organe de traitement correspondant dans une position de repos prédéfinie en l’absence de sollicitation mécanique par l’organe d’application. Le ou les organes de rappel élastique peuvent être des ressorts hélicoïdaux ou à lame.
De préférence, le moyen de soutien permet le basculement de l’organe de traitement interne dans le logement et comporte un relief en saillie au fond du logement et/ou de l’organe de traitement correspondant, notamment du support correspondant. Le relief en saillie peut être en forme de demi-sphère, ou en forme de dent sensiblement conique, ou en forme de demi-cylindre orienté perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’organe de traitement interne.
En variante ou additionnellement au relief en saillie, le moyen de soutien comporte au moins un ressort, notamment un ressort à lame, disposé dans le logement, par exemple fixé au fond du logement ou fixé à l’organe de traitement interne, notamment au support. Le moyen de soutien peut comporter au moins deux ressorts, notamment deux ressorts hélicoïdaux disposés dans le logement, fixés sur le fond du logement ou fixés à l’organe de traitement interne, notamment au support, disposés notamment à proximité des extrémités axiales de l’organe de traitement interne correspondant. Le basculement de l’organe de traitement interne est alors possible du fait du caractère élastiquement déformable des ressorts.
Le ou au moins un des organes de traitement internes peut être mobile selon un axe perpendiculaire au plan médian du dispositif s’étendant entre les mâchoires en configuration rapprochée des mâchoires d’une position haute sur une course d’enfoncement maximale définie par un relief de l’organe de traitement interne correspondant, venant au contact du fond du logement, et/ou par la coopération entre des nervures et des rainures latérales du logement et de l’organe de traitement interne, notamment du support, les rainures étant plus larges que les nervures correspondantes, de sorte que les nervures sont mobiles en translation dans les rainures selon l’axe précité entre deux positions.
Organe de traitement additionnel
Le dispositif peut comporter un organe de traitement additionnel des cheveux s’étendant depuis l’une des deux mâchoires vers l’autre mâchoire en configuration rapprochée des deux mâchoires et agencé sur ladite mâchoire latéralement en configuration rapprochée des mâchoires par rapport à l’organe de traitement interne.
L’organe de traitement additionnel permet d’adjoindre au lissage ou au bouclage un traitement additionnel permettant d’améliorer la qualité du traitement de bouclage ou de lissage. Le fait qu’il soit agencé latéralement par rapport à la plaque interne permet que les traitements par la plaque interne et par l’organe de traitement ne soient pas simultanés mais successifs, ce qui est avantageux notamment pour améliorer le lissage.
De préférence, l’organe de traitement additionnel des cheveux s’étend sur la mâchoire opposée à celle portant l’évidement. Il peut s’étendre au moins partiellement dans la partie de la mâchoire en regard de l’évidement latéral.
L’organe de traitement additionnel peut comporter un élément en saillie, notamment un peigne, qui s’étend depuis la mâchoire en direction au moins partiellement de l’autre mâchoire. L’élément en saillie peut se loger au moins partiellement, notamment au moins par son extrémité, dans l’évidement lorsque le dispositif est en configuration rapprochée des mâchoires. Cela permet d’obtenir un dispositif particulièrement compact tout en améliorant le résultat de coiffure et l’ergonomie de l’appareil comme cela sera détaillé par la suite. L’organe de traitement additionnel peut s’étendre parallèlement à un axe longitudinal de la mâchoire correspondante le long de la ou de chaque surface interne de chauffage en configuration rapprochée des mâchoires, en étant disjoint de cette ou ces dernières.
Par «disjoint», on comprend que l’organe de traitement est décalé de la surface de chauffage d’une distance non nulle, lorsque le dispositif est observé selon son axe longitudinal.
L’organe de traitement additionnel peut comporter au moins une sortie de vapeur et/ou un organe d’application de produit cosmétique et/ou un organe exerçant une traction sur les cheveux, notamment un peigne.
Dans le cas où l’organe de traitement additionnel comporte un organe d’application de produit cosmétique, l’organe d’application de produit cosmétique peut comporter un organe poreux imbibé d’une composition cosmétique, notamment alimenté en produit par un réservoir en contact avec l’organe poreux ou à l’aide d’un mécanisme de distribution qui est actionné automatiquement ou manuellement lors de l’utilisation du dispositif. L’organe d’application de produit cosmétique peut être une recharge montée de façon amovible sur le dispositif.
La composition cosmétique peut être une composition de nettoyage, de coloration, de décoloration, de conditionnement ou encore de mise en forme des cheveux. De préférence, l’utilisation du dispositif comporte l’application d’au moins une composition de mise en forme des cheveux. Cette composition de mise en forme des cheveux peut être une composition de bouclage, de mise en plis, de défrisage ou de lissage des cheveux, de préférence de défrisage ou de lissage des cheveux.
La composition cosmétique peut contenir au moins un agent actif choisi parmi les agents réducteurs, notamment les thiols, les agents oxydants, notamment le peroxyde d’hydrogène ou les persels (par exemple, les persulfates), les agents colorants, notamment les pigments, les colorants directs ou les colorants d’oxydation. La composition cosmétique peut également contenir au moins un agent actif choisi parmi les agents de mise en forme non durable, notamment les polymères coiffants de préférence anioniques, amphotères ou non ioniques, les agents conditionneurs, notamment les silicones, les huiles minérales ou végétales, les cires végétales, les tensioactifs cationiques et les polymères cationiques, les agents alcalins et les acides.
De préférence, la composition cosmétique contient au moins un agent choisi parmi les agents oxydants, les agents réducteurs ou les agents alcalins de type hydroxydes.
De préférence, l’organe de traitement additionnel comporte au moins une sortie de vapeur, notamment une rangée longitudinale de sorties de vapeur ou une sortie de vapeur allongée, notamment sous forme de fente, le long de l’axe longitudinal. La ou les sorties de vapeur s’étendent préférentiellement sur la mâchoire ne présentant pas l’évidement. La ou les sorties de vapeur sont, de préférence, en regard d’une surface interne de l’autre mâchoire distincte de la surface interne de chauffage. La surface interne en regard de la ou des sorties de vapeur peut comporter un creux ou une gorge de confinement de la vapeur en regard de la ou des sorties de vapeur. Alternativement ou complémentairement, la ou les sorties de vapeur peuvent s’étendre dans un creux ou une gorge) de la mâchoire la ou les portant.
De préférence, l’organe de traitement additionnel comporte un peigne. Ce dernier s’étend préférentiellement sur et depuis la mâchoire ne présentant pas l’évidement latéral en direction de l’autre mâchoire. De préférence, il s’étend au moins partiellement en regard de l’évidement latéral en configuration rapprochée des mâchoires.
Le peigne peut améliorer la répartition des cheveux sur le dispositif pour le traitement par la surface interne et/ou la surface externe, ce qui améliore notamment la répartition de la chaleur sur les cheveux et l’homogénéité du traitement sur les cheveux.
Le peigne peut être agencé sur la mâchoire correspondante de sorte que l’extrémité distale de ses dents soit espacée d’une distance non nulle de cheveux qui seraient enroulés sous tension autour des deux mâchoires en configuration rapproché des mâchoires.
L’extrémité distale des dents du peigne peut être espacée, en configuration rapprochée des mâchoires, de la mâchoire opposée à celle portant le peigne, d’une distance non nulle.
Le peigne peut être espacé de l’organe de traitement interne d’une distance prise entre le bord de l’organe de traitement interne, notamment de la plaque interne, du côté du peigne et la base des dents du côté de la l’organe de traitement interne, comprise entre 5 mm et 15 mm, préférentiellement entre 8 et 9 mm.
La hauteur des dents du peigne peut être comprise entre 5 et 10 mm, préférentiellement entre 7 et 9 mm.
Le peigne peut être amovible, notamment monté par coulissement dans un logement tel qu’une rainure longitudinale de la mâchoire. Le peigne peut être maintenu dans le logement par coopération de forme entre la base du peigne et la rainure longitudinale, notamment la base du peigne peut présenter un relief coopérant avec un relief complémentaire du logement. Le peigne peut comporter une extension de préhension s’étendant hors de ce logement lorsqu’il est monté sur la mâchoire correspondante, facilitant l’extraction et l’insertion du peigne dans son logement.
De préférence, l’organe de traitement additionnel comporte un peigne tel que décrit précédemment et une ou plusieurs sorties de vapeur telles que décrit précédemment, la ou les sorties de vapeur s’étendant entre le peigne et la ou les surfaces internes de chauffage des cheveux. Une telle implantation permet de bien distinguer le traitement de chaque élément.
Embout
Le dispositif peut comporter deux embouts amovibles configurés pour être montés de manière amovible par complémentarité de forme sur les extrémités distales des deux mâchoires. Les deux embouts peuvent présenter chacun un bord adjacent à la surface externe de chauffage le long duquel s’étend une butée, chaque butée formant saillie d’au moins 1,5 mm par rapport à une surface d’enveloppe externe de l’embout correspondant, mieux d’une hauteur comprise compris entre 1,5 mm et 4 mm, encore mieux comprise entre 2 mm et 3 mm.
Le ou chaque embout peut présenter une coque ayant une forme sensiblement complémentaire de celle de la mâchoire qu’il recouvre, notamment présenter une forme d’ogive complémentaire de celle de l’extrémité distale de la mâchoire. En d’autres termes, le ou chaque embout épouse la forme de l’extrémité de la mâchoire qu’il recouvre.
Ce ou ces embouts permettent ainsi à, voire incitent, l’utilisateur à manipuler le dispositif de coiffure à deux mains, ce qui est particulièrement appréciable, notamment lorsqu’un effort relativement important de traction est nécessaire, en lissage par exemple, ou encore lorsqu’une grande précision est nécessaire, en bouclage par exemple, ou encore lors d’une utilisation intensive du dispositif de traitement des cheveux sur des tierces personnes, pour les coiffeurs professionnels par exemple, cherchant à réduire les efforts musculaires.
La surface externe de chauffage peut être positionnée entre l’embout et l’extrémité proximale de la mâchoire, l’embout ne recouvrant pas ou que partiellement la surface externe de chauffage, notamment recouvrant moins de 10%, mieux moins de 5% de la surface externe de chauffage, notamment recouvre au moins 0,5 mm de la surface externe, par exemple 1 mm.
Le ou chaque embout peut comporter sur sa surface interne un relief de fixation, notamment d’encliquetage, configuré pour coopérer avec un relief complémentaire de la mâchoire.
L’embout peut s’étendre au moins jusqu’à une surface de guidage délimitant l’évidement du côté distal de la mâchoire.
De préférence, l’embout s’étend au moins jusqu’à la surface d’arrêt délimitant la portion externe de guidage du côté distal de la mâchoire, notamment recouvre, de préférence par sa butée, la surface d’arrêt formant la surface d’arrêt, notamment en recouvrant au moins une partie de la portion externe de guidage, notamment de la surface externe de chauffage. La butée peut s’étendre sur la portion externe de guidage, notamment sur la surface externe de chauffage, sur une distance le long de l’axe longitudinal inférieure ou égale à 5 mm, mieux inférieure ou égale à 3 mm, encore mieux inférieure ou égale à 1,5 mm, et/ou supérieure ou égale à 0,5 mm.
Le ou chaque embout peut comporter sur sa surface interne un relief de fixation, notamment d’encliquetage, configuré pour coopérer avec un relief complémentaire de la mâchoire. Le relief de fixation peut être une fente configurée pour accueillir la surface d’arrêt, notamment l’épaulement bordant la zone de guidage, notamment la nervure formant l’épaulement. La fente peut avoir une profondeur variable. La fente peut avoir une forme complémentaire de celle de la surface d’arrêt, notamment de celle de la nervure.
Le relief de fixation peut être agencé sous la butée, s’étendant notamment sous toute la longueur de la butée.
Le ou chaque embout peut présenter une première portion configurée pour s’étendre en regard de l’autre mâchoire, une deuxième portion configurée pour s’étendre vers l’extérieur entre l’extrémité distale de la mâchoire et la surface externe de chauffage et une portion de liaison de forme complémentaire de l’extrémité distale de la mâchoire et configurée pour relier la première et la deuxième portion.
Le ou chaque embout peut être en contact sur sensiblement toute sa surface interne avec la surface externe de la mâchoire sur laquelle il s’étend.
Le ou les embouts peuvent être en un matériau polymère thermoplastique ou en un élastomère.
Le ou les embouts sont de préférence en un matériau résistant à une température d’au moins 60°C, mieux d’au moins 100°C.
De préférence, le ou chaque embout est monobloc.
L’embout, hormis la butée, peut être lisse. Par « lisse », on comprend que l’embout, hormis la butée est dépourvu de relief formant saillie de plus de 0,5 mm, mieux de plus de 0,2 mm. Le ou chaque embout peut présenter une partie de sa surface externe, entre son extrémité distale et la butée, notamment la surface externe de la deuxième portion, mieux toute la surface externe de l’embout, qui est sensiblement lisse.
L’embout peut présenter une épaisseur, hors butée et/ou fente, sensiblement constante, notamment comprise entre 1 et 2 mm, préférentiellement sensiblement égale à 1,5 mm.
Le ou chaque embout peut être configuré pour être monté par translation le long d’un axe longitudinal de la mâchoire à l’extrémité distale de cette dernière.
L’embout monté sur l’extrémité distale de la mâchoire portant l’organe de traitement peut comporter une encoche permettant la libre extraction d’un peigne ou tout autre accessoire par l’ouverture d’un logement de la mâchoire lorsque l’embout est monté sur la mâchoire.
La butée peut s’étendre transversalement à un axe longitudinal de la mâchoire, sur toute la largeur de l’embout.
La butée peut présenter une hauteur sensiblement constante sur toute sa longueur. En variante, elle a une hauteur variable.
La butée peut présenter une longueur, le long de l’axe longitudinal de la mâchoire lorsque montée sur celle-ci, d’au moins 2 mm, par exemple comprise entre 2 mm et 6 mm, mieux entre 3 mm et 5 mm.
Procédé de traitement
L’invention a également pour objet un procédé de traitement des cheveux à l’aide d’un des dispositifs tels que défini précédemment. Le procédé peut être un lissage ou un bouclage ou une ondulation des cheveux. Le procédé de traitement des cheveux peut comporter l’engagement d’une mèche de cheveux entre les deux mâchoires et/ou contre au moins une partie de la surface externe de chauffage du dispositif et le déplacement du dispositif le long de la mèche de cheveux, préférentiellement depuis leurs racines vers leurs pointes, notamment en maintenant ledit dispositif en configuration rapprochée des mâchoires.
Le procédé peut comporter le déplacement du dispositif le long d’une mèche de cheveux pour réaliser au moins un traitement thermique de la mèche de cheveux par pincement entre les deux mâchoires et appui contre la surface interne par la surface de contre-appui et/ou externe du dispositif.
Le procédé peut également comporter une étape au cours de laquelle le dispositif est animé d’un mouvement de rotation autour de son axe longitudinal de manière en enrouler les cheveux autour d’une ou des surfaces externes de chauffage.
La mèche de cheveux en entrée du dispositif de traitement et en sortie du dispositif de traitement a de préférence réalisée un changement d’orientation autour du dispositif supérieur ou égal à 150°, notamment supérieur ou égal à 200°, encore mieux supérieur ou égal à 250°. L’angle de bouclage peut être d’au moins 270°.
Lors du traitement thermique par la surface externe de chauffage, la mèche de cheveux peut être guidée contre la plaque externe par la portion de guidage du dispositif.
De préférence, l’organe de traitement additionnel comporte au moins une sortie de vapeur et l’étape de traitement avec l’organe de traitement additionnel comportant une étape d’application de vapeur.
Lorsque l’organe de traitement additionnel comporte un peigne et une ou plusieurs sorties de vapeur, l’étape de traitement avec l’organe de traitement additionnel peut comporter une étape de peignage des cheveux et une étape d’application de vapeur, l’étape de peignage étant de préférence réalisée avant l’étape d’application de la vapeur lors du déplacement du dispositif sur la mèche de cheveux.
Le procédé peut comporter l’enroulement de la mèche de cheveux autour des deux mâchoires en configuration rapprochée des mâchoires, notamment lorsque le dispositif comporte une surface externe de chauffage sur chacune des mâchoires.
Les étapes du procédé sont de préférence réalisées de manière successives le long de la mèche de cheveux, notamment de la racine des cheveux vers les pointes, dans l’ordre suivant :
- Optionnellement traitement de peignage et/ou vapeur / traitement thermique interne / guidage des cheveux / traitement thermique externe par enroulement sur une ou deux mâchoires ou
- Optionnellement traitement de peignage et/ou vapeur / traitement thermique interne / appui contre le premier bord de la ou d’une des plaques internes / traitement thermique externe par la surface externe de chauffage d’une des mâchoires / guidage par l’évidement / optionnellement traitement thermique externe par la surface externe de chauffage de l’autre mâchoire.
L’application de vapeur est réalisée, de préférence, avec un débit de vapeur inférieur ou égal à 1g/min.
Le procédé peut comporter l’application d’une pression sur l’extrémité distale des mâchoires pour maintenir les mâchoires en configuration rapprochée de sorte à exercer une force plus importante sur les cheveux dans ladite configuration des mâchoires. Le procédé peut comporter la mise en place du ou des embouts tels que décrits précédemment sur l’extrémité distale d’une ou des deux mâchoires préalablement à l’application de ladite pression.
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel
la illustre, en perspective, un exemple de dispositif selon l’invention,
la illustre, en perspective, l’extrémité distale du dispositif de la ,
la illustre, en coupe transversale, un exemple de dispositif selon l’invention,
la est un agrandissement de la au niveau de l’organe de traitement,
la illustre, en perspective et partiellement, l’extrémité distale du dispositif de la ,
la est un agrandissement de la ,
la illustre un agrandissement d’un bord de l’une des plaques internes du dispositif de la ,
la illustre, isolement, les plaques internes et les logements du dispositif de la ,
la illustre, en perspective, l’extrémité distale d’un dispositif comportant des embouts de protection thermique selon l’invention,
la est une coupe longitudinale de l’extrémité distale du dispositif de la , et
la illustre, en perspective, de manière isolée, les embouts de la .
Description détaillée
Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonctions identiques portent le même signe de référence. A des fins de concision de la présente description, ils ne sont pas décrits en regard de chacune des figures, seules les différences entre les modes de réalisation étant décrites.
On a représenté aux figures 1 et 2 un exemple de dispositif 2 de traitement des cheveux selon l’invention.
Ce dispositif 2 présente deux mâchoires 3 et 4 mobiles l’une par rapport à l’autre entre une configuration écartée (non représentée) d’introduction entre elles d’une mèche de cheveux et une configuration rapprochée de traitement, illustrée à la .
Les mâchoires 3 et 4 sont portées par des bras respectifs supérieur 5 et inférieur 6, lesquels sont, dans l’exemple considéré, reliés entre eux à une de leurs extrémités par une articulation 8, le dispositif 2 formant ainsi une pince.
Les bras 5 et 6 définissent, entre l’articulation 8 et les mâchoires 3 et 4, des demi-poignées respectives 10 et 11 sur lesquelles l’utilisateur peut appuyer pour rapprocher les mâchoires 3 et 4 et ainsi venir pincer les cheveux s’étendant entre les deux mâchoires.
La largeur des bras 5 et 6 au niveau des demi-poignées 10 et 11 est inférieure à celle au niveau des mâchoires 3 et 4. En variante, les largeurs pourraient être sensiblement identiques, voire la largeur des bras 5 et 6 au niveau des demi-poignées 10 et 11 pourrait être supérieure à celle au niveau des mâchoires 3 et 4.
Les mâchoires 3 et 4 ont chacune une surface extérieure convexe et une surface intérieure sensiblement plane.
Un organe de rappel élastique (non apparent) est de préférence prévu pour rappeler les mâchoires 3 et 4 en configuration écartée, cet organe de rappel élastique étant par exemple un ressort disposé autour d’un axe de l’articulation 8.
L’invention n’est pas limitée à une façon particulière de relier les bras 5 et 6 entre eux et les mâchoires 3 et 4 peuvent être rendues mobiles autrement sans que l’on ne sorte du cadre de la présente invention. Toutefois, la présence d’une articulation est largement préférée pour l’ergonomie qu’elle apporte.
Le dispositif 2 s’étend, par exemple, selon un axe longitudinal X. Le dispositif 2 comporte un cordon 17 conçu pour pouvoir apporter l’énergie nécessaire au fonctionnement du dispositif. Le cordon 17 peut ainsi être un cordon électrique conçu pour connecter le dispositif au réseau électrique. Sans sortir du cadre de l’invention, le cordon pourrait également être un cordon fluidique conçue pour alimenter le dispositif en fluide (de l’eau par exemple).
Le dispositif peut comporter un réservoir d’eau pour la production de vapeur.
Une interface utilisateur, non représentée sur les figures, peut être présente sur le dispositif 2 pour permettre à l’utilisateur de contrôler le fonctionnement du dispositif.
Plaques de chauffage
Le dispositif 2 comporte une surface interne de chauffage des cheveux 45 à traiter sur chacune des deux mâchoires 3 et 4 en regard de l’autre des mâchoires, et en regard l’une de l’autre en configuration rapprochée des mâchoires 3 et 4 de sorte à définir entre elles une zone de traitement chauffée en configuration rapprochée des deux mâchoires 3 et 4. Les deux surfaces internes de chauffage 45 sont, par exemple, configurées pour pincer entre elles les cheveux s’étendant entre les deux mâchoires 3 et 4 en configuration rapprochée des deux mâchoires 3 et 4.
Les deux surfaces internes de chauffages 45 sont sensiblement planes, mais il pourrait en être autrement. Elles pourraient être de formes ondulées complémentaires ou de forme courbes complémentaires par exemple.
Les surfaces internes de chauffage sont, dans l’exemple illustré, formées par la surface de contact de plaques internes 16 en un matériau conducteur de la chaleur s’étendant chacune sur une des mâchoires. Chaque plaque interne 16 constitue un organe de traitement interne du dispositif.
En variante non illustrée, une seulement des mâchoires 3 ou 4 peut porter une plaque interne 16 présentant une surface de contact de chauffage en regard d’une surface de contre-appui de l’autre mâchoire 3 ou 4. La surface de contre-appui peut être formée par le corps de la mâchoire ou par un élément rapporté sur la mâchoire.
Dans l’exemple illustré, les plaques internes 16 sont chacune montées dans la cavité 30 d’un support 9 lui-même monté dans un logement 38 de la mâchoire 3 ou 4 correspondante. Les plaques internes 16 sont chacune montées fixes sur le support 9. Au moins un des supports 9 est monté mobile dans son logement comme nous le verrons par la suite. En variante non illustrée, les plaques internes peuvent être directement montées dans le logement et optionnellement être mobiles dans le logement correspondant ou les plaques internes peuvent être montées sur le support en étant mobile dans la cavité, le support étant fixe dans le logement.
Au moins l’un des supports 9 est mobile perpendiculairement à l’axe longitudinal de la mâchoire dans son logement 38, entre une position haute espacée du fond du logement et une position basse rapprochée de celui-ci.
La course du support 9 et son basculement permet avantageusement de positionner la surface interne de chauffage 45 en position fermée du dispositif, de façon telle que les cheveux sont pincés de façon sensiblement uniforme et efficace durant le traitement entre les surfaces internes de chauffage, ce qui améliore le lissage des cheveux par le dispositif.
Le support 9 est en appui sur un moyen de soutien 140 s’étendant dans le logement 38, permettant un mouvement de bascule du support et maintenant, en position ouverte des bras 5 et 6, le support 9 en position haute.
Le moyen de soutien 140 peut comporter un ou plusieurs ressorts 141, notamment un ressort comme illustré, s’étendant entre le fond du logement 38 et le support 9 ou un ressort à lame fixé dans un renfoncement du support 9 ou du fond du logement 38. Le moyen de support peut en variante ou additionnellement comporter un relief en saillie entre le support 9 et le fond du logement 38 permettant le mouvement de bascule et limitant la course du support dans le logement. Par exemple, dans l’exemple illustré, le moyen de support comporte une rotule comprimée par un ressort comme cela est décrit dans la demande de brevet FR3011449.
Le support 9 mobile perpendiculairement à l’axe longitudinal peut comporter un joint 33 périphérique assurant l’étanchéité entre le support 9 et le logement 38 tout en permettant la mobilité du support 9 dans le logement comme cela est décrit précédemment. Un tel joint permet notamment l’étanchéité du logement vis-à-vis de la vapeur émise par une ou plusieurs sorties de vapeur comme cela sera décrit par la suite.
Le dispositif 2 comporte également deux surfaces externes, formées par des plaques externes 13, de chauffage des cheveux à traiter s’étendant chacune sur une des deux mâchoires 3 et 4 vers l’extérieur du dispositif 2 en configuration rapprochée des deux mâchoires 3 et 4, notamment sur la surface extérieure convexe de la mâchoire 3 ou 4, et sont en opposition l’une de l’autre sur le dispositif 2 en configuration rapprochée des mâchoires 3 et 4.
Chaque plaque externe 13 est disposée sur une face de la mâchoire 3 et 4 correspondante opposée à la face recevant la plaque interne 16 portée par la même mâchoire 3 ou 4.
Dans l’exemple illustré, les plaques externes 13 sont en acier inoxydable et les plaques internes 16 sont en un aluminium. Cependant d’autres matériaux bon conducteurs de la chaleur, notamment d’autres métaux, pourraient être utilisés.
Les plaques externes 13 peuvent être des tôles métalliques flexibles ou préformés pour avoir une forme convexe complémentaire de la surface externe de la mâchoire 3 et 4.
Les plaques externes 13 sont fixées sur la mâchoire 3 ou 4 par tout moyen adéquat. Par exemple, les plaques externes 13 présentent des bords longitudinaux 90 recourbés vers l’intérieur et configurés pour se fixer chacun dans une rainure ou un logement latéral 91 correspondant de la mâchoire 3 ou 4 correspondante.
Les plaques externes 13 et les plaques internes 16 sont de préférence allongées le long de l’axe longitudinal Y1 ou Y2 de chacune des mâchoires 3 et 4.
Les plaques externes 13 et les plaques internes 16 sont au moins partiellement superposées les unes avec les autres selon un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal X du dispositif 2.
Le dispositif 2 peut présenter, comme illustré, une portion distale, à l’opposé de l’articulation 8, dépourvue de plaque de chauffage. Cette partie distale peut être de forme bombée et de largeur suffisante pour pouvoir être saisie par une main, notamment lors de l’utilisation du dispositif 2.
Les plaques internes 16 peuvent être chauffées à une température supérieure à 50°C, mieux comprise entre 90°C et 230°C.
Les plaques externes 13 peuvent être chauffées à une température supérieure à 50°C, mieux comprise entre 60 et 100°C.
Dans l’exemple illustré, la plaque interne 13 et la plaque externe 16 portées par la même mâchoire 3 ou 4 sont chauffées par conduction thermique par une même source 14 de chaleur s’étendant dans ladite mâchoire et visible sur la . Cependant, il peut en être autrement, et le dispositif 2 pourrait notamment comporter plusieurs sources de chaleur, respectivement pour les plaques internes et les plaques externes.
Dans l’exemple illustré sur la , chaque plaque interne 16 présente un premier bord 31 latéral et un deuxième bord latéral 36 opposé au premier bord 31, les bords 31 et 36 s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal Y1 ou Y2 de la mâchoire correspondante. Les plaques internes peuvent être décentrées sur la mâchoire correspondante de sorte que le premier bord 31 est plus proche du bord latéral adjacent 100 de la mâchoire correspondante que le deuxième bord 36 ne l’est du bord latéral adjacent 101 de la mâchoire correspondante.
Les plaques internes 16 peuvent déborder du logement 38 latéralement à la mâchoire des deux côtés et présenter une extension latérale définissant le premier bord latéral 31 plus longue en section transversale du dispositif que l’extension latérale définissant le deuxième bord 36.
Comme illustré sur la pour la mâchoire 3, le premier bord 31 peut être configuré de sorte que, lorsque le ressort 141 n’est pas comprimé, un angle β formé entre un plan médian Z du dispositif 2 s’étendant entre les mâchoires 3 et 4 en configuration rapprochée des mâchoires 3 et 4 et des cheveux sous tension s’appuyant sur le premier bord 31 des plaque interne 16 et sur une surface extérieure adjacente de la mâchoire 3 ou 4 portant la plaque interne, illustré par le plan C, soit inférieur ou égal à 120° et strictement supérieur à 90°, par exemple égal à 105°.
Les plaques internes 16 peuvent faire saillie latéralement au repos du logement 38 du côté du premier bord 31 seulement d’une largeur Ls de 1 mm.
Comme illustré sur la , chaque plaque interne 16 peut être espacée, au repos, d’un plan P s’appuyant latéralement sur la surface extérieure adjacente des deux mâchoires 3 et 4 d’une distance Dp inférieure ou égale à 6 mm, mieux inférieure ou égale à 5,5 mm.
Le premier bord 31 de la plaque interne 16 de la mâchoire 3, peut présenter une arête 40 configurée pour venir en contact de cheveux sous tension mécanique lors du traitement. Ces cheveux sont matérialisés par le plan C s’appuyant sur le premier bord 31 de la plaque interne 16 et sur une surface extérieure adjacente de la mâchoire 3. L’arête 40 peut être arrondie avec un rayon de courbure égal à 1,5 mm.
Le support 9 peut faire saillie, au repos, de la mâchoire 3 ou 4 en direction de l’autre mâchoire 3 ou 4 d’une hauteur Hl d’au moins 2 mm, par exemple de 4 mm.
Cette distance permet d’éviter le contact entre la surface de la plaque débordant du support 9 de la plaque et la surface de la mâchoire bordant le logement 38 en regard de ladite surface de la plaque lors du mouvement du support 9 dans le logement 38 via le ressort 141.
Comme illustré sur l’agrandissement de la , le premier bord 31 comportant l’arête 40 peut présenter une deuxième partie 122 plane et orientée à l’opposé de la mâchoire 4. Cette partie 122 est parallèle à la surface 45 de la plaque interne 16.
La deuxième partie 122 s’étend, par exemple, de l’arête 40 jusqu’à une nervure 125 de la plaque interne 16, cette nervure 125 s’engageant dans le joint 33 33 du support 9 de la mâchoire 3.
Chaque plaque interne 16 comporte une pluralité de ces nervures 125, comme illustré sur la . Par exemple, une nervure 125 est formée par un recourbement de la plaque interne 16 au niveau de son deuxième bord 36.
L’épaisseur Eb du premier bord 31 portant l’arête 40 est plus faible que l’épaisseur Ep de la plaque interne 16, en dehors des différentes nervures 125.
Comme illustré sur la , chaque plaque interne 16 comporte une cavité 130 configurée pour recevoir l’élément chauffant 14. Cette cavité 130 est formée par deux parois 131 parallèles s’étendant orthogonalement à la surface 45 et une paroi 132 reliant les deux parois 131.
Par exemple, comme illustré sur la , chaque paroi 131 comporte des reliefs 135 participant au maintien des plaques internes 16 sur du support 9.
Comme illustré sur la , le premier bord 31 de la plaque interne 16 de la mâchoire 4 n’est pas en contact avec le support 9, contrairement au deuxième bord 36.
Les premiers bords 31 et les deuxièmes bords 36 sont, par exemple, décalés transversalement, l’un de l’autre d’une distance Db non nulle.
Le premier bord 31 de la plaque interne 16 de la mâchoire 4 peut être courbé sans présenter d’arête saillante.
Les deuxièmes bords 36 des plaques internes 16 de la mâchoire 3 et 4 ne s’étendent pas latéralement des logements 30 et sont courbés pour ne pas avoir d’arrête saillante.
La position et la forme des premiers bords 31 et notamment de l’arrête 40 permettent, lors du bouclage, une amélioration du résultat car elle augmente l’angle de pliage des cheveux et produit, au passage de l’arrête 40, un effet équivalent à celui obtenu par le passage d’une arête saillante avec un angle particulier sur un bolduc. De plus, les plaques internes 16 dépassant de leur support 9, le premier bord 31 est rapproché de la surface externe adjacente 32, ce qui permet de se rapprocher des racines des cheveux à traiter par rapport aux appareils de l’art antérieur.
Le rayon de courbure par rapport à l’axe longitudinal Y1 de la plaque externe 13 de la mâchoire 3 peut être inférieur à celui de la plaque externe 13 de la mâchoire 4 par rapport à l’axe longitudinal Y2.
Portion externe de guidage
Dans les exemples illustrés, chaque mâchoire 3 et 4 comporte une portion externe de guidage des cheveux délimitée longitudinalement, de chacun de ses deux côtés, par une surface d’arrêt 18 formée par un épaulement . La portion externe de guidage des cheveux est définie, par exemple, par les plaques externes 13.
Les épaulements 18 peuvent présenter une hauteur He variable , par exemple variant entre 0,5 mm sur la surface externe de la mâchoire s’étendant latéralement à la plaque interne 16 et 2 mm sur la surface externe de la mâchoire opposé de la plaque interne 16.
Chaque épaulement 18 peut être formé par des nervures délimitant la portion externe de guidage des cheveux. La nervure est, de préférence, plus épaisse en opposition des plaques internes 13 que sur les côtés des plaques internes 13.
Chaque portion externe de guidage est en retrait par rapport au niveau de base de la mâchoire 3 ou 4 défini comme le niveau de la mâchoire 3 ou 4 en dehors des épaulement 18. Ainsi, chaque portion de guidage a une largeur apparente l1et l2, illustrée sur la , inférieure et en retrait du reste de la mâchoire 3 ou 4.
Les plaques internes 13 peuvent s’étendre sur toute la longueur de la portion externe de guidage.
L’une des mâchoires présente un évidement latéral 170 au niveau de la portion de guidage correspondante. L’évidement 170 est délimité latéralement par les surfaces d’arrêt en partie proximale et distale de la mâchoire délimitant la portion de guidage. Ces surfaces d’arrêt forment au niveau de l’épaulement des surfaces de guidage 20 de hauteur plus grande permettant de maintenir les cheveux dans l’évidement 170. L’évidement 170 s’étend latéralement à la mâchoire et est en regard d’une partie de l’autre mâchoire 3 ou 4. De la sorte, une partie de la surface interne 13 de l’autre mâchoire 3 ou 4 donne sur l’évidement 170, ce qui permet d’avoir au moins une partie d’un organe de traitement additionnel s’étendant de l’autre mâchoire dans l’évidement 170, notamment un peigne comme nous le verrons par la suite, et offre de nouvelles possibilités de traitement. De préférence, l’évidement 170 est de profondeur uniforme le long de l’axe longitudinal du dispositif X de sorte que la surface extérieure de la mâchoire et de forme sensiblement cylindrique le long de l’évidement 170, c’est-à-dire de section transversale identique le long de l’évidement 170.
Du fait de la présence de l’évidement 170, la largeur l1de la mâchoire portant l’évidement au niveau dudit évidement 170 est plus petite que la largeur l2de l’autre mâchoire en regard dudit évidement 170. La largeur l1est comprise entre 30 mm et 50 mm et est par exemple égale à 38 mm. La largeur l2est comprise entre 40 mm et 60 mm et est par exemple égale à 47 mm.
Organe de traitement additionnel
Dans les exemples illustrés, le dispositif 2 comporte un organe de traitement additionnel 12 des cheveux s’étendant de la mâchoire 4, vers l’autre mâchoire 3 en configuration rapprochée des deux mâchoires 3 et 4, et agencé sur ladite mâchoire 4 latéralement par rapport à la plaque interne 16.
L’organe 12 s’étend longitudinalement et parallèlement à l’axe longitudinal Y2 le long du deuxième bord 36, opposé au premier bord 31, de la plaque interne 16 de la mâchoire 4 en étant disjoint de cette plaque interne 16, lorsque le dispositif 2 est observé selon son axe longitudinal X.
L’organe 12 peut comporter une sortie de vapeur 21 et un peigne 22, comme illustré sur la .
Le peigne 22 peut être disposé, de manière amovible, dans un logement tel qu’une rainure 35 longitudinale, visible sur la . L’utilisateur peut ainsi changer ou retirer, au besoin, le peigne 22.
La rainure 35 peut avoir une section transversale rectangulaire et déboucher à l’extrémité distale de la mâchoire 4.
Le peigne 22 peut comporter, dans la partie distale du dispositif 2, un élément 46 permettant de saisir le peigne 22 lors de son introduction dans la rainure 35 ou extraction de celle-ci.
Le peigne 22 peut s’étendre, par exemple, sur toute la longueur de la portion de guidage. En variante, il pourrait s’étendre sur une partie seulement de la portion de guidage.
Le traitement par la vapeur peut être assuré grâce à un organe de vaporisation constitué par un élément chauffant une chambre d’évaporation 19 alimentée en eau par un réservoir situé dans un bras du dispositif, ou en variante par un réservoir déporté. Le dispositif peut comporter une pompe à entraînement électrique, de préférence péristaltique, prélevant l’eau à envoyer au dispositif 2 dans un réservoir d’eau. La pompe est par exemple telle que divulguée dans la publication FR 2 967 018. La chambre d’évaporation peut être réalisée conformément à l’enseignement de la demande EP 2449909A1 ou autrement.
La chambre d’évaporation 19 peut être disposée sur l’un des bras, à savoir le bras inférieur 6 dans l’exemple considéré, et la sortie de la vapeur 21 est prévue sur le même bras 6.
La sortie de la vapeur 21 peut se présenter sous la forme d’une rampe, de forme allongée dans une direction parallèle à l’axe longitudinal Y2.
La rampe peut comporter plusieurs orifices de projection de vapeur, par exemple entre 4 et 10 orifices, préférentiellement 7, lesquels sont de préférence équirépartis le long de la rampe et chacun d’axe orienté sensiblement perpendiculairement au plan médian de traitement.
L’organe de vaporisation est alimenté électriquement et un capteur de température est avantageusement disposé dans la chambre d’évaporation 19. Le dispositif est conçu pour maintenir la température de la chambre d’évaporation à une valeur comprise entre 110°C et 130°C.
La vapeur produite qui sort par les sorties 21 est partiellement confinée entre la sortie de vapeur 21, les plaques de chauffage internes 16 et l’autre mâchoire 3, notamment grâce à la présence d’une gorge de confinement 500 visible sur la . Ce confinement partiel améliore l’application de la vapeur sur les cheveux.
Le peigne 22 peut être disposé en regard de l’évidement 170 de l’autre bras 5, illustré sur la , de sorte que l’extrémité de ses dents se logent dans l’évidement 170..
Le peigne 22 peut être agencé sur la mâchoire 4 de sorte que l’extrémité distale 23 des dents du peigne soit espacée d’une distance non nulle de cheveux qui seraient enroulés autour des deux mâchoires 3 et 4.
A cet effet, le peigne 22 est configuré pour que, pour toute section transversale du dispositif en configuration rapprochée des mâchoires, par exemple celle de la , la tangente T, pouvant par exemple représenter fictivement les cheveux, aux deux mâchoires 3 et 4, s’étendant du côté du dispositif portant le peigne 22, soit distante du peigne 22.
La plus petite distance Dd entre l’extrémité distale 23 des dents du peigne 22 et la tangente T, peut être supérieure ou égale à 0,5 mm, mieux à 1 mm, par exemple égale à 3 mm.
Lorsque que l’utilisateur enroule les cheveux autour des mâchoires 3 et 4, notamment lors du bouclage, les cheveux sous tension suivent, entre les deux mâchoires 3 et 4, la tangente T. Ainsi, les cheveux enroulés ne passent pas dans le peigne 22, ce qui facilite l’opération de coiffure.
L’extrémité distale 23 des dents du peigne 22 est, par exemple, décalée latéralement, en configuration rapprochée des mâchoires 3 et 4, de la mâchoire 4 opposée, en l’occurrence de la mâchoire au niveau de l’évidement 170 d’une distance Dde supérieure ou égale à 0,5 mm, préférentiellement supérieure à 1 mm. Cela garanti que les dents du peigne 22 ne puissent pas venir interférer avec la mâchoire 4 au niveau de l’évidement 170.
La hauteur des dents Hde du peigne 22 peut être comprise entre 5 mm et 15 mm, de préférence entre 7 et 10 mm, par exemple de l’ordre de 8mm.
Les dents du peigne 22 peuvent être de section transversale rectangulaire.
Dans l’exemple illustré, la combinaison de la portion externe de guidage, de l’arête 40 et de la chaleur des plaques externes 13 produit un bouclage de haute qualité des cheveux.
De plus, le dispositif 2 peut également fonctionner en tant que lisseur, sans perte de qualité de lissage par rapport à un dispositif classique dédié uniquement au lissage des cheveux.
Embout d’extrémité
Sur l’exemple, des figures 9 à 11, le dispositif 2 comporte deux embouts 50 d’extrémité en matière plastique et/ou en caoutchouc. Chaque embout 50 est monté de manière amovible par complémentarité de forme sur une extrémité distale de la mâchoire 3 ou 4 correspondante.
Chaque embout 50 peut présenter, un bord 51 adjacent à la plaque externe 13 le long duquel s’étend une butée 52 transversalement à l’axe longitudinal Y1 ou Y2 de la mâchoire 3 ou 4. La butée 52 forme saillie d’une hauteur Hs relativement constante, par exemple d’au moins 1,5 mm, par rapport à une surface 55 d’enveloppe externe de l’embout 50 située du côté distal par rapport à la butée 51. La butée 52 s’étend sur toute la largeur de l’embout 50.
Par exemple, le bord 51 s’étend sur toute l’extrémité distale 66 de la plaque externe 13.
Hormis cette butée, les deux butées 50 ont par exemple une surface extérieure 64 lisse dépourvue de relief. En effet, les dimensions de la butée 52 ont été définies de sorte que la butée 52 soit suffisante à elle seule pour constituer un arrêt aux doigts de l’utilisateur et avantageusement un indicateur tactile du bon positionnement de ses doigts.
Hormis au niveau de la butée 52, chaque embout présente par exemple une épaisseur comprise entre 1 et 2 mm, préférentiellement sensiblement égale à 1,5 mm.
Chaque embout 50 peut présenter une coque 56 ayant une forme sensiblement complémentaire de celle de la mâchoire 3 ou 4 qu’il est destiné à recouvrir, par exemple en forme d’ogive complémentaire de l’extrémité distale de la mâchoire 3 ou 4.
Chaque plaque externe 13 peut être positionnée entre l’embout 50, lorsque ce dernier est monté sur le dispositif 2, et l’extrémité proximale de la mâchoire 3 ou 4. Par exemple, l’embout 50 recouvre moins de 5% de la plaque externe 13, par exemple la recouvre de 1 mm.
Chaque embout 50 s’étend sur la nervure formant l’épaulement 18 du côté distal de la portion externe de guidage, lorsque ce dernier est monté sur le dispositif 2.
Chaque embout 50 s’étend de l’extrémité distale de la mâchoire 3 ou 4 à la portion externe de guidage en recouvrant une partie distale de la portion externe de guidage, lorsque ce dernier est monté sur le dispositif 2.
Chaque embout 50 comporte sur sa surface interne une fente 57 configurée pour accueillir la nervure formant l’épaulement 18, notamment par encliquetage.
Comme illustré sur la , la fente 57 peut s’étendre sous toute la longueur de la butée 52 et être de profondeur variable.
Comme illustré sur la , chaque embout 50 peut présenter une première portion 60 configurée pour s’étendre en regard de l’autre mâchoire 3 ou 4, une deuxième portion 61 configurée pour s’étendre vers l’extérieur entre l’extrémité distale de la mâchoire 3 ou 4 et la plaque externe 13 et une portion de liaison 62 de forme complémentaire de l’extrémité distale de la mâchoire 3 ou 4 et configurée pour relier la première portion 60 et la deuxième portion 61.
Cette forme enveloppante des embouts 50 présente à la fois une souplesse qui permet la déformation en vue de l’assemblage des embouts 50 sur les mâchoires et sufisamment de rigidité pour assurer un bon maintien sur les mâchoires 3 et 4.
Cette forme enveloppe enveloppant permet également d’accroitre la sécurité et le confort d’utilisateur du dispositif, lorsque ce dernier est équipé des embouts 50, car davantage de surface du dispositif est protégée.
La surface interne 63 de chaque embout 50 peut être complémentaire de la surface externe de la mâchoire 3 ou 4 sur laquelle l’embout 50 s’étend, chaque embout 50 étant configuré pour être en contact sur sensiblement toute sa surface interne 63 avec la surface externe de la mâchoire 3 ou 4 correspondante.
L’embout 50 configuré pour être monté sur l’extrémité distale de la mâchoire 4 portant le peigne 22 comporte une encoche 65 destinée à être en face de la rainure 35 dans laquelle le peigne 22 est destiné à être inséré. Cette encoche 65 permet la libre extraction du peigne 22 par l’ouverture distale de la rainure 35 lorsque l’embout 50 est monté sur la mâchoire 4. L’ergonomie de l’appareil est améliorée puisqu’il n’est pas nécessaire d’ôter l’embout 50 si on veut enlever le peigne. Bien entendu, on pourrait imaginer, sans sortir de cadre de l’invention que cette encoche 65 soit conçue pour permettre le passage de tout autre accessoire, comme par exemple une barrette de cosmétique.
Chaque embout 50 peut être réalisé de manière monobloc en un matériau polymère thermoplastique résistant à une température d’au moins 60°C.
Chaque embout 50 peut être configuré pour être monté par translation le long de l’axe longitudinal Y1 ou Y2 de la mâchoire 3 ou 4, jusqu’à clipsage de la nervure de l’épaulement 18 dans la fente 57. Pour retirer les embouts 50, l’utilisateur peut déclipser l’embout 50 en faisant sortir de la fente 57 la nervure de l’épaulement 18 puis déplacer l’embout 50 par translation.
La largeur de l’embout 50 entre l’extrémité distale de la mâchoire 3 ou 4 et la butée est suffisante pour permettre de la saisir avec la main d’un utilisateur lors de l’utilisation du dispositif. La butée 52 permet d’éviter un contact accidentel de la main de l’utilisateur sur la plaque chauffante externe 13, ce qui limite le risque de brûlure et améliore la sécurité d’utilisation, mais aussi préférentiellement de donner une indication tactile à l’utilisateur sur le positionnement de son doigt, améliorant ainsi l’ergonomie et l’intuitivité du dispositif 2.
En outre, dans le cas où le dispositif 2 de traitement des cheveux est équipé d’un organe de traitement interne, notamment d’une surface interne 45 de chauffage, la présence des embouts 50 sur l’extrémité des mâchoires 3, 4 permet de remarquablement diminuer la température de l’extrémité des mâchoires 3, 4 améliorant ainsi le confort d’utilisation de cette zone qui est, sans les embouts, relativement chaude, sans toutefois présenter de risque de brûlure, comme les surfaces de traitement.
Procédés
Pour boucler ou lisser les cheveux à l’aide du dispositif 2, une mèche de cheveux peut être déplacée sur le dispositif 2 entre les plaques internes 16 et/ou en passant sur l’une ou les plaques externes 13, en passant ou non dans l’organe de traitement 12.
Le procédé de traitement des cheveux pour un de bouclage peut comporter le déplacement du dispositif 2 le long d’une mèche de cheveux de la racine vers les pointes pour réaliser les étapes suivantes successives :
a. Un traitement de la mèche de cheveux avec l’organe 12, pour peigner les cheveux dans le peigne 22 et pour appliquer de la vapeur par la sortie 21 et,
b. Un premier traitement thermique de la mèche de cheveux par appui entre les plaques internes 16 du dispositif 2.
c. Un deuxième traitement thermique de la mèche de cheveux par application en tension contre la plaque externe 13 la mâchoire 3.
De préférence, la mèche de cheveux réalise un changement d’orientation autour du dispositif 2 d’au moins 270° durant le traitement.
A la fin de l’étape b de traitement thermique des cheveux entre les plaques internes 16, la mèche de cheveux effectue entre le premier bord 31 et la surface externe adjacente 32 de la mâchoire 3 sur laquelle la mèche de cheveux est enroulée un changement d’orientation de 100°.
A la fin de l’étape b de chauffage des cheveux sur les plaques internes 16, les cheveux sont déplacés sur l’arête 40, ce qui permet de produire l’effet bolduc évoqué précédemment.
Une autre application de chaleur sur la plaque externe 13 de la mâchoire 4 pourrait également être réalisée.
Au cours de l’étape c, les cheveux sont correctement contenus dans la portion externe de guidage grâce à l’évidement 170 et les épaulements 18.
Pour ce procédé de bouclage, il est possible d’utiliser les embouts 50 afin d’avoir une meilleure prise en main du dispositif 2, sans risque de brûlure.
Dans le cas d’un procédé de traitement des cheveux pour un lissage, il peut comporter le déplacement du dispositif 2 le long d’une mèche de cheveux de la racine vers les pointes pour réaliser les étapes suivantes successives :
a. Un traitement de la mèche de cheveux avec l’organe 12, pour peigner les cheveux dans le peigne 22 puis pour appliquer de la vapeur par la sortie 21 et,
b. Un premier traitement thermique de la mèche de cheveux par appui entre les plaques internes 16 du dispositif 2.
L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.
Le dispositif peut comporter un organe d’application d’un produit cosmétique amovible ou non, comportant un élément poreux configuré pour venir en contact avec les cheveux entre les mâchoires en configuration rapprochée de ces dernières.

Claims (10)

  1. Dispositif (2) de traitement des cheveux, notamment de mise en forme, de préférence de bouclage des cheveux, comportant :
    • deux mâchoires (3, 4) de traitement des cheveux mobiles l’une relativement à l’autre entre une configuration écartée d’engagement entre lesdites mâchoires (3, 4) de cheveux à traiter et une configuration rapprochée de traitement des cheveux,
    • un organe de traitement externe présentant au moins une surface externe (13) de chauffage des cheveux à traiter s’étendant sur au moins l’une des deux mâchoires (3, 4) vers l’extérieur des mâchoires (3, 4),
    • au moins un embout (50) d’extrémité en matière plastique, monté de manière amovible par complémentarité de forme sur une extrémité distale d’une mâchoire (3, 4) correspondante qui porte une surface externe (13) de chauffage, cet embout (50) présentant un bord (51) adjacent à la surface externe (13) de chauffage le long duquel s’étend une butée (52), cette dernière formant saillie d’au moins 1,5 mm par rapport à une surface d’enveloppe externe de l’embout (50).
  2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la butée (52) est en saillie d’une hauteur (Hs) comprise entre 1,5 mm et 4 mm, encore mieux comprise entre 2 mm et 3 mm par rapport à une surface d’enveloppe externe de l’embout (50).
  3. Dispositif (2) selon la revendication 1 ou 2, comportant deux embouts (50) amovibles configurés pour être montés de manière amovible par complémentarité de forme sur les extrémités distales des deux mâchoires (3, 4), les deux embouts (50) peuvent présenter chacun un bord (51) adjacent à la surface externe (13) de chauffage le long duquel s’étend une butée (52), chaque butée (52) formant saillie d’au moins 1,5 mm par rapport à une surface d’enveloppe externe de l’embout (50) correspondant, mieux d’une hauteur (Hs) comprise compris entre 1,5 mm et 4 mm, encore mieux comprise entre 2 mm et 3 mm.
  4. Dispositif (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une, de préférence chacune des deux, mâchoire (3, 4) comporte une portion externe de guidage des cheveux, la ou chaque portion externe de guidage étant délimitée latéralement en partie distale de la mâchoire (3, 4), mieux en partie proximale et distale de la mâchoire, par une surface d’arrêt (18) tel qu’un épaulement, la ou chaque surface externe (13) de chauffage s’étendant, au moins partiellement, mieux totalement dans la portion externe de guidage des cheveux de la mâchoire (3, 4) correspondante, l’embout (50) s’étendant au moins jusqu’à la surface d’arrêt (18) délimitant la portion externe de guidage du côté distal de la mâchoire (3, 4), notamment recouvre, de préférence par sa butée (50), la surface d’arrêt (18), notamment en recouvrant au moins une partie de la portion externe de guidage, notamment de la surface externe (13) de chauffage.
  5. Dispositif (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le ou chaque embout (50) comporte sur sa surface interne (63) un relief de fixation, notamment d’encliquetage, configuré pour coopérer avec un relief complémentaire de la mâchoire.
  6. Dispositif (2) selon la revendication 5, dans lequel le relief de fixation est une fente (57) configurée pour accueillir la surface d’arrêt (18) bordant la zone de guidage.
  7. Dispositif (2) selon l’une des revendications 5 et 6, dans lequel le relief de fixation est agencé sous la butée (52), le relief de fixation s’étendant notamment sous toute la longueur de la butée (52).
  8. Dispositif (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embout (50), hormis la butée (52), est lisse.
  9. Dispositif (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface externe (13) de chauffage est positionnée entre l’embout (50) et l’extrémité proximale de la mâchoire (3, 4), l’embout (50) ne recouvrant pas ou que partiellement la surface externe (13) de chauffage, notamment recouvrant moins de 10%, mieux moins de 5% de la surface externe (13) de chauffage, notamment recouvre au moins 0,5 mm de la surface externe, par exemple 1 mm.
  10. Dispositif (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un organe de traitement interne présentant une surface interne (45) de chauffage des cheveux à traiter s’étendant sur l’une des deux mâchoires (3, 4) vers l’autre des mâchoires (3, 4) en configuration rapprochée des deux mâchoires (3, 4) et configurée pour venir au contact des cheveux s’étendant entre les deux mâchoires (3, 4) en configuration rapprochée de celles-ci, et un organe (12) de traitement additionnel des cheveux s’étendant depuis l’une des deux mâchoires (3, 4) vers l’autre mâchoire (3, 4) en configuration rapprochée des deux mâchoires (3, 4) et agencé sur ladite mâchoire (3, 4) latéralement en configuration rapprochée des mâchoires (3, 4) par rapport à l’organe de traitement interne.
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