FR3142069A1 - Dispositif de traitement des cheveux par application de vapeur. - Google Patents

Abstract

Dispositif de traitement des cheveux par application de vapeur. L’invention concerne un dispositif de traitement de cheveux comportant - une chambre de vaporisation présentant un premier volume présentant une entrée de fluide et un deuxième volume en communication fluidique avec le premier volume par un passage de section réduite par rapport au premier volume,- une semelle de traitement des cheveux configurée pour venir en contact ou en regard des cheveux présentant au moins une sortie de vapeur, et - une chambre de distribution de la vapeur, en communication fluidique avec le deuxième volume et alimentant en vapeur la sortie de vapeur, ces dernières donnant directement sur la chambre de distribution, et- au moins une structure chauffante logée dans le dispositif en sandwich entre un plan d’extension de la semelle de traitement et des plans d’extensions du premier et du deuxième volume et s’étendant de part et d’autre de la sortie de vapeur.. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Dispositif de traitement des cheveux par application de vapeur.

La présente invention concerne un dispositif de traitement des cheveux en particulier par application de vapeur et un procédé de traitement correspondant.

On connait de nombreux types d'appareils ou d’accessoires de coiffure permettant la mise en forme d’une chevelure, notamment par lissage, bouclage ou gaufrage. On peut citer à titre d’exemple les fers à lisser ou à boucler ou encore les brosses à cheveux.

Afin d’améliorer le traitement, certains appareils prévoient la distribution de vapeur vers une mèche de cheveux ou la chevelure. Ces dispositifs comportent une chambre de vaporisation permettant de vaporiser un liquide issu d’un réservoir de liquide et une ou plusieurs sorties de vapeur en communication fluidique avec la chambre de vaporisation pour appliquer la vapeur sur les cheveux.

La demande de brevet EP 3 097 815 décrit un dispositif de coiffage avec émission de vapeur à partir d’une chambre de vaporisation dans une base vers des sorties de vapeur sur une pièce à main. La chambre de vaporisation est éloignée de la pièce à main, ce qui nécessite de transporter la vapeur vers la pièce à main.

Les demandes internationales WO 2009/077676 et WO 2013/128092 décrivent des dispositifs de coiffage des cheveux avec émission de vapeur en périphérie du dispositif et de la zone de chauffage des cheveux.

La demande de brevet EP 2449909 et les demandes internationales WO 2020/127852 et WO 2020/127851 décrivent des appareils de coiffage avec deux espaces dans la chambre de vaporisation séparés entre eux par une paroi présentant une ouverture. Les sorties de vapeur sont en périphérie de l’appareil sur une chambre de distribution latérale par rapport à la chambre de vaporisation.

Il existe un besoin pour un dispositif de traitement des cheveux, notamment de type brosse, permettant de sécuriser l’émission de vapeur tout en limitant l’entartrage des sorties de vapeur

L’invention répond à ce besoin à l’aide d’un dispositif de traitement de cheveux par vapeur comportant
- une chambre de vaporisation présentant un premier volume de vaporisation présentant une entrée de fluide à vaporiser et un deuxième volume de vaporisation en communication fluidique avec le premier volume de vaporisation par un passage de section réduite par rapport à au moins une section transversale du premier volume de vaporisation,
- une semelle de traitement des cheveux configurée pour venir en contact ou en regard avec les cheveux présentant au moins une sortie de vapeur, et
- une chambre de distribution de la vapeur distincte de la chambre de vaporisation, en communication fluidique avec le deuxième volume de vaporisation et alimentant en vapeur la sortie de vapeur, la sortie de vapeur donnant directement sur la chambre de distribution, et
- au moins une structure chauffante logée dans le dispositif en sandwich entre un plan d’extension de la semelle de traitement et des plans d’extensions du premier et du deuxième volume de vaporisation et s’étendant de part et d’autre de la sortie de vapeur.

Par «en communication fluidique», on comprend que le passage de fluide entre les deux volumes est rendu possible, notamment par des ouvertures qui coïncident entre eux ou qui sont reliées par un conduit de passage du fluide.

Par «de part et d’autre», on comprend que la structure chauffante présente une première partie s’étendant latéralement d’un côté de la sortie de vapeur et une deuxième partie s’étendant latéralement de l’autre côté de la sortie de vapeur.

Par «plan d’extension», on comprend un plan médian notamment défini par la largeur et la longueur.

Par «en sandwich entre un plan d’extension de la semelle de traitement et des plans d’extensions du premier et du deuxième volume de vaporisation», on comprend que la structure chauffante est agencée entre un plan d’extension de la semelle de traitement et un plan d’extension du premier volume et entre le plan d’extension de la semelle de traitement et un plan d’extension du deuxième volume de vaporisation.

La présence de deux volumes de vaporisation séparés entre eux par une réduction de section permet de limiter le passage de l’eau liquide du premier volume vers le deuxième volume de vaporisation et de retenir les particules de tartre qui pourraient se former dans le premier volume de vaporisation.

La présence d’une chambre de distribution de la vapeur distincte de la chambre de vaporisation permet de limiter l’écoulement d’eau liquide sur la chevelure durant le traitement et cela quelle que soit l’orientation du dispositif. On obtient ainsi un fonctionnement plus sûr, et le confort d’utilisation est accru car le dispositif peut être utilisé sans avoir à se soucier de son orientation.

Le dispositif selon l’invention permet de mutualiser les moyens de chauffage nécessaires à la production de vapeur d’une part et au chauffage de la semelle de traitement d’autre part. Il a ainsi pour avantage de permettre une fabrication compacte du dispositif. De plus, les pertes d’énergie peuvent être réduites, la chaleur dégagée pouvant être exploitée au mieux.

De plus, une telle structure permet d’avoir une zone de vaporisation de la vapeur entre deux zones chauffantes et permet donc d’appliquer successivement sur les cheveux de la chaleur puis de la vapeur et à nouveau de la chaleur.

De préférence, la semelle de traitement est destinée à venir au contact des cheveux. De préférence, cette semelle de traitement comporte une base ayant une surface extérieure sensiblement plane ou sensiblement bombée vers l’extérieur. De préférence, cette semelle de traitement est, en vue de face, de contour sensiblement polygonal, notamment rectangulaire ou carré, mais peut encore être circulaire ou ovale.

De préférence, le dispositif de traitement est de forme allongée selon un axe principal. En variante, le dispositif de traitement est de forme autre, non allongée.

De préférence, le dispositif de traitement comporte une pièce à main présentant un manche et une tête. Le manche facilite la préhension du dispositif et permet l'insertion dans le dispositif d’éléments complémentaires, notamment d’une interface utilisateur, d’un réservoir de fluide à vaporiser et éventuellement d’un réservoir de produit cosmétique. De préférence, la tête comporte la chambre de vaporisation, la ou les chambres de distribution, les éléments chauffants et la semelle de traitement.

La tête du dispositif de traitement peut être de forme quelconque en section transversale. De préférence, la tête du dispositif de traitement est en section de forme sensiblement polygonale, en particulier sensiblement rectangulaire ou sensiblement carrée, ou sensiblement ovale ou circulaire. D’autres formes en section sont possibles, comme une section avec un contour polygonal d’un côté et non polygonal, notamment arrondi, par exemple circulaire, de l’autre. De préférence, la tête du dispositif est de forme généralement aplatie, en section transversale.

De préférence, le dispositif comporte un réservoir de fluide à vaporiser intégré dans la pièce à main, notamment dans le manche de cette dernière comme indiqué précédemment. En variante, le dispositif comporte une base reliée fluidiquement à la pièce à main dans laquelle le réservoir de fluide à vaporiser est intégré.

De préférence, le fluide à vaporiser est de l’eau, de préférence de l’eau non déminéralisée et non distillée.

Chambre de vaporisation

De préférence, la chambre de vaporisation est unique dans le dispositif.

De préférence, la chambre de vaporisation comporte un corps creux délimitant le premier et le deuxième volume de vaporisation. Le corps creux comporte une ouverture d’alimentation en fluide s’ouvrant sur le premier volume de vaporisation, l’ouverture étant en communication fluidique avec un réservoir de fluide pour former l’entrée de fluide. Le corps creux peut être en plusieurs parties, notamment en un corps de cavité formant la cavité des deux volumes de vaporisation et une paroi de fermeture de la cavité s’étendant entre le corps de cavité et la semelle de traitement. Le corps de cavité peut être monobloc. En variante, le corps creux est monobloc.

Le passage de section réduite peut présenter une aire réduite à plus de 50%, mieux à plus de 70% par rapport à l’aire d’au moins une section transversale du premier volume de vaporisation, mieux par rapport l’aire des sections transversales du premier volume de vaporisation sur plus de la moitié de sa longueur, mieux sur plus de 80% de sa longueur.

La chambre de vaporisation peut comporter une paroi de séparation du premier et du deuxième volume de vaporisation présentant une ouverture formant le passage de section réduite. L’ouverture peut présenter une largeur inférieure ou égale à 50%, mieux inférieure ou égale à 70% de la largeur de la paroi de séparation.

Le premier et le deuxième volume de vaporisation peuvent être de largeur identique ou le deuxième volume de vaporisation peut être de largeur plus faible que le deuxième volume de vaporisation.

De préférence, la chambre de vaporisation, sans tenir compte de l’entrée de fluide, est symétrique par rapport à un axe longitudinal. De préférence, la chambre de vaporisation, sans tenir compte de l’entrée de fluide, est symétrique par rapport à un plan médian s’étendant selon l’axe longitudinal de la chambre de vaporisation.

La chambre de vaporisation, notamment le premier volume, peut-être plus large que haut, la hauteur étant prise selon l’axe de superposition entre la chambre de vaporisation, la structure chauffante et la semelle de traitement.

De préférence, lesdits plans d’extension des premier et deuxième volume de vaporisation sont identiques ou parallèles entre eux. En variante, ils sont inclinés entre eux d’un angle strictement inférieur à 90°, mieux inférieur ou égal à 45°.

De préférence, le deuxième volume de vaporisation s’étend longitudinalement dans le prolongement du premier volume de vaporisation en ayant entre eux le passage de section réduite. De préférence, le premier et le deuxième volume de vaporisation sont allongées selon un même axe longitudinal.

De préférence, le premier volume et le deuxième volume de vaporisation s’étendent successivement le long de l’axe longitudinal de la chambre de vaporisation.

De préférence, le passage de section réduite est à l’opposé de l’entrée de fluide à vaporiser dans le premier volume de vaporisation le long de l’axe longitudinal de la chambre de vaporisation.

Le deuxième volume de vaporisation comporte une ouverture d’alimentation de la chambre de distribution. L’ouverture d’alimentation de la chambre de distribution peut s’étendre à l’extrémité longitudinale du deuxième volume de vaporisation opposé au passage de section réduite.

Le deuxième volume de vaporisation peut être dépourvu d’ouverture autre que celle d’alimentation de la chambre de distribution et du passage de section réduite entre le premier et le deuxième volume de vaporisation.

De préférence, la chambre de vaporisation s’étend selon un axe longitudinal parallèle à l’axe longitudinal de la semelle de traitement.

La chambre de vaporisation peut présenter en section transversale une paroi opposée à la semelle de traitement qui est concave vers la semelle de traitement, notamment s’étendant en section transversale sous forme d’un demi-cercle, d’une demi-ellipse ou d’un demi-polygone régulier. Une telle forme en section transversale de chambre de vaporisation permet d’avoir une pression et une température de la vapeur sensiblement constante et homogène dans la chambre de vaporisation, ce qui permet de limiter la présence de particules d’eau liquide en suspension dans la vapeur contenue dans la chambre de vaporisation.

En variante, la chambre de vaporisation est, en section transversale, de forme sensiblement polygonale, notamment rectangulaire. Une telle forme permet un chauffage sensiblement uniforme de la chambre de vaporisation sur toute sa largeur et une formation rapide de la vapeur.

De préférence, la chambre de vaporisation comporte une paroi en regard des, mieux en contact avec la structure chauffante qui est sensiblement plane.

Le volume de la chambre de vaporisation peut être compris entre 3000 mm³et 20000 mm³. Le deuxième volume de vaporisation peut présenter un volume supérieur ou égal à 5%, mieux supérieur ou égal 8%, encore mieux supérieur ou égal à 10% du volume total de la chambre de vaporisation. Une telle chambre de vaporisation permet de contenir suffisamment de vapeur pour assurer un traitement efficace des cheveux tout en conservant un dispositif suffisamment compact et léger.

De préférence, le deuxième volume de vaporisation comporte une ou plusieurs chicanes sur le trajet de la vapeur. La ou les chicanes peuvent être formées par un ou plusieurs reliefs réduisant localement la section de passage ou une paroi sur le trajet de la vapeur réduisant la section de passage de la vapeur et, de préférence, imposant un parcours en zigzag de la vapeur. La ou une des chicanes peut constituer le passage de section réduite.

Le deuxième volume de vaporisation peut être de section transversale inférieure ou égale à la section du passage de section réduite.

Le deuxième volume de vaporisation peut être de largeur inférieure ou égale à la largeur du passage de section réduite.

La chambre de vaporisation peut être dépourvue d’élément absorbant le liquide à vaporiser. Le dispositif est ainsi plus simple à fabriquer et plus léger. Il est donc plus facile à manier, et dans le cas d’une brosse, il permet de brosser les cheveux dans plusieurs directions. La vaporisation de l’eau est également facilitée et la formation de calcaire limitée.

La chambre de vaporisation, notamment le premier volume de vaporisation, peut comporter un ou plusieurs revêtements internes, notamment un revêtement hydrophobe. Un tel revêtement peut réduire le risque de formation de tartre et faciliter la vaporisation du fluide.

L’entrée de fluide à vaporiser peut être reliée à un réservoir de fluide à l’état liquide, notamment d’eau.

Le dispositif peut comporter un système d’alimentation de la chambre de vaporisation en eau, notamment une pompe. Le système d’alimentation peut être configuré pour alimenter la chambre de vaporisation en fonction de la température de cette dernière ou en fonction du temps écoulé depuis la mise en route du dispositif. Le système d’alimentation peut être configuré pour alimenter la chambre de vaporisation seulement lorsque la température de la chambre est supérieure à une température seuil prédéfinie ou lorsque le temps écoulé depuis la mise en route du dispositif est supérieur ou égal à un temps prédéterminé correspondant notamment au temps de montée en température jusqu’à une température seuil prédéfinie de la chambre de vaporisation. La température de la chambre de vaporisation peut être mesurée à l’aide d’un capteur disposé dans celle-ci, ou à l’interface entre la structure chauffante et la chambre de vaporisation.

Ce contrôle de l’arrivée d’eau en fonction de la température permet de limiter le risque d’application d’eau liquide au lieu de vapeur.

Le dispositif peut comporter un organe de commande de vapeur configuré pour commander l’application ou non de vapeur sur les cheveux. Par exemple, l’organe de commande de vapeur peut commander l’arrivée d’eau dans la chambre de vaporisation. Lorsque l’utilisateur veut appliquer de la vapeur sur ses cheveux, il actionne l’organe de commande de vapeur qui commande alors par exemple une pompe reliée au réservoir pour amener de l’eau liquide dans la chambre de vaporisation.

Organe d’alimentation

De préférence, le dispositif comporte un organe d’alimentation en fluide à vaporiser s’étendant au moins partiellement dans la chambre de vaporisation au travers de l’entrée de fluide à vaporiser.

L’organe d’alimentation en fluide peut comporter au moins un tube d’alimentation s’étendant au moins partiellement dans le premier volume de vaporisation. Le tube peut présenter une pluralité d’orifices d’alimentation espacés entre eux s’ouvrant chacun dans le premier volume de vaporisation, notamment des orifices s’étendant vers des côtés opposés du premier volume par rapport au tube d’alimentation.

De préférence, le tube d’alimentation s’étend le long de l’axe longitudinal du premier volume de vaporisation. Le tube d’alimentation peut s’étendre le long de l’axe longitudinal de la chambre de vaporisation. Le tube d’alimentation peut s’étendre le long de l’axe longitudinal du dispositif.

Chambre de distribution

De préférence, la chambre de distribution est unique dans le dispositif.

En variante, le dispositif peut comporter plusieurs chambres de distribution parallèles entre elles en communication fluidique avec la chambre de vaporisation et alimentant chacune en vapeur au moins une sortie de vapeur.

De préférence, la chambre de distribution comporte un corps creux allongé formant un rail de distribution de la vapeur, le corps creux comportant une entrée de vapeur, de préférence à une de ses extrémités, reliée fluidiquement avec l’ouverture d’alimentation du deuxième volume de vaporisation, notamment en regard de l’ouverture d’alimentation du deuxième volume de vaporisation.

Le corps de la chambre de distribution peut être au moins partiellement venu de matière avec au moins une paroi de la chambre de vaporisation. Ladite paroi de la chambre de vaporisation peut constituer le fond de la chambre de distribution, les deux chambres étant reliées entre elles par une ouverture dans le deuxième volume réalisée dans ladite paroi. La chambre de distribution peut être délimité latéralement par un relief en saillie d’une surface extérieure de ladite paroi de la chambre de vaporisation.

La chambre de distribution s’étend préférentiellement longitudinalement sur plus de 80% de la longueur de la semelle de traitement, mieux sur plus de 90% de la longueur de la semelle de traitement, encore mieux sur sensiblement toute la longueur de la semelle de traitement.

La chambre de distribution peut s’étendre le long d’au moins une partie de la chambre de vaporisation, notamment au moins une partie de chacun des premier et deuxième volume. De préférence, la chambre de distribution s’étend longitudinalement sur plus de 70% de la longueur de la chambre de vaporisation, mieux sur plus de 80% de la longueur de la chambre de vaporisation, encore mieux sur sensiblement toute la longueur de la chambre de vaporisation.

La section transversale de la chambre de distribution peut avoir une étendue comprise entre 0,1 et 2 cm², mieux entre 0,3 et 1 cm², par exemple de l’ordre de 0,5 cm².

La ou chaque chambre de distribution est préférentiellement en sandwich entre la semelle de traitement et la chambre de vaporisation.

De préférence, la chambre de distribution est délimitée dans sa partie inférieure par une paroi de la chambre de vaporisation, dans sa partie supérieure par la semelle de traitement et latéralement par un relief d’une desdites parois de la chambre de vaporisation et de la semelle de traitement.

De préférence, la chambre de distribution s’étend entre deux parties de la structure chauffante, notamment le corps creux présente deux parois latérales longitudinales séparant le volume de distribution d’un logement de la structure chauffante s’étendant de part et d’autre du corps creux.

En variante, la chambre de distribution forme dans la chambre de vaporisation une nervure s’étendant le long de cette dernière.

Le corps de la chambre de vaporisation et de la chambre de distribution peut être en un matériau conducteur thermiquement, notamment en métal. De préférence, le matériau conducteur thermiquement a une conductivité thermique supérieure à 10 Wm^-1K^-1, mieux supérieure à 50 Wm^-1K^-1, encore mieux supérieure à 100 Wm^-1K^-1.

Semelle de traitement

La semelle de traitement peut comporter, notamment dans le cas où la chambre de distribution forme dans la chambre de vaporisation une nervure s’étendant le long de cette dernière, une rainure dans laquelle la ou les sorties de vapeur s’étendent, la structure chauffante s’étendant de part et d’autre de la rainure, la rainure s’étendant en regard de la chambre de distribution.

De préférence, la semelle de traitement comporte des dents et/ou une base en un matériau conducteur thermiquement.

Par «dents», parfois encore appelées «picots» ou «poils», on comprend des éléments saillants de la brosse entre lesquels les cheveux sont reçus lors du passage de la brosse sur la chevelure. Les dents peuvent être de toute forme. Les dents peuvent être souples ou rigides, et présenter le cas échéant une boule ou tête arrondie à leur extrémité.

En variante, la semelle de traitement comporte des dents et/ou une base en en un matériau isolant thermiquement, notamment en élastomère ou plastique. De préférence le matériau isolant thermiquement a une conductivité thermique comprise entre 0,2 et 0,5 Wm⁻¹K⁻¹.

La semelle de traitement comporte une unique sortie de vapeur allongée le long de l’axe longitudinal de la semelle de traitement. Dans ce cas, la sortie de vapeur peut présenter une ouverture de section supérieure ou égale à 5 mm².

En variante, la semelle de traitement comporte une pluralité de sorties de vapeur débouchant dans la chambre de distribution. Les sorties de vapeur peuvent s’étendre selon une rangée de sorties de vapeur s’étendant le long de l’axe longitudinal de la semelle de traitement, de préférence en étant régulièrement espacées entre elles.

Les sorties de vapeur peuvent être disposées dans une zone dépourvue de dents.

La ou les sorties de vapeur peuvent être ménagées sur la base de la semelle de traitement.

De préférence, la ou les sorties de vapeur émettent de la vapeur avec un débit de vapeur global inférieur ou égal à 5 mL.min^-1, mieux compris entre 0,2 et 4 mL.min^-1, encore mieux compris entre 0,4 et 2 mL.min^-1, préférentiellement compris entre 0,5 et 0,95 mL.min^-1.

La sortie de vapeur ou la rangée de sortie de vapeur peut s’étendre selon un axe longitudinal parallèle à l’axe longitudinal de la chambre vaporisation.

La sortie de vapeur ou la rangée de sortie de vapeur débouche, de préférence, sensiblement au centre de la semelle de traitement.

La semelle de traitement peut porter des dents de part et d’autre de la ou des sorties de vapeur.

La semelle de traitement peut être monobloc. En variante, la semelle de traitement est en plusieurs parties, notamment une partie en un matériau conducteur thermiquement et une partie en un matériau peu conducteur thermiquement. La partie en un matériau conducteur thermiquement peut comporter des rangées de dents chauffantes dont la base s’étend sur les éléments chauffants. La partie en un matériau peu conducteur thermiquement peut comporter une base présentant des ouvertures pour recevoir les dents chauffantes et des rangées de dents venues de matière avec la base s’étendant entre les rangées de dents chauffantes.

Les dents peuvent s’étendre selon au moins deux rangées de dents s’étendant de part et d’autre de la sortie de vapeur, les rangées de dents s’étendant de préférence chacune parallèlement à l’axe principal du dispositif.

La semelle de traitement du dispositif peut être de forme sensiblement rectangulaire ou elliptique en vue de face et les dents peuvent s’étendre selon plusieurs rangées de dents, chaque rangée s’étendant selon l’axe principal du dispositif pour un dispositif à semelle de traitement de contour sensiblement rectangulaire ou elliptique.

De préférence, la ou les rangées de dents comportent chacune au moins 3 dents, mieux entre 10 et 40 dents, encore mieux entre 15 et 40 dents.

Au moins une dent de la pluralité de dents, mieux une partie des dents, encore mieux la totalité des dents, peut être chauffée par la structure chauffante, notamment à une température supérieure ou égale à 180°C. La combinaison de la chauffe des dents et de l’application de vapeur permet d’améliorer le traitement des cheveux. Cela permet notamment de maintenir une température plus élevée dans les espaces d’application de vapeur, notamment les espaces interdentaires dans le cas où la vapeur est projetée dans ces espaces. Cela permet également de chauffer les cheveux en chaleur sèche avant ou après l’application de vapeur, ce qui améliore le traitement des cheveux par la vapeur.

L’utilisation d’une même structure chauffante pour produire de la vapeur et pour chauffer les dents de la semelle de traitement permet aussi d’avoir un dispositif léger, ce qui en facilite la manipulation. Au moins une partie des dents de la semelle de traitement, mieux toutes les dents de la semelle de traitement, peut être en un matériau conducteur de la chaleur, notamment en fer, aluminium, titane, inox, graphite, ou céramique. La structure chauffante peut chauffer au moins une partie des dents, notamment au moins deux des dents, mieux au moins une ou plusieurs rangées de dents, en particulier peut chauffer l’ensemble des dents qui sont réalisées en un matériau conducteur de la chaleur. Ceci permet que les dents soient facilement chauffées par la structure chauffante, et que les cheveux soient au contact de surfaces chaudes dans la zone chauffante de peignage. Lesdites dents peuvent comporter en leur extrémité une protection thermique en matériau peu conducteur thermiquement, notamment en élastomère ou plastique, pour limiter la chaleur en cas de contact avec le cuir chevelu. Le matériau peu conducteur thermiquement peut présenter une conductivité thermique comprise entre 0,2 et 0,5 Wm⁻¹K⁻¹.

De préférence, les dents présentent une hauteur comprise entre 2 mm et 50 mm, mieux entre 5 mm et 20 mm.

De préférence, les dents sont dépourvues d'excroissances en surface.

De préférence, au moins une partie des dents, mieux toutes les dents, sont rapportées sur la base de la semelle de traitement, notamment fixées dans des trous de la base de la semelle de traitement. En variante, au moins une partie des dents, mieux toutes les dents, sont venues de matière avec la base de la semelle de traitement.

Les dents peuvent s’étendre perpendiculairement à la base de la semelle de traitement ou être inclinées par rapport à la base de la semelle de traitement.

De préférence, les dents s’étendent toutes selon des axes parallèles entre eux.

Le dispositif peut comporter, selon un axe perpendiculaire à l’axe principal de la brosse, une alternance de rangées de dents en un matériau conducteur thermiquement et de rangées de dents en un matériau peu conducteur thermiquement, notamment isolant thermiquement.

Les dents en un matériau isolant thermiquement peuvent être d’une hauteur différente, notamment plus hautes, que les dents en un matériau conducteur thermiquement. Le fait d’avoir des dents en un matériau peu conducteur thermiquement plus hautes que les dents en un matériau conducteur thermiquement permet ainsi aussi de limiter les contacts entre le cuir chevelu et les dents en un matériau conducteur thermiquement, seules les dents en un matériau peu conducteur thermiquement venant en contact avec le cuir chevelu.

Structure chauffante

De préférence, la chambre de vaporisation est chauffée principalement, notamment uniquement, par la structure chauffante s’étendant entre la chambre de vaporisation et la semelle de traitement.

La structure chauffante peut comporter deux éléments chauffants s’étendant de côtés opposés de la ou des sorties de vapeur.

De préférence, les deux éléments chauffants sont coplanaires.

De préférence, les éléments chauffants sont identiques.

En variante, la structure chauffante comporte un unique élément chauffant s’étendant de part et d’autre de la ou des sorties de vapeur, notamment comportant une rainure traversante ou des orifices pour le passage de la vapeur.

Le ou les éléments chauffants peuvent comporter, notamment être constitués, par une ou plusieurs résistances thermiques ou par tout autre moyen de chauffage adapté.

Le ou les éléments chauffants peuvent être chacun de forme générale sensiblement parallélépipédique.

Le ou les éléments chauffants peuvent être logés dans un ou des logements du dispositif s’étendant au moins partiellement entre la semelle de traitement et le premier volume de vaporisation.

Le ou les éléments chauffants peuvent présenter une face principale en regard de la chambre de vaporisation et une face principale opposée en regard de la semelle de traitement. Le ou les éléments chauffants peuvent être en contact par une de leurs faces principales avec une surface de la semelle de traitement, notamment une surface inférieure de sa base. Le ou les éléments chauffants peuvent être en contact par une de leurs faces principales, notamment la face opposée à la face en contact avec la semelle de traitement, avec une paroi délimitant la chambre de vaporisation.

Une pâte thermique peut être disposée à l’interface entre le ou les éléments chauffants et la semelle de traitement, ainsi qu’à l’interface entre le ou les éléments chauffants et la paroi de la chambre de vaporisation.

De préférence, la structure chauffante est configurée pour chauffer la chambre de vaporisation de sorte que, durant l’utilisation, notamment durant l’introduction du fluide liquide dans la chambre de vaporisation, la température dans la chambre de vaporisation soit toujours supérieure ou égale à la température de vaporisation du fluide à vaporiser. La structure chauffante peut être configurés pour chauffer la chambre de vaporisation à une température comprise entre 100 et 200°C, mieux à une température comprise entre 110 et 180°C.

La structure chauffante peut être configurés pour chauffer au moins une partie de la semelle de traitement à une température comprise entre 100°C et 250°C, mieux entre 150°C et 230°C, encore mieux entre 170°C et 210°C.

Le ou les éléments chauffants peuvent être de puissance électrique supérieure ou égale à 50W, voire 100W, 200W ou 500W. En particulier, la puissance de chauffe des éléments chauffants est choisie de telle sorte que compte-tenu du débit de fluide arrivant et de la température du fluide, tout le fluide soit vaporisé dans la chambre de vaporisation en continu, au fur et à mesure de son arrivée dans celle-ci.

Le dispositif peut comporter un interrupteur permettant de mettre en marche la structure chauffante. Par exemple, l’interrupteur peut permettre de mettre sous tension la structure chauffante ou un circuit de commande de la structure chauffante qui assure par exemple la régulation de la température et alimente la structure chauffante de manière à respecter une température de consigne.

L’interrupteur peut être commandé par l’utilisateur via un sélecteur, par exemple un bouton a deux ou trois positions.

Le sélecteur peut également permettre de faire varier la température de la structure chauffante. La température de la semelle de traitement maximale atteinte peut ainsi être adaptée au type de cheveux à traiter et/ou à la nature du traitement à réaliser. Un même dispositif peut donc servir à traiter plusieurs types de cheveux.

Le dispositif selon l’invention peut comporter une alimentation électrique. Par exemple, l’alimentation électrique se fait au moyen d’accumulateurs et/ou batteries et/ou au moyen d’un câble électrique relié à une prise secteur ou à un adaptateur secteur.

L’alimentation électrique peut notamment permettre d’alimenter la structure chauffante, directement ou indirectement via un circuit de commande.

De préférence, la semelle de traitement, la structure chauffante et l’ensemble formé de la chambre de vaporisation et de la chambre de distribution sont montés sur le dispositif de façon amovible. Ils peuvent être démontés successivement ou former ensemble un bloc amovible directement. Ceci permet de faciliter la maintenance du dispositif.

Brosse

De préférence, le dispositif de traitement est une brosse, la semelle de traitement notamment comportant une pluralité de dents.

Par «brosse», on comprend un dispositif de traitement des cheveux constitué d’un unique bras portant une pluralité de dents entre lesquelles les cheveux sont reçus lors du passage de la brosse sur la chevelure. La brosse peut comporter une seule rangée de dents mais comporte préférentiellement une pluralité de rangées de dents, qui peuvent être agencées en quinconce.

Le dispositif selon l’invention permet de traiter les cheveux efficacement en les brossant. Grâce au dispositif selon l’invention, on peut notamment chauffer les cheveux et appliquer de la vapeur en un seul geste. Le dispositif selon l’invention permet une mise en forme durable des cheveux.

De préférence, la semelle de traitement présente une surface extérieure, notamment de laquelle les dents s’étendent et sur laquelle les sorties de vapeur débouchent, qui est sensiblement plane ou, de préférence, de courbure convexe vers l’extérieur sans discontinuité, ou en variante concave vers l’extérieur sans discontinuité.

De préférence, dans le cas d’une brosse, la chambre de distribution présente deux parois latérales longitudinales séparant le volume de distribution de la structure chauffante.

Dispositif de lissage

En variante, le dispositif est un dispositif de lissage des cheveux comportant deux bras reliés entre eux, notamment à une de leurs extrémités et pouvant prendre une configuration ouverte d’engagement des cheveux entre eux et une position fermée de traitement des cheveux.

Les deux bras peuvent comporter chacune une mâchoire de traitement configurés pour venir en configuration fermée en vis-à-vis l’une de l’autre. Au moins une mâchoire, mieux chaque mâchoire peut comporter une plaque chauffante de traitement thermique des cheveux formant des semelles de traitement. Au moins une des mâchoires peut comporter la chambre de vaporisation, la chambre de distribution, la semelle de traitement et la structure chauffante tels que décrit précédemment. De préférence, l’autre mâchoire est dépourvue de système d’application de vapeur. De préférence, la semelle de traitement de la mâchoire dépourvue de système d’application de vapeur est montée basculante dans son logement. Cela permet aux mâchoires de s’ajuster à l’épaisseur des cheveux disposé entre les mâchoires.

Procédé de traitement

L’invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de traitement de la chevelure à l’aide d’un dispositif selon l’invention, comportant la mise en contact de la chevelure avec la semelle de traitement et l’application de vapeur sur la chevelure par la ou les sorties de vapeur.

De préférence, le débit total de vapeur sortant de la ou des sorties de vapeur peut être compris entre 0,5 et 2 g/min, mieux entre 0,7 et 2 g/min.

De préférence, le procédé est un traitement de brossage de la chevelure.

Les caractéristiques du dispositif décrit ci-dessus s’appliquent au procédé en combinaison ou individuellement les unes des autres.

Le procédé peut être répété plusieurs fois pour le traitement complet d'une partie ou de la totalité de la chevelure.

Le procédé peut comporter une ou plusieurs étapes de rinçage des cheveux.

Le procédé peut comporter au moins une étape d’application d’un produit cosmétique sur la mèche de cheveux avant ou après l'utilisation du dispositif de l'invention, en particulier d'une brosse, et de préférence avant.

Le produit cosmétique peut être une composition de nettoyage, de coloration, de décoloration, de conditionnement, de mise en forme des cheveux. De préférence, le produit cosmétique est une composition de mise en forme des cheveux, notamment une composition de bouclage des cheveux, de mise en plis ou, de préférence, de défrisage ou lissage des cheveux.

Les produits cosmétiques utilisables selon le procédé de l'invention peuvent être des liquides, des gels, des laits ou crèmes sous forme d'émulsions simples (H/E ou E/H) ou multiples, des solides.

Le produit cosmétique peut contenir un ou plusieurs agents actifs choisis parmi les agents réducteurs et en particulier les thiols, les agents oxydants et en particulier le peroxyde d'hydrogène ou les persels tels que les persulfates, les agents colorants et en particulier les pigments, les colorants directs ou les colorants d'oxydation, les agents de mise en forme non durable et en particulier les polymères coiffants de préférence anioniques, amphotères ou non ioniques, les agents conditionneurs et en particulier les silicones, les huiles minérales ou végétales, les cires végétales, les tensioactifs cationiques ou les polymères cationiques, les agents alcalins ou les acides. Encore plus préférentiellement le produit cosmétique contient un ou plusieurs agents choisis parmi les agents oxydants, les agents réducteurs ou les agents alcalins de type hydroxydes.

est une vue schématique en coupe d’un exemple de dispositif de traitement selon l’invention,

représente schématiquement une chambre de vaporisation et un organe d’alimentation selon l’invention,

représente schématiquement un ensemble d’une chambre de vaporisation, d’un organe d’alimentation et d’une chambre de distribution selon l’invention,

représente schématiquement la tête du dispositif de traitement de la dépourvue de la structure chauffante et de la semelle de traitement, dans lequel l’ensemble de la est logé,

représente schématiquement la tête de la avec la structure chauffante et des rangées de dents chauffantes ajoutées,

représente schématiquement en coupe longitudinale une variante de tête de dispositif de traitement,

représente schématiquement en coupe transversale selon VII-VII la tête du dispositif de la ,

représente schématiquement en vue du dessus un bloc formé de la semelle de traitement, des éléments chauffants, de la chambre de distribution et de la chambre de vaporisation du dispositif de traitement des figures 6 et 7,

représente schématiquement en perspective coupé transversalement le bloc de la ,

représente schématiquement un détail de la , et

représente schématiquement en coupe longitudinale le bloc de la .

Description détaillée

On a illustré sur les figures 1 à 5 un dispositif de traitement des cheveux sous forme de brosse 10. La brosse 10 comporte une tête 15 et un manche 20 et s’étend selon un axe longitudinal X. La tête comporte un corps de brosse 25, notamment plastique formant un logement 27 pour un bloc de préférence amovible. Le bloc comporte une chambre de vaporisation 30, une chambre de distribution 40 reliée fluidiquement à la chambre de vaporisation 30, des éléments chauffants 50 et une semelle de traitement 60.

La chambre de vaporisation 30 comporte un corps 32 délimitant un volume de vaporisation 34. Ledit corps 32 comporte sur sa surface externe un espace 42 en saillie délimitée sur tout son contour par une paroi latérale 44 en saillie du corps de hauteur constante, le tout formant la chambre de distribution 40.

Le corps 32 est de préférence en un matériau thermiquement conducteur, notamment en métal.

Le volume de vaporisation 34 comporte un premier volume 34a large s’étendant selon un plan d’extension Ma et comportant une entrée de fluide 36 dans laquelle un organe d’alimentation de fluide 80 s’étend et un deuxième volume de vaporisation 34b moins large s’étendant dans la continuité du premier volume de vaporisation 34a le long de l’axe longitudinal de la chambre de vaporisation Y selon un plan d’extension Mb. Le premier et le deuxième volume de vaporisation 34a et 34b s’étendent selon le même axe longitudinal correspondant à l’axe longitudinal de la chambre Y et selon un même plan d’extension Ma ou Mb. Mais il pourrait en être autrement. Par exemple, le deuxième volume pourrait s’étendre selon un plan Mb incliné d’un angle inférieur à 45° par rapport au plan d’extension Ma du premier volume.

Le deuxième volume de vaporisation 34b est séparé du premier volume de vaporisation 34a par un passage de section réduite 38 par rapport à celle du premier volume de vaporisation 34a, notamment par un passage ici en entonnoir. Le deuxième volume de vaporisation 34b est de largeur sensiblement identique à la largeur du passage de section réduite 38.

Le deuxième volume de vaporisation 34b comporte des chicanes 83 formées par des reliefs en saillie dans le deuxième volume de vaporisation 34b.

L’organe d’alimentation en fluide 80 se présente sous la forme d’un tube présentant latéralement une pluralité d’ouvertures 82 débouchant dans le premier volume de vaporisation 34a. Les ouvertures 82 sont de préférence agencées sur la longueur du tube selon au moins deux rangées agencées de côtés opposés du tube dans la chambre de vaporisation et orientées vers la surface de la chambre de vaporisation chauffée par les éléments chauffants 50.

L’espace 42 est relié au volume de vaporisation 34 par une ouverture traversante 46 dans le corps 32. L’ouverture traversante 46 débouche dans la deuxième chambre de vaporisation à son extrémité opposée à l’entrée de fluide 36.

Les éléments chauffants 50 sont agencés de part et d’autre de la rainure 42 partiellement sur la chambre de vaporisation 30, notamment au moins partiellement sur le premier volume de vaporisation 34a. De préférence, les éléments chauffants 50 sont chacun au contact du corps directement ou par l’intermédiaire d’une surface conductrice thermiquement, notamment une paroi du premier volume de vaporisation 34a et une surface latérale délimitant latéralement la chambre de distribution 40. Les éléments chauffants 50 vont donc chauffer la chambre de vaporisation s’étendant en dessous et la chambre de distribution s’étendant entre les deux. En variante non illustré, le dispositif peut comporter un unique élément chauffant s’étendant de part et d’autre de la ou des sorties de vapeur, l’élément chauffant comportant une rainure traversante dans laquelle s’étend la chambre de vaporisation et/ou la ou les sorties de vapeur ou comportant des orifices traversant pour former au moins partiellement la ou les sorties de vapeur.

La semelle de traitement 60 est configurée pour venir en contact ou en regard des cheveux et est disposée sur le logement pour venir le fermer, notamment de façon hermétique. Elle vient fermer la chambre de distribution sur le dessus par une surface présentant des sorties de vapeur 70 vers l’extérieur.

La semelle de traitement peut comporter deux parties. Elle peut comporter une première partie formée de rangées de dents 90 en un matériau thermiquement conducteur, notamment en métal, s’étendant sur les éléments chauffants le long de l’axe longitudinal X de la brosse 50 et une deuxième partie formée d’une base 62 en un matériau peu conducteur de la chaleur, notamment en plastique, et de rangées de dents 64 s’étendant de la base le long de l’axe longitudinal X de la brosse 50 et venues de matière avec la base 62.La base 62 peut présenter des ouvertures entre les rangées de dents 64 recevant les dents des rangées de dents 90. Les sorties de vapeur 70 peuvent être des ouvertures de contour sensiblement circulaire et peuvent s’étendre entre les dents d’une des rangées de dents 64. Ainsi, la semelle de traitement présente transversalement une alternance de rangées de dents 64 peu conductrices de la chaleur et de rangées de dents 90 conductrices de la chaleur.

De préférence, les dents des rangées 90 dépassent de la base de la semelle de traitement 62 d’une distance plus grande que la hauteur des dents des rangées 64.

La brosse peut en outre comporter sur sa périphérie des dents complémentaires 95 logées dans des trous du corps de la brosse et entourant la semelle de traitement 60.

Les figures 6 à 11 illustrent une variante de dispositif de traitement des cheveux se présentant sous forme d’un dispositif de lissage.

Le dispositif de lissage 100 présente deux mâchoires 103 et 104 mobiles l’une par rapport à l’autre entre une configuration écartée (non représentée) d’introduction entre elles d’une mèche de cheveux et une configuration rapprochée de traitement, illustrée à la .

Les mâchoires 103 et 104 sont portées par des bras respectifs supérieur 105 et inférieur 106, lesquels sont, dans l’exemple considéré, reliés entre eux à une de leurs extrémités par une articulation non représentée, le dispositif 100 formant ainsi une pince.

Les bras 105 et 106 définissent, entre l’articulation et les mâchoires 103 et 104, des demi-poignées respectives non représentées sur lesquelles l’utilisateur peut appuyer pour rapprocher les mâchoires 103 et 104 et ainsi venir pincer les cheveux s’étendant entre les deux mâchoires.

Les mâchoires 103 et 104 ont chacune une surface extérieure convexe et une surface intérieure sensiblement plane.

Un organe de rappel élastique (non apparent) est de préférence prévu pour rappeler les mâchoires 103 et 104 en configuration écartée, cet organe de rappel élastique étant par exemple un ressort disposé autour d’un axe de l’articulation.

L’invention n’est pas limitée à une façon particulière de relier les bras 105 et 106 entre eux et les mâchoires 103 et 104 peuvent être rendues mobiles autrement. Toutefois, la présence d’une articulation est largement préférée pour l’ergonomie qu’elle apporte.

Le dispositif 100 s’étend, par exemple, selon un axe longitudinal X. Le dispositif 100 comporte un cordon conçu pour pouvoir apporter l’énergie nécessaire au fonctionnement du dispositif. Le cordon peut ainsi être un cordon électrique conçu pour connecter le dispositif au réseau électrique. Sans sortir du cadre de l’invention, le cordon pourrait également être un cordon fluidique conçue pour alimenter le dispositif en fluide à vaporiser, de l’eau par exemple.

Le dispositif peut comporter un réservoir d’eau pour la production de vapeur.

Une interface utilisateur, non représentée sur les figures, peut être présente sur le dispositif pour permettre à l’utilisateur de contrôler le fonctionnement du dispositif.

Le dispositif comporte, dans au moins une des mâchoires 103, une chambre de vaporisation 120 alimentant en vapeur une chambre de distribution 130 séparée de la chambre de vaporisation par une paroi 132 de cette dernière. La chambre de distribution 130 est recouverte d’une semelle de traitement 140 configuré pour venir en contact des cheveux entre les deux mâchoires en configuration rapprochée de ces dernières. La paroi 132 peut comporter comme illustré un renfoncement 134 dans la chambre de vaporisation 120 formant la chambre de distribution 130 de sorte que la chambre de distribution 130 fait saillie dans la chambre de vaporisation 120.

La semelle de traitement 140 présente une rangée de sorties de vapeur 125 débouchant vers l’extérieur entre les deux mâchoires 103 et 104 à partir de la chambre de distribution 130. Les sorties de vapeur 125 sont agencées de façon également répartie dans une rainure 142 de la semelle de traitement le long de l’axe longitudinal de la semelle de traitement. La semelle de traitement 140 délimite avec la paroi 132 de part et d’autre de la rainure 142 deux espaces pour réceptionner chacun un élément chauffant 150. Chacun des deux espaces est alors délimité au moins par la paroi 132, une paroi latérale de la rainure 142 et une paroi de la semelle de traitement 140 configuré pour venir en contact avec les cheveux.

De préférence, la paroi 132 et la semelle de traitement 140 sont en un matériau conducteur thermiquement. Les éléments chauffants 142 s’étendent donc entre la paroi 132 et la semelle de traitement 140 et permettent donc de chauffer simultanément la chambre de vaporisation 120 par l’intermédiaire de la paroi 132 et la semelle de traitement 140.

La chambre de vaporisation 120 comporte un corps 123 définissant avec la paroi 132 un volume de vaporisation 124. Le corps 123 est de préférence de forme convexe vers l’extérieur de sorte à former un large volume de vaporisation 124. Le volume de vaporisation 124 comporte une entrée de fluide à vaporiser 128 à une de ses extrémités longitudinales, notamment à son extrémité du côté du manche, et un passage 129 de la vapeur dans la chambre de distribution 130 à son extrémité opposée. Le passage 129 est formée par une ouverture dans la paroi 132 débouchant à une extrémité de la chambre de distribution 130. Le volume de vaporisation est séparé longitudinalement en deux volumes de vaporisation 124a et 124b.

Les volumes de vaporisation 124a et 124b sont séparés entre eux par des chicanes 126 formant chacune un passage de section réduite 138. Le premier volume de vaporisation 124a s’étend de l’entrée de fluide à vaporiser 128 à la chicane 126a et le deuxième volume de vaporisation 124b s’étend de la chicane 126b à l’ouverture 129. Les chicanes 126 sont formées par des reliefs en saillie dans le volume de vaporisation de la paroi 132 et/ou du corps 123. Dans le cas présent, la chambre de vaporisation 120 comporte une chicane 126a s’étendant du fond du corps 123 vers la surface interne à la chambre de vaporisation de la paroi 132 en laissant un espace réduit entre l’extrémité de la chicane 126a et la surface interne de la paroi 132 et une chicane 126b s’étendant de la surface interne de la paroi 132 vers le fond du corps 123 en laissant un espace réduit entre l’extrémité de la chicane 126b et le fond du corps 123. Les deux chicanes 126a et 126b sont espacées entre elles le long de l’axe longitudinal de la chambre de vaporisation par une distance inférieure ou égale à 30% de la longueur L du volume de vaporisation, mieux inférieure ou égale à 15% de la longueur L du volume de vaporisation. De préférence, les deux chicanes 126a et 126b s’étendent transversalement dans le volume de vaporisation sensiblement au centre du volume de vaporisation 124.

Ainsi, le fluide à vaporiser rentre dans la chambre de vaporisation 120 par l’entrée de fluide 128. Il se vaporise dans la chambre de vaporisation du fait de la chaleur des éléments chauffants 142 diffusant par l’intermédiaire de la paroi 132 en circulant du premier volume de vaporisation 124a au deuxième volume de vaporisation 124b en passant par les chicanes 126a et 126b. Les chicanes 126a et 126b peuvent permettre de limiter le passage du tartre dans le deuxième volume de vaporisation 124b et améliorer la vaporisation du fluide. La vapeur générée dans la chambre de vaporisation 120 passe alors dans la chambre de distribution à l’extrémité distale de la chambre de vaporisation 120 par l’intermédiaire de l’ouverture 129. Elle se répand dans la chambre de distribution 130 le long de la mâchoire et sort de la semelle de traitement 140 par les sorties de vapeur 125. La proximité des éléments chauffants permet de s’assurer que la vapeur reste à l’état de vapeur pendant toute sa progression dans le dispositif.

Le bloc formé par la semelle de traitement 140, la paroi 132 et la chambre de vaporisation 120, illustré sur les figures 8 à 11, peut être amovible.

Dans l’exemple illustré, l’autre mâchoire 104 comporte une semelle de traitement 240 configurée pour venir en contact des cheveux en configuration rapprochée des mâchoires. La semelle de traitement 240 présente une rainure centrale 242. La semelle de traitement 240 délimite, avec une paroi de fond 248, de part et d’autre de la rainure 242, deux espaces pour réceptionner chacun un élément chauffant 250. Les éléments chauffants 250 chauffent la semelle de traitement 240.

Lors du traitement de la chevelure, les cheveux sont pincés entre les deux mâchoires 103 et 104 et le dispositif est déplacé le long de la mèche de cheveux. Les cheveux sont alors chauffés et lissés lorsqu’ils sont pincés entre les deux semelles de traitement 140 et 240. Lorsqu’ils passent entre les rainures 142 et 242, ils reçoivent de la vapeur par les sorties de vapeur 125. Cela améliore le lissage.

L’invention n’est pas limitée aux deux exemples qui viennent d’être décrits. Les caractéristiques des deux modes de réalisation peuvent être combinées dans la mesure où une telle combinaison est techniquement possible. Par exemple, la chambre de vaporisation dans le cadre d’une brosse peut être du même type que celle de l’exemple de dispositif de lissage ci-dessus et inversement. La semelle de traitement peut comporter des dents à sa surface venues de matière ou rapportées, quel que soit le dispositif de traitement de cheveux. Les sorties de vapeur peuvent s’étendre dans une rainure de la semelle ou non.

Claims (15)

1. Dispositif de traitement de cheveux (10 ; 100) par vapeur comportant
   - une chambre de vaporisation (30 ; 120) présentant un premier volume de vaporisation (34a ; 124a) présentant une entrée de fluide à vaporiser (36 ; 128) et un deuxième volume de vaporisation (34b ; 124b) en communication fluidique avec le premier volume de vaporisation (34a ;124a) par un passage de section réduite (38 ; 138) par rapport au premier volume de vaporisation (34a ; 124a),
   - une semelle de traitement des cheveux (60 ; 140) configurée pour venir en contact ou en regard avec les cheveux présentant au moins une sortie de vapeur (70 ; 125), et
   - une chambre de distribution de la vapeur (40 ; 130) distincte de la chambre de vaporisation (30 ; 120), en communication fluidique avec le deuxième volume de vaporisation (34b ; 124b) et alimentant en vapeur la sortie de vapeur (70 ; 125), ces dernières donnant directement sur la chambre de distribution (40 ; 130), et
   - au moins une structure chauffante (50 ; 150) logée dans le dispositif (10, 100) en sandwich entre un plan d’extension (S) de la semelle de traitement et des plans d’extensions (Ma, Mb) du premier et du deuxième volume de vaporisation (34a, 34b ;124a, 124b) et s’étendant de part et d’autre de la sortie de vapeur (70 ; 125)..
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le passage de section réduite (38 ; 138) est de section réduite à plus de 50%, mieux à plus de 70% par rapport à au moins une section du premier volume de vaporisation (34a ; 124a), mieux par rapport à la section du premier volume de vaporisation (34a ; 124a) sur plus de la moitié de sa longueur, mieux sur plus de 80% de sa longueur.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la chambre de vaporisation (30 ; 120), sans tenir compte de l’entrée de fluide, est symétrique par rapport à un axe longitudinal Y.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdits plans d’extension (Ma, Mb) des premier et deuxième volume de vaporisation sont identiques ou parallèles entre eux ou inclinés entre eux d’un angle strictement inférieur à 90°, mieux inférieur ou égal à 45°.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la chambre de vaporisation (30 ;120) présente en section transversale une paroi opposée à la semelle de traitement (248) concave vers la semelle de traitement (60 ; 140), notamment sous forme d’un demi-cercle, d’une demi-ellipse ou d’un demi-polygone régulier.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la structure chauffante comporte deux éléments chauffants (50 ; 150) s’étendant de côtés opposés de la ou des sorties de vapeur (70 ; 125).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le deuxième volume de vaporisation (34b ;124b) comporte une ou plusieurs chicanes (83 ;126a, 126b) sur le trajet de la vapeur, la ou les chicanes (83 ;126a, 126b) étant formées par un ou plusieurs reliefs réduisant localement la section de passage ou une paroi sur le trajet de la vapeur réduisant la section de passage de la vapeur et, de préférence, imposant un parcours en zigzag de la vapeur.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un organe d’alimentation en fluide à vaporiser (80) s’étendant au moins partiellement dans la chambre de vaporisation au travers de l’entrée de fluide à vaporiser (36), l’organe d’alimentation en fluide (80) comportant au moins un tube d’alimentation s’étendant au moins partiellement dans le premier volume de vaporisation (34a) et présentant une pluralité d’orifices d’alimentation (82) espacés entre eux s’ouvrant chacun dans le premier volume de vaporisation (34a), notamment des orifices d’alimentation (82) s’étendant vers des côtés opposés du premier volume par rapport au tube d’alimentation.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la chambre de distribution (40 ; 130) comporte un corps creux allongé formant un rail de distribution de la vapeur, le corps creux comportant une entrée de vapeur (46 ; 129), de préférence à une de ses extrémités, notamment en regard de l’ouverture d’alimentation du deuxième volume de vaporisation, de préférence le corps de la chambre de distribution est au moins partiellement venu de matière avec une paroi (32 ; 132) de la chambre de vaporisation.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la semelle de traitement (60 ; 140) comporte des dents (64) et/ou une base (60) en un matériau conducteur thermiquement.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la semelle de traitement (60 ;140) comporte des dents de part et d’autre de la ou des sorties de vapeur (70 ; 125).
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la semelle de traitement (60 ; 140) comporte une rangée de sorties de vapeur (70 ; 125) débouchant dans la chambre de distribution (40 ; 130) et s’étendant le long de l’axe longitudinal X de la semelle de traitement, de préférence en étant régulièrement espacée entre elles.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la semelle de traitement (140) comporte une rainure (142) dans laquelle la ou les sorties de vapeur (125) s’étendent, la structure chauffante (150) s’étendant de part et d’autre de la rainure, la rainure s’étendant en regard de la chambre de distribution (130).
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de traitement est une brosse, la semelle de traitement (60) comportant une pluralité de dents (64), la chambre de distribution (40) présentant deux parois latérales longitudinales séparant le volume de distribution de logement de la structure chauffante (50), de préférence la semelle de traitement (60) présentant une surface de traitement de laquelle les dents s’étendent et sur laquelle les sorties de vapeur débouchent qui est sensiblement plane ou de courbure convexe vers l’extérieur sans discontinuité.
15. Procédé de traitement de la chevelure à l’aide d’un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant la mise en contact de la chevelure avec la semelle de traitement et l’application de vapeur sur la chevelure par la ou les sorties de vapeur.