FR3007750A1 - Chassis de levage mobile pour la pose ou la depose d'un ouvrant de porte pivotante - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet un châssis de levage mobile pour la pose ou la dépose d'un ouvrant (1) de porte pivotante, ledit châssis comprenant un système de levier (2, 3) et une face d'appui mobile verticalement et adaptée pour être engagée sous le chant inférieur de l'ouvrant (1) en vue de réaliser son levage. Il comprend un premier châssis (7) mobile sur des roulettes (5a) et un second châssis (8) mobile verticalement dans ce dernier et portant la face d'appui qui présente une forme allongée suivant un axe longitudinale horizontal, un système de soutien et de calage (10a, 10b, 10c, 10d) conçu pour assujettir l'ouvrant (1) dans un plan vertical sensiblement parallèle à ladite face d'appui, et des moyens de guidage (6a, 6b) conçus pour permettre, sous l'effet de l'actionnement du système de levier relié auxdits premier et second châssis, le guidage vertical du second châssis (8).

Description

DESCRIPTION La présente invention concerne le domaine des leviers conçus pour permettre le levage d'éléments plans tels que des ouvrants de portes pivotantes en vue de réaliser leur montage ou leur démontage et a pour objet un châssis de levage mobile pour la pose ou la dépose d'un ouvrant de porte pivotante. On sait qu'une porte pivotante est constituée par un bloc-porte comprenant un cadre dormant monté fixement dans une baie et un ou plusieurs éléments plans mobiles, connus notamment sous les noms de vantaux, d'ouvrants ou de battants, ci-après dénommés ouvrants, permettant de fermer la baie. Un tel ouvrant est monté et ajusté dans le cadre dormant par l'intermédiaire de paumelles. Chaque paumelle permet le pivotement de l'ouvrant autour d'un axe vertical et comprend deux parties à savoir une partie mâle portant un gond formant un pivot, généralement fixée sur le cadre dormant, et une partie femelle, généralement fixée sur l'ouvrant, dans laquelle est emmanché le gond à l'état monté de l'ouvrant dans la porte. L'opération de pose ou de dépose de l'ouvrant dans le cadre dormant de la porte est nécessaire pour changer ou installer l'ouvrant ou encore pour réaliser une maintenance des paumelles, par exemple pour les 20 lubrifier ou changer les bagues. Une telle opération, qui exige de lever l'ouvrant depuis un point bas, par exemple depuis sa position de montage dans la porte sur les gonds des paumelles, ou de baisser l'ouvrant depuis un point haut, par exemple depuis une position de dégondage (gond de la paumelle séparé de 25 la partie femelle), nécessite de la force de la part de l'opérateur pour soulever et soutenir l'ouvrant. Elle nécessite également de l'adresse car elle est particulièrement délicate à réaliser pour la pose de l'ouvrant, depuis son état dégondé, qui doit, tout d'abord, être ajusté dans les gonds en présentant les parties mâles et les parties femelles des paumelles en regard l'une de 30 l'autre, puis être abaissé pour emmancher lesdites parties mâles et femelles l'une dans l'autre. Une telle opération est rendue encore plus complexe et contraignante lorsqu'il s'agit d'une porte très lourde telle qu'une porte blindée ou une porte en acier installée dans un bâtiment de haute sécurité - 2 - comme par exemple une centrale nucléaire et qui exige en outre, du fait de l'environnement à risque, des temps de pose et de dépose les plus réduits possibles. Pour faciliter ces opérations, on connaît déjà des outils manuels de levage tels que, par exemple, des pieds de biche, dont on vient centrer la tête aplatie, qui forme l'une de ses extrémités, sous l'ouvrant à dégonder et appuyer sur l'autre extrémité pour faire levier et lever ou soulever l'ouvrant tout en le tenant manuellement afin qu'il ne bascule pas. Toutefois, si le pied de biche permet de démultiplier les efforts de l'opérateur, il reste un moyen de fortune qui ne permet pas d'assurer aisément, notamment pour des portes lourdes, de telles opérations dans des bonnes conditions de sécurité ou de stabilité de l'ouvrant et sans perte de temps ou efforts superflus. Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé des outils de 15 levage plus évolués et plus adaptés tels que ceux décrits dans les deux documents suivants : Le document FR 2 495 123 a pour objet un appareil portatif de levage permettant à une seule personne de soulever progressivement des objets lourds, tels que des ouvrants de portes, à déplacer verticalement en 20 vue de leur montage ou démontage. A cet effet, il comprend un cric hydraulique de type usuel comportant un dispositif d'actionnement à piston manoeuvré à l'aide d'un levier articulé autour d'un axe de pivotement parallèle au plan de l'ouvrant et une pièce contrecoudée profilée de manière à être guidée verticalement et présentant une patte horizontale inférieure 25 destinée à être engagée au-dessous de l'ouvrant à soulever, c'est-à-dire au dessous du chant inférieur horizontal (si on se réfère à un plan formant plancher horizontal) de l'ouvrant. La porte est ainsi susceptible d'être dégondée ou remise sur ses gonds par la manoeuvre du levier. Toutefois, si l'appareil de levage du document FR 2 495 123 30 facilite les opérations de levage, notamment pour de petites manutentions il nécessite des déplacements de l'ouvrant et de l'appareil pour présenter correctement les pièces mâles et femelles en face l'une de l'autre, ce qui allonge le temps de pose et peut entraîner des dégradations des paumelles par un emmanchement désaxé. 35 Pour pallier cet inconvénient, le document FR 2 642 411 propose un outil de levage facilitant la pose d'éléments plans à ajuster verticalement tels que des ouvrants de portes pivotantes dans leur cadre - 3 - dormant Un tel outil se compose d'un pivot central et vertical supporté par une embase autour duquel s'articule un manche pivotant en mouvements verticaux faisant levier. Le manche se prolonge au-delà de sa zone de prise par une pièce de préhension articulée d'une part sur l'extrémité du manche et d'autre part par une liaison mécanique du type parallélogramme déformable articulée à l'extrémité supérieure du pivot. La pièce de préhension de forme générale en équerre comprend une face d'appui inférieure horizontale prévue pour être engagée sous le chant inférieur de l'ouvrant et une aile de soutien perpendiculaire à cette dernière permettant de caler le chant inférieur et l'une de ses parois, ou faces, latérales adjacentes audit chant En fonctionnement, la platine inférieure est engagée sous le bas de l'ouvrant, et l'abaissement du manche, autour d'un axe horizontal parallèle au plan de l'ouvrant, entraîne le levage de la platine inférieure et le soulèvement de l'ouvrant en vue de sa pose ou de son dégondage. Le pivotement de la pièce de préhension autour du pivot central permet de faciliter les mouvements de l'opérateur en vue de l'ajustement de l'ouvrant sur les gonds. Toutefois, si l'outil du document FR2 642 411 permet de faciliter la pose ou la dépose des ouvrants, il nécessite, à l'instar des autres outils de relevage actuels et notamment de celui décrit dans le document précité FR 2 495 123, un maintien, par l'opérateur, de l'ouvrant simplement posé sur la face ou platine d'appui et en appui par la partie inférieure de l'une de ses parois, ou faces, latérales contre une face de soutien. Un tel maintien n'est pas toujours aisé, notamment pour un ouvrant de poids élevé, et l'ouvrant peut être déséquilibré avec le risque de blesser l'opérateur ou d'être dégradé ou d'abimer les paumelles lors de l'emmanchement dans les gonds. En outre, ces outils de levage, du fait du maintien de l'ouvrant par l'opérateur, nécessitent souvent l'assistance d'un deuxième opérateur, 30 par exemple pour des opérations de maintenance visant à lubrifier ou remplacer les paumelles. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un châssis de levage mobile, particulièrement adapté pour des portes lourdes, permettant de sécuriser les opération de levage des ouvrants 35 en ne nécessitant aucun maintien des ouvrants par un ou plusieurs opérateurs, tout en facilitant les ajustements des opérations de levage et en réduisant encore les temps de pose et de dépose des ouvrants. - 4 - A cet effet, le châssis de levage mobile pour la pose ou la dépose d'un ouvrant de porte pivotante, ledit ouvrant formant un élément plan comprenant un chant inférieur et deux faces latérales adjacentes à ce dernier, ledit châssis comprenant, selon un plan horizontal de référence 5 formant un plancher, un système de levier et une face d'appui mobile verticalement et adaptée pour être engagée sous le chant inférieur de l'ouvrant de sorte à venir au contact dudit chant pour supporter et lever, ou baisser, l'ouvrant, se caractérise essentiellement en ce que la face d'appui présente une forme plane allongée suivant un axe longitudinal horizontal et 10 en ce qu'il comprend en outre : - un premier châssis monté sur des moyens de roulement ou de glissement assurant sa mobilité sur le plancher, - un second châssis mobile en translation verticale dans le premier châssis et portant la face d'appui, ledit second châssis comprenant 15 un espace de réception, qui s'étend verticalement au-dessus et le long de ladite face d'appui, et une ouverture d'accès permettant l'introduction de l'ouvrant dans ledit espace, - un système de soutien et de calage, solidaire du second châssis, conçu pour assujettir, dans l'espace de réception, l'ouvrant dans un 20 plan vertical sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la face d'appui, - des moyens de guidage conçus pour permettre, sous l'effet de l'actionnement du système de levier monté et articulé sur les premier et second châssis, le guidage en translation verticale du second châssis. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-25 après, qui se rapporte à au moins un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la figure la montre une vue en perspective du châssis de levage selon la présente invention, à l'état de réception d'un ouvrant, ledit 30 châssis comprenant des éléments stabilisateurs anti-basculement à l'état déployé de stabilisation, dans une première forme de réalisation du système de soutien et de calage de l'ouvrant, - la figure lb montre une vue de dessus du châssis de levage et de l'ouvrant représentés sur la figure la, 35 - la figure 2 montre une vue de profil du châssis de levage représenté sur la figure 1, à l'état non déployé des éléments stabilisateurs et faisant apparaître la position du levier de manoeuvre, d'une part, à l'état - 5 - haut (en traits continus) correspondant à la position basse du second châssis portant la face d'appui et, d'autre part, à l'état bas (en traits interrompus), correspondant à la position haute du second châssis permettant son dégondage, - la figure 3 montre une vue en coupe selon A-A du châssis de levage représenté sur la figure la, - la figure 4 montre une vue en coupe selon B-B du châssis de levage représenté sur la figure la, - la figure 5 montre une vue en coupe selon C-C du châssis de levage représenté sur la figure la, à l'état bas de l'ouvrant, - la figure 6 montre une vue en coupe selon C-C du châssis de levage représenté sur la figure la, à l'état haut de l'ouvrant, - la figure 7 correspond à la figure 2 à l'état haut du levier et à l'état bas de l'ouvrant, - la figure 8 correspond à la figure 2 à l'état bas du levier et à l'état haut de l'ouvrant, - la figure 9 montre une vue en coupe partielle selon D-D du châssis de levage représenté sur la figure la, - la figure 10 montre une vue en coupe partielle selon E-E du châssis de levage représenté sur la figure la, - la figure 11 montre une vue en coupe selon F-F du châssis de levage représenté sur la figure la, - la figure 12a montre une vue en perspective du châssis représenté sur la figure la, à l'état de réception de l'ouvrant, dans une 25 deuxième forme de réalisation du système de soutien et de calage de 1' ouvrant, - la figure 12b montre une vue de dessus du châssis et de l'ouvrant représentés sur la figure 12a. Les figures montrent un châssis de levage mobile pour la pose 30 ou la dépose d'un ouvrant 1 de porte pivotante, ledit ouvrant formant un élément plan comprenant un chant inférieur la et deux (grandes) faces latérales lb, le adjacentes à ce dernier, ledit châssis comprenant un système de levier 2, 3 et une face d'appui 4 mobile verticalement et adaptée pour être engagée sous le chant inférieur de l'ouvrant 1. 35 Par la suite, le châssis selon la présente invention sera décrit par rapport à un plan horizontal de référence formant un plancher P sur lequel peut reposer le châssis à l'état monté et de fonctionnement. - 6 - Conformément à la présente invention, la face d'appui 4 présente une forme plane allongée suivant un axe longitudinal horizontal X et en ce qu'il comprend en outre : - des moyens de guidage 6a, 6b, - un premier châssis 7 monté sur des moyens de roulement 5 assurant sa mobilité sur le plancher P, - un second châssis 8 mobile en translation verticale dans le premier châssis 7 et portant la face d'appui 4, ledit second châssis comprenant un espace de réception 9, qui s'étend verticalement au-dessus et le long de ladite face d'appui 4 et comprend une ouverture d'accès 9a permettant l'introduction de l'ouvrant 1 dans ledit espace, - un système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 11b, 11c, 11d, 11e solidaire du second châssis 8 et étant conçu pour assujettir, dans l'espace de réception, l'ouvrant 1 dans un plan vertical sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la face d'appui 4. Toujours conformément à la présente invention, les moyens de guidage 6a, 6b sont conçus pour permettre, sous l'effet de l'actionnement du système de levier 2, 3 monté et articulé sur les premier et second châssis 7, 8, le guidage en translation verticale du second châssis 8.

Les moyens de roulement 5a du premier châssis 7 peuvent être des roulettes, de préférence des roulettes pivotantes. Ces dernières peuvent être des roulettes commercialisées par la société BLIKLE, connues par exemple sous la référence « LKR-SPO-75K ». On comprendra que la face d'appui 4 est adaptée, une fois engagée sous le chant inférieur de l'ouvrant 1, pour venir au contact du chant inférieur la en supportant l'ouvrant 1 concerné en vue de réaliser, par le déplacement vertical de la face d'appui 4, le levage de l'ouvrant 1 (voir notamment les figures 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11). Un tel levage consiste à déplacer l'ouvrant 1 depuis un point bas jusqu'à un point haut de dégondage ou réciproquement (figures 6 et 8). Une telle face d'appui 4 peut s'étendre longitudinalement de façon continue ou non, c'est-à-dire qu'elle peut être constituée, lorsqu'elle n'est pas continue, le long de l'axe longitudinal X, par une succession de faces d'appui horizontales situées dans un même plan. On comprendra également que l'axe longitudinal X de la face d'appui 4 définit, en quelque sorte, l'axe longitudinal de l'ensemble composé par les premier et second châssis 7 et 8. - 7 - Dans un mode de réalisation préférentiel, le système de levier 2, 3 peut comprendre un levier 2 de manoeuvre et un mécanisme d'articulation 3 comprenant au moins un axe de pivotement, dit pivot, 3a, 3b ou 3c. De préférence, le ou chaque pivot 3a, 3b ou 3c peut s'étendre transversalement, de préférence horizontalement et perpendiculairement, à l'axe longitudinal X de la face d'appui 2. En outre le levier 2 peut être monté autour du ou de chaque pivot 3a, 3b, 3c (voir notamment les figures la, 2, 7, 8 et 12a). Dans une forme de réalisation préférentielle des premier et second châssis 7, 8, 8, comme on peut le voir sur toutes les figures annexées, ceux-ci peuvent présenter chacun une forme parallélépipédique rectangle comprenant deux côtés inférieur et supérieur horizontaux, deux côtés latéraux verticaux parallèles à l'axe longitudinal X et deux côtés d'extrémité verticaux à savoir un premier côté d'extrémité et un second côté d'extrémité. En outre, le côté inférieur horizontal du second châssis peut comprendre la face d'appui 4, non visible sur les figures la, 2, 3, 7, 8 et 12a. Les premiers côtés d'extrémité des premier et second châssis 7, 8 peuvent être ouverts pour former l'ouverture d'accès 9a permettant l'introduction de l'ouvrant 1 concerné dans le second châssis 8. Le côté supérieur du premier châssis 7 peut être ouvert pour permettre le passage du second châssis 8 lors de sa translation verticale. Le côté supérieur du second châssis 8 peut être ouvert pour permettre, le cas échéant, le passage de la partie supérieure de l'ouvrant 1. Les côtés latéraux verticaux du premier châssis 7 peuvent être parallèles à ceux du second châssis 8 et l'espace de réception 9 peut s'étendre longitudinalement entre les côtés latéraux verticaux du second châssis. D'autre part, la présente invention peut prévoir que les seconds côtés d'extrémité des premier et second châssis 7, 8 puissent comprendre les moyens de guidage 6a, 6b et que ces derniers puissent être conçus pour que lesdits seconds côtés d'extrémité soient montés coulissant l'un dans l'autre (voir notamment les figures la, 2, 3, 9, 10, 11, 12), notamment dans un plan vertical. Les faces de soutien du système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 11b, 11c, 11d, 11e peuvent être prévues pour être 35 supportées par au moins l'un des deux côtés latéraux verticaux du second châssis 8, (voir notamment les figures la, lb, 3, 4, 5, 6, 9, 11, 12a et 12b) - 8 - ou par au moins l'un des autres côtés, notamment au moins l'un des côtés d' extrémité. Ainsi, on comprendra que chaque face de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 11b, 11c, 11d, 1 le peut être fixée, en n'importe quel(s) point(s), directement ou indirectement, sur l'un des deux côtés latéraux verticaux du second châssis 8 parallèles à l'axe longitudinal X, de préférence en n'importe quel(s) point(s) de fixation situé(s) dans l'espace délimité par les bords horizontaux et verticaux du côté latéral vertical concerné ou sur l'un desdits bords horizontaux ou verticaux de ce dernier, de préférence sur le bord horizontal supérieur de ce dernier (figures la, lb, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12a, 12b). En outre, les faces de soutien 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 11b, 11c, 11d, 1 le peuvent être prévues pour être rapportées (toutes les figures annexées) ou formées, dans une variante non représentée sur les figures annexées, au moins partiellement, par au moins une partie de la surface interne d'au moins l'un des côtés latéraux verticaux. Dans la variante, l'ouvrant 1 peut alors être serré ou bloqué entre, d'une part, au moins une face de soutien rapportée sur l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8 et capable de venir au contact de l'une des faces latérales de l'ouvrant 1 et, d'autre part, une surface de soutien formant une partie intégrante de la surface de l'autre côté latéral vertical et étant en contact avec l'autre face latéral de l'ouvrant 1. De préférence, comme on peut le voir sur les figures annexées, les côtés latéraux verticaux, inférieur et supérieur horizontaux et/ou d'extrémité, des premier et second châssis 7, 8 peuvent être réalisés à partir d'un assemblage d'élément tubulaires, ou de barres, rigides, de préférence métalliques. Au moins une partie de ces éléments tubulaires, ou barres, peut constituer les bords horizontaux et verticaux formant les contours délimitant chaque dit côté.

Par ailleurs, comme on peut le voir notamment sur les figures la, 2, 7, 8 et 12a, il peut être prévu, en plus des éléments tubulaires, ou barres, formant les bords verticaux et horizontaux des côtés des premier et/ou second châssis 7 et 8, des éléments de soutien et/ou de renfort 8a, par exemple des barres ou des tubes rigides, pouvant servir de support au système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 11b, 11c, 11d, lle et/ou renforcer les côtés, notamment les côtés latéraux verticaux en étant - 9 - fixés sur au moins l'un des bords horizontaux et/ou verticaux, de préférence en reliant au moins deux bords verticaux et/ou horizontaux entre eux. Ainsi, les seconds côtés d'extrémité des premier et second châssis 7 et 8 peuvent comprendre des éléments tubulaires, ou des barres, s'étendant verticalement et formant des montants 6a et 6b verticaux. En outre, afin de permettre le guidage en translation verticale, par coulissement, du second châssis 8 dans le premier châssis 7, les montants 6a du second châssis 8 peuvent être montés coulissant dans les montants 6b du premier châssis 7 ou réciproquement. A cet effet, pour permettre le coulissement, les montants 6a et/ou 6b du premier châssis 7 et/ou du second châssis 8 peuvent être creux pour recevoir les montants 6a ou 6b de l'autre châssis 7 ou 8. On comprendra que dans cette forme de réalisation des moyens de guidage, les seconds côtés d'extrémité du second châssis 8 ne comprennent pas de bord inférieur pour permettre le coulissement des montants respectifs 6a, 6b les uns dans les autres (voir notamment les figures la, 2, 3, 7, 8 et 12a). Dans un mode de réalisation préférentiel de l'articulation du levier 2 sur les premier et second châssis 7, 8, le levier 2 peut être conçu pour être articulé sur au moins l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8 et sur au moins l'un des côtés latéraux verticaux du premier châssis 7. Plus particulièrement, le mécanisme d'articulation 3 peut comprendre un premier ensemble d'au moins un pivot 3a pouvant assurer la liaison articulée entre le levier 2 et au moins l'un des côtés latéraux verticaux du premier châssis 7 et un second ensemble d'au moins un pivot 3b, 3c pouvant assurer la liaison articulée entre le levier 2 et au moins l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8 (figures la, 2, 7, 8, 12a). Les côtés latéraux verticaux du second châssis 8 peuvent comprendre chacun un bord supérieur horizontal et le premier côté d'extrémité du premier châssis 7 peut comprendre deux bords verticaux. 30 Dans ce cas, le levier 2 peut être conçu pour être articulé sur au moins l'un des bords supérieurs horizontaux des côtés latéraux verticaux du second châssis 8 et sur au moins l'un des bords verticaux du premier côté d'extrémité du premier châssis 7. De préférence, le levier 2 peut être conçu pour être articulé sur 35 au moins l'un des bords supérieurs des côtés latéraux verticaux du second châssis 8, le cas échéant sur les éléments tubulaires, ou les barres, - 10 - métalliques constituant lesdits bords, plus préférentiellement sur la partie inférieure de chaque bord supérieur concerné. De préférence, comme on peut le voir notamment sur les figures la, lb, 2, 7, 8, 12, le mécanisme d'articulation peut comprendre en outre un jeu d'au moins une biellette 3d. En outre, d'une part, le premier ensemble d'au moins un pivot 3a peut comprendre au moins un premier pivot 3a, ledit premier ensemble pouvant assurer directement la liaison entre le levier 2 et au moins l'un des côtés latéraux verticaux du premier châssis 7 et, d'autre part, le second ensemble d'au moins un pivot 3b, 3c peut comprendre au moins un second pivot 3b et au moins un troisième pivot 3c, ledit second ensemble pouvant assurer indirectement, c'est-à-dire par l'intermédiaire de la ou chaque biellette3d, la liaison entre le levier 2 et au moins l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8. L'une des extrémités libre de la ou chaque biellette 3d peut alors être articulée sur le levier 2 par l'intermédiaire du ou de l'un des seconds pivots 3, tandis que l'autre extrémité libre peut être articulée sur le ou l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8, le cas échéant sur le bord supérieur du ou de l'un des côtés verticaux du second châssis 8, par l'intermédiaire du ou de l'un des troisièmes pivots 3c.

De préférence, lorsque le levier 2 est conçu pour être articulé sur chaque côté latéral vertical, comme on peut le voir notamment sur figures la, lb, 2, 7, 8, 12a, 12b, le jeu peut comprendre préférentiellement deux biellettes 3d articulées chacune sur l'un des deux côtés latéraux verticaux. On peut voir également que chaque biellette 3d peut s'étendre, préférentiellement, dans un plan vertical perpendiculaire aux pivots 3a, 3b, 3c du mécanisme d'articulation 3, c'est-à-dire, dans un plan parallèle aux côtés latéraux verticaux des premiers et second châssis 8 et de préférence dans le même plan que lesdits côtés latéraux verticaux ou à proximité immédiate de ce dernier.

Plus particulièrement, on peut voir sur les figures la, 2, 7, 8, 12a et 12b que le levier 2 peut être relié, de manière articulée, à chaque côté latéral vertical du premier châssis 7, en au moins un point d'articulation, le cas échéant formé par l'un des premiers pivots 3a, en retrait du premier côté d'extrémité. A cet effet, notamment dans le cas où le châssis de levage est réalisé par un assemblage d'éléments tubulaires ou de barres, au moins l'un des côtés latéraux verticaux du premier châssis 7 peut comprendre un support d'articulation 7c s'étendant dans le côté latéral vertical et qui peut - 11 - être fixé sur l'un des bords verticaux du premier côté d'extrémité. Le levier 2 peut alors être relié, de manière articulée, sur au moins l'un des deux supports d'articulation 7c, le cas échéant par l'intermédiaire du ou des premiers pivots 3a, en retrait des premiers côtés d'extrémité, notamment du ou de chaque bord vertical de ces derniers. Chaque support d'articulation 7c peut être réalisé par exemple à partir d'éléments tubulaires, ou de barres, rigides, de préférence métalliques. De préférence, le ou chaque levier 2, peut comprendre une partie de préhension 2a, c'est-à-dire une partie formant une poignée, permettant sa saisie et son actionnement vers le haut (voir notamment figures 2, 7) ou vers le bas (figure 8) par l'opérateur. En outre le levier 2 peut se prolonger au-delà des seconds côtés d'extrémité de sorte que la partie de préhension 2 puisse s'étendre derrière ces derniers et donc derrière les premier et second châssis 7 et 8. D'autre part, les points d'articulation, formés par les pivots 3a, 3b, 3c, entre le levier 2 et les premier et seconds châssis 7, 8 peuvent être situés de préférence vers les premier côtés d'extrémité, c'est-à-dire en des points éloignés de la partie de préhension 2a, ce de façon à créer un levier de grande longueur générant une force de levage importante et efficace (figures la, lb, 2, 7, 8, 12a et 12b). Dans un mode de réalisation préférentiel du levier 2, comme on peut le voir plus particulièrement sur les figures la, lb, 7, 8, 12a et 12b, celui-ci peut présenter une forme tubulaire en U dont les deux branches 2b de ce dernier peuvent s'étendre parallèlement aux côtés latéraux verticaux des premier et second châssis 7, 8 et la base du U peut former la partie de préhension 2a. Cette dernière peut alors être prévue pour s'étendre horizontalement derrière les seconds côtés d'extrémité, parallèlement à ces derniers. Par ailleurs, les branches du U peuvent être reliées, de manière articulée, par leurs extrémités libres, au mécanisme d'articulation 3.

L'extrémité libre de chaque branche du levier 2 en U peut être articulée, d'une part, sur l'un des côtés latéraux verticaux du premier châssis 7, le cas échéant sur l'un des supports d'articulation 7c, par l'intermédiaire de l'un des premiers pivots 3a et, d'autre part, sur l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8, le cas échéant sur le côté supérieur horizontal de l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8, par l'intermédiaire de l'une des biellettes 3d articulées autour des seconds et troisièmes pivots 3b, 3c. - 12 - De préférence, comme on peut le voir notamment sur les figures la, 2, 7, 8 et 12a chaque branche 2b du levier en U peut s'étendre dans le plan de l'un des côtés latéraux verticaux du premier châssis 7. A cet effet, les bords latéraux verticaux du second côté d'extrémité du premier châssis 7, formés le cas échéant par les montants verticaux 6b, peuvent être décalés vers l'intérieur, dans le plan des seconds côtés d'extrémités, de sorte à laisser un passage latéral pour chaque branche 2b du levier 2. Une telle configuration permet de conférer plus de compacité au châssis de levage.

On peut voir également, notamment sur les figures la, 2, 7, 8 et 12a que chaque branche 2b du levier 2 en U peut se prolonger à son extrémité libre par une pièce de liaison 2c allongée et rigide s'étendant de préférence perpendiculairement à la branche 2b concernée et que chaque pièce de liaison 2c peut être reliée, par son extrémité libre, de manière articulée, le cas échéant, à l'une des biellettes 3d par l'intermédiaire de l'un des seconds pivots 3b. On peut voir également que, chaque pièce de liaison 2c peut être reliée fixement à la branche 2b correspondante en étant décalée latéralement vers l'autre branche 2c de sorte à pouvoir s'étendre, le cas échéant avec la biellette 3d associée, dans le plan du côté latéral vertical du second châssis 8. Le système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 1 lb, 11c, 11d, 11e peut comprendre, d'une part, au moins deux faces de soutien 10a; 11a, dont l'une au moins de ces dernières peut être rendue mobile dans l'espace de réception 9 et, d'autre part, des moyens d'entraînement 10b, 10c; 1 lb, 11c permettant de déplacer la ou chaque face de soutien 10a ; 1 la rendue mobile de sorte à réaliser l'assujettissement de l'ouvrant 1 par son serrage ou son blocage latéral, au niveau de ses faces latérales lb, lc, entre les faces de soutien 10a; 1 la et au moins un organe de manoeuvre 10d; 1 ld permettant d'actionner les moyens d'entraînement 10b, 10c; 1 lb, 11c (figures la, lb, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 11, 12a et 12b). On notera, dans une forme de réalisation non représentée sur les dessins annexés, qu'au moins l'une des faces de soutien 10a, 1 la peut être formée par une surface intégrée dans l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8, le cas échéant par une surface d'un élément tubulaire ou d'une barre du second châssis 8. Dans un mode de réalisation préférentielle du système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 1 lb, 11c, 11d, 11e les moyens - 13 - d'entraînement 10b, 10c ; 1 lb, 11c peuvent comprendre des écrous 10b ; 1 lb de déplacement fixés latéralement, de part et d'autre de l'espace de réception 9, sur le second châssis 8 et des tiges 10c ; llc filetées vissées dans les écrous 10b ; 1 lb transversalement à l'axe longitudinal X de la face 5 d'appui 4, et notamment, le cas échéant, transversalement au plan de l'ouvrant 1 logé dans l'espace de réception 9. En outre chaque tige 10c ; 11c de déplacement peut comprendre à l'une de ses extrémités libres une pièce de soutien qui peut comporter une face externe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la tige 10c ; 11c. La face externe s'étendant à 10 l'une des extrémités libres de chaque tige 10c ; 11c peut ainsi former l'une des faces de soutien 10a; 11a, tandis que l'autre extrémité libre de la tige 10c ; llc correspondante peut être reliée à l'un des organes de manoeuvre 10d ; 1 ld (voir notamment les figures la, lb, 3, 4, 5, 6, 9, 11, 12a, 12b). De préférence, le système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 15 10d; 11a, 11b, 11c, 11d, 1 le peut comprendre au moins deux faces de soutien 10a; 1 la en vis en à vis. Chaque face de soutien 10a, 1 la peut ainsi former, selon que celle-ci est plus ou moins élargie, un point de contact ou une surface de contact plus ou moins grande capable de venir serrer ou bloquer 20 latéralement l'une des faces latérales la ou lb de l'ouvrant 1 introduit dans l'espace de réception 9 en vue de son maintien dans une position verticale. De préférence, comme on peut le voir notamment sur les figures la, lb, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8, 9, 11 dans une première forme de réalisation, le système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d peut 25 comprendre deux ensembles d'au moins trois faces de soutien 10a, formant de préférence trois points de contact, chaque ensemble étant prévu pour agir contre l'une des faces latérales lb, le de l'ouvrant 1 en vue de réaliser, en coopération avec l'autre ensemble, à l'état de réception de l'ouvrant 11, le serrage et/ou le blocage latéral de ce dernier. Chaque ensemble peut être 30 prévu, le cas échéant, pour être supporté par l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis 8 pour réaliser sur chaque face latérale lb, le de l'ouvrant 1, situé dans l'espace de réception 9, trois points, ou surfaces, de serrage ou de blocage. Dans cette première forme de réalisation, chaque pièce de 35 soutien comprenant l'une des faces de soutien 10a peut être par exemple un pied à rotule, de préférence avec patin antiglisse, c'est-à-dire dont la face externe du patin forme la face de contact et présente une surface de contact - 14 - antiglisse permettant un contact de serrage ou de blocage efficace avec la face latérale lb ou lc de l'ouvrant 1 concerné. De tels pieds à rotule peuvent être du type commercialisés par exemple par la société Emile Maurin et connus par exemple sous la référence « 35-426-50 ».

Chaque face de soutien 10a peut être manoeuvrée par son propre organe de manoeuvre 10d (figures la, lb, 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12) ou, dans une variante non représentée, par un organe de manoeuvre 10d commun à plusieurs faces de soutien 10a, par exemple un organe de manoeuvre 10d par ensemble de faces de soutien 10a.

Dans une seconde forme de réalisation, comme on peut le voir sur les figures 12a et 12b, le système de soutien et de calage 11a, 11b, 11c, 11d, lle peut comprendre deux faces de soutien lla élargies en vis à vis, chaque face de soutien étant prévue pour agir contre l'une des faces latérales lb, lc de l'ouvrant 1 en vue de réaliser, en coopération avec l'autre ensemble, le serrage et/ou le blocage latéral de l'ouvrant. Chaque face de soutien 1 la peut présenter, par exemple, une forme ronde carrée ou rectangulaire. Les deux faces de soutien 1 la peuvent ainsi former, en quelque sorte, un étau permettant d'assujettir l'ouvrant 1 entre les deux faces de soutien lla élargies qui peuvent être manoeuvrées par deux organes de manoeuvre l ld propres à chaque face de soutien lla ou uniquement par un organe de manoeuvre l ld commun aux deux faces de soutien lla en vis à vis. Dans cette seconde forme de réalisation, chaque pièce de soutien comprenant l'une des faces de soutien lla peut être par exemple un barreau ou une plaque carrée, ronde ou rectangulaire, dont l'une des grandes faces latérales ou longitudinales forme l'une des faces de soutien lla élargies, l'autre face opposée à ladite face de soutien pouvant alors être reliée fixement ou de manière articulée à l'extrémité de l'une des tiges l lb (figures 12a et 12b).

En outre, comme on peut le voir sur les figures 12a et 12 b, le système de soutien et de calage 11a, 11b, 11c, 11d, 1 le dans la seconde forme de réalisation peut comprendre des moyens de guidage complémentaires, par exemple un ou plusieurs axes de guidage 1 le, permettant de maintenir ou de renforcer le maintien de chaque pièce de soutien présentant une face de soutien 1 la élargie pour permettre un guidage plus efficace et plus solide de son déplacement dans l'espace de - 15 - réception 9 et/ou son maintien dans une orientation donnée (figures 12a et 12b). On comprendra que, dans la première forme de réalisation du système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d, chaque face de soutien 10a formant un point de contact présente une étendue surfacique inférieure à celle de chaque face de soutien 1 la du système de soutien et de calage 11a, 1 lb, 11c, 11d, 1 le dans sa seconde forme de réalisation comprenant uniquement deux faces de soutien en vis-à-vis (voir notamment les figures la, lb, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12a, 12b).

Chaque organe de manoeuvre 10d, 1 ld peut consister en un volant de manoeuvre s'étendant verticalement et permettant d'actionner la rotation axiale de la ou des tiges 10c horizontales reliées à ce dernier (figures la, lb, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12a, 12b). De préférence, de sorte à empêcher le basculement des premier et second châssis 7, 8 et partant de l'ouvrant 1 concerné, à l'état de réception et de support de ce dernier dans l'espace 9, le premier châssis 7 peut comprendre en outre des éléments stabilisateurs 7a latéraux antibasculement, éventuellement conçus pour être déployables, montés sur le premier châssis 7, de préférence, le cas échéant, sur chaque côté latéral vertical de ce dernier, et conçus pour reposer sur le plancher P. De préférence les éléments stabilisateurs peuvent être montés sur des roulettes 5b, de préférence des roulettes pivotantes, par exemple des roulettes du même type que les roulettes 5a du premier châssis 7, reposant sur le plancher P.

D'autre part, afin de pouvoir, le cas échéant, déployer latéralement de tels stabilisateurs 7a et éviter un encombrement trop important du châssis de levage en cas de non utilisation des stabilisateurs, ceux-ci peuvent être montés sur le premier châssis 7, plus particulièrement sur chaque côté latéral vertical, par l'intermédiaire d'articulations 7b permettant d'assurer un déplacement angulaire relatif entre les éléments stabilisateurs 7a et le premier châssis 7. De tels stabilisateurs peuvent être réalisés à partir d'un assemblage d'éléments tubulaires, ou de barres, rigides, de préférence métalliques.

De préférence, le châssis de levage selon la présente invention peut comprendre en outre un système de blocage 12 pouvant comprendre une face de contact 12a solidaire du second châssis 8, une butée 12b - 16 - solidaire du premier châssis 7, un mécanisme d'entraînement 12c, 12d conçu pour permettre, sous l'effet de son actionnement, le déplacement de la face de contact 12a et/ou de la butée 12b de sorte à établir un contact de butée entre la face de contact 12a et la butée 12b empêchant ou bloquant la translation verticale vers le bas du second châssis 8, depuis un point haut de levage, ou permettant une translation verticale vers le bas progressive et retenue de ce dernier sous l'effet d'une continuité de l'actionnement après l'établissement du contact de butée. Il peut comprendre également un élément de manoeuvre 12e permettant d'actionner le mécanisme d'entraînement 12c 12d (figures la, lb, 2, 7, 8, 9, 12a et 12b). Comme on peut le voir sur les figures 2, 7, 8, la butée 12b peut être montée fixement dans le premier châssis 7, de préférence dans ou à proximité d'un plan vertical contenant l'axe longitudinal de l'ensemble de châssis 7, 8, et peut être située axialement sous la face de contact 12a qui peut être rendue mobile verticalement, notamment dans le référentiel du second châssis 8, grâce au mécanisme d'entraînement 12c, 12d. Dans une forme de réalisation préférentielle, le mécanisme d'entraînement 12c, 12d peut comprendre un écrou 12c, de préférence d'axe vertical, de préférence un écrou trapézoïdal avec collerette, pouvant être fixé sur le second châssis 8 et au moins une tige 12d filetée d'entraînement, de préférence une tige filetée trapézoïdal, pouvant être vissée dans l'un écrou 12c. En outre, l'extrémité inférieure de la ou de chaque tige 12d peut comprendre ou former la face de contact 12a, tandis que l'autre extrémité libre peut être reliée à l'élément de manoeuvre 12e (figures la, lb, 2, 7, 8, 9, 12a et 12b). De préférence, comme on peut le voir notamment sur les figures la, 2, 7, 8, 12a, le système de blocage 12 peut comprendre en outre un palier 12f et la butée 12b peut être montée dans le palier 12f dans lequel peut se déplacer et être guidée verticalement l'extrémité inférieure de la tige 12d. L'élément de manoeuvre 12e peut consister en un volant de manoeuvre s'étendant de préférence horizontalement et permettant d'actionner la rotation axiale de la tige 12d portant à son extrémité inférieure la face de contact 12a.

La butée 12b peut être, par exemple, une butée à billes connue par exemple sous le nom et la référence « BATIFER-166890». Le palier 12f peut être un palier commercialisé par exemple par la société IGUS connu - 17 - par exemple sous la référence : «GFM-151824-32 ». L'écrou 12c du mécanisme d'entraînement peut être par exemple un écrou commercialisé par l'entreprise Norelem, par exemple connu sous la référence « 24005200413 ».

La présente invention peut prévoir, sans sortir de son cadre, une pluralité de butées 12b et de faces de contacts 12a et de leur moyens d'entraînement (écrous 12c, tiges 12d). Comme on peut le voir notamment sur les figures la, lb, 2, 7, 8, 12a et 12b, le second châssis 8, qui est monté dans le premier châssis 7, peut comprendre, de ce fait, un second côté d'extrémité dont le bord supérieur peut être situé en retrait, vers l'intérieur, du bord supérieur du second côté d'extrémité du premier châssis 7. Ainsi, dans le cas où le bord supérieur du second côté d'extrémité du premier châssis 7 peut être prévu pour comprendre ou intégrer la butée 12b et le cas échéant le palier 12f contenant cette dernière, le bord supérieur du second côté d'extrémité du second châssis 8 peut comprendre une extension 8a vers l'arrière pouvant s'étendre au-dessus de la butée 12b et pouvant intégrer l'écrou 12c recevant la tige 12d portant la face de contact 12a coopérant avec la butée 12b située en contrebas.

Si on se réfère maintenant aux figures la, lb, 2, 7, 8, 12a, 12b, on peut voir que, pour permettre à un opérateur de déplacer l'ensemble des premiers et second châssis 7 et 8 sur le plancher P, le premier châssis 7 peut comprendre une poignée 7e qui peut être fixée sur le second côté d'extrémité, de préférence au niveau de son bord supérieur et, de préférence en s'étendant au-delà de l'élément de manoeuvre 12e. En fonctionnement, notamment pour l'opération de dépose d'un ouvrant 1 monté, via des paumelles ld (représentées partiellement au niveau de leur partie fixée sur l'ouvrant 1 sur les figures 2, 7, 8), dans un cadre dormant (non représenté sur les figures annexées), l'opérateur peut déplacer le châssis de relevage, à l'aide de la poignée 7e, à l'état où le second châssis 8 est en position basse et le levier 2 en position haute (voir notamment les figures la, lb, 2, 7, 12a, 12b), pour engager la face d'appui 4 sous le chant inférieur la de l'ouvrant 1 à dégonder, puis lorsque la face d'appui 4 est positionnée sous le chant inférieur 1, avec l'axe longitudinal X sensiblement parallèle à ce dernier, l'opérateur actionne les volants de manoeuvre 10d du système de soutien et de calage 10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 1 lb, 11c, 11d, 1 le pour réaliser le blocage ou le serrage de l'ouvrant 1 entre - 18 - les faces de soutien 10c. Puis l'opérateur actionne le levier 2 vers le bas ce qui a pour effet de lever le second châssis 8 qui vient mettre en contact la face d'appui 4 avec le chant inférieur la et soulever l'ouvrant 1 jusqu'à un point haut du second châssis 8 assurant le dégondage de la porte (figures 6 et 8). Puis l'opérateur actionne le volant de manoeuvre 12e du système de blocage 12 dans un certain sens de rotation pour amener la face de contact 12a de la tige 12d contre la butée 12b située en contrebas, ce qui a pour effet de bloquer le second châssis 8 en position haute. Pour réaliser l'opération de descente du second châssis 8, par exemple pour remettre l'ouvrant 1 dans les gonds des paumelles ld, l'opérateur continue d'actionner le volant de manoeuvre 12e du système de blocage dans le même sens, ce qui a pour effet de permettre une descente progressive et soutenue du second châssis 8 par le contact permanent de la face de contact 12a du second châssis 8 avec la butée 12b du premier châssis 7. En position haute de dégondage, l'opérateur peut également actionner le volant de manoeuvre 12e du système de blocage dans le sens inverse pour désengager la face de contact 12a de la butée 12b tout en soutenant le levier 2 rappelé vers le haut par l'effet de gravité agissant sur le second châssis 8 portant l'ouvrant 1 et qui n'est alors plus retenu par le contact entre la face de contact 12a et la butée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrit et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Par exemple, les notions de verticalité ou d'horizontalité des éléments constitutifs du châssis de levage doivent être comprises comme définissant, pour les orientations horizontales des éléments concernés, des orientations horizontales ou sensiblement horizontales et pour les orientations verticales des éléments concernés, des orientations verticales ou sensiblement verticales.

Claims (19)

1. REVENDICATIONS1) Châssis de levage mobile pour la pose ou la dépose d'un ouvrant (1) de porte pivotante, ledit ouvrant formant un élément plan comprenant un chant inférieur (la) et deux faces latérales (lb, 1c) adjacentes à ce dernier, ledit châssis comprenant, selon un plan horizontal 5 (P) de référence formant un plancher, un système de levier (2, 3) et une face d'appui (4) mobile verticalement et adaptée pour être engagée sous le chant inférieur de l'ouvrant (1) de sorte à venir au contact dudit chant pour supporter et lever, ou baisser, l'ouvrant (1), caractérisé en ce que la face d'appui (4) présente une forme plane allongée suivant un axe longitudinal 10 (X) horizontal et en ce qu'il comprend en outre : - un premier châssis (7) monté sur des moyens de roulement (5a) ou de glissement assurant sa mobilité sur le plancher (P), - un second châssis (8) mobile en translation verticale dans le premier châssis (7) et portant la face d'appui (4), ledit second châssis 15 comprenant un espace de réception (9), qui s'étend verticalement au-dessus et le long de ladite face d'appui (4), et une ouverture d'accès (9a) permettant l'introduction de l'ouvrant (1) dans ledit espace, - un système de soutien et de calage (10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 1 lb, 11c, 11d, 11e), solidaire du second châssis (8), conçu pour assujettir, 20 dans l'espace de réception, l'ouvrant (1) dans un plan vertical sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la face d'appui (4), - des moyens de guidage (6a, 6b) conçus pour permettre, sous l'effet de l'actionnement du système de levier (2, 3) monté et articulé sur les premier et second châssis (7, 8), le guidage en translation verticale du 25 second châssis (8).
2. 2) Châssis de levage, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le système de levier (2,
3. 3) comprend un levier (2) de manoeuvre et un mécanisme d'articulation (3) comprenant au moins un axe de pivotement, dit pivot, (3a, 3b, 3c) qui s'étend transversalement à l'axe longitudinal de la 30 face d'appui (4), ledit levier étant monté autour du ou de chaque pivot (3a, 3b, 3c). 3) Châssis de levage, suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les premier et second châssis (7, 8) présentent chacun une forme parallélépipédique rectangle comprenant deux côtés inférieur et supérieur- 20 - horizontaux, deux côtés latéraux verticaux parallèles à l'axe longitudinal (X) et deux côtés d'extrémité verticaux à savoir un premier côté d'extrémité et un second côté d'extrémité (7) et en ce que le côté inférieur du second châssis comprend la face d'appui (4), les premiers côtés d'extrémité des premier et second châssis (7, 8) sont ouverts pour former l'ouverture d'accès (9a) et le côté supérieur du premier châssis (7) est ouvert pour permettre le passage du second châssis (8) lors de sa translation verticale, les côtés latéraux verticaux du premier châssis (7) sont parallèles à ceux du second châssis (8), ledit espace de réception s'étendant longitudinalement entre les côtés latéraux verticaux du second châssis (8).
4. 4) Châssis de levage, suivant la revendication 3, caractérisé en ce que les seconds côtés d'extrémité des premier et second châssis (7, 8) comprennent les moyens de guidage (6a, 6b) et en ce que ces derniers sont conçus pour que lesdits seconds côtés d'extrémité soient montés coulissant l'un dans l'autre, notamment dans un plan vertical.
5. 5) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 3 à 4, caractérisé en ce que les côtés des premier et second châssis (7, 8) sont réalisés à partir d'un assemblage d'élément tubulaires, ou de barres, rigides.
6. 6) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le levier (2) est conçu pour être articulé sur au moins l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis (8) et sur au moins l'un des côtés latéraux verticaux du premier châssis (7) et en ce que le mécanisme d'articulation (3) comprend un premier ensemble d'au moins un pivot (3a) assurant, directement ou indirectement, la liaison articulée entre le levier (2) et l'un au moins des côtés latéraux verticaux du premier châssis (7) et un second ensemble d'au moins un pivot (3b, 3c) assurant, directement ou indirectement, la liaison articulée entre le levier (2) et au moins l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis (8).
7. 7) Châssis de levage, suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le mécanisme d'articulation comprend en outre un jeu d'au moins une biellette (3d) et en ce que, d'une part, le premier ensemble d'au moins un pivot (3a) comprend au moins un premier pivot (3a), ledit premier ensemble assurant directement la liaison entre le levier (2) et l'un au moins des côtés latéraux verticaux du premier châssis et, d'autre part, le second ensemble d'au moins un pivot (3b, 3c) comprend au moins un second pivot (3b) et au moins un troisième pivot (3c), ledit second ensemble assurant- 21 - indirectement, par l'intermédiaire de la ou chaque biellette (3d), la liaison entre le levier (2) et au moins l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis (8), l'une des extrémités libre de la ou chaque biellette (3d) étant articulée au levier (2) par l'intermédiaire du ou de l'un des seconds pivots (3), tandis que l'autre extrémité libre est articulée sur le ou l'un des côtés latéraux verticaux du second châssis (8) par l'intermédiaire du ou de l'un des troisièmes pivots (3c).
8. 8) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 6 à 7, caractérisé en ce que le levier (2) est conçu pour être articulé sur les deux côtés latéraux verticaux des premier et second châssis (7, 8) et présente une forme tubulaire en U dont les deux branches de ce dernier s'étendent sensiblement parallèlement auxdits côtés latéraux verticaux et la base du U s'étend horizontalement derrière les second côtés d'extrémité et en ce que les branches du U sont reliées par leurs extrémités libres au mécanisme d'articulation (3).
9. 9) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que les côtés latéraux verticaux du second châssis (8) comprennent chacun un bord supérieur horizontal et le premier côté d'extrémité du premier châssis (7) comprend deux bords verticaux et en ce que le levier (2) est conçu pour être articulé sur au moins l'un desdits bords supérieurs et sur au moins l'un desdits bords verticaux.
10. 10) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le système de soutien et de calage (10a, 10b, 10c, 10d; 11a, llb, llc, 11d, 11e) comprend, d'une part, au moins deux faces de soutien (10a; 11a), dont l'une au moins de ces dernières est rendue mobile dans l'espace de réception (9) et, d'autre part, des moyens d'entraînement (10b, 10c; llb, llc) permettant de déplacer la ou chaque face de soutien rendue mobile de sorte à réaliser l'assujettissement de l'ouvrant (1) par son serrage ou son blocage latéral, au niveau de ses faces latérales (lb, 1c), entre lesdites faces de soutien et au moins un organe de manoeuvre (10d; 11d) permettant d'actionner les moyens d'entraînement.
11. 11) Châssis de levage, suivant la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (10b, 10c; llb, llc) comprennent des écrous (10b ; 11b) de déplacement fixés latéralement, de part et d'autre de l'espace de réception, sur le second châssis (8) et des tiges (10c ; llc) filetées vissées dans lesdits écrous transversalement à l'axe longitudinal de- 22 - la face d'appui (4) et comprenant chacune à l'une de ses extrémités une pièce de soutien comportant une face externe, sensiblement perpendiculaire à l'axe de la tige, formant l'une des faces d'appui (10a) tandis que son autre extrémité est reliée à l'un des organes de manoeuvre (10d ; 11d).
12. 12) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 10 à 11, caractérisé en ce que le système de soutien et de calage (10a, 10b, 10c, 10d; 11a, 11b, 11c, 11d, 11e) comprend au moins deux faces de soutien (10a; 11a) en vis à vis.
13. 13) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que le système de soutien et de calage (10a, 10b, 10c, 10d) comprend deux ensembles composés chacun d'au moins trois faces de soutien (10a) formant trois points de contact, chaque ensemble étant prévu pour agir par contact contre l'une des faces latérales (lb, lc) de l'ouvrant (1) en vue de réaliser, en coopération avec l'autre ensemble, à l'état de réception de l'ouvrant 1, le serrage et/ou le blocage latéral de ce dernier.
14. 14) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 10 à 11 prises chacune ensemble avec la revendication 12, caractérisé en ce que le système de soutien et de calage (11a, 1 lb, 11c, 11d, 11e) comprend deux faces de soutien (11a) élargies en vis en à vis, chaque face de soutien étant prévue pour agir par contact contre l'une des faces latérales (lb, lc) de l'ouvrant (1) en vue de réaliser, en coopération avec l'autre ensemble, à la manière d'un étau, le serrage et/ou le blocage latéral de l'ouvrant (1).
15. 15) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le premier châssis (7) comprend en outre des éléments stabilisateurs (7a) latéraux anti-basculement conçus pour reposer sur le plancher (P) montés sur le premier châssis (7) de sorte à empêcher le basculement des premier et second châssis (7, 8) à l'état de 30 réception et de support de l'ouvrant (1) sur la face d'appui (4), lesdits éléments stabilisateurs étant éventuellement montés sur des roulettes (5b).
16. 16) Châssis de levage, suivant la revendication 15, caractérisé en ce que les éléments stabilisateurs (7a) sont conçus pour être déployables et sont montés sur le premier châssis (7) par l'intermédiaire d'articulations 35 (7b) permettant d'assurer un déplacement angulaire relatif entre lesdits éléments stabilisateurs et le premier châssis (7) afin de pouvoir déployer latéralement lesdits stabilisateurs.- 23 -
17. 17) Châssis de levage, suivant l'une quelconque des revendication 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système de blocage (12) comprenant une face de contact (12a) solidaire du second châssis (8), une butée (12b) solidaire du premier châssis (7), un mécanisme d'entraînement (12c, 12d) conçu pour permettre, sous l'effet de son actionnement, le déplacement de la face de contact (12a) et/ou de la butée (12b) de sorte à établir un contact de butée entre la face de contact (12a) et la butée (12b) empêchant ou bloquant la translation verticale vers le bas du second châssis (8), ou permettant une translation verticale vers le bas progressive et retenue de ce dernier sous l'effet d'une continuité de l'actionnement après l'établissement du contact de butée, et un élément de manoeuvre (12e) permettant d'actionner ledit mécanisme d'entraînement.
18. 18) Châssis de levage, suivant la revendication 17, caractérisé en ce que la butée (12b) est montée fixement dans le premier châssis (7), de préférence dans ou à proximité d'un plan vertical contenant l'axe longitudinal de l'ensemble de châssis (7, 8), et est située axialement sous la face de contact (12a) qui est rendue mobile verticalement grâce au mécanisme d'entraînement (12c, 12d).
19. 19) Châssis de levage, suivant la revendication 18, caractérisé en ce que le mécanisme d'entraînement (12c, 12d) comprend un écrou (12c), d'axe vertical, fixé sur le second châssis (8) et une tige filetée d'entraînement vissée dans l'écrou (12c) et en ce que l'extrémité inférieure de la tige (12d) comprend la face de contact (12a), tandis que l'autre extrémité libre est reliée à l'élément de manoeuvre (12e).