FR3007560A1 - Systeme centralise de surveillance du trafic routier - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un système centralisé de surveillance du trafic routier permettant la recherche de véhicules et la verbalisation d'infractions routières. Il regroupe un système informatique central (2), un réseau de caméras de vidéosurveillance (1) et un dispositif portable (7) d'identification des véhicules par lecture des plaques d'immatriculation (10). Il permet de relever de nombreuses infractions en temps réel et d'enregistrer des séquences vidéos de ces infractions. Il permet également de lancer une recherche de véhicule.

Description

-1- SYSTÈME CENTRALISE DE SURVEILLANCE DU TRAFIC ROUTIER La présente invention concerne la recherche de véhicules, la surveillance d'infractions routières et leur verbalisation. Il existe aujourd'hui un nombre conséquent de dispositifs liés à la surveillance du trafic routier. Certains permettent la détection et la verbalisation d'infractions routières, d'autres sont axés sur la recherche de véhicules surveillés ou volés.

On classera en deux groupes les technologies existantes : - Les détecteurs d'infraction, se basant sur la lecture automatique de la plaque d'immatriculation (Doppler, laser, boucle électromagnétique, capteur vidéo, ...) - Les dispositifs de modification des plaques (plaques d'immatriculation électroniques, RFID...) On classera en quatre groupes les brevets existants : - Dispositif indépendant fixe (ex: radar fixe). - Dispositif indépendant transportable (ex: jumelles à visée laser pour contrôle de vitesse). - Systèmes en "maillage": ensemble de dispositifs fixes connectés à un système 20 central. - Dispositifs portables: de petite taille, ils permettent de récolter des informations sur un véhicule et son propriétaire à partir de la lecture de plaque. Plusieurs de ces dispositifs peuvent coexister sur un même territoire et fonctionner de façon complémentaire. Par exemple, le déploiement d'un dispositif 25 indépendant fixe (ex : radars fixes) est complémentaire avec un dispositif de contrôle transportable (ex: jumelles à visée laser) pour des contrôles ponctuels. Cependant, l'emploi de plusieurs de ces dispositifs, souvent fabriqués par des fournisseurs différents, ne permet pas de créer un réel système homogène de contrôle. La communication avec les systèmes d'information (SI) des entités 30 utilisatrices est développée au cas par cas. Les dispositifs les plus performants permettent au mieux l'accès aux données de cette entité en temps réel mais ne permettent pas la transmission de ces données et leurs mises à jour aux autres dispositifs. La plupart d'entre eux proposent un système de comparaison avec des bases 35 de données de plaques afin de vérifier le statut d'un véhicule (recherché, volé...). - 2 - La comparaison se fait de deux façons: - Soit les fichiers sont intégrés aux dispositifs. - Soit les dispositifs comprennent un système de communication sécurisé avec le système d'information qui met à disposition ces fichiers.

Si on considère la chaîne de traitement, depuis les registres de véhicules fournis par les administrations utilisatrices jusqu'à la comparaison des plaques d'immatriculation contrôlées, il apparaît que les différents dispositifs cités plus haut se positionnent tous en aval de cette chaîne. En coexistant sur un même territoire et en fonctionnant de façon autonome sans présenter de solution support pour la gestion des données des administrations utilisatrices, il se crée des coupures dans la transmission des informations. L'objectif de la présente invention est de mettre à disposition d'une administration un système de surveillance centralisé permettant une communication entre ces différents types de dispositifs et une communication entre différentes structures susceptibles de les utiliser (Police Nationale, Police Municipale, FISC, Douanes, Société d'autoroute...) sur l'ensemble de la chaîne de traitement. Pour la description de l'invention, il est nécessaire de connaître les définitions suivantes: - SCSTR: Acronyme utilisé pour désigner l'invention (Système Centralisé de Surveillance du Trafic Routier) LPR: License Plate Recognition: Reconnaissance de plaques d'immatriculation) - Cloud (Computing): accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées paramétrables SaaS: Software as a Service. Il s'agit d'un logiciel opérant depuis une plateforme sur infrastructure cloud. Il est accessible grâce à une simple connexion internet ET ne nécessite pas d'être installé sur le terminal qui l'utilise. - PaaS: Platform as a Service: Il s'agit d'une plateforme de développement hébergée sur une infrastructure cloud. Elle fournit au développeur un ensemble de bases de donnée et de bibliothèques permettant la conception des SaaS et la mutualisation de 30 leurs ressources. - Maillage: Réseau des caméras disposées de façon à pouvoir modéliser l'infrastructure routière d'un territoire à surveiller. Intergiciel (ou Middleware): Logiciel intermédiaire permettant la communication entre deux systèmes d'information. -3- - Registres de véhicules: listes de plaques d'immatriculation fournies par une entité utilisatrice dans le but d'établir une correspondance lors d'une comparaison avec les plaques identifiées par le SCSTR (ex: véhicules volés, véhicules surveillés,...) L'invention se compose de trois éléments: Le premier élément : le Système Informatique Central (SIC) (2) sur cloud permettant: a) de coordonner les différentes fonctions du dispositif. b) de développer et supporter les intergiciels entre les systèmes d'informations des différentes entités utilisatrices et le dispositif. c) le stockage l'organisation et le partage des données issues de la vidéo- surveillance (1) et des fichiers utilisateurs, de façon sécurisée, sans limite de quantité et pouvant être partagées selon la nécessité. d) l'ensemble des programmes sous formes de Software as a Service (SaaS) permettant d'effectuer les différentes procédures de calcul des installations.

Le deuxième élément : les dispositifs de surveillance du trafic routier (1) et (7). Le troisième élément : le(s) centre(s) de contrôle (11). Pour des raisons de clarté: - les moteurs de traitement de l'image permettant la reconnaissance de plaques d'immatriculation (LPR pour License Plate Recognition) et de reconnaissance de type 20 de véhicule (RTV) étant en vente dans le commerce, le détail de ces procédés ne sera pas explicité. - De nombreux traitements informatiques dans le Système Centralisé de Surveillance du Trafic Routier (SCSTR) sont réalisés par des logiciels SaaS reposant sur le SIC (2). Le terme SaaS sera utilisé par défaut pour désigner ces programmes. 25 Le système informatique central (SIC) sur cloud (2) est une Platform as a Service (PaaS). Il permet de mutualiser les bases de données, les fichiers et les bibliothèques utilisés par les différents SaaS qu'il héberge. Le SIC (2) est donc une plateforme qui permet de faire fonctionner les différents SaaS qui pilotent le système. Cette plateforme à la particularité d'être 30 évolutive en termes de capacités de stockage. D'ordinaire, le stockage de l'intégralité des images des véhicules prises par chaque caméra pose immédiatement un problème de limite de capacité. La PaaS reposant sur une infrastructure en cloud computing permet d'étendre cette capacité sans réelle limite. La durée de stockage de chaque fichier est paramétrable et laissée au choix de l'utilisateur du programme. Le 35 SIC peut calculer et facturer le coût de ce stockage. - 4 - Lors de la création de nouveaux programmes, les bibliothèques sont disponibles sur la plateforme et sont réutilisables. Le partage des données entre les différents programmes ne nécessite aucun traitement. Le SIC permet donc le développement de nouveaux SaaS utilisant des ressources communes à la demande des utilisateurs, comme par exemple l'ajout d'un nouveau dispositif de contrôle au SCSTR. La communication entre les dispositifs de contrôle (fixes (1) et portables(7)) et les systèmes d'information des structures utilisatrices (police, douanes...) se fait par le biais de SaaS intergiciels. Les registres de véhicules (immatriculations, véhicules surveillés, véhicules volés...) sont comparés en temps réel dans le SIC (2). Les intergiciels permettent également la transmission des infractions relevées à l'administration concernée pour une verbalisation en temps réel. L'accès aux différents programmes et bases de données est protégé par un protocole de sécurité. Celui-ci comprend entre autres une double identification de l'utilisateur et du terminal au travers d'un protocole sécurisé, un cryptage AES 256. L'accès est ensuite limité par l'administrateur aux services et bases de données concernées. En ce qui concerne les dispositifs de contrôle, cette invention est basé sur au minium deux dispositifs : un réseau de camera en maillage (1) et un dispositif 20 portable. Pour le réseau de caméra en maillage : Un réseau de caméras de vidéo-surveillance est disposé sur le territoire à contrôler. Chaque caméra contrôle un sens de circulation à un point donné. Celle-ci est reliée à un boîtier électronique permettant une partie du traitement de l'image et la 25 communication sans fil (6) au SIC(2). Un SaaS hébergé sur le SIC (2) permet d'effectuer ces traitements. Il comprend notamment les moteurs RTV et LPR. Les caméras enregistrent de façon continue le flux de circulation. Les véhicules (5) sont traqués tant qu'ils sont dans les champs de vision de la caméra. 30 Le moteur RTV identifie le type de véhicule (5) (voiture, moto, camion, bus). Le moteur LPR permet de lire la plaque (10) sur au moins une des images de la séquence (8). Chaque véhicule est ainsi identifié et l'ensemble des images (8) sur lesquelles il apparaît sont regroupées, indexées dans le SIC - notamment par géolocalisation et horodatage de la prise de vue et stockées - dans une base donnée - 5 - (4) "plaques d'immatriculations identifiées". Cette base réunie pour chaque numéro de plaque les informations suivantes : - horodatage du passage devant chaque caméra. - images prises par chaque caméra. - référence de la caméra. Une fois le véhicule (5) identifié, la plaque (10 est recherchée - via le SIC (2) - dans : - les différents registres (stockés dans les bases de données sur le cloud (4)) de véhicules mis à disposition par les entités utilisatrices pour récolter les informations et lo alertes liées au véhicule. - la base de donnée (4) "plaques d'immatriculations identifiées" afin de retracer le parcours du véhicule identifié. Si une information notable ressort de la recherche sur la plaque (10), une alerte sonore et visuelle apparaît au Centre de Contrôle (CC) (11), signalant la 15 démarche à suivre (contacter une personne, transmettre les données...). Quelque soit l'issue de la recherche, les images sont stockées sur SIC (2). En cas d'infraction relevée, un dossier "verbalisation" (9) est créé regroupant les images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) et les informations correspondant à l'infraction. Ce fichier est transmis en temps réel au système 20 d'information de l'organisme en charge de verbaliser. Principes de détection des infractions par le dispositif de maillage (1): - Excès de vitesse moyenne : le parcours du véhicule pouvant être retracé, un calcul de sa vitesse moyenne est réalisé entre deux points en comparant la distance parcouru au temps réalisé. Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation"(9) 25 est créé. - Excès de vitesse instantanée à l'aide d'un détecteur de vitesse : le dispositif peut être relié (tout ou partie) à des détecteurs de vitesse. Ces détecteurs, de façon non-exhaustive pouvant être une boucle de passage électromagnétique, un doppler ou une visée laser. Le détecteur calcule et compare la vitesse enregistrée à la vitesse 30 autorisée. L'enregistrement des images dépendant du passage du véhicule dans le champs de la caméra et non du détecteur, les images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) (8) sont également enregistrées. Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation" (9) est créé. - Excès de vitesse instantanée à l'aide d'une deuxième caméra : la première caméra 35 est disposée selon un angle permettant de voir la plaque d'immatriculation. La - 6 - deuxième caméra est disposée selon un angle permettant de voir le marquage au sol (ou un autre repère fixe à défaut de marquage). Les deux caméras sont synchronisées par le logiciel. Le passage du véhicule est donc identifié par les deux caméras. La distance parcourue entre deux images d'une même séquence vidéo peut ainsi être calculée par triangulation et la vitesse peut être déduite. La vitesse calculée est comparée à la vitesse autorisée. Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation" (9) est créé. Non-respect d'arrêt à un feu tricolore à l'aide d'une deuxième caméra : La première caméra est disposée selon un angle permettant de voir la plaque 10 d'immatriculation. La deuxième caméra est disposée selon un angle permettant de voir le feu tricolore et la chaussée. Les caméras sont synchronisées par le logiciel. La ligne d'arrêt est paramétrée lors de l'installation. La deuxième caméra détecte le passage du feu d'une couleur à une autre en détectant la position de la source lumineuse. Si un véhicule franchi la ligne d'arrêt alors que le feu est au rouge, le 15 dispositif relève l'infraction. Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation" (9) est créé. Non respect d'arrêt à un stop à l'aide d'une deuxième caméra: La première caméra est disposée selon un angle permettant de voir la plaque d'immatriculation. La deuxième caméra est disposée selon un angle permettant de 20 voir la chaussée. La ligne d'arrêt est paramétrée lors de l'installation. Les deux caméras sont synchronisées par le logiciel. Une zone d'arrêt est paramétrée lors de l'installation pour s'adapter à la topographie du terrain. Lors de la pénétration dans cette zone la vitesse est calculée de la même façon que pour la vitesse instantanée. Si la vitesse n'est pas nulle à un moment dans cette zone, le véhicule est en 25 infraction. Une vitesse maximum peut toutefois être paramétrée pour laisser une marge d'erreur. Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation" (9) est créé. Utilisation d'une voie réservée à une catégorie de véhicule : Lors de l'installation du dispositif, il est possible de paramétrer certaines voies de circulation comme réservées à un certain type de véhicule. L'index des voies et 30 leurs particularités (réservées à un type de véhicule, sens de circulation, hauteur maximum...) sont stockées dans une base de donnée (4) "voies" sur le SIC (2). L'ARTV permet de distinguer les catégories de véhicule et ainsi de vérifier à chaque passage si le véhicule correspond ou non à la catégorie. Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation" (9) est créé. - 7 - Dans les cas de circulation en sens interdit : de la même façon que pour les voies réservées, le sens de circulation d'une voie est enregistré dans la base de données (4) "voies" hébergée sur le SIC (2). La caméra est positionnée de façon à voir les plaques de la voiture. Le SaaS vérifie le sens de circulation de la voiture et le compare à la base de données (4) "voies". Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation"(9) est créé. Dans les cas de dépassement non-autorisé : sur certains tronçons, il est possible de paramétrer cette fonction. Le dispositif compare alors la position relative de deux véhicules sur des voies différentes. Si le véhicule se trouvant sur la voie de gauche roule plus vite que celui sur la voie de droite, il sera plus éloigné au fur et à mesure des images. Le paramétrage de cette règle peut être inversé pour les pays dont le sens de circulation est inversé. Si le véhicule est en infraction, un fichier "verbalisation" (9) est créé. Pour les autres infractions: en fonction de l'évolution de la loi et de son application dans différents pays, cette liste de fonctions pourra être étendue. Chaque infraction s'ajoute à la base de données (4) "Infractions" sur le SIC . Celle-ci peut être consultée depuis le Centre de Contrôle ou par les opérateurs terrain lors des contrôles avec le dispositif portable (7) (ci-après). Cette invention comporte également un dispositif portable à destination des opérateurs sur le terrain (7): Le dispositif portable (7) permet à des opérateurs sur terrain d'effectuer des contrôles à vitesse réduite (<50 km/h) ou à l'arrêt. Il peut s'appliquer notamment dans le cadre d'un contrôle routier (arrêt et contrôle des véhicules) ou de véhicules en stationnement.

L'opérateur vise la face avant ou arrière du véhicule (5) avec la caméra du dispositif (7). Le SaaS qui comprend un algorithme d'ALPR lit la plaque et la compare de la même façon que pour le dispositif de maillage (1) cité plus haut. Le dispositif portable (7) est également lié au SIC (2). Ainsi, en cas de comparaison positive entre la plaque et une des bases de donnée (4) de registres de véhicules, le dispositif crée une alerte, visuelle et sonore indiquant à l'opérateur la conduite à tenir. Le dispositif est disponible sur PDA, smartphones, tablettes et PC portable. Il est nécessaire de disposer d'une connexion internet et d'une caméra ayant une résolution minimale de 800x600 pixels et 25 fps (frame per second - images par 35 seconde). - 8 - La caméra peut être celle du terminal si la résolution est suffisante ou une caméra externe ajoutée au terminal. Le programme utilisé sur le terminal est composée de deux parties: - Un SaaS, hébergé sur le SIC et prenant en charge les algorithmes de LPR et 5 d'ARTV et la communication avec le SIC (2) (comparaison avec les bases de données (4) de registres de véhicules. - Une application hébergée sur le terminal servant à la fois d'interface homme-machine (IHM), et de vidéo-capteur permettant la capture des images à transmettre au SaaS.

10 Tous les calculs étant réalisés par le SaaS, le dispositif (7) est compatible avec tout appareil mobile à condition que le système d'exploitation permette le développement d'une application. La comparaison étant réalisée également avec la base de données (4) d'infractions du SIC (2), l'opérateur à également la possibilité de faire payer les 15 infractions relevées par le système de maillage (1) lors d'un contrôle. Pour les appareils étant munis d'un GPS, la géolocalisation des appareils permet de: - localiser un contrôle. - repérer en temps réel les opérateurs terrain sur l'interface du centre de contrôle.

20 Pour les autres dispositifs: le SCSTR est conçu avant tout pour fournir à une entité utilisatrice un système permettant de faire communiquer différents dispositifs de contrôle. L'ajout de nouveaux dispositifs utilisant une caméra est donc possible sous réserve de pouvoir extraire les images en temps réel.

25 Pour le centre de contrôle (CC) (11): le CC (11) est l'interface mise à disposition de l'entité utilisatrice. Il peut y avoir plusieurs CC (11), séparés en fonction des zones géographiques ou des dispositifs à superviser (ex: un CC (11) pour l'ensemble du dispositif fixe (1) et un CC (11) pour les dispositifs portables (7). Le CC (11) est un SaaS supporté par le SIC. Il ne nécessite donc pas 30 d'installation sur le matériel de l'entité utilisatrice et peut donc être déployé sur tous support autorisant une connexion internet. Le CC (11) permet de gérer les fonctions principales suivantes: - visualisation des différents flux vidéo des caméras sélectionnées. - visualisation en direct des infractions et des correspondances avec les registres de 35 véhicules. -9- - création de nouvelles bases de données (4) de registres. - création d'alarmes et de consignes à destination des opérateurs terrain utilisant un dispositif portable (7). - messagerie pour communiquer entre le CC (11) et les opérateurs terrain. - console d'administration du SCSTR. De nombreuses fonctions sont disponibles afin d'optimiser la gestion du système de surveillance, notamment, les statistiques d'infractions, une visualisation 3D des flux avec mise en valeur des embouteillages, la visualisation du tracé du parcours d'un véhicule, le repérage en temps réel des équipes effectuant les contrôles sur terrain avec les dispositifs portables (7). La structure même de la plateforme SIC étant le développement de programmes liés entre eux, cette liste ne peut être considérée comme exhaustive. Les dessins annexés illustrent l'invention: la figure 1 représente la vue d'ensemble du dispositif de maillage de caméras. La figure 2 représente la vue 15 d'ensemble du dispositif portable pour agent de terrain. La figure 3 représente la saisie d'images par le dispositif de maillage. La figure 4 représente la chaîne de traitement des informations.

Claims (2)

1. REVENDICATIONS1. Système de surveillance du trafic routier caractérisé en ce qu'il comporte: a. un Système Informatique Central (SIC) (2) sur Cloud (Platform as a Service) destiné à faire fonctionner les différents Software as a Service (SaaS) qui pilotent le système, à mutualiser des bases de données (4) et des bibliothèques pour la création de nouveaux programmes SaaS utilisant des ressources communes, à assurer la communication en temps réel entre les dispositifs de contrôle fixe (1) et portable (7) et les bases de données (4) de registres des véhicules contenus dans lo les systèmes d'information des structures utilisatrices par le biais d'intergiciels, ainsi que destiné à stocker les images issues des séquences vidéo enregistrées. b. au moins un dispositif de contrôle fixe (1) destiné à surveiller l'infrastructure routière d'un territoire et à détecter des infractions routiers. c. au moins un dispositif de contrôle portable (7) destiné à effectuer des contrôles à 15 vitesse réduite ou à l'arrêt. d. au moins un Centre de Contrôle (CC) (11) sous forme de SaaS hébergé sur le Système Informatique Central (SIC) (2) sur Cloud (PaaS) servant d'interface utilisateur. e. un système d'authentification sécurisé comprenant une double authentification 20 utilisateur / terminal, un cryptage AES 256 et un système de droits gérant séparément les accès aux services et aux données.
2. 2) Système selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de contrôle fixe (1) est caractérisé en ce qu'il comporte: 25 a. un réseau de caméras de vidéo-surveillance (1), chacune d'entre elles étant reliée à un boîtier électronique. b. un boîtier électronique apte à traiter une partie de l'image, à partir de l'acquisition du flux vidéo, et apte à réaliser la communication sans fil avec le SIC (2) sur cloud (PaaS). 30 c. un logiciel SaaS comprenant notamment les moteurs RTV (reconnaissance de type de véhicule) et LPR (License Plate Recognition: Reconnaissance de plaques d'immatriculation) et permettant d'identifier les véhicules (5), de relever les infractions et de communiquer avec le dispositif de contrôle portable (7).) Système selon les revendications 1 et 2, dans lequel le dispositif de contrôle fixe (1) est caractérisé en ce qu'il réalise: - L'enregistrent de façon continue du flux de circulation. - Le traque des véhicules (5) tant qu'ils sont dans les champs de vision de la 5 caméra. - L'identification du type de véhicule (5) (voiture, moto, camion, bus) par le biais du moteur RTV (reconnaissance de type de véhicule). - La lecture de la plaque (10) sur au moins une des images de la séquence (8) par le biais du moteur LPR (License Plate Recognition: Reconnaissance de plaques 10 d'immatriculation). 4) Système selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de contrôle portable (7) est caractérisé en ce qu'il comporte: a. un terminal portable disposant d'une connexion internet et d'une caméra 15 (smartphone, PDA, tablette numérique ou ordinateur portable relié à une caméra). b. un logiciel SaaS permettant d'identifier les véhicules par lecture automatique de la plaque d'immatriculation c. une communication (6) avec le Système Informatique Central (SIC) (2) pour comparer les plaques aux bases de données (4) et pour créer des alertes visuelles 20 et sonores. 5) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le Système Informatique Central (SIC) (2) est caractérisé en ce qu'il comporte une capacité de stockage évolutive des images issues des séquences vidéo 25 enregistrées, ainsi que la capacité de calculer et facturer le coût de ce stockage. 6) Système selon la revendication 1, dans lequel le Centre de Contrôle (CC) (11) est caractérisé en ce qu'il permet: a. l'affichage des flux vidéos des caméras sélectionnées. 30 b. la mise à disposition de fonctions de paramétrage pour la gestion centralisée du système. c. une visualisation en 3D de l'état du trafic sur une carte. d. la communication avec les dispositifs portables (7), comprenant une messagerie et le repérage visuel sur carte des dispositifs portables géolocalisés.- 12 - e. la communication avec les bases de données (4) de registres de véhicules f. l'envoi d'alarmes sonores et visuelles, et de consignes (démarches à suivre) pour les agents sur le terrain effectuant les contrôles. 7) Système selon l'une quelconque des revendications 1 et 6, caractérisé en ce qu'il réalise: a. la détection et la verbalisation instantanée des excès de vitesse en association à un détecteur de vitesse (boucle électro-magnétique, doppler, laser...). b. la détection et la verbalisation des excès de vitesse instantanée en association 10 avec une deuxième caméra. c. la détection et la verbalisation des excès de vitesse moyenne. d. la détection et la verbalisation des infractions pour utilisation de voie réservée. e. la détection et la verbalisation des infractions de non-respect de l'arrêt au feu tricolore. 15 f. la détection et la verbalisation des infractions de non-respect de l'arrêt stop. g. la détection et la verbalisation des infractions de circulation en sens interdit. h. la comparaison en temps réel des véhicules identifiés avec les fichiers de recherche mis à disposition par les structures utilisatrices (véhicules volés, surveillés...). 20 8) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de verbalisation selon les étapes suivantes: a. l'envoi des fichiers images et informations prouvant l'infraction au système d'information de la structure en charge de la verbalisation. 25 b. le regroupement des fichiers images et informations en un dossier "verbalisation" (9). c. l'envoi du dossier "verbalisation" (9) sur le système d'information de l'organisme en charge de verbaliser en temps réel. 30 9) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de détection et verbalisation des infractions de vitesse instantanée associé à un détecteur de vitesse selon les étapes suivantes: a. l'adaptation d'un détecteur de vitesse au dispositif b. Le détecteur calcule et compare la vitesse enregistrée à la vitesse autorisée.- 13 - c. le regroupement d'images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) dans le dossier "verbalisation" (9). 10) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé 5 en ce qu'il comprend une méthode de détection et verbalisation des infractions de vitesse instantanée associé à une deuxième caméra selon les étapes suivantes: a. deux caméras de vidéo-surveillance disposées selon des angles différents: une permettant la lecture de plaque, l'autre permettant de voir le marquage au sol. b. la synchronisation de ces caméras par un SaaS. 10 c. la triangulation de la distance parcourue par le véhicule entre deux images. d. le regroupement d'images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) dans le dossier "verbalisation" (9). 11) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé 15 en ce qu'il comprend une méthode de détection et verbalisation des infractions de vitesse moyenne selon les étapes suivantes: a. le tracé du parcours du véhicule au travers du dispositif de maillage de caméra (1). b. le calcul de la vitesse moyenne entre deux points. 20 c. le regroupement d'images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) dans le dossier "verbalisation" (9). 12) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de tracé du parcours du véhicule selon les 25 étapes suivantes: a. l'indexation de chaque groupe d'images (8) correspondant à un véhicule identifié. b. la tenue sur le SIC (2) d'une base de donnée (4) "plaques d'immatriculations identifiées" rattachant à chaque plaque contrôlée (10) l'horodatage du passage du 30 véhicule correspondant devant une caméra, la référence de cette caméra. 13) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de détection et verbalisation des infractions pour utilisation de voie réservée selon les étapes suivantes:- 14 - a. une caméra de vidéo-surveillance placée dans un angle permettant de lire la plaque d'immatriculation des véhicules. b. détection du sens de circulation de véhicule. c. vérification par le SaaS auprès de la base de données (4) de voies sur le SIC du sens de circulation de la voie surveillée. d. comparaison avec le sens de circulation du véhicule. e. si le véhicule roule à contre-sens, l'infraction est relevée. f. regroupement d'images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) dans le dossier "verbalisation" (9). 14) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de détection et verbalisation d'infraction de non-respect d'arrêt au feu tricolore selon les étapes suivantes: a. deux caméras de vidéo-surveillance disposées selon des angles différents: une permettant la lecture de plaque, l'autre permettant de voir le feu tricolore et la chaussée. b. la synchronisation par un SaaS de ces deux caméras. c. la détection du passage du feu au rouge par détection de la position du signal lumineux. d. le paramétrage de la ligne d'arrêt. e. la détection par la caméra de feu du franchissement de la ligne d'arrêt. f. regroupement d'images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) dans le dossier "verbalisation" (9). 15) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de détection et verbalisation d'infraction de non-respect d'arrêt au stop à l'aide d'une deuxième caméra selon les étapes suivantes: a. deux caméras de vidéo-surveillance disposées selon des angles différents: l'une permettant la lecture de plaque, l'autre permettant de voir la chaussée. b. la synchronisation par un SaaS de ces deux caméras. e. le paramétrage d'une zone d'arrêt devant la ligne de stop. d. le paramétrage d'une vitesse maximum dans cette zone (vitesse nulle ou basse selon qu'on souhaite laisser une marge d'erreur).- 15 - e. la triangulation de la distance parcourue par le véhicule entre deux images des caméras synchronisées. f. regroupement d'images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) dans le dossier "verbalisation" (9). 5 16) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de détection et verbalisation d'infraction de circulation en sens interdit selon les étapes suivantes: a. reconnaissance du type de véhicule (voiture, camion, bus, moto...) 10 b. communication avec la base de donnée (4) des voies sur le SIC (2) pour vérifier le type de véhicule pour lequel est réservée la voie. c. comparaison entre le type de véhicule et le type de voie. d. regroupement d'images contextuelles (avant, pendant et après l'infraction) dans le dossier "verbalisation" (9). 15 17) Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une méthode de comparaison en temps réel des véhicules identifiés avec les bases de données (4) de registre de véhicule selon les étapes suivantes: 20 a. une synchronisation en temps réel des fichiers mis à disposition par les entités utilisatrices et les bases de données (4) du SIC (2) sur cloud. b. une communication en temps réel entre les caméras du réseau de maillage (1) et le SIC (2) sur cloud. Les plaques d'immatriculation (10) sont lues et transmises au SIC (2) en temps réel. 25 c. une comparaison par un SaaS entre les plaques (10) et les différentes bases données (4) de recherche. d. la signalisation par une alarme sonore et visuelle en cas de correspondance. Cette alarme est transmise à la fois au(x) centre(s) de contrôle et aux dispositifs de contrôle portables (7).