FR3002263A3

FR3002263A3 - Charniere a interrupteur de securite integre

Info

Publication number: FR3002263A3
Application number: FR1451170A
Authority: FR
Inventors: Alberto Bertani
Original assignee: Elesa SpA
Current assignee: Elesa SpA
Priority date: 2013-02-18
Filing date: 2014-02-14
Publication date: 2014-08-22
Anticipated expiration: 2024-02-14
Also published as: US20140230191A1; DE202014100708U1; ITMI20130061U1; US8966714B2; FR3002263B3

Abstract

L'invention concerne une charnière de sécurité apte à contraindre une porte à se déplacer par rapport à un châssis fixe, du type composé de deux éléments en forme d'ailes (1, 2) avec une zone d'accouplement (3) composée d'œils (la, 2a) reliés par une tige (4), une aile (1) comportant un corps d'interrupteur (7) et un œil supérieur (lb) apte à prolonger la zone (3) et associé et relié au corps (7) par un conduit (10), et le corps (7) logeant un microrupteur qui présente un appendice (11a) logé dans le conduit en haut duquel dépassent des moyens en forme de cheville (12) pour activer l'interrupteur, une douille (13) qui est contrainte à se déplacer par une seconde aile (2) et qui présente le long d'une couronne annulaire extérieure une rainure pour loger les moyens (12) dans la position de repos du microrupteur est prévue dans l'œil (1b).

Description

Le présent modèle concerne une charnière qui comporte un interrupteur de sécurité intégré, autrement dit avec un élément de fin de course intégré. Des charnières de ce type existent sur le marché et 5 sont utilisées dans les machines industrielles, en particulier pour relier des capots au châssis quand l'accès à l'intérieur de la machine, alors que celle-ci est utilisée, est particulièrement dangereux. Ce type de dispositif peut aussi être utilisé pour des portes d'accès 10 standard, pour signaler l'entrée ou la sortie de personnes. Les charnières avec un élément de fin de course intégré ont récemment remplacé les modèles classiques comme par exemple les éléments de fin de course de rotation ou les éléments de fin de course à patte, étant donné qu'elles 15 se sont avérées plus faciles à installer et aptes à garantir des performances constantes à la longue. Le déposant a déposé par exemple une charnière du type composé de deux éléments constitutifs principaux en forme d'ailes et comportant une zone d'accouplement mutuel sur un 20 axe de pivotement commun, grâce à laquelle une tête de l'axe de pivotement est réalisée d'une seule pièce avec l'une des ailes, en présentant un profil à saillie, et à l'autre extrémité est associé un corps d'interrupteur d'où dépasse une cheville de commande dont l'extrémité 25 extérieure s'accouple au profil à saillie et dont l'extrémité située à l'intérieur du corps d'interrupteur agit sur un bouton d'actionnement de l'interrupteur de sécurité proprement dit. Les utilisateurs qui possèdent des équipements avec 30 des ouvertures non conventionnelles ont toutefois exprimé le besoin d'obtenir - pendant le montage - des angles d'actionnement initiaux différents du 0° standard. De plus, on s'est rendu compte de la nécessité de protéger le mécanisme d'actionnement de corps 35 d'interrupteur de l'eau et de la poussière de manière aussi étanche que possible, afin de permettre une utilisation plus aisée et économiquement plus adaptée des interrupteurs de sécurité non protégés. Enfin, le besoin s'est fait sentir de rendre un tel produit plus conforme aux réglementations de sécurité 5 actuellement valables. Le but du présent modèle est par conséquent de fabriquer une charnière pourvue d'un interrupteur de sécurité qui présente des moyens aptes à garantir le réglage d'un angle d'actionnement selon les exigences de 10 construction d'un panneau, et en même temps des moyens aptes à garantir une plus grande résistance aux poussières et à l'eau, et par conséquent un risque plus faible de destruction ou de dysfonctionnement du dispositif. Ce but est atteint grâce à une charnière de sécurité 15 apte à contraindre une porte à se déplacer par rapport à un châssis fixe, du type composé de deux éléments constitutifs en forme d'ailes qui présentent une zone d'accouplement mutuel composée d'oeils reliés entre eux à l'aide d'une petite tige, une première aile comportant un corps 20 d'interrupteur et un oeil supérieur qui est apte à prolonger ladite zone d'accouplement mutuel et qui est associé et relié au corps d'interrupteur par un conduit, et le corps d'interrupteur logeant un microrupteur qui présente un appendice logé dans le conduit en haut duquel des moyens en 25 forme de cheville pour activer l'interrupteur dépassent. Cette charnière est caractérisée en ce qu'il est prévu, à l'intérieur de l'oeil, une douille qui est contrainte à se déplacer par une seconde aile, la douille présentant, le long d'une couronne annulaire extérieure, une rainure pour 30 loger les moyens en forme de cheville dans la position de repos du microrupteur. Selon l'invention, dans n'importe quelle position ouverte de la porte qui se déplace par rapport au châssis fixe, les moyens en forme de cheville sont en appui sur la 35 surface extérieure de la couronne annulaire. L'invention prévoit que le déplacement de la douille soit contraint par rapport à celui de la porte en mouvement grâce au calage entre une partie moletée de la douille qui dépasse axialement de l'appendice en direction d'un oeil opposé de la seconde aile, et des rainures réalisées à l'intérieur de l'oeil de la seconde aile.

Selon l'invention, la rainure de la douille est accouplée suivant l'angle voulu par rapport à la zone d'accouplement à la cheville. L'invention prévoit que la petite tige s'accouple en rotation à la douille, en étant fixée axialement par des 10 moyens de raccordement qui coopèrent avec une rainure annulaire disposée à une extrémité de la petite tige. L'invention prévoit aussi que le corps d'interrupteur ait la forme d'un boîtier parallélipipédique rectangulaire qui présente, en haut et sur sa paroi arrière, des découpes 15 de guidage en forme de collets destinées à être traversées par un connecteur d'alimentation électrique. Selon l'invention, le corps d'interrupteur est fixé au bord supérieur d'une aile, dont il suit le contour, de manière à permettre la rotation à 180° d'une aile par 20 rapport à l'autre jusqu'à un contact mutuel entre les deux ailes. Selon l'invention, le corps d'interrupteur est réalisé d'une seule pièce avec l'aile. L'invention prévoit que le corps d'interrupteur soit 25 soudé par ultrasons à l'aile. L'invention prévoit enfin que ladite charnière se compose d'un technopolymère. D'autres caractéristiques et avantages de la structure selon le présent modèle ressortiront de la description 30 détaillée suivante d'un mode de réalisation de l'invention, donnée à titre d'exemple nullement limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue de face de la charnière selon le modèle, sur laquelle le recouvrement de l'interrupteur 35 de sécurité a été enlevé ; la figure 2 est une vue éclatée de la charnière de la figure 1 ; la figure 3 est une vue correspondant à la coupe B-B de la figure 1 ; la figure 4 est une vue de dessus de l'élément constitutif de la charnière de la figure 1 qui porte le 5 corps d'interrupteur ; la figure 5 est une vue de dessus de l'élément constitutif de la charnière de la figure 1 qui ne porte pas le corps d'interrupteur ; la figure 6 est une vue de face (sur laquelle est mis 10 en évidence un élément formant saillie), d'une douille à monter sur la surface supérieure de la zone d'accouplement mutuel des deux éléments constitutifs de la charnière, dont la figure 7 est une vue de dessous. La charnière selon le modèle se compose de deux 15 éléments constitutifs principaux 1 et 2, identifiables sous la forme d'ailes ou de corps de charnière - qui sont généralement moulés à partir d'une matière thermoplastique, mais qui peuvent aussi se composer d'autres matières synthétiques, ou de caoutchouc ou de métal - formés de 20 manière à présenter une zone d'accouplement mutuel 3, sur un axe de pivotement commun. A l'intérieur de ladite zone d'accouplement mutuel 3 est prévue l'introduction d'une petite tige 4 formée de manière adéquate pour présenter à ses extrémités des 25 éléments d'accouplement aptes à garantir le blocage de la tige 4 dans une position stable. Il est prévu en particulier, à une extrémité, une série de nervures 5 parallèles à l'axe de la tige et réparties uniformément sur la surface cylindrique de celle-ci, qui sont aptes à 30 s'accoupler à la paroi intérieure d'un oeil inférieur la qui dépasse de l'élément 1. Sur l'extrémité de la petite tige 4 opposée aux nervures 5 est prévue une rainure annulaire 6 dont la fonction sera mieux décrite plus loin. En haut de l'aile 1 est fixé, d'une seule pièce ou en 35 en étant soudé par ultrasons, un corps d'interrupteur de sécurité 7 qui présente la forme d'un boîtier parallélipipédique rectangulaire à coins arrondis, qui est obtenu de préférence par moulage d'une matière thermoplastique et en haut duquel est réalisée un collet de guidage 8 de préférence cylindrique. Un autre collet de guidage 9 est également réalisé sur la paroi arrière. Ces deux collets de guidage 8, 9 sont tous les deux réalisés pour permettre le passage de câbles conducteurs qui sont reliés au corps d'interrupteur de sécurité 7. Du corps 1 - du côté du corps d'interrupteur de sécurité 7 - part un oeil supérieur lb qui est apte à prolonger la zone d'accouplement mutuel 3. L'oeil lb est relié au corps d'interrupteur de sécurité 7 par un conduit 10 qui loge un appendice lla dépassant d'un microrupteur 11 sur l'extrémité duquel est prévue une cheville 12 libre de coulisser dans un sens horizontal. Cette cheville 12 agit comme bouton d'actionnement du microrupteur 11. Une douille 13 est composée d'un corps à profilé globalement cylindrique, mais présentant à une extrémité une partie moletée 13a et à l'autre extrémité une couronne annulaire 13b dans laquelle est formée une rainure 13c. Au- dessus et au-dessous de la zone où se trouve la rainure 13c sont prévues des encoches toroïdales 13d et 13e qui sont aptes à loger des joints toriques d'étanchéité. On monte la douille 13 par le haut dans la zone cylindrique lb de l'aile 1, en veillant à caler la partie moletée 13a dans les rainures 14 prévues dans l'oeil supérieur 2a de l'élément constitutif 2. De plus, la rainure 13c se trouve précisément au niveau d'un point d'ouverture du conduit 10, de manière à pouvoir loger la cheville 12 de la manière décrite dans ce qui suit.

En outre, la douille 13 est formée de manière à offrir un logement étanche supérieur pour la tige 4, avec, à l'intérieur, des moyens d'accouplement avec la rainure 6 de ladite tige 4, qui sont aptes à garantir le positionnement, fixe seulement dans un sens axial, de la tige. Une fois que le complexe décrit a été ainsi assemblé, on est sûr que la tige 4 reste solidaire de l'élément de charnière 1, en raison du calage 5-1a, et que la douille 13 est solidaire de l'élément de charnière 2, en raison du calage 13a-14. Ainsi, quand l'élément 2 tourne par rapport à l'élément 1, la couronne annulaire 13b avec la rainure 13c coulisse en face de la cheville 12 et de l'appendice lia.

A la fin du montage qui vient d'être décrit, un capuchon 15 est fixé par enclenchement, selon une technique très bien connue, et donc pas illustrée ni décrite ici, pour fermer le creux de l'appendice lia de manière à exclure le détachement accidentel de la douille 13.

Les opérations de montage obligent exclusivement à fixer l'élément de charnière 1 au châssis et l'élément 2 à la porte, et à introduire ensuite un connecteur d'énergie électrique dans le collet de guidage 8 ou dans le collet 9, pour le relier de manière appropriée au microrupteur 11 suivant les exigences de l'opérateur. Le constructeur sera libre de régler la douille 13 pour que la rainure 13c de celle-ci soit disposée avec l'angle voulu par rapport à la position de fermeture conventionnelle de la porte mobile, de manière à garantir l'activation du système de sécurité au niveau de l'angle nécessaire. Une fois que le montage de la charnière selon les exigences de construction est terminé, le corps 7 est fermé à l'aide d'un capuchon pourvu d'un scellement de protection, fixé par des vis. La garantie d'une isolation par rapport à l'eau et la poussière est ainsi obtenue. Pendant le fonctionnement, avec la machine, la cheville 12 est logée dans la rainure 13c, dans laquelle elle est maintenue en position de repos par un ressort associé à l'appendice lia et contenu dans le microrupteur. Quand la porte est ouverte, la cheville 12 est contrainte à sortir de la rainure 13c, en s'appuyant sur le profil de came 13b de la douille 13 - ce qui est dû à l'accouplement avec l'oeil 2a pour une rotation solidaire de la porte - et en conséquence à se rétracter en direction du microrupteur, le long de l'appendice lia. Le circuit de sécurité est ainsi actionné, arrêtant par exemple l'équipement ou émettant un signal d'alarme. Une fois que la porte a été ramenée dans une position fermée, la cheville 12 est à nouveau logée dans la rainure 13c, coupant en conséquence le circuit.

Comme on peut aisément le comprendre, la possibilité de réglage pendant le réglage de l'angle de la rainure permet à la charnière d'actionner le dispositif de sécurité suivant un angle d'ouverture de porte requis. A la lecture de la description qui vient d'être faite, il est évident que les buts fixés ont été atteints, à savoir une charnière pourvue d'un interrupteur qui comporte des moyens aptes à garantir le réglage de l'angle d'activation selon les exigences de construction de panneau, et en même temps des moyens aptes à garantir une plus grande résistance à la poussière et à l'eau, et qui présente par conséquent moins de risques de rupture ou de dysfonctionnement du dispositif. Une disposition spéciale de la zone d'accouplement entre l'élément de cheville de l'interrupteur et la douille de l'élément pivotant a été obtenue de manière à réduire considérablement le risque de dépôts de poussière indésirables. Il est toutefois entendu que la protection du modèle d'utilité qui vient d'être décrit ne doit pas être considérée comme limitée au mode de réalisation spécial illustré, mais s'étend à toute autre variante de construction techniquement équivalente.

Claims

REVENDICATIONS1. Charnière de sécurité apte à contraindre une porte à se déplacer par rapport à un châssis fixe, du type composé de deux éléments constitutifs d'ailes (1,
2) qui présentent une mutuel (3) composée d'oeils (la, 2a) l'aide d'une petite tige (4), une comportant un corps d'interrupteur (7) (lb) qui est apte à prolonger ladite principaux en forme zone d'accouplement reliés entre eux à première aile (1) et un oeil supérieur zone d'accouplement mutuel (3) et qui est associé et relié au corps d'interrupteur (7) par un conduit (10), et le corps d'interrupteur (7) logeant un microrupteur (11) qui présente un appendice (11a) logé dans le conduit (10) en haut duquel dépassent des moyens en forme de cheville (12) pour activer l'interrupteur, caractérisée en ce qu'il est prévu, à l'intérieur de l'oeil (lb), une douille (13) qui est contrainte à se déplacer par une seconde aile (2), la douille (13) présentant, le long d'une couronne annulaire extérieure (13b), une rainure (13c) pour loger les moyens en forme de cheville (12) dans la position de repos du microrupteur (11). 2. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans la revendication 1, caractérisée en ce que dans n'importe quelle position ouverte de la porte qui se déplace par rapport au châssis fixe, les moyens en forme de cheville (12) sont en appui sur la surface extérieure de la couronne annulaire (13b).
3. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée en ce que le déplacement de la douille (13) est contraint par rapport à celui de la porte en mouvement grâce au calage entre une partie moletée (13a) de la douille (13) qui dépasse axialement de l'appendice (11a) en direction d'un oeil opposé (2a) de la seconde aile (2), et des rainures (14) réalisées à l'intérieur de l'oeil (2a) de la seconde aile (2).
4. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que la rainure (13c) de la douille (13) est accouplé suivant l'angle voulu par rapport à la zone d'accouplement à la cheville (12).
5. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la petite tige (4) s'accouple en rotation à la douille (13), en étant fixée axialement par des moyens de raccordement qui coopèrent avec une rainure annulaire (6) 10 disposée à une extrémité de la petite tige (4).
6. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le corps d'interrupteur (7) a la forme d'un boîtier parallélipipédique rectangulaire qui présente, en haut et 15 sur sa paroi arrière, des découpes de guidage en forme de collets (8, 9) destinées à être traversées par un connecteur d'alimentation électrique.
7. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans l'une quelconque des revendications précédentes, 20 caractérisée en ce que le corps d'interrupteur (7) est fixé au bord supérieur d'une aile (1), dont il suit le contour, de manière à permettre la rotation à 180° d'une aile (2) par rapport à l'autre (1) jusqu'à un contact mutuel entre les deux ailes. 25
8. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le corps d'interrupteur (7) est réalisé d'une seule pièce avec l'aile (2).
9. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans 30 l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le corps d'interrupteur (7) est soudé par ultrasons à l'aile (2).
10. Charnière telle qu'elle est revendiquée dans l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en 35 ce que ladite charnière se compose d'un technopolymère.