FR2998456A1 - Dispositif de conditionnement pour produit cosmetique degazant - Google Patents

Abstract

Le dispositif comprend : - un récipient (3) ; - au moins un évent (9) ; - une dose de produit cosmétique (11) étant susceptible de dégager un gaz ; - une coupelle (25) séparant le récipient (3) en un volume inférieur (27) et un volume supérieur (29); - un premier chemin de passage (31) pour le gaz, ayant une extrémité inférieure (33) débouchant à proximité du fond (5) du récipient ; - un second chemin de passage (37) pour le gaz, ayant une première extrémité débouchant dans le volume inférieur (27) à proximité de la coupelle (25).

Description

Dispositif de conditionnement pour produit cosmétique dégazant L'invention concerne en général les dispositifs de conditionnement pour produits cosmétiques, notamment pour les produits cosmétiques dégazant. Plus précisément, l'invention porte sur un dispositif de conditionnement d'un produit cosmétique, du type comprenant : - un récipient fermé ayant un fond et une partie supérieure à l'opposé du fond ; - au moins un évent ménagé dans la partie supérieure ; - une dose de produit cosmétique stockée dans le récipient, le produit cosmétique étant susceptible de dégager un gaz.

Dans les dispositifs de conditionnement connus, l'évent permet l'évacuation du gaz qui s'accumule à l'intérieur du récipient dès que la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur du récipient dépasse une valeur déterminée. Le dispositif de conditionnement est normalement stocké dans une orientation où il repose sur un support par son fond. Toutefois, il peut arriver que par erreur il soit placé avec le fond vers le haut, ou qu'il se renverse en cours de transport. Quand le produit cosmétique est liquide ou semi-liquide, l'évacuation du gaz n'est alors plus possible car l'évent est noyé par le produit cosmétique. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un dispositif de conditionnement qui puisse dégazer même s'il n'est pas placé debout, reposant sur un support par l'intermédiaire du fond. A cette fin, l'invention porte sur un dispositif de conditionnement du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend : - une coupelle disposée dans le récipient et séparant le récipient en un volume inférieur et un volume supérieur, le volume inférieur s'étendant entre la coupelle et le fond et contenant le produit cosmétique, le volume supérieur s'étendant entre la coupelle et la partie supérieure ; - un premier chemin de passage pour le gaz, ayant une extrémité inférieure débouchant à proximité du fond et une extrémité supérieure débouchant dans le volume supérieur ; - une second chemin de passage pour le gaz, ayant une première extrémité débouchant dans le volume inférieur à proximité de la coupelle et une seconde extrémité débouchant dans le volume supérieur. Ainsi, quand le dispositif de conditionnement est debout, avec le fond orienté vers le bas et la partie supérieure orientée vers le haut, le produit cosmétique s'accumule sur le fond du récipient. Le gaz s'accumule dans la zone du volume inférieur comprise entre la surface libre du produit cosmétique et la coupelle. Le gaz peut alors emprunter le second chemin de passage pour passer du volume inférieur au volume supérieur. Quand la pression du gaz dans le récipient dépasse la pression de tarage de l'évent, celui-ci s'ouvre pour laisser s'échapper le gaz. Au contraire, si le récipient est placé avec la partie supérieure orientée vers le bas et le fond orienté vers le haut, le produit cosmétique s'accumule dans le volume inférieur, contre la coupelle. Le gaz s'accumule entre la surface libre du produit cosmétique et le fond. Il peut emprunter le premier chemin de passage pour circuler depuis le volume inférieur vers le volume supérieur. De nouveau, quand la pression de gaz à l'intérieur du récipient dépasse la pression de tarage de l'évent, celui-ci s'ouvre pour laisser s'échapper le gaz. Ainsi, la coupelle empêche le produit cosmétique de s'accumuler dans la partie supérieure du récipient quand celui-ci est placé à l'envers, c'est-à-dire avec la partie supérieure vers le bas. Le produit cosmétique ne peut donc pas noyer l'évent. La présence des deux chemins de passage pour le gaz, l'un débouchant au ras de la coupelle et l'autre au ras du fond, permet d'évacuer le gaz respectivement quand le fond est vers le bas et quand le fond est vers le haut. Par produit cosmétique, on entend un produit tel que défini dans la directive 93/35 CE du Conseil du 14 juin 1993. Le produit cosmétique est ici un produit pâteux, se présentant par exemple sous la forme d'une crème, d'un gel, d'une émulsion, d'une pâte, ou sous toute autre forme. Le produit cosmétique peut être un produit de soins, pour le visage ou pour le corps, un produit de maquillage, un produit de styling tel qu'un gel capillaire, un masque capillaire, un produit d'hygiène, etc... Typiquement, le produit cosmétique est une formule oxydante pour le traitement capillaire.

Le produit cosmétique est dégazant, au sens où il se produit en permanence des réactions chimiques au sein du produit cosmétique, conduisant à une émission de gaz. Le gaz dégagé par le produit cosmétique est de tout type. Par exemple ce gaz est de l'oxygène. Le dispositif de conditionnement comporte au moins un évent, et peut comporter plusieurs évents, répartis sur la partie supérieure du récipient. Les évents sont de tout type adapté. Ils sont prévus pour laisser passer le gaz mais pas le produit cosmétique. Ils sont normalement fermés. Les évents s'ouvrent quand la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur du récipient dépasse une valeur prédéterminée, appelée pression de tarage.

Le récipient comporte typiquement un pot comportant le fond et une paroi latérale délimitant une ouverture à l'opposé du fond, et un couvercle lié au pot et fermant l'ouverture. Le couvercle constitue la partie supérieure du récipient. Il porte les évents. Dans une variante de réalisation, le ou les évents sont constitués par la zone de contact entre le couvercle et le pot, et plus précisément par un chemin de fuite entre le couvercle et le pot. En variante, au moins une partie des évents est ménagée sur un bord supérieur de la paroi latérale du pot. Dans ce cas, la partie supérieure du récipient est constituée par le bord supérieur de la paroi latérale et par le couvercle.

La coupelle est une pièce étanche au gaz et au liquide, de telle sorte que le gaz ne dispose que de deux chemins de passage pour passer du volume inférieur au volume supérieur. La coupelle peut présenter toutes sortes de formes : en entonnoir, en disque, en calotte sphérique, etc... On entend ici par chemin de passage pour le gaz, un passage raccordant fluidiquement le volume inférieur et le volume supérieur de telle sorte que les pressions de gaz sont toujours à l'équilibre entre le volume inférieur et le volume supérieur quand le chemin de passage est dégagé. Le fait que l'extrémité inférieure du premier chemin de passage débouche à proximité du fond signifie ici que l'extrémité inférieure du chemin de passage est séparée du fond par une distance inférieure à 1 cm, de préférence inférieure à 5 mm, et encore de préférence inférieure à 2 mm. De même, le fait que la première extrémité du second chemin de passage débouche dans le volume inférieur à proximité de la coupelle signifie ici que ledit second chemin de passage débouche à moins de 1 cm de la coupelle, de préférence à moins de 5 mm et encore de préférence à moins de 2 mm.

Le dispositif de conditionnement peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles. Selon un aspect de l'invention, le premier chemin de passage est délimité par un tube rigide.

Ce tube peut avoir toutes sortes de formes et de sections. En variante, non préférée, le premier chemin de passage est délimité par un conduit rapporté sur le récipient, par exemple sur la paroi latérale du pot. Avantageusement, le récipient présente un axe central sensiblement perpendiculaire au fond et passant par un centre géométrique du fond, le tube rigide s'étendant selon l'axe central.

Ainsi, quand le récipient est couché, c'est-à-dire quand l'axe central du récipient est horizontal, il y a une plus grande probabilité que le tube ne soit pas noyé par le produit cosmétique. Si le tube était décalé d'un côté par rapport à l'axe central, il y aurait certaines positions angulaires du récipient autour de son axe central dans lesquelles le tube serait noyé, et d'autres positions angulaires dans lesquelles le tube ne serait pas noyé. De préférence, le volume inférieur présente un volume déterminé, la dose de produit cosmétique ayant un volume initial inférieur à la moitié dudit volume déterminé, de préférence inférieur à 40% dudit volume déterminé.

Ainsi, quand le tube est sur l'axe central du récipient, le tube n'est jamais noyé quelle que soit l'orientation du récipient autour de l'axe central. Le gaz peut donc s'écouler par le tube même quand le récipient est en position couchée, et ce quelle que soit l'orientation du récipient autour de l'axe central. Ceci est valable surtout quand le volume inférieur du récipient présente une symétrie de révolution autour de l'axe central. Ceci est valable aussi dans certains cas quand il n'y a pas symétrie de révolution. Selon un autre aspect de l'invention, le second chemin de passage est sensiblement étanche au produit cosmétique. Ainsi, quand le récipient est orienté avec le fond vers le haut, le produit cosmétique ne peut pas s'infiltrer le long du second chemin de passage jusqu'au volume supérieur. On entend ici par sensiblement étanche le fait que le produit cosmétique ne peut pas du tout pénétrer dans le second chemin de passage, ou qu'il peut y pénétrer mais que le temps de parcours du produit cosmétique le long du chemin de passage est extrêmement long. Le temps de parcours est par exemple de plusieurs semaines. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le second chemin de passage comprend un interstice entre la coupelle et le récipient. Ceci permet de réaliser très commodément le second chemin de passage. Quand le récipient comprend un pot pourvu d'un fond et d'une paroi latérale, l'interstice est typiquement ménagé entre un bord périphérique extérieur de la coupelle et la paroi latérale du récipient. Dans ce cas, l'interstice s'étend sur au moins 50% d'un pourtour de la coupelle. De préférence, l'interstice s'étend sur 100% du pourtour de la coupelle. Ainsi, quand le récipient est en position couchée, il y a toujours au moins une partie de l'interstice qui n'est pas noyée par le produit cosmétique. L'interstice est continu, ou discontinu.

Selon un second mode de réalisation de l'invention, le second chemin de passage comprend au moins un conduit ayant un parcours, une longueur et une section de passage choisis pour constituer un joint d'étanchéité labyrinthe vis-à-vis du produit cosmétique.

On entend ici par joint labyrinthe un conduit présentant une forme tortueuse suffisamment complexe pour prévenir la fuite du produit cosmétique le long du second chemin de passage. Le parcours, la longueur et la section du conduit sont critiques pour réaliser un tel joint labyrinthe. Ils sont déterminés en fonction de la viscosité du produit cosmétique.

Un tel chemin de passage offre une excellente étanchéité vis-à-vis du produit cosmétique, tout en permettant le passage du gaz. Par exemple, le conduit a une forme de spirale. En variante, il forme des chicanes réparties autour du centre de la coupelle. Le second chemin de passage peut comprendre plusieurs conduits constituant chacun un joint d'étanchéité labyrinthe, par exemple deux conduits ou plus de deux conduits. Par exemple, il comprend deux conduits en spirale s'enroulant en sens inverse autour du centre de la coupelle. Dans le second mode de réalisation, la coupelle comporte typiquement une plaque supérieure et une plaque inférieure parallèles l'une à l'autre, le conduit étant ménagé entre les plaques supérieure et inférieure. Une telle structure de coupelle permet de fabriquer facilement le conduit. L'une des deux plaques porte sur une grande face une ou plusieurs nervures dessinant le conduit, les nervures étant ensuite fixées par tout moyen sur l'autre plaque. Typiquement, la plaque supérieure est tournée vers le volume supérieur et la plaque inférieure est tournée vers le volume inférieur, la plaque supérieure formant étanchéité contre le récipient, un bord périphérique extérieur de la plaque inférieure étant séparé du récipient par un interstice, l'interstice s'étendant de préférence le long d'au moins 50% du bord périphérique extérieur, de préférence le long de 100% dudit bord périphérique extérieur.

Ainsi, on crée une excellente étanchéité entre le volume supérieur et le volume inférieur au niveau de la plaque supérieure. En revanche, le gaz n'est pas empêché de pénétrer dans le second chemin de passage, du fait qu'il existe un interstice entre le récipient et la plaque inférieure. De préférence, l'interstice est dimensionné pour ne pas laisser passer le produit cosmétique, mais pour laisser passer le gaz.

L'interstice forme une première barrière pour empêcher l'écoulement du produit cosmétique, le second chemin de passage constituant une seconde barrière. Le fait que l'interstice s'étende le long d'au moins 50% du bord périphérique extérieur de la plaque inférieure fait que, en position couchée du récipient, le gaz peut toujours pénétrer entre les deux plaques et s'échapper par le second chemin de passage, quelle que soit l'orientation du récipient autour de l'axe central. De préférence, le conduit débouche dans le volume inférieur par une première extrémité, dite extérieure, située radialement à proximité d'un bord périphérique extérieur de la coupelle, et débouche dans le volume supérieur par une seconde extrémité, dite intérieure, située radialement à proximité d'un centre de la coupelle. Il est ainsi plus facile de créer un conduit de grande longueur, car on peut utiliser toute la surface de la coupelle pour faire courir le conduit. Ceci est notamment favorable quand le conduit a une forme de spirale. Ceci permet également de placer la première extrémité extérieure du conduit à proximité immédiate de l'interstice entre la plaque inférieure et le récipient. Selon un aspect de l'invention, le produit cosmétique est une crème visqueuse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de conditionnement conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif étant représenté debout ; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, le dispositif étant représenté couché ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1, le dispositif étant représenté à l'envers ; - la figure 4 est une vue en coupe axiale d'un dispositif conforme à un second mode de réalisation de l'invention, en position debout ; et - la figure 5 est une vue en coupe du dispositif de la figure 4, prise selon l'incidence des flèches V de la figure 4. Le dispositif de conditionnement 1 représenté sur la figure 1 est destiné au conditionnement d'un produit cosmétique susceptible de dégager un gaz. Typiquement, le produit cosmétique est une formule oxydante destinée au traitement capillaire. Le produit cosmétique se présente sous la forme d'une crème visqueuse.

Le produit cosmétique libère du gaz en permanence, typiquement de l'oxygène. Le dispositif de conditionnement 1 comprend : - un récipient 3 fermé, ayant un fond 5 et une partie supérieure 7 à l'opposé du fond 5; - au moins un évent 9 ménagé dans la partie supérieure 7 ; - une dose 11 de produit cosmétique stockée dans le récipient 3.

Le récipient 3, dans l'exemple représenté, comporte un pot 13 et un couvercle 15. Le pot 13 comporte, outre le fond 5, une paroi latérale 17, solidaire du fond 5. La paroi latérale 17 est sensiblement cylindrique et présente un axe central C. Le fond 5 est sensiblement circulaire. Un bord supérieur 19 de la paroi latérale délimite une ouverture 20, à l'opposé du fond.

Le couvercle 15 constitue la partie supérieure 7 du récipient. Il comporte un fond supérieur 21 et un rebord 23 solidaire du fond supérieure 21 et se dressant autour du fond supérieur 21. Le couvercle 15 est monté, sur la figure 1, de manière amovible sur le pot 13, de manière à fermer l'ouverture 20. Dans ce but, le rebord 23 coopère avec le bord supérieur 19 de la paroi latérale 17. Par exemple, une surface radialement interne du rebord 23 porte un pas de vis non représenté, coopérant avec un pas de vis complémentaire ménagé sur une surface radialement externe du bord supérieur 19. Le couvercle 15 porte un ou plusieurs évents 9, ménagés dans le fond supérieur 21. Seul un évent 9 est représenté sur les figures. Ces évents peuvent être des membranes perméables à l'air ou être tarés pour s'ouvrir au delà d'un seuil donné de différence de pression entre l'intérieur du récipient 1 et l'extérieur du récipient 1. Le récipient 1 est prévu pour reposer sur une surface en support par l'intermédiaire du fond 5. De manière à permettre le dégazage quelle que soit la position du dispositif de conditionnement 1, ce dispositif comprend: - une coupelle 25, disposée dans le récipient et séparant le récipient en un volume inférieur 27 et un volume supérieur 29, le volume inférieur 27 s'étendant entre la coupelle 25 et le fond 5 et contenant le produit cosmétique 11, le volume supérieur 29 s'étendant entre la coupelle 25 et la partie supérieure 7 ; - un premier chemin de passage 31 pour le gaz, ayant une extrémité inférieure 33 débouchant à proximité du fond 5, et une extrémité supérieure 35 débouchant dans le volume supérieur 29 ; - un second chemin de passage 37 pour le gaz, débouchant par une première extrémité dans le volume inférieur 27 à proximité de la coupelle 25 et par une seconde extrémité dans le volume supérieur 29.

Dans un premier mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 1 à 3, la coupelle 25 est une coque, de matière plastique par exemple, comportant une jupe cylindrique 39 prolongée vers le fond 5 par une partie tronconique 40. La jupe 39 est coaxiale à l'axe C. Elle présente un diamètre externe très légèrement inférieur au diamètre interne de la paroi latérale 17. Elle est engagée à l'intérieur de la paroi latérale 17, et est plaquée contre cette paroi latérale 17. La partie tronconique 40 est coaxiale à l'axe C. Elle converge vers l'axe C à partir de la jupe 39. A l'opposé de la jupe 39, elle délimite un orifice constituant l'extrémité supérieure 35 du premier chemin de passage 31.

Le premier chemin de passage 31, comme visible sur la figure 1, est un tube venu de matière avec la coupelle 25. Il prolonge la partie tronconique 40 vers le fond 5. Le tube 31 est rectiligne, creux, et s'étend sur l'axe central C. La paroi du tube est entièrement pleine, c'est-à-dire ne comporte aucune ouverture. Dans l'exemple représenté, le tube 31 présente une section légèrement décroissante depuis l'extrémité supérieure 35 jusqu'à l'extrémité inférieure 33. L'extrémité inférieure 33 est située à environ 1 mm du fond 5. Le second chemin de passage 37 correspond à l'interstice délimité entre la coupelle 25 et le récipient 3. Plus précisément, dans l'exemple représenté, il correspond à l'interstice délimité entre la jupe 39 et la paroi latérale 17 du pot. Cet interstice est suffisant pour laisser passer le gaz dégagé par le produit cosmétique, mais ne permet pas au produit cosmétique de s'écouler. Il s'étend tout autour du pourtour de la coupelle. Comme visible sur la figure 1, quand le dispositif est en position debout, le produit cosmétique 11 s'accumule au fond du volume inférieur 27. Le fond du récipient est en effet tourné vers le bas et la partie supérieure 7 vers le haut. L'axe C est alors vertical.

Dans cette position, l'extrémité inférieure 33 du premier passage est immergée. Le gaz ne peut donc pas s'écouler à travers le tube, depuis le volume inférieur 27 jusqu'au volume supérieur 29. Au contraire, le gaz s'accumule entre la surface libre 41 du produit cosmétique et la coupelle 25. Il peut alors s'infiltrer le long de l'interstice entre la coupelle 39 et la paroi 17 du pot 13, jusque dans le volume supérieur 29, et éventuellement s'échapper vers l'extérieur par les évents 9. La position couchée du dispositif est représentée sur la figure 2. L'axe C est horizontal. Le produit cosmétique s'accumule dans une moitié inférieure du volume inférieur 27. En effet, le volume inférieur 27 présente un volume déterminé. La quantité de produit cosmétique liquide chargée initialement dans le récipient est inférieure à 50%, de préférence 40%, dudit volume déterminé. Ainsi, la surface libre 41 du produit cosmétique arrive sous l'axe central C, et plus précisément sous le premier passage 31. Le gaz dégagé par le produit cosmétique peut donc s'échapper par le premier chemin de passage 31. Il pénètre dans le tube par l'extrémité inférieure 33, qui ne plonge pas dans le produit cosmétique. Il parcourt le premier chemin de passage 31 jusque dans le volume supérieur 29. Le gaz peut également circuler du volume inférieur 27 vers le volume supérieur 29 à travers une partie du second chemin de passage 37. En effet, une partie du pourtour de la coupelle 25 est noyée par le produit cosmétique. En revanche, une autre partie du pourtour n'est pas noyée, car elle est située au-dessus de l'axe central C. Le gaz peut donc également s'échapper par le second chemin de passage 37. La figure 3 représente une situation dans laquelle le dispositif est à l'envers. Le fond 5 du récipient est tourné vers le haut, et la partie supérieure 7 est tournée vers le bas. L'axe central C est vertical. Dans cette situation, le produit cosmétique s'accumule au-dessus de la coupelle 25. Il noie ainsi complètement le second chemin de passage 37.

En revanche, l'extrémité inférieure 33 du premier chemin de passage 31 ne plonge pas dans le produit cosmétique. Le gaz s'accumule entre la surface libre 41 du produit cosmétique et le fond 5. Il peut pénétrer par l'extrémité inférieure 33 et circuler le long du premier chemin de passage 31 jusque dans le volume supérieur 29.

Un second mode de réalisation de l'invention va maintenant être détaillé, en référence aux figures 4 et 5. Seuls les points par lesquels ce second mode de réalisation diffère du premier seront détaillés ci-dessous. Les éléments identiques ou assurant la même fonction seront désignés par les mêmes références. Dans le second mode de réalisation, le second chemin de passage 37 est un conduit tortueux 43, ayant un parcours, une longueur et une section de passage choisis pour constituer un joint d'étanchéité labyrinthe vis-à-vis du produit cosmétique. En revanche, il laisse passer le gaz dégagé par le produit cosmétique. Dans l'exemple, illustré sur la figure 5, le conduit 43 a une forme de spirale. Pour faciliter la réalisation de ce conduit, la coupelle 25 comporte une plaque supérieure 45 et une plaque inférieure 47 parallèles l'une à l'autre, le conduit 43 étant ménagé entre les plaques supérieure et inférieure. La plaque supérieure 45 est circulaire et est percée en son centre d'un orifice 49. La coupelle 25 comporte par ailleurs une jupe 51 de fixation de la coupelle 25 sur le pot 13. La jupe 51 se dresse à partir d'un bord radialement externe de la plaque supérieure 45 vers le couvercle 15. Elle est coaxiale à l'axe central C. Elle se prolonge radialement vers l'extérieur par une collerette 53 qui repose sur la tranche du bord supérieur 19. La jupe 51 forme étanchéité contre le bord supérieur 19 du pot 13. Un joint d'étanchéité 55 peut éventuellement être rapporté. La plaque inférieure 47 est circulaire, centrée sur l'axe C, et présente un diamètre externe légèrement inférieur au diamètre interne de la paroi latérale 17. Ainsi, il existe un interstice 57 entre le bord périphérique extérieur 59 de la plaque 47 et la paroi 17 du pot 13. L'interstice 57 s'étend sur tout le pourtour de la plaque inférieure 47. La plaque 47 présente en son centre un orifice 61. Le conduit 43 est délimité par une nervure en spirale 60, faisant saillie sur une grande face 63 de la plaque 47. La face 63 est tournée vers la plaque supérieure 45. La nervure 60 est typiquement venue d'injection avec la plaque inférieure 47. La nervure 60 est fixée de manière sensiblement étanche à la grande face 65 de la plaque supérieure tournée vers la plaque inférieure. La première extrémité du chemin de passage 37 correspond à une première extrémité extérieure 67 du conduit 43, située radialement à proximité du bord périphérique extérieur 59 de la plaque inférieure. La seconde extrémité du chemin de passage 37 correspond à une extrémité intérieure 69 du conduit, située à proximité de l'axe central. Comme dans le premier mode de réalisation, le premier chemin de passage 31 est délimité par un tube s'étendant selon l'axe central C du récipient. Ce tube est engagé dans les orifices 49 et 61 des plaques supérieure 45 et inférieure 47. Le tube fait saillie au-delà de la plaque inférieure 47 sensiblement jusqu'au fond 5. La première extrémité 33 débouche à proximité immédiate du fond 5. Le tube 31 fait également saillie vers la partie supérieure 7 au-delà de la plaque supérieure 45. Il fait saillie sur une hauteur de quelques millimètres. Le tube 31 peut être soudé sur toute sa périphérie au bord de l'orifice 61, ou être clippé. Il existe donc une liaison étanche entre le tube 31 et le bord périphérique de l'orifice 61. Au contraire, le tube 31 est engagé dans l'orifice 49, mais un ou plusieurs vides 71 subsistent entre le tube 31 et le bord périphérique de l'orifice 49. Par exemple, le diamètre interne de l'orifice 49 est supérieur au diamètre externe du tube 31. La portion du tube 31 engagée dans l'orifice 49 porte des nervures externes 73 d'orientation axiale, réparties autour du tube. Ces nervures 73 portent contre le bord périphérique de l'orifice 49. Par exemple, elles sont soudées sur le bord périphérique de l'orifice 49. Les vides 71 correspondent aux espaces libres situés entre les nervures 73. La zone centrale 75 de l'espace 76, délimité entre les plaques supérieure 45 et inférieure 47, est située immédiatement sous l'orifice 49. Cette zone centrale 75 est en communication fluidique avec les vides 71 et donc avec le volume supérieur 29. La seconde extrémité intérieure 69 du conduit 43 débouche dans cette zone centrale 75. Dans la position debout du dispositif de conditionnement, illustrée sur la figure 4, le produit cosmétique s'accumule alors sur le fond 5. L'extrémité inférieure 33 du tube est noyée dans le produit cosmétique 11. Le gaz dégagé par le produit cosmétique s'accumule entre la coupelle 25 et la surface libre 41 du produit cosmétique. Le gaz peut passer depuis le volume inférieur 27 jusqu'au volume supérieur 29 en s'écoulant d'abord à travers l'interstice 57 séparant la plaque inférieure 47 du récipient, puis en suivant le second chemin de passage 37. Le gaz pénètre dans le conduit 43 par la première extrémité extérieure 67 et parcourt le conduit 43 sur toute sa longueur pour déboucher par la seconde extrémité 69 dans la zone centrale 75. A partir de la zone centrale 75 il traverse les vides 71 jusqu'au volume supérieur 29. Quand le dispositif de conditionnement 1 est couché, avec son axe central C horizontal, le produit cosmétique s'accumule sur la paroi latérale 17 du pot, sous l'axe central. Comme dans le premier mode de réalisation, le gaz dégagé par le produit cosmétique peut alors être évacué vers le volume supérieur 29 par le premier chemin de passage 31. Il pénètre dans le chemin de passage 31 par l'extrémité inférieure 33, qui n'est pas noyée dans le produit cosmétique. Il débouche dans le volume supérieur 29 par l'extrémité supérieure 35.

Par ailleurs, seule une partie de l'interstice 57 est noyée par le produit cosmétique. Le gaz peut ainsi pénétrer dans l'espace 76 situé entre les plaques supérieure 45 et inférieure 47 par la portion de l'interstice 57 qui n'est pas noyée par le produit cosmétique. Comme visible sur la figure 5, le gaz est libre de circuler dans l'espace 76, autour de la plaque inférieure 47, le long de toute la périphérie du bord externe 59. La plaque inférieure 47, ne porte en effet au niveau de son bord externe 59 aucune nervure empêchant la circulation du gaz. Ainsi, quelle que soit l'orientation du dispositif de conditionnement autour de l'axe central C, le gaz arrivant de l'interstice 57 peut toujours s'écouler jusqu'à la première extrémité extérieure 67 du conduit 43. Puis, il suit le conduit 43 jusque dans la zone 75 et passe dans le volume supérieur 29.

L'interstice 57 retient le produit cosmétique dans le volume inférieur 27. Seule une toute petite quantité de produit cosmétique peut éventuellement s'accumuler dans l'espace 76 situé entre la plaque supérieure 45 et la plaque inférieure 47. Quand le dispositif de conditionnement est à l'envers, c'est-à-dire avec le fond 5 vers le haut et la partie supérieure 7 vers le bas, le produit cosmétique s'accumule contre la coupelle 25. Dans cette position, l'axe central C est typiquement vertical.

Plus précisément, le produit cosmétique s'accumule contre la plaque inférieure 47. Le gaz dégagé par le produit cosmétique s'accumule dans le volume situé entre la surface libre 41 du produit cosmétique et le fond 5. L'extrémité inférieure 33 du premier chemin de passage 31 n'est pas noyée dans le produit cosmétique. Le gaz peut donc pénétrer dans l'extrémité 33 et parcourir le premier chemin de passage 31 jusque dans le volume supérieur 29. L'interstice 57 est entièrement noyé par le produit cosmétique, de telle sorte que le gaz ne peut pas pénétrer dans le second chemin de passage. Le produit cosmétique est empêché de s'écouler depuis le volume inférieur 27 jusqu'au volume supérieur 29 d'abord par l'interstice 57. Même si le produit cosmétique s'écoulait par l'interstice 57 jusque dans l'espace 76 situé entre les plaques supérieure 45 et inférieure 47, le produit ne pourrait que difficilement parcourir l'ensemble du conduit 43 jusque dans le volume supérieur 29. En effet, la longueur du conduit, sa section, et son parcours sont tels que le produit cosmétique ne s'écoule que très lentement le long de ce conduit.15

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1.- Dispositif de conditionnement d'un produit cosmétique, le dispositif (1) comprenant : - un récipient (3) fermé ayant un fond (5) et une partie supérieure (7) à l'opposé du fond (5) ; - au moins un évent (9) ménagé dans la partie supérieure (7) ; - une dose de produit cosmétique (11) stockée dans le récipient (3), le produit cosmétique (11) étant susceptible de dégager un gaz ; caractérisé en ce qu'il comprend : - une coupelle (25) disposée dans le récipient (3) et séparant le récipient (3) en un volume inférieur (27) et un volume supérieur (29), le volume inférieur (27) s'étendant entre la coupelle (25) et le fond (5) et contenant le produit cosmétique (11), le volume supérieur (29) s'étendant entre la coupelle (25) et la partie supérieure (7) ; - un premier chemin de passage (31) pour le gaz, ayant une extrémité inférieure (33) débouchant à proximité du fond (5) et une extrémité supérieure (35) débouchant dans le volume supérieur (29); - un second chemin de passage (37) pour le gaz, ayant une première extrémité débouchant dans le volume inférieur (27) à proximité de la coupelle (25) et une seconde extrémité débouchant dans le volume supérieur (29).
2. 2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier chemin de passage (31) est délimité par un tube rigide.
3. 3.- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le récipient (3) présente un axe central (C) sensiblement perpendiculaire au fond (5) et passant par un centre géométrique du fond (5), le tube rigide (31) s'étendant selon l'axe central (C).
4. 4.- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le volume inférieur (27) présente un volume déterminé, la dose de produit cosmétique (11) ayant un volume initial inférieur à la moitié dudit volume déterminé.
5. 5.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le second chemin de passage (37) est sensiblement étanche au produit 30 cosmétique.
6. 6.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le second chemin de passage (37) comprend un interstice entre la coupelle (25) et le récipient (3).
7. 7.- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'interstice s'étend sur 35 au moins 50% d'un pourtour de la coupelle (25).
8. 8.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le second chemin de passage (37) comprend au moins un conduit (43) ayant un parcours, une longueur et une section de passage choisis pour constituer un joint d'étanchéité labyrinthe vis-à-vis du produit cosmétique (11).
9. 9.- Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la coupelle (25) comporte une plaque supérieure (45) et une plaque inférieure (47) parallèles l'une à l'autre, le conduit (43) étant ménagé entre les plaques supérieure et inférieure (45, 47).
10. 10.- Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la plaque supérieure (45) est tournée vers le volume supérieur (29) et la plaque inférieure (47) est tournée vers le volume inférieur (27), un joint d'étanchéité (55) étant interposé entre la plaque supérieure (45) et le récipient (3), un bord périphérique extérieur (59) de la plaque inférieure (47) étant séparé du récipient (3) par un interstice (57), l'interstice s'étendant de préférence le long d'au moins 50% du bord périphérique extérieur (59).
11. 11.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que le conduit (43) débouche dans le volume inférieur par une première extrémité (67) située radialement à proximité d'un bord périphérique extérieur de la coupelle (25), et communique avec le volume supérieur (29) par une seconde extrémité (69) située radialement à proximité d'un centre de la coupelle (25).